samedi 25 octobre 2008

A Ban KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies à New York




Armée nigerienne :terrorisme d'état et méthodes AL Qaïda:Ces images des bergers Touareg égorgés puis ensevelis dans des fosses communes au Nord Niger ont etés prises par les militaires nigeriens qui s'en delectent,comme des trophés, sur leurs téléphones portables, datent du 23 octobre 2008.No comment

A Ban KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies à New York


Monsieur le Secrétaire Général,

J’ai le triste honneur d’attirer à nouveau votre attention sur les exactions et les massacres perpétrés par le régime de l’ex-colonel Mamadou Tanja, Président du Niger.
Depuis, le 27 juin 2007 les ONG comme Amnesty Internationale (rapports du 21/09/07, 12/10/07, 19/12/07, 03/04/08…) et Human Right Watch (19/12/07), des partis politiques toutes tendances confondues (Parti Socialiste Française et les Verts Français) n’ont cessé d’interpeller l’opinion internationale sur les massacres des populations nomades touarègues du Nord Niger, sur les pillages et les destructions systématiques de leur cheptel, leur principal moyen de survie.
Le Président du Niger a donné les pleins droits à l’armée nigérienne notamment celui de commettre en toute impunité des exactions et de bafouer par la même la convention de Genève. Depuis plus d’un an, dans la région d’Agadez, capitale de l’Aïr (Nord du Niger), sous le fallacieux prétexte de contrer la révolution du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), les massacres de civils se succèdent. Les populations du Nord du Niger, prises en étau, sont victimes d’exactions perpétrées par les FAN (Forces Armées Nigériennes) :
- 3 vieillards dont un infirme découpés en morceaux à Tezerzeyt le 27 juin 2007
- 8 jardiniers exécutés aux environs d’Iférouane en septembre 2007
- 22 personnes exécutées à Inazawa, dont un Malien et un Algérien le 23 octobre 2007
- 4 civils exécutés d’une balle dans la tête et une dans le coeurs et enterrés dans une fosse commune aux environs de Tchirozérine le 22 novembre 2007
- 5 civils abattus aux environs d’Agadez le 23 novembre 2007
- 7 civils exécutés (5 commerçants dont 2 de nationalité libyenne, 2 chauffeurs) en présence du Commandant de zone de la région d’Agadez le 11 décembre 2007
- 17 personnes exécutés à Gougaram et Tin Teloust en décembre 2007
- 5 civils tués et 2 portés disparus, 43 maisons dont celle du maire de Dabaga détruites à l’arme lourde le 25 mars 2008
- 5 civils assassinés à Tidène (3 bergers et 2 jardiniers) le 27 mars 2008
- 14 personnes tuées à Tadak le 25 mai 2008
- 4 bergers assassinés à Tamazlagh le 29 juin 2008
- 7 morts et une dizaine de blessés graves à Tizémallet par des obus lancés par les FAN sur un campement le 26 juillet 2008
- 8 personnes enlevées et probablement égorgées au sud d’Iférouane le 23 octobre 2008
Comme le montre cette liste, on dénombre des dizaines de victimes civiles. Le général Moumouni Boureïma, chef d’état major des armées et les officiers supérieurs Djibrila Hima, Saliah, Salifou Mody, Maliki Boureïma et Namata Samna Boubé sont les principaux auteurs de ces assassinats. Ils sont par ailleurs impliqués dans l’assassinat de l’ancien président du Niger, Ibrahim Baré Mainassara le 9 avril 1999.
A cette énumération macabre viennent s’ajouter des dizaines de disparitions et des milliers de populations chassées de leurs terres pour permettre l’extraction intensive de l’Uranium par les multinationales (AREVA France et CNUC Chine). Les arrestations arbitraires, les tortures et les humiliations, souvent perpétrées sur des bases ethniques, sont le lot quotidien des populations du Nord du Niger. L’ensemble de la société civile est traumatisé par les agressions à répétitions et les méthodes inhumaines employées par l’État.
Le ministre de l’intérieur Albadé Bouba issu du parti de la mouvance présidentielle, le ministre de la communication et porte parole du gouvernement Mohamed Ben Omar, le secrétaire général de la société civile Nouhou Arzika à Niamey ont, à de multiple reprises, incité à la haine raciale et à l’épuration ethnique contre les Touaregs sur les ondes des radios et de la télévision nationale. Dans un débat radio-télévisé du 6 octobre 2007, repris par Le Républicain-Niger du 11 Octobre 2007, Nouhou Arzika soutenu par Mohamed Ben Omar a déclaré que l’on pouvait se débarrasser des Touaregs en 48 heures et qu’il ne suffisait pour cela qu’un seul mot d’ordre.
Les images ci-dessus valent mieux que tous les témoignages ; elles parlent d’elles-mêmes et racontent mieux que n’importe qui la barbarie et le terrorisme d’état perpétré à l’encontre de la population touarègue.
Que signifie le silence des chancelleries internationales siégeant à Niamey, au Niger ? Quelle explication donner au mutisme des ONG, des journalistes et de l’Union africaine et européenne ? Signifie-t-il que tout est permis à l’armée nigérienne aujourd’hui parce que le pays dispose des ressources en Uranium et en pétrole ? Un état peut-il décréter la fin d’un peuple au su et au vu de tous dans l’impunité la plus totale ? Que signifie le droit et les valeurs humaines sur notre planète aujourd’hui ?


Tout en Vous réitérant mes respectueuses salutations, j’espère et mon peuple avec moi, une réponse franche et immédiate de votre part pour que s’arrête le génocide des Touaregs au Niger

Omar M.Mokhtar

Le collectif Belge pour la paix au sahara

Ampliation/Union européenne/Union africaine/Amnesty Internationale/Human Right watch/ANDDH/CEN-SAD/CEDEAO/TPI.

vendredi 24 octobre 2008

Niger, Issouf ag Maha : J’accuse



vendredi 24 octobre 2008

Le gouvernement de la 5ème République a malheureusement réussi ce dont nous ont épargné les différents régimes qui se sont succédés au Niger depuis les indépendances. Même le régime brutal et dictatorial du feu Général Seyni Kountché a su observer durant ses treize ans de règne une attitude humaine vis-à-vis du sacré.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Le régime du président Tandja a, on se le rappelle, annoncé la couleur dès les premiers événements de février 2007. Les populations locales, tétanisées par la crainte de voir surgir un nouveau conflit dont elles ont gardé un souvenir des plus cauchemardesques, ont vite plaidé pour la paix et le retour du calme. Comme pour prouver à l’opinion que ceux qui ont par le passé opté pour la paix et l’unité nationale ne sont que des incapables, notre gouvernement s’est focalisé sur la manière forte et a vite fait de semer la panique tous azimuts au sein de la population. Les arrestations arbitraires, les tortures et les exécutions sommaires sont devenues une règle dans une région désormais sous régime militaire.

Comme pour pousser le bouchon à l’extrême, nos autorités tentent une pratique d’un autre âge, celle de conditionner l’opinion publique en semant la haine et le mépris.

On se rappellera toujours de cette conférence radiotélévisée animée par les tristement célèbres Nouhou Arzika et Ben Omar et par laquelle les deux personnages ont tenté d’embraser le pays en faisant usage des moyens de l’Etat et des medias publics. Lors de ce débat précipitamment organisé, il a été ouvertement proposé au peuple nigérien de se débarrasser pour de bon d’une partie de lui-même. Ils ont préconisé une épuration ethnique. 48 heures pour régler de manière définitive l’épineuse question du Nord.

Par la grâce du tout puissant, le peuple nigérien, épris de paix et de sagesse, a volontairement évité ce triste rendez vous de l’histoire. Malheureusement, nous constatons avec beaucoup d’amertume que si l’Etat du Niger a échoué dans ses lamentables provocations à l’endroit du peuple, il a réussi sa manœuvre chez les porteurs de tenue. Ceux-ci, conditionnés et stimulés par le caractère ethnique de la rébellion, (qualificatif que leurs responsables mettent en avant pour les dédouaner des actes immondes qu’ils leur permettent de commettre à l’égard de la population évoluant sur le site du conflit), se donnent à cœur joie à des méthodes comparables à celles utilisées naguère au Rwanda par d’autres frères qui eux aussi vivaient pourtant en harmonie. Comment comprendre de nos jours, qu’une armée républicaine massacre de paisibles citoyens dès lorsqu’elle croise ceux-ci en dehors des agglomérations ? Comment comprendre que ces mêmes soldats soient récompensés et décorés par la nation à chaque fois qu’ils commettent des actes aussi avilissants ?

...

Comment comprendre que le régime de la 5ème république réussisse en moins de 24 mois à rendre banale une telle barbarie ? Comment comprendre que, malgré l’éducation religieuse et le patriotisme supposés de nos soldats, l’image de la mort et du meurtre devienne à leurs yeux le symbole de la gloire et de la satisfaction ? Comment admettre qu’un régime qui se veut issu du peuple opère un tel lavage de cerveau à nos soldats au point d’en faire des machines de mort, prête à broyer leurs propres concitoyens, ceux avec qui ils sont sensés partager le meilleur et le pire, l’assurance et le doute ? Comment admettre que des hommes politiques, pour la majorité profondément humains, observent un silence complice face à une aussi grave dégradation de nos valeurs morales et républicaines ? Comment admettre que le gouvernement de la 5ème république veuille finir son mandat avec des mains maculées de sang. Comment admettre que l’homme à qui les Nigériens ont accordé leur confiance se complaise aujourd’hui dans la haine, la désolation, la détresse et la mort d’une partie de son peuple. Comment admettre que la communauté internationale et en particulier la France, obnubilée par le souci de préserver ses intérêts au Nord-Niger, se rende complice d’actes contraires à la valeur et à la dignité humaine ?

Comment comprendre que, sous couvert de la souveraineté nationale, les pays amis, l’Union africaine et la CEDAO admettent qu’un homme aveuglé par le pouvoir et la haine commette à travers son armée, des actes criminels qui seront de toute évidence jugés par l’histoire ? Au nom des populations du Nord-Niger, j’accuse le gouvernement du Niger de meurtre de plusieurs centaines d’innocents. J’accuse la communauté internationale toute entière de complicité et d’indifférence à l’égard de notre détresse et notre anéantissement.

Issouf Ag MAHA Maire du departement de Tchirozerine.

jeudi 23 octobre 2008

Enlèvement et Disparition Inquiétante


jeudi 23 octobre 2008
8 civils éleveurs ont été enlevés par les FAN le 20 octobre 2008 à 50 km au sud d’Iférouane.
Depuis, aucune nouvelles de ces personnes qui finiront très probablement par être retrouvées dans une fosse commune : pratique adorée par les FAN.

Le Mouvement.

Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 23.10.08

Choquant et Irresponsable


mercredi 22 octobre 08
Dans la nuit du 21 au 22 octobre 2008, une colonne des FAN passant la nuit à WARARATAKALT (TIDEN) égorgea 2 chamelles en laissant leurs 2 petits chamelons blatérer à leur sort.
Il s’agit là d’un acte doublement significatif :
- détruire par tous les moyens les sources de l’économie locale dans la zone de conflit,
- faire le plus de peine morale aux propriétaires du bétail abattu : rien n’est aussi pénible pour un éleveur que de se trouver dans ces conditions avec les petits animaux sans mères.
Le lendemain (22 octobre), donc ce matin, la colonne criminelle a continué vers ELMIKI.

Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 22.10.08

Avec les rebelles touareg au Sahara



Michel Beuret hebdo.ch L’Hebdo (Suisse) 23-10-2008

jeudi 23 octobre 2008

Niger. Sous le sable, des tonnes d’uranium enrichissent l’Etat et les groupes étrangers. Mais cette ressource ne bénéficie en rien aux locaux, qui n’ont droit qu’au mépris. Certains ont pris les armes.

Le photoreporter suisse Philippe Dudouit est l’un des très rares journalistes à avoir pu photographier et accompagner la rébellion touareg sans se faire arrêter par les services nigériens et expédier en prison « pour haute trahison ».

Parti en mars 2008 dans l’extrême nord du Niger, il peut témoigner des crimes de guerre dont l’armée nigérienne s’est rendue coupable. « Elle détruit les villages, pille, abat les troupeaux. Des restes de villageois coupés en morceaux et enterrés à la hâte sous le sable ont aussi été retrouvés. »

La tension est très forte dans toute la zone de peuplement touareg, « ces gitans du désert que tout le monde méprise et rejette », au sud de l’Algérie, au nord du Mali et, plus encore, au Niger. Certains observateurs évoquent déjà le scénario d’un « Darfour bis » dans cette région du Sahara peuplée de 3 millions de Touareg. Comment en est-on arrivé là ?

La suite de l’article le mercredi, 29. octobre 2008...

mercredi 22 octobre 2008

Pillage et vols par les FAN à Tchintelous.


mardi 21 octobre 2008
Constat

Nous constatons que les populations de TCHINTELOUS ont été pillées par les FAN : les boutiques, les animaux et les jardins ont été systématiquement volés par une mission des FAN basés à Iférouane.

Le Mouvement.

Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 21.10.08

mardi 21 octobre 2008

Destruction à TCHINTELOUS, d’un véhicule des FAN



A 15h, ce mardi 21 octobre 2008, le MNJ a détruit un véhicule des FAN au niveau de TCHINTELOUS.

Nous faisons le serment que le pouvoir de Niamey et tous ceux qui lui assurent les arrières regretteront d’avoir rejeté les opportunités qui leur ont été offertes.

Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 21.10.08

Perte d’un véhicule par les FAN, ce matin à ELMIKI



Ce mardi 21 octobre 2008, nous avons détruit, à 9h, un véhicule des FAN à ELMIKI (Nord Agadez).

Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 21.10.08

Perte infligée aux FAN ce 19 octobre 2008


dimanche 19 octobre 2008

Aux environs de 13h, ce dimanche 19 octobre 2008, nous avons détruit un véhicule des FAN à ISSINGA (20 km à l’Est de Gougaram)

Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 19.10.08

Le Mercredi 15 octobre 2008, un avion militaire de reconnaissance s'est écrasé entre Madaouela et Gougaram.


samedi 18 octobre 2008
Mise en garde

Le Mercredi 15 octobre 2008, un avion militaire de reconnaissance s'est écrasé entre Madaouela et Gougaram.
Nous saisissons cette occasion pour informer l'opinion nationale que le MNJ dispose à ce jour d'un dispositif antiaérien opérationnel. Par conséquent, nous demandons à toutes les compagnies aériennes privées desservant Arlit, Agadez et Tahoua de suspendre jusqu'à nouvel ordre leur trafic et ce dans leur propre intérêt.
Le MNJ prendra ses responsabilités chaque fois qu'un avion mal identifié survolera ses bases.

Le Mouvement.

Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 18.10.08

dimanche 19 octobre 2008

Encore une Bavure à Tinzaouatène ??




Source kidal info /Forum/ Nom : Ghaly | 19/10/2008 - 21H27

Un civil Doussahak a été mortellement tabassé par les militaires berets rouges de Tinza , et aurait succombé à ses blessures vers la fin de cet après midi aux environs de 17h30 GMT. Que la terre lui soit légère

Le Mercredi 15 octobre 2008, un avion militaire de reconnaissance s'est écrasé entre Madaouela et Gougaram


Mise en garde

Le Mercredi 15 octobre 2008, un avion militaire de reconnaissance s'est écrasé entre Madaouela et Gougaram.
Nous saisissons cette occasion pour informer l'opinion nationale que le MNJ dispose à ce jour d'un dispositif antiaérien opérationnel. Par conséquent, nous demandons à toutes les compagnies aériennes privées desservant Arlit, Agadez et Tahoua de suspendre jusqu'à nouvel ordre leur trafic et ce dans leur propre intérêt.
Le MNJ prendra ses responsabilités chaque fois qu'un avion mal identifié survolera ses bases.

Le Mouvement.

mercredi 15 octobre 2008

Communiqué du 13 octobre 2008 de l’ Alliance Nord Mali pour le Changement (ATNMC)


Ibrahim Ag Bahanga- Président de l’Alliance Nord Mali pour le Changement.

mardi 14 octobre 2008

Nous démentons les informations selon lesquelles « ma présence en Libye signifie retraite…pour ceux qui connaissent très mal le dossier Nord Mali ». Nous informons que les personnes résidents à Bamako entre autres le député ancien porte parole de l’Alliance Démocratique ne peut nullement parler ou négocier en notre nom.

Sur initiative des Autorités libyennes pour relancer, pour aider à une sortie de crise entre nous et les autorités maliennes que nous sommes en Libye depuis quelques jours, suite au geste de la libération des 44 militaires au mois de septembre. 4 autres officiers militaires sont toujours détenus par l’Alliance Nord Mali pour le Changement. S’agit-il d’une gestion qui consiste à faire libérer des militaires chaque fois qu’ils sont faits prisonniers lors des combats par les Touareg sans que suive derrière un dialogue politique ?

Si dans les jours qui viennent les autorités maliennes ne répondent pas à notre invitation de dialogue, elles assumeront ce rejet de dialogue qui pourrait avoir des répercussions graves dans les jours qui viennent sur le terrain, car notre mouvement est très présent sur l’ensemble des régions du Nord. Nous ne manquerons pas de saisir et de prendre à témoin une fois de plus la communauté internationale et les partenaires du Mali de cette politique des dupes qui consiste à remettre au lendemain tout espoir de réconciliation et de développement.

Signé Ibrahim Ag Bahanga Président de l’Alliance Nord Mali pour le Changement.

lundi 13 octobre 2008

NOUVELLES DES POPULATIONS DU NORD DU NIGER (Bulletin n°3)


NOUVELLES DES POPULATIONS DU NORD DU NIGER (Bulletin n°3)

Par Targuinca, lundi 13 octobre 2008

Le conflit s'éternise. Les populations civiles souffrent toujours de peur, d’exactions diverses et de misère. Le président Tandja nie toujours l’existence d’une rébellion armée et continue de refuser le dialogue avec le MNJ.

L’opposition gouvernementale est muette ; ceux qui osent élever la voix se font emprisonner. Mais le parti présidentiel se scinde en deux tendances : les fidèles de Mamadou Tandja et ceux de Hama Amadou, l’ex-premier ministre emprisonné, qui demandent sa libération, soutenus par la ligue nigérienne des Droits de l’homme ANDDN.
A grand renfort médiatique, le gouvernement en place prépare l’opinion publique à accepter un renouvellement de la Constitution qui autoriserait l’actuel président à briguer un troisième mandat.

Le 7 octobre 2008, Moussa Kaka, correspondant de Radio France Internationale ( RFI), de Reporters sans frontières et directeur de la radio privée Saraounya, est sorti de la prison où il était incarcéré depuis le 20 septembre 2007. Il était inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat » pour avoir eu, dans le cadre de son travail de journaliste, des entretiens téléphoniques avec Aghali Alambo, chef du Mouvement rebelle des Nigériens pour la Justice ( MNJ).
« Je suis très ému car je reviens de très loin, sincèrement à la limite des portes de l’enfer », a-t-il déclaré à la presse. La cour d’appel de Niamey avait ordonné sa mise en liberté provisoire « d’office ».
« Les faits sont requalifiés d’atteinte à l’intégrité du territoire national par entente avec des éléments du MNJ », a précisé l’avocat de Moussa. L’infraction, au départ considérée comme un crime, sera donc jugée comme un délit. Moussa Kaka est renvoyé devant le tribunal correctionnel.

La libération de Moussa Kaka n’est pas pour autant synonyme de libération de la presse. D’après un communiqué du 20 septembre 2008, le CSC (Conseil Supérieur de la Communication), autorité administrative censée être indépendante pour « garantir et assurer la liberté et la protection de la presse », est devenu un instrument de répression au service du pouvoir public : - Radio Sahara FM, émettant à Agadez, est fermée depuis six mois, - la Maison de la Presse est « fermée jusqu’à nouvel ordre » depuis le 30 juin 2008, - Abdoulaye Tiémogo, directeur de publication du « Canard déchaîné », est en exil.

Dans le Nord, les communes attendent toujours en vain l’argent en provenance des rentes minières ; une partie devait leur être redistribuée. Les Chinois qui ont obtenu des permis d’exploitation de gisements d’uranium se sont installés sur quatre ou cinq bases différentes, dont celle d’Azelik, l’ancienne cité du cuivre. Ils emploient plus de deux tiers de main d’œuvre chinoise et à peine un tiers de Nigériens, tous en provenance du Sud. Seuls, quelques cadres seraient issus de la population locale. La compagnie Areva, elle, recrute beaucoup de cadres, mais son principe d’exploitation s’appuie sur le tâcheronnage : les travaux seront répartis entre différentes petites entreprises qui feront jouer la concurrence pour obtenir leurs parts de marché. L’usage de la sous-traitance tire les salaires vers le bas et dégrade les conditions de travail et de sécurité des ouvriers.

La population du Nord du Niger, écartée de parties de plus en plus importantes de son territoire ancestral, se sédentarise majoritairement dans les bidonvilles ; une proportion croissante des habitants choisit de fuir la misère et le conflit, le nombre des réfugiés augmente sans cesse.
Nous avons toujours besoin de soutiens financiers pour aider ceux d’In Guezzam, près de la frontière algérienne.

Source:http://www.targuinca.org/blog/index.php?Rebellion-nord-niger

«Repli» des FAN de la zone de Eroug/Gougaram


vendredi 10 octobre 2008
«Repli» des FAN de la zone de Eroug/Gougaram

Le mardi 7 octobre, le MNJ a repris ses opérations militaires sur le terrain en expliquant pleinement les raisons qui l’y ont contraint.
Le même jour, nous donnions à 17h, donc avant la fin des combats de la journée, le bilan de notre première action contre les FAN.

Nous complétons ici le bilan de la journée de ce mardi 7 octobre et, nous communiquons ensuite un autre bilan qui est celui de cette journée de vendredi 10 octobre.

Ainsi, consécutivement à la première partie des combats de la journée du mardi 07 octobre, les 2 parties (MNJ et FAN) dépêchèrent chacune des renforts sur le lieu. Suite à ces renforts arrivés de part et d’autre, le bilan de la journée du mardi 7 octobre s’est alourdi, à nouveau du côté des FAN, par la :
- mort des 4 militaires,
- destruction d’un véhicule Toyota 4X4 et de ses équipements.

Du son côté, le MNJ déplore :
- la perte d’un de ses véhicules qui prit feu,
- 1 blessé léger.

Depuis, le MNJ continue son harcèlement contre les troupes de Niamey qui perdirent encore, à 14 heures ce vendredi 10 octobre :
- 4 militaires,
- 1 véhicule Toyota 4X4 équipé ; celui-ci a été littéralement détruit par le MNJ.

Suite à ce harcèlement continu, les troupes de Niamey stationnées dans la zone de Eroug/Gougaram se sont «repliées» à 15h30 vers Arlit.

La lutte continue sans relâche,

Le Mouvement.

NIGER : ETAT DES LIEUX D’UNE GUERRE OCCULTEE



Un reportage de Cham et Omar Mohamed

En 1995 les mouvements de rébellion touareg et le gouvernement du Niger signaient des accords de paix après cinq ans de conflit.
À l’époque les deux hommes qui avaient su faire la paix étaient le leader touareg Mano Dayak, et le président putschiste Ibrahim Maïnassara Baré. Les accords de paix prévoyaient l’intégration des combattants dans les différents corps nigériens, une autonomie politique du nord du pays et le développement du nord du pays.

Mais Mano Dayak disparaissait dans un étrange accident d’avion au moment de la signature des accords et trois ans plus tard en 1999 le président Baré qui était assassiné par le commandant de sa propre garde rapprochée.
Après avoir écarté du pouvoir tous les proches du président assassiné, le commandant meurtrier a, huit mois plus tard, organisé des élections pluralistes et cédé la place, en décembre 1999, à un président démocratiquement élu, Mamadou Tandja toujours au pouvoir aujourd’hui non sans avoir exigé une amnistie, inscrite dans la Constitution qui lui garantissait une impunité totale.
Du coup, les demandes d'ouverture d'enquête, notamment de l'Union européenne et des organismes de défense des droits de l'homme, sont demeurées lettre morte.
Depuis seule une petite partie des accords de paix ont été appliqué, principalement l’intégration des ex combattants dans l’armée, la douane la police et la gendarmerie et le Niger n’a cessé de voir son indice de développement reculer alors que les richesses des membres du gouvernement restent difficilement quantifiables. En 2005 le Niger subissait une grave crise alimentaire que l’actuel gouvernement s’évertuait à nier.
Pourtant le Niger est le quatrième producteur d’uranium au monde.
Mais en 40 ans d’exploitation (par la société française Cogéma devenue Areva), les populations nomades environnants les mines n’ont cessé de voir leur mode de vie se dégrader. Ainsi en plus de la pollution, les pâturages ont disparus de la zone d’exploitation et les éleveurs ruinés s’entassent en périphérie des villes.
Avec la crise énergétique mondiale actuelle l’uranium est redevenu à la mode et le gouvernement a, ces dernières années, vendu près de 240 permis de recherche et d’exploitation minières à des sociétés françaises, chinoises, sud Africaines et indiennes…
Ces permis ont été attribués sans la moindre consultation des populations nomades qui vivent dans ces régions. Il faut aussi préciser que selon le code foncier du Niger, à la différence des agriculteurs qui n’ont besoin que de cultiver un terrain pour en être propriétaire, les éleveurs nomades ont beau faire creuser des puits à leur frais, ils n’ont aucun titre de propriété officiel. Ainsi ils vivent et nomadisent sur les terres du gouvernement qu’il peut donc céder à qui lui semble bon.
C’est pour toutes ces raisons qu’un petit groupe d’ex rebelles a fomenté l’attaque d’un poste militaire en février 2007 et a déclaré la naissance du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la Justice.
Bientôt rejoint par de nombreux ex rebelles qui avaient intégrés les forces gouvernementales puis par des officiers de l’armée régulière (des ethnies Zermas et Haoussas) proches du président assassiné qui avaient vécus des arrestations arbitraires et parfois vécus en exil puis par les jeunes touaregs des villes qui subissaient les brimades des autorités, le MNJ a vu ses rangs enfler de manière exponentielle.
Sont aussi présents des membres d’autres factions armées les FARS (majoritairement Toubou) de l’Est du pays ainsi que certains éléments des milices Peuls de la région de Tilabérie à l’ouest du Niger.
Le MNJ qui se présente comme un mouvement national et non pas ethnique comme cela a pu être dit dans la presse est donc bien constitué de toutes les ethnies du pays et ce film s’en fait le reflet.
Ils sont aujourd’hui officiellement 2400 combattants dans les rangs du MNJ dans de nombreuses bases dans les montagnes de l’Aïr dans le nord du pays. Les téléphones satellites leurs permettent de communiquer facilement. Ils disposent des voitures et d’armes légères, (bien que tous les combattants ne soient pas armés) ainsi que des quelques armes lourdes (calibre 12,7 et 14,5) ainsi que de lances roquettes. Leur technique est d’attaquer des postes militaires isolés ou les convois militaires et de récupérer armes munitions et véhicules. Leur motivation et leur maîtrise du terrain leur donnent pour l’instant une supériorité indéniable sur l’armée loyaliste.
Les revendications principales du MNJ sont : une meilleure redistribution des ressources dégagées par l’exploitation des mines qui ne profitent qu’à Niamey, des emplois pour les habitants de la région qui en subissent aujourd’hui que les désagréments des mines (pollution et expropriations sans aucun des avantages : emplois et redistributions. le développement de ces régions, l’application des accords signés en 95 qui prévoyait l’intégration civile et militaires des combattants mais aussi l’abolition de la loi d’amnistie et la justice concernant l’assassinat du président Baré.
Le MNJ a libéré de nombreux prisonniers militaires et tenté d’ouvrir des négociations avec le gouvernement, pour l’instant sans succès.
De son côté le gouvernement a répondu de la manière la plus dure qui soit :
- Aucune reconnaissance de ce mouvement dont les membres sont qualifiés de bandits armés, d’apatrides et de trafiquants de drogue.
- Un état de mise en garde a été décrété depuis un an qui donne les pleins pouvoirs à l’armée et à la police pour arrêter quiconque est soupçonné de collusion avec les rebelles ainsi que l’instauration d’un couvre feu dans les villes du nord du pays.
- Le black out total de l’information et l’arrestation des journalistes qui ont voulu médiatiser cette lutte (Moussa Kaka le correspondant de RFI est sous les écrous depuis plus de 6 mois, les journalistes d’Arte Thomas Dandois et Pierre Cresson ainsi que le réalisateur indépendant François Bergeron qui ont eu droit à un mois de prison).
Mais le plus grave étant que ne pouvant mettre la main sur les rebelles et subissant de lourdes pertes, l’armée s’en prend aujourd’hui aux populations civiles désarmées : on dénombre ainsi plusieurs fosses communes, des exécutions sommaires d’éleveurs, des tortures, des viols…

L’armée a installé sa base dans la ville d’Iférouane, au centre de l’Aïr, qui a été littéralement vidée de ses 15000 habitants. Certains ont rejoints des parents dans d’autres villes du Niger, les plus pauvres sont restés aux abords de la ville sous des campements de fortune. Le gouvernement ne reconnaissant pas cette situation il a interdit aux ONG de se rendre dans cette région.

Ce film tourné entre février et mars 2008 dans différentes bases de la rébellion au nord du Niger, revient sur les raisons de la crise et tente à travers des scènes collectives et des entretiens, de rendre compte du quotidien des rebelles et des civils réfugiés dans cette zone, de leurs motivations et leurs espoirs ainsi que de leurs moyens d’action face au gouvernement.

mercredi 8 octobre 2008

"Le Destin confisqué", par Issouf ag MAHA - Préface de Pierre RABHI



mercredi 8 octobre 2008, par temoust

La guerre bat son plein sur toute la partie septentrionale du Niger avec son cortège de deuil, de haine et de désolation. Le gouvernement nigérien tente vainement de discréditer la rébellion du MNJ en qualifiant le phénomène de banditisme bénin ; pourtant les accrochages se multiplient dans l’Aïr et l’armée se venge sur les civiles qui sont massacrés en toute impunité. La classe politique et la presse indépendante prises en otage par un régime qui s’endurcit chaque jour davantage observent un silence de démission.

Issouf Ag MAHA nous plonge à travers les péripéties d’un peuple souvent incompris, dans les méandres d’une rébellion touarègue oubliée des medias et de l’opinion internationale.

Par cet acte, il tente de comprendre pourquoi les siens se sont vus contraints de prendre les armes pour se faire entendre face à la politique oppressive des pays qui les hébergent. Il nous décrit comment ce peuple, malmené par un Etat sensé le protéger et stimulé par la course effrénée à l’énergie nucléaire, assiste sans recourt à la confiscation de son territoire et de son destin.

Après "Touareg du XXIe siècle", "Le destin confisqué" est un témoignage saisissant, le cri du cœur d’un homme attaché à son pays, à sa culture et à la liberté.

- Avec les témoignages de Ibrahim Manzo Diallo, BMT (ancien travailleur des mines), Alain Joseph et Pierre Schmitt. - Postface de Michel Pons - Illustré d’une quarantaine de photographies : photos exclusives de l’auteur, et photos de Samuel Bourguet, Marielle Cartiaux et Pierre Schmitt

Parution fin octobre - Possiblité de pré-commande en ligne dans quelques jours. Pour plus d’information : tchinaghen@yahoo.fr Prix de vente : 15€ dont une participation de 5 € pour les projets humanitaires de l’Association Tchinaghen

Livre relié, 216 pages, format 13 x 20 cm © 2008
Tchinaghen Editions - ISBN : 978-2-9532925-0-3

Niger : Attaque du MNJ à Eroug


http://m-n-j.blogspot.com/ 07-10-2008

mercredi 8 octobre 2008

Par souci de favoriser la diplomatie en vue d’une sortie du conflit qui nous oppose aux autorités de Niamey par la voie du dialogue, nous avions suspendu, près 2 mois, toutes les actions militaires sur le terrain.

A l’opinion nationale et internationale ainsi qu’à tous les pays et institutions soucieux d’épargner à notre pays des épreuves encore douloureuses, nous avions ainsi apporté le gage de notre disposition et de notre bonne volonté pour une fin heureuse de la situation actuelle. Nous avions laissé le terrain libre à tous les bons offices qui malheureusement ont fini par mesurer par eux-mêmes, l’obstination des autorités de Niamey à ne pas vouloir la fin du conflit.

Que des supputations ! Le pouvoir de Niamey va jusqu’à annoncer que le MNJ n’existe plus et qu’en conséquence aucune intermédiation ne se justifie : des missions des autorités de Niamey furent même dépêchées à l’extérieur à cet effet !

Face à une si mauvaise foi et un tel refus de toute communication pour une solution négociée, le MNJ se trouve dans l’obligation de reprendre ses actions militaires.

Tôt ce matin, mardi 7 octobre, nous avons attaqué les FAN stationnés à Eroug, près de Gougaram. A 17h, les FAN ont enrégistré les pertes suivantes :
De nombreux morts,
4 véhicules détruits (3 Toyota 4x4 et 1 VLRA) ainsi que leur armement détruits,
D’importantes quantités d’Armes et de munitions récupérées par le MNJ.

Le Président, Aghali Alambo

mardi 7 octobre 2008

MNJ-FAN : Accrochages violents dans l'Aïr


Selon des sources au nord Niger, des violents accrochages ont opposé le MNJ et les FAN depuis ce matin. Le bilan est très lourd côté militaire. A l'heure où nous publions ce message, le bilan provisoire est de 4 véhicules militaires détruits avec leurs occupants. 4 VLRA ainsi que leurs équipements et des centaines d'armes de guerre ont été prises par les combattants du Mouvement des Nigeriens pour la Justice. Les éléments du MNJ qui continuent le ratissage de la zone, ont déclaré qu'ils assistent à une débâcle des FAN.

lundi 6 octobre 2008

Lettre de déclaration du Président de l'Internationale Touarègue à la première session du Mécanisme d'Experts sur les Droits des Peuples Autochtones


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IT/déclaration nations unies - genève
par JA08, le 4 Octobre 2008 à 20:54
Nations Unies - Genève
le 2 octobre 2008

Merci Monsieur le Président,
Madame, Messieurs les Experts,
Chers frères et sœurs autochtones,
Je voudrais commencer ma déclaration par un appel du bout du monde que je reprends de la sociologue M. Dedecker dans son ouvrage intitulé « je suis de ceux qui aiment le mouvement? » que lui a inspiré le peuple Touareg :
" Je vous écris du bout du monde. Il faut que vous le sachiez, souvent les pages s'envolent. De là où je vous écris, il arrive parfois qu'une chèvre affamée arrache une feuille de mon cahier et un pan de mon histoire disparaît, c'est pourquoi je m'efforce sans cesse de la réécrire. C'est le plaisir que la ceinture procure à la taille (proverbe Touareg)".
Aujourd'hui, je vous le dis depuis et de la part du bout du monde, « c'est le plaisir que la ceinture procure à la taille »:
Les groupes Touareg et le pays Touareg aspirent à la reconnaissance. Ils font partie de ce monde, font face avec leur moyen aux effets de la mondialisation, assistent aux désordres des systèmes politiques et économiques et le subissent car ils n'ont dans les mains aucun outil (mécanisme) qui leur permettent de faire entendre leurs voix.
Le désert préserve et conserve. Il forme des hommes et des femmes de valeur, aux capacités d'adaptation considérables.
Cet espace, autrefois considéré par les colonisateurs comme hostile, ingrat, parce qu'impropre à l'agriculture et à une colonisation de peuplements est aujourd?hui très convoité.
Or des populations avaient compris depuis des temps immémoriaux les adaptations nécessaires à convenir avec ce milieu et ont choisi d'y vivre selon un mode qui se poursuit encore et qu'il faut rendre durable.
Aujourd'hui ils sont simplement chassés de leur territoire ancestral ; la pression foncière exercée sur leur territoire est faite sans participation, sans indemnisation et sans solution durable de remplacement. Cette pression est exercée sur les meilleures terres pastorales du pays touareg.
Les groupes Touareg sont répartis entre 5 Etats dans lesquels leurs conditions d'existence et de citoyenneté sont inégales.
Pour permettre aux groupes Touareg de participer pleinement à leur avenir avec les outils des accords de l'OIT et de la déclaration sur les droits des peuples autochtones de 2007, je vous demande :
- D'oeuvrer pour rétablir la paix, car la prolongation de l'état de mise en garde en pays Touareg nourrit la guerre et aggrave la précarité, la pauvreté et empêche les initiatives ;
- D'oeuvrer pour une vrai politique d'éducation car ce sont les éduqués d'aujourd'hui qui prendront les responsabilités de demain ;
- Et enfin de permettre un développement soutenable qui profite à tous.
Pour cela, Monsieur le Président, Madame et Messieurs les Experts,
je vous demande, dans le cadre d'une procédure spéciale, d'obtenir une invitation permanente des Etats du pays Touareg pour organiser des forums populaires réunissant les groupes Touareg, les notables, les chefs traditionnels, les sociétés civiles et leurs représentants, afin que les Touareg saisissent l'occasion historique de se déterminer eux-mêmes, et en parfaite connaissance, par rapport à la déclaration historique des droits des peuples autochtones et conformément à son esprit.
Je lance un appel au Président de la Ligue des Tribus du Grand Sahara, Son Excellence et Président Mouammar Kadhafi, Guide du peuple Libyen, pour qu'il fasse confiance aux Touaregs en permettant l'organisation de ces forums spécifiquement Touareg desquels surgiront des conclusions sur la vision d'avenir des groupes Touareg dans leur pays.
J'invite également tous les Etats à permettre l'organisation de ces forums.
Je vous remercie.

Le Président de l'Internationale Touarègue