TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 12 janvier 2013
Derrière l’enjeu malien: la France coloniale cherche à punir l’Algérie
Mis en ligne par Connectionivoirienne.net La Rédaction · 12 janvier, 2013 a 19:
Laid Seraghni – afriquedemocratie.net
« La France historique salue l’Algérie indépendante » Valéry Giscard d’Estain.
« Une page est tournée, l’Algérie est d’abord fille de son histoire, qu’elle ait surmonté l’épreuve coloniale et même défié l’éclipse, atteste, s’il en était besoin de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition » Houari Boumediene.
Deux mois après le putsch militaire au Mali du mars 2012, les rebelles touaregs s’emparent du nord de ce pays, une région plus vaste que la France, et déclarent l’indépendance de l’Azawade*. Le Mali est coupé en deux. La junte militaire, qui n’est pas inféodée à la France, tente de négocier. Mais avec qui ?
Les rebelles appartiennent à des groupes aux liens complexes et nébuleux. Ils combattent côte à côte mais pour des objectifs différents. Ces groupes sont au nombre de quatre (1), et leur financement dépend en partie des rançons versées par les européens pour la libération des personnes prises en otage. La Suisse finance également ces mouvements : « le département fédéral des affaires étrangères suisse a participé à l’organisation et au financement d’une réunion politique des rebelles touaregs indépendants du MNLA les 25, 26 et 27 juillet 2012 à Ouagadougou ». (2)
La France se mobilise pour une intervention militaire
Sous le prétexte fallacieux du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali, n’étant en réalité que l’ordre colonial établi pour préserver ses intérêts, la France pousse à une intervention militaire. L’Algérie, qui partage une frontière de près de 1.500 km avec le Mali, s’y oppose et par la voix de son Premier ministre se dit « favorable au dialogue » (3) afin de régler la crise.
De toute évidence, une intervention étrangère militaire au Mali affectera et déstabilisera tous les pays de la région du Sahel. Et notamment l’Algérie dont les frontières sont si grandes que l’Etat ne peut contrer les infiltrations des groupes terroristes d’Al Qaida et l’afflux des populations à la recherche d’un refuge sur son territoire.
Cette intervention contraindrait l’Algérie à envisager l’option militaire pour protéger ses frontières et les populations algériennes dans la région de Kidal (Mali). L’armée algérienne aura en face les rebelles d’Ansar Eddine, Al Qaida au Maghreb islamique et du Mouvement pour l’unicité et le djihad. L’Algérie privilégie le dialogue pour résoudre cette crise avec le groupe Ansar Eddine espérant éviter l’intervention militaire. L’Occident semble douter des visées algériennes, et soupçonne les dirigeants de vouloir faire passer sous contrôle algérien la région de Kidal, une région convoitée pour ses gisements d’uranium et d’or.
Pourquoi cet Occident, qui ailleurs cherche à démembrer les États, n’encourage-t-il pas les Touaregs à constituer un « État dépendant » au nord du Mali dans une région riche ?
L’intégrité territoriale du Mali ou le démembrement de l’Algérie ?
La France est impliquée de manière directe dans la question malienne, notamment depuis les années 1990.
Cette crise n’est qu’une étape pour atteindre in fine l’Algérie, dont le sud est cerné par l’armée française qui opère en Libye, en Côte d’Ivoire, au Niger, en Mauritanie, au Tchad et au Mali.
Sarkozy, faisant abstraction des accords de paix signés à Tamanrasset le 6 janvier 1991 sous l’égide de l’Algérie entre le gouvernement malien et le MNLA, a affirmé, une semaine après la déclaration de l’indépendance de l’Azawade, vouloir « travailler avec les Touaregs pour voir comment ils peuvent avoir un minimum d’autonomie » (4). Il ignore l’autonomie accordée aux populations des trois régions du nord du Mali « qui géreront leurs affaires régionales et locales par le bais de leurs représentants dans des assemblées élues, selon un statut particulier consacré par la loi » (5). La France torpille ainsi cet accord qui ne fait qu’éloigner totalement le projet de création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes(6) « cette chose étrange qui s’appelait OCRS, une machinerie juridique à travers laquelle la France avait espéré maintenir une souveraineté sur le Sahara ». (7)
L’entremise française dans l’armement des terroristes du Sahel a été soulevée par le « Le temps d’Algérie », du 11 septembre 2011. « Les services de renseignements français qui organisent le trafic des missiles libyens ; un lot de 20.000 Sam 7 russes ou stringer américains sont passés aux mains d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) » (9).
La France cherche par les armes à réaliser un rêve colonial
Les prédateurs occidentaux, notamment la France, trouvent dans la crise malienne une occasion pour mettre l’Algérie dans sa ligne de mire.
Dans cette région l’Algérie est incontestablement le pays le plus puissant et le plus important en termes économique, militaire et/ou géographique. L’Algérie, depuis la colonisation, avait toujours revendiqué son indépendance et sa souveraineté. La révolution algérienne de 1957 a fait avorter le projet de création d’un Etat indépendant touareg contrôlé par la puissance coloniale. L’Algérie refuse de recevoir sur son territoire des bases françaises dont la mission principale consiste en une surveillance et des pressions sur l’Etat algérien.
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Depuis les années 60, la France a toujours voulu installer une base militaire à Mopti, chose que les autorités maliennes ont refusé depuis le président Modibo Keïta, dont De Gaule disait « qu’il est le seul chef devant lequel il n’était pas obligé de baisser la tête pour lui parler » (10). L’affaiblissement de ce pays est envisagé par Paris en permettant à la MNLA de conquérir le nord du Mali, en venant de la Libye. La France, dont les mirages survolaient la Libye, qui dispose de bases militaires au Tchad et contrôle le Niger, aurait pu facilement intercepter les colonnes des rebelles puissamment armés grâce aux arsenaux libyens se dirigeant de la Libye vers le Mali, si elle tenait vraiment à l’intégrité de ce pays.
Selon le docteur Assadek Aboubacrine, universitaire malien, la France aurait passé un deal avec le MNLA : « La France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs objectifs. En contrepartie, les séparatistes s’engagent à éradiquer l’AQMI du Nord du Mali et aussi à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole du Nord » (11).
Pour que les projets des États-Unis et des Européens se réalisent dans cette région, il faut impérativement déstabiliser l’Algérie, en permettant aux Touaregs de s’équiper en armement, à partir des stocks libyens, et en les laissant transiter librement par le Niger, sous contrôle de la France, pour rejoindre le Nord du Mali, proche de la ville algérienne de Tamanrasset. Quatre objectifs sont fixés dont l’aboutissement serait d’amputer le pays de sa partie saharienne :
1- Affaiblir le mali et l’amener à recevoir sur son sol des militaires français à Mopti ;
2- Confier l’exploitation des gisements d’or, du pétrole et autres minerais à la France;
3- Briser les relations algèro-maliennes ;
4- Contrôler la région saharo-sahélienne géostratégique et riche en minerais stratégiques.
Pourquoi la France cherche-t-elle à affaiblir l’Algérie ?
Quiconque suit les relations entre l’Algérie et la France comprendra que ce n’est pas le Mali qui suscite l’attention de la puissance française, mais bien l’Algérie.
La classe politique française n’a jamais pardonné la guerre d’indépendance de l’Algérie ayant ouvert la voie à la décolonisation en Afrique. Depuis juillet 1962, La France entretient des relations avec l’Algérie qui s’inscrivent dans le prolongement de la pensée coloniale. L’Algérie historique doit être punie pour les raisons suivantes :
1- Lors des négociations, l’Algérie n’a pas voulu d’une indépendance avec une souveraineté réduite et une intégrité territoriale amputée du Sahara.
2- Elle n’a pas accordé à la France ce que certains pays africains avaient concédé au titre du pacte colonial de 1961. Ces derniers facilitaient « au profit des forces armées françaises, le stockage des matières premières et produits stratégiques **, lorsque les intérêts de la Défense l’exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d’autres pays » (12)
3- L’Algérie n’a pas voulu faire partie de la zone monétaire CFA (13). Les pays africains qui appartiennent à cette zone, dirigée par la France, placent 65 % de leurs recettes d’exportation sur un compte du trésor français. Ainsi, la Banque de France dispose d’importantes réserves en devises pour faire face à ses dépenses courantes au moment où des millions d’Africains ne perçoivent pas leurs salaires par manque de liquidités.
De Gaulle avait raison quand il déclarait que « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ».
Laid Seraghni
Guerre au Mali: Le Niger annonce l'envoi de 500 soldats
Par koaci
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Guerre au Mali: Le Niger annonce l'envoi de 500 soldats
Mali - Bamako le 12 janvier 2013 -
KOACI.COM apprend du ministère des affaires étrangères nigerien que Niamey a décidé, dans le cadre de la CEDEAO, l'envoi de 500 soldats au Mali pour combattre aux côtés de la France et de l'armée malienne contre les islamistes.
L'annonce, qui ne précise pas à cette heure de calendrier du déploiement annoncé , à été faire ce samedi par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Bazoum.
Ib
Source: koaci
ALERTE - Mali: une centaine de morts parmi les islamistes à Konna
Par AFP - Date: il ya 48 minutes 19 réactions
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ALERTE - Mali: une centaine de morts parmi les islamistes à Konna
BAMAKO - L'armée malienne, qui a pris le contrôle de la ville de Konna (centre) après de violents affrontements avec les islamistes, a fait une centaine de morts dans le camp de ses adversaires, a affirmé samedi à l'AFP le lieutenant Ousmane Fané, de l'état-major de la région des combats.
Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville. Totalement la ville, a déclaré le lieutenant Fané, joint à l'état-major de Mopti, région dans laquelle est située Konna, sans plus de détails.
Source: AFP
Mali : Un pilote français a perdu la vie lors des raids aériens (12/01/2013)
© AFP
Mali: la France s'engage dans le conflit
Un soldat français aurait perdu la vie lors des raids aériens. Des unités françaises ont été déployées à Bamako vendredi soir
BAMAKO Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé samedi qu'un officier français avait été mortellement blessé lors d'un raid hélicoptère "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali après la prise de Kona vendredi. Ce raid mené "vers 16h00" et "en appui de l'armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités terroristes" et a "stoppé leur progression", a affirmé M. Le Drian, indiquant que "dans ce combat intense, l'un de nos pilotes (...) a été mortellement blessé".
"C'est une arme légère d'infanterie qui l'a blessé, ce n'est pas un canon. Il est arrivé blessé, et il a été évacué sur l'hôpital de Mopti", a-t-il ensuite ajouté.
Le président François Hollande a fait part dans un communiqué de "sa vive émotion" et adressé à sa famille et à ses proches "ses sincères condoléances".
Le ministre de la Défense a par ailleurs assuré que l'intervention française au Mali et l'opération commando de la DGSE (services de renseignements extérieurs) menée en Somalie, qui se serait soldée par la mort de l'otage français Denis Allex, étaient "totalement déconnectées".
La France est intervenue au Mali, à la demandes autorités de Bamako, à la suite d'une offensive islamiste vers le sud cette semaine.
M. Le Drian a par ailleurs précisé que des unités françaises étaient déployées à Bamako, la capitale du Mali, depuis vendredi soir en particulier pour "assurer la sécurité de nos ressortissants". Quelques centaines de soldats français y son engagés.
© La Dernière Heure 2013
Ansar Dine promet des représailles après l'offensive de l'armée et de ses alliés
Par France24 - Date: il ya 4 heures 34 minutes 54 réactions
Iyad Ag Ghali, leader du groupe islamiste Ansar Dine
Sur FRANCE 24, un porte-parole du groupe islamiste a directement menacé la France après son intervention sur le sol malien en appui de l'armée régulière. L'inquiétude grandit quant au sort des otages français retenus dans le Sahel.
Par Antoine MARIOTTI / Jean-Karim FALL (RFI) (vidéo)
Vendredi, l'armée malienne a repris la ville de Konna, située à la limite avec le Nord-Mali contrôlé par les rebelles islamistes, selon un responsable du ministère de la Défense malien. La veille, les insurgés, avaient pris possession de cette localité, dans une tentative de percée vers le sud du pays. Lors de l'offensive de vendredi, des "pertes" en vies humaines ont été recensées dans les deux camps, a affirmé un responsable de l'armée malienne.
Selon les informations de FRANCE 24, les troupes françaises sont intervenues non seulement dans les airs mais aussi au sol en soutien de l'armée malienne. Par ailleurs, plusieurs centaines de troupes de la Cédéao qui devraient être déployées sur place d'ici dimanche. Elles devraient être dirigées par un général nigérian.
En réaction à cet engagement français, Ansar Dine, l'un des groupes islamistes qui occupent le nord Mali, a menacé Paris de représailles. "La France va sûrement payer le prix de cette décision. Nous ne sommes pas faibles. (...) Nous n'avons pas d'avions ou de missiles mais nous avons foi en Dieu et ça vous nous mener vers la victoire", a déclaré Sanda Ould Bouamama, porte-parole d'Ansar Dine, vendredi soir sur FRANCE 24.
Dans ce contexte, Les familles des 8 otages français détenus par des groupes islamistes dans la région craignent pour la vie de leurs proches. "Nous sommes tétanisés", a déclaré Jean-Pierre Verdon, le père de l'un des otages."La situation est extrême et par conséquent on est devant le poste de télévision en attendant de voir si on peut avoir une évolution des informations", a-t-il réagi. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que la France ferait "tout pour [les] sauver", soulignant que "ce sont les mêmes groupes qui sont à la fois les preneurs d'otages et les groupes terroristes qui descendent vers le sud du pays".
Outre le front militaire, Paris est aussi engagé sur le front diplomatique. La France a ainsi écrit au Conseil de sécurité de l'ONU pour demander l'accélération de la mise en oeuvre de la résolution 2085. Ce texte approuvé fin décembre autorise le déploiement d'une force internationale au Mali.
A Washington, la Maison Blanche a dit partager les objectifs de la France. Les Etats-Unis envisagent d'apporter à un appui "logistique" et des drones de surveillance à l'armée française, a fait savoir un haut responsable sous couvert d'anonymat.
Vendredi, François Hollande avait confirmé dans une brève allocution que des troupes françaises étaient arrivées dans la journée en soutien des unités maliennes. Une opération qui "durera le temps nécessaire", selon le président français. "Nous intervenons dans le cadre de la légalité", a-t-il poursuivi, précisant que le Parlement français serait "saisi dès lundi" de ce dossier.
Le président malien a annoncé l'entrée en vigueur de l'état d'urgence dans tout le pays.
Dans un message télévisé à la Nation, le président malien, Dioncounda Traoré, a exhorté ses compatriotes à "la mobilisation générale" autour de l'armée malienne. "Nous porterons une riposte cinglante et massive à nos ennemis", a-t-il déclaré.
Lors d’une conférence de presse au Quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estimé qu’il fallait "stopper l’avancée vers le sud des terroristes qui menacent toute l’Afrique et même l’Europe", précisant qu’il y avait eu une intervention aérienne française
Plus tôt dans la journée, le Quai d'Orsay avait appelé les ressortissants français dont la présence n'est pas indispensable dans le pays à quitter le Mali.
Selon Oumar Dao, chef des opérations au ministère de la Défense à Bamako, le Nigeria et le Sénégal fournissent également une aide militaire aux forces gouvernementales maliennes. Une information non confirmée par l’armée sénégalaise qui a de son côté affirmé qu’il n’y avait pas de troupes du Sénégal engagées dans le conflit. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, n’a par ailleurs pas confirmé la présence de forces africaines sur place. Cependant, le président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a autorisé vendredi l'envoi immédiat de troupes au Mali.
Le président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, s'est félicité de la décision de la France, déclarant être "aux anges". Le Royaume-Uni a annoncé soutenir la décision de la France d'apporter un soutien militaire au gouvernement malien, a déclaré vendredi le secrétaire au Foreign office, William Hague. Du côté de Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a défendu cette décision, soulignant que Paris "a agi à la demande" de Bamako. La Maison Blanche, quant à elle, a affirmé qu'elle partageait les objectifs de la France au Mali.
En France, quasiment tous les partis d’opposition appuient l’initiative de François Hollande. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, et l'ancien Premier ministre, François Fillon, ont apporté vendredi, chacun de leur côté, leur "soutien" à l'intervention de l'armée française au Mali. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a, pour sa part, parlé d’une "intervention légitime". Rare voix dissonante : le chef de file du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que l’intervention était "discutable", jugeant "condamnable" le fait que la décision ait été prise "sans en saisir préalablement ni le gouvernement ni le Parlement".
FRANCE 24 avec dépêches
Source: France24
Un hélicoptère français aurait été abattu au Mali, le pilote tué
Un hélicoptère français aurait été abattu au Mali, le pilote tué
Par le point.fr - Date: il ya 1 heure 16 réactions
Un véhicule transportant des islamistes rebelles au Mali. © AFP
Les militaires français n'ont pas communiqué sur cette affaire et n'étaient pas joignables ce matin pour la commenter : selon le New York Times, un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre les miliciens islamistes d'Ansar Dine aurait été abattu hier, vendredi, au Mali. Notre confrère cite pour source le général américain Carter F. Ham, chef du US Africa Command.
Cet officier n'est cependant pas affirmatif et dit qu'un hélicoptère a été "apparemment" abattu : "One French helicopter had apparently been downed in the fighting." Selon une source du Point, non confirmée à ce stade, il se pourrait qu'au moins un soldat français ait été tué. Il s'agirait du pilote de l'hélicoptère.
Toujours selon nos sources, deux hélicoptères Gazelle auraient été "détruits" par les rebelles alors qu'ils étaient sur la voie du retour entre le lieu des combats et leur base de Ouagadougou.
Par Jean Guisnel
Source: le point.f
Mali: la contre-offensive stoppe la progression des jihadistes
samedi 12 janvier 2013
Copie d'écran d'une vidéo publiée sur un forum islamiste, montrant des éléments d'Aqmi, dans le nord du Mali.
AFP PHOTO / SITE Monitoring Service
Par RFI
L'armée malienne a lancé vendredi avec le soutien de la France et de plusieurs pays africains une contre-offensive dans le centre du Mali, pour repousser l'avancée des islamistes vers le Sud. Cet engagement aurait permis, selon un haut gradé de l'armée malienne, de reprendre la localité de Konna, où la situation serait encore calme ce samedi matin 12 janvier.
Les populations civiles ont quitté Konna, dans le centre du pays, qui avait été prise par les groupes islamistes jeudi. Plusieurs bâtiments ont été criblés de balles après de violents combats. Personne n’a, jusqu’ici, avancé de bilan précis, mais les morts seraient très nombreux, de part et d’autre, entre les jihadistes et l'armée malienne.
La journée de samedi devrait être décisive. Au lendemain de la proclamation de l'état d'urgence par le président de transition, Dioncounda Traoré, Bamako s'est réveillée dans le calme ce matin.
L'arrivée des Français a clairement gelé la progression des islamistes. Aucun détail n’a été donné sur le nombre de soldats français ou sur les moyens logistiques qui ont été mobilisés, mais on sait par exemple que huit avions se sont posés sur la piste de Sévaré et que plusieurs hélicoptères sont entrés en jeu.
L'engagement français pourrait impliquer les avions basés au Tchad. La France y dispose de cinq Mirages : deux appareils de reconnaissance et trois appareils d'attaque au sol. Mais cet engagement pourrait plus certainement concerner les hélicoptères basés à Ouagadougou. Moins éloignées, et plus flexibles, les Gazelles d'attaque au sol sont l'outil idéal dans ce type d'opération.
Vendredi, deux hélicoptères non identifiés ont tiré sur des positions jihadistes à Konna. Pour l'heure, Paris ne confirme pas que des hélicoptères français sont engagés sur le terrain.
Seule information confirmée de source diplomatique : plusieures dizaines de commandos des forces spéciales ont été envoyés à Sévaré, ainsi que du matériel. Ces commandos sont indispensables, notamment pour le guidage des hélicoptères et des avions.
Ce que l'on sait aussi avec certitude, c'est que Paris avait renforcé considérablement son système de renseignement dans la région. Les militaires français connaissent avec une bonne précision, la puissance de feu des combattants jihadistes et peuvent désormais suivre leurs mouvements sur le terrain.
Par ailleurs, les pays d'Afrique de l'Ouest autorisent l'envoi immédiat de troupes, dans le cadre de la force internationale de soutien au Mali, comme l'a déclaré dans la soirée le président en exercice de la Cédéao, l'Ivoirien Alassane Ouattara. Les Etats-Unis, eux, envisagent d'aider la France grâce à un appui logistique et des drones de surveillance
French helicopters have bombed this morning sites for al-Qaeda in Konna. The airstrikes have mistakely targeted civilians in Maria, killing dozens of children.
Oufene Smith
FB
French helicopters have bombed this morning sites for al-Qaeda in Konna. The airstrikes have mistakely targeted civilians in Maria, killing dozens of children. The French helicopters -colored White had arrived from Burkina Faso, where tow large aircrafts have arrived this morning carrying French soldiers of the special forces to participate in the war against al-Qaeda. Meanwhile, confirmed eyewitness reported that more than 97 soldiers have been killed during the battle in Kunna and still a number of other dead Malian army could not arrived until the moment .
Tripoli : le CMA organise une conférence international sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye
08/01/2013 - 22:05
TRIPOLI (SIWEL) — Le Congrès Mondial Amazigh organise à Tripoli une conférence internationale sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye. La conférence, qui rassemblera de nombreux représentants des mouvements Amazighs, des représentants d'organismes internationaux et des représentants du parlement Libyen, coïncidera avec la célébration de Yennayer (Nouvel an Amazigh) et se déroulera sur 3 jours, les 11, 12 et 13 janvier, dans la capitale libyenne.
Affiche du Mouvement culturel Amazigh d'Adrar n Infusen.PH/DR
La conférence internationale sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye aura pour thème central la nécessité d'officialiser Tamazight dans la Constitution libyenne dans ses dimensions culturelle, linguistique, et identitaire. Les travaux de la conférence s'appuieront, entre autres, sur les expériences des Nations plurielles qui ont réussies mais aussi sur celles qui ont échoué. La conférence aura ainsi pour but de démontrer aux dirigeants de la nouvelle Libye les avantages d'une officialisation pleine et entière de Tamazight, langue, culture et identité.
Au cours de cette conférence, le Congrès mondial Amazigh demandera l'officialisation de la langue Amazigh dans la Constitution libyenne au même titre que la langue Arabe. Outre la participation du Congrès mondial Amazigh (CMA), de même qu'un grand nombre de militants du mouvement Amazigh de Libye, participeront à cette conférence internationale des représentants des plusieurs organisations et organismes internationaux, des représentants du gouvernement libyen, des membres du Congrès national libyen, des représentants des missions diplomatiques en Libye et un grand nombre de militants des mouvement Amazigh d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et du Sahel ainsi que des représentants de plus de 40 pays.
D'autre part, le Comité d'organisation de la conférence a d'ores et déjà diffusé un communiqué dans les régions Amazighes de Libye comprenant un certain nombre d'options alternatives en cas de non officialisation de la langue Amazight dans la Constitution libyenne. Parmi ces options on retrouve: la désobéissance civile, la fermeture des ports a la portée des régions amazighes, le blocage de l'approvisionnement en pétrole, la non utilisation de la langue arabe dans les régions Amazighes, la démission des représentants amazighs du Parlement, le retraits de toutes les institutions affiliées au pouvoir et la revendication d'un état fédéral ou d'une autonomie des régions Amazighes.
Enfin, en marge de la conférence, le Congrés Mondial Amazigh organisera, toujours à Tripoli, un grand concert le 12 Janvier 2013 pour célébrer le nouvel an Amazigh : Yennayer 2963. Parmi les artistes annoncés, il y aura Khaled Aazari, Bambino, Dania Ben Sassi, Asma Bin Saeed et Takfarinas.
zp,
SIWEL 082205 JAN 13
AQMI dénonce l’intervention de la France au nord Mali
Sahara Médias - nord Mali Vendredi 11 Janvier 2013
Abdallah Echinguitty, porte-parole de l'émirat du Sahara
Alqaeda au Maghreb islamique (AQMI) a dénoncé ce qu’il a qualifié d’intervention « claire et sans équivoque » de la France dans les affaires intérieures maliennes et menaçant les autorités françaises si elles persévèrent dans cette voie.
Dans un enregistrement vidéo reçu par Sahara médias, apparait Abdallahi Echinguitti, porte-parole officiel de l’émirat du Sahara, l’un des regroupements affiliés à Alqaeda, pour dire que cette intervention, « on ne peut plus claire » est une opération des « croisés » pour « enterrer le projet islamique dans le Mali », selon son expression.
Il a ajouté, s’adressant aux Français : « l’affaire est encore entre vos mains, cessez vos hostilités envers nous sinon vous êtes en train de creuser les tombes de vos fils avec vos propres mains pour les envoyer en enfer », selon son propos.
Dans le même cadre, Echinguitti a demandé aux peuples islamiques en Mauritanie, au Niger, au Mali, en Algérie, en Libye, en Tunisie et ailleurs de « soutenir les Maliens ».
Le président français François Hollande avait déclaré ce matin que la France est prête à « arrêter l’attaque des groupes islamistes armés si elle se poursuit », ajoutant que c’est « par devoir de solidarité et de responsabilité », selon son expression.
vendredi 11 janvier 2013
Mali : l'inquiétude des familles des otages français
Par Valérie Samson
Publié le 11/01/2013 à 23:46 Réactions (1)
Le Figaro-International
Huit otages français sont détenus par les groupes islamistes dans la région.
Si elle fait la quasi-unanimité dans la classe politique, l'intervention militaire engagée par François Hollande au Mali n'est pas sans risque pour les huit otages français détenus par les groupes islamistes dans la région. Sur l'antenne de RTL, Jean-Pierre Verdon, père de Philippe Verdon, ne cachait pas son angoisse: «Nous sommes en situation de subir. Notre inquiétude va croissant, c'est une angoisse qui prend un corps de plus en plus consistant, a-t-il déclaré. Je pense que c'est l'intérêt supérieur de l'État qui a prévalu», a-t-il ajouté, estimant que la réaction de Paris s'est faite dans l'urgence après la prise de la ville de Konna par des groupes islamistes. «Faire la guerre aux terroristes, c'est une chose qui relève de l'État, nous notre obsession, c'est les otages. Alors dans ce contexte-là, on se trouve dans une problématique encore plus angoissante.»
Divergence sur les moyens
Pascal Lupart, qui préside le comité de soutien à Philippe Verdon et Serge Lazarevic, enlevés le 24 novembre 2011 au Mali par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), partageait les mêmes craintes, tout en divergeant sur les moyens de régler la crise. «Le président de la République a perdu du temps, il aurait pu envoyer des troupes françaises plus tôt», a-t-il jugé, demandant à François Hollande de faire intervenir les forces spéciales françaises pour libérer les captifs dans les camps où ils sont détenus. «Si on ne le fait pas, j'ai peur pour leur devenir», a-t-il justifié.
Lors de sa conférence de presse de vendredi, Laurent Fabius a tenu à rassurer: «Nous faisons et nous ferons tout pour sauver nos otages. Mais il faut avoir à l'esprit aussi que ce sont les mêmes groupes (...) qui sont à la fois les preneurs d'otages et qui sont les groupes terroristes qui descendent vers le Sud», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Le 8 janvier 2011, une opération tentée par les forces françaises pour libérer deux otages français, Vincent Delory et Antoine de Léocour, détenus par Aqmi au Mali, avait tourné au drame. Les deux jeunes hommes avaient péri dans l'assaut.
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» DÉCRYPTAGE - Hollande rattrapé par le continent africain
Par Valérie Samson
L'armée malienne affirme contrôler une bonne partie de la localité de Konna
MALI - Article publié le : vendredi 11 janvier 2013 - Dernière modification le : samedi 12 janvier 2013
Mali : suivez les événements en direct
Par RFI
Les événements se précipitent au Mali ces dernières heures. Jeudi, les islamistes qui occupent depuis plusieurs mois le nord du pays se sont emparés de la ville de Konna à 60 kilomètres de Mopti. L’armée malienne s’est retirée plus au sud à Sévaré où des renforts militaires sont arrivés. Ce vendredi, le président français François Hollande s’est déclaré prêt à répondre à l’appel de Dioncounda Traoré. Il s'agit d'aider militairement le Mali dans le cadre des résolutions des Nations unies. Le président transitoire Dioncounda Traoré s'est exprimé ce soir. RFI consacre une émission spéciale sur la situation au Mali, samedi 12 janvier, de 7h00 à 8h00 TU (8h00 à 9h00 heure de Paris).
Les horaires sont donnés en temps universel (TU)
22h30 : L'armée malienne affirme contrôler une bonne partie de la localité de Konna qui était aux maix des islamistes. "Nous ratissons actuellement la localité de Konna. Nos hommes sont sur le terrain. Ils ratissent maison par maison" a déclaré, à RFI, le colonel Diarra, du bureau de presse de l'armée malienne.
20h55 : Les Etats-Unis partagent les objectifs de la France au Mali. « Nous partageons l’objectif français d’empêcher des terroristes de bénéficier d’un sanctuaire dans la région » a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy Vietor.
20h45 : Dans son discours à la Nation, le président malien Dioncounda Traoré affirme que «la situation sur le front est globalement sous contrôle» et appelle à « la mobilisation générale » autour de l’armée malienne.
20h00 : Le président français, François Hollande, n’a pas précisé quelles étaient la nature et l’ampleur des forces françaises déployées au Mali. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est limité à confirmer une participation aérienne des forces françaises. Laurent Fabius a justifié l’intervention française en affirmant que les groupes islamistes (Aqmi, Mujao et Ansar Dine) voulaient « contrôler la totalité du Mali et y installer un Etat terroriste ». Le ministre français des Affaires étrangères s’est également référé aux otages – neuf Français sont actuellement retenus en otages à l’étranger dont huit au Sahel – et a affirmé que la France fera « tout pour sauver » ses otages au Mali.
22h56 ALERTE - Mali : l'armée affirme contrôler vendredi Konna qui était aux mains des islamistes
Journal24 inter
BAMAKO - L'armée malienne a affirmé vendredi soir contrôler la ville de Konna, tombée la veille aux mains des islamistes qui occupent le Nord du Mali et voulaient progresser en direction du Sud sous contrôle gouvernemental, a affirmé à l'AFP un responsable militaire.
Konna est sous notre contrôle ce (vendredi) soir, mais nous sommes en phase de ratissage, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Diarra Koné, un responsable du ministère malien de la Défense, n'excluant pas la possibilité de présence d'islamistes embusqués dans cette localité située à plus de 700 km de Bamako.
(©AFP / 11 janvier 2013 23h56)
France Sends Troops To Mali As U.S. Mulls Drone Strikes
By Hayes Brown on Jan 11, 2013 at 1:08 pm
A 2012 map showing rebel-held territory in Mali
France has responded to a request for help from Mali by sending military forces to aid in the Malian government’s push back on an offensive launched by rebel forces in the north of the country.
The initial forces on the ground are there to take part in a United Nations-authorized mission to boost training of the Malian Army, ahead of an international force due to be deployed in the fall of this year. Several other European countries have also pledged to send trainers to Mali, but France surprised many with the swiftness of its action. President Francois Hollande laid out the thinking behind France’s decision in a speech on Friday:
“France, like its African partners, cannot accept this. I have decided that France will respond, alongside our African partners, to the request from the Malian authorities.
“We will do it strictly within the framework of the United Nations Security Council resolution. We will be ready to stop the terrorists’ offensive if it continues.”
France — which has a history of intervening in the region, such as in Cote d’Ivoire in 2011 — had previously indicated publicly that it would wait for a further clarification of U.N. resolutions before taking action. While these forces are not necessarily mandated to engage in combat with the coalition of rebels and Islamists in control of Northern Mali, French diplomats are now arguing behind closed doors that previously passed U.N. resolutions give them the authority to do so, should France choose. Given the ease in which the rebels, whose make-up include groups thought to be affiliated with Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), took a key town on Thursday, Hollande may make that call relatively soon.
France’s speedy response may help make U.S. decision-makers coming to a conclusion regarding the region far easier. After the Sept. 2012 attack on a U.S. diplomatic outpost in Benghazi, Libya, reports floated the possibility that the U.S. was considering launching drone strikes against AQIM. Those strikes never came to fruition, but remain a distinct possibility, as J. Peter Pham, director of the Atlantic Council’s Africa Center, sees U.S. counter-terrorism officials being increasingly open to air strikes. “Drone strikes or airstrikes will not restore Mali’s territorial integrity or defeat the Islamists, but they may be the least bad option,” said Mr. Pham, a senior strategy adviser to the U.S. military’s Africa Command.
http://thinkprogress.org/security/2013/01/11/1437121/france-troops-mali/?mobile=nc
French Foreign Minister Laurent Fabius has confirmed that France has already used its air force to halt the southern advance of rebels in Mali.
FRANCE24.com : MALI - le gouvernement déclare l'état d'urgence
Le gouvernement malien a annoncé l'entrée en vigueur de l'état d'urgence dans tout le pays, où l'armée est engagée dans une offensive contre des groupes islamistes armés.
Mali : les événements en direct
17h05 : Les troupes du Nigeria, du Sénégal et de la France sont engagées aux côtés de l’armée malienne à Sévaré, dans le centre du Mali, selon le chef des opérations militaires à l’état-major des armées, le colonel Oumar Dao. « Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation » a-t-il déclaré.
Jeune Afrique Direct @Direct_JA #Hollande : "l'intervention durera le temps qu'il faudra" #Mali
Jeune Afrique Direct @Direct_JA
#Mali : appui de troupes du #Nigeria et du #Sénégal à l'armée malienne contre les islamistes (armée)
L'armée malienne contre-attaque avec une aide alliée
Slate Afrique avec l'AFP
L'armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive avec une assistance de la France et d'autres pays européens, selon des sources maliennes, pour reprendre aux islamistes une ville du centre conquise la veille, d'où ils menaçaient de continuer leur poussée vers les zones controlées par le gouvernment de Bamako.
Cette contre-attaque survient alors que le président François Hollande a assuré vendredi que "la France répondrait", dans le strict cadre de l'ONU, à la demande d'aide adressée par le président malien Dioncounda Traoré pour repousser l'offensive des groupes armés islamistes qui occupent totalement le nord du pays depuis neuf mois.
Dès vendredi matin l'armée régulière a contre-attaqué pour reconquérir la localité de Konna, près de Mopti, avec, selon des responsables maliens, une aide étrangère.
Un responsable malien qui a requis l'anonymat a ajouté que "des militaires européens, dont des Français, sont présents au Mali pour repousser toute avancée des islamistes vers le Sud".
"Nous ne dirons pas leur nombre, ni là où ils sont, ni le matériel qu'ils ont", a-t-il ajouté.
La contre-attaque est partie de Sévaré, localité à 70 km au sud de Konna, dotée du plus important aéroport de la région où, selon des témoins, des avions militaires ont atterri jeudi. Ils y ont débarqué des armes et des soldats étrangers, parmi lesquels figuraient des Blancs, ont rapporté des travailleurs de l'aéroport.
Ces avions militaires, notamment des C-160 utilisés par les armées française et allemande, ont été vus jeudi à Sévaré débarquant des militaires étrangers et des armes, selon des témoins, dont des travailleurs de l'aéroport.
L'un d'eux a assuré qu'il y avait des Blancs parmi les soldats, mais aucune source n'a pu fournir plus de détails.
Paris à demandé vendredi à ses ressortissants "dont la présence n'est pas indispensable" de quitter le Mali.
"J'ai décidé que la France répondra, aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes" dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré le président Hollande devant le corps diplomatique à Paris.
La France, ex-puissance coloniale, a-t-il ajouté, "sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre".
Alors que la situation militaire était gelée, les combats ont repris cette semaine, les islamistes s'emparant jeudi de Konna et menaçant de continuer leur offensive vers le Sud.
"Notre (contre-) offensive a commencé. L'objectif est de reprendre le contrôle total de la ville de Konna et de progresser" vers les positions des islamistes, a déclaré vendredi un officier malien joint à Mopti, à 70 km au sud de Konna.
Il a ajouté que des "appareils militaires de pays amis" participaient à l'opération et un témoin a dit avoir vu "deux petits avions tirer sur les islamistes", sans pouvoir préciser davantage.
La détérioration de la situation accélère la mobilisation internationale
Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé jeudi soir un "déploiement rapide" de la force internationale prévue au Mali mais dont l'intervention devait prendre des mois.
Le président malien qui devait s'adresser à la Nation vendredi à 20H00 (locales et GMT) est attendu mercredi prochain à Paris pour rencontrer M. Hollande, selon une source diplomatique française.
Parallèlement, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est entretenu par téléphone de la crise vendredi avec le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta. Il devait contacter en fin de journée ses homologues britannique et allemand.
En avril 2012, le nord du Mali est devenu un sanctuaire pour les groupes islamistes armés dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Abou Dardar, un porte-parole d'Ansar Dine, un des groupes jihadistes, avait affirmé jeudi à l'AFP que les islamistes allaient continuer à progresser vers le Sud, après Konna.
Une dizaine de "blessés graves", des militaires et des civils, ont été transférés du centre du Mali vers un hôpital de Bamako, selon une source médicale vendredi.
Depuis plusieurs mois, l'Afrique de l'Ouest a proposé l'envoi, avec l'aval de l'ONU, d'une force armée de plus de 3.330 hommes, que des pays européens, dont la France, ont promis d'aider logistiquement, pour la reconquête du nord du Mali.
Le déploiement de cette force a été approuvé le 20 décembre par le Conseil de sécurité, mais par étapes, sans calendrier précis, et après un dialogue avec des groupes armés respectant certains préalables.
A Bamako, un mouvement hostile au coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 au Mali, a réitéré son appel "à la communauté internationale pour le déploiement immédiat de la force internationale (...) face à l'agression des bandes internationales, terroristes et jihadistes coalisées".
L'émissaire de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, qui avait jugé en novembre une telle intervention impossible avant septembre 2013, a estimé jeudi à Bamako qu'il y aurait "des décisions extraordinaires de la communauté internationale" en cas de poursuite de "l'offensive" islamiste.
A Bamako, la vie a repris son cours normal sans aucun dispositif sécuritaire particulier visible vendredi. La veille, des policiers avaient été déployés après des manifestations pro-putsch.
Des leaders religieux musulmans ont appelé les Maliens à l'unité et à des prières collectives "pour la paix et pour le salut" du pays.
Nord-Mali: les djihadistes surestiment leurs forces
Malgré leur avancée progressive vers Bamako, les djihadistes du Nord-Mali ne sont peut-être pas aussi puissants qu'ils l'affirment.
Djihadistes maliens, Gao, septembre 2012. © ISSOUF SANOGO / AFP
L'AUTEUR
Philippe Duval
Depuis des mois, on les décrit comme de nouveaux tigres du désert, invincibles et assoiffés de sang.
Ils font tout pour mériter cette réputation, coupant des mains et des pieds, imposant la charia, détruisant des mausolées centenaires classés au patrimoine mondial de l’humanité.
Mais les islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali sont-ils aussi puissants qu’ils l’affirment et en avançant jusqu’aux portes de Mopti, n’ont-ils pas surestimé leurs forces?
Des intérêts occultes
Les Touareg qui constituent le gros des troupes rebelles, n’ont jamais été réputés pour leur virulence dans la pratique de la religion musulmane.
Le phénomène de leur radicalisation est nouveau. Il est lié à l’arrivée d’un flot de dollars venu d’Arabie Saoudite et du Qatar qui a permis d’acheter des consciences, mais aussi des combattants, ceux du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), longtemps encouragés par la France dans leur revendication autonomiste.
La chute de Kadhafi a aussi libéré d’autres combattants touaregs qui ont fui la Libye avec parfois des armements sophistiqués comme des missiles sol-air.
Le renversement d’Amadou Toumani Touré a enfin ouvert de nouveaux horizons aux rebelles. C’est la conjonction de tous ces événements qui a permis la progression spectaculaire de la rébellion.
On a du mal à croire qu’ils sont tous fortuits et que certains services secrets n’aient pas agi dans l’ombre.
«Plus il y a de bordel dans un pays, plus on fait de bonnes affaires», c’est la devise des marchands d’armes. C’est aussi celle d’intérêts occultes qui agissent en Afrique.
Or cette région du Sahel, traditionnellement sous influence de la France, l’ancienne puissance coloniale, est l’un des derniers far-west de la planète au sous-sol quasiment inexploré.
«Plus islamiste, tu meurs»
Pour garder le contrôle du mouvement, c’est la fuite en avant sur le thème de «plus islamiste que moi, tu meurs». Ce thème, qui a l’avantage d’être porteur et rémunérateur en fonds wahabites, masque en fait une lutte de pouvoir entre les grandes familles touaregs.
Si les troupes d’Ansar Dine, qui n’est pas le plus virulent des groupes islamistes armés dominant le nord du Mali, réunissent une colonne de pick-up de 1.200 hommes pour atteindre les portes de Mopti (640 km au nord de Bamako), proclamant leur intention d’imposer la charia, c’est d’abord pour faire une démonstration de force aux mouvements concurrents, les narco-islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et les djihadistes d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
De même, la destruction de tombeaux de saints musulmans à Tombouctou est avant tout destinée à impressionner les dynasties touaregs dont sont issus ces saints.
Une menace exagérée
On prétend, sans apporter aucune preuve, que la rébellion du Nord-Mali a reçu le renfort de milliers de soldats perdus du djihad. On affirme que des camps d’entraînement d’al Qaida pourrait s’implanter dans cette zone de non-droit et menacer l’Occident.
On soutient qu’une armée intervenant dans ce terrain hostile courrait, à coup sûr, à sa perte. Qui a intérêt à noircir le tableau, à faire durer la crise, à entretenir la confusion, et à faire croire que la rébellion islamiste est une invincible armada?
On a vu dans un passé récent et dans des pays voisins, des colonnes de pick-up rebelles anéanties en quelques heures par des attaques aériennes. On a assisté, sous d’autres cieux, à des opérations de forces spéciales visant à déstabiliser les assaillants et à introduire l’insécurité dans leur camp.
Rien de tout cela au Nord-Mali, mais une mobilisation mondiale allant de l'ONU à la Cédéao, en passant par l’OTAN dont l’intervention est désormais réclamée par le président en exercice de l’Union africaine, le béninois Boni Yayi.
Totalement inefficace, comme n’ont pas manqué de la remarquer les islamistes. Comme si on voulait écraser une mouche avec un marteau.
Quel est le jeu des Américains?
Depuis 2008, les Etats-Unis ont créé Africom, un commandement unifié de leurs activités militaires et stratégiques sur le terrain africain. Il a pour mission de mener la guerre contre le terrorisme, comme en Somalie, de sécuriser les approvisionnements pétroliers en provenance notamment du Golfe de Guinée et de contrecarrer la montée en puissance de la Chine sur le continent noir.
Dans la crise malienne, les Américains ont toujours privilégié la négociation avec les factions rebelles qu’ils jugeaient récupérables et sur lesquelles ils exerçaient un certain contrôle.
Ce n’est pas le cas du Mujao qui vient d’être inscrit sur la liste noire des organisations terroristes par le département d’Etat. Sur le terrain, les Américains sont certainement les mieux armés pour indiquer la sortie de crise dans cette zone d’influence française.
Par exemple, avec leurs drones d’observation et d’attaque. Ils en possèdent près d’un millier alors que la France entretient un parc de quatre appareils en bout de course.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a inscrit au budget 2013 la commande de plusieurs de ces engins. La marge de manœuvre de la France est réduite à cause de ses otages détenus par AQMI. En montant en première ligne, elle risquerait de mettre leur vie en danger. Les islamistes le savent et croient pouvoir avancer en toute impunité. François Hollande est placé devant un terrible dilemme.
Comment en sortir?
Par la négociation mais peut-on négocier dans la situation actuelle quand les islamistes se croient tout permis. Avant d’engager des palabres, il faut les faire redescendre sur terre, en montrant sa force. Et ensuite accorder aux Touaregs, qui sont pourchassés dans de nombreux pays, une terre où il pourrait vivre en toute autonomie.
A condition qu’ils abandonnent ce combat islamiste qui, de tout temps, leur a été étranger, et qu’ils ont rejoint pour des motifs alimentaires. En sortir, ce n’est pas «former» l’armée malienne comme le recommande paternellement la France, mais redonner à ces soldats laissés-pour-compte par des généraux corrompus, la fierté et les moyens de se battre pour leur pays.
En sortir, ce n’est sûrement pas introduire sur le théâtre malien les troupes de la Cédéao, qui, dans toutes les crises régionales où elles sont intervenues, ont joué le rôle d’aggrave-affaires.
En sortir, c’est enfin couper les sources d’approvisionnement des islamistes et fixer des limites à leurs parrains wahhabites, qui poursuivent leur rêve expansionniste de Grand Moyen Orient.
Philippe Duval
http://www.slateafrique.com/101507/nord-mali-la-surenchere-islamiste
Pour tout savoir sur la crise malienne, retouvez notre dossier: Mali: un pays coupé en deux
Le Colonel Major Gamou pour une reconquête des villes occupées 11 jan 2013
Le Colonel Major Gamou pour une reconquête des villes occupées
11 jan 2013
Colonel Major , Gamou
Le colonel de l’armée malienne El Hadj Ag Gamou, basé depuis plusieurs mois au Niger avec sa troupe après la prise du nord du Mali par des groupes islamistes a décidé de défendre la patrie.
On connaît le désormais Colonel – Major Alhaji Ag Gamou pour ses sorties fracassantes quand il s’agit de défendre le territoire du Mali. Il vient, une fois de plus, démontré cet état de fait en mobilisant ses hommes basés au Niger pour défendre la patrie. Depuis ce matin l’ensemble de sa troupe se dirige sur Konna à sa tête le Colonel Major Gamou.
Constituée d’au moins 900 hommes, cette troupe veut faire savoir à tous que la couleur de notre drapeau est le Vert, le Jaune et le Rouge et que l’ennemi devra marcher sur leurs cadavres pour occuper notre territoire. Ces loyalistes seraient en progression vers Mopti.
Mamadou DIARRA Maliweb.net
Les paras français se déploient à Sévaré (Lettre du Continent)
Le 11/01/2013 - Un groupement de la 11e Brigade parachutiste (BP), spécialisée dans le combat aéroporté, s'est déployée près de Mopti, dans la ville de Sévaré (640 km au nord de Bamako), où est situé le PC opérationnel de l'armée malienne. Depuis le 7 janvier, cette dernière est confrontée à une violente et rapide offensive d'Ansar Dine d'Iyad ag Ghali vers le sud du pays, qui s'est traduite par la prise de Konna (70 km de Mopti). Selon nos sources, les islamistes ont concentré d'importants dispositifs en équipements et en hommes dans cette opération. Au point de déserter les villes de Gao et de Tombouctou, conquises en avril dernier. La 11e BP appuie les forces gouvernementales maliennes pour reprendre Konna.
Les stratèges militaires occidentaux et africains avaient misé sur le cantonnement des groupes salafistes dans leur fief du Nord. Mais ce nouveau scénario a mis Paris dos au mur forçant la France à intervenir sur le terrain avant même le déploiement - attendu dans plusieurs semaines - de la force africaine conjointe Union africaine/Cedeao. Lors des vœux qu'il a adressés au corps diplomatique le 11 janvier, François Hollande s'est empressé de préciser que cette intervention des soldats français entrait dans le cadre strict des résolutions (2071, 2085) du conseil de sécurité des Nations unies.
La France prête à "arrêter l'offensive" des islamistes, affirme François Hollande
DERNIÈRE MODIFICATION : 11/01/2013 - FRANCE - FRANÇOIS HOLLANDE - MALI
France 24
© AFP
La France est prête à répondre à l'offensive des "terroristes" au Mali si elle devait se poursuivre, a déclaré ce vendredi François Hollande, lors de ses vœux au corps diplomatique. La veille, Bamako avait demandé l'aide de Paris.
Par FRANCE 24 (vidéo)
FRANCE 24 (texte)
Lors de ses vœux au corps diplomatique, ce vendredi, le président François Hollande a déclaré que "la France était prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre" au Mali, en faisant allusion à l'avancée vers le Sud du pays des islamistes d'Aqmi, d'Ansar Dine et du Mujao qui stationnaient jusque là au Nord-Mali.
Paris "répondra (...) strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU" à la demande d'aide militaire des autorités maliennes, a affirmé le chef de l'État. Des résolutions qui permettent d'ores et déjà à la France d'intervenir militairement au Mali, explique une source diplomatique hexagonale interrogée par l'AFP. "Le cadre légal pour une intervention directe (de la communauté internationale) est déjà prêt", a ainsi déclaré un diplomate français, avant d'ajouter : "On suit la situation heure par heure sur le terrain. On va voir si cette progression se poursuit ou pas. L'aide de la France va s'ajuster à la situation sur le terrain".
Jeudi, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré - qui doit faire une "déclaration à la nation" ce vendredi à 20h GMT -, a demandé l'aide de la France pour repousser l'avancée des groupes islamistes qui ont repris leur avancée vers le sud du pays, jeudi, en prenant la localité de Kona, située à une soixantaine de km au nord de Mopti.
Dioncounda Traoré doit par ailleurs rencontrer François Hollande mercredi prochain à Paris, a-t-on appris de source diplomatique française. Cette rencontre était toutefois prévue dans le cadre d'une visite programmée avant l'appel à l'aide militaire française lancé par Bamako, affirme cette même source.
L'armée malienne lance une contre-offensive
Dans le même temps, sur le terrain, l'armée malienne a déclenché ce vendredi une contre-offensive pour tenter de reprendre Kona. "Notre objectif est de reprendre le contrôle total de la ville et de progresser après" vers les positions des islamistes, a déclaré à l'AFP un officier sous couvert d'anonymat. Ce dernier a ajouté que des "appareils militaires de pays amis" étaient utilisés contre les djihadistes.
Kona représente le dernier verrou avant Sévaré, qui abrite un aéroport et une base militaire malienne. Selon les habitants de cette ville stratégique située immédiatement à l'est de Mopti - où le chef d'état-major de l'armée malienne, Ibrahim Dahirou Dembélé, est attendu dans la journée -, du matériel et des soldats étrangers sont arrivés sur place dans la soirée de jeudi.
"J'ai vu atterrir des cargos C-160 (avions de transport militaire, NDLR). Ils ont débarqué des armes et des hommes. Certains avaient la peau blanche", a affirmé un travailleur de l'aéroport de Sévaré à l'AFP. "Les avions ont fait plusieurs rotations à l'aéroport, où ils ont déposé du matériel et des hommes", a confirmé un autre travailleur. Selon le quotidien français "Le Figaro", il s'agirait de soldats français et allemands.
Mali: entretien des ministres français et américain de la défense
PARIS - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est entretenu par téléphone de la crise malienne vendredi avec le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, et devait faire de même en fin de journée avec ses homologues britannique et allemand.
C'est le ministre lui-même qui en a fait l'annonce lors d'un déjeuner avec des journalistes au siège du ministère à Paris. Il a interrompu le déjeuner pour parler avec M. Panetta, a constaté un journaliste de l'AFP. M. Le Drian a précisé qu'il devait s'entretenir en fin de journée avec ses homologues Philip Hammond (Grande-Bretagne) et Thomas de Maizière (Allemagne).
Un responsable malien a assuré de son côté que des militaires européens, incluant des Français, étaient présents au Mali pour repousser toute avancée des islamistes vers le Sud.
L'armée malienne a déclenché vendredi matin une offensive contre les islamistes pour reprendre la localité de Konna, dans le centre, conquise la veille par les jihadistes. La contre-offensive, qui implique notamment des avions de pays amis, selon un officier de l'armée malienne, est conduite depuis Sévaré, localité à environ 70 km au sud de Konna, où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel.
Le président François Hollande, qui doit s'entretenir mercredi à Paris avec le président malien Dioncounda Traoré, a indiqué vendredi que la France répondrait strictement dans le cadre de l'ONU à la demande d'aide de Bamako.
Dans une déclaration adoptée jeudi soir par ses 15 pays membres, le Conseil de sécurité de l'ONU a d'ailleurs demandé un déploiement rapide de la force internationale au Mali devant la grave détérioration de la situation sur le terrain.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a toutefois appelé vendredi à intensifier les efforts politiques pour résoudre la crise au Mali. Il n'y aura pas de solution uniquement militaire du problème du Mali, a-t-il mis en garde.
(©AFP / 11 janvier 2013 14h53)
INFO LE FIGARO - Mali: des forces françaises et allemandes en position
INFO LE FIGARO - Mali: des forces françaises et allemandes en position
Par Thierry Oberlé
Mis à jour le 11/01/2013 à 13:15 | publié le 11/01/2013 à 10:51 Réactions (30)
Des forces militaires françaises et allemandes ont pris position hier à Sévaré, la localité proche de Mopti dans le centre du Mali qui sépare le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés du sud contrôlé par l’armée malienne.
Ce déploiement s’accompagne de la présence de huit avions sur l’aéroport militaire de Sévaré. Il intervient après la nouvelle avancée d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité du djihad en Afrique occidentale (MUJAO) qui s’est emparée après des combats de la ville de Konna
L'ambassadeur de Libye agressé
Le Point.fr - Publié le 10/01/2013 à 22:39 - Modifié le 11/01/2013 à 07:42
Trois personnes sont soupçonnées d'avoir agressé l'ambassadeur dans ses locaux du 15e arrondissement à Paris.
Photo d'illustration © Emilie Pol / Sipa
Par Jérôme Béglé
Une bagarre a éclaté jeudi entre l'ambassadeur et trois personnes dans les locaux de l'ambassade, rue Chasseloup-Laubat. Les agresseurs présumés "ont notamment forcé et dégradé la porte du bureau de l'ambassadeur" qui a été "légèrement blessé au front", a précisé l'une des sources.
Prévenus, les policiers sont intervenus et ont interpellé les trois agresseurs présumés, qui ont été placés en garde à vue, a précisé l'une des sources. L'ambassadeur a porté plainte.
En fin d'après-midi jeudi, une dizaine de personnes, dont certains en fauteuil roulant ou avec des béquilles, étaient présentes à proximité de l'ambassade et maintenues à distance par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'altercation aurait eu lieu avec des blessés pendant les combats du Printemps arabe soignés en France et qui s'estiment mal pris en charge par l'ambassade, ont expliqué ces personnes. De source judiciaire, le 3e district de police judiciaire (DPJ) est saisi de l'enquête
La France au secours de l'armée malienne en débandade face aux islamistes
MALI - Article publié le : vendredi 11 janvier 2013 - Dernière modification le : vendredi 11 janvier 2013
Mali : suivez les événements en direct
Deux islamistes du Mujao dans la ville de Gao, dans le nord du Mali.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
Par RFI
Les évènements se précipitent au Mali ces dernières heures. Jeudi, les islamistes qui occupent depuis plusieurs mois le nord du pays se sont emparé de la ville de Konna à 70 kilomètres de Mopti. L’armée malienne s’est retirée plus au sud à Sévaré où des renforts militaires sont arrivés. Ce vendredi, le président français François Hollande s’est déclaré prêt à répondre à l’appel de Dioncounda Traoré concernant une aide militaire dans le cadre des résolutions des Nations unies. Le président de la transition qui doit d'ailleurs s'exprimer ce soir à la télévision malienne.
Les horaires sont donnés en temps universel (TU)
12h10 : Selon une source diplomatique française, le président malien Dioncoundna Traoré attendu mercredi prochain à Paris pour rencontrer François Hollande.
12h00 : Le chef d'état-major de l'armée malienne, Ibrahim Dahirou Dembélé, est attendu dans la journée à Sévaré, selon l’AFP. Une visite afin de remonter le moral des militaires après leur défaite à Konna.
11h45 : Selon un témoin contacté par téléphone, il y a eu un peu plus tôt dans la matinée des échanges de tirs entre deux hélicoptères blancs et les jihadistes sur Konna.
Témoignage sur les évènements à Konna
Tous à l'heure on a vu des hélicoptères, il y a eu des tirs. Les islamistes ont riposté.
Écouter (00:35)
11/01/2013 par Olivier Rogez
Est-ce que ce sont des hélicoptères français ? Aucune certitude pour l'instant.
On peut juste rappeler qu'il y a une présence française à Ouagadougou au Burkina Faso depuis plusieurs mois, des éléments des forces spéciales françaises et des hélicoptères.
François Hollande
Président français
11/01/2013
par RFI
Écouter (01:03)
10h30 : « Paris répondra strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande d'aide militaire des autorités maliennes face aux groupes islamistes armés », a déclaré le président français François Hollande lors de ses vœux au corps diplomatique. Ajoutant « Nous sommes devant une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali ». Il justifie ainsi l’aide de la France à l’armée malienne déjà arrivée sur place depuis jeudi soir.
Ce vendredi, les combats ont repris au nord du Mali, autour de la ville de Konna qui avait été perdue par l'armée malienne jeudi. Face à l'inquiétude de voir les jihadistes descendre sur la ville de Sévaré et Mopti, le président Dioncounda Traoré a demandé l'aide de la France.
La défaite de l'armée malienne jeudi soir à Konna a clairement provoqué un vent de panique parce que Konna est à 60/70 km de Sévaré. Une ville considérée comme étant le dernier verrou avant celles de Mopti, Ségou et Bamako. Très vite dans la soirée des renforts sont d’ailleurs arrivés. Des renforts français et européens selon plusieurs sources qui nous rapportent plusieurs rotations aériennes sur l'aéroport de Sévaré. Mais aucun détail pour l'instant sur le nombre d'hommes, et les moyens engagés
Guerre avant l’heure sur la ligne de démarcation entre le nord et le sud Mali et les groupes islamistes se rapprochent de la frontière mauritanienne
Guerre avant l’heure sur la ligne de démarcation entre le nord et le sud Mali et les groupes islamistes se rapprochent de la frontière mauritanienne
Sahara Médias - Nouakchott Vendredi 11 Janvier 2013
Sahara Médias - Nouakchott Vendredi 11 Janvier 2013
Deux jours de combats seulement ont suffit pour démontrer la fébrilité de l’armée malienne qui menaçait pourtant de lancer l’assaut sur les groupes islamistes armés et de reconquérir, seul, le nord Mali. L’armée malienne vient de subir une cuisante défaite dans cette première confrontation avec les combattants islamistes après une année de contrôle du nord du pays par ces derniers.
Les combattants d’Ançar Edine ont assuré leur prise sur Kona, menaçant de marcher maintenant sur Sevari, la base avancée de l’armée malienne et dernier rempart avant Mopti. Et face à cette accélération des évènements, la France a vite fait d’envoyer des forces spéciales jusque-là basées au Tchad, sans doute dans une démarche de sécurisation du seul aéroport dans la zone et dans la perspective de l’intervention militaire qui se prépare. On ne sait pas, pour l’instant, si les forces françaises vont lancer l’assaut contre les salafistes ou si elles vont se contenter seulement de protéger le site et de stopper l’avancée des combattants d’Ançar Edine.
Des observateurs craignent que la position avancée des forces françaises dans la confrontation avec Ançar Edine n’ait des répercussions négatives sur la vie des otages détenus par des groupes alliés à Ançar Edine, notamment Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Cette dernière a toujours espéré échanger les otages français contre des millions d’euros, nécessaires pour le financement de la guerre mais un observateur juge que les détenus sont maintenant précieux pour l’organisation salafiste pour s’en servir comme boucliers humains si l’on décide de bombarder leurs bases bases continuellement sous surveillance des satellites. Et parallèlement à la volonté de gagner des points contre l’armée malienne, les groupes salafistes se sont également rapprochés de la frontière avec la Mauritanie pour s’emparer des positions de l’armée malienne dans la zone. Les chefs de ces groupes islamistes armés avaient promis de venger la mort des prédicateurs tués par l’armée malienne non loin de la ville mauritanienne de Fassala. Cette évolution de la situation est de nature à préoccuper l’armée mauritanienne, qui a eu, dans le passé, à affronter les groupes islamistes armés au nord Mali mais dont les chefs ont déclaré, à maintes occasions, ne pas être concernés par ce conflit tant que les combats restent en dehors du territoire mauritanien.
Urgent : des forces spéciales françaises arrivent dans la ville malienne de Sivari
Sahara Médias - nord Mali Jeudi 10 Janvier 2013
Des forces spéciales françaises sont arrivées dans la ville de Safari à près de 30 kilomètres de la ville de Kona où des combats violents ont opposé l’armée malienne au mouvement Ançar Edine qui s’est emparé finalement de cette localité.
Les forces spéciales françaises sont arrivées à bord de quatre avions militaires venant du Tchad au moment où l’armée malienne a subi des pertes lourdes dans les combats contre Ançar Edine.
Dans le même ordre d’idée, le Conseil de sécurité de l’Onu tient une réunion d’urgence cette nuit de jeudi pour examiner les derniers rebondissements survenus au Mali. Et après leur réunion à huis clos, les 15 membres du Conseil de sécurité pourraient prendre une résolution sur la situation et notamment sur les derniers mouvements des groupes islamistes au centre du Mali et leurs accrochages avec l’armée régulière de ce pays.
La bataille de Kona : quatre morts dans les rangs d’Ançar Edine et un chef blessé
Sahara Médias - nord Mali Jeudi 10 Janvier 2013
Les combats qui ont opposé ce jeudi les combattants d’Ançar Edine à l’armée malienne dans la ville de Kona, centre Mali, se sont soldés par la mort de quatre salafistes, selon ce qu’a indiqué une source dirigeante au sein du même mouvement. Ces sources ont rapporté à Sahara médias que deux de ces tués sont des fulanis, un touareg et l’autre des tribus bambaras qui constituent la majorité des populations du sud Mali.
Cette source n’a cependant pas précisé le nombre de blessé au sein d’Ançar Edine reconnaissant seulement qu’un haut dirigeant nommé Mohamed Kojak a été touché légèrement dans ces combats.
D’autres sources déclarent que les pertes de l’armée malienne se sont élevées à 30 tués, déclarant qu’Ançar Edine se sont emparés de dix chars, de dizaines d’engins militaires et de véhicules de transports de troupes.
Dans le même cadre des sources ont indiqué à Sahara médias qu’une situation de psychose règne sur la ville de Mopti quand les habitants ont vu des voitures de l’armée malienne revenir de Kona avec des morts et des blessés. Des sources ont révélé que la ville de Mopti fait face à une pénurie de carburant au milieu d’une peur de ses habitants de la voir gagnée par les combats.
Pétrole au Niger : une nouvelle politique de promotion du potentiel pétrolier
10 Jan 2013 Publié dans POLITIQUE. Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police Imprimer E-mail Soyez le premier à commenter!
Depuis plus d'un an, le Niger est entré dans le cercle des pays producteurs de pétrole. Mais les recherches pétrolières elles, datent de plusieurs décennies. Le potentiel pétrolier du Niger est lié à deux grands bassins sédimentaires qui couvrent 90 % du territoire national. Et d'après les statistiques du ministère du Pétrole et de l'Energie, ce sont 148 forages d'exploration, 39 forages d'appréciation, 15 forages de développement, 20 000 Km de levé gravimétrie et magnétométrie aéroportés, 5800 Km² de sismique 3D, 496 Km de 2D TFEM et plus de 45.000 Km de sismique 2D qui ont été réalisés par les différentes sociétés pétrolières.
Les deux (2) bassins sédimentaires sont le bassin occidental (Iullemeden, Tamesna et Tim Mersoi) et le bassin Oriental (bassins du Tchad, Djado, et le système de grabens d'orientation SE-NW). L'essentiel des travaux de recherche ont été réalisés sur le bassin Oriental. Les premières recherches pétrolières au Niger remontent aux années 70. C'est ainsi que le bassin du Tchad notamment le bloc Agadem a intéressé des grandes sociétés étrangères comme CONOCO, ESSO, TEXACO, SUN OIL, puis Global Energy et Sun Oil (1972), Elf Aquitaine (1978).
Mais, c'est surtout au début des années 90 que l'exploration pétrolière au Niger a connu un nouvel essor, grâce à la mise en œuvre d'un vaste programme d'interprétation des donné géologiques et géophysiques. D'autres compagnies ont fait leur arrivée. C'est le cas de Hunt Oil (permis du Djado 1992), T.G. World Energy (Bloc de Ténéré en 1997), CNPC (blocs Bilma et Ténéré 2003), SONATRACH (Kafra, 2005), CNODC (Agadem 2008). En juillet 2012, neuf (09) permis sont attribués à cinq (05) sociétés. Ce sont les permis Manga 1, Manga 2, Dibella 1, Aborak, Ténéré Ouest, Dallol, Mandaram, Grein et Djado 1.
Ce vaste programme de recherches a débouché sur la délimitation de nouveaux blocs ouverts à l'exploration, à l'édition d'un document de promotion pétrolière du Niger, à la mise en place dès 1996 d'un Centre de Documentation et des Archives Pétrolières et à l'adoption d'un nouveau Code Pétrolier en 2007. Ce qui offre aux investisseurs toutes les informations relatives à l'exploration pétrolière et toutes les données concernant les blocs ouverts à l'exploration.
De 1960 à 2008, ce sont 38 forages d'exploration et de développement qui ont été réalisés par les compagnies pétrolières étrangères sur le territoire nigérien. Aussi les compagnies qui se sont succédées sur le bloc Agadem de 1974 à 2004 y ont réalisé 16.853 km de séismique 2D et 20 forages. Beaucoup de forages ont révélé des indices d'hydrocarbures évalués à 324 millions de barils d'huile et près de dix (10) milliards de m3 de gaz.
Ainsi avec cette nouvelle politique de promotion du potentiel pétrolier, mise en œuvre depuis le début des années 1990, ce sont aujourd'hui trente cinq (35) blocs dont quatre (04) font l'objet d'un permis de recherche ou d'une autorisation exclusive de recherche, une autorisation exclusive d'exploitation pour trois (03) champs (ceux de Gouméri, Sokor et Agadi du bloc Agadem), neuf (09) permis récemment approuvés et vingt trois 23 blocs libres. Les quatre (04) blocs sous licence sont les permis Ténéré détenu par CNPC-NP, Bilma détenu par CNPC-NP, Kafra détenu par SONATRACH, et Agadem détenu par CNPC-NP.
En outre le 6 Juillet 2012, le gouvernement a examiné et adopté des projets de décrets portant approbation de neuf (09) contrats de partage de production entre la République du Niger et cinq (05) sociétés de recherche, de développement et d'exploitation d'hydrocarbures. Il s'agit des sociétés Labana Petroleum du Nigéria (blocs Dibella 1 et Dallol), Sirius Energy Resources du Nigéria (bloc Grein), Advantica Gas and Energy du Nigéria (bloc Mandaram), International Petroleum d'Australie (blocs Manga 1, Manga 2, Aborak et Ténéré Ouest) et Genmin (bloc Djado 1).
Les neuf (09) permis approuvés portent sur les blocs Manga 1 (12900 km²), Manga 2 (11490 km²), Dibella 1 (20590 km²), Aborak (24640 km²), Ténéré Ouest (21920 km2), Dallol (41080 km²), Mandaram (21050 km²), Djado 1 (14200 km²) et Grein (16970 km2). Des négociations entre le gouvernement et ces sociétés sont actuellement en cours pour la signature des contrats sur le principe de partage de production. D'ores et déjà, le gouvernement du Niger à travers le ministère de l'Energie et du Pétrole a signé le 30 Octobre 2012, une convention de recherche pétrolière avec la société Sirius Energy Resources du Nigéria portant sur le bloc ''Grein''.
A côté de ces permis, il faut noter l'existence de 23 autres blocs libres repartis entre le bassin occidental et le bassin oriental. Ces blocs libres sont d'une part Tamesna (25750 km²), Talak (30380 km²), Azawak (28400 km²), Tounfalis (38350 km²), Tadarast (39740 km²), Ader (31600 km²), Tegama (32800 km²), Yaris (31200 km²), Irhazer (25630 km²), et Tarka (43700 km²) sur le bassin occidental. D'autre part le bassin oriental comprend quant à lui les blocs Djado 2 (12920 km²), Djado 3 (11230 km²), Djado 4(12170 km²), Seguedine (21850 km²), Dibella 2 (28710 km²), Damagaram (31530 km²), Dissiliak (20030 km²), Tchaigai (21230 km²), Araga (28420 km²), Karama (30740 km²), Homodji (33900 km²), Tafassassat (22020 km²) et Achegour (10650 km²).
Il faut en outre retenir que le permis Kafra attribué le 8 novembre 2005 à la SIPEX (filiale nigérienne de la SONATRACH) est d'une superficie actualisée de 11.467,12 km². 50% de ce périmètre a été rétrocédé à l'Etat suite au renouvellement de la convention. La SIPEX s'est alors engagée pour l'année 2013 à poursuivre les travaux de recherche, procéder à des forages pour évaluer le potentiel pétrolier dudit bloc. Quant au permis Ténéré, situé à cheval entre les régions de Diffa et de Zinder, il a été attribué le 09 janvier 2004 à l'association CNPC (Chine) et TG World Energy (Canada). Mais la moitié de ce permis a été rendue à l'Etat du Niger, suite à son renouvellement. Le rendu fait désormais partie de nouveaux blocs pétroliers.
Enfin le permis Bilma attribué le 9 janvier 2004 à CNPC (Chine) est l'objet d'intenses activités de recherche. Il est d'ailleurs à noter qu'au mois de Juillet dernier, une découverte de pétrole a été faite sur le puits d'exploration Oyou-1 foré sur ce bloc. L'annonce de cette découverte a été faite par SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République lors de son message à la nation du 02 Août 2012. Mais c'est surtout le bassin d'Agadem qui été le plus couvert par les travaux d'exploration avec plusieurs forages d'exploration, d'appréciation, de développement, et de relevés sismiques 2D et 3D. La première découverte de pétrole au Niger est intervenue en 1975 au puits de Madama communément appelé Tintouma. En somme sur 76 forages d'exploration réalisés, 62 ont abouti à des découvertes pour des réserves estimées aujourd'hui à plus de 744 millions de barils de pétrole et plus de 16 milliards de m3 de gaz naturel.
Siradji Sanda (Sources : Ministère de l'Energie et du Pétrole)
09 janvier 2013
publié le 09 janvier 2013
source : Sahel
Niger-Turquie /: des ambitions fondées sur la force des racines de l’histoire
08 Jan 2013 Publié dans POLITIQUE.
Entre la Turquie et l’Afrique, c’est l’histoire d’une coopération vieille de ses bases historiques très anciennes et assez solides qui lient nos peuples, mais aussi riche de sa diversité. Ceci est surtout vrai dans le cas précis des liens entre la Turquie et notre pays, le Niger, où ces relations remontent aux temps immémoriaux.
En effet, les premiers contacts entre le peuple turc, à travers les ottomans, les populations nigériennes ont été établies depuis le 16ème siècle. En effet, selon la saga retraçant les mouvements du peuple ottoman, aux environs du 16ème siècle, l’Empereur ottoman eût déjà la clairvoyance d’envoyer un émissaire, en l’occurrence un de ses fils, jusqu’au Niger, précisément dans la région d’Agadez. Cet émissaire, qui se serait marié dans la zone d’accueil, donnant ainsi naissance à une descendance du sultan turc dans la zone de l’Aïr.
Mieux, il existe actuellement une frange de la population nigérienne qui réclame son origine d’Istanbul, capitale de l’empire Ottomane turc. Cette relation historique forte constitue, à tous points de vue, une base réelle pour le renforcement des relations de coopération entre le Niger et la Turquie. Dans cette logique que la Turquie a ouvert, le 03 janvier 2012, les portes de son ambassade à Niamey. Il s’agit, à travers l’ouverture de cette représentation diplomatique au Niger, de jeter les bases des relations institutionnalisées par la signature de différents textes légaux et politiques propices au renforcement de cette coopération entre les deux pays. C’est dans ce registre que s’inscrit la signature, en mai 2012, d’un premier protocole d’accord entre la Turquie et le Niger, en vue de susciter des consultations politiques entre les ministères en charge de la coopération des deux pays. Cette coopération concerne plusieurs domaines, comme la santé, l’eau et l’assainissement, l’aviation civile, l’éducation, le commerce et la facilitation d’obtention du visa pour les ressortissants nigériens, etc.
C’est en tout cas là un capital d’atouts pour propulser toujours plus loin le moteur de la coopération sur l’Axe Niamey-Istanbul. C’est assurément sur les fondements de ces liens historiques forts que la Turquie moderne figure parmi les premiers pays ayant établi des relations diplomatiques avec le Niger après son indépendance. C’est dire, que de tous temps, la Turquie a marqué sa solidarité avec le peuple nigérien. Une solidarité que vient témoigner, aujourd’hui à Niamey, le Premier ministre Turc, SEM. Recep Tayyip Erdoğan, en foulant le sol nigérien, avec dans son sac, tout le symbole de l’amitié et de la fraternité entre nos deux peuples. Une solidarité qui se traduit déjà par la richesse et la diversité des liens de coopération laborieusement tissés entre nos deux pays, grâce à la volonté et à la clairvoyance des dirigeants turcs et nigériens. C’est ainsi que dans un domaine aussi sensible que celui de la santé, les citoyens nigériens tirent de réels avantages des missions des équipes médicales turques mobilisées dans des campagnes de chirurgie de la cataracte.
Dans le secteur de l’éducation, en plus de la création de l’école turque, de nombreuses bourses sont allouées par la Turquie à des étudiants nigériens admis dans des écoles et des universités turques. En matière d’eau et assainissement, ce sont environ 300 forages qui ont été réalisés dans le cadre du partenariat entre des ONG turques. La coopération turque est également active dans le domaine de la lutte contre la désertification, notamment avec l’aménagement et la gestion durable de la Ceinture Verte de Niamey où on peut noter l’aménagement, lors de la fête nationale du 3 août dernier, d’un parc de 1000 ha dénommé ‘’Parc de l’amitié nigéro-turque’’. De même, tel que nous l’a confié l’ambassadeur de Turquie au Niger, dans une récente interview, le pays du Grand Mustafa Kemal Atatürk attache aussi beaucoup d’importance à l’initiative 3N du Président de la République, un domaine pour lequel des échanges ont été déjà engagés en vue d’apporter un soutien considérable à la mise en œuvre de ce programme qui ambitionne d’apporter des solutions durables au récurent problème de l’insécurité alimentaire, en un mot du développement durable, dans notre pays.
Tout naturellement, les relations économiques constituent une dimension importante de cette coopération. Sur le plan du partenariat économique et commercial, les avantages sont énormes, et notre pays espère tirer les meilleurs profits du forum des opérateurs turco-nigériens qui se tiendra ce matin même, à l’occasion de cette visite à Niamey du Premier ministre. En tout état de cause, l’ouverture récente de la liaison aérienne entre Istanbul et Niamey, par la compagnie aérienne turque, Turkish Airline, est là pour servir de base réelle à la consolidation de la fraternité et de la solidarité entre ces deux peuples profondément liés par l’histoire et qui envisagent d’aller plus loin pour se rapprocher davantage.
l Par Assane Soumana
08 janvier 2013
publié le 08 janvier 2013
source : Sahel
Le groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez (GOSCRAZ), les députés nationaux au titre de la région d'Agadez, les chefs traditionnels, les conseillers régionaux et locaux ont rendu publique une DECLARATION DE PRESSE relative à l'exploitation de l'uranium au nord Nige
Aïr-Info Journal ·
Le groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez (GOSCRAZ), les députés nationaux au titre de la région d'Agadez, les chefs traditionnels, les conseillers régionaux et locaux ont rendu publique une DECLARATION DE PRESSE relative à l'exploitation de l'uranium au nord Niger. Pour la circonstance, des élus régionaux de Diffa et de Tllabéry ont tenu à apporter leur soutien à leurs frères et soeurs d'Agadez. L'intégralité de la déclaration lue par le SG de GOSCRAZ :
- Nous,
- Députés nationaux signataires de la présente déclaration,
- Conseil Régional d’Agadez
- Chefs traditionnels de la région d’Agadez
- Groupement des organisations de la société civile de la région d’Agadez
( GOSCRAZ)
Ayant examiné la situation qui prévaut dans le cadre de la recherche et de l’exploitation minière dans la région d’Agadez, inquiets et préoccupés par l’évolution de cette situation, informons l’opinion nationale et internationale de ce qui suit :
Après un demi siècle de recherche et d’exploitation d’uranium dans la région d’Agadez, c’est aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 350 milliards par an qui est réalisé par le groupe Areva et la Société des Mines d’Azelik (SOMINA) au Niger. Cette exploitation a pour conséquences :
- L’Epuisement des nappes fossiles
- Le Stockage de 45 millions de tonnes de résidus radioactifs (cas des mines des filiales d’Areva au Niger)
- La Disparition de la faune, de la flore, (bois de chauffe, aires de pâturage...)
- La Pollution, dégradation et modification irréversible de l’environnement physique;
- La dégradation des mœurs locales ;
- L’Etat de dégradation avancée du réseau routier d’Agadez en général et de la route Tahoua-Arlit dite Route de l’Uranium en particulier qui est l’expression type de l’échec de la recherche et de l’exploitation de l’uranium au Niger
- Le Transport dans des mauvaises conditions et stockage dans les habitations des produits chimiques ( carbonate, soufre, nitrate, acide sulfurique, soude...etc)
- La Dispersion par les filiales d’Areva au Niger des ferrailles radiologiquement contaminées dans les villes
- La Création de zones d’exclusion de 450 Km2 ( cas de la ceinture dite sanitaire d’Imourararen SA)
- La Très faible utilisation de main d’œuvre-locale
- La Très faible promotion des entreprises locales
- La Très faible participation au développement local
- Le Développement des maladies liées à la radioactivité
- L’Utilisation abusive et illégale de la sous-traitance
- La non implication des ONGs et associations dans les opérations de suivi et évaluation des impacts environnementaux et sociaux tel que stipulé par le décret N°2000-397/PRN/NE/LCD du 20 octobre 2000 portant sur la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts environnementaux en son article 4 alinéa 3 et 7.
- La démission totale des cadres de l’administration étatique (mines et environnement, d’Evaluation Environnementale des Etudes d’Impact)dans le suivi des activités de recherche et d’exploitation minière
- L’Epuisement de la nappe d’eau sur les sites uranifères
- La Contamination de la nappe phréatique par le nitrate utilisé lors des tirs dans la mine de Tchirozérine
- La Faible extension du réseau électrique au profit de la population
- Le Risque de développement des maladies liées aux poussières de charbon
Dans le cas particulier de la Société des Mines d’Azelik (SOMINA), on relève :
- Le Non respect des normes environnementales en matière de gestion des résidus solides et liquides radioactifs comme les eaux usées déversées dans la vallée et consommées par les animaux
- La non information et sensibilisation des travailleurs et de la population sur la radioactivité
- Le non respect des règles de sécurité au travail (tenue de travail, protection …etc)
- La non déclaration des travailleurs à la caisse nationale de sécurité sociale par les sous-traitants
- Un recrutement déshumanisant de la main d’œuvre
- La non participation au développement local
- Le non respect des valeurs culturelles des populations
- Les Mauvaises conditions de logement pour les forces de défense et de sécurité
LES AUTRES SOCIETES DE RECHERCHE MINIERE :
Avec plus de 200 permis de recherche octroyés dans le domaine minier, il est constaté que les sociétés qui en ont bénéficié ne participent pas au développement local en violation des dispositions de la convention type qui leur fait obligation de participer au financement des infrastructures collectives territoriales. Parmi ces sociétés, on citera GOVIEX, GLOBAL Uranium, GAZPROM, Niger Ressources, Niger Uranium, PALADIN qui ont entrepris ces derniers temps un rapatriement des capitaux à travers la mise à l’écart des sociétés et entreprises locales au profit des celles venues de l’extérieur avec leur main-d’œuvre entraînant ce faisant la mise en chômage des jeunes dans une zone où l’Etat s’évertue à consolider la paix en créant des emplois.
Au vu de tout ce qui précède,
Nous,
- Députés nationaux signataires de la présente déclaration,
- Conseil Régional d’Agadez
- Chefs traditionnels de la région d’Agadez
- Groupement des organisations de la société civile de la région d’Agadez
( GOSCRAZ)
Lançons un cri d’alarme à l’endroit de nos plus hautes autorités, de nos élus nationaux, régionaux et locaux, des organisations de la société civile, et à l’ensemble des citoyens Nigériens de prendre conscience de la gravité de cette situation qui risque de mettre en péril la stabilité, la quiétude, et la sécurité de notre pays.
Ont signé :
- Bachir Sidi Abdoul Aziz- Député
- Elhadji Gagéré- Député
- Haïdara Ahmed- Député
- Mariama Moussa- Députée
-
- Mohamed Anacko- Président du Conseil Régional d’Agadez
-Pour les Chefs Traditionnels de la région d’Agadez :
Sultan de l’Aïr Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim
Anastafidet de l’Aïr
Elhadji Mahamane Silimane
-Pour le Groupement des organisations de la société civile de la région d’Agadez GOSCRAZ)
Almoustapha Alhacen
jeudi 10 janvier 2013
Les rebelles islamistes s'emparent de la ville de Konna dans le centre du pays
DERNIÈRE MODIFICATION : 10/01/2013 - AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - ANSAR DINE - MALI
Les rebelles islamistes s'emparent de la ville de Konna dans le centre du pays
© AFP
Poursuivant leur avancée vers le Sud, les rebelles islamistes se sont emparés de la localité de Konna, jusqu'ici tenue par l'armée au terme de violents affrontements. Face à la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence.
Par FRANCE 24 avec dépêches (texte)
Avançant vers le Sud, les rebelles islamistes se sont de nouveau violemment opposés à l’armée malienne dans la région de Mopti, dans le centre du pays. Une zone proche de la ligne de partition qui coupe le Mali en deux, les groupes islamistes armés occupant le Nord depuis neuf mois.
Un responsable du groupe islamiste Ansar Dine a annoncé leur entrée dans la ville de Konna, jusqu'ici contrôlée par l'armée. "Nous sommes actuellement à Konna pour le jihad. (...) Nous contrôlons la cité presque en totalité. Après, nous allons continuer" à progresser vers le Sud, a dit Abdou Dardar, joint par téléphone depuis Bamako et dont les propos ont été traduits à l'AFP par un interprète nigérien.
Une information confirmée par Serge Daniel, le correspondant de FRANCE 24 à Bamako. "Les islamistes se sont emparés de Konna. Il s'agit d'une localité importante située sur la ligne de démarcation entre les deux camps", explique-t-il. Le journaliste qualifie la prise de Konna "de verrou qui vient de sauter". Selon lui, cette avancée "pourrait permettre aux djihadistes de poursuivre vers le sud du Mali".
Contacté par FRANCE 24 via Skype peu après la prise de la ville par les islamistes, un habitant de Konna fait l'état des lieux. "Les islamistes circulent à leur guise dans la ville. Ils sont en train de faire des inspections au niveau des services de l’administration", rapporte-t-il.
"Au bord de la route nationale qui relie Bamako à Gao, j’ai vu des corps de militaires avec des têtes écrasées, mutilés. C’est vraiment horrible", raconte encore l'homme.
Confirmant l'arrêt des combats et le retrait de l'armée, il assure toutefois que les rebelles "ne s’en sont pas pris à la population pour l'instant".
La prise de Konna a eu lieu au terme de deux jours de violents affrontements entre les rebelles islamistes et l'armée malienne, dans la région de Mopti.
Reprise éventuelle des négociations autour du 20 janvier
Ce sont les premiers combats entre les deux camps depuis que les groupes islamistes occupent le nord du Mali. "C'est une situation inédite", a déclaré pour sa part Serge Daniel, le correspondant de FRANCE 24 au Mali. "C'est la première fois en huit mois que des combats opposent directement l'armée malienne aux islamistes d'Aqmi, du Mujao, d'Ansar Dine, de Boko Haram. Ça tire des deux côtés. Mais, selon une source indépendante, l'armée malienne a déployé de grands moyens, des renforts sont venus du sud du pays", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, interrogé par FRANCE 24, s’est montré inquiet. "Nous sommes préoccupés par la situation au Nord où il nous a été signalé des mouvements de troupes. Nous lançons un appel à toutes les parties pour qu'elles se retiennent", a déclaré Djibril Bassolé. Il a évoqué un retour de toutes les parties à la table des négociations "autour du 20 janvier".
LA LIGNE DE FRONT MALIENNE, LE 10 JANVIER
MALI
Le groupe armé Ansar Dine annonce la reprise des hostilités
MALI
Nord-Mali : les islamistes ont détruit les derniers mausolées de Tombouctou
MALI
Ansar Dine et le MNLA prêts à cesser toute hostilité et à négocier avec Bamako
PREMIÈRE PUBLICATION: 10/01/2013
Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Mali
Par AFP - Date: il ya 11 minutes
NEW YORK (Nations Unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence jeudi après-midi pour débattre de la situation au Mali, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Les islamistes armés qui contrôlent le Nord du Mali sont désormais à 20 km de la ville de Mopti, au centre du pays, à 640 km au nord de Bamako, a-t-on précisé de même source, au moment où Paris et Bruxelles appellent à accélérer les préparatifs d'une intervention internationale.
(©AFP / 10 janvier 2013 20h33
Mali: Les salafistes disent avoir contrôlé la ville de Kona
10 January 2013
LAKHBAR (Nouakchott) – Le mouvement salafiste Ansar Dine a annoncé qu’elle contrôle désormais Konna (20 Km de Mopti) après en avoir chassé l’armée régulière malienne après d’âpres accrochages, selon le porte-parole de ce mouvement Sanda Ould Boumama.
Joint ce jeudi par Alakhbar, Ould Boumama a affirmé: “Kona est entre nos mains. Nous y menons actuellement quelques opérations de ratissage“. Il s’est toutefois abstenu de détailler si le mouvement tentera d’avancer encore vers le sud.
Si cette information se confirme d’autres sources indépendantes, il s’agit de la première zone hors de région l’Azawad à tomber dans les mains des rebelles. Cette situation est censée laisser la ville stratégique Mopti plus vulnérable devant les salafistes qui seraient en début de percé vers le sud.
Mali: Les salafistes disent avoir contrôlé la ville de Kona
Les islamistes se sont emparés de Kona aux portes de Bamako
Source Kidalinfo/ Moustapha DAHI Posté le 10/01/2013 à 16H46
Notre armée a fui Konna laissant tout derrière elle L'armée a fui laissant tout son matériel lourd et leger derrière elle à Konna. Les islamistes se sont emparés de tout. Des chars, des vehicules lourds et legers, de l'artillerie, de la provision etc etc... C'est un désastre.
mercredi 9 janvier 2013
Niger : prochaine construction d'une route de 450 km dans le nord
Photo d'Ibanakal 2011:route du nord dite "route de l'Uranuim"vers Agadez
© Chine Nouvelle (Xinhua) - Ya, le 09-01-2013 16:33 (222 lectures)
La Turquie s'engage à réaliser très prochainement la route du Nord du Niger ou "boucle de l'Aïr", dans la région d'Agadez (extrême nord), longue de 450 km, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse, le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, à la fin d'une visite officielle de 48 heures au Niger.
Cette route qui relira Agadez, la capitale de l'Aïr, aux autres grandes agglomérations de la région (Arlit, Iferouane, Elmeki, Timia), sera réalisée dans un délai très proche, grâce un financement qui sera négocié auprès de la banque internationale chinoise Ex-im Bank, selon le chef du gouvernement turc.
Pour le président nigérien Mahamadou Issoufou, cette route, en plus qu'elle permettra de désenclaver le grand Nord, permettra également de souder cette région au reste du pays, "donc de souder l'unité nationale".
A l'issue de la visite officielle du Premier ministre turc au Niger, au total 6 accords de coopération ont été signés entre les deux pays, rappelle-t-on. Ils portent essentiellement sur la sécurité, l'eau, l'assainissement, la foresterie, l'exemption de visas.
Libye : le gouvernement menace de recourir à la force pour maintenir l’ordre
BFMTV avec AFP
Le 09/01/2013 à 21:18
Le Premier ministre libyen Ali Zidan a menacé mercredi de recourir à la force pour rétablir l'ordre à la suite de mouvements de protestation ayant affecté le secteur pétrolier, principale ressource du pays, et des violences meurtrières dans la capitale.
"Je préviens les familles, les tribus, les régions que nous allons être contraints de prendre des mesures décisives, notamment l'usage de la force (...) si la production de pétrole et la vie des Libyens" sont affectées, a affirmé Ali Zidan. Il a déploré des pertes quotidiennes de 1,3 million de dinars libyens (1 M USD) en raison du blocage d'installations pétrolières.
"Nous allons être obligés, pour protéger l'Etat, de faire usage de la force et si l'on utilise la force il y aura des morts et des blessés ", a-t-il menacé, soulignant que "l'Etat ne peut être un Etat que par la fermeté".
Cette déclaration intervient à la suite d'une série d'actes de violence qui ont secoué Tripoli ces dernières 48 heures à la suite de la mort d'un trafiquant de drogue dans la zone de Fachloum, où les habitants avaient bloqué les routes et incendié un véhicule de la police
Mali : La France répond au président béninois
Par Xinhua - Date: il ya 3 heures 13 minutes 2 réactions
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Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius
PARIS - Le ministère français des Affaires étrangères a réagi mercredi à la déclaration du président béninois Thomas Boni Yayi en faveur d'un déploiement de troupes de l'OTAN dans le nord du Mali, en indiquant en avoir pris note et en appelant à la mise en oeuvre de la résolution onusienne 2085 autorisant l'envoi d'une force militaire internationale dans ce pays ouest-africain.
"Nous avons pris note de la déclaration du président de la République du Bénin, M. Thomas Boni Yayi", a affirmé le porte- parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse, tout en invitant la communauté internationale à "mettre en œuvre rapidement la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies".
M. Boni Yayi, qui est actuellement président de l'Union africaine, a, en effet, exprimé mardi son souhait de créer une " coalition globale" qui interviendrait au Nord-Mali, à l'instar de celle qui, en 2001, a mené l'opération anti-terroriste en Afghanistan, estimant que "l'OTAN devrait y participer".
Le dirigeant béninois a considéré que le dossier malien était " un question de terrorisme" relevant de la compétence de la communauté internationale et dépassant le cadre africain.
Le Nord du Mali est tombé depuis plusieurs mois aux mains de groupes armés islamistes mais aussi sécessionnistes touaregs, à la faveur d'un coup d'Etat militaire survenu le 22 mars 2012, qui a renversé le gouvernement du président Amadou Toumani Touré et facilité leur progression dans cette partie du pays.
"Nous appelons au déploiement rapide de la force africaine au Mali et de la mission européenne de formation et de conseil au profit des Forces armées maliennes dont la planification se poursuit à Bruxelles", a conclu le haut diplomate français.
L'intervention militaire autorisée par la résolution 2085 doit se dérouler sous l'égide de la Communauté économique des Etats d' Afrique de l'Ouest (Cédéao) et doit avoir lieu, selon les estimations du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, au cours du premier trimestre 2013.
Source: Xinhua
Selon des sources militaires, des affrontements ont lieu actuellement dans le centre du Mali entre militaires et islamistes
Dernière info publiée le mercredi 09 janvier 2013
Selon des sources militaires, des affrontements ont lieu actuellement dans le centre du Mali entre militaires et islamistes
Des militaires maliens déployés à Mopti échangeaient des tirs avec des islamistes armés, près de la localité de Kona. Un habitant de cette localité, située à la limite des zones sous contrôle gouvernemental, a déclaré avoir entendu des «tirs à l'arme lourde», et évoque une «guerre» entre les deux parties
L’OTAN a rejeté la demande du président de l’Union africaine de jouer un rôle militaire au Mali.
bbc.co.uk/ BBC
Mali: l’OTAN ne s’engagera pas
Dernière mise à jour: 9 janvier, 2013 - 13:31 GMT
L’OTAN a rejeté la demande du président de l’Union africaine de jouer un rôle militaire au Mali.
"Il n'y a ni demande ni discussion sur un possible rôle pour l'OTAN au Mali", a indiqué un responsable de l’OTAN à Bruxelles.
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Le président en exercice de l'UA, le Béninois Thomas Boni Yayi, avait provoqué la surprise la veille, lors d'une visite au Canada, en déclarant qu'il souhaitait que l'OTAN participe à la coalition internationale qui doit être formée pour aider le Mali à reconquérir le nord du pays.
Il a justifié son appel par le fait que la crise au nord du Mali est une question de terrorisme qui “dépasse le cadre africain”.
Thomas Boni Yayi a également estimé que si on lit bien la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 20 décembre dernier qui autorise le déploiement d'une force africaine au nord du Mali, appuyée par les pays occidentaux, l’OTAN devrait se joindre aux forces africaines.
"L'OTAN n'est pas impliquée dans la crise", a répondu le responsable de l’Alliance atlantique à Bruxelles, qui a reconnu que "la situation dans le nord du Mali était évidemment une source de grave inquiétude" pour les 28 pays membres de l’OTAN car elle "menace la sécurité et la stabilité du pays, de la région et au delà".
"Nous saluons la résolution adoptée l'an dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali et la décision des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne de planifier une mission de formation des forces armées maliennes", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, avait déjà déclaré en octobre que l'Alliance n'envisageait pas d'intervenir au Mali
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