samedi 7 juillet 2012


MALI - 
Article publié le : samedi 07 juillet 2012 - Dernière modification le : samedi 07 juillet 2012

Exclusivité RFI : pour faire partir les Touaregs, la jeunesse de Gao a choisi son camp

Des combattants du MNLA, le 2 février 2012. Les Touaregs ont été chassés de Gao.
Des combattants du MNLA, le 2 février 2012. Les Touaregs ont été chassés de Gao.
AFP PHOTO / MNLA

Par RFI
Les jeunes de Gao ont usé de tous les moyens à leur disposition pour faire partir le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) de la ville. Ils n'ont pas hésité un seul instant à choisir entre le MNLA et le Mujao, l'essentiel étant pour eux de faire partir le mouvement touarègue hors de leur zone. Et pendant l'accrochage, ils ont choisi leur camp. Reportage exclusif.


Les jeunes et le Mujao dans la guerre à Gao
Reportage exclusif
Tout de suite, les jeunes ont été guidés par leur sentiment patriotique
 
07/07/2012 par Moussa Kaka
TAGS: MALI - MNLA
FICHE PAYS :
COMMENTAIRES (2)

En effet, c'est une

En effet, c'est une irresponsabilité de votre part RFI de lancer des informations pareilles sans verifier avant leur veracité; ça pourrait être lourd de conséquences

tout est flou

les jeunes de gao auraient chassé les rebelles touaregs d'azawad(leur territoire d'origine) et auraient donc accepté les islamistes terroristes? Je n'y comprends plus rien.
On nous a fait savoir que les touaregs peuhls etaient sur leur territoire d'origine et il fallait negocier avec eux, ce qui veut dire que les autres groupes ansar dine, mujao sont proches d'aqmi donc terroristes,que nous dit encore RFI.

"Que l'ONU, l'Union africaine et la Cedeao [Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest] nous fichent la paix ! a récemment confié l'ancien astrophysicien à un visiteur. Nous pouvons très bien régler ça entre Maliens. Si les efforts de médiation en cours échouent, il y aura la guerre. Si nous la gagnons, tant mieux. Sinon, le Mali deviendra une République islamique. Où est le problème ?



 
Actualité
Mali : le Premier Ministre accuse l'ONU

04/07/2012 à 16:10
Par Vincent Hugeux
En privé, le Premier ministre du Mali, Cheikh Modibo Diarra, éreinte volontiers les instances internationales qui s'efforcent - en vain pour l'heure - d'oeuvrer à la restauration de l'intégrité territoriale de son pays, dont une nébuleuse de rébellions djihadistes et touareg occupe les deux tiers nord. "Que l'ONU, l'Union africaine et la Cedeao [Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest] nous fichent la paix ! a récemment confié l'ancien astrophysicien à un visiteur. Nous pouvons très bien régler ça entre Maliens. Si les efforts de médiation en cours échouent, il y aura la guerre. Si nous la gagnons, tant mieux. Sinon, le Mali deviendra une République islamique. Où est le problème ?" Commentaire atterré d'un ancien chef d'Etat subsaharien : "Voilà qui démontre combien la nomination de Diarra à la primature fut une tragique erreur de casting."

Mauritanie: Arrestation de 10 membres présumés d'Aqmi, dont 7 mauritaniens au Sénégal

Selon des sources concordnates, la gendarmerie Sénégalaise a arreté, jeudi, au environs de Dagana(non loin de la frontiére mauritanienne) dix membres présumées d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), dont 7 mauritaniens.
Après leur arrestation, les dix présumés terroristes ont été et acheminés, sous escorte, à la caserne de gendarmerie de Samba Dierry Diallo de Dakar, où ils sont entendus par les enquêteurs.
AQMI a brandi récemment des menaces d'attaques contre le Sénégal si ce dernier participe à l'envoi des troupes dans le cadre de la CDEAO pour une intervention militaires contre les islamistes armés du nord du Mali.
AQMI, dont le rayon d'action est, jusqu'ici limité à l'Algérie, la Mali, la Mauritanie, et le Niger, tente apparemment à élargir sa sphére au Sénégal depuis que ce pays a décidé de pourvoir en troupes la force de la CDEA en vue d'une action dans le nord du Mali

Vendredi 6 Juillet 2012 à 12:00 | Lu 2 fois I 0 commentaire(s)

Régis Soubrouillard
Journaliste à Marianne, plus particulièrement chargé des questions internationales En savoir plus sur cet auteur

Connu pour son gaz, son pétrole, ses fonds d'investissements, ses clubs de foot, le rachat des palaces parisiens et méditerranéens, le Qatar joue actuellement un jeu trouble au Nord-Mali, par le soutien financier et militaire qu'il apporte aux islamistes radicaux qui sèment le chaos dans le pays. Des agissements largement connus des puissances occidentales qui laissent faire tant la manne gazière et la position du pays dans le Golfe est stratégique.


Diakaridia Dembele/AP/SIPA
Diakaridia Dembele/AP/SIPA
« Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ». C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat. Invité de la matinale de RTL, Sadou Diallo, le maire de Gao au Mali a lancé un appel à l’aide à la France. 

Selon le quai d’Orsay, à Gao, la population  est en effet prise en otage. Dans un contexte de guerre et de crise alimentaire ce sont désormais des mines antipersonnels qui auraient été installées tout autour de la cité par le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'ouest), les Taibans du Mali, empêchant la population de se déplacer. Ce que le quai d’Orsay qualifie « d’acte de terrorisme ». 

Début juin apparraissait une polémique sur le rôle tenu par l’émirat du Qatar dans cette montée en puisance des groupes islamistes radicaux. Sur la base d’informations de la Direction du renseignement Militaire Français, le Canard Enchainé affirmait que l’émir du Qatar avait livré une aide financière aux mouvements armés qui ont pris le contrôle du Nord du Mali. Parmi ces groupes qui ont reçu les dollars qataris figurent le Mujao qui retient en otage sept diplomates algériens depuis le 5 avril dernier. L’Emirat bien connu pour ses fonds d’investissements qui lui donnent une façade pour le moins inoffensive sinon alléchante aurait surtout des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel. D’où la nécessité de « subventionner » - si ce n'est armer directement- les mouvements djihadistes. Des pratiques parfaitement connues du Ministère de la Défense.

DES FORCES SPÉCIALES QATARIES POUR ENTRAÎNER LES ISLAMISTES RADICAUX ?

Plus récemment, c’est la présence de quatre membres de l’organisation humanitaire du Croissant rouge du Qatar qui a encore alimenté les soupçons d’un appui du Qtaar aux islamistes sous couvert humanitaire. « Nous sommes venus à Gao (nord-est) pour évaluer les besoins des populations en matière de santé et de fourniture en eau et en électricité. Nous allons repartir très bientôt pour revenir avec le nécessaire » expliquait à l'AFP un des humanitaires qataris simplement présenté comme Rachid, joint par téléphone depuis Bamako. 

Les humanitaires qataris seraient arrivés par voie terrestre en provenance du Niger et leur sécurité est assurée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). « De la même façon que le Qatar a fourni des forces spéciales pour entraîner une opposition à Kadhafi, on pense qu’un certain nombre d’élément des forces spéciales qataries sont aujoud’hui dans le Nord Mali pour assurer l’entraînement des recrues qui occupent le terrain, surtout Ansar dine » affirme Roland Marchal, chercheur au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences-Politiques à Paris.  Solidarité islamiste ? Politique d’influence régionale ? 

Pour toutes ces raisons. Habitué des fidélités passagères, le pays ne possède pas la puissance militaire nécessaire pour s’imposer au monde arabo-musulman, et ne procède que par soutiens, ingérences et interventions dans d’autres pays arabes, sous le regard averti mais imperturbable de Paris et de Washington. Manne gazière et position stratégique oblige.

LE DOUBLE JEU DANGEREUX DES PUISSANCES OCCIDENTALES

« On ne saurait dire que la famille qatarie véhicule une idéologie quelconque en dehors de la protection de ses propres intérêts. Mais comme il lui faut ravir à la famille Séoud son rôle moteur dans le contrôle de l'Islam sunnite à l'échelle mondiale, elle héberge volontiers les imams et prêcheurs de tout poils ( cf Youssef Qardhawi) à condition qu'ils soient plus extrémistes que les oulémas séoudiens de façon à leur rendre des points. Et le Qatar finance partout et généreusement tous les acteurs politico-militaires salafistes (c’est le cas du groupe Ansar Dine), dont la branche la plus enragée des Frères Musulmans, hostiles à la famille Séoud (et bien sûr au chiisme) mais aussi aux régimes « laïcs » et nationalistes arabes susceptibles de porter ombrage aux pétromonarchies » résume Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE. 

Longtemps pays exemplaire, le Mali s’est effondré : une corruption endémique, une démocratie de façade où la « religion est un recours, l’islam une alternative dans cette région où de plus en plus de mosquées sortent de terre financées par les pays du Golfe. Je crains que nous ne soyons pas au bout de nos surprises » expliquait Laurent Bigot, sous-directeur Afrique Occidentale au Ministère des Affaires Etrangères dans le cadre d’une conférence de l’IFRI sur la crise malienne. Résultat d’une lente défragmentation à l’œuvre depuis longtemps, mais largement aggravée à la suite de l’épisode libyen.  

Si l’Afghanisation du Mali inquiète les pays voisins, à commencer par l’Algérie, les puissances occidentales qui déclarent redouter tout autant la sanctuarisation du Sahel par des groupes terroristes n’en adoptent pas moins un comportement ambigu dont la facture pourrait s’avérer salée.



vendredi 6 juillet 2012


Le rôle du DRS dans ce qui se passe dans l'Azawad...
Un point de vue de Jeremy Keenan, universitaire britannique, spécialiste du Sahara.
vendredi 6 juillet 2012
par Masin
Né en 1945, Jeremy Keenan est anthropologue britannique. Professeur à l’Université de Londres (School of Oriental and African Studies), ses terrains d’études sont le Sahara, l’Afrique du Nord et le Sahel. Ses travaux portent sur l’anthropologie du développement, la sécurité et la globalisation-mondialisation. Ces dernières années, il a publié plusieurs ouvrages et articles sur les approches des États Unis d’Amérique pour contrer le terrorisme en Afrique. Dans son ouvrage "The Dark Sahara", il accuse les USA et l’État algérien d’avoir conspiré et fabriqué ensemble des preuves d’existence et d’exagérer la menace terroriste d’AQMI en Afrique du Nord.


Pour Jeremy Keenan, la prétendue guerre contre le terrorisme est une tromperie et ses conséquences sur les peuples du Sahara, notamment les Touaregs, sont dramatiques.
Le 22 mai 2012, dans une interview à la BBC, il affirmait que le gouvernement algérien (malgré sa prétendue laïcité officielle), était "la base arrière" d’Ansar-Dine, à la fois parce que ce groupe permettait de justifier la présence des forces de sécurité algériennes et parce que cela permettait à l’État algérien d’avoir un "pouvoir de projection dans ce qu’il considère comme sa sphère d’influence".
En 2003, lors de l’enlèvement des touristes européens par le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), un enlèvement qui a défié la chronique, Jeremy Keenan se trouvait au Sahara, mandaté par les proches des victimes. Son témoignage au sujet de cet enlèvement est on ne peut plus clair : "une opération made in DRS".

Nous mettons en ligne ci-après deux vidéos dans lesquelles intervient Jeremy Keenan au sujet de la situation dans l’Azawad. Il ne mâche pas ses mots et dit une vérité que nombre de médias s’emploient à occulter. Il revient sur le rôle actif du DRS, dont les liens avec les groupes terroristes islamistes présents dans l’Azawad ne fait aucun doute, dans cette action de déstabilisation de l’Azawad.

La Rédaction. 

Intervention de Jeremy Keenan dans le débat organisé par la chaîne anglophone d’Al Jazeera.





Dans un entretien téléphonique, sur la chaîne France 24 (version anglaise), Jeremy Keenan explique que le MNLA est opposé aux groupes islamistes présents dans l’Azawad, lesquels groupes islamistes ont tous des liens avec les services de renseignement algériens (DRS).
Pour Jeremy Keenan, les services algériens (forces spéciales) qui sont sur place avec ces groupes islamistes sont a l’origine des dégâts qu’a vu la ville de Tombouctou et autres endroits dans l’Azawad.
Il explique aussi quels sont les intérêts de l’État algérien à contrôler le narco-trafic dans cette région, mais il est confronté à la corruption du gouvernement malien ainsi qu’à des éléments rebelles au sein même des services.

http://tamazgha.fr/Le-role-du-DRS-dans-ce-qui-se.html

Libye: des ports pétroliers fermés à l'est par des partisans du fédéralisme


Libye: des ports pétroliers fermés à l'est par des partisans du fédéralisme

Des terminaux pétroliers ont été contraints d'arrêter leur production par des partisans du fédéralisme armés qui protestaient contre la répartition des sièges de l'assemblée nationale qui doit être élue samedi, selon un journaliste de l'AFP et des sources locales.
A Ras Lanouf, un des terminaux pétroliers les plus importants en Libye, "le port est fermé. Le pompage et le chargement du pétrole sont arrêtés", a indiqué à l'AFP un responsable des opérations au port pétrolier.
"Un groupe de 15 personnes est arrivé à 21H30 (19H30 GMT) et nous a demandé pacifiquement et amicalement d'arrêter les opérations au port", a déclaré Toumi Chakari.
Le responsable du port d'Al-Sidra a indiqué à un correspondant de l'AFP se trouvant sur place que le port situé à 35 km à l'ouest de Ras Lanouf était à l'arrêt.
Tarek al-Tahi a indiqué qu'"à 19H30 (17H30 GMT), un groupe de personnes est venu à bord de véhicule, armé de canons anti-aériens et nous a demandé d'arrêter la production du pétrole et le chargement des cargos". "Nous avons été forcés à arrêter la production", a-t-il déploré, ajoutant que les ports de Ras Lanouf, al-Harouj et Brega, plus à l'est ont connu le même sort.
Plus tôt, Ibrahim al-Jadhran, un des leaders des protestataires, a indiqué que le port d'Al-Sidra été fermé et qu'ils se dirigeaient vers le terminal de Brega, pour le fermer. Ras Lanouf est situé à 370 km à l'ouest de Benghazi, deuxième ville du pays. Un responsable de la plus importante compagnie pétrolière à l'est, l'Arabian Gulf Oil Company (Agoco) a confirmé la fermeture des deux ports.
Des partisans du fédéralisme --réclamant plus de sièges dans l'Assemblée constituante de 200 membres appelée à être élue samedi -- ont appelé au boycott des élections et menacé de saboter le processus électoral.
Dimanche, ils ont saccagé les locaux de la Commission électorale à Benghazi, tandis qu'à Ajdabiya, entre Ras Lanouf et Brega, un dépôt contenant du matériel électoral a été incendié jeudi par des inconnus.
Ces protestataires exigent une "répartition équitable" des sièges du Congrès général national, et fustigent le choix des autorités d'accorder, sur la base de données démographiques, 100 sièges à l'Ouest, 60 à l'Est et 40 au Sud. "Nous avons fermé le terminal, car nous voulons que nos revendications soient satisfaites. Il s'agit d'une question de répartition des sièges", a indiqué à l'AFP, Mrajaa Ibrahim, un des protestataires qui tenaient un point de contrôle près du port d'Al-Sidra.
La production de plusieurs compagnies pétrolières est acheminée depuis le port de Ras Lanouf, comme l'allemande Wintershall (70.000 barils/jour), Agoco (55.000 b/j) ou Al-Haruj (80.000 b/j), selon des spécialistes du secteur.
Fin mai, les autorités ont indiqué que la production de pétrole en Libye a atteint 1,55 million de barils par jour, soit quasiment celle d'avant le début du conflit dans le pays en février 2011

Par Mohammed Abed | AFP

Contributeur
France 24

Les affiches électorales des candidates libyennes, cibles privilégiées des vandales

 
À l'approche d’un scrutin historique, au cours duquel les Libyens éliront les membres de l’Assemblée constituante le 7 juillet, force est de constater que les affiches de campagne des candidates ont été davantage vandalisées que celles des hommes. Selon notre Observatrice, l’engagement des femmes dans le processus électoral est vu d’un mauvais œil par une société culturellement "machiste".
 
D'après le représentant spécial des Nations unies pour la Libye, Ian Martin, près de 600 Libyennes se sont portées candidates pour la première élection libre depuis plus de 40 ans. Près de 2,7 millions de Libyens sont inscrits sur les listes électorales pour le vote de samedi, qui verra la formation d’une nouvelle Assemblée chargée d’élaborer un projet de constitution.
 
 
Toutes ces photos ont été prises par notre Observatrice, Ghida Touati, à Tripoli. 
CONTRIBUTEURS

"L'étalage public des affiches de candidates est quelque chose de vraiment nouveau pour les Libyens"

Ghida Touati est blogueuse à Tripoli. Elle participe à l'opération spéciales élections des Observateurs de FRANCE 24 et de l'Atelier des Médias de RFI, dont les équipes se sont délocalisées dans la capitale libyenne. 
 
Il n’est pas possible de marcher dans les rues de Tripoli sans remarquer les affiches des candidates qui ont été dégradées. Ce phénomène n’est d’ailleurs pas propre à Tripoli ; le blogueur Ayman al-Mazini a constaté la même chose à Benghazi.
 
Ces affiches n’ont pas seulement été déchirées. Certaines ont été gribouillées d’encre noire au niveau du visage pour en cacher les traits. Dans une des rues principales de Tripoli, le slogan d’un candidat a été collé par-dessus l’affiche d’une femme. La presse libyenne est restée très silencieuse sur ces dégradations et ne cherche pas à savoir qui sont les responsables.
 
 
"Pour beaucoup de Libyens, il est impensable qu’une femme occupe un poste au sein du nouveau corps législatif"
 
Il est très probable que ces actes aient pu être commis par des extrémistes musulmans, qui estiment que la photo d’une femme est strictement réservée à son époux. Il peut aussi s’agir d’hommes chez qui prévaut une culture machiste : pour de nombreux Libyens, il est impensable qu’une femme occupe un poste au sein du nouveau corps législatif. Bien sûr, ces actes de vandalisme pourraient également être le fait de casseurs ou de personnes ayant des comptes personnels à régler avec les candidates visées.
 
J’ai réalisé un sondage sur la question sur Facebook. Plusieurs internautes ont répondu que l’étalage public des affiches de candidates et la participation des femmes à la course électorale sont des éléments vraiment nouveaux pour eux et très éloignés de leur culture. Pour d’autres, les courants extrémistes sont les premiers responsables de ces dégradations, car aux yeux de la plupart d’entre eux, ces élections sont une hérésie importée d’Occident.
 
"Même des électrices rechignent à donner leur voix à des femmes"
 
 
 
La Constitution libyenne de 1963 [la dernière avant le coup d’État de Mouammar Kadhafi de 1969 qui a aboli la monarchie et proclamé la république, ndlr] garantissait le droit d’éligibilité aux femmes. Aujourd’hui, il y a des électrices qui rechignent à donner leur voix à des candidates. L’une d’elles m’a d'ailleurs dit que les femmes présentes au sein du gouvernement de transition n’avaient pas le niveau requis et du coup elles décrédibilisaient leur image. C’est pour ça qu’elle ne votera pas pour une femme.

Mali: l’expectative

Yazid Alilat- Le Quotidien d’Oran
C’est l’expectative. Tout le monde attend. La France, le Mali, les pays de la CEDEAO, l’ONU et même les Etats-Unis. Tout ce beau monde, y compris les superpuissances économiques et militaires, attend en fait de l’Algérie une intervention militaire au nord Mali. Le chassé-croisé diplomatique de ces deux dernières semaines sur le dossier malien qui a atterri non sans coïncidence sur le sol algérien, est symptomatique de cet appel presque ‘’à genoux” pour que l’Algérie opte pour la force afin de déloger du Nord-Mali les groupes terroristes qui en ont pris le contrôle. La situation actuelle dans cette partie du Mali est bien sûr inquiétante, préoccupante, au premier chef pour les populations maliennes elles-mêmes, prises en otage dans leur pays par des groupes rebelles touareg et terroristes. Gao, Kidal, Tombouctou où les mausolées des marabouts sont détruits, et le défi actuel pour la communauté internationale est de chasser ces groupes terroristes de la région, à défaut de les éliminer physiquement.C’est en fait là le voeu de beaucoup de parties qui tentent de dénouer la crise malienne avec notamment une intervention militaire sous l’égide de la CEDEAO, avec la bénédiction de l’Union africaine et l’ONU. La France est également en faveur de cette solution, mais pour d’autres considérations. Paris a clairement annoncé, après quelques hésitations, qu’il soutient une intervention militaire au Mali, et veut «empêcher des groupes comme Aqmi» de constituer «des bastions du terrorisme international» dans le nord du Mali. Les dirigeants ouest africains veulent également que le Conseil de sécurité de l’ONU accélère le vote d’une résolution autorisant l’envoi d’une force régionale au Mali contre les groupes armés qui contrôlent le Nord. C’est en quelque sorte un aveu d’impuissance devant le fait accompli imposé par les groupes d’Aqmi, d’Ansar Eddine, du Mujao et du MNLA infestant le Nord-Mali.
Pour sa part, l’Algérie, qui abrite à Tamanrasset le siège des pays du champ, une force militaire régionale chargée de lutter contre le terrorisme au Sahel, continue d’appeler toutes les parties à la retenue, à favoriser la voie du dialogue et de la négociation pour résoudre le problème malien, loin de toutes solutions hâtives. Alger est pratiquement ‘’envahie” ces derniers jours d’experts, de diplomates et d’officiels aussi bien européens qu’africains, notamment maliens, tous venus supplier les responsables algériens d’accélérer ‘’la solution finale”, une intervention militaire d’une force internationale. Une solution contreproductive en fait pour les Algériens, qui estiment que seul le dialogue peut donner des résultats, loin de toutes pressions militaires de puissances occidentales. Alger défend également autant l’intégrité territoriale et l’unité du peuple malien que sa propre sécurité. Car il y a un élément très important dans cette équation qui consiste à dire que si les groupes terroristes présents au nord du Mali sont la cible d’opérations militaires internationales, la question est de savoir quelles seront leurs zones de repli dans le vaste désert. Et puis, cette insistance à vouloir impliquer l’Algérie dans ‘’la solution finale” au Nord-Mali a donné ses résultats ailleurs : les exemples tant dans la région qu’ailleurs dans le monde montrent que les interventions militaires internationales ont des effets désastreux sur la stabilité et l’intégrité territoriale des pays concernés. Certes, la situation est vraiment alarmante au Mali, pour autant, les voies du dialogue et la concertation n’ont pas été pour le moment explorées, ni exploitées.
C’est, d’ailleurs, l’un des voeux des responsables maliens. Régler la crise par le dialogue entre factions maliennes. Pourquoi donc aller à contresens de ce que veulent les Maliens ? Quant aux groupes d’Aqmi, c’est une tout autre histoire.

Nazislamistes, « ennemis jurés de l’Occident ». /Ces Touaregs qui combattent l’islamisme par Ivan Roufiol

http://chantaltreguer.unblog.fr/2012/07/05/nazislamistes-ennemis-jures-de-loccident-ces-touaregs-qui-combattent-lislamisme-par-ivan-roufiol/

les Généraux de la CEDAO comment envoyer une force dans l'azawad...:))


قوات اواس (الايكواس) تدرس جديا أرسال قوات عسكرية الى ازواد....Assan Ag Midal a partagé une photo de Amacharoudj Akli.
les Généraux de la CEDAO comment  envoyer une force dans l'azawad...:))

jeudi 5 juillet 2012

Shalom /Azul Le Conseil représentatif des institution Juives de France Soutient Azawad


المجلس التمثيلي للهيئات اليهودية بفرنسا اكبر المنظما ت اليهودية بفرنسا تعلن دعمها للشعب الازوادي قي حربه ضد الارهابيين المتطرفين و تقرر المشاركة في اكبر تظاهرة...
 ·  ·  · Il y a 5 minutes · Assan Ag Midal a partagé une photo de Aghilas N Saghro.
Shalom /Azul
Le Conseil représentatif des institution Juives de France Soutient Azawad

ازواد بلد التمام . Azawad country fullness . plénitude pays Azawad

On va voir si le MUJAO va survivre à la chiasse.


C'est comme si certains (ex-milices maliennes déguisées en islamistes du MUJAO) trainent la malchance avec eux: les cas de choléra sont passés de 25 à 38 cas identifiés ce soir à Gao. On va voir si le MUJAO va survivre à la chiasse. Il ne faut surtout pas qu'ils sortent de la ville!