TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 4 février 2012
vendredi 3 février 2012
Urgent/Azawad
-Kamo Ag Minini Lieutenant colonel, chef de l'unite ETEA de Tbctou a bord de sept vecules est déjà a la base du MNLA pas loin de Tombouctou.Aussitôt des represailles, sa famille est en otage par l’armee de tbctou
- Il ya des coup de feu ds le camps et il ya une separation : - les noirs et les blanc-
- Alghafach ltnt blesse
- - achibrich( Tinzawatane) depuis 17heures entre mnla et armee de violents combats
- Kidal est encerclee par mnla et faisal qui dirige les operations maliennes
- L’armee doit aller a menaka stationnee ansongo et ould meydou est a gao il refuse de diriger le convoi
- Sacage continue a bko
- 1 officier a sikasso qui a fait des coups de sommation pour sauver sa famille.
-Plusieurs centaines des soldats maliens fait prisonniers
- 100vehicules pleins de refugies st a la frontiere Burkina faso, hier 24 vehicules a la frontiere
- La plupart de ceux qui ont vu leur maisons saccagés sont les douaniers d'origine Touareg ou Arabe.
ALI -
Article publié le : vendredi 03 février 2012 - Dernière modification le : vendredi 03 février 2012
Conflit entre l'armée et les rebelles touaregs au Mali : appels au calme et populations en fuite
Carte du Mali.
(Carte : S. Borelva et F. Achache / RFI)
Par RFILe président malien Amadou Toumani Touré a reçu ce vendredi 3 février 2012 des femmes de soldats qui combattent dans le nord du Mali contre des rebelles touaregs. Au lendemain des manifestations à Bamako, où des habitants ont attaqué des communautés à la peau claire, des appels au calme ont été lancés dans toutes les mosquées.
L'armée malienne fait face en ce moment aux rebelles touaregs dans le nord du pays. Sur fond de combats, les femmes des militaires, inquiètes, avaient déjà été reçues jeudi par le président Amadou Toumani Touré. Elles ont donc rencontré à nouveau le chef de l'Etat ce vendredi. Après une pause, l’entretien se poursuivait en début de l’après-midi. « Nous, nous tenons un langage de vérité. L’heure est quand même à la détente », a déclaré une des porte-parole des femmes de militaires au front que nous avons eu brièvement au téléphone.
Une autre délégation avait déjà été reçue par la Première dame, Lobbo Touré, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’objectif du couple présidentiel est le même : calmer la colère des femmes de militaires, leur donner des nouvelles du front, aider certaines veuves matériellement et moralement à organiser leur deuil. Mais, surtout, instaurer un cadre permanent de dialogue entre les deux parties.
Parce que les femmes insistent : elles veulent pouvoir rencontrer le président de la République quand c’est nécessaire. Celui-ci a visiblement reçu le message et il est même question qu'Amadou Toumani Touré reçoive une délégation des femmes de militaires de toutes les régions du Mali.
La situation à Bamako après les protestations
La capitale s’est réveillée timidement à certains endroits. On voit encore des traces de pneus brûlés, des bâtiments et des boutiques saccagés depuis jeudi. Des cailloux jonchent quelques artères. Il y avait ce vendredi moins de circulation que d’habitude. L’administration fonctionne, la ville est calme. Mais à Sikasso, dans le sud du pays, des femmes de militaires ont également haussé le ton. Le gouverneur les a reçues. Au moins deux bâtiments officiels ont été saccagés.
Ce vendredi, dans les mosquées, il ya eu des appels au calme et à l’unité nationale. Parce que, «qu’on soit Malien du Sud, Malien du Nord, Arabe, Touareg, nous sommes tous les mêmes », c’est ce que disent les imams à Bamako. Mais il faut attendre la fin de la prière pour savoir si le message est passé ou pas.
Et, pendant ce temps, ce sont des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants qui continuent de fuir le Nord-Mali pour tenter d'échapper aux combats qui opposent l'armée aux rebelles touaregs. La plupart d'entre eux ont trouvé refuge soit vers la l'Algérie soit vers la Mauritanie.
Ils sont au moins 4 500 à Sassalaa, des femmes et des enfants, non loin de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Ils sont essentiellement tous des Touaregs, des Arabes ou des Maures. Une association tente de leur venir en aide. Il s'agit de l'ARVA, l'Association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad. Lors d’un entretien à RFI, Mohamed el-Ansary, président de cette association, a souligné que l’afflux de refugiés se poursuit :
Une autre délégation avait déjà été reçue par la Première dame, Lobbo Touré, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’objectif du couple présidentiel est le même : calmer la colère des femmes de militaires, leur donner des nouvelles du front, aider certaines veuves matériellement et moralement à organiser leur deuil. Mais, surtout, instaurer un cadre permanent de dialogue entre les deux parties.
Parce que les femmes insistent : elles veulent pouvoir rencontrer le président de la République quand c’est nécessaire. Celui-ci a visiblement reçu le message et il est même question qu'Amadou Toumani Touré reçoive une délégation des femmes de militaires de toutes les régions du Mali.
La situation à Bamako après les protestations
La capitale s’est réveillée timidement à certains endroits. On voit encore des traces de pneus brûlés, des bâtiments et des boutiques saccagés depuis jeudi. Des cailloux jonchent quelques artères. Il y avait ce vendredi moins de circulation que d’habitude. L’administration fonctionne, la ville est calme. Mais à Sikasso, dans le sud du pays, des femmes de militaires ont également haussé le ton. Le gouverneur les a reçues. Au moins deux bâtiments officiels ont été saccagés.
Ce vendredi, dans les mosquées, il ya eu des appels au calme et à l’unité nationale. Parce que, «qu’on soit Malien du Sud, Malien du Nord, Arabe, Touareg, nous sommes tous les mêmes », c’est ce que disent les imams à Bamako. Mais il faut attendre la fin de la prière pour savoir si le message est passé ou pas.
Et, pendant ce temps, ce sont des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants qui continuent de fuir le Nord-Mali pour tenter d'échapper aux combats qui opposent l'armée aux rebelles touaregs. La plupart d'entre eux ont trouvé refuge soit vers la l'Algérie soit vers la Mauritanie.
Ils sont au moins 4 500 à Sassalaa, des femmes et des enfants, non loin de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Ils sont essentiellement tous des Touaregs, des Arabes ou des Maures. Une association tente de leur venir en aide. Il s'agit de l'ARVA, l'Association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad. Lors d’un entretien à RFI, Mohamed el-Ansary, président de cette association, a souligné que l’afflux de refugiés se poursuit :
http://www.maliweb.net/ :la radio mille collines de Bamako:
virtuellement xénophobe.
L'armée malienne défaite sur le terrain des opérations militaires depuis 3 semaines a céder la place aux milices gouvernementales "dopés"par la propagande xénophobe et haineuse orchestré par maliweb depuis Bamako à l'encontre des Touareg et des "peaux blanches".
Maliweb est un site qui diffuse à longueur de ses publications la haine et le mépris des Touareg,des rebelles,des nordistes et cela au su et au vu de tous les organismes sensés réguler l'information .
Aussi lorsque le president ATT intervient pour rappeler à l'ordre les manifestants de Kati et de Bamako en leur promettant une transparence sur le terrain des opérations militaires,il esquive le vrai débat que ranime les pogromes anti-Touareg et leurs instigateurs à Bamako,Gao et Tombouctou.
Depuis 1963 date de la première révolte de l'Azawad, l'armée malienne a toujours fait appel à ses milices pour assassiner et massacrer les populations civiles et cela en instrumentalisant à outrance les médias d'état et ceux privés dont le dénominateur commun restera au fil des ans la haine et le mépris du Touareg.
Après 1963,c'est dans les années 1990 date de la seconde révolte de l'Azawad que le mouvement raciste et xénophobe anti-Touareg le Gandakoy se verra confié la "tâche"immonde et inhumaine de massacrer des villages entiers d’éleveurs nomades Touareg de Gao à Tombouctou en passant par Léré et les rives du Fleuve Niger jusqu'aux confins du Sahara.
Aujourd'hui les mêmes acteurs refont surface après 20 ans en 2012 à l'heure ou tout le monde s'accordait à voire en la république du Mali des lueurs d'espoirs et de démocratie...
L'armée défaite et complètement désorganisé face à des militaires du MNLA mieux coordonner et plus disciplinés bat en retraite et n'hésite pas de se camoufler parmi des réfugies pour tenter de fuir les zones de combat qu'elle est sensé défendre et rejoindre les pays limitrophes.
maliweb attise la haine des Touareg en créant l'amalgame à force de désinformation et d' insinuations haineuses et méprisantes à l'encontre de toutes "les peaux blanches"au Mali.Le gouvernement d'ATT le sait depuis des années et laisse publier ces genres d'appels à la haine et aux crimes contre l'humanité.
C'est pourquoi nous,AIT Association des Intellectuels Touareg avons pris la ferme intention d'intenter un procès aux médias maliens en premier lieu à maliweb qui à l'image de "radio mille colline "du Rwanda diffuse des appels aux meurtres aux massacres et publie des articles qui font l'apologie de la violence et des crimes contre l'humanité à l'encontre des citoyens maliens sur la base de leur couleur et appartenance ethnique.
AIT
ampliations:
ONU
UA
UE
CPI
jeudi 2 février 2012
L AZAWAD EST LIBRE!!ECOUTEZ l'INTERVENTION DE LA FEMME D'UN DES MILITAIRES !!
MALI -
Article publié le : jeudi 02 février 2012 - Dernière modification le : jeudi 02 février 2012
Dans le nord-est du Mali, des militaires continuent de fuir les affrontements avec les rebelles touaregs
A Bamako, la capitale malienne, les forces de sécurité font face aux manifestants qui soutiennent les soldats combattant les rebelles touaregs, le 2 février 2012.
AFP
Par RFIA la suite des combats entre les forces maliennes et les rebelles touaregs dans le nord du Mali, des dizaines de soldats maliens ont traversé la frontière avec le Niger. Ils sont arrivés dans la région de Bani-Bangou. Un premier groupe de militaires a été rapatrié vers Gao en début de semaine. Les combats et les déplacements de population du Nord ont des répercussions dans tout le pays. Ce jeudi 2 février 2012, il y a eu de nouveau des manifestations de femmes de militaires.
Dans l’ensemble, le calme est revenu à Bamako et à Ségou, un peu plus au nord, mais la journée a été très mouvementée. Tôt ce jeudi matin, des épouses de militaires au front dans le nord ont encore une fois marché sur dix kilomètres, de la localité de Kati vers le palais présidentiel.
Après avoir forcé des barrages, elles se sont rendues au palais. Le président Toumani Touré les a reçues à huis clos. Rien n’a filtré des entretiens mais l’une des porte-parole des manifestantes a confié à RFI à l’issue de la rencontre : « Nous sommes parvenues à un consensus avec le président de la République ». Elles réclamaient notamment des nouvelles du front mais aussi des équipements militaires adaptés pour leurs maris, face aux rebelles.
Dans quelques quartiers de la capitale et à Ségou, plus au nord de Bamako, la situation était également tendue. En colère ou venues soutenir les femmes de militaires, de véritables grappes humaines ont pris d’assaut des rues. Circulation bloquée, bâtiments saccagés, pneus brûlés : deux policiers ont été très légèrement blessés.
Ce vendredi matin, le président de la République devrait encore une fois recevoir une délégation de femmes de militaires au front, et il lui faudra convaincre davantage car il peut difficilement faire face à deux fronts : un au nord et un autre dans la capitale malienne, Bamako.
Après avoir forcé des barrages, elles se sont rendues au palais. Le président Toumani Touré les a reçues à huis clos. Rien n’a filtré des entretiens mais l’une des porte-parole des manifestantes a confié à RFI à l’issue de la rencontre : « Nous sommes parvenues à un consensus avec le président de la République ». Elles réclamaient notamment des nouvelles du front mais aussi des équipements militaires adaptés pour leurs maris, face aux rebelles.
Dans quelques quartiers de la capitale et à Ségou, plus au nord de Bamako, la situation était également tendue. En colère ou venues soutenir les femmes de militaires, de véritables grappes humaines ont pris d’assaut des rues. Circulation bloquée, bâtiments saccagés, pneus brûlés : deux policiers ont été très légèrement blessés.
Ce vendredi matin, le président de la République devrait encore une fois recevoir une délégation de femmes de militaires au front, et il lui faudra convaincre davantage car il peut difficilement faire face à deux fronts : un au nord et un autre dans la capitale malienne, Bamako.
Mali : pogroms anti-Touaregs à Bamako
JEUNE AFRIQUE
jeudi 2 février 2012
Depuis deux jours, la capitale malienne et ses environs connaissent une vague de violences anti-Touaregs et anti-Arabes. À l’origine des heurts, une longue marche des proches des militaires massacrés le 24 janvier à Aguelhok dans le Nord-Mali par les rebelles touaregs du MNLA.
Des violences anti-touaregs et anti-arabes ont commencé mercredi à Bamako, en représailles au massacre commis à Aguelhok (Nord-Mali) par la rébellion du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Tout est parti d’une marche vers la présidence malienne organisée lundi par des femmes et des jeunes du camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Arrivés mardi à l’entrée de Koulouba, les manifestants ont été accueillis par le ministre de la Défense, Natié Pleah, qui leur a donné l’assurance de les recevoir le lendemain. Représailles Mais cela n’a pas suffi à calmer les esprits. Mercredi matin, la pharmacie d’un Touareg originaire de Tombouctou a été saccagée à Kati. Sans l’intervention des gendarmes, les responsables de la pharmacie auraient été lynchés par une foule hystérique. Quelques mètres plus loin, c’est la maison l’ancienne ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Zakiatou walet Halatine, une autre Touareg originaire de Tombouctou, qui a été prise d’assaut. Toujours dans la matinée, des militaires se sont rendus au domicile d’Aboubacrine Assadek Ag Hamahady, professeur de mathématique à l’université de Bamako, pour l’emmener à l’aéroport. Ce dernier, lui aussi touareg originaire de Tombouctou, a déclaré qu’il avait été exfiltré du pays par l’armée car sa sécurité était menacée. Son nom figurerait sur une liste noire dressée par des proches de militaires morts dans le nord, lui a-t-on dit. Appel au calme La situation est si tendue que le président Amadou Amani Touré (ATT) a été obligé de s’exprimer à la télévision dans la soirée de mercredi. « Je suis avec attention l’évolution de la situation. Je demande à ce que l’ensemble des Maliennes et des Maliens se tiennent la main. Ne confondez pas ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord (…) avec nos autres compatriotes touaregs, arabes, songhaï, peulh… (...) Ne confondez pas, je le répète, les paisibles citoyens avec des gens qui ont pris la lourde responsabilité de se mettre au ban de la communauté nationale pour des raisons qu’ils sont seuls à connaître », a-t-il déclaré. Malgré l’appel au calme du président, la situation restait tendue jeudi à Bamako. Les marcheurs repris leur progression et ont brûlé des pneus sur l’avenue de l’Indépendance, devant l’Assemblée nationale et à la mairie du district de Bamako. En début d’après-midi, les manifestants se dirigeaient vers le palais présidentiel où ils souhaitaient être entendus par ATT en personne.
Bamako (presque) vide de ses familles Tamasheq (Touareg)
Toumast Press
- Jeudi, 02 Février 2012
- Écrit Par Khado Ag Ghousmane
Les plus optimistes disaient que le Mali a changé en 20 ans. En 1992 la capitale Malienne se vidait presque de la totalité de ses familles Tamasheq (Touareg). Le même phénomène s'est produit aujourd'hui 20 ans plus tard. La quasi-totalité des familles habitant la capitale Malienne se refugie dans les pays voisins, c'est le sauve qui peut à commencer par les Tamasheq les plus important au sein de l'administration malienne jusqu'aux citoyens lambda.
Nous notions dans notre publication d'hier que la chasse aux «peaux rouges» avait commencée à Kati, ville avoisinante de la capitale Bamako. Elle s'est intensifiée aujourd'hui. Presque plus de familles «peaux rouges» comprenez Tamasheq (Touareg) ne se trouve actuellement à Bamako qui est à feu et à sang d'après beaucoup de maliens sur place.
Nous avons joint Oumar Ag Mohamed, un fonctionnaire du Ministère des Statistiques qui vient de se réfugier à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il s'est réfugié dans le Pays des Hommes Intègres avec l'ensemble de sa famille. Dans le même avion qui le transportait, se trouvait la famille du Ministre Malien de l'Agriculture Aghatam Ag Alhassane. Même la famille du seul ministre Tamasheq (Touareg) dans le gouvernement actuel n'a pas reçu de protection pour sa famille...
Mais il n'est pas le seul... Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, président du Haut Conseil des Collectivités territoriales, 3ème personnalité la plus importante au Mali, a été obligé de se réfugier avec sa famille au Maroc pour échapper une mort certaine...Le 2eme vice-président de l'Assemblée Nationale du Mali, le député Assaguid Ag Imbarcawane n'a surement pas voulu quitter la capitale Malienne. Il a surement cru qu'il sera sauvé par le Mali qu'il a tant défendue contre ses propres frères et son peuple. Sa femme, Houka Walet a échappé de peu à un lynchage. La foule s'est introduite chez elle et commença à saccager sa maison. Elle a réussi échapper à la foule qui la pourchassait et trouva refuge à l'aéroport en attendant de pouvoir sortir du Mali...
L'honorable Bajan Ag Hamatou, député de Ménaka et son beau-fils le Commandant Guisma Ag Hakeyri ont quittés le Mali avec l'ensemble de leur famille. Ils ont pu trouver refuge à Niamey. Aklinine Ag Mahmoud, directeur de l'Agence de Développement du Nord (ADN) a quant à lui échapper à un lynchage. Une foule en folie à encercler son bureau. Il a eu la vie grâce à une intervention des militaires qui n'était pas loin de son bureau.
Ceux-ci sont juste les familles des plus grands officiels Tamasheq (Touareg) qui ont toujours apporté un soutien indéfectible au Mali. Des centaines d'autres familles ont quittés la capitale Malienne par terre et par air. Des convois de centaines de véhicules de Tamasheq (Touareg) se sont dirigés vers les frontières du Sénégal, de la Mauritanie, du Burkina Faso, et du Niger. A l'aéroport, les familles Tamasheq (Touareg) n'essayent plus de choisir leur destination. Elles veulent juste sortir du Mali, peu importe le pays dans lequel l'avion les amènera...
Dans les camps militaires, la tension est de plus en plus grande. Les familles des militaires du Sud du Pays veulent coute que coute s'attaquer aux familles Tamasheq (Touareg). A moins d'une intervention qui permettra à ses familles de sortir également du Mali, une tragédie se produira. Après tout ce que nous voyons aujourd'hui, je doute fortement que le Mali est un pays dont la devise est réellement "Un Peuple-Un But-Une Foi". Peut-être que la devise du pays devrait être "Plusieurs Peuples-Plusieurs Buts-Plusieurs Fois"...
Par Khado Ag Ghousmane
Appel Urgent de l'Association des Refugiés & Victimes de la Répression de l'AZAWAD
- Jeudi, 02 Février 2012
- Écrit Par Mamatal Ag Dahmane
- Comité international de la Croix Rouge
- Fédération internationale des croix rouges et croissants rouges,
- Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés,
- Toutes organisations humanitaires gouvernementales ou non gouvernementales,
- Chancelleries,
- Hommes et femmes humanistes...
Mesdames, Messieurs,
Les affrontements entre les combattants de l'AZAWAD et l'armée malienne ont conduit plusieurs milliers de personnes à fuir les localités où se déroulent les combats pour se réfugier soit dans les zones désertiques de l'AZAWAD, soit à traverser des frontières internationales.
A ce jour :
- 5000 personnes, exclusivement des femmes, des enfants et des personnes âgées ont franchi la frontière mauritanienne et sont enregistrées dans les localités de Fassala Néré, de Hassi Touil, Aghor et Tinwaguitein.. Ces personnes parties dans l'urgence n'ont presque rien apportées avec elles. Elles viennent s'ajouter à 4500 réfugiés qui sont restées sur place après les évènements des années 90. Les localités de Bassiknou, Nema accueillent au quotidien des familles arrivant isolement. Il en est ainsi de Nouakchott où arrivent d'autres familles.
- 250 familles ont rejoint depuis l'extrême est de l'AZAWAD, les localités de Borj, Tinzawatene, Tamanrasset dans le sud algérien,
- Les localités frontalières du Burkina Faso et aussi du Niger enregistrent des arrivées de plusieurs centaines de personnes parties depuis Ménaka, Adher n'bokar...
- 150 familles touarègues persécutées depuis le Sud du Mali ont rejoint le Burkina Faso, le Maroc et le Niger
- Dans les zones libérées par le mouvement National pour la Libération de l'Azawad, une zone allant de Léré dans la région de Tombouctou vers l'Ouest en allant vers Ménaka, Aguel Hoc, Anderamboukane, Tessalit vers l'Est jusqu'à la frontière Nigérienne et du Burkina, plus de 400.000 personnes en grande partie composées de : Sonrhaïs, de Touaregs, de Peuhls et d'arabes, ces populations sédentaires et nomades sont menacées par un drame humanitaire faute d'approvisionnement.
En effet, suite au conflit, les sources d'approvisionnement qui venaient principalement du Sud ont été coupées, l'ARVRA tire la sonnette d'alarme pour éviter un drame humanitaire qui se profile
L'ARVRA, encore une fois, se mobilise pour atténuer, faute de l'éviter, un drame en vous informant du caractère particulièrement urgent d'une action humanitaire en direction de populations réfugiées dans des zones intérieures dépourvues de tout ou arrivant dans des zones généralement pauvres, souvent enclavées dans une année de déficit pluviométrique avéré.
Porte-parole de l'ARVRA en Europe,
Mamatal Ag Dahmane
Contact : 0033760242979
Ishaq IC
Déclaration portant adhésion au Mouvement national de libération de l'Azawad.
« Seulement à cause de la couleur de notre peau. La ville s'est mise à frapper les hommes sans laisser les femmes ni les enfants. Ils frappaient et pillaient. L'armée et toutes les forces du Mali qui étaient derrière eux regardaient et suivaient au cas où une résistance apparaîtrait de notre côté pour prendre l'assaut. », Khama Ould Attahir, in Touaregs, voix solitaires sous l'horizon confisqué, Hélène Claudot-Hawad & Hawad, 1996.
Réticent à toute forme de violence, j'ai longtemps hésité à rejoindre la lutte que mène le Mouvement national de libération de l'Azawad (M.N.L.A.), préférant le dialogue et les instruments légaux et démocratiques. Je reste toutefois persuadé que Bamako peut œuvrer pour qu'une solution pérenne soit trouvée au conflit en cours en acceptant la mise en place d'un processus politique favorable à une autodétermination ou tout simplement à une large autonomie de l'Azawad. Mais hélas, aucune volonté en ce sens n'est observée.
Pire, les populations azawadiennes vivant à Bamako et à Kati (Sud du Mali) font l'objet depuis quelques jours de représailles et d'exactions du seul fait de la couleur de leur peau ou de leur appartenance aux régions de l'Azawad. Ces actes réveillent en nous ceux, désastreux, des années 90 où l'État avait minutieusement préparé l'extermination de ses Touareg et de ses Arabes à la peau blanche. La situation ne semble pas avoir évolué une vingtaine d'années après et l'État semble se désintéresser de la sécurité d'une partie de ses citoyens.
Dès lors, je ne vois plus aucune raison qui exigerait des fils de l'Azawad d'affronter leurs propres frères pour l'unité d'un Mali qui cautionne les exactions commises sur leurs familles.
Conscient de la légitimé de la lutte du Mouvement pour la gestion paisible de notre territoire et pour l'autodétermination du Peuple Azawadien dans toutes ses composantes (Touareg, Songhays, Arabes, Peulhs ) ;
Écartant tout amalgame entre le Mouvement et un quelconque groupe extrémiste ;
Considérant que mon peuple n'est plus en sécurité dans un pays qui le qualifie d' « apatride » ;
Décide de rejoindre le Mouvement national de libération de l'Azawad dans sa lutte politique, démocratique et légale d'autodétermination et fais appel à l'ensemble des azawadiens qui défendent actuellement la République du mali contre d'autres azawadiens à cesser tout soutien à ladite république et à veiller aux intérêts légitimes du Peuple azawadien. Cet appel est destiné particulièrement à une partie de la jeunesse Imghad, Arabe et Songhay.
Je rappelle également à l'opinion internationale que la volonté du Peuple azawadien ne saurait se confondre avec une déstabilisation volontaire de la sous-région ou avec une mouvance délinquante et terroriste. Bien au contraire, le droit des peuples à disposer d'eux mêmes réaffirmé dans la Charte des Nations-unies de 1945 est reconnu comme étant le premier des droits de l'homme. A ce titre, aucun État de droit ne saurait faire obstacle à son application par quelque procédé que ce soit.
Fait le 1er février 2012
Ishaq Ag Al Housseyni,
Juriste,
Ex-Coordonnateur du Mouvement Touareg pour la Libye,
Cadre de la Communauté Imghad
Déclaration portant adhésion au Mouvement national de libération de l'Azawad.
« Seulement à cause de la couleur de notre peau. La ville s'est mise à frapper les hommes sans laisser les femmes ni les enfants. Ils frappaient et pillaient. L'armée et toutes les forces du Mali qui étaient derrière eux regardaient et suivaient au cas où une résistance apparaîtrait de notre côté pour prendre l'assaut. », Khama Ould Attahir, in Touaregs, voix solitaires sous l'horizon confisqué, Hélène Claudot-Hawad & Hawad, 1996.
Réticent à toute forme de violence, j'ai longtemps hésité à rejoindre la lutte que mène le Mouvement national de libération de l'Azawad (M.N.L.A.), préférant le dialogue et les instruments légaux et démocratiques. Je reste toutefois persuadé que Bamako peut œuvrer pour qu'une solution pérenne soit trouvée au conflit en cours en acceptant la mise en place d'un processus politique favorable à une autodétermination ou tout simplement à une large autonomie de l'Azawad. Mais hélas, aucune volonté en ce sens n'est observée.
Pire, les populations azawadiennes vivant à Bamako et à Kati (Sud du Mali) font l'objet depuis quelques jours de représailles et d'exactions du seul fait de la couleur de leur peau ou de leur appartenance aux régions de l'Azawad. Ces actes réveillent en nous ceux, désastreux, des années 90 où l'État avait minutieusement préparé l'extermination de ses Touareg et de ses Arabes à la peau blanche. La situation ne semble pas avoir évolué une vingtaine d'années après et l'État semble se désintéresser de la sécurité d'une partie de ses citoyens.
Dès lors, je ne vois plus aucune raison qui exigerait des fils de l'Azawad d'affronter leurs propres frères pour l'unité d'un Mali qui cautionne les exactions commises sur leurs familles.
Conscient de la légitimé de la lutte du Mouvement pour la gestion paisible de notre territoire et pour l'autodétermination du Peuple Azawadien dans toutes ses composantes (Touareg, Songhays, Arabes, Peulhs ) ;
Écartant tout amalgame entre le Mouvement et un quelconque groupe extrémiste ;
Considérant que mon peuple n'est plus en sécurité dans un pays qui le qualifie d' « apatride » ;
Décide de rejoindre le Mouvement national de libération de l'Azawad dans sa lutte politique, démocratique et légale d'autodétermination et fais appel à l'ensemble des azawadiens qui défendent actuellement la République du mali contre d'autres azawadiens à cesser tout soutien à ladite république et à veiller aux intérêts légitimes du Peuple azawadien. Cet appel est destiné particulièrement à une partie de la jeunesse Imghad, Arabe et Songhay.
Je rappelle également à l'opinion internationale que la volonté du Peuple azawadien ne saurait se confondre avec une déstabilisation volontaire de la sous-région ou avec une mouvance délinquante et terroriste. Bien au contraire, le droit des peuples à disposer d'eux mêmes réaffirmé dans la Charte des Nations-unies de 1945 est reconnu comme étant le premier des droits de l'homme. A ce titre, aucun État de droit ne saurait faire obstacle à son application par quelque procédé que ce soit.
Fait le 1er février 2012
Ishaq Ag Al Housseyni,
Juriste,
Ex-Coordonnateur du Mouvement Touareg pour la Libye,
Cadre de la Communauté Imghad
SITUATION AU NORD : Déclaration du Président Amadou Toumani Touré, Chef de l’Etat
Par Koulouba - 01/02/2012
Lors d'un discours retransmis sur les ondes de l'ORTM mercredi soir, le président ATT a condamné fermement la rebellion et appelé la population à l'unité.
Mes Chers Compatriotes,
A chaque fois qu’un mouvement armé surgit dans les régions du Nord du Mali, il menace en tout premier lieu ce que nous avons de plus cher et de plus précieux : l’unité nationale !
La crise actuelle que nous traversons ne fait pas exception à cette règle. Je ne me lasserai jamais donc de rappeler, comme à Diéma en mai 2006 et plus récemment à Dioïla, Barouéli et Touba, que le Mali est Noir, que le Mali est Blanc et d’y ajouter que cette diversité est une force et une richesse que nous devons préserver à tout prix.
J’invite donc l’ensemble de nos compatriotes à garder le sens de la fraternité qui nous a toujours caractérisés, à éviter le piège de la confusion et de l’amalgame pour ne pas faire le jeu de ceux qui ont choisi de troubler la quiétude de notre pays.
Je voudrais convier toutes les Maliennes et tous les Maliens à savoir faire la part des choses. Ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord ne doivent pas être confondus avec nos autres compatriotes Touareg, Arabes, Songhoï, Peulh… qui vivent avec nous, qui vivent nos difficultés, qui ont choisi le Mali, qui ont choisi la République, qui ont choisi la loyauté et qui ont les mêmes droits et les mêmes aspirations que nous à vivre en paix dans un pays dédié totalement à son développement.
Ne les confondez pas avec ceux qui ont tiré à Ménaka, Tessalit, Aguel’hoc, Niafunké et ailleurs. Nous avons plutôt le devoir d’aider nos frères et sœurs, de les assister pour surmonter les épreuves du moment.
Mes Chers Compatriotes,
Que personne ne fasse cette confusion dans les quartiers, dans les villages et hameaux, dans les camps militaires, dans les camps de la Garde Nationale, dans les Services de la Douane, et tous les autres Services de l’Etat, Administration publique comme privée.
Ne faites pas d’amalgame entre celui qui a tiré là-bas, sur un poste militaire, et un autre malien qui, ici, travaille et s’occupe dignement de sa famille.
Je suis avec attention l’évolution de la situation. Je demande à ce que l’ensemble des Maliennes et des Maliens se tienne la main.
Ne confondez pas, je le répète, les paisibles citoyens avec des gens qui ont pris la lourde responsabilité de se mettre au ban de la communauté nationale pour des raisons qu’ils sont seuls à connaître.
Au Mali, on n’a plus besoin de prendre des armes pour se faire entendre. La démocratie offre toutes les voies d’expression à tout citoyen.
Je condamne fermement les atrocités commises à Aguel’hoc, et salue le comportement héroïque et professionnel des Forces Armées et de Sécurité qui, au prix du sacrifice ultime, ont accompli leur mission de protection des populations.
A leurs familles endeuillées, je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées. Je voudrais dire aux parents, épouses, frères et sœurs et aux enfants des soldats tombés sur le champ de l’honneur que leur deuil est celui de la Nation tout entière qui sera éternellement reconnaissante, et se tiendra à leurs côtés.
Mes Chers Compatriotes,
C’est le lieu de réaffirmer notre soutien indéfectible aux Forces Armées et de Sécurité pour leur engagement sur le terrain. L’Etat mobilisera tous les moyens aux plans de l’équipement, de la logistique et de l’entretien pour leur permettre d’accomplir efficacement leur mission de préservation de l’intégrité territoriale et de protection des personnes et de leurs biens.
Je veux enfin dire à tous nos compatriotes ceci : « les assaillants ont choisi le harcèlement sur le terrain pour exercer une pression sur l’opinion et, par conséquent, nous opposer les uns aux autres. Le Mali vaincra pour préserver l’héritage commun aux Maliens du Nord et du Sud, fruit de siècles de brassage, de solidarité et de fraternité ».
Je vous remercie de votre aimable attention !
Koulouba, le 1er février 2012
A chaque fois qu’un mouvement armé surgit dans les régions du Nord du Mali, il menace en tout premier lieu ce que nous avons de plus cher et de plus précieux : l’unité nationale !
La crise actuelle que nous traversons ne fait pas exception à cette règle. Je ne me lasserai jamais donc de rappeler, comme à Diéma en mai 2006 et plus récemment à Dioïla, Barouéli et Touba, que le Mali est Noir, que le Mali est Blanc et d’y ajouter que cette diversité est une force et une richesse que nous devons préserver à tout prix.
J’invite donc l’ensemble de nos compatriotes à garder le sens de la fraternité qui nous a toujours caractérisés, à éviter le piège de la confusion et de l’amalgame pour ne pas faire le jeu de ceux qui ont choisi de troubler la quiétude de notre pays.
Je voudrais convier toutes les Maliennes et tous les Maliens à savoir faire la part des choses. Ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord ne doivent pas être confondus avec nos autres compatriotes Touareg, Arabes, Songhoï, Peulh… qui vivent avec nous, qui vivent nos difficultés, qui ont choisi le Mali, qui ont choisi la République, qui ont choisi la loyauté et qui ont les mêmes droits et les mêmes aspirations que nous à vivre en paix dans un pays dédié totalement à son développement.
Ne les confondez pas avec ceux qui ont tiré à Ménaka, Tessalit, Aguel’hoc, Niafunké et ailleurs. Nous avons plutôt le devoir d’aider nos frères et sœurs, de les assister pour surmonter les épreuves du moment.
Mes Chers Compatriotes,
Que personne ne fasse cette confusion dans les quartiers, dans les villages et hameaux, dans les camps militaires, dans les camps de la Garde Nationale, dans les Services de la Douane, et tous les autres Services de l’Etat, Administration publique comme privée.
Ne faites pas d’amalgame entre celui qui a tiré là-bas, sur un poste militaire, et un autre malien qui, ici, travaille et s’occupe dignement de sa famille.
Je suis avec attention l’évolution de la situation. Je demande à ce que l’ensemble des Maliennes et des Maliens se tienne la main.
Ne confondez pas, je le répète, les paisibles citoyens avec des gens qui ont pris la lourde responsabilité de se mettre au ban de la communauté nationale pour des raisons qu’ils sont seuls à connaître.
Au Mali, on n’a plus besoin de prendre des armes pour se faire entendre. La démocratie offre toutes les voies d’expression à tout citoyen.
Je condamne fermement les atrocités commises à Aguel’hoc, et salue le comportement héroïque et professionnel des Forces Armées et de Sécurité qui, au prix du sacrifice ultime, ont accompli leur mission de protection des populations.
A leurs familles endeuillées, je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées. Je voudrais dire aux parents, épouses, frères et sœurs et aux enfants des soldats tombés sur le champ de l’honneur que leur deuil est celui de la Nation tout entière qui sera éternellement reconnaissante, et se tiendra à leurs côtés.
Mes Chers Compatriotes,
C’est le lieu de réaffirmer notre soutien indéfectible aux Forces Armées et de Sécurité pour leur engagement sur le terrain. L’Etat mobilisera tous les moyens aux plans de l’équipement, de la logistique et de l’entretien pour leur permettre d’accomplir efficacement leur mission de préservation de l’intégrité territoriale et de protection des personnes et de leurs biens.
Je veux enfin dire à tous nos compatriotes ceci : « les assaillants ont choisi le harcèlement sur le terrain pour exercer une pression sur l’opinion et, par conséquent, nous opposer les uns aux autres. Le Mali vaincra pour préserver l’héritage commun aux Maliens du Nord et du Sud, fruit de siècles de brassage, de solidarité et de fraternité ».
Je vous remercie de votre aimable attention !
Koulouba, le 1er février 2012
mercredi 1 février 2012
Khoumeidy Ag
MNLA, Mittwoch 01. Februar, 2012 09.03
An alle Internationale Organisationen : Übergriffe gegen die Zivilbevölkerung aus dem Azawad (Tuareg und Araber /Anmerkung des Übersetzers) in Bamako
Wir, die Nationale Bewegung für die Befreiung Azawad (MNLA), alarmieren die Welt und alle internationalen Organisationen über Menschenrechtsverletzungen und Gräueltaten in Bamako und in anderen Ortschaften Malis gegen Zivilisten aus dem Azawad (Tuareg und Araber /Anmerkung des Übersetzers).
Heute am Dienstag, den 1. Februar, 2012, wurden in der Kleinstadt Kati, dem Wohnort von Mr. Elmehdy Ag Hamahady, dessen Apotheke und Klinik (gegenüber der Militärakademie von Kati) und das Haus der ehemaligen Ministers Zakietou Walet Halatiny von mit Macheten und Stöcken bewaffneten Männern geplündert und in Brand gesetzt, die Jagd auf wehrlose Zivilisten machten und viele verletzten.
Dieser Vorgang wurde seit August 2011 gewissenhaft von der malischen Regierung geplant. Die malischen Behörden und selbst der Präsidente der Nationalversammlung wurden von Vertretern der MNLA darüber informiert.
Es scheint nun, dass die Vorgänge von der herrschenden politischen Klasse in Bamako sorgfältig inszeniert wurden, um die Aufmerksamkeit der öffentlichen Meinung von den trüben Machenschaften der aktuell Mächtigen abzulenken.
Wir möchten die Welt auf die stille Komplizenschaft der Regierung aufmerksam machen und darüber informieren. Eine Regierung, die keinerlei Sicherheitsmaßnahmen für die Zivilisten aus dem Azawad (Tuareg und Araber /Anmerkung des Übersetzers) ergriffen hat.
Wie in der Vergangenheit, verübt die reguläre Armee derzeit Akte von Barbarei gegen die Bevölkerung des Azawads, darunter Tuareg und Araber. Sie fährt fort Zivilisten aus Kidal zu misshandeln und deren Eigentum zu beschlagnahmen. Nur deshalb, weil sie zu dieser Bevölkerungsgruppe gehören.
MNLA
MNLA, Mittwoch 01. Februar, 2012 09.03
An alle Internationale Organisationen : Übergriffe gegen die Zivilbevölkerung aus dem Azawad (Tuareg und Araber /Anmerkung des Übersetzers) in Bamako
Wir, die Nationale Bewegung für die Befreiung Azawad (MNLA), alarmieren die Welt und alle internationalen Organisationen über Menschenrechtsverletzungen und Gräueltaten in Bamako und in anderen Ortschaften Malis gegen Zivilisten aus dem Azawad (Tuareg und Araber /Anmerkung des Übersetzers).
Heute am Dienstag, den 1. Februar, 2012, wurden in der Kleinstadt Kati, dem Wohnort von Mr. Elmehdy Ag Hamahady, dessen Apotheke und Klinik (gegenüber der Militärakademie von Kati) und das Haus der ehemaligen Ministers Zakietou Walet Halatiny von mit Macheten und Stöcken bewaffneten Männern geplündert und in Brand gesetzt, die Jagd auf wehrlose Zivilisten machten und viele verletzten.
Dieser Vorgang wurde seit August 2011 gewissenhaft von der malischen Regierung geplant. Die malischen Behörden und selbst der Präsidente der Nationalversammlung wurden von Vertretern der MNLA darüber informiert.
Es scheint nun, dass die Vorgänge von der herrschenden politischen Klasse in Bamako sorgfältig inszeniert wurden, um die Aufmerksamkeit der öffentlichen Meinung von den trüben Machenschaften der aktuell Mächtigen abzulenken.
Wir möchten die Welt auf die stille Komplizenschaft der Regierung aufmerksam machen und darüber informieren. Eine Regierung, die keinerlei Sicherheitsmaßnahmen für die Zivilisten aus dem Azawad (Tuareg und Araber /Anmerkung des Übersetzers) ergriffen hat.
Wie in der Vergangenheit, verübt die reguläre Armee derzeit Akte von Barbarei gegen die Bevölkerung des Azawads, darunter Tuareg und Araber. Sie fährt fort Zivilisten aus Kidal zu misshandeln und deren Eigentum zu beschlagnahmen. Nur deshalb, weil sie zu dieser Bevölkerungsgruppe gehören.
MNLA
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