TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 22 janvier 2013
Le roi et ...ses trois épouses
saharamedia Mardi 19 Juillet 2011
(Quand le dialogue est sous-tendu par un quelconque pacte l'on est en mesure d'éviter d'éventuels conflits.)
Ce conte personnifié rentre dans le cadre de dialogue et réconciliation dans des situations de conflit.)
Un roi avait trois épouses princesses qu'il adorait et jalousait à mort. Elles étaient toutes belles, jeunes et très riches. Le mari consacrait à chaque épouse deux jours de sa présence comme le veut la loi de la polygamie. Il traitait ses épouses au même pied d'égalité et jamais il n'intervenait dans leurs disputes. Il était surtout lié avec le père de chacune d’elles par un serment de fidélité, c’est à dire qu'il ne divorcerait aucune d'elles quoi qu'il arrive. Mais depuis un certain temps, ce roi ne vivait pas heureux car chaque jour ses femmes se disputaient, s’insultaient et souvent en venaient à des bagarres.
Le roi ne pouvait intervenir craignant d'en vexer une d'elles. Il était devenu méconnaissable et faisait grandement pitié. N'en pouvant plus supporter cela, il convoqua son peuple pour un grand conseil. Il ordonna que tout le monde s'y présente sans exception. Et quand tout le monde se présenta il leur dit :
- Ecoutez, j'ai un grand problème ! Depuis presque deux lunes mes trois épouses se battent, se disputent ! Je ne peux pas les séparer et je ne veux non plus me séparer d'elles. Je les aime toutes ! Si parmi vous ici il y a une personne capable de résoudre ce problème je jure sur mon honneur de la récompenser par trois sacs pleins d'or et aussi par trois grands champs de mil. A ces phrases, le public poussa une grande exclamation car l'offre du roi était de taille.
- Mais par contre, continua le roi si cette personne n'arrive pas à résoudre mon problème, je jure sur mon honneur de lui trancher la tête avec cette hache !
Cette fois, un grand silence se fit car le défit est encore beaucoup plus de taille. La peur et la tentation se lisaient à la fois sur le visage de chacun. Le roi passera donc toute la journée avec ses invités dans l'espoir de voir un candidat se déclarer. Une semaine puis deux passèrent et il n'y eut pas toujours de volontaire.
Parmi tout ce monde présent le roi avait constaté qu'il y avait un homme qui était assis à l'écart et qui ne semblait pas s'intéresser à l'appel. Le roi entra dans une grande colère et ordonna de faire venir l'homme belliqueux.
- `` C'est un fou, Seigneur ! C'est un fou ! répondit en chœur l'assistance.
- J'ai bien dit que mon appel concerne toute créature vivante sans exception et sans différence !'' rappela le roi.
En un temps record, le fou fut emballé comme de la paille et traîné devant le roi.
- ``Pourquoi donc ne participes tu pas à mon appel ?´´gronda le roi.
- ``C'est parce que tout le monde ici me traite de fou, Seigneur ! Et je ne le suis pas ! répondit calmement le fou de sa voix limpide. Il dira ensuite :
- ``Je suis dans cet état parce que j'ai perdu tous mes biens lors d'un incendie. Suite à cela toute ma famille m'a quitté !´´. A ces derniers mots tout le monde se mit à rire mais le fou restait indifférent de ces moqueries. Il s'approchera du roi et dira tout haut :
- ``Je suis capable de résoudre votre problème, Seigneur ! ´´. Le roi poussa une grande exclamation et d'une voix grelottante s’adressa au fou:
- `` je t'écoute ! Mais auparavant jure sur ton honneur que si tu ne réussis pas à résoudre mon problème que tu acceptes qu'on te tranche la tête ! Par contre, continua le roi, si tu réussis tu seras récompensé par ces trois sacs remplis d'or et par ces trois grands champs qui sont devant toi ! ´´.
Le fou accepta le pari. Il jura sur son honneur devant tout le public et ensuite s'approcha du roi:
- `` Ce que je vais vous dire est un grand secret et je veux que cela reste entre nous, Seigneur ! dit le fou. Le roi approuva et le fou s'approcha de lui pour chuchoter à son oreille. Quand il eut fini de murmurer son remède, le roi se leva et invita tout le monde de revenir au même lieu dans les deux semaines qui suivent pour donner le résultat du remède du fou.
Aussitôt retourné dans son palais, le roi se dirigea vers l'appartement de sa première qui attendait de pied ferme son mari pour se plaindre encore des ses deux coépouses. Sans mot dire, le roi ôta ses habits et s'étendit tranquillement sur le lit. En pleine nuit, alors que son épouse dormait profondément, il la réveilla doucement tout en donnant l'impression d'un pleureur.
- ``Mon Dieu, qu’est ce qui t'arrive ? Pourquoi tu pleures ?´´demanda sa première épouse toute surprise de l'état de son mari.
- ``C'est toi la cause ! répondit tristement le roi. Je ne peux pas supporter de te voir malheureuse ! Je t'aime beaucoup et je te préfère plus qu'aux autres épouses ! termina-t-il dans un demi sanglot. Le visage de sa femme s'illumina d'un éclair. Elle s'approcha du roi et lui prit tendrement sa main.
- « Pardonnes-moi ! Moi aussi je t'aime beaucoup et je ne veux pas te partager avec les autres », dit honteusement son épouse.
- Promets de garder secret ce que je viens de te dire et jures sur cette pièce d'or qu´à partir de ce moment tu ne te disputeras plus avec tes coépouses ! supplia le roi.
L’épouse toute heureuse jura solennellement sur la pièce et se jeta dans les bras de son mari. Tous les deux dormirent aux anges cette nuit.
Le lendemain, le roi se retira seul dans sa grande cour après une nuit de caresses. Cette fois, il n'entendait que les disputes et injures de la deuxième et de la troisième épouses. La première épouse quant à elle, elle était plutôt occupée à refaire joyeusement sa coiffure dans sa chambre.
Arriva ensuite le tour des deux jours de la deuxième épouse. Toujours égal à lui-même, le roi la salua modestement, se déshabilla et s'étendit sur le lit. Il attendit la pleine nuit pour réveiller la femme tout en donnant l'impression d'un malade.
- Mais qu'as-tu ? pourquoi pleures-tu ainsi ? demanda l'épouse toute surprise de voir son mari en larmes.
- C'est toi la cause ! répondit tristement le roi et presque en demi sanglot il avoua :
- Je ne peux pas supporter de te voir malheureuse ! Je t'aime beaucoup et je te préfère plus qu’aux épouses ! Du coup, le visage de sa femme s'illumina de bonheur. Elle ne croyait pas si bien entendre. Elle s'approcha du roi et lui pris tendrement sa main et dit :
- Moi aussi je t'aime tant ! Je ne veux pas te partager avec les autres femmes, avoua timidement sa deuxième épouse.
- Promets de garder secret ce que je viens de te dire et jures sur cette pièce d'or qu´à partir de ce moment tu ne te disputeras plus avec tes coépouses ! demanda le roi. L'épouse toute heureuse de se savoir la plus préférée jura solennellement sur la pièce et se jeta dans les bras de son mari. Le roi dormit comme un bébé après une nuit chaude d'amour et surtout convaincu que la deuxième épouse comme la première respectera sa promesse.
Il commençait à faire jour et le roi s'était déjà retiré seul dans sa grande salle. Tout était calme dans ce grand palais. On entendait seule la troisième femme provoquer par des injures ses deux autre coépouses lesquelles étaient plutôt occupées à se faire belles. La journée se passa presque tranquillement mais seule la troisième femme continuait à faire de grands bruits.
Et quand se fut son tour de deux jours, le roi adopta son même calme. Il salua poliment sa troisième épouse et donnant l'impression d'un fatigué et vint se coucher tranquillement sur le lit. Quand il se fit tard dans la nuit, pendant que sa troisième femme ronflait comme un chaton le roi la réveilla doucement.
- Mon Dieu ! Qu'est ce qui t'arrive ? Pourquoi pleures-tu ? demanda avec insistance la troisième épouse à son mari qui avait les yeux tout en larmes.
`` C'est toi la cause ! répondit le roi en demi sanglot. Il avoua à son épouse :
- Je ne peux pas supporter de te voir malheureuse ! Je t'aime beaucoup et je te préfère plus qu'aux autres épouses ! Avoua-t-il à sa troisième épouse. Le visage de cette dernière s'éclaircit soudainement. Elle se jeta amoureusement dans les bras de son mari.
- Pardonnes-moi de te faire souffrir tant ! Je t'aime beaucoup et je ne veux pas te partager avec les autres femmes ! avoua aussi à son tour la troisième épouse.
- Promets de garder secret ce que je viens de te dire et jures sur cette pièce d'or qu´à partir de ce moment tu ne te disputeras plus avec tes autres coépouses ! L'épouse se hâta de jurer sur la pièce d'or toute heureuse de se savoir la plus aimée. Cette nuit aussi le roi dormira comme un bébé après de chaudes caresses et d’amour. Il était surtout convaincu de la sincérité de sa troisième femme.
Le jour se leva enfin mais cette fois-ci avec un sourire de calme et de bonheur. Tout est silencieux dans le palais. Seuls les oiseaux chantaient. Le roi qui s'était retiré seul dans sa cour observait secrètement ses trois belles épouses. Il les entendait chantonner joyeusement et il les voyait s'éviter poliment quand elles se promenaient dans le jardin le sourire aux lèvres. Ce jour-là se termina dans la paix et continuera ainsi pendant presque une semaine suivie d’une autre. Le roi était heureux. Il avait retrouvé le bonheur qu'il croyait avoir perdu.
Arriva enfin le jour du rendez vous fixé. La place était déjà remplie. Tout le monde attendait curieux et anxieux de connaître le résultat du remède du fou. Comme convenu, le roi se présenta à son tour et d'une voix chaude et gaie salua vivement les populations. Il demanda à faire venir le fou et les deux hommes qui gardaient la hache et les trois sacs remplis d'or. L'atmosphère était inquiétante et les visages étaient tendus. Un mystère total régnait sur le visage du roi et qui pourtant avait l'air calme. Quand le fou se présenta devant lui escorté de deux hommes qui tenaient la hache et les trois sacs remplis d'or le roi se leva majestueusement, s’approcha de lui et d'un geste de seigneur il lui prit le bras qu'il souleva hautement en signe de victoire. D'une voix royale le roi annonça au public :
- Cette honorable personne a donné le vrai remède ! Il n'est pas fou ! C'est plutôt un sage qui vit parmi nous ! Termina le roi en félicitant grandement son sauveur. Il remit à son homme providentiel les trois sacs remplis d'or et les trois grands champs. Des hurlements de joie, des applaudissements envahirent la grande place. Le roi offrit une grande fête et y invita ses trois épouses toutes rayonnantes de beauté. La fête fut belle. Le roi riait de toutes ses dents blanches et le fou assis à côté de lui observait secrètement les trois coépouses.
La fête allait finir et le fou de s'adresser pour la dernière fois au roi avant de prendre congé :
- Seigneur, je vous remercie grandement ! Vous avez tenu parole !
« Sachez cher ami que la noblesse d'une personne se traduit par la grandeur de ses actes ! Et respecter sa parole est aussi noble et aussi grande qu'une petite pièce d'or », répondit le roi, souriant les yeux en direction de ses trois épouses qui écoutaient religieusement.
Ce récit est un message dédié à nos rois et autres dirigeants.
Fin
Oumar Sow
Mali : l’aviation française s’attaque à des positions tenues par Aqmi à Tombouctou
RFI
MALI - Article publié le : mardi 22 janvier 2013 - Dernière modification le : mardi 22 janvier 2013
Des pick-up d’Aqmi détruits par l'aviation française à Diabaly.
REUTERS/Joe Penney
Par Ursula Soares
La France s’est attaquée à des positions tenues par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans la périphérie de Tombouctou, dans le nord du Mali. Plusieurs raids aériens y ont été menés dans la journée de ce mardi 22 janvier. Parallèlement, un convoi d’une centaine de blindés tchadiens s’achemine vers la frontière malienne avec le Niger pour y rejoindre un contingent de cinq cents soldats nigériens qui s’y trouve déjà. Et pendant ce temps, à Bamako, l’intervention militaire française recevait le soutien d’une haute autorité religieuse du Mali.
Onze jours après le début de l’intervention militaire française au nord du Mali, les villes de Douentza et de Diabaly ont été reprises aux islamistes. Soldats français et maliens sont entrés, lundi 21 janvier, dans ces deux localités sans rencontrer de résistance. Il reste à libérer Gao et Tombouctou.
Les premiers bombardements à la périphérie de Tombouctou
Interrogé par RFI, le chef d’état-major de l’armée malienne, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, a estimé que la libération de ces deux principales villes du nord « ne dépassera pas plus d’un mois, si les appuis sont conséquents ».
L’aviation française s’attaque, à présent, à des positions tenues par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la périphérie de Tombouctou. Plusieurs raids aériens y ont été menés ces dernières heures et l’un d’eux a notamment visé un centre de commandement du groupe islamiste.
Des témoins contactés à Tombouctou, par téléphone, ont affirmé, à RFI, avoir été impressionnés par la précision des frappes de l’aviation française. Le principal site touché fut une villa – domaine de feu le colonel Kadhafi – située au sud de Tombouctou et que les jihadistes avaient transformée, depuis leur arrivée dans la ville, en véritable base.
Sur place, après les frappes, un important dépôt de carburant ainsi qu’un autre dépôt de munitions ont été détruits. Des témoins ont même vu l’endroit prendre feu. Deux autres endroits, fréquentés par les jihadistes, ont également été détruits : une école qu’ils ont transformée en quartier général et le siège local de l’Office de Radio et Télévision du Mali.
Dans la ville, selon les témoins, on ne voit quasiment plus d’islamistes armés et certaines sources n’hésitent pas à dire, de leur côté, que les bombardements devraient se poursuivre pour neutraliser les combattants d’Aqmi, d’Ansar Dine et du Mujao qui marchent désormais main dans la main à visage découvert.
Participation de l’aviation américaine à l’opération Serval
Les Etats-Unis fournissaient déjà une aide en matière de renseignements à l’intervention française. Cette fois-ci, Washington a mis à la disposition de Paris des avions de transport. Les Etats-Unis n’ont pas précisé le nombre ni le type d’avions engagés, ni l’usage de drones de surveillance mais la participation de l’aviation américaine a été confirmée par le porte-parole de l’Africom, Benjamin Benson.
Plus de 2 150 soldats français – un chiffre qui augmentera dans les prochains jours - sont déjà déployés au Mali. Selon l’état-major français, les pays qui apportent leur aide, avec la mise à disposition d’avions pour la plupart, sont, outre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Belgique, le Canada et le Danemark.
Convois de blindés et de militaires à la frontière avec le Niger
Une colonne de véhicules blindés de l’armée tchadienne se dirigeait, ce mardi 22 janvier, vers la frontière avec le Niger et le Mali, sur la route menant à la ville-frontière de Ouallam. Le colonel Youssouf Taïro, chef du contingent tchadien est à la tête de ce convoi d’une centaine de véhicules blindés. Il a affirmé à RFI qu’il se positionnera aux côtés de ses frères d’armes nigériens - une compagnie de cinq cents hommes – qui, eux, se trouvent déjà stationnés dans la région de Ouallam.
Devant ce contingent de soldats nigériens qui doit, avec les troupes tchadiennes, rejoindre à terme la zone de Gao, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, est venu leur « apporter la confiance du peuple nigérien », a-t-il déclaré avant de leur dire que le Niger va en guerre parce qu’on le lui a imposé.
Mahamadou Issoufou
Président du Niger
Une guerre qui nous est imposée par des terroristes et des trafiquants en tous genres.
Écouter (00:21)
22/01/2013 par Moussa Kaka
Soutien islamique à l’intervention militaire française
Suite aux récentes critiques de responsables religieux dans le monde musulman, Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique au Mali, a convoqué la presse, ce mardi 22 janvier, pour dire tout son soutien à l'intervention militaire armée menée actuellement par les Maliens et la France.
Il dénonce notamment l'attitude de certains religieux du « monde musulman » et pointe du doigt le comportement de pays comme le Qatar.
Mahmoud Dicko
Président du Haut Conseil islamique malien
Ce qui nous a beaucoup choqués c’est que, dans l’opinion internationale et surtout islamique ainsi que dans certains pays du Golfe, des responsables pensent que l’intervention française est une agression contre l’islam.
Écouter (00:57)
22/01/2013 par Marie-Pierre Olphand
TAGS: ANSAR DINE - AQMI - FRANCE -
Mali: l’aviation US entre en scène
Dernière mise à jour: 22 janvier, 2013 - 16:23 GMT
BBC
Un soldat américain observe les soldats français qui débarquent d'un avion de transport C-17 de l'US Air Force, le 22 janvier à Bamako.
L'aviation américaine participe désormais à l'opération "Serval" au Mali, a confirmé le commandement américain pour l'Afrique, l’Africom.
Des avions américains ont commencé à transporter des soldats français et de l'équipement militaire vers le Mali.
Selon un porte-parole militaire américain, deux vols américains ont déjà atterri à Bamako, la capitale malienne, au départ d’Istres dans le sud de la France.
Plusieurs autres vols sont prévus au cours des prochains jours.
“Nous poursuivrons l'opération en fonction des besoins des Français pour acheminer du matériel", a déclaré Benjamin Benson, porte-parole de l'Africom.
Le porte-parole a confirmé que les Etats-Unis coopéraient avec la France en matière de renseignement, mais il n'a pas confirmé l'usage de drones de surveillance.
Selon l'état-major français, les pays qui apportent leur aide à l'opération au Mali, avec la mise à disposition d'avions pour la plupart, sont, outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique, le Canada et le Danemark.
Plus de 2.000 soldats français se sont déployés sur le terrain.
Nigeria: Boko Haram frappe à nouveau
BBC
Dernière mise à jour: 22 janvier, 2013 - 19:48 GMT
Des hommes armés, membre présumés du groupe islamiste Boko Haram, ont tué au moins 12 personnes au Nigeria, dans la ville de Damboa, située dans l'état de Borno, au nord nord-est du pays.
L’attaque s’est déroulée lundi. Selon des témoins, les assaillants ont ouvert le feu dans un marché, visant plus particulièrement des chasseurs vendant du gibier, comme de la viande de singe ou de porc, une viande interdite pour les musulmans.
Boko Haram, qui lutte pour la création d’un état islamique, a mené de nombreuses attaques dans l’etat de Borno.
Le groupe a été fondé en 2002 dans la capitale de Borno, Maiduguri.
Plus de 600 personnes sont mortes lors d’attaques imputées à Boko Haram au Nigeria l’an dernier.
Selon l’armée nigeriane, le groupe a noué des liens étroits avec les militants islamistes qui occupent actuellement le nord du Mali
Intervention au Mali : pourquoi Morsi hausse le ton contre Paris
DERNIÈRE MODIFICATION : 22/01/2013 - ARMÉE FRANÇAISE - ÉGYPTE - FRANCE - MALI - MOHAMED MORSI
Mohamed Morsi
© AFP
Le chef d'État égyptien s’est élevé, lundi, contre les opérations des forces françaises engagées au Mali pour repousser les combattants islamistes contrôlant le nord du pays africain. Décryptage.
Par Marc DAOU (texte)
L’Egypte a réitéré, lundi 21 janvier, son opposition à l’intervention militaire française au Mali. Dans un discours tenu à l’ouverture du sommet économique arabe, à Riyad, le président Mohamed Morsi s’est élevé contre les opérations des forces françaises au Mali "Nous n’acceptons en aucun cas l’intervention militaire au Mali (...) qui est de nature à alimenter le conflit dans la région", a-t-il déclaré, non sans rompre avec la quasi-unanimité, même timide, de la communauté internationale, observée depuis le coup d’envoi de l’intervention militaire, le 11 janvier dernier, contre les islamistes contrôlant le nord Mali. Et ce, alors qu’il est attendu dans la capitale française début février, où il doit se rendre en visite officielle.
Indépendance et politique africaine
"Nous ne voulons pas que soit créé un nouveau foyer de conflit sanglant en Afrique", a poursuivi le président égyptien issu des rangs des Frères musulmans. Selon lui, "toute intervention doit être pacifique et comprendre une aide financière au développement". Il a ajouté : "Ce que nous rejetons totalement, c’est la séparation du nord arabe du cœur de l’Afrique".
La volonté du président égyptien d’apparaître comme un homme d’Etat à même de défendre une diplomatie forte n’est peut-être pas étrangère à ses propos, tenus devant ses pairs du monde arabe, réunis en Arabie saoudite. "Depuis son élection, l’une des priorités de Mohamed Morsi est de replacer l’Egypte comme un acteur-clé, voire incontournable de la région, en prouvant son indépendance à l’égard des Occidentaux, et ce, par opposition au président Moubarak, souvent critiqué pour son alignement quasi-systématique sur les positions des grandes puissances", précise Sonia Dridi, correspondante de FRANCE 24 au Caire. Et justement, la crise au Mali lui offre l’occasion de s’illustrer à l’échelle du continent africain. "Après avoir récemment fait ses preuves en œuvrant pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, le Mali lui offre l'opportunité d'affirmer sa politique africaine", poursuit-elle en ajoutant que l’électorat de la Confrérie attend justement que le pouvoir affiche des positions tranchantes en matière de politique étrangère.
Flatter les courants islamistes égyptiens
En outre, sur le plan interne, cette prise de position "est indissociable du contexte politique actuel en Egypte", estime le journaliste Ayma al-Sissi, spécialiste des questions africaines du quotidien égyptien al-Ahram. Et ce, à quelques jours du deuxième anniversaire du début de la révolte qui a abouti à la chute d'Hosni Moubarak, en février 2011. "Compte tenu du climat social et économique très difficile, et à l’aube de l’anniversaire de la révolution qui risque de provoquer des débordements dans la rue, le président Morsi cherche à resserrer les rangs des différents courants islamistes du pays, en flattant notamment les salafistes, qui se sont élevés contre l’intervention française au Mali", explique-t-il à FRANCE 24. Une centaine d'islamistes, en grande majorité des salafistes, avaient manifesté vendredi près de l'ambassade de France au Caire pour protester contre l'intervention militaire française au Mali, accusant Paris d'être en "guerre contre l'islam".
"Les Frères musulmans craignent qu’une éventuelle déstabilisation de la région, provoquée par la guerre au Mali, n’ait des répercussions sur les pays du printemps arabe, à commencer par l’Egypte", note de son côté Sonia Dridi. Et d’ajouter : "À quelques mois des législatives, prévues en avril, la Confrérie veut éviter toute agitation interne, or avec les évènements au Mali, des djihadistes ou des salafistes égyptiens pourraient trouver une nouvelle cause à défendre et créer du désordre dans le pays".
ÉGYPTE
Mali : manifestation de salafistes près de l'ambassade de France au Caire
PREMIÈRE PUBLICATION: 22/01/2013
Les Touaregs sont ils condamnés ?
22 janvier 2013 | Rachid Raha
Les « hommes bleus » du désert, les touaregs, sont pris dans un feu croisé entre les soldats de la MISMA avec les armées française, malienne et autres, d’une part, et les islamistes, d’autre part, ainsi qu’entre la sécurité militaire algérienne et les intérêts de la multinationale française Areva.
Il y a un an que les révolutionnaires touaregs du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) sont entrés en scène pour libérer leur territoire, l’Azawad. Ils ont réussi à chasser les occupants militaires maliens, mais ils n’ont pas réussi à vaincre les groupes terroristes et les islamistes touaregs d’Ansar Eddine, car aucun Etat n’a voulu leur accorder une aide logistique, ni les soutenir dans leur revendication face au Mali, encore moins reconnaître l’indépendance de leur Etat.
Le conflit qui se déroule dans le nord du Mali n’est pas simple. Il n’est pas seulement une lutte dans le sang entre des « séparatistes » ou « autonomistes » touaregs, des « terroristes djihadistes » et des « militaires corrompus » de l’Etat malien, appuyés aujourd’hui par la France et certains Etats africains de la CEDEAO. D’autres acteurs sont impliqués dans le conflit et en tirent les ficelles cachés derrières les bureaux climatisés, loin des regards des peuples, très loin de ce territoire infernal qu’est le Sahel avec ses températures insupportables.
Les touaregs, avec leurs compatriotes maures, sonrhaïs et peuls, ont aspiré dans un premier temps à la création d’un nouveau Etat indépendant d’Afrique, démocratique et laïque dans cet immense désert du Sahara, comme l’ont fait les Erythréens et les Soudanais du Sud. Ensuite, ils ont admis le principe de l’autonomie de l’Azawad dans un état fédéral. On aurait pu penser que les révolutionnaires Azawadiens auraient eu la sympathie et le soutien de l’opinion publique mondiale et le soutien moral de la société civile internationale et des pays occidentaux, pour avoir osé se dresser contre les dictatures et l’ordre établi durant ce « printemps démocratique des peuples» d’Afrique du Nord, déclenché par la révolution tunisienne du jasmin, comme ce fut le cas avec les tunisiens, les égyptiens, les libyens, les syriens… Malheureusement, avec les touaregs ce fut autre chose. Ils se sont retrouvés isolés de la scène internationale et de ses medias de masse. Ils ont été la cible d’une flagrante campagne de désinformation de la part des médias français. Pire, leur noble révolution a été volée par des groupes salafistes, soutenus par l’Algérie et par le financement du Qatar (comme révélé par « Le Canard Enchaîné »).
La question est de savoir comment il se fait que les deux Etats qui à priori craignent le plus la montée du terrorisme d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui ont des citoyens enlevés par celle-ci, des intérêts économiques énormes dans la région, à savoir l’Algérie et la France, ont laissé les Touaregs seuls devant le danger djihadiste, sans leur fournir le soutien logistique, militaire et matériel?
La réponse à cette question réside dans le fait que ces deux Etats préfèrent leurs intérêts financiers et autres à ceux des droits de l’homme, sans mentionner le droit des peuples à l’autodétermination, consacré dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et adoptée par l’ONU le 13 Septembre 2007.
Lors de la révolution libyenne du 17 février, l’Etat français s’est vanté mettre les droits du peuple libyen au-dessus des intérêts économiques de ses multinationales comme la société pétrolière Total, mais il a changé diamétralement d’attitude quand il s’est agit de l’Azawad et de ses populations.
Nos frères amazighs, les « hommes bleus », qui ont érigé la liberté en religion, ne sont pas seulement face aux groupes salafistes, mais face à des groupes terroristes subtilement manipulé par les services du renseignement militaire algérien, dont les dirigeants sont bien protégés dans des bâtiments de la DRS à Alger. Les généraux algériens qui ont confisqué le pouvoir craignent toujours que le danger pour leurs intérêts ne vienne du sud, à partir du territoire touareg, plutôt que de la région de la Kabylie berbérophone.
La DRS algérienne dirigée par les généraux Mohamed Tawfik Medien et Smaïl Lamari, ne veulent guère entendre de la création d’un Etat Touareg indépendant, ou même d’une simple autonomie régionale sur sa frontière sud. C’est pourquoi les accords conclus entre la rébellion touarègue et les autorités maliennes, par étapes successives et sous la supervision d’Alger, ont tous échoués complètement. Pourquoi? La première raison c’est qu’un Azawad stable, sous souveraineté malienne ou indépendant, permettrait l’exploration pétrolière dont la nappe est la même que celle qu’ils ont dans les zones touarègues et qui se trouvent bien sûr au sud de l’Algérie. La deuxième raison c’est que l’Algérie, – défenderesse du Polisario – est obsédée par un itinéraire sur l’océan Atlantique pour ses exportations pétrolières et gazières. Du fait d’un manque de résolution du problème du Sahara occidental, et de mur de sécurité érigé par l’Etat marocain, les généraux algériens essaient de trouver un autre itinéraire alternatif qui traverserait le nord du Mali et la Mauritanie. C’est pourquoi certains groupes de l’AQMI algérienne ont essayé de déstabiliser le fragile Etat Mauritanien. Pour l’Algérie ce pourrait être le deuxième État à tomber entre leurs mains, après celui de l ‘«État islamique de l’Azawad », où les salafistes n’ont perdu aucune minute pour appliquer strictement la loi islamique (voir page 45 de l’étude intéressante et Salima Mellah GEZE François dans: www.algeria-watch.org/fr/aw/gspc_etrange_histoire_intro.htm ). Le DRS algérienne non seulement les finances, conseille et informe ses mercenaires satellites salafistes du Sahel, mais leur fournit également plus de candidats, en les recrutant au sein des Sahraouis des camps de Tindouf comme ils avaient fait avec les mercenaires de Kadhafi (voir: www.jeuneafrique.com/Article/JA2703p010-013.xml0/), de peur que les révolutionnaires du MNLA récupèrent de nouveau leurs villes de Tombouctou, Gao et Kidal.
Ce n’est pas la première fois où la DRS algérienne est impliquée dans des coups tordus. Ce fut le cas lors de l’attentat contre l’Hôtel Atlas Asni à Marrakech, le 24 Août 1994, où ont étés tués deux citoyens espagnols (Torras Salvador de Barcelone et Antonia Garcia Cuevas de Malaga. Probablement que les familles de ces victimes devraient engager des poursuites judiciaires contre l’Etat algérien). Selon les aveux de l’ancien agent Karim Moulay, réfugié actuellement en Angleterre, des agents du DRS étaient derrière les tueries de Marrakech. De même, la DRS algérienne serait aussi derrière l’assassinat brutal de sept moines de Tibirine (voir ce documentaire : www.youtube.com/watch?v=eMXEDjxlzOo&feature=share ). Même à propos de l’assassinat du célèbre chanteur amazigh kabyle Matoub Lounes, Hassan Hattab, ancien chef du GSPC et protégé par le système, aurait beaucoup de choses à avouer sur cet ignoble meurtre, que le régime algérien a utilisé pour diviser la société kabyle!
Si l’Algérie avait vraiment intérêt à détruire ces groupes terroristes dans le Sahel, il lui suffisait juste de bloquer leur robinet d’essence et de gazoil en contrôlant les pompes à Tamanrasset!
L’autre front auquel les révolutionnaires du MNLA se sont vus confrontés c’est la multinationale Areva. Cette dernière, qui a une influence notable sur les gouvernements Français, qu’ils soient de droite ou de gauche, vient de débloquer un fonds de 1,5 milliards d’euros pour développer une nouvelle mine d’uranium pour fournir la quasi-totalité de l’énergie des centrales nucléaires françaises, à 100 km de la frontière de l’Azawad. En fin de compte, la multinationale Areva éclaire les ménages français avec le sang et la faim des populations touaregs et les lampes et les chauffages des familles s’allument de l’exploitation de ses ressources naturelles! (Voir ce documentaire: http://www.youtube.com/watch?v=V7sqtkr9eJ0). Areva du CAC40 met toute la pression sur le gouvernement français, et c’est probablement la véritable raison qui a conduit le président François Hollande à lancer sa guerre. Ce dernier affirmait pourtant qu’il n’avait aucun intérêt au Mali. Pourquoi l’armée française n’est pas intervenue en Syrie, alors qu’elle s’empresse de le faire dans l’Azawad ?
Le président français ignore que les seuls qui pourraient assurer ses intérêts économiques au Mali, et par extension au Niger, sont les rebelles de MNLA que dirige Bilal Ag Cherif, et qui s’est déplacé à Paris même sans qu’il soit reçu. Mais ces intérêts français doivent passer par la reconnaissance de l’Etat d’Azawad et du droit à l’autodétermination du peuple touareg restée suspendue depuis plus de cinquante ans ! Malheureusement, la France-Afrique est loin d’être terminée.
En définitive, comme je l’ai dit dans ma précédente lettre ouverte au président américain, pour finir de manière efficace, et une fois pour toutes, avec les groupes terroristes qui se multiplient dans l’Azawad et au Sahel (et en Algérie même), il faut ouvrir urgemment une enquête internationale au sujet de la « sale besogne » des services secrets algériens et traduire devant la justice « tous » les responsables des crimes commis par les agents du DRS, -y compris sans doute ceux d’In Amanas- qui viennent d’étendre la liste des victimes.
http://www.lesoir-echos.com/les-touaregs-sont-ils-condamnes/idees/65380/
Barbarie de l’armée malienne : que la France ASSUME ses responsabilités!!
mardi 22 janvier 2013
par Masin
Ce ne sont pas les mises en garde qui ont manqué. Le MNLA, mais aussi nombre d’ONG et d’experts qui connaissent l’armée malienne, ont eu à mettre en garde quant au risque de voir l’armée malienne, fidèle à ses habitudes depuis maintenant plus d’une demi-siècle, commettre des exactions à l’encontre des populations civiles de l’Azawad. Cela n’a pas tardé à arriver. Cela n’a pas tardé à arriver. En effet, des exécutions sommaires et une chasse à l’homme "blanc" ou aux "peaux rouges" (entendez par là "Touaregs") ont été constatées à Sévaré où des éléments de l’armée malienne exercent des représailles meurtrières, selon plusieurs témoignages. Les accès à cette ville ont été d’ailleurs fermés aux journalistes depuis dimanche 20 janvier. Cela permettra à ces fous de l’armée malienne de commettre leur crime à huis clos. Tout cela sous le menton de l’armée française qui, par ailleurs, sécurise l’aéroport de Sévaré. C’est aussi la France, avec ses hommes, qui est intervenue sur le terrain et qui a permis à ces militaires maliens de s’installer à Sévaré d’où ils ont été chassés par une bande de barbus il y a quelques jours.
Plusieurs quotidiens, notamment français, rapportent des témoignages faisant état de la barbarie des militaires maliens à l’égard de civils.
Le quotidien L’Express, dans son édition du 20 janvier 2013 évoque plusieurs témoignages décrivant des actes barbares commis par les militaires maliens qui s’attaquent aux peaux claires et qu’ils font disparaître de la manière la plus abjecte et sauvage.
Ainsi peut-on lire dans les colonnes de l’Express :
"Les morts étaient des rebelles !", ajoute cet ancien militaire, qui ne cache pas sa haine des "peaux-rouges", le surnom donné ici aux Touaregs. "Ils les ont jetés dans le puits. Les soldats ont achevé les rebelles blessés, ramenés de Konna. Les vivants ont été exécutés. Puis ils ont recouvert les corps de pneus et d’essence et les ont brûlés."
Ces Maliens osent prétendre combattre les islamistes, ces énergumènes qui veulent imposer leur cahriâa ! Ils ne sont que d’autres énergumènes qui veulent imposer une autre dictature à ceux qui ne sont pas de leur couleur.
Lors du soulèvement des années 1990, c’est vivants que l’armée malienne rassemblait des Touaregs sur qui elle versait de l’essence et les brûlaient en public.
Et c’est cette armée que l’État français est entrain de réhabiliter pour la réinstaller dans l’Azawad en lui donnant les moyens de poursuivre sa politique génocidaire à l’égard des Touaregs. La France se rend-t-elle compte de ce qu’elle est entrain de cautionner ? Se rend-t-elle compte qu’elle est entrain de de ramener au pouvoir des fous qui s’attaqueront aux Touaregs ? La France se rend-t-elle compte qu’elle est entrain de susciter la haine non seulement des Touaregs mais de l’ensemble des Berbères en soutenant et armant ceux-là qui sont décidés à "liquider du touareg" ?
Les exactions de l’armée malienne ont été aussi relevées et dénoncées par Human Rights Watch (HRW) qui a annoncé le 19 janvier 2013 être en possession d’informations crédibles sur de graves exactions, dont des meurtres, commises par les forces de sécurité maliennes à l’encontre de civils dans la localité de Niono : "Nous invitons instamment les autorités maliennes, tout comme les soldats et les autorités françaises et ouest-africaines, à faire le maximum pour garantir la protection de tous les civils", a déclaré l’ONG.
Il n’y a aucun doute, ce n’est pas aujourd’hui que l’État malien ou son armée adopteront une autre culture et renonceront au racisme et à la haine qui les animent depuis plus d’un demi-siècle. Et cela nous ne surprend pas. En revanche, la responsabilité de la France est grande. C’est la France qui doit être tenue pour responsable pour ces crimes commis par l’armée malienne aujourd’hui, et c’est la France qui aura à répondre de tous les crimes que ces barbares de Bamako s’apprêtent à commettre dans l’Azawad et sur les populations de l’Azawad.
Il y a cinquante-deux ans, la France a trahi les Touaregs et les a soumis, malgré eux, à une bande d’assoiffés de pouvoir qui dès 1963 ont montré leur véritable nature en mettant en œuvre leur politique génocidaire sur les Touaregs. La France avait laissé faire comme elle a laissé faire les exactions des années 1990. Et si aujourd’hui François Hollande compte poursuivre la même attitude et donner les moyens à l’armée malienne pour massacrer et humilier les Touaregs, ce sont tous les Berbères qui lui en voudront et qui ne lui pardonneront jamais. Les Berbères qui ont assez pardonné jusque-là ont plus que jamais pris conscience de leurs intérêts et l’avenir sera forcément différent : ils sauront être reconnaissants à ceux qui les respectent et qui les soutiennent, mais ils ne pourront accepter que des États, quels qu’en soient les raisons, se mettent aux côtés des régimes qui les humilient et qui ont programmé leur éradication.
La Rédaction.
Lire également :
État malien, barbare et raciste....
Voici comment l’armée malienne torture et exécute des Touaregs...
http://tamazgha.fr/Barbarie-de-l-armee-malienne-que.html
Anana Ag Haroun artiste Touareg à Bruxelles il y a 17 minutes "We would like the world to be informed of our fate, our noble struggle. We are fighting to preserve our culture, our freedom, our way of life, our beliefs based on our environment allowing us to live freely in our desert! Unfortunately, we have had enough of weeping until tears drown the pain which pushes a whole population to the path of exile. The rights of indigenous peoples have been specifically recognized and defined internationally because of the particularity of their cultural, linguistic, economic and religious conditions and their socio-political organization. This recognition is also based on the unique living conditions of indigenous peoples and the serious threats facing them. This distinguishes them from the rest of the world population and justifies the need to grant them special legal protection in international law. This situation has been recognized by international legal instruments that provide for the rights of indigenous peoples, that apply to those whose social, cultural and economic conditions distinguish them from other groups of the international community, and whose status is regulated wholly or partially by their own customs or traditions, and who are regarded as indigenous on the basis of their genealogical connection to the populations which inhabited the country prior to the time of the colonization conquest or the establishment of the current national borders. We share in a desert at the time of colonization conquest and at the time of the establishment of the current national borders. We share in a desert that is becoming increasingly dry. Even our neighbor animals the Gazelle and others ... flees his desert for fear to be tortured. Will it be that an indigenous people disappear there?" Anana Ag Haroun
lundi 21 janvier 2013
Les bombardements au Mali et l’interventionnisme occidental. (The Guardian)
21 janvier 2013
Glenn GREENWALD
Au moment où des avions français bombardent le Mali, une statistique toute simple explique le contexte : cette nation de l’Afrique de l’Ouest de 15 millions d’habitants est le huitième pays où les puissances occidentales ont, ces dernières années, bombardé et tué des musulmans, après l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, la Libye, la Somalie et les Philippines (sans parler des nombreuses tyrannies mortifères soutenues par l’Occident dans cette région du globe). Pour des raisons évidentes, la rhétorique selon laquelle l’Occident n’est pas en guerre avec le monde musulman sonne de plus en plus faux chaque fois que le militarisme progresse. Mais cette nouvelle campagne massive de bombardements nous révèle des enseignements essentiels concernant l’interventionnisme occidental, des leçons qui, comme toujours, sont résolument ignorées.
Premièrement, comme l’a souligné le New York Times, l’instabilité que connaît le Mali est, pour une large part, la conséquence directe de l’intervention de l’Otan en Libye. En particulier, « des combattants islamistes lourdement armés, très aguerris par les combats en Libye », « les importants stocks d’armes sortis de Libye, ainsi que des combattants différents, plus islamisés de retour de ce pays » ont joué un rôle de catalyseur dans l’effondrement d’un gouvernement soutenu par les États-Unis. Pour reprendre l’excellente analyse d’Owen Jones dans le quotidien britannique The Independent :
« Cette intervention est la conséquence d’une autre intervention. On a fréquemment vendu la guerre en Libye comme un modèle de réussite pour un interventionnisme à visées progressistes. Pourtant, le renversement de la dictature de Kadhafi a eu des conséquences que les services de renseignement occidentaux ne se sont probablement pas donné la peine d’envisager. Les Touaregs – qui traditionnellement venaient du nord du Mali– constituaient une proportion importante de son armée. Lorsque Kadhafi fut éjecté du pouvoir, ils retournèrent chez eux : parfois sous la contrainte lorsque des Africains noirs subirent des agressions dans la Libye post-Kadhafi, une donnée gênante largement ignorée des médias occidentaux. La guerre en Libye fut considérée comme un plein succès, seulement nous en vivons actuellement le contrecoup. »
À chaque fois, les interventions occidentales s’achèvent par incompétence ou par manque d’objectifs, et elles sèment les graines d’interventions futures. Étant donné la très grave instabilité qui affecte la Libye actuellement, couplée à la colère durable consécutive à l’attaque contre Benghazi, dans combien de temps nous annoncera-t-on que des bombardements et des envois de troupes dans ce pays sont – une fois encore – nécessaires pour combattre les forces "islamistes" au pouvoir : des forces mises en place grâce au renversement par l’Otan du gouvernement de ce pays ?
Deuxièmement, le renversement du gouvernement du Mali fut facilité par la désertion de soldats entraînés et armés par les États-Unis. Selon le New York Times, des cadres d’unités d’élite de cette armée, « entraînés minutieusement par les États-Unis, firent défection quand on eut vraiment besoin d’eux, en emportant chez l’ennemi, au plus fort de la bataille, des troupes, des armes, des camions et leurs compétences récentes, selon des responsables de l’armée malienne. » Puis, « un officier entraîné par les États-Unis a renversé le gouvernement élu du Mali, préparant le terrain pour la prise de la moitié du pays par des forces extrémistes islamistes. »
Autrement dit, l’Occident est de nouveau en guerre avec les forces mêmes qu’il a entraînées, financées et armées. Personne n’est plus compétent que les États-Unis et ses alliés pour créer ses propres ennemis, perpétuant ainsi un état de guerre sans fin. Lorsque les États-Unis ne trouvent pas d’ennemis à combattre, il les créent. Tout simplement.
Troisièmement, les bombardements de musulmans dans un nouveau pays provoqueront à l’évidence toujours plus de sentiments anti-occidentaux, ce qui alimentera le terrorisme. Déjà, comme l’a observé le Guardian, les avions de chasse français « ont tué au moins 11 civils, dont trois enfants ». Le long passé colonial de la France au Mali ne peut inévitablement exacerber que de la colère. En décembre dernier, après que le Conseil de sécurité des Nations Unies eut autorisé une intervention au Mali, Salvatore Saguès, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International, prévenait : « Une intervention armée internationale risque d’amplifier la violation des droits humains dont nous sommes déjà témoins dans ce conflit. »
Comme toujours, les gouvernements occidentaux sont parfaitement conscients de ce risque, et pourtant ils agissent comme ils l’ont planifié. Le New York Times observe que les bombardements français ont commencé « en dépit d’avertissements proférés depuis longtemps par les États-Unis selon lesquels une offensive de l’Occident contre un bastion islamiste pourrait battre le rappel de djihadistes dans le monde entier et susciter des attentats terroristes jusqu’en Europe. » De fait, au moment même où les Français tuent des civils au Mali, un raid conjoint franco-étatsunien en Somalie à causé la mort d’« au moins huit civils, dont deux femmes et deux enfants ».
Croire que les États-Unis et leurs alliés peuvent continuer de la sorte dans le monde entier, un pays après l’autre, peuvent bombarder et tuer des innocents – musulmans – et ne pas être la cible d’attentats « terroristes » est, pour des raisons évidente, pure folie. Comme Paul Rogers, professeur à l’université de Bradford, le disait récemment, le bombardement du Mali « sera décrit comme "un nouvel exemple d’agression contre l’islam" ». Les espoirs que l’on pouvait nourrir concernant la fin de la « guerre contre le terrorisme » sont totalement anéantis par l’agression en cours.
Quatrièmement, en dépit de la rhétorique d’autosatisfaction dont les démocraties occidentales adorent se délecter, il est sidérant de constater à quel point ces guerres sont menées sans aucune référence à un quelconque processus démocratique. À propos de la participation du gouvernement britannique dans l’attaque contre le Mali, l’Independent estime « troublant, pour ne pas dire plus, que Cameron ait engagé la Grande-Bretagne dans ce conflit sans même avoir fait semblant de consulter le Parlement. » De même, le Washington Post révèle que le président Obama n’a reconnu qu’après coup que des chasseurs étatsuniens ont pénétré dans l’espace aérien somalien dans le cadre de l’opération menée par la France dans ce pays. Il s’agit, selon le Post, « d’un aveu rare des menées militaires des États-Unis dans la Corne de l’Afrique », donc du secret anti-démocratique qui entoure systématiquement les actes de guerre des États-Unis dans la région :
« L’armée des États-Unis avait basé un nombre croissant de drones Prédateurs, de F-15 au Camp Lemonnier, qui est devenu une base clé pour les opérations secrètes de contre-terrorisme en Somalie et au Yémen. Le ministère de la défense a refusé de donner l’identité des avions utilisés dans cette mission de récupération des otages, déclarant simplement qu’il s’agissait de chasseurs et non de drones… Cependant, on ne sait pas clairement pourquoi Obama s’est cru obligé de révéler l’existence de cette opération particulière alors qu’il n’avait pas évoqué d’autres missions bien précises menées en Somalie. Les porte-parole de la Maison Blanche et du Pentagone refusent de fournir des réponses à ces questions. »
Naturellement, le gouvernement Obama a drapé toute sa campagne d’assassinats par drones dans le manteau impénétrable du secret, s’assurant que cette campagne resterait hors de portée d’une quelconque investigation par les médias, les tribunaux et les citoyens. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ne se contentent pas de mener une guerre sans fin, systématiquement, contre les musulmans. Ils le font dans un secret quasi complet, sans aucune transparence ni responsabilité. Bonjour les "démocraties" occidentales !
Finalement, la propagande utilisée pour justifier tout ceci est d’une banalité déprimante, même si elle est extrêmement efficace. Un gouvernement occidental qui souhaite bombarder des musulmans se contente de leur accoler méchamment l’étiquette de "terroristes", et le moindre débat, le moindre jugement critique sont instantanément étouffés dans l’œuf. Comme l’a proclamé le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, « le président Hollande est totalement déterminé à éradiquer les terroristes qui menacent la sécurité du Mali, notre propre pays et l’Europe. »
Comme toujours, cette vision simpliste déforme la réalité plutôt qu’elle ne la décrit. À l’évidence, les rebelles maliens ont commis toutes sortes d’atrocités odieuses (amputations, flagellation, lapidation jusqu’à la mort pour ceux qui s’opposent à leur interprétation de l’Islam), mais les forces gouvernementales maliennes ont, selon Amnesty, « arrêté, torturé et tué des Touaregs sur des bases ethniques. » L’Independent nous prévient à juste titre : « ne vous laissez pas mener en bateau par la version offerte par les médias occidentaux : il s’agit d’une simplification perverse, comme celle qui nous a été imposée dans la cruelle guerre civile syrienne. »
Les bombardements français au Mali, avec peut-être la participation des États-Unis, sont une illustration du mode d’intervention occidental. La “ guerre contre le terrorisme ” est une guerre qui assure sa propre pérennité, précisément parce quelle crée sans fin ses propres ennemis et qu’elle fournit l’huile garantissant que le feu brûlera jusqu’à la fin des temps. Mais la propagande à base de slogans qui sert à justifier tout ceci est à ce point facile et de pacotille (il faut tuer les terroristes !) qu’il est difficile de percevoir quand tout cela s’arrêtera. La peur aveugle – pas seulement de la violence, mais de l’Autre – qui a été greffée avec succès dans le cerveau de nombreux citoyens occidentaux est telle que ce simple vocable vide de sens (les terroristes) est capable, à lui seul, d’engendrer un soutien inconditionnel à toute initiative prise en leur nom, quel que soit le secret ou le manque de preuves qui l’entoure.
Glenn Greenwald
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jan/14/mali-fra...
Traduction Bernard Gensane pour le Grand Soir
URL de cet article 19052
http://www.legrandsoir.info/les-bombardements-au-mali-et-l-interventionnisme-occidental.html
Azawad Iyyan GhassTuaregs and Friends Un journaliste (envoyé spécial) de france culture appéllé Oumar Ouahmane aurait rencontré les femmes violées à sévaré et vu d'autres attrocités. Il lui a été dit que ce sont des jihadistes qui ont été pris par l'armée mais probablement il s'agirait du campement de forgerons dont les hommes ont été tués et les femmes violées par l'armée malienne à côté de Konna. Pour témoignages si besoin.
RFI:L'état des forces militaires étrangères déployées au Mali
MALI - Article publié le : lundi 21 janvier 2013 - Dernière modification le : lundi 21 janvier 2013
Arrivée du premier contingent nigérian à Bamako, le 18 janvier 2013.
REUTERS/Eric Gaillard
Par Sabine Cessou
RFI
Les soldats français et africains affluent au Mali, où la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) doit prendre la relève de l'armée française, en fonction d'un calendrier encore imprécis. Etat des lieux sur les forces effectivement déployées et celles que la France et plusieurs pays africains prévoient d'envoyer, aux côtés de l'armée malienne, pour venir à bout des islamistes armés au nord du pays.
Les effectifs militaires français déployés au Mali sont passés ces derniers jours de 1 800 à 2 000 hommes, pour une force totale annoncée de 2 500 soldats, la plus importante opération aéroterrestre engagée hors des frontières françaises depuis l'Afghanistan. Or, ces effectifs pourraient être encore plus importants.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a en effet fait ce décompte le 19 janvier à l'antenne de France 3 Bretagne : « Il y a aujourd’hui 2 000 militaires français au sol au Mali et l’opération Serval regroupe environ 2 900 militaires à cet instant, puisque vous avez des éléments à Ouagadougou, à Niamey et à Dakar (…). On dépassera peut-être les 2 500 militaires annoncés sur le site, ça fera environ 4 000 militaires qui seront mobilisés pour cette opération.»
Le déploiement des forces ouest-africaines a commencé
Quelque 2 000 soldats africains sont également attendus au Mali d'ici le 26 janvier, sur un total qui pourrait dépasser les 5 800 militaires africains (Tchadiens compris). Un chiffre annoncé à l'issue du sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui s'est tenu le 19 janvier à Abidjan, mais qui va sans doute être revu à la hausse, plusieurs pays ayant décidé d'envoyer plus de troupes que prévu.
Huit nations ouest-africaines (Bénin, Burkina, Ghana, Guinée, Niger, Nigeria, Sénégal, Togo) ont annoncé l'envoi de contingents, dont le déploiement a commencé. Une centaine de Togolais sont arrivés le 17 janvier à Bamako, sur les 750 militaires que Lomé prévoit d'envoyer. Quelque 55 soldats béninois étaient arrivés dimanche soir au Mali, sur une force qui doit atteindre 650 hommes, a annoncé le 20 janvier le président béninois Boni Yayi - au lieu des 300 hommes d'abord prévus.
Un premier bataillon nigérian de 100 recrues s'est envolé le 17 janvier de Kaduna, au nord du Nigeria, sur une force totale de 1 200 hommes promise le 18 janvier. Nettement plus, là encore, que les 900 soldats initialement annoncés. « Notre sécurité nationale fait face à un danger imminent, en raison de la crise dans le nord du Mali », a estimé le président Goodluck Jonathan, dans sa lettre au Sénat demandant d'avaliser ce déploiement plus important. Les islamistes de Boko Haram, une secte qui multiplie les attentats au nord du Nigeria, ont été entraînés au nord du Mali par les combattants d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), rappellent les autorités d'Abuja.
Quelque 60 soldats sénégalais sont arrivés au Mali le dimanche 20 janvier, sur une force totale de 500 hommes finalement promise par Dakar. Le Sénégal s'était d'abord montré réticent à envoyer des troupes dans le bourbier malien. Le président Macky Sall avait expliqué en juillet 2012 que des contingents de son pays étaient déjà déployés ailleurs, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et en Guinée-Bissau. Le Sénégal avait encore démenti le 11 janvier avoir des troupes combattantes au sol au Mali, comme l'avait affirmé un porte-parole de l'armée malienne. Les pressions amicales de la France ont-elles joué ? Dakar a en tout cas décidé, le 16 janvier, de participer à l'effort militaire ouest-africain.
Les pays contributeurs et ceux qui restent en retrait
Le Burkina Faso et le Niger ont annoncé des contributions respectives de 500 hommes à la Misma, tandis que la Guinée s'est engagée à hauteur de 120 à 144 hommes, selon les sources. Quant au Ghana, il a fait un revirement et oublié ses premières réticences, en promettant le 13 janvier d'envoyer 120 hommes au Mali. Le déploiement effectif des soldats de ces quatre pays est encore attendu.
De son côté, la Côte d'Ivoire ne s'est pas formellement prononcée sur l'envoi de troupes au nord du Mali. Une décision que réclame le Front populaire ivoirien (FPI). Mais le président ivoirien Alassane Ouattara, qui a brandi la menace d'une intervention militaire de la Cédéao au Mali dès le lendemain du putsch du 22 mars 2012, est-il en mesure d'envoyer des troupes ivoiriennes ? La Côte d'Ivoire est elle-même en butte à la désorganisation de son armée - actuellement en restructuration - et confrontée à des problèmes sécuritaires. Quelque 11 000 casques blancs des Nations unies sont d'ailleurs toujours déployés dans le pays, dans le cadre de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
La Mauritanie, elle, s'en tient à sa décision initiale, annoncée en août 2012, de ne pas participer à une force internationale au Mali. Même si Nouakchott considère Aqmi comme un problème de sécurité intérieure, le groupe terroriste ayant beaucoup recruté à ses débuts parmi de jeunes Mauritaniens. La Mauritanie a été le pays le plus actif au nord du Mali sur le plan militaire, multipliant les raids aériens ces dernières années contre des convois d'Aqmi, et essuyant en retour des attentats d'Aqmi. Mais le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le président mauritanien, ne souhaite pas s'impliquer dans une force ouest-africaine de la Cédéao, une communauté dont son pays ne fait pas partie. Nouakchott a cependant pris soin de sécuriser sa frontière avec le Mali.
L'important renfort tchadien
Le Tchad a déjà envoyé le 16 janvier à Niamey, la capitale du Niger, 200 éléments de ses forces spéciales, sur un total annoncé de 2 000 hommes. Ces forces devraient être déployées avec les troupes nigériennes le long de la frontière entre le Niger et le Mali. Le Tchad, qui n'est pas membre de la Cédéao, fournira donc les effectifs les plus nombreux après la France. Ce pays a été sollicité d'abord par Paris, puis par le président intérimaire malien Dioncounda Traoré, pour venir renforcer le dispositif international, en raison de l'expérience de son armée dans un terrain désertique aux conditions climatiques difficiles.
Le Tchad sur le pied de guerre
Rentrant d'Abidjan où il a participé au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur le Mali, le président tchadien Idriss Déby Itno a fait étape dimanche à Niamey où il a rendu visite au contingent tchadien dépêché sur place.
C’est sur le tarmac de l’escadrille nationale de Niamey que le président Idriss Déby a rencontré le contingent tchadien, prêt à marcher sur le nord du Mali. Pourquoi 2 000 hommes loin des frontières tchadiennes ? « C’est une projection qui se fait sur 3 000 kilomètres. Donc je ne peux pas m’amuser à envoyer une petite unité qui va être avalée, sans renfort, une unité qui n’est pas capable à elle seule de se défendre, de faire donc sa mission. C'est ce qui m’a motivé à envoyer 2 000 hommes », explique le chef de l'Etat.
Le colonel Youssouf Taïro , commandant du contingent tchadien, nous présente ici son matériel : « Le matériel que vous avez vu ici est du matériel de blindé, bien efficace, bien sélectionné. C’est-à-dire qu’on a tous les calibres ici. Le moral est bon, on est prêt à combattre nuit et jours, on est vigilants chaque heure, chaque seconde. »
Enturbanné dans son chèche saharien, un des soldats tchadiens, lance : « Si les islamistes du nord du Mali sont des fous de Dieu, nous trouverons plus fou qu’eux dans quelques jours dans le Sahara malien. »
TAGS: BÉNIN - BURKINA FASO - CÉDÉAO - FRANCE - GHANA - GUINÉE - MALI - NIGERIA - SÉNÉGAL - TCHAD - TOGO
FICHE PAYS :
La photo qui fait le tour du web Ce soldat français et son masque, photographiés par l'AFP dans les rues de Niono le 20 janvier, retiennent l'attention des internautes sur les réseaux sociaux.
13h16 – Aujourd'hui
Thomas Seymat@tseymat
Le masque "tête de mort" d'un soldat FR au #Mali par l'@afpfr ? Un vil copieur de ce soldat US en Afg. cache.boston.com/universal/site…
21 Janv 13 RépondreRetweeterFavori
Philippe Dossmann@phdossmann
Un soldat français, portant un masque de tête de mort, à Niono: photo #AFP assez glaçante -idem pr reportage #DNAinfos dna.fr/defense/2013/0…
http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/21/en-direct-dernieres-informations-conflit-mali-conquete_n_2518120.html
Mali: Le MNLA prêt à combattre les islamistes
Par Al Qarra - Date: il ya 24 minutes 5 réactions
Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA
Les séparatistes Touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad, le MNLA, ont affirmé dimanche leur volonté de combattre les groupes islamistes dans le nord du Mali... et ce aux côtés des forces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest. Une déclaration faite dimanche par Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, porte-parole du MNLA.
Il a affirmé que les combattants du mouvement, actuellement dispersés, étaient prêts à se rassembler auprès des troupes de la Mission internationale de soutien au Mali, la Misma, dont les premiers renforts sont arrivés jeudi à Bamako.
Le MNLA a profité au printemps 2012 d'un coup d'Etat militaire à Bamako pour prendre le contrôle du Nord, mais il en a ensuite été chassé par différents groupes islamistes, parmi lesquels Al Qaïda au Maghreb islamique le Mujao et lesTouareg d'Ansar Dine.
Al Qarra
Source: Al Qarra
Nous sommes tous Touaregs lun, 2013-01-21 12:30 -- U Lamara inShare L’intervention militaire française/européenne, avec l’accord de l’ONU pour mettre en échec l’agression arabo-islamo-intégriste au Mali est une initiative louable. Cette action montre que le monde n’est pas seulement régi par les lois de l’intérêt économique, de la géostratégie et du profit. L’Algérie et le Maroc coopèrent, en autorisant le survol de leur espace aérien, c’est tout à leur honneur. Cependant, la mobilisation actuelle pour reconstituer l’armée malienne et le déploiement des troupes de la CEDEAO pour protéger le Mali du Sud ne signifient pas la «reconquête du Nord Mali» pour finalement se transformer en « permis de massacre des Touaregs », comme cela s’est fait depuis les années 60. Le MNLA, en soutenant cette intervention, a bien défini les conditions de son soutien : « l’armée malienne ne doit en aucune manière passer au nord de la frontière de l’Azawad ». La mise en échec de la nébuleuse arabo-islamo-intégriste au Sahara ne devrait pas se réaliser sur le dos de l’autonomie des peuples de l’Azawad, dont le projet de société est aux antipodes du projet islamiste : une république laïque et multi-éthnique. La communauté internationale ne devrait pas uniquement se « protéger du terrorisme islamiste » en détruisant ses capacités de nuisance au Sahel. Elle devrait aussi contribuer à instaurer la paix dans cette région en assurant un règlement équitable du conflit entre le Mali du Sud et l’Azawad. Une armée régulière de l’Azawad serait la meilleure garantie pour assurer la fin du règne des activistes islamistes et des prises d’otages. Il y va de la sécurité de tous les pays de la région. Aumer U Lamara Physicien.http://www.kabyle.com/fr/articles/nous-sommes-tous-touaregs-21388-21012013
Lensary Ibrahim Urgent !!!! des soldat bambara malien viens dassasiné deux arabe a niono un vieux de 75 ans et un jeune ici a bamako il cible e arete le arabe e toireg dallair il on vole de telé e tapi il rentre dan d famil arab toireg pour fouillé ce d voleur e lon peu rien dire selon des source locale
SOS appels aux meurtres à Bamako contre les Touareg et Arabes..ou est la France?
Assan Midal
"Bonsoir il y a un amalgame ici a Bamako sur le touareg on nous traite de tout sorte de nom rebellle des bandit on nous insulte de père est mère les jeunes touareg ki son l arme maliens on même peur d aller a kati n on aucun respect de la population les femme touareg ki son dns certain service son mal traite d manque de respect. des insulte .. on ne fait plus a la différence entre islamiste est touareg ni rebelle... il faut je n pourrais faire passe cet message et sa m fait mal au coeur . merci d le faire passe "
De Alain Brégy C'est quoi le but de la guerre ? C'est reprendre le pays ou éradiquer AQMI ?
via Azawad Iyyan Ghass(Supprimer)
Statut
Si le but c'est de revenir au statu quo antérieur (les villes du nord sont sous contrôle mais l'immensité du désert reste un sanctuaire djihadiste imprenable) c'est effectivement comme ça qu'il faut faire, les reconquérir une à une, chacune étant plus difficile à prendre à mesure qu'on remontera vers le nord. A cette minute personne ne sait réellement si Diabali est sous contrôle ou pas, les flashs d'infos crépitent, contradictoires, il y a 2 jours on l'avait reprise, hier on s'apprêtait à le faire, tôt ce matin elle est à nous, et dans 2 heures quoi de neuf ? Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais il aura fallu 10 jours pour reprendre 2 patelins qui ne sont même pas dans la zone d'influence AQMI... Qu'est-ce que ça sera pour Douentza, la prochaine sur la liste ?
Si le but c'est d'en finir avec AQMI faut s'y prendre autrement. D'abord taper bien fort sur la table pour bloquer la filière d'approvisionnement d'armes et d'argent (suivez mon regard), ensuite armer, comme ils le demandent depuis des années, les nomades touaregs et arabes du nord-Mali pour leur laisser faire le job. Ils y arriveront plus vite et de façon plus expéditive, non seulement parce qu'ils connaissent mieux le terrain, mais surtout parce que tout simplement les "vrais" djihadistes ne sont qu'une centaine, et que tout le gros de leur troupe est majoritairement constitué de jeunes désoeuvrés que l'on paye pour être là (si tu sais conduire, aujourd'hui au nord on te donne 1500 euros par mois, une voiture et une arme... pour un gars de 18 ans sans aucun avenir ni aucun espoir, il n'y a pas d'alternative).
Si c'est une force locale qui reprend le nord, cette jeunesse desperado ne combattra pas ses frères et ses cousins mais les rejoindra. L'inconvénient c'est qu'on en perd un peu le bénéfice. Si c'est une force étrangère (africaine ou européenne, c'est pareil) au contraire on la radicalisera, mais politiquement et économiquement c'est mieux, ça fait du taff, de la com, de la politique, toutes ces choses.
Alors je repose la même question que la semaine dernière : c'est quoi le but de cette guerre ? Notre président ne répondra pas. Les faits (les actions menées, les stratégies mises en oeuvre, les options politiques retenues), eux, répondront à sa place. On saura au fil des jours ce qui se trame. Comme je l'avais supposé depuis le premier jour, les djihadistes ont confirmé hier soir avoir voulu, en attaquant Konna, prendre l'aéroport de Sévaré, point central obligatoire du dispositif international onusien. Le mythe de la "prise de Bamako" (6000 otages potentiels ;-) ) aura duré moins d'une semaine.
Reprendre le nord ville par ville présente pas mal d'intérêts : politiques, géostratégiques, miniers, humanitaires - des centaines de milliers de réfugiés c'est aussi du business. Eradiquer AQMI un peu moins, mais ça aurait le mérite d'être plus clean, moralement parlant. Mais surtout ça éviterait à ces populations du nord de subir la énième catastrophe de leur trop longue histoire. Mais est-ce qu'on est dans des questions de morale ?
https://www.facebook.com/alain.bregy
Mali et Sahel: payer pour les erreurs passées...
Gérard Guerrier - publié le 21.01.2013, 10h49
L'AUTEUR
Gérard Guerrier,
Directeur Général, Allibert-Trekking
Après un long passage dans l’industrie internationale, Gérard Guerrier, à l’approche de la cinquantaine, est revenu à se...suite
"Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre"... C'est donc l'occasion de revenir sur les causes de la crise sahélienne en identifiant certaines responsabilités. Si l'avenir est inconnu, il existe néanmoins un certain nombre de voies pour ne plus revivre ce désastre.
Il est bien trop tôt pour écrire avec certitude sur le Mali et le Sahel…
Qui sait ce que les prochains jours, semaines et mois nous réservent ? Même si, en panne d’information, les journaux télévisés nous déversent, minute après minute, leur lot d’images fixes, leurs reportages en « direct depuis Bamako » en s’étonnant que l’affaire ne soit pas déjà réglée ! Mais comment régler en quelques jours une situation que l’on a laissé pourrir pendant des années ?
Si aujourd’hui, l’opinion française soutient l’offensive de l’armée française, nul doute qu’aux premiers cercueils recouverts de drapeaux tricolore, à la première bavure, cette opinion impatiente et versatile vacillera puis basculera.
Si l’avenir est bien incertain, le passé est riche d’enseignements que nous ne devons pas oublier. Une chose est sûre : cette nécessaire offensive intervient bien tard ! Voilà plus de cinq ans que les gens d’AQMI ratissent le Sahara à la recherche d’otages occidentaux, protègent les convois de drogue, de cigarettes, d’immigrés, etc. histoire d’arrondir leurs fins de mois et de se procurer des armes. En 2008, ils n’étaient que 100 ou 200, avaient des moyens financiers limités et ne disposaient pas d’armement moderne. Aujourd’hui, ils sont capables de prendre en otage des pays en entier !
Les responsabilités sont largement partagées…
- Au premier rang, un gouvernement Malien d’Amadou Toumani Touré (ATT), compromis, par lâcheté ou par corruption, qui a menti sur la réalité de la menace narco-djihadiste (je me souviens encore de ce ministre nous invitant à Kidal en prétextant qu’aucun enlèvement n’avait été perpétué sur le sol Malien !) qui a refusé sciemment de régler ce problème, le laissant prospérer sur fond de misère.
- Un gouvernement Malien qui a refusé aux populations du Nord, les moyens et l‘autonomie qu’ils avaient promis et qui a réveillé de vieilles haines
- Des gouvernements Espagnols et Italiens qui ont largement financé ces mouvements en payant rubis sur l’ongle des rançons faramineuses pour libérer ses otages.
- Un gouvernement français, tout occupé à ses succès militaires dans le Nord de la Libye, ne se préoccupant pas de ce qui se passait dans le Sud du pays, alors que Belmoktar, Abou Zeid, Iyad Gali venaient faire leur shopping dans cet arsenal à ciel ouvert.
- Une Algérie, trop soulagée d’avoir exilé ses terroristes du GSPC/AQMI dans un pays voisin, trop inquiète du retour des occidentaux dans sa zone d’influence ; une Algérie qui a imposé aux acteurs régionaux et occidentaux sa politique non interventionniste.
- Des Américains, peu menacés jusqu’à hier, trop occupés en Afghanistan, qui ont soutenu cet attentisme.
- Un mouvement autonomiste laïc, le MNLA, qui a fait alliance avec d’autres touaregs (Ansar Dine) prônant la charia, pour s’apercevoir, un peu tard que ce sont des assassins, des terroristes au même titre que AQMI et le MUJUAO.
- Lâcheté, compromission, corruption, aveuglement… Au final, rares sont les gouvernants qui ont fait preuve de lucidité et de courage. Seuls quelques pays comme le Maroc ou même le Tchad et la Mauritanie, ces derniers avec des moyens limités, ont eu le courage de se battre efficacement mais avec succès, contre ce fléau. Si le Mali, le Niger, le Burkina et bien entendu l’Algérie, avaient eu ce même courage, le problème aurait été réglé depuis longtemps.
La France pouvait-elle intervenir, seule, plus tôt ? Pas si facile… Ancienne puissance coloniale, elle a essayé de régler le problème dans les formes du droit international avec un Mali privé de gouvernement élu depuis le putsch de l’an dernier, avec des pays d’Afrique de l’Ouest sous-militarisés, avec une Algérie qui a fait longtemps barrage !
L’aurait-elle fait qu’elle aurait été immédiatement vilipendée comme néo-colonialiste uniquement pré –occupée par son approvisionnement en uranium, par les mêmes Africains qui acclament l’armée française aujourd’hui mais aussi par les « bonnes consciences », confortablement installées dans leurs fauteuils, pour lire Le Monde Diplomatique. Ceux-là aussi ont aussi leur part de responsabilité !
Cela est profondément navrant. Vraiment, pas de quoi crier victoire!
Voilà pour le passé…
Pour l’avenir… Aucune certitude… Juste, l’espoir :
- Que les Maliens « noirs » du Sud, protégés par les armes Françaises, ne prennent pas leur revanche sur les populations du « Nord » et ne renouent pas avec les atrocités commises des deux côtés ; qu’au contraire, ils soient assez visionnaires (j’ai hélas quelques doutes à les écouter) pour dialoguer avec le MNLA.
- Que la population malienne prenne enfin son destin politique en main et regarde l’avenir plutôt que le passé.
- Que la communauté internationale, et les Européens en premier, viennent relayer la France, autrement qu’en nous envoyant, du bout des doigts, quelques avions de transport tout en poussant un lâche soupir de soulagement. Notre pays n’a pas vocation à être le gendarme de l’Afrique !
- Que les Algériens cessent de considérer la France comme une puissance concurrente et comme la responsable de toutes ses avanies historiques ou présentes et collaborent avec les pays de bonne volonté.
- Que la communauté internationale exige des pays du Golfe (Qatar, Arabie Saoudite) qu’ils cessent de financer avec leurs Pétrodollars le wahhâbisme, cette doctrine pré-moyennageuse incompatibles avec les Droits de l’Homme (et de le la Femme) et qui fait le lit des djihadistes.
Seules de tels développements éviteront à l'histoire de sanglants bégaiements !
En attendant, ce sont de jeunes soldats, qui vont payer pour ces impérities, cette longue chaine d’irrésolution, de lâcheté, parce que les guerres sont toujours meurtrières, surtout contre des fanatiques sans uniforme, sans territoire.
http://www.linternaute.com/actualite/expert/53206/mali-et-sahel--payer-pour-les-erreurs-passees.shtml?fb_comment_id=fbc_103183693194970_5066_10319#f1cbcd2574
Mali : les Touareg de nouveau prêts à combattre les islamistes
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 21.01.2013 à 08h29 • Mis à jour le 21.01.2013 à
Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont affirmé, dimanche, leur volonté de combattre les groupes islamistes dans le nord du Mali, au côté des forces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Le MNLA a profité au printemps 2012 d'un coup d'Etat militaire à Bamako pour prendre le contrôle du Nord, mais il en a ensuite été chassé par différents groupes islamistes, parmi lesquels Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le Mujao, scission d'AQMI et les touareg d'Ansar Eddine.
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, porte-parole du MNLA, a déclaré dimanche que les combattants du mouvement, actuellement dispersés, étaient prêts à se rassembler auprès des troupes de la mission internationale de soutien au Mali (Misma), la force de la Cédéao, dont les premiers renforts sont arrivés jeudi à Bamako mais qui ne sera entièrement opérationnelle que dans quelques semaines.
"Les habitants de l'Azawad, pour qui nous combattons, sont les premières victimes de ce terrorisme et nous avons peur qu'ils deviennent aussi des victimes de l'opération militaire, en particulier l'armée malienne", a déclaré Ibrahim Ag Mohamed Assaleh à Reuters Television.
Carte animée : la situation au Mali décryptée... par lemondefr "D'un point de vue militaire, je pense que le MNLA n'existe plus. Selon nos informations, les derniers combattants se sont dirigés vers la Mauritanie, ont rendu les armes et les véhicules et ont demandé refuge en Mauritanie", indiquait le 15 janvier le ministre des affaires étrangères malien Tieman Coulibaly devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. Les rebelles touareg du MNLA ont déclaré le 15 janvier être "prêts à aider" l'armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant "le travail au sol", selon un de leurs responsables. "L'offre d'aide qui a été formulée, je la reçois avec beaucoup de circonspection. Je ne sais pas ce que le MNLA a à offrir", avait ajouté M. Coulibaly. Au mois d'avril, le MNLA s'était dit prêt à combattre AQMI. "Nous tendons la main aux pays concernés par cette menace terroriste pour leur demander d'établir, avec le MNLA, un partenariat dans la lutte contre le terrorisme", avait déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du mouvement touareg en France. "Le terrorisme a profité de l'inaction de l'Etat malien et de l'absence d'espoir du peuple du Nord, maltraité ou abandonné par le pouvoir pendant des décennies. Il faut engager désormais une vraie action", a-t-il expliqué. "Le MNLA a clairement exprimé sa démarcation avec AQMI et notre disposition à agir dans le cadre d'une mobilisation de tous les pays concernés par ce fléau", a-t-il poursuivi.
Carte animée : la situation au Mali décryptée... par lemondefr "D'un point de vue militaire, je pense que le MNLA n'existe plus. Selon nos informations, les derniers combattants se sont dirigés vers la Mauritanie, ont rendu les armes et les véhicules et ont demandé refuge en Mauritanie", indiquait le 15 janvier le ministre des affaires étrangères malien Tieman Coulibaly devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. Les rebelles touareg du MNLA ont déclaré le 15 janvier être "prêts à aider" l'armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant "le travail au sol", selon un de leurs responsables. "L'offre d'aide qui a été formulée, je la reçois avec beaucoup de circonspection. Je ne sais pas ce que le MNLA a à offrir", avait ajouté M. Coulibaly. Au mois d'avril, le MNLA s'était dit prêt à combattre AQMI. "Nous tendons la main aux pays concernés par cette menace terroriste pour leur demander d'établir, avec le MNLA, un partenariat dans la lutte contre le terrorisme", avait déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du mouvement touareg en France. "Le terrorisme a profité de l'inaction de l'Etat malien et de l'absence d'espoir du peuple du Nord, maltraité ou abandonné par le pouvoir pendant des décennies. Il faut engager désormais une vraie action", a-t-il expliqué. "Le MNLA a clairement exprimé sa démarcation avec AQMI et notre disposition à agir dans le cadre d'une mobilisation de tous les pays concernés par ce fléau", a-t-il poursuivi.
ROBERT FOWLER, OTAGE D’AQMI PENDANT QUATRE MOIS. “DIFFICILE DE NE PAS DEVENIR FOU”
CTU-MATCH | DIMANCHE 20 JANVIER 2013
De dr. à g., pendant leur séquestration, Louis Guay, diplomate et collègue de Fowler (au centre) et leur chauffeur Soumana, employé par l’Onu, qui sera le premier libéré. | Photo DR
Paru dans Match
Pour l'ex-otage canadien d'Aqmi, la France a eu raison d'intervenir.
De notre envoyé spécial Alfred de Montesquiou - Paris Match Réagissez !
Dehors, un mètre de neige recouvre le jardin, le soleil brille par la fenêtre dans ce grand cottage cossu, classé monument historique, où Robert Fowler réside avec sa femme. Les beaux tableaux s’alignent au mur, entre les rangées de livres soigneusement classés. Mais Fowler n’a d’yeux que pour son iPad, comme médusé par la voix qui s’exprime, tout droit sortie du Sahara. « Les moudjahidine sont prêts à l’offensive à n’importe quel moment », s’emporte Oumar Ould Hamaha sur la vidéo. « On est prêts à combattre la France, les Etats-Unis, tous les pays de l’Otan », assène encore le porte-parole du Mujao, une excroissance d’Al-Qaïda qu’affronte à présent l’aviation française au Mali. « Et dès qu’on aura conquis la France, continue-t-il, on ira aux Etats-Unis, à Londres... On va conquérir le monde entier : le drapeau d’Allah sera dressé depuis le lever jusqu’au coucher du soleil ! » Robert Fowler ricane, imite les paroles et mimiques du djihadiste, semble ne jamais se lasser de rejouer ses diatribes. « C’était comme ça, jour après jour », explique-t-il en secouant la tête. Car Fowler n’a pas attendu l’offensive française au Mali pour éprouver les dangers d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Oumar Ould Hamaha (à g.), l’ancien geôlier de Robert Fowler, devenu depuis un des leaders du Mujao. Mokhtar Belmokhtar (à dr.), l’« émir » d’Aqmi. La filiale d’Al-Qaïda détient sept otages français dans le Sahara. Photo DR
Otage d’Aqmi pendant cent trente jours, il a été enlevé par Oumar Ould Hamaha en personne, et le militant est resté son principal geôlier pendant toute sa captivité. Ancien haut fonctionnaire, ambassadeur et vice-ministre de la Défense du Canada, Robert Fowler était au Niger comme envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu quand les hommes d’Aqmi l’ont enlevé avec son collègue canadien Louis Guay. Passés à tabac, les deux hommes et leur chauffeur sont entassés dans un 4 x 4 qui fonce dans le désert. Les militants leur feront parcourir plus de 1 500 kilomètres à travers les dunes, avant de les cacher dans une série de camps que contrôle Aqmi dans le nord du Mali. « Le plus exaspérant, c’était quand ils nous disaient : “Rendez-vous compte de la chance que vous avez, il y a des touristes qui paieraient une fortune pour un safari pareil” », se souvient Fowler. Les deux captifs partageront pendant quatre mois le quotidien des militants qui vivent à la belle étoile, par des nuits glaciales et des journées où la chaleur frise les 45 °C. Une trentaine de combattants se relaieront pour garder les otages. Le plus jeune a 11 ans, une dizaine sont des adolescents turbulents – peut-être de futurs candidats aux attentats-suicides, pense Fowler – dont le plus petit est si court sur pattes que sa kalachnikov traîne sur le sol, à ses côtés, quand il marche. Fowler remarque que beaucoup sont issus d’Afrique noire, mais que tous les chefs sont clairs de peau et viennent d’Algérie. Une poignée d’entre eux parle français ; il y a aussi l’anglophone Obeida, venu du Nigeria.
Fowler pense que « c’était certainement un agent de liaison avec Boko Haram », le groupe terroriste qui sévit dans le pays. Certains sont très hostiles envers les otages « kafirs », les infidèles. Oumar, lui, est plutôt bienveillant, il passe des heures avec les Canadiens. « Il cherchait constamment à nous convertir, c’était son idée fixe pour gagner le paradis », se souvient Fowler. Un des autres « cadres » du camp est, justement, un converti. Hassan est venu d’Europe, probablement de France ou de Belgique, suspecte Fowler. « Dès le début il m’a dit : “J’aimerais bien vous découper en morceaux mais, hélas, le chef ne veut pas.” » Ce chef, à qui Fowler et Guay doivent paradoxalement la vie, c’est Mokhtar Belmokhtar, un des commandants les plus redoutés d’Al-Qaïda dans le Sahara. Vétéran du djihad en Afghanistan, où il a perdu un oeil, le « cheikh borgne » a quitté l’Algérie voilà une décennie pour mener ses combats au Sahel. Trafiquant notoire, il s’est tellement tourné vers la contrebande que certains analystes des services de renseignement le surnomment « M. Marlboro » et le suspectent d’être surtout un redoutable bandit de grand chemin. « Je pense que c’est une erreur de le sous-estimer, affirme Fowler, qui a longuement palabré avec lui et l’a observé à de nombreuses reprises, dans les différents camps qu’il a traversés. Belmokhtar est froid, calculateur et d’une volonté d’acier. Il m’a paru très pieux et il avait un ascendant absolu sur ses hommes. » Rapidement, Belmokhtar s’est aperçu que Fowler (64 ans à l’époque) et son compagnon de captivité n’allaient pas supporter l’épreuve sans soins adéquats.
« FOWLER SE FÉLICITE QUE PARIS AIT DÉCIDÉ
D’AGIR. LE DANGER QUE REPRÉSENTE AQMI EST ÉNORME ! »
Tout du long, le chef terroriste s’est donc assuré qu’on nourrisse suffisamment les otages, qu’ils reçoivent médicaments, couvertures et assez à boire. « Ce n’était pas tant de la compassion que de la bonne logique : il s’est dit que notre valeur marchande était bien plus élevée vivants que morts », glisse Fowler. Ainsi, les deux otages survivent malgré les scorpions, les serpents, les tempêtes de sable, les moments de doute et de dépression profonde, la nourriture infecte, l’eau putride et les jeunes djihadistes qui viennent les harceler. Fowler marque secrètement sa ceinture d’une encoche tous les jours, pour garder le fil du temps qui passe et ne pas devenir fou. Très vite, aussi, pour ne pas lâcher prise, il s’imagine écrire un livre sur son kidnapping. « J’ai dit à Louis : “Dans le fond, si on en réchappe, c’est une expérience extraordinaire. Combien de fois a-t-on l’opportunité de vivre aux côtés des hommes d’Al- Qaïda ?” » Fowler commence donc à prendre mentalement des notes, à structurer les chapitres du futur récit de sa survie. « Il faut savoir que les diplomates passent leur temps à faire ça : ils vont à un déjeuner, puis reviennent au bureau pour taper un rapport sur leurs conversations. J’ai reproduit la démarche. » Publié depuis en anglais, son récit, « Une saison en enfer », fourmille donc d’analyses et de détails. Il a établi des cartes approximatives de son parcours dans le désert, avec des schémas des grands camps où il a logé, ces fameuses bases que ciblent à présent les avions de chasse français. Très frustes dans leur pensée et dans leur religion, extraordinairement frugaux et endurants, les combattants d’Al-Qaïda lui sont aussi apparus comme de redoutables guerriers. Fowler souligne leur grande discipline en déplacement et l’efficacité de leurs sentinelles, armées de mitrailleuses lourdes lors des déploiements. Seul domaine qu’il refuse d’aborder : la gestion des otages, par égard pour les sept Français et les autres Européens et Africains encore captifs d’Aqmi. « Je ne veux rien dire qui puisse les mettre en danger, ou qui puisse aider Al-Qaïda à améliorer ses techniques de kidnapping », affirme le Canadien.
La ceinture sur laquelle Fowler incisait chaque jour un trait dans le cuir pour ne pas perdre la notion du temps. Photo DR
Fowler et Guay seront finalement relâchés après des semaines de négociations menées par des émissaires des présidents malien et burkinabé. Pendant ce temps, un groupe de quatre touristes – un couple de Suisses, une Allemande et un Anglais – a été enlevé par une autre unité d’Aqmi. « Le gouvernement canadien affirme à ce jour ne pas avoir versé de rançon, explique Fowler. Mais d’autres l’ont fait, c’est certain. Et le Mali a relâché des prisonniers islamistes au même moment... » Seul le gouvernement anglais, effectivement, ne paie rien. Son otage, Edwin Dyer, sera décapité quelques semaines plus tard. Les ravisseurs des touristes sont dirigés par un autre « émir » d’Al-Qaïda dans le désert : Abou Zeid. C’est le grand concurrent de Belmokhtar. « Je ne l’ai croisé que brièvement, au moment de notre libération, avec les deux femmes otages, se souvient Robert Fowler. On sentait qu’il était très imbu de lui-même, très dur. Et, vu l’état de santé dans lequel étaient les deux femmes, je peux vous assurer qu’il n’a absolument aucune compassion. » C’est Abou Zeid qui détient maintenant la plupart des otages d’Aqmi dans le Sahara, notamment les hommes du groupe français Areva. Certains craignent que l’actuelle offensive de la France aux côtés de l’armée malienne en déliquescence ne mette en péril ces captifs. Mais Fowler est convaincu qu’il fallait agir. « Le danger que représente Al- Qaïda pour toute cette partie d’Afrique est énorme », indique l’ancien diplomate, qui se félicite que Paris ait décidé d’agir. « Des rapports suggèrent à présent que les Français sont surpris par la férocité des combattants djihadistes et la sophistication de leur armement. Vraiment ? » Au moment de leur libération, fin avril 2009, Fowler et ses compagnons ont pu assister à toute une mise en scène de la force de frappe d’Aqmi : plus de cent combattants défilent devant eux d’un pas martial, mitraillette en bandoulière. La remise en liberté des otages a d’ailleurs failli mal se terminer.
« Au dernier moment, Abou Zeid refusait de nous relâcher, l’atmosphère est devenue très tendue », raconte le Canadien. Belmokhtar déboule alors, furieux, et leur ordonne de grimper dans un 4 x 4. « Il a disposé ses hommes armés autour de nous, pour nous protéger. J’ai vu le moment où les deux katibas allaient s’entre-tuer. » La scission est, depuis, devenue si marquée entre les deux hommes que Belmokhtar affirme avoir quitté Aqmi pour créer son propre groupe, les « Signataires du sang ». Son fidèle lieutenant, Oumar Ould Hamaha, est maintenant l’une des figures de proue du groupe Mujao, qui occupe les villes du Nord-Mali. Fowler a vu son geôlier pour la dernière fois alors que son véhicule s’apprêtait à foncer vers la liberté à travers le désert, avec Louis Guay et les deux femmes otages. Tandis que la voiture démarre, Oumar se met à courir près de la fenêtre, adressant un ultime message au Canadien : « Souviens- toi bien de témoigner, si jamais tu arrives au paradis, que j’ai fait tous les efforts pour te convertir. C’est pas ma faute si t’es toujours pas musulman ! »
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Robert-Fowler-otage-d-Aqmi-pendant-quatre-mois.-Difficile-de-ne-pas-devenir-fou-459109/
Guerre au Mali: Ansar Dine donne son bilan
Date: 21.01.2013 Heure: 11:19 GMT
Ajouté le : 20.01.2013 09:50
ALAKHBAR (Nouakchott) – Soixante combattants maliens tués, des dizaines de blessés, deux hélicoptères battus, une grande quantité de minutions est tombée entre les mains des "moudjahidins". C'est le bilan des affrontements entre les forces franco-maliennes et Ansar Dine, a noté ce mouvement dans une déclaration rendue publique samedi 19 janvier.
S'ajoute au bilan susmentionné "des butins" consistant en 15 véhicules et trois chars que les salafistes ont arraché des forces loyales, selon la déclaration. Par contre, le mouvement a déploré la perte de 8 combattants au cours de 10 derniers jours.
Le mouvement a énuméré un nombre des acquis dont, entre autres, "l'anticipation de l'attaque prédestinée par les français pour s'emparer de la ville de Doutenza". Le mouvement dit également qu'il a arrêté certains espions et agents de "l'ennemi" lui infligeant "un coup dur".
Le mouvement évoque aussi "la destruction des armes et matériaux de l'armée française à Konna ainsi dont des appareils d'une haute qualité".
Le mouvement livre également "des détails" sur les opérations militaires à Konna, évoquant "une bataille farouche" le 10 janvier où l'armée malienne a subi d'énormes pertes ayant déploré 25 combattants et 11 véhicules et 6 chars ainsi qu'une grande quantité de minutions avant d'être repoussée jusqu'au Sévaré.
Le mouvement salafiste affirme avoir "profité" de sa présence à Konna pour se faire connaitre au niveau de la population. Il dit que ses combattants étaient vigilants à ne viser aucun civil et ne porter préjudice aux infrastructures de la ville de Konna.
http://www.fr.alakhbar.info/5834-0-Guerre-au-Mali-Ansar-Dine-donne-son-bilan.html
Droit de réponse au journal algérien "El Watan" : «Ce qu’ils nous reprochent, c’est leur médiocrité»
Une campagne de dénigrement sans précédent est aujourd’hui livrée contre notre agence ANI (agence Nouakchott d’informations) et notre Radio Nouakchott qui vient à peine de naître parce que nous avons réussi une prouesse médiatique qu’aucun média mauritanien n’était arrivé, avant nous, à s’offrir et du coup offrir à notre chère presse libre, et au-delà notre chère Mauritanie pour raffermir davantage la première place dans le monde arabe à laquelle elle a été classée par le très sérieux Reporter Sans Frontière : couvrir, en temps réel un évènement qui retient le souffle de la communauté internationale, à commencer par les Etats-Unis d’Amérique jusqu’aux Philippines en passant par la France, le Royaume Uni d’Angleterre, le Japon, et j’en passe …
Même la presse locale du pays où se déroulent les évènements n’y a vu que du feu, la primeur de l’information lui passant sous le nez sans être capable de la flairer ! Voilà sans doute pourquoi, un journal qui se veut de renommée internationale comme El Watan n’a pu se permettre de nous reconnaitre notre «scoop», préférant nous tirer dessus, à défaut de pouvoir tirer sur … les terroristes, pourtant plus proches, à In Amenas, que nous à Nouakchott.
Et de quelle manière ! Titrant en grande manchette «A LA UNE ACTUALITÉ/Nouakchott Info : Le canal privilégié de la propagande terroriste» pour nous concocter un article truffé de mensonges et de diffamation autant sur notre institution de presse accusée de «relayer la propagande des terroristes» et d’être «une véritable entreprise de désinformation», alors que nous diffusions aussi les dépêches de l’agence de presse officielle algérienne (APS) que sur le directeur de publication de nos journaux de presse écrite, électronique et radiophonique, Mohamed Mahmoud Ould Aboul Maali. «Nouakchott Info a un lien quasi organique avec les mouvements islamistes et son journaliste, Fard, semble avoir un carnet d’adresses des djihadistes les plus recherchés de la région», écrivez-vous. Une accusation gratuite que rien ne justifie mais comme l’auteur de l’article aura compté sur les moteurs de recherche de la Toile pour avoir des informations, la jalousie et l’envie le taraudant parce que nous avons réussi là où il a, avec d’autres parmi nos confrères (et ils sont nombreux) échoué, sa plume assassine pouvait courir. Mais n’a-t-il pas trouvé mieux pour argumenter ses propos que ce fait datant de Mai 2005 se rapportant à l’interview de notre directeur Mohamed Mahmoud Ould Aboul Maali avec Jemil Mansour alors que ce dernier était recherché, laquelle avait en son temps valu au journaliste une arrestation parce qu’il a refusé aux autorités de l’époque d’être un indic et leur vendre la mèche, protégeant ainsi sa source.
Pourquoi nous reproche-t-on de diffuser des informations à chaud au moment même où des chaines comme Al Jazeera, France 24, Radio France internationale, les diffusent et font parler, Abou Al-Bara, le porte-parole des terroristes assiégeant le site gazier d’In Amenas, et, plus grave, des otages que l’on sait tous sous la menace de mort. Des chaines satellitaires, des radios et des sites électroniques qui se tuent à trouver, à tout prix, des informations inédites pour ne pas être sous-informés et qui, vous pouvez nous croire, nous ont contacté et offert de nous acheter, en vain, des informations fiables, des photos, des vidéos, des enregistrements sonores, pour accompagner l’évènement.
Nous comprenons bien que le journal El Watan, comme d’autres envieux, nous en veulent pour avoir volé la vedette sur ce coup-là, le monde entier n’ayant plus d’yeux ni d’oreilles que pour ce que nous écrivons sur notre site ANI ou diffusons sur les antennes de notre Radio Nouakchott et tant pis si nous l’avons fait dans les règles de l’art. Et nous insistons bien sur ce «dans les règles de l’art» car nous avons refusé aux terroristes, de diffuser certaines de leurs déclarations et celles des otages, d’une part pour éviter d’être un support de propagande et d’autre part, parce que nous respectons les sentiments propres des otages et de leurs familles. En vérité, ce que nos confrères d’El Watan nous reprochent, c’est leur médiocrité !
La Rédaction
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20573
Les terroristes sont de six nationalités (ministre)
ALGER - Les terroristes qui ont attaqué le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (1.300 km au sud-est d’Alger) sont issus d’au moins six nationalités et originaires de pays arabes, africains et non africains, a indiqué dimanche le ministre de la Communication, Mohamed Saïd.
"Les terroristes qui ont pris part à cette entreprise criminelle sont au moins de six nationalités. Je peux dire d’ores et déjà qu’ils sont originaires de pays arabes et africains et de pays non africains", a déclaré Mohamed Saïd sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Pour le ministre, l’attentat du site de Tiguentourine est "une agression terroriste contre le peuple et le territoire algériens et contre la souveraineté nationale", et l’arsenal sophistiqué récupéré à l’issue de cette opération "dénote une volonté affichée de faire le maximum de mal dans cette opération terroriste et criminelle".
A propos de l’assaut décidé par les autorités algériennes, le ministre a indiqué que "devant le refus de ces groupes terroristes d’obtempérer et devant leur intention affichée de fuir en emmenant les otages, il n’y avait pas d’autres moyens que de passer à l’action".
"Les terroristes étaient décidés soit à réussir leur opération comme ils l’avaient planifiée, soit à faire exploser tout le complexe gazier et exécuter tous les otages", a-t-il ajouté.
Réagissant aux attitudes critiques de certains pays par rapport à l’assaut, il a indiqué d’abord que c’était "une question de souveraineté nationale" en relation avec "des intérêts suprême de l’Etat algérien" et une décision qui nécessitait, dans cette situation, "le secret absolu".
"Cette action qui était mal saisie par certaines capitales occidentales, a fini par être comprise vers la fin", au regard de certaines déclarations officielles qui ont reconnu que l’Algérie "n’avait pas d’autre moyen que d’agir pour mettre fin à ce cauchemar".
Il a également souligné que "certaines réactions émanaient de pays en campagne électorale", et que c’était "peut être un discours qui est destiné à la consommation interne", avant de relever que "maintenant tout le monde a compris et s’est rangé à la thèse algérienne".
La position de ne pas négocier avec les terroristes est une position "sage qui a démontré son bien-fondé". Elle est d’ailleurs "adoptée par certains pays", a-t-il encore relevé.
M. Mohamed Saïd a également rappelé que l’Algérie avait dès le départ fermé la porte aux chantages pour avoir été à l’avant-garde du refus de payement de rançons qui, a-t-il dit, servirait à l’achat d’armes et à l’augmentation des capacités de nuisance des groupes terroristes.
Le ministre a indiqué aussi que les forces spéciales de l’Armée nationale populaire (ANP) continuent toujours de sécuriser le site de Tiguentourine à la recherche d’éventuelles autres victimes. Le bilan donné jusque-là par le ministère de l’Intérieur est "provisoire" et risque d’être "revu à la hausse", a-t-il regretté.
L’assaut donné jeudi par les forces spéciales de l’ANP pour libérer les otages détenus par un groupe terroriste depuis mercredi au site gazier de Tiguentourine s’est soldé par la neutralisation de 32 terroristes et le décès de 23 personnes, selon un bilan provisoire établi samedi.
APS
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20570
Inscription à :
Commentaires (Atom)





















