TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 18 janvier 2013
Mali: l’irealpolitik des Entités-bâtardes* africaines.
http://blogs.mediapart.fr/blog/seyive-ahouansou/180113/mali-l-irealpolitik-des-entites-batardes-africaines
THÉMATIQUES DU BLOG
18 janvier 2013 Par Séyivé Ahouansou
L’Afrique se retrouve aujourd’hui plongée en plein paradoxe temporel : une séquence surgissant du passé, bousculant le présent et hypothéquant son avenir vient de se clore avec l’intervention française dans le nord du Mali. Du sommet de la Francocacophonie, en passant par les visites, à Kinshasa et Alger de François Hollande, jusqu’à la nouvelle expédition "humanitaire" tricolore en terre malienne, ont de nouveau été posés les jalons balisant l’impasse que furent, sont et resteront les relations françafricaines : un cul-de-sac pour l’Afrique, un tombeau pour les africains.
Le paradoxe temporel africain se définit par la répétition mécanique : les mêmes causes entraînent les mêmes effets, les mêmes effets entraînent les mêmes constats.
Dans"Le Rire: essai sur la signification du comique", le philosophe Henri Bergson analysait le comique par la répétition mécanique et la superposition du mécanique sur le vivant.
L’histoire dramatique qui se répète de façon cyclique en Afrique Noire participe de cette mécanique et ressort d’un comique particulier. A la contempler et à l’évoquer, les rires fusent, mais bientôt mélangés à des soupirs, ils font place aux larmes et au dégoût, laissant un arrière-goût de sable dans la bouche.
Objectivement, nul ne devrait concevoir d’amertume à la vision surannée de troufions français apportant la "liberté" à un peuple malien abandonné par son appareil d’état, bradé par la CEDEAO, lâché par la dés-Union Africaine, cette clique d’incapables notoires et corrompus ne méritant même pas la corde pour les pendre.
Reconnaissons-le, l’Afrique est à sa place : dans le chaos. Ses peuples à la leur : la dernière.
Comment pourrait-il en être autrement ?
Endormis sur des lauriers fanés depuis des siècles, abrutis par une violence politico-économique structurante, les africains ont pris pour désagréable habitude de se réveiller lorsque leur cercueil, déjà scellé, est mis en terre.
Que viennent donc faire les imprécations et cris de désolation du pan-âne-fricain alors que l’affaire était pliée dès l’instant où les chefs des Entités-bâtardes siégeant à la CEDEAO, après avoir roulé leurs mécaniques rouillées, décidèrent de ramper en bon ordre aux pieds de François Hollande, afin d’implorer son secours ?
Demi-paradoxe que ces pseudo-gouvernants africains, suppliant qu’on vienne à nouveau leur mettre le talon sur la gorge, se resservir chez eux mieux qu’à la maison et leur mitonner une dette payable jusque dans l’au-delà.
Confortés par la lâcheté et la faiblesse de la CEDEAO, les fous barbus d’Allah, création et idiots utiles par excellence de l’Occident impérialiste, alliés fidèles de ce dernier en Libye et en Syrie, eurent l’excellente idée de se rapprocher dangereusement de la capitale malienne.
Ce faisant ils donnèrent à la France de l’insipide et a-charismatique Hollande, prétexte pour intervenir avec le droit, la morale, la justice, l’histoire, l’ONU, l'Oncle Sam, l’opinion publique mondiale, les africains et Jésus-Christ pour soi...
Beau comme l’antique, cette union sacrée des partis politiques français soutenant un gouvernement socialiste à la rue, occupé d’ordinaire à comptabiliser de pleins wagons de chômeurs affrétés par une économie atone.
A l’exception notable de Jean-Louis Mélenchon, Frédéric Poutou, Noël Mamère, du revenant Dominique de Villepin et du cacochyme Giscard d’Estaing, la classe politique (Front National y compris) s’est rangée derrière le chef de l’état.
La France se devait d’intervenir : l’avenir du Mali, de l’Afrique, du monde libre et civilisé, une nouvelle fois dépendait de son action.
Alain Juppé, délinquant notoire et accessoirement ministre de la Défense du précédent gouvernement le dit en substance : Nous n’avions pas d’autres choix, de plus le Mali, c’est un peu chez nous! (1)
François Hollande, lui, pourra s’époumoner tout son soûl, reprendre avec des trémolos dans la voix les berceuses chantées naguère par De Gaulle, Mitterrand, Chirac ou Sarkozy : sa parole revêt une importance quelconque.
Car si Transparent de la République il est en son pays, pour l’africain lucide les paroles d’un muet retentissent d’un écho plus puissant dans l’oreille d’un sourd que cent de ses discours.
Écartons-nous de son galimatias belliqueux, droit-de-l’hommiste, confus et mensonger, la vérité est ailleurs et ne sort que rarement de la bouche des responsables politiques.
Doit en conséquence être appréciée à sa juste valeur la déclaration du ministre de la Défense (des intérêts français non pas africains) Jean-Yves Le Drian, qui, dans un accès de franchise involontaire a énoncé tout haut une évidence dissimulée par ailleurs avec force hypocrisie.
Arborant les traditionnelles et très officielles larmes de crocodile, versées par ceux qui ne payent jamais le prix du sang, à la nouvelle de la première victime française de l’intervention au Mali, ce dernier, sans doute ravagé par le chagrin, s’est oublié : "Je partage la douleur de sa famille et de ses proches. Le lieutenant Boiteux est mort pour la France, pour défendre notre sécurité, nos libertés." (2)
Effectivement ce n’est pas pour le bien des Maliens, qui d’ailleurs la dérangent assez sur son sol, que la France s’est engagée.
La vérité, plus prosaïque se nomme géostratégie, recolonisation et fée électricité.
En clair et pour les plus obtus : AREVA et uranium.
Paris ne pouvait tolérer que le Mali, région hautement stratégique, bascule dans une insécurité chronique élevée.
Paris ne pouvait laisser, entre autres causes humanitaires, l’exploitation de la mine nigérienne d’Imouraren, potentiellement au second rang mondial et localisée dans cette zone de turbulences, ralentie ou entravée par les fous barbus.
Que ces derniers eurent été les amis de BHL en Libye, que ces derniers soient financés par les amis Qataris, et libèrent à l’aide du terrorisme islamique (le bon celui-là) la Syrie, ne saurait justifier que la France ne puisse s’approvisionner à vil prix en uranium auprès du Niger "un des pays les plus pauvres du monde".
Plus précisément, une Entité-bâtarde allègrement pillée de sa matière première par AREVA, qui ne se prive pas, dans cet atomique dessein, d’y corrompre tout ce qui respire, y compris son pseudo-chef d’état, Mahamadou Issoufou, par ailleurs ancien directeur d'exploitation de la mine d'Arlit (propriété d’AREVA) et ex-secrétaire-général de la Société des mines de l'Aïr, la SOMAIR (également une de ses filiales), en lui faisant don récemment de 26 millions d’euros, affectés à l’achat d’un avion. Faisant d’une pierre deux coups donc, la "Patrie des Droits de l’Homme" se réinstalle par la bande et durablement sur un continent qui après la plaisanterie ivoirienne devait être plus solidement garrotté. Au nom de ses intérêts supérieurs…
Les nègres de salon, maquereaux de l’Afrique, colporteurs de la vicieuse dialectique occidentale et porte-parole de la pensée dans ce qu’elle a de plus crapoteux, useront d’arguments ineptes pour masquer cette triste réalité.
Celui qui a du temps, de la salive et des neurones à perdre argumentera sur le non-choix entre une pseudo-générosité française, matérialisée par cet énième empiétement sur la souveraineté Africaine et le péril islamique.
Entre la peste et le choléra, il n’est point question de choix.
Les deux sont mortelles maladies, non pas à soigner, mais à éradiquer. L’interrogation essentielle, le véritable dilemme est évidemment autre et se résume entre une Afrique continuellement violée par l’Occident ou ses "amis" et alliés objectifs (ici les fous barbus), prostituée par ses responsables acceptant des cadres idéologique et dialectique qui ne sont pas les siens, et une Afrique refusant une réalité qui n’est en définitive qu’un cauchemar s’étirant à l’infini, se répétant tel le châtiment de Prométhée…
Que cette interrogation demeure en 2013 est l'évidence dramatique de notre absence de mémoire, un témoignage édifiant de notre absence totale de lucidité, une preuve irréfutable de notre faiblesse. Heureusement, on ne dispose que pour l’avenir et si hier est aujourd’hui, demain est à construire. La bonne gouvernance et la démocratie n’étant pas des garanties suffisantes pour l’ingérence "humanitaire" opportune, voilà l’islamisme radical brandi comme passeport et carte de séjour par la France et l’Occident pour justifier de leur présence en Afrique pour les décennies à venir. On peut comprendre que les enjeux géopolitiques ne soient pas maîtrisés par tous, que les subtilités du jeu de dupes qu’est la guerre contre le terrorisme échappent aux masses, mais il est confondant de voir les élites africaines, tels des moutons décérébrés, se féliciter de l’arrivée de leurs bourreaux multiséculaires, voleurs et menteurs impénitents, de les fêter tels des libérateurs. Il est sidérant de voir des responsables politiques, oubliant que le discrédit de leurs armées nationales est aussi le leur, applaudir et se réjouir à l’arrivée de troupes étrangères. Nul n’incrimine la population de Gao ou du Mali tout entier, que ces dernières remercient la France est preuve de la politesse et de la correction malienne. A ceux qui ont été en prise directe avec l’animalité djihadiste, il serait indécent de demander de réagir autrement. Mais que dire des propos de Yayi "Y’a bon" Boni, se déclarant aux anges, remerciant la France pour son "attachement au respect des libertés fondamentales et des droits de l'homme". (3) Tant de lâcheté, de servilité et de bêtise chez un seul homme, de surcroît président de la dés-Union Africaine, questionne et laisse perplexe.
La politique du plat valet, celle de la main tendue et de l’échine courbée, si bien menées par les élites gouvernantes africaines, en sus de maintenir le continent dans la fange et le déshonneur sont à l’origine d’une révolution dans la théorie géopolitique.
A la realpolitik, les Boni et consorts opposent l’irealpolitik : l’acceptation béate et volontaire de cadres idéologique et politique contraires aux intérêts africains.
L’Afrique noire, cornaquée par ces incapables, va au-devant de grosses et tragiques désillusions, prenons-en conscience.
L’intervention française au Mali, aujourd’hui devenue guerre, prémisse à la "guerre perpétuelle pour une paix perpétuelle" qu’est l’inepte guerre contre le terrorisme (le glissement sémantique est lourd de sens et de conséquences), est l’importation sur le continent de la dialectique du choc des civilisations utilisée dans le monde arabe pour y instaurer le "chaos constructif" cher aux stratèges néo-conservateurs américains.
Ce "chaos constructif", n’étant autre que l’exacerbation d'antagonismes locaux (le diviser pour mieux régner), fera invariablement florès dans une Afrique scindée en Entités-bâtardes faibles et déstructurées.
Les irresponsables politiques africains qui portent déjà une lourde responsabilité dans le marasme continental actuel, ont ouvert à nouveau les portes de l’enfer en autorisant cette importation de concepts politco-théologiques fumeux.
Car au nom de quoi l’Afrique, faisant face à d’innombrables plaies, devrait prendre part au combat que se livrent Occident et Orient ?
Paradoxe et mécanique que de voir se rejouer une histoire déjà vécue, celle des pénétrations violente et barbare de l’Islam et du Christianisme, à la différence cette fois-ci que l’Afrique Noire, pourrie de l’intérieur par l’ingestion de ces deux chancres, accueille ses ennemis à bras ouverts et se range à leurs côtés, pour mieux s’autodétruire.
Les projections du Plan Prospectif à 30 ans ou Horizons Stratégiques (PP30) du ministère français de la Défense avaient posé, à leur publication, les enjeux et défis auxquels l’Afrique serait confrontée au cours des trente années à venir.
Y figurent noir sur blanc l’affrontement théologique (ou guerre de religions) et la nécessité pour la France de repenser son déploiement militaire africain.
En filigrane apparaissait la thématique du "chaos constructif", celle qui s’impose aujourd’hui au Mali et qui guette le Nigéria, voire le Cameroun avec Boko Haram.
Abonnées au chômage de masse et à la misère, pourvues de populations jeunes, dynamiques mais acculturées au point de n’avoir pour seul rêve que le mirage de la vulgaire et sans âme société de consommation, traversées et minées par des spiritualités exogènes, les Entités-bâtardes sont un cadre idoine de déstabilisation et d’instrumentalisation venant de l’extérieur.
On peut l'observer au Mali, l'effet pernicieux de pareilles déstabilisation et instrumentalisation est diabolique et, paradoxe suprême, boucle la boucle: le colon arrivé naguère sans être invité pour voler, revient aujourd'hui attendu comme le sauveur, pour continuer à voler...
Ajoutons que la guerre contre le terrorisme, nouvelle marotte d'une France socialiste se découvrant soudainement bushiste et bafouillant son Samuel Huntington, est une guerre qui ne se gagne pas, car nul ne peut tuer une idée avec des bombes.
Guerre asymétrique par excellence ou opération de police internationale, elle est faite pour durer et s’éterniser, lorsqu’on la pense finie, elle renaît de ses cendres.
Les exemples des fiascos irakiens et afghans auraient dû pourtant faire réfléchir les méprisables mendiants qui président aux destinées africaines. Que nenni! Ils ont épousé les dialectiques du chaos et de la guerre Orient/Occident, pavant ainsi la voie à une recolonisation durable.
Car les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on imagine mal les valets nègres aux gants blancs, adopter une position différente de celle du Ministre afghan de la Défense, Bismullah Khan Mohammadi, qui à la suite d’un attentat, ayant visé le 16 Janvier 2013 le quartier-général de ses services des renseignements, supplie à genoux les autorités américaines de ne pas abandonner le pays et d'y demeurer d’une manière ou d’une autre…
Les cris et manifestations de joie, les déclarations bravaches et martiales entendues ici où là, en Afrique et en France, sont trompeuses.
François Hollande, sans doute conseillé en politique internationale par celui qui l’habille, s’est fourvoyé.
La France, toute arrogante qu’elle est, n’a ni les moyens militaires, ni les moyens financiers de mener une telle guerre.
Son agent Denis Allex, exécuté par la milice Al Shaabab, à la suite d’une opération de sauvetage que n’aurait pas renié la nullissime armée malienne, pourra le certifier d’outre-tombe.
Certains semblent oublier que les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars et n’ont emportés la victoire finale ni en Irak, ni en Afghanistan.
Les plans de l’intervention française qualifiés de foutaises par Susan Rice (4), sont un modèle de stupidité et de précipitation.
Sauf à vouloir bombarder les villes maliennes, la France ne débusquera de "terroristes" qu’à la marge. Ceux-ci en bon guérilleros se sont d’ores et déjà mélangés à la population.
Paniquée alors que la perspective de véritables combats au sol se profile, la France en appelle aux américains et à l'Union Européenne. Elle en vient également à souhaiter que la prise d’otage sur le site gazier algérien d’In Amenas, accule la Communauté Internationale à un suivisme moutonnier.
Les Algériens, jaloux d'une indépendance qu’ils ont, à la différence des Entités-bâtardes, conquise et fait chèrement payer à la France, ont réglé la prise d’otage à la russe : liquidation de tous les assaillants et accessoirement de quelques otages.
Quoi qu’il en soit et l'analyste sérieux le sait: la France de Hollande, ne gagnera pas la guerre contre le terrorisme, guerre qui a éreinté l'économie américaine et coûté la vie de millions de civils dans le monde arabe.
On ne triomphe pas d’une idéologie ou de ressentiments anti-occidentaux, éminemment légitimes, avec des armes.
La France ne réussira qu’à instaurer un autre pandémonium en Afrique Noire après celui qu'elle a savamment imposé en Libye.
Il n’y a pas à douter que les retorses autorités françaises s’en serviront:
1) comme prétexte pour pressurer des responsables africains, faibles, lâches et serviles,
2) pour imposer une présence militaire envahissante et permanente,
3) comme de juste, continuer à faire ce qu’elles perfectionnent depuis des siècles sur le sol africain : le vol humaniste.
En un mot comme en cent : pour l’Afrique, un jeu à somme nulle…
Ahouansou Séyivé
*Les Entités-bâtardes découlent du découpage colonial.
Présentant formellement les caractéristiques d'un état, elles n'en sont que de pâles reflets. N'ayant qu'une souveraineté limitée sur le plan monétaire (le CFA), inexistante sur le plan politique, militaire et économique en ce qu'elles restent inféodées à leur ex-puissance coloniale et aux organismes subsidiaires de l'ONU (Banque Mondiale ou FMI) qui les gèrent par pantins interposés (Alassane Ouattara, Blaise Compaoré, Yayi Boni etc)...
(1) http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/14/juppe-sur-le-mali-c-est-le-terrorisme-qui-nous-fait-la-guerre_873856
(2) http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/01/14/des-forces-speciales-a-pau-depuis-vingt-ans,1113195.php
(3) http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/61251-boni-yayi-salue-l-engagement-des-troupes-francaises-aux-cotes-de.html?print
(4) http://turtlebay.foreignpolicy.com/posts/2012/12/11/rice_french_mali_intervention_plan_is_crap
AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - ALGÉRIE En direct : près de 30 otages étrangers toujours aux mains des ravisseurs
DERNIÈRE MODIFICATION : 18/01/2013
© AFP
Selon l'agence officielle algérienne, quelque 100 otages étrangers sur 132 ont été libérés ce vendredi par les forces spéciales algériennes. On reste toutefois sans nouvelles des autres. Suivez les événements en direct sur notre liveblogging.
Par France 2 (vidéo)
FRANCE 24 (texte)
L’armée algérienne a donné l’assaut jeudi 17 janvier contre le site gazier d'In Amenas où des islamistes retenaient en otage 132 Occidentaux et plusieurs centaines d’Algériens. L’attaque a été revendiquée par le groupe Al-Mulathamin, dirigé par Mokhtar Bel Mokhtar, ancien chef charismatique d’Aqmi.
Ce vendredi, l’opération militaire se poursuit sur le site. Les autorités algériennes ont fait état de morts et de blessés, mais aucun bilan officiel n’a encore été communiqué. Les pays dont des ressortissants figuraient au nombre des otages redoutent une issue dramatique.
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Les récents événements à In Amenas ont déstabilisé la quiétude des habitants de Djanet. El Watan "Week-end" est allé à leur rencontre.
Choc et colère à Djanet
le 18.01.13 | 10h00 Réagissez
Attablés à une terrasse de café au centre-ville de Djanet, des Touareg échangent des propos concernant la crise au Mali. «Je suis contre Ançar Eddine et le Mujao», lance Mani Targui, la soixantaine, en tenue traditionnelle touareg. Les habitants de Djanet craignent que la situation au Mali ne s’étende au Sud algérien et expriment leur ras-le-bol contre les mouvements islamistes du Nord-Mali. «Il se pourrait que les mouvements terroristes trouvent des brèches pour franchir les frontières», lâche Ali, avant que Mani, plus confiant, ne conteste : «Impossible ! Les frontières avec le Mali sont très sécurisées. Les militaires algériens ne laisseront jamais les islamistes mettre les pieds sur le sol algérien.» Si les autorités algériennes ont déjà déployé les méharistes (militaires touareg) dans la région, les habitants du Sud croient savoir que les terroristes traversent en réalité souvent la frontière. «Voilà les méharistes.»
Sale jeu
Au cours de la discussion, un jeune homme désigne du doigt un camion chargé de militaires. Ce jeune, qui préfère garder l’anonymat, espère que la situation se règlera de l’autre côté des frontières. «Je n’ai pas envie que ce qu’on a connu avec les Libyens se reproduise. Il faut savoir que plusieurs rebelles libyens ont fait de Djanet leur refuge. Mais nous n’accepterons jamais la présence des islamistes ici», tranche-t-il, déterminé. Et d’enchaîner : «En tout cas, je pense qu’ils n’arriveront pas à s’en sortir dans le Sahara algérien. Ils ne tiendront pas le coup.» Mani Targui rassure ses amis en regardant sa tasse de thé : «Même si Ançar Eddine et le Mujao réussissent à pénétrer en Algérie, on y fera face. On ne laissera jamais ces criminels vivre ici. Ils veulent imposer un autre islam aux musulmans !» Et d’analyser : «Tout ce qui se passe au nord du Mali est voulu. Pour moi, le Mujao, qui enlève et exécute des innocents, est un produit marocain et le royaume chérifien est le loyal serviteur des Français. Ce chaos a déjà été planifié bien avant l’intervention militaire. Les Français demandaient aux Marocains de semer la pagaille au Sahel à travers ce groupe de terroristes, pour qu’ils puissent mettre les pieds au nord du Mali», accuse Mani fermement. Son ami s’interroge : «Pourquoi le gouvernement algérien n’intervient pas ?» Un autre Touareg s’invite au débat, très sûr de lui : «Ne t’inquiète surtout pas pour les autorités algériennes, elles savent très bien ce qu’elles font. Nous sommes conscients que les étrangers veulent semer la discorde entre les Touareg et le gouvernement algérien.»
Azawad
A ce propos, ils assurent qu’ils resteront loyaux à l’Etat algérien, à condition que les responsables ne les marginalisent plus. «Malgré notre loyauté envers le gouvernement algérien, nous restons marginalisés. On dirait qu’on n’est pas Algérien ! Tout cela, parce qu’on a demandé aux autorités de reconnaître notre langue et notre culture», peste Mani, avant de reprendre : «En ce qui concerne le Mali, on partagera toujours la position de l’Etat algérien, mais cela ne veut pas dire qu’on est contre la cause de l’Azawad. Cette région est la nôtre, c’est le colonialisme qui nous a séparés. Dans les années 1950, on était un seul peuple avec les Touareg maliens, nigériens, libyens… Et maintenant, on nous sépare comme si de rien n’était !» Les Touareg de Djanet se disent «cœur et âme» avec leurs «frères» du MNLA. «Dans le cas où la situation ferait fuir les nôtres du Mali, ils seront les bienvenus chez nous. Cependant, on les encourage à lutter jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause», espère Mani Targui.
Inquiétude
Les employés de la base Hayet sont abasourdis. Mercredi matin à Djanet, les habitants, installés au café pour suivre les événements dramatiques d’In Amenas sur les chaînes télévisées, étaient sous le choc. Le silence des habitant démontre leur inquiétude. Certains ont des proches qui y travaillent, d’autres sont eux-mêmes employés dans la base Hayet, où opérent conjointement les trois sociétés, Sonatrach, British Petrolium et Statoil. Rencontré à Djanet, un agent de sécurité travaillant à la base est sous le choc. «Heureusement que je suis en congé», lâche-t-il sous le couvert de l’anonymat. «J’essaye d’appeler quelques collègues pour le moment, je n’y suis pas arrivé, le réseau téléphonique est coupé», poursuit-il. Quelques minutes plus tard, son téléphone portable sonne, un collègue d’In Amenas lui annonce la mauvaise nouvelle, le visage blême, il lâche : «Ce sont des criminels ! Ils ont tué mon ami Lamine, un jeune trentenaire.»
Il poursuit : «L’un des barbus lui a tiré dessus au moment où il allait donner l’alerte. Tout a commencé quand des employés étrangers quittaient la base pour l’aéroport, pour partir en congé. Les terroristes les ont coincés sur l’itinéraire et les ont ramenés vers la base. Ce que je ne comprends pas, c’est que les employés étrangers étaient escortés par l’armée algérienne.» Certains affirment avoir assisté à un accrochage entre les militaires et les terroristes. Des Algériens ont été blessés lors de cette attaque. Peu après, l’arrivée des notables touareg avait pour but de négocier avec les preneurs d’otages. D’après les informations qu’a reçues notre interlocuteur, «c’est à peine croyable ! Je ne crois pas que la société qui m’engage me rappelle, vu la situation chaotique.» Son collègue poursuit : «Tout ce qui se passe aujourd’hui est une conséquence de la guerre au Mali. Notre gouvernement aurait pu renforcer la présence militaire et sécuriser la zone, maintenant tous le Sahara est menacé.»
Les deux employés estiment que cette attaque constitue un message pour le gouvernement algérien. «Les terroristes veulent prouver qu’ils sont capables de déstabiliser notre pays. Tant que le Mali est en guerre, on ne sera pas en sécurité», disent-ils. Certains Touareg confirment que les militaires algériens ne pourront pas sécuriser toutes les frontières. «Je ne pense pas que les militaires puissent contrer les islamistes djihadistes venus des pays voisins. Il faut être très vigilant», conclut notre interlocuteur.
Lotfi Sid
In Amenas: Le GIS capture un terroriste vivant
le 18.01.13 | 14h24
Des éléments du Groupement d’intervention spéciale (GIS) ont réussi à capturer un terroriste parmi les ravisseurs lors de l’assaut, apprend El Watan aujourd’hui de sources sécuritaires qui n’ont pas précisé sa nationalité.
Lors d’un interrogatoire poussé, il a déclaré que son groupe est composé de 32 individus. Il a confirmé qu’ils appartiennent aux « signataires par le sang » affiliés à Katibat El Moulathamine (Enturbannés) de Mokhtar Ben Mokhtar, dit Belawer (Le Borgne).
http://www.elwatan.com/une/in-amenas-le-gis-capture-un-terroriste-vivant-18-01-2013-200017_108.php
Atlantico/Ce que les militaires savent maintenant de ce qui attend vraiment la France au Mali Pour assurer la stabilité au Sahel, la France devra mettre en place une stratégie globale et combiner étroitement les manœuvres diplomatique, politique et militaire.
Feuille de routePublié le 18 janvier 2013
Pour assurer la stabilité au Sahel, la France devra mettre en place une stratégie globale. Crédit Reuters
Les certitudes
Grâce à nos bases et aux forces armées pré-positionnées en Afrique, la France était la seule puissance capable de porter sans délai un coup d’arrêt à l’offensive des rebelles et des terroristes vers Bamako.
Les armées françaises ont une grande expérience politique et militaire des combats au Sahel du fait de notre engagement continuel au Tchad de 1969 à nos jours.
Que peux-t-on tirer comme enseignement de cette expérience ?
Jamais les gouvernements d'Afrique Noire n’ont pu établir durablement leur contrôle sur les territoires et les populations qui vivent dans les zones désertiques. En conséquence, nous pourrons reprendre Tombouctou, Gao, mais nous ne pourrons jamais contrôler les déserts au nord du Niger jusqu’à la frontière algérienne sauf si nous favorisons l’installation à Bamako d’un gouvernement dirigé par un leader du Nord, ce qui est le cas au Tchad ou si le gouvernement malien se résigne à négocier avec les leaders Touaregs une large autonomie de Azewad.
Il n’y aura jamais une armée malienne capable d’assurer la sécurité de son territoire tant que les militaires putschistes ne seront retournés au pas dans leurs unités ou n’auront été mis en prison et qu’un pouvoir politique élu démocratiquement ne sera pas installé à Bamako.
Les gouvernements de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n’ont ni les moyens ni la volonté d’aider de manière décisive le Mali et l’armée malienne.
Le risque d’exactions et de massacres contre les populations Touaregs par les forces armées et de sécurités maliennes lors d’une offensive vers le Nord ne doit pas être sous-estimé.
Les objectifs politiques et militaires qui en découlent pour le gouvernement français
Se limiter dans un premier temps à assurer la sécurité du Sud malien en s’opposant à toute attaque des forces rebelles au-delà d’une ligne Mopti –Sandare. Cet objectif doit permettre d’assurer la protection de nos ressortissants et de fournir les délais nécessaires à la mise en place d’un pouvoir politique légitimement élu à Bamako et à rebâtir une armée malienne capable de prendre à sa charge le combat terrestre.
Ne viser sur le plan militaire que l’affaiblissement des forces terroristes et en aucun cas afficher l’objectif de leur destruction, ce qui est irréalisable. La rébellion Touareg est endémique et ne pourra être réduite que par la négociation politique. Faire porter l’effort militaire sur les forces d’AQMI et le MUJAO tout en poursuivant les contacts et les négociations avec Ansar Dine avec lequel il ne faut pas fermer la porte de la réconciliation nationale.
N’appuyer la reconquête des villes importantes du Nord Tombouctou, Gao et Kidal que lorsque ces deux dernières conditions politiques et militaires seront remplies en affichant clairement que cet objectif doit être lié étroitement avec l’installation dans ces villes de responsables politiques issus du milieu Touaregs restés fidèles ou neutre depuis septembre 2012.
Mettre en place au niveau de chaque compagnie malienne une équipe de conseillers qui aura une mission officielle de conseil et officieuse de veiller à ce que les forces maliennes n’exercent aucune représailles contre la population de ces villes.
L’objectif de destruction des forces d’AQMI et de Mujao ne sera pas réalisable sans un engagement militaire des pays voisins du Mali et en particulier de l’Algérie et sans la mise en place d’une coalition comportant des forces des principaux pays européens et l’aide des Etats-Unis.
La stratégie à mettre en place doit donc être globale et combiner étroitement les manœuvres diplomatique, politique et militaire qui seule peut permettre d’éradiquer l’instabilité sahélienne dont il ne faut pas sous-estimer la force des racines et la capacité de nuisance.
atlantico
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/que-militaires-savent-maintenant-qui-attend-vraiment-france-au-mali-jean-bernard-pinatel-610105.html#qBzORZtXUfWFrjWZ.99
Mali: Des milliers de Touaregs se réfugient à la frontière algérienne
Par Boris Thiolay, publié le 18/01/2013 à 08:20, mis à jour à 10:32
Craignant des bombardements et les exactions des soldats maliens en cas de reconquête du nord du pays, des milliers de Touaregs ont fui la ville de Kidal, le bastion du mouvement Ansar ed-Dine, pour se réfugier à la frontière algérienne.
MALI - L'inquiétude est grande de voir des soldats maliens -humiliés lors de la conquête du nord, au début de 2012, par des mouvements touaregs et des groupes islamistes armés- se venger sur les populations locales.
REUTERS/Zohra Bensemra
Plusieurs milliers de civils touaregs ont fui Kidal, à 200 kilomètres de la frontière algérienne, depuis le déclenchement de l'intervention militaire au nord du Mali. "Kidal est à moitié vide, les gens ont peur", raconte au téléphone l'ancien maire-adjoint de la commune de 25 000 habitants. Ils craignent des bombardements, mais aussi les risques de bavures des soldats maliens s'ils reprennent les territoires aux djihadistes."
>> Lire aussi: "On peut craindre une volonté de revanche de l'armée"
L'inquiétude est effectivement grande de voir des soldats maliens -humiliés lors de la conquête du nord, au début de 2012, par des mouvements touaregs et des groupes islamistes armés- se venger sur les populations locales. Ou ne pas "faire la différence" entre les islamistes et de simples civils touareg et arabes. Cela d'autant plus que Kidal est le bastion d'Iyad ag Ghali, ancien héros de la rébellion touareg de 1990, devenu depuis le leader d'Ansar ed-Dine -les "défenseurs de la religion"- mouvement allié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déclenché l'attaque vers le sud du pays, le 10 janvier dernier.
Certains franchissent la frontière
Ces milliers de Touaregs, dont plusieurs clans nomades de la région, se sont entassés dans des véhicules pour trouver refuge dans les villages maliens adossés aux trois postes frontières algériens: Bordj Badji Mokhtar, Tin Zawatene et Timeaouine. Cette frontière, de plus de 1300 kilomètres, en plein Sahara, est officiellement fermée depuis le 14 janvier, pour empêcher les djihadistes du nord du Mali de pouvoir se replier sur le sol algérien. Mais certains réfugiés touareg parviennent à la franchir, espérant pouvoir se réfugier à Tamanrasset, la grande ville de l'extrême-sud de l'Algérie, à environ 500 kilomètres.
"Ces réfugiés sont partis dans la précipitation, sont certains n'ont quasiment rien, poursuit l'ex-maire adjoint de Kidal. Ceux qui resteront à la frontière se trouveront rapidement dans des conditions sanitaires et alimentaires très difficiles." Depuis le début de la crise au nord du Mali, l'année dernière, les ONG dénombrent 230 000 personnes déplacées et 150 réfugiés dans les pays voisins: Mauritanie (54 000), Niger (50 000), Burkina-Faso (38 000) et Algérie (1500).
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-des-milliers-de-touaregs-se-refugient-a-la-frontiere-algerienne_1210911.html
Mali: l'armée malienne reprend sa progression, contrôle à nouveau Konna
LA LIBRE.BE> NOUVELLES DÉPÊCHES
Mis en ligne le 18/01/2013 à 13h48
BAMAKO (AFP)
L'armée malienne, appuyée par les troupes françaises, a repris vendredi sa progression vers le nord du Mali, reprenant le contrôle de la ville de Konna (centre) aux islamistes, dont un groupe était toujours retranché avec des otages en Algérie.
Les pays dont des ressortissants ont été pris en otage avec des centaines d'employés locaux sur un site gazier dans le Sahara (est de l'Algérie) redoutaient vendredi un bilan très lourd de l'assaut lancé par les forces de sécurité contre un commando islamiste venu de la Libye voisine.
L'agence de presse algérienne APS avait annoncé jeudi soir la fin de l'opération, mais d'après Londres, "l'incident terroriste en Algérie est toujours en cours" et l'armée algérienne "traque toujours les terroristes et probablement des otages", selon le Premier ministre David Cameron.
Les preneurs d'otage, qui seraient venus de Libye, avaient affirmé agir en représailles de l'intervention française au Mali et ils ont menacé de mener d'autres actions, dans un communiqué.
Cette opération avait éclipsé jeudi la situation sur le terrain au Mali, où la France poursuit ses frappes aériennes contre les groupes islamistes, accompagnées d'un engagement au sol toujours plus important.
Plus de 1.400 soldats français sont ainsi déjà présents au Mali, un chiffre qui devrait prochainement atteindre 2.500 hommes, selon Paris.
Vendredi, l'armée malienne a affirmé avoir repris la veille "le contrôle total" de Konna (centre), une localité sur la route de Bamako, tombée le 10 janvier aux mains des combattants islamistes, ce qui avait précipité l'intervention française.
"Nous avons repris le contrôle total de la localité de Konna, après avoir fait subir de lourdes pertes à l'ennemi", a assuré l'armée malienne dans un bref communiqué.
"Les combats les plus importants se sont déroulés à Ndégué, à 20 km de Konna. Nous avons écrasé l'ennemi", a assuré à l'AFP le colonel Didier Dakouo, qui dirige les forces maliennes dans le secteur.
L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale et par des habitants de la zone joints par l'AFP, une zone qui reste inaccessible aux observateurs indépendants.
Des combats avaient opposé mercredi, puis dans la nuit, des soldats maliens, appuyés par des militaires français, à des islamistes armés près de Konna.
accélérer le déploiement de la Misma
Et il a fallu de nouvelles frappes aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats maliens puissent entrer dans la ville, selon une source de sécurité.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait reconnu le 15 janvier que Konna, à 700 km au nord-est de Bamako, n'avait pas encore été reprise par l'armée malienne.
La chute de Konna lors d'une offensive surprise des combattants islamistes le 10 janvier, alors que le front entre armée malienne et groupes jihadistes était gelé depuis des mois, avait déclenché l'intervention de la France, qui redoutait une percée vers Bamako (sud) des jihadistes, d'abord par des frappes aériennes, puis avec un engagement au sol.
A Bamako, les premiers éléments de la force d'intervention ouest-africaine (Misma), qui doit chasser les groupes armés qui occupent une grande partie du Mali depuis neuf mois, une centaine de Togolais et de Nigérians, sont arrivés jeudi soir à Bamako.
"La guerre qui nous est désormais imposée par le refus des mouvements criminels et terroristes de l'offre de paix suffisamment portée par les efforts de médiation de la Cédéao exige de nous l'accélération du déploiement de la Misma", a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, selon son discours remis à la presse.
Le calendrier du déploiement des contingents sera au coeur du sommet extraordinaire de la Cédéao, consacré au Mali, samedi à Abidjan.
"Nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui participera au sommet.
"Déjà, le chef d'état-major est à pied d'oeuvre. Il y a des premiers contingents qui sont disponibles et la réunion de demain va permettre de préciser un certain nombre de choses et d'avancer", a-t-il ajouté.
Quelque 2.000 membres de cette force, dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, doivent être déployés au Mali d'ici le 26 janvier.
Huit pays ouest-africains - Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso - plus le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma. Au total, ce seront quelque 5.300 soldats du continent africain qui seront déployés au Mali, pour prendre à terme le relais de l'armée française.
Mali: la Belgique veut que l'action militaire devienne vite internationale
La Belgique souhaite que l'opération militaire de la France au Mali redevienne "le plus vite possible" "une opération internationale", a déclaré vendredi son chef de la diplomatie, Didier Reynders, mais en s'abstenant de proposer des combattants belges.
Et aussi
L'intervention au Mali
"Le souhait c'est que le plus vite possible l'opération redevienne une opération internationale", a déclaré M. Reynders sur la radio Europe 1, en se défendant d'une inaction de la Belgique.
"Nous avons immédiatement apporté notre soutien (à la France), il y a 75 militaires belges qui sont déjà partis, nous avons donné un support logistique avec des avions de transport", un hélicoptère et une aide médicale, "et donc nous avons des soldats sur place qui seront y compris au Mali mais qui ne seront pas des forces combattantes", a-t-il dit.
"Je reconnais, c'est évident, que l'opération qui est en cours au Mali démontre à nouveau les retards pris dans la construction d'une Europe de la Défense. On a vraiment un problème de mobilisation de moyens en Europe quand des évènements importants se produisent", a poursuivi le ministre belge.
L'Europe "progresse très lentement en politique étrangère et en défense, on doit accélérer", a conclu Didier Reynders en considérant qu'au Sahel, il s'agit d'un "combat international où l'Europe doit s'engager très fortement".
Depuis son entrée en guerre au Mali il y a une semaine contre des groupes islamistes, la France est le seul pays occidental à recourir à des avions-bombardiers et à des troupes dotées de blindés. Plusieurs pays lui apportent une aide logistique qui reste très limitée. Jeudi, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a souhaité à Bruxelles qu'un "maximum de soutien" soit apporté à la France dans son engagement militaire.
Belga
l'intervention de l'armée algérienne est elle justifiée avec autant de précipitation et "d'amateurisme",alors même que les cinquante otages retenus sont des dix nationalités différentes?et surtout avec une fin si tragique pour les otages?Pourquoi?
Pourquoi ne pas attendre les réponses et suggestions des autres pays?
Pourquoi être aussi pressé d'en finir avec ces terroristes au point de sacrifier une centaine de vie et des installations gazières coûteuses ?
Le site étant "hyper protégé",comment expliquez l'infiltration du groupe de Belmokhtar qui est aussi composé des diverses nationalité y compris un français et un canadien?
Pourquoi si peu de communication et tant d'opacité autour de cette "prise d'otages"?
Bref plein de questions demeurent et peut être Jeremy Keenan a t il raison?
Publiée le 4 juil. 2012
Jeremy Keenan : le DRS est à l'origine du chaos au Mali/Sahel et des attentats en Algérie
jeudi 17 janvier 2013
Prise d’otage en Algérie :Mort de Lamine Boucheneb et du mauritanien Ould Hmeida
Selon une source informée, le chef des « Fils du Sahara pour la justice islamique » Lamine Boucheneb, alias Taher a été tué au cours de l’assaut donné par les forces algériennes pour tenter de libérer les otages occidentaux dans le complexe gazier de Ain Amenas.
Des ravisseurs , dont Abous Albara Aljzairi et le jeune mauritanien Abdallahi Ould Hmeida, ont également péri au cours du même assaut, a ajouté cette source.
Par ailleurs, une source des « Signataires par le sang » a précisé que les preneurs d’otages étaient issus de l’Algérie, du Canada, du Mali, de l’Egypte, du Niger et de la Mauritanie.
Cette source a ajouté que les ravisseurs n’avaient pas l’intention de partir avec les otages, mais qu’ils voulaient les déplacer vers une cité du complexe où se trouvaient d’autres otages, au moment où les hélicoptères ont bombardé les véhicules qui les transportaient tuant otages et preneurs d’otages.
Un porte-parole de la katiba des Moulathamines a indiqué que le commando était prêt pour l’opération depuis prés de deux mois parce « qu’on savait d’avance que le régime allait bien être l’allié de la France dans la guerre contre l’Azawad ».
Et d’ajouter « tout en tenant compte des souffrances du peuple algérien, nous promettons au régime en place plus d’opérations ».
Il a enfin appelé les algériens « à se tenir à l’écart des lieux d’implantation des compagnies étrangères, car, a-t-il dit nous surgirons par où personne ne s’y attendrait »
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20535
SOS:Amalgame dangereux à Bamako sur les civiles Touareg
Ordre
Gerda De Pryck
Assan Midal
"Bonsoir il y a un amalgame ici a Bamako sur le touareg on nous traite de tout sorte de nom rebellle des bandit on nous insulte de père est mère les jeunes touareg ki son l arme maliens on même peur d aller a kati n on aucun respect de la population les femme touareg ki son dns certain service son mal traite d manque de respect. des insulte .. on ne fait plus a la différence entre islamiste est touareg ni rebelle... il faut je n pourrais faire passe cet message et sa m fait mal au coeur . merci d le faire passe "
L’Union des ulémas musulmans dénonce l’intervention de la France et propose sa médiation
Sahara Médias - Nouakchott Jeudi 17 Janvier 2013
L’Union des ulémas musulmans que préside le Cheikh Youssouf Al Gharadaoui, a dénoncé l’intervention de la France au nord Mali et a exprimé sa disposition à entreprendre une médiation dans ce conflit.
Dans un communiqué publié aujourd’hui jeudi, l’Union déclare « suivre avec préoccupation le développement des évènements au Mali », précisant que la France « est allée trop vite en engageant une action militaire dont on ne peut savoir où elle peut mener ni présager des dégâts humains et matériels qu’elle va occasionner ».
Le communiqué a ajouté que l’Union mondiale des ulémas musulmans dénonce la précipitation de la France dans le déclenchement de cette guerre avant d épuiser touts les moyens disponibles pour la solution pacifique », signalant quelle fournit des efforts énormes, avec des pays et des personnalités influentes en vue de revenir au dialogue et soulignant sa disposition « pour arriver à une réconciliation ».
Urgent :Les forces algériennes donnent l’assaut sur le complexe pétrolier… plus de contact avec les ravisseurs
Les forces algériennes viennent de donner l’assaut dans ce qui serait une tentative ultime tenter pour de libérer les derniers otages restés en vie et sequestrés par le groupe "Signtaires par le sang" sur le complexe gazier de Ain Aminass, selon un porte-parole des ravisseurs.
Dans son dernier contact avec ANI, ce porte-parole, dont la voix était couvertes par de fortes déflagrations, a précisé que les hélicoptères qui tirent sur le complexe sont appuyés par des forces au sol qui exécutent un coup de force visant le lieu de détention des otages. Il a également menacer de passer à l’exécution des otages si les troupes s’approchent davantage…
Après ces mots, le contact téléphoniques avec les ravisseurs a été interrompu.
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20530
@ Sengal : Selon l'agence de presse mauritanienne ANI, 34 otages auraient été tués sur le site d'In Amenas. Huit étrangers seraient encore détenus, quatre Occidentaux auraient été libérés, selon l'agence de presse officielle algérienne APS. 14 ou 15 preneurs d'otages auraient été abattus, selon les sources. Aucun chiffre n'a été confirmé par les autorités algériennes.
Azawad - En route vers un nouveau MNLA
Jeudi 17 janvier 2013
http://occitan-touareg.over-blog.com/article-azawad-en-route-vers-un-nouveau-mnla-114467691.html
Le MNLA accepte enfin le "principe de réalité". Mettre l'Histoire en mouvement en déclenchant une rébellion est pour nous "européens" discutable, mais dans le contexte de cette région du Sahel l'aventure démocratique n'étant pas encore d'actualité, cette étape devient nécessaire. Il est cependant une réalité incontournable qui consiste à savoir qu'une avancée historique ne peut se faire sans l'accord d'une relative majorité de la population. Tel n'était pas le cas pour l'Azawad. Lorsque j'ai apporté mon soutien (avec le Parti de la Nation Occitane) à la déclaration d'indépendance de l'Azawad, il était bien précisé que ce nouvel État en gestation n'était en aucun cas un État Touareg mais un État multi-ethnique. Il était précisé aussi que seule une organisation de type fédéral en Azawad pourrait permettre d'installer et de pérenniser (pendant un certain temps) cette nouvelle création étatique qui remettait en cause l'intégrité d'un État artificiel dénommé Mali. Il se trouve que l'État moribond Malien avait laissé se développer dans son "septentrion" une gangrène tant financière que politique. J'entends par là que le trafic de drogues diverses, d'armes, d'êtres humains et l'acceptation sur ce territoire d'extrémistes religieux ne pouvait se réaliser qu'avec l'accord des dirigeants "politiques-économiques-militaires" de cet État corrompu jusqu'à la moelle. Il faut aussi dénoncer le fait qu'un État comme la France a su s'accommoder de cette situation ; pour rappel quelques 6000 citoyens français travaillent dans cet État. La "france-à-fric" avec le nouveau gouvernement de gauche "français" continue son travail colonialiste et impérialiste. Comment accepter d'entendre le président de la République française oser dire pour ses voeux que la "france n'a aucun intérêt au Mali". Comment accepter qu'un gouvernement dit de "gauche" puisse encore trouver légitime d'aller à la rescousse d'un État artificiel afin de défendre cette absurde et cynique idée du refus de la remise en cause des frontières artificielles issues de la colonisation, si il n'y avait derrière ces idées et ces mots des enjeux économiques important pour ne pas dire vitaux pour ce pays. Oui l'État français pille l'uranium au Niger et malgré un discours "pro touareg" refusera tant que cela sera possible d'aider la nation Touarègue à s'unir pour accéder à l'indépendance. Oui pour défendre ses intérêts au Mali la france continuera à tout faire pour entretenir les division du peuple touareg. Oui l'État français va continuer à participer à la corruption générale dans ces régions. L'État français a une fois encore laissé passer cette chance, en refusant de soutenir ouvertement cette remise en cause des frontières et de prouver à l'ensemble du monde que le droit à l'indépendance pour chaque peuple de notre planète n'est pas un mot vide de sens. Le gouvernement de gauche (socialiste) prouve de manière criante qu'en matière d'impérialisme et de colonialisme la gauche et la droite mènent les mêmes politiques. Sarkosy a eu sa Libye, Hollande a son Mali. Vive un Azawad indépendant et démocratique.
PELLET Jean-Marc
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Résolutions et recommandations générales du Congrès Mardi, 15 Janvier 2013
2ème CONGRES ORDINAIRE DU MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L’AZAWAD (MNLA)
Résolutions et recommandations générales du Congrès
Les 08, 09 et 10 janvier 2013 s’est tenu à Tinzawatane le 2 ème congrès ordinaire du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dont les thèmes sont les suivants :
- Présentation des rapports d’activités des différents organes du MNLA,
- Relecture et actualisation des statuts et règlement du MNLA,
- Mise en place des différents organes du MNLA,
- Validation de la plateforme de revendication,
- Organisation de l’armée du MNLA,
- Désignation des membres de la commission de négociation.
- Considérant le faible dynamisme qui frappe et affecte dangereusement les activités du MNLA, - Considérant la non-adaptation au contexte actuel des statuts et règlement du MNLA, Le Congrès recommande la redynamisation immédiate de l’ensemble des structures du MNLA et salue l’actualisation des statuts et règlement du mouvement.
- Considérant aussi l’insuffisance de la sensibilisation et de l’animation des populations sur les objectifs du MNLA et les contraintes du moment. Le Congrès invite le CTEA à créer rapidement les bureaux régionaux et leur démembrement dans l’Azawad,
- Considérant le disfonctionnement provoqué par le caractère ethnique et tribal de l’armée du MNLA et à l’appartenance quasi-totale du matériel militaire à certains combattants, Le Congrès exige la restructuration rapide des forces armées de sécurité du mouvement, La redynamisation et le respect absolu des règles de discipline et de déontologie militaire.
- Constatant les faibles ressources matérielles et financières dont dispose le MNLA et la nécessité d’instaurer un système de gestion basé sur la rigueur, la transparence et l’équité, Le congrès recommande l’adoption d’une politique de recherche de financement à l’intérieur et à l’extérieur soutenue par une gestion suivie et rigoureuse.
- Considérant que le capital social constitue le socle fondamental de la force du MNLA et que cette force ne peut être réelle que s’il y a une cohésion social totale,
- Considérant que la paix, la sécurité et le développement sont indissociables et indispensables pour un peuple quel qu’il soit,
- Considérant que le peuple de l’Azawad est victime d’une exploitation abusive de la diversité ethnique et tribale de nos populations en les opposant les une aux autres depuis l’époque coloniale à nos jours, 1 / 3 Résolutions et recommandations générales du Congrès Mardi, 15 Janvier 2013 00:14
- Constatant que depuis plusieurs années, l’Azawad est devenu un terrain des conflits divers ayant entrainé l’arrêt quasi-totale de toutes activités, Le congrès recommande vivement l’instauration d’une paix durable par le renforcement de la cohésion sociale à travers des rencontres intra et inter communautaires et insiste sur la nécessité de préserver et de renforcer les biens historiques entre nos communautés.
- Considérant la confusion et l’incompréhension constatée actuellement dans la pratique de l’islam,
- Considérant que l’islam est une religion de tolérance et de non-violence, Le Congrès lance un appel solennel à tous les musulmans de l’Azawad à maintenir leur pratique d’islam conformément à la sunna du prophète Mohamad (Paix et Salut sur lui)
- Vu le constat fréquent d’un manque regrettable et dangereux de civisme dans le comportement quotidien d’un grand nombre de citoyens de l’Azawad, notamment les jeunes, Le congrès invite les leaders communautaires et les responsables civils et militaires du MNLA à privilégier dans leurs programmes et activités l’éducation et la formation civique.
- Considérant l’anarchie et l’indiscrétion constatées dans les communications à travers des personnes non mandatées par le mouvement, Le Congrès exige de maitriser et de centraliser davantage la politique de communication du mouvement. - Considérant les relations du MNLA avec l’extérieur, Le congrès souhaite la redynamisation fructueuse de sa coopération internationale.
- Considérant les conditions de vie difficile et le mauvais encadrement dans certains camps de refugiés,
- Considérant la situation de précarité dans laquelle vivent les populations de l’intérieur de l’Azawad, Le Congrès recommande au CTEA d’assurer en collaboration avec le pays d’accueil un suivi régulier de la situation dans les camps des réfugiés et de lancer un appel aux organisations humanitaires afin de venir en aide aux populations de l’Azawad.
- Considérant que la menace d’intervention armée étrangère est plus préoccupée par le terrorisme international que par la nécessité de régler définitivement le conflit qui oppose l’Azawad au Mali,
- Considérant que les conséquences négatives d’une guerre sont généralement difficiles à mesurer et ses risques d’enlisement sont souvent élevés, Le congrès recommande la recherche d’une solution politique négociée pour le règlement définitif ce conflit.
- Considérant le manque d’histoire écrite de la lutte du peuple de l’Azawad pour sa dignité et son histoire,
- Considérant le nombre important d’azawadiens morts pour la libération de l’Azawad, Le congrès engage les intellectuels et toutes les personnes ressources pour une reconstitution de l’histoire de l’Azawad et recommande l’ouverture d’un répertoire des martyrs morts pour la cause de l’Azawad et la réhabilitation de quelque uns de ces martyrs tels que :
Ingonna Ag Mohamad Ahmad, Fihroun Ag Alinsar, Chabboun Ag Fandagamou, Alla Ag Attaher, Ghabidine Ould Sidi Mohamad Alkounti, Mohamad Ali Ag Attaher, Barka Ag Acheick, Boncana Adrawi Maiga et Ibrahim Ag Bahanga,
Le congrès
L’appui des Touareg aux forces françaises se négocie en coulisse
Alain Jourdan-La Tribune de Genève
La signature d’un cessez-le-feu avec l’Etat malien pourrait marquer l’entrée des rebelles laïques du MNLA dans la bataille.
Image: AFP
Alors que les soldats français s’employaient hier à chasser les islamistes concentrés à Diabaly, à 400 km au nord de Bamako, les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) renouvelaient leur offre de soutien. Selon le Français Robert Dulas, spécialiste des questions touareg, proche du MNLA, un accord est en cours de discussions.
Le MNLA est-il vraiment en mesure d’apporter son aide?
Ils ont les meilleurs combattants et ils ont une connaissance extraordinaire du terrain. Mais ils n’ont plus de munitions et plus de carburant. C’est la raison pour laquelle ils ne se sont pas battus quand Gao et Tombouctou ont été repris. Ils attendent de l’aide des Occidentaux. Leur positionnement est idéal. Ils représentent une force de 1100 à 1200 hommes. Ils pourraient prendre en tenaille les milices islamistes qui fuient vers le sud. L’ouverture de ce second front stopperait la dispersion de ces combattants au sein des no man’s land algériens, nigériens, nigérians et libyens.
La France est-elle prête à s’appuyer sur cette force d’appoint?
Quand les combats vont se déplacer dans la zone de l’Azawad, au-dessus de Gao et Tombouctou, leur aide sera indispensable. Il faut bien connaître la région pour s’y engager. C’est comme l’Afghanistan. Des contacts ont été pris avec la France, les choses sont en phase de finalisation. Mais ce n’est pas simple. Il y a des difficultés à aider un mouvement qui est toujours considéré comme un mouvement rebelle.
Justement, comment peut-il s’associer à une démarche qui vise à réinstaurer l’intégrité territoriale du Mali?
Les revendications du MNLA ont évolué. Aujourd’hui, il veut un accord pour une gestion plus équitable du Nord-Mali. Une réunion était prévue à Ouagadougou le 21 janvier entre toutes les parties prenantes au conflit malien. Elle n’a pas été annulée. Le MNLA pourrait se servir de cette date pour rencontrer les autorités maliennes et mettre en place un cessez-le-feu. Dès lors, plus rien n’empêcherait ses hommes d’entrer en guerre aux côtés des troupes françaises et de la Cedeao. Cela serait un tournant dans le conflit.
Pourquoi ce préalable?
Un cessez-le-feu entre Bamako et le MNLA ferait retomber les tensions politiques avec les groupes laïques et démocratiques. L’intégration du MNLA au sein des forces de coalition permettrait aux Touareg d’être aux côtés des populations de l’Azawad pour éviter les débordements des militaires maliens comme ce fut le cas dans le passé. Les populations touareg, songhaïs et arabes du Nord-Mali n’ont jamais été considérées comme maliennes à part entière par Bamako.
Qui sont les combattants du MNLA?
Ce sont des hommes du désert avec des principes et des valeurs, qui ont toujours dit qu’ils combattaient le terrorisme. Il y a trois ou quatre colonels qui sont rentrés de Libye avec leurs équipes après la chute de Kadhafi. Mais pour l’essentiel, ce sont des combattants qui étaient proches d’Ibrahim Ag Bahanga, le chef des rebelles touareg mort dans un accident de la route en août 2011. C’est Bilal Ag Acherif, le fils spirituel d’Ibrahim Ag Bahanga, qui est aujourd’hui à leur tête.
Quel a été exactement votre rôle auprès du MNLA?
J’ai aidé à la réalisation d’une tournée diplomatique pour leur ouvrir des portes en Europe et aux Etats-Unis. Il fallait que les gens et en particulier les politiques comprennent que les Touareg du MNLA étaient laïques et totalement contre l’application de la charia. En France, ils ont été reçus à l’Assemblée nationale, au Sénat, aux Affaires étrangères et dans différents ministères. Ils ont aussi pu nouer des contacts avec le Nigeria et l’Algérie. Par la suite, ils ont été perçus différemment. La Suisse aussi a noué des contacts avec eux et collaboré à la rédaction de textes de consensus. (TDG)
http://www.tdg.ch/monde/afrique/L-appui-des-Touareg-aux-forces-francaises-se-negocie-en-coulisse/story/12416458
17 janvier 2013
Urgente/ Prise d’otages en Algérie : 7 otages restaient vivants après le bombardement
7 otages occidentaux sont restés vivants, après le bombardement du complexe gazier par l’armée algérienne, a affirmé un porte-parole des ravisseurs dans un contact avec l’ANI.
Il a également précisé que les rescapés sont « trois belges, deux américains, un japonais et un britannique », avant d’appeler les services du complexe gazier à apporter les soins d’urgence aux otages blessés.
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20527
Urgent: Plusieurs otages accompagnés de leurs ravisseurs tués dans un bombardement algérien
Selon un porte-parole de la katiba des Moulathamines qui s’entretenait il y a quelques instants avec ANI au téléphone, certains des otages occidentaux ont été tués avec leurs ravisseurs au cours d’un bombardement de l’aviation algérienne qui a ciblé le lieu de leur détention.
Le porte-parole qui parlait du lieu de détention des otages, a ajouté que la katiba des Moulathamines essayait de transporter une partie des otages vers un lieu plus sûr à bord de véhicules appartenant à la société exploitant le gazier algérien mais que l’aviation algérienne les a bombardé, tuant en même temps otages et ravisseurs, sans en préciser le nombre
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20524
http://www.france24.com/fr/20130117-algerie-prise-otages-al-qaida-armee-francaise-mali-islamistes-bp
Prise d'otage
13h41
Selon une source islamiste citée par l'AFP, l'armée algérienne bombarderait le site où sont retenus les otages.
13h40
Francois Hollande affirme "faire toute confiance aux autorités algériennes".
13h30
Parmi les quinze étrangers qui ont réussi à s'échapper se trouve un couple de Français, selon la chaîne privée algérienne Ennahar qui cite "une source officielle".
13h28
L'agence de presse mauritanienne ANI parle maintenant de deux hélicoptères algériens qui ont bombardé le complexe gazier. Selon la source citée par Ani, le bilan est toujours de deux Japonais blessés.
13h25
François Hollande confirme finalement la présence de ressoritssants français dans le complexe gazier.
Après l’Irak, l’Afghanistan, la Libye… au tour du Mali !
Par Eric Martin le 17 jan, 2013 @ 8:16
Tribune libre de Robert Ménard*
« Nous avons (…) un objectif, c’est de faire en sorte que lorsque nous partirons, il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes qui menacent l’intégrité du Mali », a affirmé mardi François Hollande à l’occasion d’une visite aux Émirats arabes unis. On peut toujours rêver. D’autres l’ont dit pour justifier leur intervention en Irak, en Afghanistan ou en Libye. Avec les résultats que l’on sait…
La prise d’otages, hier en Algérie, prouve, s’il en était besoin, que ces terroristes ne seront pas si faciles à « détruire » pour reprendre le mot – qu’on ne s’attendait à trouver dans sa bouche – de François Hollande.
Qu’il ait fallu stopper l’avancée des islamistes vers le sud, difficile d’en disconvenir. À condition d’accompagner cette énième intervention en terre africaine d’un volet politique. En clair, d’une réponse aux revendications des Touaregs sans qui il sera impossible de venir à bout de groupes armés politico-mafieux dans ce pays deux fois grand comme la France.
Mais de cela, on ne parle pas, de peur de fâcher les hommes de Bamako. Il ne s’agirait pas de montrer du doigt un régime corrompu, une armée déliquescente, un État inexistant, une classe politique déconsidérée, un racisme omniprésent, une islamisation rampante de toute la société…
Reste donc la fuite en avant. On comptera bientôt plusieurs milliers de nos soldats sur place. Déjà, des militaires français sont engagés au sol. On parle de combats au corps à corps. On nous rassure en nous vendant l’idée d’une intervention rapide des troupes des pays voisins. Mais qui peut croire sérieusement en la capacité opérationnelle de contingents sénégalais ou burkinabés ? Eux-mêmes n’y croient guère, qui ne se bousculent pas pour venir appuyer les troupes françaises…
On sourit devant les imprécations d’un Dominique de Villepin – qui, aux affaires, aurait fait de même ; on s’étrangle en entendant un VGE dénoncer une action « néocolonialiste » – les parachutistes sautant sur Kolwezi relevant, bien sûr, d’une action humanitaire… On hausse les épaules à la nouvelle diatribe d’un Noël Mamère contre la « Françafrique ». Mais difficile de ne pas s’interroger sur la suite des événements, sur l’absence manifeste de toute perspective réaliste, sur le changement d’attitude de François Hollande – qui assurait que la France n’agirait pas en première ligne. Tout cela laisse pantois.
Nos soldats risquent leur peau, il ne faut pas l’oublier. On leur doit hommage et solidarité, c’est vrai. Mais les yeux grands ouverts.
*Robert Ménard est journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières. Il est à la tête du portail Boulevard Voltaire
Prise d'otages d'In Amenas: suivez l'évolution de la situation
ALGÉRIE - Article publié le : jeudi 17 janvier 2013 - Dernière modification le : jeudi 17 janvier 2013
Le complexe gazier d'In Amenas est situé dans le sud-est algérien, à environ 100 km de la frontière libyenne.
Reuters/Kjetil Alsvik/Statoil via Scanpix
Par RFI
Mercredi 16 janvier au matin, un commando islamiste d'une vingtaine d'hommes s'introduit dans le vaste complexe gazier d'In Amenas, dans le sud-est algérien. Une quarantaine d'employés occidentaux, et au moins 150 Algériens, sont retenus en otages sur le site, encerclé par l'armée algérienne. Les ravisseurs, conduits par l'ex-membre d'Aqmi Mokhtar Belmokhtar, demandent aux militaires de quitter la zone. Ils exigent « la fin de l'agression française au Mali » et de pouvoir quitter le pays. Alger refuse de répondre aux revendications. Nos dernières informations.
11h57 : selon des médias algériens, 15 otages étrangers, dont un couple de Français, sont parvenus à s'enfuir. Le patron de la chaîne Ennahar a indiqué à l'AFP qu'elle citait une « source officielle ». L'ambassade de France ne s'est pas prononcée et Paris n'a pas encore confirmé ou infirmé la présence de ressortissants français parmi les otages.
11h37 : Les autorités françaises ont « une confiance totale » en la capacité des autorités algériennes à résoudre la prise d'otages, a déclaré jeudi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Depuis mercredi, plusieurs chancelleries concernées par les évènements en Algérie, ont également réagi.
11h14 : Trente otages algériens, parmi les 150 présents dans la base (plusieurs centaines selon certaines sources), seraient parvenus à s'enfuir du complexe gazier d'In Amenas.
ENFIN DES DEPUTES EUROPEENS QUI DISENT TOUT HAUT CE QUE TOUT LE MONDE VEUT CACHER TOUT BAS!
Azawad Iyyan Ghass
"Il faudra s’appuyer sur un processus politique crédible, réellement démocratique, c’est à dire susceptible de ramener effectivement la stabilité dans la région. Or, les déclarations de la France font l’impasse totale sur les raisons de la crise qui, en Azawad, ont amené au rejet de l’Etat central malien par la population, quelles qu’en soient les origines ethniques. Au contraire, la politique française donne largement l’impression de vouloir restaurer le « Mali d’avant », celui dans lequel, déjà, les djihadistes prospéraient discrètement, à coup d’otages et de trafics, à l’abri d’une pseudo-stabilité de façade de l’Etat malien.
Le discours français officiel n’ouvre à ce jour aucune perspective politique pour les forces laïques et démocratiques d’Azawad, et notamment le MLNA, qui est l’héritier de la résistance touarègue ininterrompue depuis cinquante ans. Ces forces se sont pourtant récemment opposées aux islamistes les armes à la main, malgré un rapport de forces défavorable, sur le territoire même de l’Azawad. Pas plus tard que le mois dernier, entre Ménaka et Gao, les soldats du MLNA ont affronté les milices du MUJAO et d’AQMI. Mais la communauté internationale n’a donné aucun écho à cette résistance qui dérange l’establishment politique malien et ses réseaux d’influence." Députés européens
mercredi 16 janvier 2013
La France a intérêt a composer le plus vite possible avec le MNLA mouvement autonomiste Touareg de l'Azawad pour limiter que les islamistes d'Aqmi s'échappent encore afin de perpétuer des prises d'otages dans les pays limitrophes du Mali comme ce fut le cas aujourd'hui en Algérie.
Touaregconnections@
La France a intérêt a composer le plus vite possible avec le MNLA mouvement autonomiste Touareg de l'Azawad pour limiter que les islamistes d'Aqmi s'échappent encore afin de perpétuer des prises d'otages dans les pays limitrophes du Mali comme ce fut le cas aujourd'hui en Algérie.
D'aucuns se posent la question:Comment est ce qu'un groupe de 15 vehicules 4x4 d'islamistes mené par Mokhtar Belmokhtar alias Belaouar(le borgne)alias Mister "Marlboro" chef de la Katiba des"signateurs par le sang"qui a fait défection au sein d'Aqmi y'a tout juste un mois peut il sillonné à ciel ouvert le Sahara depuis Gao.
Faut il le rappeler que cela se passe à un moment ou la France bombardait depuis 6 jours cette région mise sous "haute surveillance"avec des avions espions,des drones,des satellites,des écoutes téléphoniques,des espions,des indics.. etc tout en sachant que les pays limitrophes sont des véritables "bases d'écoutes et de surveillance"de cette partie du monde depuis 5 ans?
Comment ce groupe d'Aqmi a t il put se "mouvoir" en plein terrain "sensible" sur une distance de Gao via Menaka puis Est jusqu'aux confins d'Inafalah-lah entre les frontières algéro-nigeriennes?Puis continuer sur les vastes étendues de Tin-Marsoy(le désert des cadavres)? jusqu'aux frontières tri-partites de Libye-Niger-Tchad?Après cela rebrousser chemin pour longer le Tassili des Ajjers à côté de Djanet (sud algerien)et prendre une route nationale "hyper surveillée"entre les Wilayas de Djanet et Illizi à decouvert et monter les inombrables lacets creusés dans la montagne jusqu'à l'Oasis de Aïnaminass hautement stratégique en raison de la présence des usines Petro-gazières de la Sonatrach la toute puissante société nationale algérienne des Hydro-carbures?
Cela fait plus de 2100 km...sous les satellites et toutes les armées et armada maghrebo-sahelo-française..
Y'à un truc..qui cloche..
Soit la France a miser sur des "alliés"opportunistes de la lutte anti-terroriste,soit y'a des complicités de "haut niveau"soit toute cette "armada"n'a aucune connaissance réelle du terrain et donc n'arrivera jamais à contrer ce type de "traversée"ou de "fuite"(cas de la Cedeao ..qui se reunit toujours et tarde à venir combattre au Mali..ah les rendez vous "africains"..)qui ce soir met en danger la vie des 41 citoyens européens-américains et asiatiques comme ceux deja retenus par Aqmi et dont certains se sont fait enlever au nez et à la barbe des services ou armées ouest africaines..
Ceci doit interpeller plus que jamais la France afin que le choix parmis ses alliés soit objectif et clair.
Seuls les Touareg du MNLA peuvent servir dans cette étendue saharienne avec efficacité.Seuls eux peuvent poursuivre l’ennemi terroriste et livrés bataille à tout moment à tout lieu pour leur territoire et leur peuple comme ils le font depuis des siècles.
Les mouvements Touareg ont commencés à décapiter Aqmi depuis 2006 lorsque le defunt leader de la rébellion Touareg Ibrahim Ag Bahanga a descendu 3 de leurs chefs.
Puis tout récemment le MNLA a engagé les hostilités avec Aqmi et ses alliés du Mujao et Ansar Eddine à Gao,Ménaka,Leré,plus d'une centaine des Touareg se sont sacrifiés au nom de la laïcité et de la démocratie et de la lutte contre le terrorisme.
La vidéo ci dessus demontre le chef du GSPC l'ancêtre d'Aqmi arrêter par les rebelles tchadiens du MDJT avec la coordination d’éléments Touareg et Toubous integrés dans l'armée nigerienne.C'etait en 2004.
Au moment ou la France se retrouve en "solitaire" sur les traces de la traque des islamistes au Mali,il est Primordiale et Important de choisir ses alliés.Ceci est une offre dans l'interêt du monde libre et surtout de mettre un terme aux prises d'otages occidentaux qui se multiplient depuis 2003 dans le désert du Sahara.Tanimert
Itouss Ohar
@Touaregconnections
Algérie : les auteurs de la prise d'otages exigent le retrait de la France du Mali
ALGÉRIE - Article publié le : mercredi 16 janvier 2013 - Dernière modification le : mercredi 16 janvier 2013
RFI
Le site pétrolier BP d'In Amenas où sont retenus les otages.
REUTERS/Kjetil Alsvik / Statoil/Handout
Par RFI
Les jihadistes qui ont mené, ce mercredi matin 16 janvier, une opération contre des installations du groupe BP dans la région d’In Amenas dans le sud-est de l'Algérie, se réclament d’un groupe lié à al-Qaïda et disent venir du nord du Mali. L’opération serait toujours en cours, les islamistes revendiquent la capture de 41 Occidentaux. (Article actualisé régulièrement.)
Anne Giudicelli
Responsable du cabinet Terrorisc, spécialiste du monde arabe et musulman
C'est une opération d'envergure qui apparaît comme étant le fruit d'un travail préalable et donc de préparation.
Écouter (06:59)
16/01/2013 par Jean-Baptiste Letondeur
Les ravisseurs réclament « l'arrêt de l'agression » au Mali, selon un communiqué de la brigade d'Aqmi qui a revendiqué l'attaque. Par l'intermédiaire de l'agence mauritanienne Nouakchott Information, les islamistes se livrent à un chantage. La brigade demande à la France de cesser immédiatement son intervention militaire au Mali, et s'engage en contrepartie à ne pas s'en prendre aux 41 otages occidentaux qu'elle affirme détenir.
Ce nombre d'otages n'est pas encore confirmé de source indépendante. Le Premier ministre norvégien a néanmoins confirmé que treize de ses ressortissants avaient été capturés. Washington, Dublin et Tokyo ont également confirmé la présence de ressortissants nationaux parmi les otages. 150 employés algériens de CIS Catering, une société qui assure des prestations de nettoyage et de restauration, ont reçu l'interdiction de quitter le site gazier, selon la direction de la société.
Incertitude sur la présence de Français
Le géant pétrolier BP a indiqué dans un communiqué, ce mercredi après-midi, qu'un incident sécuritaire était toujours en cours à In Amenas et que des hommes en armes occupaient son site.
Dans son deuxième communiqué, la brigade d'Aqmi affirme qu'elle détient donc sept ressortissants américains. Elle ajoute qu'elle a capturé des Français. Le président François Hollande a déclaré, lui, ne pas avoir de certitudes sur d'éventuels nationaux retenus en otage. Il affirme être en liaison permanente avec les autorités algériennes qui « font leur devoir ».
François Hollande
Président de la République française
Tout cela n'est pas sans lien avec l'action que nous menons au Mali.
Écouter (00:45)
16/01/2013 par Véronique Rigolet
Alger a affirmé qu'un Algérien et un Britannique avaient été tués dans cette attaque, qui a débuté à l'aube. Une information non confirmée par Londres, qui reconnaît néanmoins que plusieurs ressortissants britanniques ont été capturés.
Représailles
On ignore pour l'heure si les otages sont retenus ou non sur un même lieu. La situation est confuse et évolutive. D'après le ministère de l'Intérieur algérien, l'attaque s'est déroulée en deux temps. La brigade d'Aqmi emmenée par Mokthar Belmokhtar, l'un des chefs historiques d'al-Qaïda au Maghreb islamique, aurait d'abord pris pour cible un bus transportant des employés de BP vers l'aéroport. L'attaque ayant été repoussée, les preneurs d'otages se sont ensuite dirigés vers le site du gisement gazier d'In Amenas dans l'extrême sud-est algérien, à plus de 1 500 kilomètres de la frontière malienne.
Les ravisseurs affirment néanmoins venir du nord du Mali et agir en représailles après « l'ingérence de l'Algérie » qui a ouvert son espace aérien aux avions militaires français « qui bombardent le nord du Mali ». S'exprimant à la télévision nationale, le ministre de l'Intérieur algérien Dahou Ould Kablia a, lui, affirmé que les ravisseurs, une vingtaine d'hommes, ne venaient ni du Mali ni de Libye.
Désormais, les ravisseurs réclameraient la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages. Mais les autorités algériennes indiquaient mardi soir qu'elles ne négocieraient pas avec les « terroristes ».
Mali: le conflit change de dimension avec une prise d'otages en Algérie
LA LIBRE.BE> NOUVELLES DÉPÊCHES
Mis en ligne le 16/01/2013 à 22h49
BAMAKO (AFP)
La crise malienne a pris mercredi une nouvelle dimension internationale, avec une prise d'otages massive sur un site gazier en Algérie, organisée en représailles à l'intervention, dans les airs puis au sol, des soldats français contre les bastions islamistes au Mali.
Des combattants liés à Al-Qaïda ont attaqué à l'aube le site d'In Amenas, dans le centre-est de l'Algérie, près de la frontière libyenne, à environ 1.300 kilomètres d'Alger, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l'algérien Sonatrach.
Un Britannique et un Algérien ont été tués et six personnes ont été blessées, selon les autorités algériennes. Des Occidentaux ont été pris en otage et 150 employés algériens du groupe français CIS Catering sont également retenus sur le site.
L'attaque a été revendiquée par un groupe islamiste armé, les "Signataires par le sang", en "réaction à la croisade menée par les forces françaises au Mali", selon un communiqué publié par le site mauritanien privé Alakhbar, qui publie régulièrement les communiqués de jihadistes.
C'est le nom que l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit "le borgne", un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), récemment destitué, a donné à sa katiba (unité combattante).
"Nous affirmons que les otages sont plus de 40 Croisés, dont 7 Américains et 2 Britanniques, parmi d'autres nationalités", poursuit l'organisation, dont la "première condition" est "l'arrêt de cette agression contre les nôtres au Mali".
Les troupes françaises progressent mercredi vers le nord du Mali, avec des combats au sol qui constituent une nouvelle étape dans l'engagement militaire de Paris, après des raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour empêcher une avancée des islamistes vers la capitale Bamako (sud).
A Washington, le département d'Etat a confirmé que des Américains figuraient parmi les otages. Un Irlandais et un Norvégien sont également pris en otage, d'après Dublin et la presse norvégienne.
Combats au "corps à corps"
Selon le communiqué, l'Algérie a été choisie comme cible car les jihadistes n'acceptent pas "l'humiliation de l'honneur du peuple algérien", avec la décision du président Abdelaziz Bouteflika d'autoriser les avions français en route pour le Mali à traverser l'espace aérien algérien.
"Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages", exigeant que ces islamistes soient conduits dans le nord du Mali, a indiqué à l'AFP par téléphone un employé du site, ayant requis l'anonymat, qui a pu écouter des échanges entre Algériens et ravisseurs.
Mais le ministre algérien de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a affirmé que les autorités "ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation".
"Nous sommes des membres d'Al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali", a assuré l'un des combattants, joint par téléphone, à l'AFP, ce qu'a démenti le ministre Ould Kablia, affirmant qu'il s'agissait d'un groupe d'"une vingtaine d'hommes issus de la région".
Au Mali même, les forces spéciales françaises ont combattu "au corps à corps" avec les islamistes à Diabali (ouest) où l'armée malienne était également présente, selon des sources de sécurité régionales.
Diabali, à 400 km au nord de Bamako, a été prise lundi par les islamistes, qui y seraient dirigés par l'Algérien Abou Zeid, un des chefs d'Aqmi. C'est là que se situent "les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés", selon le ministre français de la Défense.
Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.
"Effort international"
Une centaine de soldats français circulant dans une quinzaine de blindés qui avaient quitté Bamako mardi, sont par ailleurs arrivés mercredi à Markala, près de Ségou, à 235 km au nord-est de Bamako, afin d'y sécuriser un pont sur le fleuve Niger, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dans la zone de Konna (centre), à 700 km au nord-est de Bamako, les islamistes qui avaient pris la ville le 10 janvier, déclenchant l'intervention française, sont toujours présents, contrairement aux affirmations de l'armée malienne. Des soldats français ont pris position près de la ville, selon une source de sécurité malienne.
A La Haye, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 au Mali par "divers groupes armés".
Les groupes islamistes armés ont notamment procédé à des lapidations et des amputations dans les territoires qu'ils contrôlent. Ils ont également été accusés d'utiliser des enfants soldats, selon des témoins et l'organisation Human Rights Watch (HRW).
Mais l'armée malienne a aussi été accusée d'exactions, notamment à l'encontre des communautés touareg et arabes.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Leon Panetta a jugé mercredi que les opérations au Mali ne constituaient pas une guerre française et exigent "un effort international" qui devra être confirmé par l'ONU, selon l'agence italienne Ansa.
Les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis mardi et mercredi à Bamako pour étudier l'engagement militaire pour "libérer" le nord du Mali.
Quelque 2.000 soldats de la force d'intervention ouest-africaine au Mali sont attendus d'ici au 26 janvier à Bamako, avec l'arrivée jeudi d'un premier contingent nigérian, a-t-on appris mercredi auprès d'un officier malien et selon un document officiel.
© 2013 AFP.
Mali : « La France a un peu mis la charrue avant les boeufs »
Mardi 15 Janvier 2013, 19h25 | mise à jour il y a 8 heures
Mali
Le gouvernement a donné son feu vert pour intervenir aux côtés de la France au Mali. Fallait-il attendre un mandat clair de l’ONU ? Juliette Boulet, députée fédérale Ecolo, a répondu à vos questions.
BELGA–AFP
On ne demande pas l’avis du Parlement pour un engagement aussi grave ?!
A l'heure actuelle, on ne fait qu'informer le Parlement et nous nous insurgeons contre cette situation. Surtout pour une décision qui engage nos militaire et qui nous engage aussi financièrement. c’est pourquoi nous avons redéposé une proposition de loi pour modifier la Constitution qui obligerait ainsi le gouvernement à avoir l'aval du Parlement avant toute entrée de nos troupes dans des opérations militaires à l'étranger.
Quels intérêts politiques et économique poursuit la Belgique en s’engageant dans ce conflit ?
Je dirais qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt belge au Mali, nous en aurions plus au Congo et dans les Grands Lacs par exemple... Il s’agit de réaffirmer une coopération et une solidarité avec les autres pays dans le soutien aux résolutions de l'ONU. Et surtout de prendre part à la lutte contre le risque de faire de cette région (du Mali à l'Ouest à la Somalie à l'Est du continent africain) un sanctuaire de radicaux islamistes, qui pourraient y voir un lieu où se déployer et se repréparer à des interventions internationales.
Les combattants salafistes (et autres islamistes) qui tiennent le nord du Mali sont-ils légitimes? Quel pourcentage de la population Malienne représentent-ils ?
Attention à ne pas faire d'amalgames entre les revendications du MNLA, c’est-à-dire des touaregs du Nord du Mali qui ont des revendications d'autonomie légitimes et des autres groupes, tels que AQMI et le MUJAO notamment, qui, eux, veulent imposer la charia dans la région, n'ont pas de revendications d'autonomie et sont de réels terroristes. La réelle difficulté c’est, qu'en plus, certains du MNLA ont rejoint les islamistes, tandis que d'autres sont prêts à aider l'opération militaire pour chasser les islamistes radicaux.
Des femmes se font charcuter au Congo, mais pas de C-130, là-bas ? Pourquoi ?
Je trouve aussi qu'on n'en fait pas assez pour le Congo, je le dis souvent au Parlement d'ailleurs. Je suis allée en RDC, au Sud Kivu et j'ai rencontré beaucoup de femmes violées... c'était juste l'horreur et on dirait que la communauté internationale s'en fiche. Personnellement, ça me révolte. Mais, petite info, je crois qu'un de nos C130 se trouvait justement au Congo pour la mission ONU là-bas...
http://www.lesoir.be/165078/article/debats/2013-01-15/mali-%C2%AB-france-un-peu-mis-charrue-avant-boeufs-%C2%BB
Les Touaregs du Nord-Mali, possible clé de la guerre
TACTIQUE16/01/2013 à 17h27
Un guide touareg, Mali (CAVALLI/SIPA)
Pierre Haski | Cofondateur
http://www.rue89.com/2013/01/16/les-touaregs-du-nord-mali-possible-cle-de-la-guerre-238646
Ils sont, de fait, au cœur de la crise malienne, mais on parle à peine d’eux : les Touaregs, le peuple de nomades installé dans l’immensité du désert saharien. Ils détiennent peut-être une des clés essentielles de cette guerre.
L’an dernier, lorsque la moitié nord du Mali – un territoire plus grand que la France – a fait sécession, c’est l’alliance entre plusieurs groupes radicaux islamistes et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), les nationalistes touaregs, qui a changé le rapport de force.
Mais très vite, le MNLA s’est rendu compte qu’il avait conclu un marché de dupes avec les islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et Ansar Dine, deux autres groupuscules intégristes. Le MNLA s’est retrouvé marginalisé, puis dépossédé de la victoire à laquelle il avait apporté un poids décisif et, surtout, un enracinement local.
Près d’un an plus tard, le MNLA n’est plus que l’ombre de lui-même, divisé entre une aile qui est restée avec les maîtres islamistes du nord, et ceux qui ont repris leur autonomie, dans un inconfortable « no man’s land » politique. Et une partie des Touaregs restent enrôlés au sein de la mouvance islamiste, en particulier Ansar Dine, dirigé par l’un d’eux.
Soutien conditionnel
Avec l’intervention française, le MNLA refait surface, et fait même une véritable offre de service aux Français, assortie d’une condition. Le 12 janvier, le mouvement déclarait sur son site :
« Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) attire l’attention de la communauté internationale sur le fait que l’intervention armée étrangère contre les groupes terroristes ne doit pas permettre à l’armée malienne de franchir la ligne de démarcation entre l’Azawad et le Mali avant le règlement politique du conflit qui nous oppose.
C’est dans ce cadre que le MNLA s’impliquera pour le succès des opérations de lutte contre le terrorisme et cela minimisera les risques des victimes civiles innocentes. »
En clair, nous sommes prêts à entrer en guerre contre nos alliés d’hier, à condition que cela ne serve pas à rétablir le statu quo ante, c’est-à-dire la mainmise de l’Etat, contrôlé par les ethnies sédentaires du sud, sur le nord et ses peuples nomades.
De fait, ce communiqué pose la question du règlement politique de la crise au-delà du fracas des armes. Avec deux questions-clé distinctes :
quel pouvoir à Bamako, où il n’y a qu’un président par intérim et pas de consensus ?
quel statut pour le nord, une autonomie véritable pour les Touaregs ou pas ?
Faire des rebelles des alliés
La France, qui connaît bien la complexité de l’histoire et du peuplement maliens, a tout intérêt à appuyer la promesse d’une autonomie véritable aux Touaregs par le pouvoir malien, quel qu’il soit. D’abord par souci de justice, pour que cessent des décennies de mépris pour les Touaregs et leur culture, qui se sont toujours sentis citoyens de seconde catégorie au Mali.
Mais aussi, par souci plus immédiat, plus pragmatique, pour faire des rebelles touaregs, ou ce qu’il en reste, des alliés dans la guerre au sol difficile qui s’est engagée.
Qui, mieux que les Touaregs, connaît le terrain, sait survivre et se battre dans cet implacable désert (autrefois sur l’itinéraire du Paris-Dakar...), et connaît l’ennemi de manière intime ?
Les contacts entre le MNLA et les Français ont toujours existé – certains ont même soupçonné les services français de les avoir encouragés et instrumentalisés à certains époques... Certains de ses dirigeants ont été dans l’armée ou l’administration maliennes et sont donc connus des Français.
Ennemi commun
La question d’une telle alliance entre les Français et les rebelles touaregs, logique d’un point de vue tactique dès lors que l’adversaire est devenu commun, se heurte néanmoins aux réflexes jacobins du pouvoir de Bamako – ou ce qu’il en reste.
Comment pourrait-il accepter de s’engager, comme le demande le MNLA dans son communiqué, à ce que l’armée nationale ne retourne pas au nord du fleuve Niger en cas de reconquête du territoire ?
Pour les Touaregs, cet ancien peuple aristocratique du désert, affaibli par les sécheresses, les guerres et les relations difficiles avec tous les pouvoirs, il y a néanmoins une chance historique de voir leur rêve réalisé sans passer par cette alliance empoisonnée avec les islamistes, que leurs dirigeants ont commis l’erreur de conclure l’an dernier.
La petite fenêtre d’opportunité ouverte par l’intervention française ne durera peut-être pas trop longtemps. Elle pourrait toutefois peser lourd dans l’issue de cette guerre incertaine.
Tentative d’infiltration terroriste en Algérie depuis la Libye – 3 terroristes abattus 16 janvier 2013 | Classé dans: Algérie,Libye,Terrorisme | Posté par: Jean-Patrick Grumberg
Trois terroristes ont été abattus et deux autres blessés, lundi, dans la région de Meskeline, située à 300 km au sud-est de la ville de Djanet, près de la zone frontalière entre l’Algérie, le Niger et la Libye, par une unité de l’Armée nationale populaire, a indiqué le ministère de la Défense algérienne.
Cinq fusils automatiques de type Kalachnikov ainsi que le véhicule 4X4 du groupe terroriste, équipé d’une arme à feu de calibre 12,7 mm, ont été saisis.
«L’opération a été couronnée par la mise en échec de cette tentative d’infiltration et la neutralisation de trois terroristes, la blessure de deux autres, et a permis la récupération de cinq fusils automatiques de type Kalachnikov ainsi que le véhicule», précise le communiqué.
Le groupe terroriste a tenté de s’introduire en direction du territoire national à partir de la frontière sud-est depuis la Libye, ajoute la même source.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Mali Live Blog-Al Jazeera Blogs
France has launched a military operation in its former colony, Mali to stop al-Qaeda-linked fighters in the country. Dioncounda Traore, Mali's interim president appealed for French assistance to stop the rebel advance and also declared a state of emergency.
Mali 24 minutes ago
Thirteen Norwegian Statoil employees are involved in the hostage situation in Algeria, Norwegian Prime Minister Jens Stoltenberg says.
The US State Departmentconfirmed that US citizens were also among the hostages taken.
[Reuters]
Mali 37 minutes ago
Algeria has ruled out negotiating with fighters who are holding a group of foreigners as hostages.
"The Algerian authorities will not respond to the demands of the terrorists and will not negotiate," Interior Minister Daho Ould Kablia was quoted as saying by official news agency APS.
The "Masked Brigades" group had demanded an end to French military operations in Mali in return for the safety of the hostages.
[Reuters]
Mali about an hour ago
Algerian workers who were among those taken hostage in Algeria have been released, the APS news agency reported, citing local officials.
The report did not specify how many Algerians had been captured or released, after the attack claimed to be carried out in response to military offensives in Mali.
[AFP]
Mali about an hour ago
Fighters who claim the abduction of dozens of foreigners in a deadly attack on a gas field in Algeria say they have been surrounded by security forces and warned any attempt to free the hostages would have a "tragic end", Mauritania's ANI news agency reports.
A spokesman for the fighters said the operation was to punish Algeria for allowing French jets to use its airspace in attacking rebel groups in Mali.
[AP]
Mali about 2 hours ago
Chadian President Idriss Deby said Wednesday he has decided to send to Mali a contingent of soldiers to support the French-backed offensive against al Qaeda-linked rebels.
"We have taken the decision to deploy to Malian soil a contingent of the national Chadian army to support the efforts of the international community to shore up the Republic of Mali's sovereignty and territorial integrity," Deby said in a message to the national assembly, according to AFP news agency.
He did not say how many troops are being sent.
Mali about 2 hours ago
The International Criminal Court's chief prosecutor said on Wednesday she had launched a formal investigation into suspected war crimes in Mali, following rebels' seizure of large tracts of the west African state.
"Since the beginning of the armed conflict in January 2012, the people of Northern Mali have been living in profound turmoil," Prosecutor Fatou Bensouda said in a statement.
"At each stage during the conflict, different armed groups have caused havoc and human suffering through a range of alleged acts of extreme violence. I have determined that some of these deeds of brutality and destruction may constitute war crimes."
Mali about 3 hours ago
Al-Qaeda linked militants are holding 41 foreigners hostage, including seven Americans, after an attack on a gas field in eastern Algeria, a spokesman for the militants told two Mauritanian news websites.
"Forty-one westerners including seven Americans, French, British and Japanese citizens have been taken hostage," the spokesman told the Mauritanian News Agency as well as Sahara Media.
He said five of the hostages were being held at the gas plant, while the others were in a housing complex on the site. Two foreigners, one a Briton, were reported killed in the dawn attack on a bus, according to AFP news agency.
According to the spokesman who did not give his name to the two media outlets - publishers of reliable communiques from the al Qaeda-linked rebels - the attack was "a reaction to Algeria's flagrant interference in allowing French planes into its airspace to launch raids on northern Mali".
Mali about 4 hours ago
Speaking to Al Jazeera, Sanda Ould Boumana, Ansar al-Dine spokesman, has confirmed that close combat has commenced in the town of Diabaly. French forces have begun shelling the southern town.
The fighting, says Boumana, is taking place two kilometres away from the centre of the town in an area where few civilians live.
Tags Diabaly, Ansar al-dine, Sanda Ould Boumana
Mali about 4 hours ago
The French president reaffirmed on Wednesday that the military intervention in Mali was "necessary".
Addressing journalists during the traditional New-Year's wishes ceremony at the Elysee palace, President Francois Hollande said his decisive actions halted the spread of militants in the region.
"This decision that I took on Friday was necessary. If it hadn't been taken, it would have been too late. Mali would have been captured entirely, and the terrorists would have been in a position of strength not only in Mali, but also able to put pressure on all countries of West Africa."
Mali about 5 hours ago
Ivory Coast President and ECOWAS chairman Alassane Ouattara said on Wednesday that he hoped for support from all European partners in the struggle against al-Qaeda linked rebels in Mali, according to AFP news agency.
"I would like this action to be supported by all Europeans. It was urgent to act and I congratulate (French) President (Francois) Hollande but everyone has to mobilise," said Ouattara at a joint news conference with German Chancellor Angela Merkel.
http://blogs.aljazeera.com/liveblog/topic/mali-15936
Mali : menace accrue d’attentat et d’enlèvement au Sahel
il y a 12 minutes
La menace d’attentat et d’enlèvement, liée à la situation au Mali, s’accroît « encore tout particulièrement » dans la zone sahélienne, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères sur son site internet de Conseil aux voyageurs. « En raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali, la menace d’attentat et d’enlèvement s’accroît encore tout particulièrement dans la zone sahélienne. Il est fortement recommandé, dans ces circonstances, d’éviter de s’exposer inutilement à des risques », indique le site du Quai d’Orsay, alors qu’une prise d’otages est en cours sur un site pétrolier dans l’est de l’Algérie.
http://www.lesoir.be/165819/article/actualite/fil-info/2013-01-16/mali-menace-accrue-d%E2%80%99attentat-et-d%E2%80%99enl%C3%A8vement-au-sahel
Mali: Aqmi s'adresse à la France et aux Etats africains
Mali -
Article publié le : mercredi 05 décembre 2012 - Dernière modification le : vendredi 21 décembre 2012
Photo non datée du chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, en présence de ses hommes, au nord du Mali.
AFP
Par RFI
Le dirigeant d'Aqmi en personne, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, a fait le choix de communiquer. Alors que son mouvement terroriste se divise comme l'indique l'éviction récente de Moktar Belmoktar, et que la France est toujours en pointe pour mettre en place une force internationale au nord du Mali, visant les groupes extrémistes comme le Mujao et Aqmi, l'émir d'al-Qaïda au Maghreb islamique, habituellement discret, se fait menaçant dans une vidéo.
Notre dossier spécial Mali
Avec en fond un extrait du Coran, le titre de cette vidéo s'inscrit en « bleu blanc rouge » : « l'invasion du Mali : une guerre française par procuration ». L'émir d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique), Abdelmalek Droukdel, apparaît ensuite. Sa longue barbe noire, son cheich et sa veste militaire kaki lui donne l'apparence recherchée : celle d'un chef de guerre.
Pendant 26 minutes, Droukdel, qui lit discrètement un texte, multiplie les attaques contre la France et François Hollande. « Il est plus dangereux que Sarkozy, il tombe dans une contradiction flagrante en préparant la guerre et en creusant les tombes des Français. S'il avait parmi les otages certains proches, il ne mettrait pas leur vie en danger ».
Droukdel menace aussi les présidents africains : « si vous voulez la guerre, le Sahara sera un grand cimetière pour vos soldats ». Le numéro un d'Aqmi s'adresse ensuite directement aux Maliens en leur demandant d'épouser les idées du groupe Ansar Dine, d'imposer la charia même dans la partie sud du Mali.
Une déclaration qui montre à quel point son groupe est lié à celui du Malien Iyad Ag Ghali, pourtant présenté comme fréquentable notamment par la médiation burkinabè et l'Algérie.
Droukdel termine son long discours de propagande en diffusant des témoignages de familles de militaires français morts en Afghanistan et affirme menaçant : « Nous avons une grande expérience, le conflit peut durer, nous sommes des combattants ».
Ansar Edine affirme toujours contrôler la ville de Kona et diffuse des images de la ville (vidéo)
Sahara Média - nord Mali Mardi 15 Janvier 2013
Le Mouvement Ansar Edine afirme toujours contrôlé la ville de Kona, centre du Mali. Les combattants de ce mouvement sont apparus dans un enregistrement vidéo que Sahara média a obtenu lundi matin, les montrant à l’entrée de la localité qui a connu de violents combats entre le groupe islamiste armé et l’armée malienne soutenue par les forces françaises.
Dans la vidéo un membre du mouvement se présente comme Abu El Habib Sidi Mohamed, membre de la commission de communication d’Ansar Edine. Il disait, « nous, Dieu merci, nous à qui le jihad a été recommandé, ainsi que l’application de la charia sur cette terre, nous nous trouvons dans la ville de Kona en ce jour 14 janvier 2013 ».
Ansar Edine affirme toujours contrôler la ville de Kona et diffuse des images de la ville (vidéo)
Et l’homme d’ajouter : « nous n’avons pas engagé cette bataille que quand la France a mobilisé ses forces à travers la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest, qui a mobilisé ses armées sous pression de la France et c’est pour cela que nous avons vu qu’il est nécessaire que nous accomplissons notre devoir, à savoir protéger notre territoire ».
Il a ajouté qu’ils ont agi de la sorte « après avoir désespérés de voir le gouvernement malien choisir l’option du dialogue, de la raison et de la solution pacifique », précisant que ce qu’ils ont fait « c’est ce que recommande le devoir pour protéger ces peuples ». Abou El Habib a accusé les médias occidentaux de « mensonge », demandant à l’armée française de « publier toute preuve, même une seule photo, de ce qui s’est passé à Kona ». il a ajouté : « nous sommes présentement à Kona et ce que vous voyez ce sont les chars de l’armée malienne qui sont venus de divers pays ».
Et en ce qui concerne l’armée française, Abou El Habib a déclaré « nous ne voyons de l’armée française que les traces de la destruction de la mosquée qui est devant vous et des maisons des habitants désarmés dont sept ont été tués par les bombardements de l’aviation française ». il a nié que les morts au sein du mouvement dépassent cinq personnes, selon son propos.
Et dans l’enregistrement dont Sahara médias a reçu une copie apparait un homme devant une maison détruite devant laquelle on voit une moto également détruite ; et l’homme d’affirmer que leurs propriétaires sont morts dans les bombardements. Apparait également un civil touché à la tête et qui va succomber par la suite à ses blessures.
Ansar Edine affirme toujours contrôler la ville de Kona et diffuse des images de la ville (vidéo)
L’enregistrement qui apparait comme datant de lundi montre des combattants d’Ansar Edine disposant de chars et de porte-missiles de type Grad affirmant qu’ils appartiennent à l’armée malienne, et sur lesquels ils ont porté l’emblème du mouvement tout en se promenant dans la ville de Kona.
Dans une déclaration à Sahara média, le porte-parole d’Ansar Edine, Sened Ould Bou’amama a déclaré que « cela constitue une preuve irréfutable » de ce qu’il a appelé le « mensonge de ceux qui prétendent contrôler la ville de Kona » se situant près de Sévaré et dont l’intérêt stratégique est important.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Ledrian, avait déclaré hier que les forces françaises ont réussi à déloger les mouvements islamistes de la localité de Kona et les a obligé de se retrancher dans la ville de Douanza, à 70 km au nord de la route menant vers Tombouctou.
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