Le montant du plan de relance est estimé à près de 4 milliards d'euros pour deux ans. Le Mali en finance la moitié et la seconde moitié devra être récoltée ce mercredi. Les principaux donateurs sont la Commission européenne et la Banque mondiale. Quant à la France, elle s'engage à verser 280 millions d'euros d'ici 2014.
Cet argent servira à reconstruire le Mali. Car, et c'est l'enjeu de cette conférence, il s'agit de mener de front l'aspect sécuritaire, politique et celui du développement. Sur le plan militaire, le processus est lancé : l'opération Serval, avec le soutien de la Misma et de l'armée malienne, a réussi à repousser les jihadistes. La situation sécuritaire se stabilise et la formation de l'armée malienne est en route.
Sur le plan politique en revanche, tout reste à faire et la première étape, reconnue primordiale par les autorités de transition maliennes et par la communauté internationale, est l'organisation des élections présidentielles. Certains doutent qu'il soit possible de tenir les délais de ce scrutin prévu en juillet. Paris, qui plaide depuis le début pour la tenue d'élections rapides, insiste aujourd’hui sur le fait que c'est Bamako qui demande des élections d'ici fin juillet. La date précise n'est donc pas encore arrêtée : il y a des préalables à remplir, notamment que ces élections puissent se tenir sur l'ensemble du territoire malien, particulièrement à Kidal, ville du Nord toujours tenue par le MNLA.
Pour Gérard Larcher, sénateur et co-président du groupe Sahel au Sénat, ces élections sont indispensables: « Il nous semble très important symboliquement que l'on puisse voter à Kidal. Bien sûr, il faudra qu'un jour l'armée malienne puisse être présente partout sur le territoire, mais nous voulons dire à nos amis Maliens qu'il n'y a pas d'autre voie que le dialogue et la réconciliation. »
Des élections à 80 millions d’euros
Le coût des élections est estimé à 80 millions d’euros. L'argent, selon les spécialistes, n'est pas le problème : les Maliens ont reçu de l'argent de la France et de l'Union européenne pour cela. Les cartes d'électeurs vont être imprimées. Il faudra ensuite les distribuer, former les agents électoraux et assurer la sécurité des bureaux de vote. Il faudra aussi organiser les élections dans les camps de réfugiés dans les pays voisins. Un vrai challenge.
Au-delà de l'organisation des élections, l'argent des pays donateurs va servir à faire repartir le pays au plus vite. Il faut réinstaller l'administration au Nord mais aussi réorganiser tous les services sociaux de base en matière de santé et d'éducation pour le Nord, ramener l'eau et l'électricité, aider les réfugiés à rentrer chez eux. Il faut, dans tout le Mali, relancer l'économie, l'agriculture, et pour cela reconstruire des infrastructures
Accompagner et surveiller
Certains pays comme les Etats-Unis ont affirmé qu’ils reprendraient l'aide avec le Mali après les élections. La France et l'Europe ont fait un autre pari, et cette conférence est là pour le prouver. Le discours est de dire : « Il faut aider les Maliens à vite retrouver la stabilité et donc les aider tout de suite pour sortir de cette impasse qui n'a que trop duré ». Accompagner mais surveiller de près, comme le souhaite Nicolas Verken, d'Oxfam, ONG partenaire du développement au Mali : « On n'a pas de pression forte pour dire qu'il faut plus de transparence. Les bailleurs doivent attendre les engagements forts de lutte contre la corruption. »
Le Mali souffre de la corruption depuis des décennies et la vigilance sera effectivement de mise pour réussir « le renouveau » du Mali.
Cet argent servira à reconstruire le Mali. Car, et c'est l'enjeu de cette conférence, il s'agit de mener de front l'aspect sécuritaire, politique et celui du développement. Sur le plan militaire, le processus est lancé : l'opération Serval, avec le soutien de la Misma et de l'armée malienne, a réussi à repousser les jihadistes. La situation sécuritaire se stabilise et la formation de l'armée malienne est en route.
Sur le plan politique en revanche, tout reste à faire et la première étape, reconnue primordiale par les autorités de transition maliennes et par la communauté internationale, est l'organisation des élections présidentielles. Certains doutent qu'il soit possible de tenir les délais de ce scrutin prévu en juillet. Paris, qui plaide depuis le début pour la tenue d'élections rapides, insiste aujourd’hui sur le fait que c'est Bamako qui demande des élections d'ici fin juillet. La date précise n'est donc pas encore arrêtée : il y a des préalables à remplir, notamment que ces élections puissent se tenir sur l'ensemble du territoire malien, particulièrement à Kidal, ville du Nord toujours tenue par le MNLA.
Pour Gérard Larcher, sénateur et co-président du groupe Sahel au Sénat, ces élections sont indispensables: « Il nous semble très important symboliquement que l'on puisse voter à Kidal. Bien sûr, il faudra qu'un jour l'armée malienne puisse être présente partout sur le territoire, mais nous voulons dire à nos amis Maliens qu'il n'y a pas d'autre voie que le dialogue et la réconciliation. »
Des élections à 80 millions d’euros
Le coût des élections est estimé à 80 millions d’euros. L'argent, selon les spécialistes, n'est pas le problème : les Maliens ont reçu de l'argent de la France et de l'Union européenne pour cela. Les cartes d'électeurs vont être imprimées. Il faudra ensuite les distribuer, former les agents électoraux et assurer la sécurité des bureaux de vote. Il faudra aussi organiser les élections dans les camps de réfugiés dans les pays voisins. Un vrai challenge.
Au-delà de l'organisation des élections, l'argent des pays donateurs va servir à faire repartir le pays au plus vite. Il faut réinstaller l'administration au Nord mais aussi réorganiser tous les services sociaux de base en matière de santé et d'éducation pour le Nord, ramener l'eau et l'électricité, aider les réfugiés à rentrer chez eux. Il faut, dans tout le Mali, relancer l'économie, l'agriculture, et pour cela reconstruire des infrastructures
Accompagner et surveiller
Certains pays comme les Etats-Unis ont affirmé qu’ils reprendraient l'aide avec le Mali après les élections. La France et l'Europe ont fait un autre pari, et cette conférence est là pour le prouver. Le discours est de dire : « Il faut aider les Maliens à vite retrouver la stabilité et donc les aider tout de suite pour sortir de cette impasse qui n'a que trop duré ». Accompagner mais surveiller de près, comme le souhaite Nicolas Verken, d'Oxfam, ONG partenaire du développement au Mali : « On n'a pas de pression forte pour dire qu'il faut plus de transparence. Les bailleurs doivent attendre les engagements forts de lutte contre la corruption. »
Le Mali souffre de la corruption depuis des décennies et la vigilance sera effectivement de mise pour réussir « le renouveau » du Mali.
Pendant que les athlètes de l’armée malienne se la coule douce, le MNLA lui combat des terroristes qui pourtant se trouve a quelques kilomètres des positions maliennes .
Comme quoi, la France et la communauté internationale se trompe tres lourdement en voulant coûte que coûte faire revivre un Mali qui n'existe plus que de nom .