lundi 28 janvier 2013

Au Sahara, une rivalité entre coloniaux français

24 janvier 2013 à 19:23

Par BERNARD NANTET Journaliste et archéologue

En 2011, la défaite du colonel Kadhafi, suivie du retour au Mali avec armes et bagages des réfugiés touaregs de sa «légion saharienne», a déstabilisé ce pays. Les Touaregs ont alors décrété l’indépendance de l’Azawad, le Nord-Est du pays qui comprend l’Adrar des Iforas et qui était investi depuis des années par les islamistes et les narcotrafiquants de l’Aqmi. Ces événements résultent autant d’un sous-développement chronique que d’une situation sociale et politique faite de frustrations récurrentes. Ils tirent leur origine lointaine de la rivalité qui opposa deux administrations coloniales accrochées à la gloriole d’une domination territoriale mâtinée d’une mise au pas des populations locales.
Le 16 avril 1904, le commandant Laperrine, qui venait de créer les compagnies sahariennes pour «faire observer l’ordre dans les oasis», arrivait au puits de Timiaouin, à quelque 500 km au sud-ouest de Tamanrasset en Algérie. Envoyé par l’administration française, il devait intégrer à l’Algérie l’Adrar des Iforas, une région montagneuse du sud peuplée de Touaregs. Il envisageait aussi de poursuivre sa route jusqu’à Tombouctou pour frapper l’esprit des nomades (et des puissances européennes) en montrant que la France contrôlait le Sahara jusqu’aux rives du Niger. Mais il n’était pas le seul à vouloir rallier le puits de Timiaouin. Mis au courant des intentions de Laperrine, le commandant du territoire du Niger, dépendant de l’administration du Soudan français installée à Dakar, avait dépêché en urgence un détachement commandé par le capitaine Théveniaut. Sa mission était d’interdire au militaire venu d’Algérie de pénétrer dans les Iforas et a fortiori de continuer jusqu’à Tombouctou, le gouverneur du Soudan estimant que ces régions relevaient de sa compétence. En effet, si les chambres de commerce d’Algérie s’accrochaient à l’idée d’un chemin de fer transsaharien Alger - Gao pour exporter les richesses du Soudan, le gouverneur de celui-ci privilégiait le port de Dakar. De plus, il tenait à assurer l’approvisionnement des populations de la savane en sel de Taoudeni (Nord-Mali) dont les caravanes passaient par Tombouctou.
En Afrique, l’armée française restait marquée par l’affaire de la colonne Voulet-Chanoine survenue cinq ans plus tôt au Niger. Dans leur marche forcée en direction du Tchad au prix de massacres et d’exactions, les deux capitaines avaient assassiné le colonel Klobb envoyé de Tombouctou pour arrêter la colonne infernale. Aussi, à Timiaouin, la rencontre entre Laperrine et Théveniaut, d’abord orageuse, n’alla pas plus loin. Le premier retourna à In Salah tandis que le détachement soudanais du second regagnait Tombouctou, emportant avec lui l’annexion de l’Adrar des Iforas à la colonie du Soudan.
Annexés au Soudan français, les Touaregs de l’Adrar des Iforas et de l’Aïr tombèrent sous le contrôle des «groupes nomades». Détachements surtout composés de Sahéliens pour qui les rezzous des nomades contre leurs villages étaient encore proches. Les rancunes accumulées par ces sédentaires chargés de surveiller les nomades s’en ressentirent tout au long de la colonisation.
Alors que l’indépendance s’annonçait, des notables touaregs du Soudan français faisaient connaître dans une pétition leur opposition à «être gouvernés par une majorité noire dont l’éthique, les intérêts et les aspirations ne sont pas les mêmes que les nôtres» [cité par Pierre Boilley, Nomades et commandants].
On sait qu’à l’indépendance, en 1960, l’Adrar des Iforas fut inclus dans la République du Mali, et l’Aïr dans celle du Niger. Peu après, dans les Iforas, un incident mineur dégénéra en une violente répression (massacres, viols, empoisonnement de puits). Une partie des Touaregs se réfugia à l’étranger, en particulier en Algérie et en Libye. La région fut ensuite victime des sécheresses à répétition des années 70 et 80.
Dans les années 90, alors qu’éclatait un soulèvement touareg dans le Niger voisin, c’est à une vraie révolte que les autorités maliennes durent faire face, les obligeant, à l’issue d’accords de paix (1996), à prendre en compte le sous-développement de la région. Mais, pour un pays pauvre comme le Mali, le résultat fut bien mince. Entre-temps, en Libye, la constitution par le colonel Kadhafi d’une «légion saharienne» constituée de jeunes Touaregs désœuvrés pour conquérir la bande d’Aozou (Tchad) servit d’embryon à la militarisation d’une partie des réfugiés.
Aujourd’hui, l’intervention de la France et celle d’une force africaine en soutien à l’armée malienne ne sauraient ignorer ce passé de répression et de sous-développement. Une fois écartés les groupes islamistes étrangers, le comportement des troupes venues des pays de savane comptera autant que les armes dans la recherche d’un règlement avec les nomades de la région, pour lesquels la complémentarité économique entre populations est la règle. Car, dans ce coude du Niger où Tombouctou et Gao, cités songhaï, doivent toute leur gloire à l’empire du même nom (XV^e-XVI^e siècle), les Touaregs ont été, tour à tour, des voisins redoutés ou protecteurs.
A paraître : «Histoire du Sahara et de ses conquérants».
http://www.liberation.fr/monde/2013/01/24/au-sahara-une-rivalite-entre-coloniaux-francais_876512

intervention militaire au Mali

A la une International

http://www.elwatan.com/international/intervention-militaire-au-mali-27-01-2013-201039_112.php

Point de vue

le 27.01.13 | 10h00 Réagissez

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Dès la prise de contrôle du Nord-Mali par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), en mars 2012, Paris s’engagea, directement et par le biais de la Cédéao, dans ce quatrième conflit entre la rébellion touareg et le pouvoir central de Bamako invitant les protagonistes à s’assoir à la table des négociations, suggérant ainsi la revendication négociable.

Le groupe islamiste Ançar Eddine appuyé par le Mujao se lança alors à la conquête de ce territoire en évinçant le MNLA, laïc, pour préserver le Mali d’une partition latente ou programmée et en imposant un islam radical avec l’application de la charia. Deux options pour le règlement du conflit sont soumises aux débats, l’une défend l’usage de la force, l’autre plus globale, emprunte la voie du dialogue. Mais le retournement du mouvement de Iyad Ag Ghali exprimé par le rejet du dialogue avec le gouvernement malien qu’il accuse de mauvaise foi et son incursion vers la ville de Konna surprirent les observateurs et imposèrent la thèse radicale. En effet, l’offensive armée du 8 janvier, menée par les groupes islamistes menaçant de descendre jusqu’à la capitale, Bamako, signe la rupture du dialogue La médiation de la Cédéao est dès lors caduque.
La France s’engage militairement, le 10 janvier, suite à la demande du président malien par intérim, Dioncounda T. Les objectifs de cette intervention sont définis par le président français François Hollande : 1 - arrêter l’agression des islamistes, 2 - sécuriser Bamako et 3 - préserver l’intégrité territoriale du pays. Vaste programme qui suscite des questions sur les procédures de sa réalisation. Si le premier objectif est en voie de réalisation par les bombardiers et autres exécutions sommaires, le second qui inclut la protection de M. le Président par intérim, peut se comprendre en partie si on considère la pression qu’exerce sur lui le capitaine Sanogo. La remise à niveau de l’armée et la réhabilitation des autres institutions maliennes, nécessaires à la troisième étape, passeraient par des compromis et maintiendraient donc en l’état l’élément déclencheur des différentes rébellions ou le mobile récurrent des revendications. Enfin, il serait avantageux de provoquer des communications sur la troisième étape.
Les pays du champ ont pris leurs dispositions pour circonscrire le conflit dans une approche militairement défensive, diplomatiquement statique. L’armée mauritanienne s’est redéployée, début janvier, pour boucler sa frontière avec le Mali. Du côté algérien, les forces de sécurité assurent l’étanchéité des frontières bien avant la rupture du dialogue, il en est de même pour nos voisins libyens et tunisiens. Schéma de lutte classique où l’ennemi est traqué dans un espace fermé de plus en plus réduit jusqu’à son essoufflement avant le coup de grâce.
Cependant, cette traque, menée rideau baissé, autorise au moins deux appréhensions. Même improbables, il est utile de les examiner car «en termes de guerre, rien n’est sûr» : 1- en vue d’écourter, pour les uns, une guerre qui, du reste, ne peut s’inscrire dans la durée – espaces fermés et sources de recrutement taries – ou afin de se dégager, pour les autres qui pourraient solliciter ou chercher une brèche pour se régénérer ailleurs, sous d’autres cieux où les drones ne volent pas, et prolonger un certain printemps pour la conquête d’autres pouvoirs avec l’appui des frères déjà installés ici et là.
Cette brèche peut être également envisagée si le terrain des opérations se transforme en bourbier ; 2- le prolongement du conflit sur le plan militaire et par la même les comportements répréhensibles de certains groupes venus en expédition punitive, l’exode massif des populations vers les pays frontaliers pourraient réunir les différentes tendances de l’Azawad sous la même bannière. Le désespoir est mobilisateur et les dynamiques transfrontalières sont vecteurs de diffusion et d’amplification des facteurs de crise et de conflits. On aura noté, par ailleurs, le retard de la Misma à se déployer, justifié par des raisons financières (?) ; l’opération Serval est à la recherche de sources de financement pour sa conduite et paradoxalement cette opération, initialement aérienne, déploie en ce moment, malgré les exigences financières déclarées lourdes, trois bataillons d’infanterie mécanisée.
Les groupes d’AQMI s’éparpillent dans le désert après leur affaiblissement causé par les frappes aériennes de l’aviation française, pendant que les autres pays du champ avec leur Cemoc, si cette notion a toujours un sens, affichent une sérénité qui ne rassure pas. La suite des étapes du plan d’action qu’exécute en chef d’orchestre, la France, semble leur échapper.
Si le premier et le second points de la mission décrite par le président français restent strictement une affaire interne au Mali, relèvent de sa souveraineté et constituent en même temps deux préalables au troisième, ce dernier ne concerne pas uniquement les pays du champ mais, compte tenu du principe d’intangibilité des frontières défendu par l’UA, interpelle l’Afrique. Force est de constater qu’il ne laisse aucune marge de manœuvre à notre pays ni un droit de regard qui accréditerait son titre de puissance régionale incontournable dans le règlement de la question touareg. Aussi, serait-il à propos de l’étudier, d’ores et déjà, à livre ouvert ? Dans un conflit à huis clos, qui échappe aux lois de la guerre, l’attentisme s’assimile à la candeur.
Sur le terrain, les écarts de langage, les dépassements, voire les traitements haineux infligés à la population civile dans les villes investies par les forces franco-maliennes n’ont pas manqué de faire réagir le MNLA. Tout en soutenant «l’intervention aérienne française» et tout en offrant ses services à l’opération Serval, le MNLA met en garde l’armée malienne contre un déploiement dans le nord du pays «avant le règlement politique du conflit». Ces exactions imputées à certains «conquérants» du Nord à l’encontre des populations de l’Azawad rapportées par les ONG, d’une part, et les déclarations du MNLA par la voie de son porte parole, Moussa Ag Assarid, d’autre part, donnent toute l’ampleur de la crise. Si elles ne militent pas en faveur du projet du MNLA révèlent la complexité du traitement recherché. L’intervention française ne semble pas rassurer les populations du Nord. L’enlisement est à craindre.
En tout état de cause, on ne peut relativiser les origines de l’instabilité ou se laisser assourdir par des bombardements contre une agitation isolée, déjà fissurée et dont l’aventure d’In Amenas a ébranlé leurs certitudes. Certes, le règlement de la question touareg au Niger sous l’égide de la France, le Burkina Faso et la Libye semble définitif. Au Mali, l’autonomie est envisagée, peut-être aussi sa propagation. «A la guerre comme à la guerre», dit-on. L’immunité de la nation des agressions extérieures exige une sécurité active et, plus que jamais, le renforcement du front intérieur ; notre politique étrangère, qui devrait se percevoir comme un pilier de la sécurité nationale, doit s’adapter aux nouvelles donnes pour une appréhension lucide des exigences du troisième millénaire. Sans alliances comme sans capacité de résistance, l’existence d’un corps est plus théorique que réelle, écrit Spinoza.

* «Nous ne voulons plus rééditer les accords signés à l’issue des rébellions des années 1960, 1990 et 2000 (…) L’appel est lancé aux pays qui ont de l’influence sur la région». Abdelkrim Ag Tayyeb, chef des cinq régions de l’Azawad
El Watan du 25 avril 2012

L’aéroport de Tombouctou aux mains des forces françaises et maliennes

DERNIÈRE MODIFICATION : 28/01/2013

- ISLAMISME - MALI

Photo d'archive de l'aéroport de Tombouctou

L’armée malienne, soutenue par des forces militaires françaises, a pris le contrôle de l’aéroport de Tombouctou, au Nord-Mali, et s’apprête à lancer l’assaut contre les islamistes à l’intérieur de la ville.

Par FRANCE 24 (vidéo)
FRANCE 24 (texte)

L’aéroport de Tombouctou est désormais sous contrôle des forces maliennes et françaises, a annoncé le capitaine Konaté, tôt lundi 28 janvier. "C’est une étape importante, nous devons continuer à libérer la ville aussi", a renchérit le représentant de l’armée malienne.

Matthieu Mabin, envoyé spécial de FRANCE 24 au Mali.

La veille déjà, les forces armées étaient aux portes de la ville, après avoir reconquis Gao. Dans la nuit de samedi à dimanche, les soldats français accompagnés de l’armée malienne s’étaient massés aux abords de Tombouctou avec une somme considérable d’équipements et de blindés, témoigne Matthieu Mabin, l'envoyé spécial de FRANCE 24 embarqué avec l’armée française sur le front du Nord-Mali.
Reprendre Tombouctou est un symbole fort pour le Mali : dans cette ville martyrisée depuis presqu’un an par des groupes islamistes, où les mausolées ont été ravagés, les rares témoignages font état d’une situation sociale absolument désastreuse, rapporte le journaliste.
Pas de résistance
Des "éléments précurseurs" de l'armée malienne ont pu s'infiltrer dimanche dans la périphérie de Tombouctou, selon l’AFP qui a pu interroger un haut gradé de l'armée malienne sous couvert d'anonymat. "Les troupes maliennes et françaises avancent en direction de Tombouctou, sans rencontrer de résistance, aucune résistance", a insisté cette source.
"Le terrain a été préparé par l’aviation française. Les Mirage 2000 et les Rafale ont détruit les positions des islamistes dans ce vaste désert qui sépare les positions françaises des abords de la ville. Les soldats n'ont jusqu'à présent rencontré aucune résistance au sol de la part des rebelles islamistes. La bataille est totalement inégale", confirme Matthieu Mabin.
Déjà lors de la prise de Gao, des combattants djihadistes ont fui vers la Mauritanie, selon l’envoyé spécial de FRANCE 24. "Les combattants islamistes ont pris la fuite très rapidement en abandonnant derrière eux leurs armes et leurs véhicules. Ils se donnent pour la plupart l’apparence de civils pour se fondre dans la population et foncer vers la frontière mauritanienne, où ils seront alors traqués par les autorités du pays", explique-t-il.

APRÈS LA LIBÉRATION DE GAO, DIMANCHE

Par Inès OLHAGARAY

Hystérie et pillages
Samedi, l’entrée des armées françaises et maliennes à Gao a été accueillie par des scènes de liesse. "Quand nous traversons ces villes libérées, les habitants frôlent l’hystérie en voyant circuler les blindés des armées française et malienne. Ils sortent de leur maison pour brandir des drapeaux et crier 'Mali'. Une libération au sens littéral. Cette population retrouve le goût de la liberté après avoir vécu dans la terreur et sous la contrainte de la charia. Les témoignages sont terribles : ils parlent de sanctions des islamistes qui coupaient les mains des voleurs, des femmes contraintes de se voiler et des hommes à qui on coupait le bas de pantalon", rapporte Matthieu Mabin.
D'autres témoins, contactés par l’AFP, mentionnent des actes de pillage. "Les belles maisons qu'on voit quand on vient de l'aéroport vers la ville ont été pillées parce que les populations disent qu'elles appartiennent à des Arabes trafiquants de drogue", explique ainsi une personne jointe par téléphone satellitaire. Un haut-gradé de l’armée malienne interrogé par l’AFP reconnaît, lui, qu'à Gao "des cas de pillages et d'atteinte aux biens ont été constatés". Ajoutant : "Nous voulons éviter les mêmes scènes à Tombouctou et ailleurs".

PREMIÈRE PUBLICATION: 28/01/2013

Au delà de l'intervention française au Mali

28 janvier 2013 Par joelle Koenig

Au Delà de l’Intervention Française au Mali… J koenig, le 25/01/2013

Où est la vérité de l’intervention française au Mali ?
Une large majorité de français, nous dit-on, sont favorables à l’intervention française au Mali. Ils croient dur comme fer, qu ‘il s’ágit d’une guerre contre le terrorisme, contre l’extrêmisme islamiste, contre les fous de Dieu, contre les djihadistes disent les américains, et la dernière tendance est quasiment de nous faire croire que tous les musulmans sont des terroristes salafistes, des fous de Dieu salafistes…La France Intervient donc au Mali pour nous protéger de ces fous de Dieu qui lapident les femmes, et vont jusqu ‘à couper une main aux voleurs…
Já i lu aussi dans le monde.fr que 75% ses français assimilent les musulmans à l’intégrisme.
Une amie algérienne, grande admiratrice de De Gaulle se souvient de la Guerre d’Algérie. Lorsque j’étais enfant, je me souviens, moi aussi, qu’on nous parlait de ces fellagas, les terroristes de l’époque, qui faisaient partie du FLN, à l’époque. Ils commettaient des attentats atroces contre les français d’Algérie —on ne les appelait pas les fous de Dieu. L’étaient-ils, fous de Dieu ?
De Gaulle a estimé qu’il fallait donner l’indépendance ã l’Algérie …. C’est lui qui a affronté le colonialisme, et l’éxtrême droite, l’OAS qui a, elle aussi, commis des attentats terroristes. Et la France, sous le leadership de De Gaulle a donné sa légitime indépendance à l’Algérie en 1962.
L’ intervention au Mali, me rappelle l’envoi des troupes en Algérie par Guy Mollet en 1954, le Président du Conseil –socialiste--, de l’époque.
Le gouvernement veut remettre de l’órdre au Mali, en éliminant les terroristes. Nous serions au service des maliens, victimes des terroristes qui ont accaparé le nord du Mali… nous dit-on. Les touaregs, avec qui Gaddafi avait des liens très proches, sont en partie rentrés au Mali, avec des tonnes d’armements : une aubaine pour les islamistes.
Mokhtar Benmokthar, et son groupe salafiste, qui a mené l’assaut sur le site gazier algérien de Tigantourine, lutte contre le gouvernement algérien depuis deuxdécennies. Ils ont effectué un certain nombre de prises d’ótages au Sahel, avant tout pour obtenir des rançons. En particulier dans la mine d’uranium exploitée par Areva, à Arlit en 2010, au Niger. Pour Fareed Zakaria, dans Time Magazine du 4 février 2103, ces gens sont des voyous et des contrebandiers, dont les motivations n’ont rien à voir avec de grands objectifs idéologiques ou religieux . Après avoir tiré profit du trafic de cigarettes et de drogues, ils estiment les prises d’otages plus lucratives.
Le pillage des richesses :
Bien sûr, lorsque le gouvernement français parle des raisons de son intervention, il n’est pas question d’or, d’uranium, et de toutes les richesses exploitées en Afrique par les pays occidentaux-- dont la France-- et les chinois. Pas un mot sur le fait qu’il y a de l’uranium dans l’est du Mali et au Niger voisin, à l’est. Qu’Areva exploite l’uranium du Niger sans se soucier de polluer la nappe phréatique, ni d’aider les Maliens à manger.
Pas un mot sur le fait que la France exploite le cacao de la Côte d’Ivoire, au Sud. Cela n’a rien à voir avec notre intervention.
Rien sur le pétrole, et le gaz algérien.
Rien sur l’or et les autres richesses de la région. Le fer de Mauritanie.
Malgré toutes ces richesses, l’Afrique est pauvre. A la différence des pays occidentaux, les africains sont loin d’avoir un problème d’obésite… Je lisais dernièrement que les éthiopiens mangeaient des galettes d’argile pour tromper leur faim.
Des pays comme le Brésil, le Vénézuéla, la Russie, utilisent eux, l’argent du pétrole qu ‘ils vendent, pour développer leur économie et faire vivre leur population.
L’Afrique reste exploitée par ceux qui la pillent.

La montée de l’insurrection en Afrique :
On qualifierait sans doute, aujourd’hui, de Fous de Dieu, les membres du FLN qui ont commis des attentats pendant la guerre d’Algérie.
Time Magazine du 14 janvier 2013 nous informe que l’on assiste à une montée de l’insurrection violente en Afrique. Faut-il s’en étonner ?
En République Centrafricaine, des forces rebelles ont lancé une offensive en Déc, absorbant plus de la moitié du Pays, Ils se sont arrêtés aux portes de Bangui, la capitale, le 2 janv, après des pourparlers avec le gouvernement.
Des soldats rebelles ont également capturé la ville de Goma en République Démocratique du Congo en novembre, avant qu’elle leur soit reprise, etc.. etc…
Je ne crois pas que les bombardements franç ais et l’armée française, vont remettre de l’ordre au Mal. Comment la France a-t-elle pu croire qu ‘elle pouvait s’embarquer, seule, dans une guerre néo- coloniale-- pourquoi ne pas dire « coloniale »-- au Mali ?
J’ai entendu hier à la télevision américaine que les américains, en matìère de politique étrangère, étaient d’abord préoccupés par L’Iran et Israel, number two par ce qui se passe en Asie, La Corée du Nord et la Corée du Sud… Number three par ce qui se passe en Afrique. On ne peut pas, après les avoir accusés d’être des va-en-guerre, leur reprocher de ne pas vouloir intervenir. Eux non plus, n’ont plus d’argent et dans le genre, ils ont donné en Afghanistan.
On peut comprendre aussi que les allemands ne veulent pas entrer dans une guerre.
Qui d’autres voyez- vous ? L’Europe est faible sur le plan militaire.
Alors, que faire ?
Cesser de jouer à l’Autruche et commencer à poser le problème de l’énergie et des matières premières, un enjeu de première importance au niveau mondial.
Poser le problème des ressources naturelles de façon réaliste et cohérente. Cesser de gaspiller. Et il faudra bien se décider à voir que l’augmentation de la population mondiale est aussi un problème.
En ce qui concerne les USA ,ils sont, en train de quitter l’Afghanistan et n’ont pas envie de s’engager en Afrique, il me semble. Ils sont sur le point d’avoir leur indépendance énergétique et vont bientôt dépasser le niveau de production de l’Arabie Saoudite. Ils sont en train de se dégager du Moyen Orient (voir Foreigh Policy de janv-fev 2013).
Le boom énrgétique américain est peut être le plus gros bouleversement géopolitique depuis la montée de la Chine. Ils ont déjà diminué de moitié leurs importations depuis nov 2005. La production de gaz s’é st accrue de près de 30%.
le titre d’un article de Time Magazine du 4 février est le suivant : In and out of Africa. France hopes to drive islamist rebels out of Mali—and then go home. That may be wishful thinking.
(La France éspère éliminer les rebelles islamistes du Mali—et rentrer chez elle. Il est bien possible qu’elle prenne ses désirs pour des réalités)

http://blogs.mediapart.fr/blog/joelle-koenig/280113/au-dela-de-lintervention-francaise-au-mali

Les Touareg et Arabes maliens dans la peur des représailles

Guerre au Sahel J17: la France veut la peau de Belmokhtar et les maliens...

La CGT manifeste contre la guerre au Mali

URGENT: Mali: les troupes franco-maliennes sont arrivées aux portes de Tombouctou

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La CGT manifeste contre la guerre au Mali

Par lanouvellerepublique.fr - Date: il ya 4 heures 27 minutes 15 réactions

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Une dizaine de manifestants s'est réunie devant la préfecture pour manifester contre l'intervention française dans la guerre au Mali.

Samedi après-midi, l'Union départementale des syndicats CGT de Loir-et-Cher avait appelé à se rassembler devant la préfecture à Blois afin de protester contre l'intervention des troupes françaises dans le conflit malien. Alain Borg, secrétaire général de la CGT, explique que le syndicat se demande quel est le but de cette intervention.

« L'intervention militaire n'a jamais rien solutionné. Pourquoi intervenir au Mali ? Pour aider la population ou pour conserver une emprise sur les ressources du sous-sol ? Il ne faut pas oublier que dans cette région d'Afrique, on peut encore exploiter le gaz, le pétrole et l'uranium. »

La petite assemblée qui s'était réunie samedi après-midi voulait surtout alerter et sensibiliser les gens sur le message que fait passer le gouvernement pour justifier d'avoir envoyé des troupes au Mali.

« Ces dépenses en armement ne sont pas justifiées et encore une fois l'argument de l'effort de guerre sera mis en avant pour geler les salaires et augmenter l'austérité. Nous ne voulons plus de ça, il ne faut pas nous prendre pour des " gogos " et engager des dépenses supplémentaires alors que cet argent pourrait être utilisé en France pour les travailleurs. »

A.R.
27/01/2013 05:40

Source: lanouvellerepublique.fr

Téssalit

LIBERTE, je t’aime. Tu as nourri mon sang, irrigué mes terres et fait rire nos enfants. Aujourd’hui mon coeur voudrait chanter, et j’ai ressorti ma guitare.

A Tessalit, le panneau de bienvenue, en noir et en arabe, je l’ai recouvert de mille couleurs, en tamacheq, pour que les mille étoiles de la nuit l’illuminent dans tout le firmament.

Les islamistes sont cachés dans les épines et les scorpions,et le sable les recouvre.Pour un temps.

Mais les grands oiseaux militaires vont arriver bientôt,et j’ai peur de ne plus pouvoir faire rire mes enfants.

J’attends et j’ai peur.

VIDEO. Mali. Les premières images de cellule de guerre

Publié le 27/01/2013 | 21:05 , mis à jour le 27/01/2013 | 22:02

Durée : 3:21

Chefs d’état-major, conseillers militaires et stratégiques et patrons de services secrets de la République se réunissent trois fois par jour autour d'une table pour définir comment les offensives et les opérations sont menées au Mali. C'est le cœur du dispositif militaire de l'opération Serval, un lieu stratégique.

Les informations sur les combats, des renseignements sur des chefs jihadistes et des éléments confidentiels sur l'Algérien Moktar Belmokhtar, organisateur de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas, sont recueillis lors de ce conseil de guerre. C'est au sein du ministère de la Défense à Paris, dirigée par Jean-Yves Le Drian, que se tient cette cellule de guerre. Le compte-rendu des réunions est fait aussitôt au ministre. Voici le reportage exclusif de nos confrères de France 2.

Francetv info / Loïc De La Mornais, Matthias Second et Tristan Le Bras - France 2

dimanche 27 janvier 2013

Si cette guerre, comme c'est probable, finit en pogrom massif anti-nomades, alors nous l'aurons perdue, quoique l'ayant gagnée militairement.

statut de Alain Brégy.

Alain Brégy

Apparemment la situation est très confuse, d'abord à Kidal où on annonçait des bombardements ce matin mais des démentis sont tombés depuis, et à Gao ensuite où des scènes de pillage et de lynchage de populations arabes et touarègues sont attestées par de nombreux témoignages. Certains témoins affirment même que ces pillages ont été dirigés par le maire de Gao en personne. Je pense depuis le début que s'il y a un bourbier malien ce n'est pas dans un scénario à l'afghane, mais dans le fait que l'intervention française, si elle se réalise sans l'appui ou l'aval ou la participation de forces nord-maliennes "blanches", va rapidement tourner en guerre raciale entre couleurs de peau. Qu'on massacre au nom de la religion est une chose à condamner et à interrompre au plus vite, mais si c'est pour les remplacer par des massacres raciaux, le remède sera pire que le mal parce que beaucoup plus dur et plus long à cicatriser. C'est surtout ça qui fait peur dans cette aventure. Les soldats français ne pourront pas voir, ou en tout cas pas empêcher, ce qui se passe dans les arrière-cours de chaque maison mais ils en seront tenus pour responsables par l'ensemble des populations victimes. Si cette guerre, comme c'est probable, finit en pogrom massif anti-nomades, alors nous l'aurons perdue, quoique l'ayant gagnée militairement.

Kidal serait sous le contrôle du MNLA

Les drapeaux de l’Azawad déployés dans la ville...

dimanche 27 janvier 2013
par Masin

http://tamazgha.fr/Kidal-serait-sous-le-controle-du.html

Selon l’organe d’information arabophone, Alhoriya, des habitants de la ville de Kidal ont rapporté que les combattants du MNLA sont entrés dans le ville précédant ainsi les troupes françaises suite à la retraite des islamistes qui n’ont pas résisté aux frappes de l’armée française. Si l’information se vérifie, il serait intéressant d’observer le comportement qu’aura l’armée française, et si les militaires maliens s’y aventureront !

Les drapeaux de l’Azawad ont déjà été déployés sur les bâtiments officiels de la ville et des centaines de manifestants, surtout des femmes, sont déjà sortis dans les rues avec des drapeaux de l’Azawad et des banderoles et pancartes favorables au MNLA.

Par ailleurs, il semblerait que la maison de Iyad ag Ghali aurait été bombardée par l’aviation française, lequel Iyad cherche actuellement à trouver refuge dans un pays voisin. Ses maîtres d’Alger s’aventureront-ils à le récupérer et à lui offrir refuge après avoir narguer la France et la communauté internationale ?

La Rédaction.

Photos de la manifestation de Kidal le 27 janvier 2013

Solidarité avec les Touaregs de l’Azawad...

P.-S.

Sur les quelques photos que nous avons pu nous procurer, l’on constate quelques traces des dégâts que l’idéologie des islamistes ont fait subir à la ville de Kidal et ses habitants

Alakhbar | Mali: Une stratégie de reconquête du nord à trois niveaux

la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ».

la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ».

Yasmina Oubouzar
MALI - SYRIE ... TIENT donc ! La DGSE et le CF2R expriment des doutes ... On les comprend !
Selon l’ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, Alain Chouet, la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ». Même son de cloche pour Eric Denécé le Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), pour qui : « Les positions de Paris sont totalement contradictoires. Nous luttons contre les djihadistes au Mali et en Somalie, mais nous les avons aidés à prendre le pouvoir en Libye et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens (…) Paradoxalement nous continuons d’être les alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux Etats ouvertement wahhabites, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. En conséquence, une remise à plat de notre politique étrangère s’impose et il nous faut balayer devant notre porte ».

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MALI - SYRIE ... TIENT donc ! La DGSE et le CF2R expriment des doutes ... On les comprend !
Selon l’ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, Alain Chouet, la France « soutient en Syrie les Djihadistes qu’elle combat au Mali ». Même son de cloche pour Eric Denécé le Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), pour qui : « Les positions de Paris sont totalement contradictoires. Nous luttons contre les djihadistes au Mali et en Somalie, mais nous les avons aidés à prendre le pouvoir en Libye et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens (…) Paradoxalement nous continuons d’être les alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux Etats ouvertement wahhabites, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. En conséquence, une remise à plat de notre politique étrangère s’impose et il nous faut balayer devant notre porte ».
Par : Jean-luc Pujo

L'Azawad reconquis?

dimanche 27 janvier 2013
par Masin

Ce samedi 26 janvier 2013, les troupes françaises ont pris Gao et ont permis aux soldats maliens de s’y réinstaller. Tombouctou et Kdal sont en ligne de mire et seraient en cours de bombardement. Ainsi le territoire de l’Azawad est bel et bien pénétré.

L’arrivée des troupes maliennes derrière l’armée française ne sera pas sans conséquences pour les populations de l’Azawad notamment les Touaregs. D’autant plus que des milliers de miliciens maliens armés de soif de vengeance se préparent à investir les villes reconquises et lancer des expéditions punitives sur les populations civiles. Ces milices sont mises en place et encouragées par l’armée malienne : elles auraient pour mission de ramener des têtes de Touaregs !

La mise en garde du MNLA ayant attiré "l’attention de la communauté internationale sur les conséquences de l’intervention armée étrangère contre les groupes terroristes qui ne doit pas permettre à l’armée malienne de franchir la ligne de démarcation entre l’Azawad et le Mali avant le règlement politique du conflit" qui oppose le MNLA et le Mali ne semble pas être écoutée par la France qui dirige les opérations.

Peut-on comprendre par là que la France rejette l’offre du MNLA de participer à l’éradication du terrorisme islamiste dans l’Azawad ? Si tel est le cas, la France aura fait son choix : protéger les putschistes de Bamako et leur permettre de reconquérir l’Azawad après quoi ils les laisseront, avec les armées d’autres États africains, pour se donner aux exactions qu’ils ont l’habitude de commettre.

La France aura ainsi trahi pour la énième fois les Touaregs, et par là même les Berbères.

La France semble avoir définitivement fait son choix, celui d’empêcher Imazighen, là où ils sont, d’accéder à leur souveraineté. Toutes les fois que cela est nécessaire, elle prête main forte à ceux qui ont programmé leur éradication. La France a fait le choix de ceux qui lui garantissent sa mainmise sur les richesses de cette Terre... Mais jusqu’à quand ? Que la France soit rassurée ; cela ne saura durer ! Tôt ou tard justice sera faite et la France récoltera ce qu’elle sème depuis près de deux siècles en Afrique du Nord... Il y a bien des femmes et des hommes qui n’accepteront jamais ce mépris et cette humiliation que la France leur fait subir...

Aujourd’hui, les Berbères qui tiennent à leur dignité et leur liberté se doivent de revoir radicalement leur attitude avec la France : une autre ère devra voir le jour... Jusqu’à preuve du contraire, la France participe du programme d’éradication de la berbérité, et c’est ainsi qu’elle devra être considérée !

La Rédaction.

http://tamazgha.fr/L-Azawad-reconquis.html

6 Messages de forum

27 janvier 10:58, par La Mecreante !

oui. l’Azawad est reconquis par la France. Tel était le but de son expédition. ses avions ont commencé par canarder les miséreux dépôts d’armes, il ne lui reste plus qu’à avancer en sifflotant,
tandis que les égorgeurs mahométans se sont mis "à l’ombre" en attendant que "la garce et la gueuse" s’en retourne chez elle, pour reprendre leur juteux job de kidnapping de français.
Hollande est le tarzoune de la françafrique, il ne le sait encore pas.

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27 janvier 11:11, par Basta

La France reste sourde , aveugle et violente avec les
amazighes du monde.Un message pour les generations futures.
Jusqu’à ce jour les guerres de massacres,colonisations,
genocide et destruction de l’identité des peuples amazighes lui ont bien réussi .L’operation SERVAL:Faut il comprendre
par là que la terre berbere appartient à la France ?? Le serval
est un felin qui pisse jusqu’à 30 fois à l’heure pour marquer son territoire !!!!Les guerres contre les Kabyles,les chaouis,
les touaregues,Mohand Abdelkrim au Rif,voila la position de la France genereuse envers ce peuple Amazighe jeté en pature
aux arabo-musulmans et negros-africains.
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27 janvier 11:57, par La Mecreante !

« Peut-on comprendre par là que la France rejette l’offre du MNLA de participer à l’éradication du terrorisme islamiste dans l’Azawad ? »
la France n’a jamais dit qu’elle voulait "combattre le terrorisme islamiste"
le larbin des algériens a dit : "détruire le terrorisme où qu’il se trouve et rétablir l’intégrité du Mali"
les mots ont un sens.
Et la françarabiaiZlamiya ne va quand même pas crever les égorgeurs d’en face pendant qu’elle dorlote ceux qu’elle entretient à domicile !
Pour "détruire les islamistes", il faut effacer de la carte du monde.... je vous laisse compter le nombre d’États égorgeurs.
si vous connaissez, en Occident, plus fourbe et menteur qu’un socialo, faites signe.

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27 janvier 13:00

La France payera cher cette énième trahison envers les Azawadiens, les berbères d’Algérie et du Maroc notamment en exerçant un protectorat (encore un) en faveur des pouvoirs qu’elle a instaurés dans ces pays. Une fous la terre des berbères reconquises, la France sera un petit pays isolé en méditerranée. Il ira alors chercher le soutien de la province Arabique dénommée le Qatar peuplée de palmiers et de terroristes.
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27 janvier 13:41, par kabylien

jusqu’à présent ce sont les voitures françaises, les camions français... jusqu’aux chaines TV françaises qui marchent le mieux chez les Berbères. Un autre peuple épris de liberté et désireux de rester en vie aurait boycotté les produits français depuis belle lurette. Si les Berbères veulent disparaître, grand bien leur fasse.
Voir en ligne : premiers pas pour un lobby kabyle