TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 6 octobre 2009
Le MNJ renonce à son tour à la lutte armée
Niger / Libye
Le MNJ renonce à son tour à la lutte armée
par Christine Muratet
Article publié le 06/10/2009 Dernière mise à jour le 06/10/2009 à 20:21 TU
Des membres du Mouvement des Nigériens pour la justice (photo de mars 2007).
(Photo : AFP)
C'est en présence du colonel Kadhafi et d'une délégation gouvernementale nigérienne que le mouvement rebelle MNJ a déposé les armes ce mardi dans le sud de la Libye à Sabah. Dimanche 4 octobre, un autre front rebelle, plus récent, le FPN avait lui aussi procédé à une remise d'armes à Agadez. Depuis des mois, les mouvements rebelles nigériens ont interrompu leurs actions sur le terrain. A Niamey et à Tripoli, on se félicite de cette tournure des évènements. Cependant le mouvement de résistance touareg est-il mort ou bien simplement affaibli ?Aprés le FPN, le Front Patriotique Nigérien, c'est au tour du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la Justice, de faire reddition. Aghali Alambo, le chef trés contesté du mouvement a réussi à convaincre ses troupes de remettre leurs armes aux Libyens, en contrepartie de beaucoup d'argent libyen et de promesses de programme de réinsertion. Mais le MNJ n'était plus que l'ombre de lui même depuis un certain temps. Privé depuis des mois d'un leader réellement à l'écoute de ses hommes, le MNJ était de l'avis de nombreux observateurs, gangréné de l'intérieur. Au point que la branche dissidente, favorable à la poursuite de la lutte armée au nom de revendications socio-politiques, n'a pas réussi à remobiliser les troupes.
Pas de paix durable
Pour de nombreux cadres militaires et politiques du mouvement, il y a aujourdh'ui beaucoup d'amertume dans les rangs des combattants. Pour eux, une paix durable ne sera pas possible tant que le pouvoir de Niamey refusera d'aborder avec la communauté touareg les questions de fond : le developpement de la région Nord et la gestion des richesses minières de la zone.
Selon un interlocuteur, tant que la revendication politique ne sera pas examinée, la menace d'une contestation armée demeurera. Une analyse partagée par le FFR, le Front des Forces de Redressement, de Rissah Ag Boulah, le troisième front rebelle nigérien, qui n'entend pas déposer les armes sans condition.
Les rebelles touaregs nigériens du MNJ déposent les armes mardi en Libye
DS/of/APA 2009-10-06 16:04:27
Les rebelles touaregs nigériens du MNJ déposent les armes mardi en Libye
mardi 6 octobre 2009
APA- Niamey(Niger) La faction historique de la rébellion touarègue au Niger, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), a annoncé sa décision de déposer les armes mardi après-midi, en marge d’une cérémonie dans la vielle libyenne de Sebha, en présence de Mouammar Kadhafi, a appris APA de mardi bonne source.
Avec cette reddition, ce sont quelques 3000 combattants qui vont renoncer à la lutte armée, en acceptant l’offre libyenne d’aider à leur réinsertion.
Crée en 2007, le MNJ est secoué depuis quelques mois par une crise de leadership, qui a provoqué l’annonce en septembre dernier de la destitution de son chef historique, Aghali Ag Alambo. Ce dernier a toujours revendiqué la présidence du mouvement.
Des rebelles nigériens du Front patriotique nigérien (FPN) remettent leurs armes depuis le week-end dans la région d’Agadez, au nord du Niger, ce qui met fin à deux ans de lutte armée dans cette partie du pays, riche en uranium.
Seul, le Front des forces pour le redressement (FFR) de Rhissa Ag Boula, a refusé de déposer les armes. « Le FFR n’ira ni à Tripoli ni à Agadez pour déposer les armes de cette façon » a dit Ag Boula, dans un communiqué publié sur le site Web de son mouvement.
Selon lui, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte politique et armée jusqu’à ce que l’ordre démocratique et la justice soient rétablis au Niger.
Des sources affirment que les rebelles qui ont accepté de déposer les armes recevront des aides variant entre 300 et 400 euros ainsi qu’une réinsertion sociale et professionnelle.
La région d’Agadez où opèrent plusieurs compagnies étrangères est riche en uranium. Depuis février 2007, cette région fait face à une rébellion armée conduite par des touaregs qui revendiquent davantage de meilleures conditions pour les populations du nord du Niger.
En mai dernier, le Président Mamadou Tandja a rencontré, pour la première fois, à Agadez les chefs rebelles touareg, à la veille du lancement du site uranifère d’Imourararen dans le département d’Arlit, exploité par le groupe français AREVA, avec une production annuelle de 5000 tonnes.
La délégation rebelle est constituée essentiellement de délégués des trois fronts actifs dans le nord à savoir le MNJ, le Front patriotique nigérien (FPN) et le Front des forces pour le redressement (FFR).
« Le président de la République n’a jamais refusé d’amnistier les anciens rebelles » a dit Akou Sidi, le Président du FPN, dans une interview au journal nigérien « Air Info ».
Mais, a-t-il précisé, les rebelles qui ont des problèmes avec la justice nigérienne devront d’abord etre jugés.
Niamey a officiellement entamé des rencontres avec les factions rebelles en avril dernier lorsque le ministre nigérien de l’intérieur qui conduit une forte délégation en Libye a affirmé que les rebelles touaregs, constitués en trois factions, ont accepté de rendre les armes et de participer à des négociations de paix.
Lors des consultations en Libye, le président du principal groupe rebelle,le MNJ Aghali Ag Alambo, a affirmé de son côté « l’engagement » de son mouvement et des autres groupes sur le front pour une paix définitive au Niger, selon des images diffusées par Télé Sahel, la télévision nigérienne.
Quelques semaines auparavant, le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine, a invité lors d’une visite à Niamey, les rebelles touaregs du Niger à déposer les armes et intégrer un processus de paix, leur donnant sa garantie de suivre la situation au Niger jusqu’à l’achèvement du processus de paix.
DS/of/APA
lundi 5 octobre 2009
Déclaration du FFR, Tamgak, le 05 Octobre 2009
Rhissa Ag Boula
lundi 5 octobre 2009
Face aux différentes redditions de certains membres de la Résistance, et cela à un moment où le Peuple Nigérien a plus besoin de Justice sociale, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte politique et armée jusqu’à ce que l’ordre démocratique et la justice soient rétablis dans notre pays.
La mascarade de Paix qui est organisée à Agadez, où des centaines de jeunes ont reçu des sommes symboliques (200.000 FCFA soit 300 euros) pour déposer leurs armes, est une situation dont seul le régime actuel et les responsables des fronts auxquels ils appartiennent, seront comptables. Comment peut-on prétendre ramener la Paix sans un programme d’insertion socio-économique ou d’intégration dans les corps militaires et paramilitaires sérieux des ex-combattants ?
Cela sert-il le Niger ou plutôt le désir ponctuel d’un régime qui ne veut que reporter le règlement du problème pour plus tard ? Les responsables des fronts qui ont vilipendé la lutte, avec les centaines de vies Nigériennes sacrifiées (des deux côtés), ont trahi la Cause pour laquelle des milliers de Nigériens continuent de souffrir, et ils répondront tôt ou tard de leur Trahison.
Qu’il s’agisse d’Aghaly ag Alambo ex-Président du MNJ, ou d’Aklou Sidi Sidi Président du FPN, aujourd’hui on sait qu’ils roulent pour leurs gibecières et que désormais, leurs seuls souhait est de collaborer à l’assassinat du Peuple Nigérien et la liquidation de la Démocratie. La capitulation prévue ces jours-ci à Tripoli en sera l’acte final, avant que l’Histoire ne les rattrape, car la lutte va continuer puisque désormais elle a été purifiée de tous les opportunistes.
Le FFR n’ira ni à Tripoli ni à Agadez pour déposer les armes de cette façon. La seule Paix qui vaille sera celle qui prendra en compte les revendications légitimes des populations.
Nous disons NON à une Paix sans condition.
NON à une Paix sans accord.
NON à la violation de la Constitution.
Et jusqu’à preuve du contraire, nous luttons contre le régime de la 5ème République du Niger.
Le Peuple Nigérien est Vaillant, il a toujours su se relever dans les situations les plus difficiles, et nous le prouverons.
De l’armée
Elle a prouvé qu’elle n’est plus Républicaine, car elle cautionne activement cette violation continue de la Constitution, et joue le rôle de bourreau du Peuple.
De la classe politique
Elle doit se désillusionner si elle croit que le régime actuel va céder sans qu’elle ne s’investisse d’avantage. Nous sommes prêts à accueillir tous ceux qui veulent s’investir dans la lutte pour la Démocratie, mais qu’ils sachent que cette lutte peut durer des années, et non des mois. Il faut beaucoup de patience et d’abnégation, car en face, l’ennemi est un régime prébendier qui puise dans les caisses du Trésor national pour nous combattre et se maintenir au pouvoir. C’est une des raisons qui ont poussé beaucoup de Combattants de la Liberté du MNJ, à capituler. Il faut plus d’initiative de désobéissance civile, et ne plus essayer de fuir le combat.
Le Peuple Nigérien a besoin d’Hommes forts et déterminés pour les amener vers la victoire. « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ». Nous sommes ouvert à tous ceux qui rêvent d’un Niger Juste, Libre et Démocratique, pour une Lutte Digne et Honorable. Et tous ceux qui partagent nos aspirations qui sont celles du Peuple, nous les attendons pour Redresser le Niger.Le Commissaire à la Guerre Rhissa ag BOULA
Tamgak, le 05 Octobre 2009.
Rebellion Nord-Niger
dimanche 4 octobre 2009
Bulletin d'information n°12 de septembre 2009/Par Targuinca
Bulletin d'information n°12 de septembre 2009
Par Targuinca, samedi 3 octobre 2009 :: Bulletins d'information :: #243 :: rss Le président Tandja consolide son pouvoir et semble déterminé à faire taire toute forme d’opposition, à l’approche des législatives du 20 octobre.
Le 22 août, une manifestation contre son régime a eu lieu devant le Parlement de Niamey ; 55 manifestants ont été incarcérés.
La Coordination des Forces pour la Démocratie et la République (CFDR), rassem- blant des partis politiques, des syndicats et des ONG opposés à l’action du président, affirme qu’une cinquantaine de ses militants sont en détention depuis plusieurs semaines.
Le militant des droits de l’homme Marou Amadou, président du FUSAD (Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques) et porte-parole du FDD (Front de Défense de la Démocratie) aurait été mis en liberté provisoire, après un mois d’incarcération à la prison de haute sécurité de Koutoukalé ; mais il serait tenu de passer quotidiennement plusieurs heures par jour au poste de police ; ce qui limite considérablement ses possibilités d’action…
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme, programme conjoint de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), appelle à intervenir de toute urgence au sujet de Marou Amadou et de Wada Maman, arrêté le 22 août (voir bulletin N°11). Wada Maman a bénéficié d’une libération provisoire, le 26 août en fin de journée, mais il reste poursuivi pour « participation à une manifestation non autorisée ». L’Observatoire demande qu’un terme soit mis à toute forme de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre de Wada Maman, de Marou Amadou et de tous les défenseurs nigériens des droits de l’homme.
D’après Mahamadou Issoufou, président du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS), principale force politique d’opposition au régime en place, « Mamadou Tandja veut liquider les partis et tracer un boulevard pour ses enfants (…), tous ceux qui contrarient cet objectif sont arrêtés. » M. Issoufou s’est vu interdire de quitter le Niger, la police lui a confisqué son passeport.
Une trentaine de députés du Parlement, dissous en mai par Tandja pour s’être opposé à son projet de référendum, ont été arrêtés ce mois ci, accusés de malversations financières. La plupart ont été remis en liberté provisoire. Au Niger, la liberté provisoire peut, dans les faits, se prolonger sur des années, voire des décennies. M. Tandja « veut ôter toute crédibilité à ses opposants », estime Mamane Abou, directeur du principal hebdomadaire nigérien, « Le Républicain ».
Les journalistes non plus ne sont pas épargnés. Le directeur du « Canard Déchaîné », Abdoulaye Tiémago, purge une peine de trois mois de prison pour avoir « discrédité une décision de justice » lors d’une intervention médiatique.
Le 20 septembre 2009, Ibrahim Soumana Gaoh, directeur de l’hebdomadaire indépendant « Le Témoin », a été arrêté à Niamey, suite à une plainte pour diffamation déposée par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement nigérien, Mohamed Ben Omar. Un article du journal « Le Témoin » avait impliqué le ministre dans une importante malversation financière à la Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL), entreprise d’état sous la tutelle du ministère de la communication. Deux anciens responsables de la SONITEL sont en prison depuis plusieurs mois.
Dans le Nord, l’état de « mise en garde » perdure malgré la cessation des hostilités, mais le processus de paix serait relancé et l’on pourrait espérer une reprise des activités économiques.
Le 23 février 2009 , le Rapporteur Spécial de L’ONU sur la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales des populations autochtones avait envoyé au Gouvernement nigérien une lettre d’allégations concernant des informations reçues sur la situation entre le MNJ et les FAN. Ces rapports dénonçaient de nombreux abus infligés par les FAN à la population civile touarègue : exécutions extrajudiciaires, tortures… Ils évoquaient aussi la dépossession des nomades de leurs terres ancestrales, un code d’aménagement du territoire favorisant clairement une population sédentaire au détriment des peuples nomades, une absence de prise en compte des revendications des populations touarègues qui voudraient une participation accrue à l’administration de leur région et un meilleur développement qui respecterait leurs modes de vie traditionnels et leurs structures institutionnelles et administratives. Le Rapporteur de l’ONU a attiré l’attention du Gouvernement nigérien sur la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones qui stipule que les peuples autochtones ne peuvent pas être enlevés de force à leurs territoires et ont droit aux terres qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils utilisent.
Le Gouvernement nigérien a répondu, en avril, que « le Niger a signé et ratifié tous les textes relatifs aux droits humains et que l’environnement institutionnel du Niger favorise le strict respect du caractère sacré de la personne humaine et la mise en œuvre des droits humains d’une manière générale. » Le gouvernement considère que les accusations de tortures et d’exécutions extrajudiciaires ne sont, pour la plupart, que « rumeurs et spéculations véhiculées par des individus cupides qui veulent transformer les questions de droits de l’homme en fonds de commerce. » Après les « prétendues exécutions », la gendarmerie n’aurait enregistré qu’une seule plainte et une déclaration de disparition.
Le Gouvernement nigérien rejette les allégations concernant la dépossession des populations touarègues de leurs terres. Selon l’article 21 de sa Constitution, « nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique, sous réserve d’une juste et préalable indemnisation ». En outre, les tribunaux sont ouverts à tout citoyen s’estimant lésé.
En conclusion, le Niger est un pays dont « la stabilité et l’attachement au respect des droits humains sont universellement reconnus ».
Cette stabilité semblant remise en cause depuis quelque temps, la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats d’Afrique de l’Ouest) a tenu, le 5 septembre, un sommet extraordinaire des dirigeants d’Afrique de l’ Ouest « afin d’examiner la situation au Niger ». Elle a également décidé la création d’un comité, composé des ministres des affaires étrangères du Nigeria, du Bénin, du Burkina Faso et de La Sierra Leone, qui devrait se rendre prochainement au Niger pour y favoriser le retour du dialogue politique.
Les populations du Nord du Niger continuent de souffrir. Après la destruction du tissu économique de la région, lors du conflit armé, elles ont subi les ravages de l’eau.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région d’Agadez, dans la nuit du 1er au 2 septembre, ont détruit des quartiers entiers de la ville, près de 3500 maisons, laissant des milliers d’habitants sans abri. On déplore une dizaine de morts, en majorité des enfants. De nombreux animaux ont aussi été emportés par les eaux.
Pour venir en aide aux centaines de familles qui ont tout perdu, des ONG se sont mobilisées et la municipalité d’Agadez a ouvert les écoles pour héberger le plus grand nombre possible de sinistrés. Dès le 9 septembre, Targuinca a fait parvenir 6180 euros, ainsi que 2500 euros donnés par Tchinaghen et 5000 euros par Croqu’Nature. Depuis cette date, de nouveau dons nous ont été envoyés en faveur des sinistrés. Ils sont régulièrement transférés à notre association partenaire locale par le biais de Croq'Nature.
Cet argent est géré à Agadez par un comité de femmes. Pour éviter le saupoudrage, elles ont ciblé des familles ayant tout perdu et remettent à chacune d’elles 80 euros qui leur permettent de racheter un minimum d’objets pour la vie quotidienne : nattes, couvertures, vaisselle.
Le PAM distribue des vivres. La Libye, l’Algérie, le Maroc et les Etats-Unis ont envoyé des avions chargés de tentes, de couvertures et de médicaments.
L’armée nigérienne s’est cotisée pour verser de l’argent. La gendarmerie, la police, la garde républicaine et les différents ministères ont annoncé qu’ils allaient aussi faire des dons.
En brousse, les pluies ont également fait des ravages. Nous n’avons pas de bilan précis, mais, d’après nos correspondants locaux, des jardins entiers ont été détruits et certains ne sont plus qu’un lit d’oued sablonneux où l’on ne peut plus rien produire. Les eaux ont emporté du bétail ; dans certains campements, les éleveurs ont perdu tout leur cheptel. L'Ocha publie à ce sujet des rapports de situatio détaillés consultables sur le site Reliefweb .
En revanche, les pâturages abondent après la pluie ; mais la prolifération des moustiques va provoquer une forte épidémie de paludisme. Une partie des fonds envoyés par Targuinca, Tchinaghen et Croqu’Nature a donc été utilisée pour acheter un stock de nivaquine, remis à un groupe d’éleveurs en prévision de cette épidémie.
Malgré toutes ces aides, les besoins restent immenses : il reste encore beaucoup de gens à secourir, aussi bien à Agadez qu’en brousse. Les dons, si modestes soient-ils, sont toujours bienvenus : 5 euros, c’est 3250 francs CFA pour une famille démunie.
Merci à vous tous qui vous mobilisez pour soulager les souffrances des sinistrés.
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Réflexion : Le sang du pays touareg
A r n a u d K a l i k a - 8 j u i l l e t 2 0 0 9 - n ° 7 2 3 - TTU - Lettre hebdomadaire d’ informations stratégiques -
Réflexion : Le sang du pays touareg
samedi 3 octobre 2009Au pays touareg (également appelé “Kel Tamachek”), certains s’interrogent sur l’attitude du Mali et ses accointances avec les islamistes. Les trafics en tous genres explosent. A qui profitent-ils ? Quel est l’état de la situation ? Que fait l’UE ? Que fait la France ? Mali, Niger, Mauritanie, Algérie, Libye, zone touareg... chacun défend ses intérêts.
Un accord avait été signé à Alger, en juillet 2006, entre les Touaregs et le gouvernement malien, dont les Touaregs attendent toujours la mise en oeuvre. A la suite de l’accord, certains Touaregs choisirent de remettre leurs armes aux facilitateurs impliqués dans la gestion de la crise, au mois de février 2009.
Cette remise des armes n’a malheureusement pas été suivie d’effet, un peu comme si certains voisins avaient intérêt au pourrissement. Quelques mois plus tard, ces Touaregs qui ont rendu les armes sont obligés d’admettre qu’ils ont été abusés et que l’Etat ne veut pas s’engager dans l’application de l’accord de 2006. Or, aucune paix ne sera possible tant que les autorités maliennes n’entameront pas des négociations politiques avec le mouvement représenté par Ibrahim Ag Bahanga et les cadres politiques (responsables des soulèvements touaregs de mai 2006 et mai 2007) et ces quelques centaines d’autres Touaregs armés qui, comme eux et avec eux, ont refusé le désarmement sans négociations préalables.
Les autorités maliennes refusent toute contribution au processus de paix dans les régions touarègues et travaillent à détourner l’attention de la communauté internationale de la question touarègue en cédant un espace non négligeable du territoire des Touaregs au groupe Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Un jeu dangereux qui permet à AQMI et à ses alliés (groupes miliciens qui avaient été armés par l’armée malienne aux mois de janvier et février 2009) de profiter de cette situation vulnérable en pays touareg pour détenir au Mali les Occidentaux kidnappés dans les pays voisins, et s’approvisionner en armes et minutions en toute quiétude.
Pendant ce temps, des négociateurs de Bamako, des auxiliaires de la sécurité, des élus et des représentants de la milice arabe s’agitent, se querellent et se bousculent pour rencontrer les ravisseurs. Les enchères montent, chacun espérant toucher la rétribution de ses « bons offices ».
C’est dans cette confusion, créée par l’Etat malien lui-même, que le lieutenant-colonel malien Alamana Ould Bouh (originaire d’une tribu arabe de Tombouctou) fut assassiné, le 10 juin 2009, à Tombouctou, par des groupes de miliciens arabes, qui lui étaient proches en coordination avec le groupe Al- Qaida au Maghreb. Cet officier malien était le représentant de la sécurité d’Etat dans la région de Tombouctou. Pour certains, il faisait aussi office d’auxiliaire de sécurité du groupe Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) depuis 2003, associé dans ses trafics de stupéfiants. L’argent de la drogue participe au pourrissement de la situation. Le 15 juin 2009, l’armée malienne lança ce qu’elle appelle une offensive contre AQMI dans la région de Tinadema (au nord-est de la région de Tombouctou). Ce groupe laissa sur la piste des explosifs qui provoqueront la perte de trois véhicules de l’armée et coûteront la vie à trois militaires maliens et à quelques miliciens arabes qui accompagnaient l’armée.
Mais dans les « milieux bien informés », tout le monde sait qu’il n’y a jamais eu d’affrontements directs entre l’armée et Al-Qaida au Maghreb islamique. Il s’agissait d’une pure opération d’intox !
Aujourd’hui, les réseaux AQMI, et leurs sous-traitants continuent de bénéficier d’une sorte d’impunité au Mali ; ils y jouissent également de soutiens politiques non négligeables. Certaines sources révèlent que, sur le terrain, aux mois d’avril, mai et juin 2009, plus de 25 tonnes de munitions et d’armes seraient sorties du Mali au profit de la milice arabe salafiste et d’Al-Qaida au Maghreb islamique. Vers la fin juin 2009, des instructeurs militaires occidentaux se trouvant à Tombouctou (Mali) ont eu l’opportunité de pouvoir intercepter trois véhicules qui transportaient des armes et des munitions vers AQMI. En représailles, ce groupe a sauvagement assassiné, le 23 juin, un Américain qui travaillait pour une organisation humanitaire en Mauritanie.
La gestion de la question touarègue par les autorités maliennes et le manque d’implication de la Communauté Internationale dans cette crise, qui dure maintenant depuis plus de trois ans, profitent donc à AQMI, qualifié de première menace pour la France par un haut responsable du renseignement parisien.
Croire que l’armée malienne pourrait lutter seule contre AQMI est une illusion, en raison de la compromission de certains cadres avec les islamistes. Les Touaregs, qui occupent un espace tampon, un pont entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, ne peuvent pas continuer d’accepter la gestion bancale des autor i tés mal iennes, qui consiste à dét rui re leurs revendications sociales et culturelles.
mercredi 30 septembre 2009
L'ASBL TEMET organise un Concert : de Solidarité pour les Sinistres D’Agadez
Concert : de Solidarité pour les Sinistres D’Agadez
Samedi le 10 Octobre 2009 à Exantina
Programme : Concert + soirée dansente Musique du monde
Afel Bokoum à 22h 30
Les rives du fleuve Niger, dans la campagne malienne, s’élève une petite ville du nom de Niafunké. C’est là que vivent le grand Ali Farka Touré et son protégé Afel Bocoum. Ensemble ils ont joué près de 30 ans; Afel avait alors 13 ans quand il a débuté aux côtés du maître. Les deux musiciens partagent une passion commune pour la musique et l’agriculture, qu’Afel exprime à travers son travail en tant qu’organisateur de programme éducationnel agricole.
Sa collaboration avec World Circuit remonte aux années 90, lorsqu’il jouait sur les albums d’Ali Farka Touré, apportant une contribution significative à la création d’un son distinct…et qu’il enseignait par ailleurs le français à Nick Gold !
http://www.myspace.com/afelbocoum
Kel Assouf 21h 00
Le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles de ces artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences. Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae.
http://www.myspace.com/kelassouf
Le 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
L'association belge Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidene qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés. Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture
- Etablir la liste des dégâts.
- Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.
Adresse : Rue Vlogaert, 4 1060 Saint Gilles
Metro: Porte de Hall
Prix : 12 euro adulte sur place!!
Réservation : 10 euro
Gsm : 0484662179 ou asbltemet@gmail.com
Site: http://asbltemet.blogspot.com
Samedi le 10 Octobre 2009 à Exantina
Programme : Concert + soirée dansente Musique du monde
Afel Bokoum à 22h 30
Les rives du fleuve Niger, dans la campagne malienne, s’élève une petite ville du nom de Niafunké. C’est là que vivent le grand Ali Farka Touré et son protégé Afel Bocoum. Ensemble ils ont joué près de 30 ans; Afel avait alors 13 ans quand il a débuté aux côtés du maître. Les deux musiciens partagent une passion commune pour la musique et l’agriculture, qu’Afel exprime à travers son travail en tant qu’organisateur de programme éducationnel agricole.
Sa collaboration avec World Circuit remonte aux années 90, lorsqu’il jouait sur les albums d’Ali Farka Touré, apportant une contribution significative à la création d’un son distinct…et qu’il enseignait par ailleurs le français à Nick Gold !
http://www.myspace.com/afelbocoum
Kel Assouf 21h 00
Le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles de ces artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences. Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae.
http://www.myspace.com/kelassouf
Le 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
L'association belge Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidene qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés. Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture
- Etablir la liste des dégâts.
- Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.
Adresse : Rue Vlogaert, 4 1060 Saint Gilles
Metro: Porte de Hall
Prix : 12 euro adulte sur place!!
Réservation : 10 euro
Gsm : 0484662179 ou asbltemet@gmail.com
Site: http://asbltemet.blogspot.com
lundi 28 septembre 2009
MENSONGES ET DÉNIE DE VÉRITÉ
dimanche 27 septembre 2009
Gouvernement du Niger:MENSONGES ET DÉNIE DE VÉRITÉ Une demande d’explication a été adressée au gouvernement du Niger par le rapporteur spécial aux droits de l'homme et des libertés fondamentales des populations autochtones de l'ONU.
Une réponse a été donnée par les autorités de Niamey.
Le document a été rendu public à l'occasion de la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU : http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/12session/A-HRC-12-34-Add1.pdf
Ainsi, il ressort clairement de la réponse du gouvernement que l’État du Niger ne respecte nullement les droits humains. Et plus, il continue impunément dans sa lancée colonialiste au nord Niger.
En effet, des massacres individuels et collectifs ont été commis au nord du Niger sur des populations nigériennes d’origine touareg.
Suite à cela, des plaintes ont été déposées par des associations de droit de l’homme et des libertés fondamentales crédibles. Des preuves irréfutables ont été fournies. Elles démontrent sans aucune ambiguïté la responsabilité de l’Etat du Niger et de son armée dans la mort des dizaines d’innocents et paisibles citoyens nigériens depuis le début du conflit entre le pouvoir de Niamey et le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
L’armée dite nigérienne a, de par son caractère clanique et son comportement raciste, perdu la confiance des populations.
Cette armée a commis des actes ignobles d’une extrême barbarie allant de la torture à l’extermination d’innocentes personnes considérées toujours comme des citoyens de seconde zone qui ne peuvent jouir d’aucun droit et encore moins d'un procès juste et équitable.
Les mêmes actes commis dans les années 1990 à Tchintchibaraden (région de Tahoua), et toujours sur les mêmes populations en l’occurrence celles d’origine touareg et sous la responsabilité des mêmes personnes qui aujourd’hui se trouvent devenues dirigeants du Niger, n’ont en fait jamais cessé : la situation n’a en réalité fait que se perpétuer davantage et perdurer.
Une fois donc encore le Niger se permet l’audace de :
- catégoriser des nigériens entre ceux qu’il tue sans donner la moindre explication à leurs orphelins et veuves,
- demander aux mêmes orphelins et veuves endeuillés et terrorisés de porter plainte auprès d’une gendarmerie partisane et instrumentalisée comme si cette dernière, si elle n’est pas elle-même responsable, n’a pas fait le constat.
- couvrir des criminels, les mêmes qu’hier, et de les laisser circuler librement,
- narguer le monde et banaliser la mort de plus d’une centaine de touareg au nord Niger,
Une armée dont la composition clanique et les agissements rétrogrades sont avérés se disqualifie d’elle-même. Alors, sa mise en cause se justifie et sa remise en cause s’impose.
L’identité non républicaine de l’armée dite nigérienne la disqualifie de sa prétention institutionnelle d’être nationale. Elle est plutôt ethnique. Ce qui, si besoin est, explique largement le mépris qu’éprouvent les responsables politiques actuels du Niger à l’égard de certaines franges de la population notamment celles qui n’y sont pas représentées.
Sinon, comment comprendre qu’une composante notamment nationale continue d’être décimée et qu’aucune lumière ne soit faite sur des agissements qui se perpétuent depuis des décennies ?
Pourtant, les coupables sont connus de tous et au lieu d’être arrêtés et remis à des tribunaux compétents, ils sont plutôt amnistiés et promis à des grades supérieurs !
Cela restera indéfiniment une plaie ouverte et une insulte à la conscience collective du peuple qui subit et qui pourtant n’aspire qu’à la Justice.
Actuellement des dizaines de Touareg se trouvent dans les prisons de haute sécurité du pouvoir nigérien.
Certains ont été arrêtés depuis des années et n’ont même pas encore eu droit à un jugement. Ils ne croupissent dans ces établissements inhumains que sont les geôles du régime nigérien que du seul fait de leur appartenance à une ethnie.
Malgré les engagements pris de les libérer, rien n’est fait à ce jour.
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) continue de croire aux actions des institutions, nationales et internationales, des droits de l’homme à l’image du CICR, de l’ANDDH, d’Amnesty Internationale, Human right et autres, préoccupées par la situation au Niger.
Dans sa réponse décousue et pleine des contradictions au rapporteur des nations Unies, l’État du Niger, dans son penchant prononcé pour la répression et les passe-droits va jusqu'à nier aux populations la possession de leur espace de production et leurs terres qui pourtant fait partie des revendications politiques que pose le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) : dans son dénie de la vérité, le gouvernement va jusqu’à affirmer sans honte ni scrupule que la pratique de l’élevage dans les régions Nord Niger n’existe plus comme système de production majeur et qu’elle y est remplacée par le maraichage !
Le Mouvement Nigériens pour la Justice (MNJ) réaffirme son engagement à lutter contre les injustices que subissent dans le silence des milliers des nigériens confrontés aux mépris de la classe au pouvoir à Niamey. Cette soif de justice est partagée par des milliers de nigériens. Ils ne baisseront pas les bras. Ils combattront toujours et jusqu'à ce que rayonne la Justice dans notre pays.
Le Directoire du MNJ.
Gouvernement du Niger:MENSONGES ET DÉNIE DE VÉRITÉ Une demande d’explication a été adressée au gouvernement du Niger par le rapporteur spécial aux droits de l'homme et des libertés fondamentales des populations autochtones de l'ONU.
Une réponse a été donnée par les autorités de Niamey.
Le document a été rendu public à l'occasion de la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU : http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/12session/A-HRC-12-34-Add1.pdf
Ainsi, il ressort clairement de la réponse du gouvernement que l’État du Niger ne respecte nullement les droits humains. Et plus, il continue impunément dans sa lancée colonialiste au nord Niger.
En effet, des massacres individuels et collectifs ont été commis au nord du Niger sur des populations nigériennes d’origine touareg.
Suite à cela, des plaintes ont été déposées par des associations de droit de l’homme et des libertés fondamentales crédibles. Des preuves irréfutables ont été fournies. Elles démontrent sans aucune ambiguïté la responsabilité de l’Etat du Niger et de son armée dans la mort des dizaines d’innocents et paisibles citoyens nigériens depuis le début du conflit entre le pouvoir de Niamey et le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
L’armée dite nigérienne a, de par son caractère clanique et son comportement raciste, perdu la confiance des populations.
Cette armée a commis des actes ignobles d’une extrême barbarie allant de la torture à l’extermination d’innocentes personnes considérées toujours comme des citoyens de seconde zone qui ne peuvent jouir d’aucun droit et encore moins d'un procès juste et équitable.
Les mêmes actes commis dans les années 1990 à Tchintchibaraden (région de Tahoua), et toujours sur les mêmes populations en l’occurrence celles d’origine touareg et sous la responsabilité des mêmes personnes qui aujourd’hui se trouvent devenues dirigeants du Niger, n’ont en fait jamais cessé : la situation n’a en réalité fait que se perpétuer davantage et perdurer.
Une fois donc encore le Niger se permet l’audace de :
- catégoriser des nigériens entre ceux qu’il tue sans donner la moindre explication à leurs orphelins et veuves,
- demander aux mêmes orphelins et veuves endeuillés et terrorisés de porter plainte auprès d’une gendarmerie partisane et instrumentalisée comme si cette dernière, si elle n’est pas elle-même responsable, n’a pas fait le constat.
- couvrir des criminels, les mêmes qu’hier, et de les laisser circuler librement,
- narguer le monde et banaliser la mort de plus d’une centaine de touareg au nord Niger,
Une armée dont la composition clanique et les agissements rétrogrades sont avérés se disqualifie d’elle-même. Alors, sa mise en cause se justifie et sa remise en cause s’impose.
L’identité non républicaine de l’armée dite nigérienne la disqualifie de sa prétention institutionnelle d’être nationale. Elle est plutôt ethnique. Ce qui, si besoin est, explique largement le mépris qu’éprouvent les responsables politiques actuels du Niger à l’égard de certaines franges de la population notamment celles qui n’y sont pas représentées.
Sinon, comment comprendre qu’une composante notamment nationale continue d’être décimée et qu’aucune lumière ne soit faite sur des agissements qui se perpétuent depuis des décennies ?
Pourtant, les coupables sont connus de tous et au lieu d’être arrêtés et remis à des tribunaux compétents, ils sont plutôt amnistiés et promis à des grades supérieurs !
Cela restera indéfiniment une plaie ouverte et une insulte à la conscience collective du peuple qui subit et qui pourtant n’aspire qu’à la Justice.
Actuellement des dizaines de Touareg se trouvent dans les prisons de haute sécurité du pouvoir nigérien.
Certains ont été arrêtés depuis des années et n’ont même pas encore eu droit à un jugement. Ils ne croupissent dans ces établissements inhumains que sont les geôles du régime nigérien que du seul fait de leur appartenance à une ethnie.
Malgré les engagements pris de les libérer, rien n’est fait à ce jour.
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) continue de croire aux actions des institutions, nationales et internationales, des droits de l’homme à l’image du CICR, de l’ANDDH, d’Amnesty Internationale, Human right et autres, préoccupées par la situation au Niger.
Dans sa réponse décousue et pleine des contradictions au rapporteur des nations Unies, l’État du Niger, dans son penchant prononcé pour la répression et les passe-droits va jusqu'à nier aux populations la possession de leur espace de production et leurs terres qui pourtant fait partie des revendications politiques que pose le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) : dans son dénie de la vérité, le gouvernement va jusqu’à affirmer sans honte ni scrupule que la pratique de l’élevage dans les régions Nord Niger n’existe plus comme système de production majeur et qu’elle y est remplacée par le maraichage !
Le Mouvement Nigériens pour la Justice (MNJ) réaffirme son engagement à lutter contre les injustices que subissent dans le silence des milliers des nigériens confrontés aux mépris de la classe au pouvoir à Niamey. Cette soif de justice est partagée par des milliers de nigériens. Ils ne baisseront pas les bras. Ils combattront toujours et jusqu'à ce que rayonne la Justice dans notre pays.
Le Directoire du MNJ.
Région d'Agadez/Candidats aux législatives
Candidats aux législatives
Région d'Agadez
Circonscription électorale ordinaire d'Agadez Commune :Structure : RDP-JAMA'A
Titulaire : Aboubé Ouacho
Suppléant : Ouattara Ibrahim Mariama
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaire : Saadatou Souleymane
Suppléant : Nouhou Agah
Structure : PUND SALAMA
Titulaire : Alhassan Anafa
Suppléant : Moussa Agolas
Structure : UDPS - AMANA
Titulaire : Aboubacar Karda
Suppléant : Rhaicha Ahmayaji
Structure : MNSD - NASSARA
Titulaire : Ousmane Amadou Djibrila Kary
Suppléant : Aboubacar Amma
Circonscription électorale ordinaire d'Arlit :
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires: Mohamed Houma - Mme Tamoumoune Hamid
Suppléants : Sidi Agalher - Mme Assalama Houdan
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires Abdala Ama - Oumarou Manzo
Suppléants : Mohamed Gabda - Aboubacar Souleymane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires : Elhadji Mohamed - Rhabidine Mohamed
Suppléants : Boutali Toumallé - Ilé Oumar
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Fatima Mahamad Attachan - Mariama Moussa
Suppléants : Alhassane El-Hadji Souleymane - Bala Abambacho
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Ahamadou Ahalaoueye - Mme Anicet Tilla Amado Mamoudou
Suppléants : Elhadji Mani Dan Azoumi - Mme Zeinabou Bilali
Circonscription électorale ordinaire de Tchirozérine
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires : Ousmane Kato - Youssouf Lassan
Suppléants :Fatima Algabid - Yahaya Angatte
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Issigid Akano - Youssoufou Maha
Suppléants : Arali Aicar - Mohamed Alassane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires Ibrahim Ghoumour - Mohamed Mamane
Suppléants : Tamoumout Ibrahim Ben Almoctar - Ouba Ahmou
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires : Houmana Ahmed - Amadou N'gadé
Suppléants : Gibajé Ibrahim - Bouhamid Mouhamed
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Mohamed Anacko - Adam Efangal
Suppléants : Ibrahim Manzo Diallo - Ahmed Emini
Région d'Agadez
Circonscription électorale ordinaire d'Agadez Commune :Structure : RDP-JAMA'A
Titulaire : Aboubé Ouacho
Suppléant : Ouattara Ibrahim Mariama
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaire : Saadatou Souleymane
Suppléant : Nouhou Agah
Structure : PUND SALAMA
Titulaire : Alhassan Anafa
Suppléant : Moussa Agolas
Structure : UDPS - AMANA
Titulaire : Aboubacar Karda
Suppléant : Rhaicha Ahmayaji
Structure : MNSD - NASSARA
Titulaire : Ousmane Amadou Djibrila Kary
Suppléant : Aboubacar Amma
Circonscription électorale ordinaire d'Arlit :
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires: Mohamed Houma - Mme Tamoumoune Hamid
Suppléants : Sidi Agalher - Mme Assalama Houdan
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires Abdala Ama - Oumarou Manzo
Suppléants : Mohamed Gabda - Aboubacar Souleymane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires : Elhadji Mohamed - Rhabidine Mohamed
Suppléants : Boutali Toumallé - Ilé Oumar
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Fatima Mahamad Attachan - Mariama Moussa
Suppléants : Alhassane El-Hadji Souleymane - Bala Abambacho
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Ahamadou Ahalaoueye - Mme Anicet Tilla Amado Mamoudou
Suppléants : Elhadji Mani Dan Azoumi - Mme Zeinabou Bilali
Circonscription électorale ordinaire de Tchirozérine
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires : Ousmane Kato - Youssouf Lassan
Suppléants :Fatima Algabid - Yahaya Angatte
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Issigid Akano - Youssoufou Maha
Suppléants : Arali Aicar - Mohamed Alassane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires Ibrahim Ghoumour - Mohamed Mamane
Suppléants : Tamoumout Ibrahim Ben Almoctar - Ouba Ahmou
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires : Houmana Ahmed - Amadou N'gadé
Suppléants : Gibajé Ibrahim - Bouhamid Mouhamed
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Mohamed Anacko - Adam Efangal
Suppléants : Ibrahim Manzo Diallo - Ahmed Emini
Recherche pétrolière dans le bassin de Taoudénit : Le premier forage attendu fin 2009-début 2010
Yaya SIDIBE- L’Indépendant, 25/09/2009
Recherche pétrolière dans le bassin de Taoudénit : Le premier forage attendu fin 2009-début 2010
dimanche 27 septembre 2009
De sources très autorisées, le dépouillement des offres pour les travaux de forage du bloc n°4 du bassin Taoudénit aura lieu avant la fin du mois de septembre. La société adjudicataire parmi les cinq soumissionnaires procédera alors aux travaux de génie civil - construction des routes d’accès, du camp des travailleurs, de la piste d’atterrissage - et du forage proprement dit. Ce forage tant attendu, qui coûtera 10 millions de dollars - soit près de 5 milliards de FCFA - interviendra fin 2009-début 2010. Il s’annonce très prometteur compte tenu du fort potentiel en pétrole et en gaz que recèlerait le site, à en croire les mêmes sources.
Ouf, il était temps, serait-on tenté de dire devant le coup d’accélérateur que viennent de prendre les travaux d’exploration pétrolière au Mali avec la fin des travaux sismiques et la perspective de la réalisation d’un forage profond sur l’un des cinq blocs attribués au consortium ENI-SIPEX, en l’occurrence le bloc n°4. Toute chose de nature à situer les Maliens sur l’avenir pétrolier de leur pays. En effet, de sources crédibles, l’adjudication du marché des travaux de génie civil et de la réalisation d’un forage profond sur le bloc n°4 du bassin de Taoudénit sera effective avant la fin de ce mois de septembre. La société adjudicataire, qui sera sélectionnée parmi les cinq sociétés soumissionnaires, s’attellera à l’exécution des travaux de génie civil, à savoir la construction des voies d’accès au site du forage- qui est situé au centre du bassin de Taoudénit - du camp des travailleurs et l’aménagement d’une piste d’atterrissage. Et, enfin, la réalisation du forage proprement dit qui interviendra, selon une source crédible, fin 2009 début 2010. Elle coûtera 10 millions de dollars, soit environ 5 milliards de FCFA.
Ce forage aura été précédé d’un gigantesque travail de sismique. Les 700 km prévus initialement par Baraka SA ont été largement dépassés par le tandem ENI-SIPEX qui a réalisé environ 6 500 km. La première, ENI, une société pétrolière italienne, se classe au 5e rang mondial.
La deuxième, SIPEX, la branche internationale de la SONATRACH, est classée 11e mondiale et première en Afrique. Le bloc, en cas de découverte de pétrole, sera exploité par les deux dans le cadre d’une société de joint venture dont le capital est détenu à 66,67% par ENI et 33,33% par SIPEX.
Rappelons que, initialement, c’est la société Baraka, une société junior australienne, qui était initialement détentrice d’un permis d’exploration sur le bassin de Taoudénit ayant abouti à l’octroi des blocs 1, 2, 3, 4 et 9. Baraka, à cause de la crise financière internationale, a fini par les céder aux deux sociétés seniors. Il fut découvert sur le bassin de Taoudénit, le plus grand des cinq bassins sédimentaires du Mali une dizaine de structures susceptibles de renfermer du pétrole et/ou du gaz naturel. Parmi ces structures, c’est celle située sur le bloc n°4, la plus importante et la plus intéressante sur le plan géologique, qui a été choisie pour abriter le premier forage profond.
Les études économiques ont montré qu’en cas de découverte - et en la matière l’optimisme est de mise - le bloc n°4 sera une affaire très rentable. Les deux sociétés ont investi, de 2008 à 2009, 45 millions de dollars dans les travaux sismiques. Le montant cumulé des investissements depuis l’ère Baraka, c’est-à-dire depuis 2005, à ce jour, s’élève à 69 millions de dollars.
ENI-SIPEX est liée à l’Etat malien par une convention de partage de production. Dans le cadre de cette convention, la société de joint venture supporte les coûts de la recherche à ses risques et péril. En cas de découverte, la société récupère une certaine quantité de la production journalière pour rentrer dans ses fonds, autrement dit, se faire rembourser.
Un processus échelonné sur plusieurs années ; le reste de la production journalière est partagé entre l’Etat et la société selon une clé de répartition négociée dans la convention. Ce qui est important à retenir, c’est que, dès le début de la production, qui pourrait intervenir deux ou trois ans après la découverte, le Mali commencera à récolter les dividendes de l’or noir à travers les taxes et les impôts - ici, il n’y a pas d’exonération pendant la production, contrairement au cas de l’or - et les quotes-parts.
Signalons, enfin, que sur les 29 blocs des cinq sédimentaires, 18 ont été attribués, 11 restent libres, y compris les blocs des bassins de Tamesna et Iullemeden situés dans la région de Kidal.
Yaya SIDIBE
Recherche pétrolière dans le bassin de Taoudénit : Le premier forage attendu fin 2009-début 2010
dimanche 27 septembre 2009
De sources très autorisées, le dépouillement des offres pour les travaux de forage du bloc n°4 du bassin Taoudénit aura lieu avant la fin du mois de septembre. La société adjudicataire parmi les cinq soumissionnaires procédera alors aux travaux de génie civil - construction des routes d’accès, du camp des travailleurs, de la piste d’atterrissage - et du forage proprement dit. Ce forage tant attendu, qui coûtera 10 millions de dollars - soit près de 5 milliards de FCFA - interviendra fin 2009-début 2010. Il s’annonce très prometteur compte tenu du fort potentiel en pétrole et en gaz que recèlerait le site, à en croire les mêmes sources.
Ouf, il était temps, serait-on tenté de dire devant le coup d’accélérateur que viennent de prendre les travaux d’exploration pétrolière au Mali avec la fin des travaux sismiques et la perspective de la réalisation d’un forage profond sur l’un des cinq blocs attribués au consortium ENI-SIPEX, en l’occurrence le bloc n°4. Toute chose de nature à situer les Maliens sur l’avenir pétrolier de leur pays. En effet, de sources crédibles, l’adjudication du marché des travaux de génie civil et de la réalisation d’un forage profond sur le bloc n°4 du bassin de Taoudénit sera effective avant la fin de ce mois de septembre. La société adjudicataire, qui sera sélectionnée parmi les cinq sociétés soumissionnaires, s’attellera à l’exécution des travaux de génie civil, à savoir la construction des voies d’accès au site du forage- qui est situé au centre du bassin de Taoudénit - du camp des travailleurs et l’aménagement d’une piste d’atterrissage. Et, enfin, la réalisation du forage proprement dit qui interviendra, selon une source crédible, fin 2009 début 2010. Elle coûtera 10 millions de dollars, soit environ 5 milliards de FCFA.
Ce forage aura été précédé d’un gigantesque travail de sismique. Les 700 km prévus initialement par Baraka SA ont été largement dépassés par le tandem ENI-SIPEX qui a réalisé environ 6 500 km. La première, ENI, une société pétrolière italienne, se classe au 5e rang mondial.
La deuxième, SIPEX, la branche internationale de la SONATRACH, est classée 11e mondiale et première en Afrique. Le bloc, en cas de découverte de pétrole, sera exploité par les deux dans le cadre d’une société de joint venture dont le capital est détenu à 66,67% par ENI et 33,33% par SIPEX.
Rappelons que, initialement, c’est la société Baraka, une société junior australienne, qui était initialement détentrice d’un permis d’exploration sur le bassin de Taoudénit ayant abouti à l’octroi des blocs 1, 2, 3, 4 et 9. Baraka, à cause de la crise financière internationale, a fini par les céder aux deux sociétés seniors. Il fut découvert sur le bassin de Taoudénit, le plus grand des cinq bassins sédimentaires du Mali une dizaine de structures susceptibles de renfermer du pétrole et/ou du gaz naturel. Parmi ces structures, c’est celle située sur le bloc n°4, la plus importante et la plus intéressante sur le plan géologique, qui a été choisie pour abriter le premier forage profond.
Les études économiques ont montré qu’en cas de découverte - et en la matière l’optimisme est de mise - le bloc n°4 sera une affaire très rentable. Les deux sociétés ont investi, de 2008 à 2009, 45 millions de dollars dans les travaux sismiques. Le montant cumulé des investissements depuis l’ère Baraka, c’est-à-dire depuis 2005, à ce jour, s’élève à 69 millions de dollars.
ENI-SIPEX est liée à l’Etat malien par une convention de partage de production. Dans le cadre de cette convention, la société de joint venture supporte les coûts de la recherche à ses risques et péril. En cas de découverte, la société récupère une certaine quantité de la production journalière pour rentrer dans ses fonds, autrement dit, se faire rembourser.
Un processus échelonné sur plusieurs années ; le reste de la production journalière est partagé entre l’Etat et la société selon une clé de répartition négociée dans la convention. Ce qui est important à retenir, c’est que, dès le début de la production, qui pourrait intervenir deux ou trois ans après la découverte, le Mali commencera à récolter les dividendes de l’or noir à travers les taxes et les impôts - ici, il n’y a pas d’exonération pendant la production, contrairement au cas de l’or - et les quotes-parts.
Signalons, enfin, que sur les 29 blocs des cinq sédimentaires, 18 ont été attribués, 11 restent libres, y compris les blocs des bassins de Tamesna et Iullemeden situés dans la région de Kidal.
Yaya SIDIBE
Mali : dix "criminels" arrêtés dans le nord du pays
AFP-27-09-09
Mali : dix "criminels" arrêtés dans le nord du pays
dimanche 27 septembre 2009
BAMAKO — Dix "criminels" qui attaquaient les civils dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, ont été arrêtés et transférés à Kidal (nord), a-t-on appris dimanche de source administrative.
"Nous venons de démanteler et d’arrêter l’une des plus importantes bandes de criminels qui attaquaient et dépouillaient les civils entre les frontières malienne et algérienne", a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernorat de Kidal.
Cette "bande de criminels" est constituée de ressortissants algériens et maliens", a ajouté la même source.
Une source sécuritaire à Kidal, a confirmé l’arrestation "de dix criminels".
Il y a une dizaine de jours, les forces de sécurité maliennes, avaient annoncé avoir intercepté dans le nord, plusieurs "trafiquants" qui tentaient de traverser cette région avec des armes destinées à des combattants islamistes.
Mali : dix "criminels" arrêtés dans le nord du pays
dimanche 27 septembre 2009
BAMAKO — Dix "criminels" qui attaquaient les civils dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, ont été arrêtés et transférés à Kidal (nord), a-t-on appris dimanche de source administrative.
"Nous venons de démanteler et d’arrêter l’une des plus importantes bandes de criminels qui attaquaient et dépouillaient les civils entre les frontières malienne et algérienne", a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernorat de Kidal.
Cette "bande de criminels" est constituée de ressortissants algériens et maliens", a ajouté la même source.
Une source sécuritaire à Kidal, a confirmé l’arrestation "de dix criminels".
Il y a une dizaine de jours, les forces de sécurité maliennes, avaient annoncé avoir intercepté dans le nord, plusieurs "trafiquants" qui tentaient de traverser cette région avec des armes destinées à des combattants islamistes.
Les scissions s’accentuent au sein du GSPC : La “seriat” de Bordj Ménaïel s’apprêterait à se rendre
Madjid T-Liberte Algérie-28-09-09
Les scissions s’accentuent au sein du GSPC : La “seriat” de Bordj Ménaïel s’apprêterait à se rendre
lundi 28 septembre 2009
Neuf terroristes, à leur tête Abou El-Abbas, de son vrai nom R. Ali, “émir” du groupe de Bordj Ménaïel, s’apprêteraient à se rendre aux forces de sécurité. Le groupe se trouve depuis une semaine dans un lieu tenu secret dans la wilaya de Boumerdès, pour les besoins des négociations en vue de leur reddition.
Parmi ces terroristes figure un élément de nationalité libyenne, ajoutent nos sources qui précisent que le groupe est placé ces dernières 48 heures sous haute surveillance militaire. Des pourparlers seraient engagés depuis plus d’une semaine entre des responsables militaires dépêchés sur les lieux et “l’émir” Abou El-Abbas qui avait décidé, il y a plus de deux mois, d’observer une trêve. Ce dernier aurait, selon nos informations, posé un certain nombre de conditions pour sa reddition ainsi que celle de tout le groupe. Par ailleurs, un autre groupe armé, installé dans l’Akfadou, serait lui aussi entré en contact avec les services de sécurité en vue de négocier sa reddition. Ces contacts ont été rendus possibles grâce à la collaboration de quelques repentis qui se sont rendus ces derniers temps dans les wilayas de Bouira et de Boumerdès. Selon nos informations, des proches de “l’émir” Droukdel, alias Abou Moussab Abdelouadoud, actuellement installés dans les maquis de Sid-Ali-Bounab et Mizrana, seraient prêts à se rendre aux forces de sécurité.
Des négociations sont menées entre ces éléments et des membres des forces de sécurité, et ce, par l’intermédiaire de repentis et de gardes communaux de la région. Cette impulsion, qui anime certains maquis, intervient quelques jours seulement après la reddition de trois terroristes dans la wilaya de Boumerdès, parmi eux Abou Djihad de son vrai nom Khelifi Redha dit Ali, un proche de Droukdel.
Ce dernier avait parlé au lendemain de sa reddition des problèmes que rencontrent les groupes armés dans les maquis, notamment les difficultés liées aux conditions de vie des terroristes.
La reddition de Bentouati Ali, “émir” de katibat El-Ansar, et la mort de Bentitraoui, “émir” de katibat El-Feth, ont anéanti le moral des chefs terroristes qui peinent à trouver une relève permettant de poursuivre le terrorisme islamiste comme ils le faisaient par le passé. Hodheifa El-Assimi, “émir” de la zone 2 du GSPC, sur lequel comptait Droukdel est totalement absent en raison de l’omniprésence des forces de sécurité. Celles-ci ont démantelé la plupart des katibate et des seriate du Centre dirigées par ce proche de Droukdel, à commencer par katibat El- Feth qui a disparu avec son chef Bentitraoui. Et les deux “émirs” qui avaient pris successivement la relève de ce dernier, en l’occurrence “l’émir” Ayoub alias Ighil Larbâa Tarek et El-Hor n’ont tenu que quatre mois. Ils ont été tous deux éliminés par les forces de sécurité. L’autre katibat Essedik de Khemis El-Kechna, que les chefs du GSPC voulaient utiliser pour pénétrer dans la capitale, a été également anéantie.
Les katibate El-Ansar et El-Arkam amoindries et affaiblies éprouvent des difficultés à coordonner leurs actions en raison des pressions et des offensives menées par les forces de sécurité, dont l’atout principal est d’avoir gardé les mêmes responsables à la tête des structures engagées sur le front. L’absence d’attentats durant ces derniers mois, notamment en ce mois de Ramadhan, explique la supériorité des forces de sécurité et le recul des activités terroristes.
En plus des opérations de harcèlement exercées par les forces de sécurité sur les maquis, il semble que la pression des anciens du GSPC, des ulémas et de certains théologiens n’est pas étrangère à l’attitude des terroristes, notamment ceux qui ont fui les maquis ou ceux qui s’apprêtent à le faire. La sortie du Cheikh El-Maqdissi, un proche des djihadistes salafistes, a également déboussolé Droukdel et ses éléments, comme l’expliquent d’ailleurs la réaction et l’attitude des éléments de la seriat de Bordj Ménaïel, de Zemmouri ou de Bouira. Bien que ce théologien intégriste ait toujours apporté son soutien au GSPC et à certaines organisations terroristes, il n’en demeure pas moins que sa dernière sortie, notamment sa lettre intitulée “Tebbri att edhi’ma” (explication et disculpation), portée à la connaissance des groupes terroristes, a eu un effet inattendu chez un certain nombre de terroristes.
C’est en tout cas ce qu’a affirmé un repenti de Zemmouri proche de Droukdel, qui a indiqué qu’El-Makdissi a chamboulé les projets de “l’émir” du GSPC. El- Makdissi aurait à travers sa lettre invité le GSPC à cesser ses activités terroristes, tout en se démarquant de l’utilisation de ses fetwas pour légitimer ses attentats.
samedi 26 septembre 2009
Report by the Special Rapporteur on the situation of human rights and fundamental freedoms of indigenous people, James Anaya*
Mascarade de réponse du gouvernement nigerien au rapporteur de l'ONUAdvance Version
Distr.
GENERAL
A/HRC/12/34/Add.1
18 September 2009
ENGLISH/FRENCH/SPANISH
HUMAN RIGHTS COUNCIL
Twelfth session
Agenda item 3
PROMOTION AND PROTECTION OF ALL HUMAN RIGHTS: ECONOMIC, SOCIAL, CIVIL AND POLITICAL, INCLUDING THE RIGHT TO DEVELOPMENT:
Report by the Special Rapporteur on the situation of human rights and fundamental freedoms of indigenous people, James Anaya*
Niger (Republic of)
La situation actuelle concernant le Mouvement nigérien pour la justice (MNJ), composé de Touaregs, et les forces armées nigériennes (FAN) 296. Le 23 février 2009, le Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales des populations autochtones a envoyé une lettre d’allégations au Gouvernement de la République du Niger concernant des informations reçues sur la situation actuelle entre le nigérien pour la justice (MNJ), composé de Touaregs, et les forces armées nigériennes (FAN).
297. Selon les informations reçues: La population civile touarègue subirait de nombreux abus, y compris les abus décrits par le Rapporteur Spécial sur les exécutions sommaires, extrajudiciaires et arbitraires dans sa lettre du 13 aout 2008. Depuis juin 2007, au moins 78 personnes, la majeure partie d'entre elles appartenant à la communauté Touareg, auraient été abattues de manière extrajudiciaire dans les régions du nord du pays. La plupart des victimes auraient été retrouvées enterrées, quelques-unes auraient aussi été torturées. Les rapports indiquent la responsabilité directe des Forces Armées Nigériens (FAN) dans ces actes.
298. Ces exécutions extrajudiciaires pourraient avoir eu lieu en représailles aux attaques lancées par le mouvement d’opposition armé Touareg Mouvement de Nigériens pour la Justice (MNJ), dans le contexte de la reprise des activités armées en février 2007. Plus précisément, la plupart des attaques contre les civils auraient eu lieu à la suite d'explosions de mines contre des militaires des FAN et leurs véhicules. Le conflit actuel aurait également mis en danger la vie et le bien-être des Touaregs dont bon nombre ont dû fuir leurs gites ruraux pour s'installer dans des centres urbains où l'accès aux moyens de subsistance traditionnels leur est difficile.
299. La crise financière qui aurait touché les Touaregs nomades, déjà dépossèdes de nombreuses terres leur appartenant, serait aggravée par un code d'aménagement du territoire qui favoriserait clairement une population sédentaire au détriment des peuples nomades. Sans lien à la terre, et empêchées d'exercer leurs traditions, des peoples nomades risquent de voir disparaitre leur culture et leur identité culturelle et leurs terres et territoires d'être usurpés en vue d'une exploitation agricole étrangère par des individus qui voient ce type d'exploitation comme la seule façon de valoriser une terre. En conséquence, les systèmes de production traditionnels des peuples nomades (dont 1'élevage) sont dévalorises et réduits au simple statut de folklore lors de fêtes foraines annuelles.
300. Egalement, que le présent conflit suive un autre conflit débuté en 1990 et pris fin avec la signature d’un accord de paix en 1995. L’accord en question inclut une clause offrant aux populations touarègues et autres populations ethniques un plus grand bénéfice des ressources naturelles de la région ainsi qu’une autonomie accrue grâce à des programmes de décentralisation. Depuis, et alors même que des progrès ont été faits, le Gouvernement de Niger n'aurait pas appliqué de manière satisfaisant certaines clauses cruciales du traité de 1995, en partie en raison d'un financement inadéquat de l'organe en charge de la mise en œuvre du traité.
Selon les informations reçues, le présent conflit serait avant tout la conséquence de l'absence de prise en compte des revendications des populations touarègues, qui visent à jouir d'une participation accrue dans l'administration et à promouvoir un meilleur développement de la région et' de ses ressources tout en respectant leurs modes de vie traditionnels ainsi que leurs structures institutionnelles et administratives.
301. Le Rapporteur a attiré l'attention du Gouvernement sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée par l'Assemblée générale le 13 Septembre 2007, et en particulier les articles 10 et 26, que établissent le droit de les peuples autochtones ne peuvent pas être enlevés de force a leurs terres ou territoires, et ont le droit aux terres qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils utilisent ou qu’ils ont acquis.
Le Rapporteur a mentionné aussi article 37 de la Déclaration, qui prévoit que les peuples autochtones ont droit à ce que les traités, accords et autres arrangements constructifs conclus avec des États ou leurs successeurs soient reconnus et effectivement appliqués, et à ce que les États honorent et respectent lesdits traités, accords et autres arrangements constructifs.
Réponse du Gouvernement du 9 avril 2009
302. Dans sa lettre du 9 avril 2009, le Gouvernement de la République du Niger a répondu a les allégations et a fourni des informations suivent en ce qui concerne la situation dans la région d’Agadez, dans le Nord Niger :
303. Pour résumer, selon les informations reçues par le Gouvernement, Niger est un pays en voie de développement, qui en plus de problèmes inhérents a la faiblesse de son économie, fait face depuis plus de deux décennies et de façon récurrente à des conflits armés dans sa patrie septentrionale. Les accords de paix signés entre les rébellions touarègues et l’État du Niger ont mis fin a les conflits et ont permis d’amorcer un développement économique et social de la zone.
A la grande surprise du peuple nigérien, depuis février 2007, une bande armée dénommée Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), sévit dans la région d’Agadez, portant ainsi un coup supplémentaire à une situation économique et sociale déjà précaire.
304. Aujourd’hui l’ensemble du peuple nigérien et les partenaires au développement constatent avec amertume les agissements terroristes jamais démentis d’un mouvement armé, et dont les actions sont en port à faux avec les principes de la démocratie et de l’État de droit. La région d’Agadez a une population cosmopolite estimée à 437 210 habitantes en 2007. Trois (3) départements la composent: il s'agit d'Arlit, de Tchirozérine et de Bilma. Notons que cette région est limitée au Nord par l'Algérie, à l'Est par la Libye, au Sud la région de Zinder et l’Ouest par la région de Tahoua.
305. La population d'Agadez est composée principalement de nigériens d'ethnies Touareg, Haussa, Djerma, Sonrai, Peulh, Toubou et Arabe. Aride, la région n'offre qu'une très faible perspective d’activité pastorale. Toutefois, l’économie traditionnelle des communautés touarègues s’appuie sur l’élevage, la culture des dattes et le commerce caravanier. Autre trait caractéristique des populations touarègues, peulh, Toubou et arabe, c’est le nomadisme.
306. Les deux grandes famines des années 1968-1972 et 1984-1986 (que d'aucuns considèrent comme éléments précurseurs de la rébellion) et la rébellion des années 90, ont conduit a une restructuration de cette ' organisation traditionnelle, caractérisée désormais par une population tournée vers des cultures maraîchères de rente, du tourisme, du tourisme et de l'artisanat. Niger a signé et ratifié tous les textes relatifs de droits humains, et que l’environnement institutionnel dans Niger favorise le strict respect du caractère sacre de la personne humaine et la mise en œuvre des droits humains d’une manière générale.
Réponse aux allégations des abus par les forces de défense et de sécurité:
307. Avec détermination à élucider cette affaire, le gouvernement a instruit la gendarmerie pour sillonner la région d’Agadez, aller à la rencontre de la population pour investiguer et recueillir des plaintes éventuelles. A l’issue de cette mission, aucune plainte relative aux actes d’abus de tortures, de traitements dégradants ou d’exécutions extrajudiciaires par les forces de défenses et de sécurité n’a été enregistrée. Depuis février 2007, début de l'affaire en objet, une seule plainte émanant d’une famille de sept individus et une déclaration de disparition ont été déposées à la Gendarmerie nationale. Pour le gouvernement, tout le reste n'est que rumeur et spéculation véhiculées par des individus cupides qui veulent transformer les questions de droit de l'homme en fonds de commerce. Les allégations contenues dans le report qui incriminent les forces de défenses et de sécurité sont d’une légèreté notoire. Le gouvernement reporte, aussi qu'aucune enquête objective et approfondie n'a été diligentée pour étayer les gravissimes allégations faisant état d'actes d'abus, traitements dégradants, d'exécutions extrajudiciaires qui seraient perpètres par les Forces Armées Nigériennes.
308. Selon l'information reçu par les services de Gendarmerie, les faits essentiels son les suivantes: Le 10 juin 2007 il y eu trois véhicules de l’armée qui ont sauté sur des mines.
Premièrement, très tôt le matin, le véhicule militaire a sauté sur une mine faisant des morts et des blessés. Un second véhicule de l’armée portant secours aux blessés a également sauté sur une autre mine. Juste après ce dernier fait, les militaires ont aperçu des hommes courir, sortant de la valle. Ils les rattrapent et les fouillent. Ils trouvaient sur eux des allumeurs et détonateurs, ainsi qu'une lettre provenant d'un Chef de bandits. Au vu de ces indices graves, le Chef de mission les a embarqués dans un véhicule avec les blessés pour être conduits à Iférouane ou ils seront remis à la Gendarmerie pour enquête. A peine le véhicule a-t-il démarré qu’il sauta sur une mine faisant cinq morts dont les trois vieillards qui y ont pris place et dont les noms ont été cites dans le rapport. Le Docteur DANGANA, peu avant son départ pour le MNJ, a confirmé à la Gendarmerie que les trois vieillards ont pris place dans un véhicule de l’armée lequel a pris la direction d’Iferouane. Aucune plainte n’a été déposée à la Gendarmerie.
309. La Gendarmerie n’a reçu aucune information sur les prétendues exécutions du 26 août 2007, des nomades voyageant entre Iferouane et Gougaram et aucune plainte n’a été déposée. Il s’agit donc d’allégations sans fondements. Concernant les douze civils qui seraient exécutés le 27 septembre 2007 par une patrouille de l’armée venant d’Assamaka, aucun renseignement n’est parvenu à la Gendarmerie et aucune plainte n’a été enregistrée. Les Forces Armées Nigériennes ne reconnaissent pas avoir posé de tels actes. Il ne s’agit que de rumeurs dénuées de tout fondement.
310. Le Gendarmerie n’a pas eu connaissance de ces événements qui se seraient déroules le 10 octobre 2007 a la frontière avec l’Algérie où douze touaregs auraient été massacres par l’armée. Le Gendarmerie Nationale n’a jamais été saisie desdits faits. Après le 19 novembre 2007, les familles d’Adam Abarch et de Ghoumou Assalek n’ont ni porté l’affaire à la connaissance de la Gendarmerie ni porté plainte. Pourtant Atri, où ils habitent, est très proche d’Agadez. Le 22 novembre 2007, la Gendarmerie n’était pas en patrouille à Tchintibiguinte et il n’y pas ou de patrouille mixte FAN-Gendarmerie dans la dite zone, à la date précité. Mais le 21 novembre, un véhicule avec à son bord, huit bandits armés a été signalé. Ces malfrats étaient à la recherche de l’informateur de l’armée détenant un téléphone Thuraya. Le 24 novembre le même véhicule a été signale de nouveau dans la même zone et les bandits étaient accompagnes d’un journaliste muni d’une camera.
311. L’affaire du 9 décembre 2007 est en cours de traitement. Toutes les parties concernées ont été entendues. Le procès-verbal a été transmis au Procureur de la République. Aucune autopsie n’a pas pu être effectuée sur les corps, parce que la saisine avait été effectuée un mois plus tard à un moment où les corps étaient donc en état de décomposition avancée. Toutes les remarques rapportées sur les corps ne reposent sur aucune preuve. Et la procédure suit son cours, conformément aux lois de la République en vigueur, en vue de situer les responsabilités. Le prétendu décès de Moussa Balla Hadaba et de ses trois fils, le 12 décembre 2007, n’a pas fait l’objet de déclaration et de plainte à la Gendarmerie. Il s’agit des faits qui ne reposent sur aucune preuve. Le 1 mars 2008, trois chameliers auraient été exécutés a l’entrée de Gougaram par l’armée. Cette information n’est jamais parvenue aux unités d’enquête, compétentes et aucune plainte n’a été déposée à ce jour.
312. La prétendue exécution, le 20 mars 2008, de Monsieur Abdousalam Amadou Zamanka, Imam de la Mosquée de Bougoul par les FAN, repose sur une information aussi fausse que toutes les autres. Dès le 21 mars, la Gendarmerie a reçu une déclaration de disparition de personne. Une enquête a été ouverte et des recherches ont été engagées. Un mois plus tard, Abdousalam a été retrouve et présenté aux autorités civiles et militaires. Abdoulsalam a été arrêté le 19 mars, veille du mouloud 2007 par un peloton en patrouille. Il a été libéré après avoir été entendu.
313. Le 21 et 25 mars 2008, des violents combats ont opposé les forces régulières aux bandits armés à Tamazlak et à Tidène. Monsieur Amoumane Kalakoua, Chef d’État Major des bandits armés, surpris à Tidène, a subitement ouvert le feu sur les FAN pour se dégager et se couvrir. Il était lourdement armé. Les étincelles de ses balles ont pu atteindre des cases et provoqué la mort des populations civiles.
Le 26 mars 2008, les bandits armés ont occasionné le décès de plusieurs civils et brûlé une case. La Gendarmerie n’a été saisie d’aucune plainte à ce sujet. Toutefois, le gouvernement comme à l’accoutumée, a pris des dispositions pour garantir la sécurité des populations et de leurs biens.
314. Le 10 avril 2008, Moussa Gousmane Bilal a été exécuté. Son corps a été retrouvé criblé de balles derrière le village. Il n’est pas le Chef du village de Dabaga mais d’Elmecki où il a trouvé la mort. Le 10 avril, l’armée n’était pas encore arrivée à Elmecki. Il a été notamment enlevé par deux individus en présence de sa femme qui les a formellement identifiés. Il s’agit de Issa et Hamou Dodo. Le premier a perdu la vie au cours d’un accrochage entre l’Armée et les bandits à Tidène. Le deuxième qui est un cadre du MNJ, activement recherché pour atrocités commises sur les populations civiles, court toujours. La femme du défunt a bien suivi leurs conversations. Les discussions ont commencé dans la case, lorsque Hamou demandait au Chef du village la lettre qu’il avait l’intention d’adresser au Gouverneur, sollicitant une vase militaire à Elmiki. Devant son entêtement à ne pas reconnaitre ladite lettre, ils l’ont conduit derrière le village où son corps a été retrouvé criblé de balles. La femme a été intimidée et menacée par ceux la même qui ont tué son époux, en vue de la dissuader à porter plainte.
315. Le 22 mai 2008, a vu de la destruction d’une des plus grandes bases des bandits armés, cella là même qui leur servait de lieu de campement. Ce jour la, Agaly et ses lieutenants étaient a Tchintoulouss où ils étaient partis rencontrer le Vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales qu’ils on enlevé et séquestré a partir de Tanout. A l’issue de l’opération engagée, il n’a été enregistré aucune perte en vie humaine les bandits s’étant repliés sur le mont Tamgak. La prétendue morte du jeune Inana Krima qui serait survenue le 09 juin 2008 à Tidène n’est jamais parvenue La Gendarmerie. En tout cas, son grand frère, l’imam dudit village, n’a pas porté plainte.
Réponse aux allégations de que le Gouvernement de la République du Niger a dépossédé les populations touarègues de leurs terres au profit d’autres couches social
316. La propriété est un droit sacre et selon Article 21 de la constitution, nul ne peut être prive de sa propriété que pour cause d’utilité publique sous réserve d’une juste et préalable indemnisation. Et l'article 29 de préciser que «Tout nigériens, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter en toutes circonstances, la Constitution et l’ordre juridique de la République.»
317. Il y a un plan spécifique de la propriété en tout le territoire en vue d’assurer la mise en œuvre effective des dispositions de l’arsenal juridique relatif aux droits de la propriété. Pour eux, les courts et tribunaux sont saisis est ouverte à tout citoyen s’estimant lésé. Donc, il est difficile de concevoir qu’il puisse exister au Niger des pratiques aussi rétrogrades que celles liées à l'expropriation des terres d’une couche sociale au profit d’une autre. L’état du Niger est un état de droit et reste soucieux de rétablir la paix de d’œuvrer pour le développement socioéconomique des ces zones de conflit.
318. Il y a nombreuses accords conclus avec les différents Fronts de la Rébellions, entre eux trois accords de la paix, structures autour de quatre axes et selon des mesures susceptibles de créer les conditions propices à l’installation de la confiance mutuelle. Conformément aux accords conclus, a ce jour, les actions réalisées dans le cadre du processus de restauration et de consolidation de la paix, au regard des engagements souscrits de part et d'autre, sont les suivantes :
La Décentralisation
319. Le gouvernement ont établi une Commission chargée de réfléchir, sur le redécoupage administratif, a laquelle participent des représentants de l'ex-résistance armée. Les réflexions ont abouti à l’adoption des quelques lois, et l’ensemble du dispositif relatif á la décentralisation est actuellement mis au pied et les élections locales ont été organisées le 24 juillet 2004. Dans deux mois de nouvelles élections permettront de renouveler les structures locales existantes.
La gestion de la sécurité dans les zones touchées par le conflit
320. L'Accord de Paix du 24 avril 1995 a prévu la création des forces spéciales, appelées Unités Sahariennes de Sécurité (USS) composées des ex-combattants de la résistance et des ressortissants des régions concernées.
Du Développement des régions touchées par le conflit armé
321. Le développement des régions touchées par le conflit constitue une des principales revendications de l'ex-résistance. Pour respecter l'engagement auquel il a souscrit, le Gouvernement de la République du Niger, en relation avec ses partenaires au développement et avec le concours du PNUD, a organise une Table Ronde sur la zone pastorale du Niger, du 30 au 31 octobre 1995.
322. En effet, les partenaires au développement ont réitéré leur volonté d'appuyer le Gouvernement de la République du Niger, à travers l’élaboration d’un programme de développement à moyen et long terme de la zone pastorale, qui prendrait en compte tous les besoins et aspirations de l’ensemble des communautés dans cette zone. La programme de développement de la zone pastorale élaboré et valide a été transmis aux Partenaires au Développement qui exigent que tous les programmes sectoriels élaborés par l’État soient pris en compte dans le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP).
De l’intégration et de la réinsertion de l’ex combattantes
323. Les Accords de Paix ont prévu l'intégration dans les différentes structures de l’État, de certains ex-combattants âpres démobilisation. Aussi, en termes de la réinsertion socioéconomique, au mois de septembre 2000, trois cent (300) ex- 'i combattants qui devraient bénéficier d’un recrutement dans les sociétés ont accepté d’être orientés vers la réinsertion socioéconomique. Ainsi, quatre mille cinquante (4050) ex-combattants sont concernés par la réinsertion socio-économique pour les quatre régions touchées par le conflit (Aïr, Azawak, Kawar et Manga).
Des Actions Entreprises Par L'ex-Resistance
324. Les opérations de désarmement ont été effectives dans toutes les zones jadis touchées par la rébellion armée depuis le 05 juin 2000.
Conclusion du Gouvernement de la République du Niger 325. Les progrès réalisés par le Gouvernement de la République du Niger dans le domaine de la démocratie et de l’édification de l’État de droit sont indéniables et reconnus à l’échelle régionale et internationale. Les efforts sont déployés par le Gouvernement pour la mise en œuvre effectivement de tous les instruments juridiques nationaux et internationaux en vigueur. Le Niger fait aujourd'hui office de pays dont la stabilité et l'attachement au respect des droits humains sont universellement reconnus.
326. Les crises récurrentes que connaît le nord du pays constituent des événements malheureux imposés au peuple du Niger. Le Gouvernement de la République, fidele à sa position vis-à-vis des instigateurs de ces remous entend continuer à gérer ces événements avec toute la fermeté requise, mais dans le respect scrupuleux des lois et règlements de la République ainsi que des textes internationaux ratifiés par Niger, incluant le droit international humanitaire, dont la hiérarchie militaire applique strictement. En cas de manquements, un tribunal militaire qui est fonctionnelle existe en vue de juger les auteurs de toutes violations des lois et règlements de la République.
327. De plus, les Forces Armées Nigériennes sont composées d’éléments appartenant aux divers groupes ethniques que compte le pays, donc ce n’est pas possible de parler de haine a l’égard d’une communauté donnée. Le Gouvernement de la République du Niger à invite les responsables de ces agissements á déposé les armes.
328. Dans le cadre de la gestion de crise, le Gouvernement affirme qu’il remplit l’essentiel des obligations que lui impose l’environnement juridique national et international. It appartient des lors à la communauté internationale de remplir les siennes notamment en apportant son concours à notre pays pour procéder au déminage de la zone de conflits conformément aux dispositions pertinents de L’article 6 de la convention de Ottawa de 1997.
Observations
329. Le Rapporteur Spécial remercie le Gouvernement du Niger pour sa réponse détaillée à la lettre du 23 février 2009, et continue à suivre avec intérêt l’évolution de la situation
Distr.
GENERAL
A/HRC/12/34/Add.1
18 September 2009
ENGLISH/FRENCH/SPANISH
HUMAN RIGHTS COUNCIL
Twelfth session
Agenda item 3
PROMOTION AND PROTECTION OF ALL HUMAN RIGHTS: ECONOMIC, SOCIAL, CIVIL AND POLITICAL, INCLUDING THE RIGHT TO DEVELOPMENT:
Report by the Special Rapporteur on the situation of human rights and fundamental freedoms of indigenous people, James Anaya*
Niger (Republic of)
La situation actuelle concernant le Mouvement nigérien pour la justice (MNJ), composé de Touaregs, et les forces armées nigériennes (FAN) 296. Le 23 février 2009, le Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales des populations autochtones a envoyé une lettre d’allégations au Gouvernement de la République du Niger concernant des informations reçues sur la situation actuelle entre le nigérien pour la justice (MNJ), composé de Touaregs, et les forces armées nigériennes (FAN).
297. Selon les informations reçues: La population civile touarègue subirait de nombreux abus, y compris les abus décrits par le Rapporteur Spécial sur les exécutions sommaires, extrajudiciaires et arbitraires dans sa lettre du 13 aout 2008. Depuis juin 2007, au moins 78 personnes, la majeure partie d'entre elles appartenant à la communauté Touareg, auraient été abattues de manière extrajudiciaire dans les régions du nord du pays. La plupart des victimes auraient été retrouvées enterrées, quelques-unes auraient aussi été torturées. Les rapports indiquent la responsabilité directe des Forces Armées Nigériens (FAN) dans ces actes.
298. Ces exécutions extrajudiciaires pourraient avoir eu lieu en représailles aux attaques lancées par le mouvement d’opposition armé Touareg Mouvement de Nigériens pour la Justice (MNJ), dans le contexte de la reprise des activités armées en février 2007. Plus précisément, la plupart des attaques contre les civils auraient eu lieu à la suite d'explosions de mines contre des militaires des FAN et leurs véhicules. Le conflit actuel aurait également mis en danger la vie et le bien-être des Touaregs dont bon nombre ont dû fuir leurs gites ruraux pour s'installer dans des centres urbains où l'accès aux moyens de subsistance traditionnels leur est difficile.
299. La crise financière qui aurait touché les Touaregs nomades, déjà dépossèdes de nombreuses terres leur appartenant, serait aggravée par un code d'aménagement du territoire qui favoriserait clairement une population sédentaire au détriment des peuples nomades. Sans lien à la terre, et empêchées d'exercer leurs traditions, des peoples nomades risquent de voir disparaitre leur culture et leur identité culturelle et leurs terres et territoires d'être usurpés en vue d'une exploitation agricole étrangère par des individus qui voient ce type d'exploitation comme la seule façon de valoriser une terre. En conséquence, les systèmes de production traditionnels des peuples nomades (dont 1'élevage) sont dévalorises et réduits au simple statut de folklore lors de fêtes foraines annuelles.
300. Egalement, que le présent conflit suive un autre conflit débuté en 1990 et pris fin avec la signature d’un accord de paix en 1995. L’accord en question inclut une clause offrant aux populations touarègues et autres populations ethniques un plus grand bénéfice des ressources naturelles de la région ainsi qu’une autonomie accrue grâce à des programmes de décentralisation. Depuis, et alors même que des progrès ont été faits, le Gouvernement de Niger n'aurait pas appliqué de manière satisfaisant certaines clauses cruciales du traité de 1995, en partie en raison d'un financement inadéquat de l'organe en charge de la mise en œuvre du traité.
Selon les informations reçues, le présent conflit serait avant tout la conséquence de l'absence de prise en compte des revendications des populations touarègues, qui visent à jouir d'une participation accrue dans l'administration et à promouvoir un meilleur développement de la région et' de ses ressources tout en respectant leurs modes de vie traditionnels ainsi que leurs structures institutionnelles et administratives.
301. Le Rapporteur a attiré l'attention du Gouvernement sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée par l'Assemblée générale le 13 Septembre 2007, et en particulier les articles 10 et 26, que établissent le droit de les peuples autochtones ne peuvent pas être enlevés de force a leurs terres ou territoires, et ont le droit aux terres qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils utilisent ou qu’ils ont acquis.
Le Rapporteur a mentionné aussi article 37 de la Déclaration, qui prévoit que les peuples autochtones ont droit à ce que les traités, accords et autres arrangements constructifs conclus avec des États ou leurs successeurs soient reconnus et effectivement appliqués, et à ce que les États honorent et respectent lesdits traités, accords et autres arrangements constructifs.
Réponse du Gouvernement du 9 avril 2009
302. Dans sa lettre du 9 avril 2009, le Gouvernement de la République du Niger a répondu a les allégations et a fourni des informations suivent en ce qui concerne la situation dans la région d’Agadez, dans le Nord Niger :
303. Pour résumer, selon les informations reçues par le Gouvernement, Niger est un pays en voie de développement, qui en plus de problèmes inhérents a la faiblesse de son économie, fait face depuis plus de deux décennies et de façon récurrente à des conflits armés dans sa patrie septentrionale. Les accords de paix signés entre les rébellions touarègues et l’État du Niger ont mis fin a les conflits et ont permis d’amorcer un développement économique et social de la zone.
A la grande surprise du peuple nigérien, depuis février 2007, une bande armée dénommée Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), sévit dans la région d’Agadez, portant ainsi un coup supplémentaire à une situation économique et sociale déjà précaire.
304. Aujourd’hui l’ensemble du peuple nigérien et les partenaires au développement constatent avec amertume les agissements terroristes jamais démentis d’un mouvement armé, et dont les actions sont en port à faux avec les principes de la démocratie et de l’État de droit. La région d’Agadez a une population cosmopolite estimée à 437 210 habitantes en 2007. Trois (3) départements la composent: il s'agit d'Arlit, de Tchirozérine et de Bilma. Notons que cette région est limitée au Nord par l'Algérie, à l'Est par la Libye, au Sud la région de Zinder et l’Ouest par la région de Tahoua.
305. La population d'Agadez est composée principalement de nigériens d'ethnies Touareg, Haussa, Djerma, Sonrai, Peulh, Toubou et Arabe. Aride, la région n'offre qu'une très faible perspective d’activité pastorale. Toutefois, l’économie traditionnelle des communautés touarègues s’appuie sur l’élevage, la culture des dattes et le commerce caravanier. Autre trait caractéristique des populations touarègues, peulh, Toubou et arabe, c’est le nomadisme.
306. Les deux grandes famines des années 1968-1972 et 1984-1986 (que d'aucuns considèrent comme éléments précurseurs de la rébellion) et la rébellion des années 90, ont conduit a une restructuration de cette ' organisation traditionnelle, caractérisée désormais par une population tournée vers des cultures maraîchères de rente, du tourisme, du tourisme et de l'artisanat. Niger a signé et ratifié tous les textes relatifs de droits humains, et que l’environnement institutionnel dans Niger favorise le strict respect du caractère sacre de la personne humaine et la mise en œuvre des droits humains d’une manière générale.
Réponse aux allégations des abus par les forces de défense et de sécurité:
307. Avec détermination à élucider cette affaire, le gouvernement a instruit la gendarmerie pour sillonner la région d’Agadez, aller à la rencontre de la population pour investiguer et recueillir des plaintes éventuelles. A l’issue de cette mission, aucune plainte relative aux actes d’abus de tortures, de traitements dégradants ou d’exécutions extrajudiciaires par les forces de défenses et de sécurité n’a été enregistrée. Depuis février 2007, début de l'affaire en objet, une seule plainte émanant d’une famille de sept individus et une déclaration de disparition ont été déposées à la Gendarmerie nationale. Pour le gouvernement, tout le reste n'est que rumeur et spéculation véhiculées par des individus cupides qui veulent transformer les questions de droit de l'homme en fonds de commerce. Les allégations contenues dans le report qui incriminent les forces de défenses et de sécurité sont d’une légèreté notoire. Le gouvernement reporte, aussi qu'aucune enquête objective et approfondie n'a été diligentée pour étayer les gravissimes allégations faisant état d'actes d'abus, traitements dégradants, d'exécutions extrajudiciaires qui seraient perpètres par les Forces Armées Nigériennes.
308. Selon l'information reçu par les services de Gendarmerie, les faits essentiels son les suivantes: Le 10 juin 2007 il y eu trois véhicules de l’armée qui ont sauté sur des mines.
Premièrement, très tôt le matin, le véhicule militaire a sauté sur une mine faisant des morts et des blessés. Un second véhicule de l’armée portant secours aux blessés a également sauté sur une autre mine. Juste après ce dernier fait, les militaires ont aperçu des hommes courir, sortant de la valle. Ils les rattrapent et les fouillent. Ils trouvaient sur eux des allumeurs et détonateurs, ainsi qu'une lettre provenant d'un Chef de bandits. Au vu de ces indices graves, le Chef de mission les a embarqués dans un véhicule avec les blessés pour être conduits à Iférouane ou ils seront remis à la Gendarmerie pour enquête. A peine le véhicule a-t-il démarré qu’il sauta sur une mine faisant cinq morts dont les trois vieillards qui y ont pris place et dont les noms ont été cites dans le rapport. Le Docteur DANGANA, peu avant son départ pour le MNJ, a confirmé à la Gendarmerie que les trois vieillards ont pris place dans un véhicule de l’armée lequel a pris la direction d’Iferouane. Aucune plainte n’a été déposée à la Gendarmerie.
309. La Gendarmerie n’a reçu aucune information sur les prétendues exécutions du 26 août 2007, des nomades voyageant entre Iferouane et Gougaram et aucune plainte n’a été déposée. Il s’agit donc d’allégations sans fondements. Concernant les douze civils qui seraient exécutés le 27 septembre 2007 par une patrouille de l’armée venant d’Assamaka, aucun renseignement n’est parvenu à la Gendarmerie et aucune plainte n’a été enregistrée. Les Forces Armées Nigériennes ne reconnaissent pas avoir posé de tels actes. Il ne s’agit que de rumeurs dénuées de tout fondement.
310. Le Gendarmerie n’a pas eu connaissance de ces événements qui se seraient déroules le 10 octobre 2007 a la frontière avec l’Algérie où douze touaregs auraient été massacres par l’armée. Le Gendarmerie Nationale n’a jamais été saisie desdits faits. Après le 19 novembre 2007, les familles d’Adam Abarch et de Ghoumou Assalek n’ont ni porté l’affaire à la connaissance de la Gendarmerie ni porté plainte. Pourtant Atri, où ils habitent, est très proche d’Agadez. Le 22 novembre 2007, la Gendarmerie n’était pas en patrouille à Tchintibiguinte et il n’y pas ou de patrouille mixte FAN-Gendarmerie dans la dite zone, à la date précité. Mais le 21 novembre, un véhicule avec à son bord, huit bandits armés a été signalé. Ces malfrats étaient à la recherche de l’informateur de l’armée détenant un téléphone Thuraya. Le 24 novembre le même véhicule a été signale de nouveau dans la même zone et les bandits étaient accompagnes d’un journaliste muni d’une camera.
311. L’affaire du 9 décembre 2007 est en cours de traitement. Toutes les parties concernées ont été entendues. Le procès-verbal a été transmis au Procureur de la République. Aucune autopsie n’a pas pu être effectuée sur les corps, parce que la saisine avait été effectuée un mois plus tard à un moment où les corps étaient donc en état de décomposition avancée. Toutes les remarques rapportées sur les corps ne reposent sur aucune preuve. Et la procédure suit son cours, conformément aux lois de la République en vigueur, en vue de situer les responsabilités. Le prétendu décès de Moussa Balla Hadaba et de ses trois fils, le 12 décembre 2007, n’a pas fait l’objet de déclaration et de plainte à la Gendarmerie. Il s’agit des faits qui ne reposent sur aucune preuve. Le 1 mars 2008, trois chameliers auraient été exécutés a l’entrée de Gougaram par l’armée. Cette information n’est jamais parvenue aux unités d’enquête, compétentes et aucune plainte n’a été déposée à ce jour.
312. La prétendue exécution, le 20 mars 2008, de Monsieur Abdousalam Amadou Zamanka, Imam de la Mosquée de Bougoul par les FAN, repose sur une information aussi fausse que toutes les autres. Dès le 21 mars, la Gendarmerie a reçu une déclaration de disparition de personne. Une enquête a été ouverte et des recherches ont été engagées. Un mois plus tard, Abdousalam a été retrouve et présenté aux autorités civiles et militaires. Abdoulsalam a été arrêté le 19 mars, veille du mouloud 2007 par un peloton en patrouille. Il a été libéré après avoir été entendu.
313. Le 21 et 25 mars 2008, des violents combats ont opposé les forces régulières aux bandits armés à Tamazlak et à Tidène. Monsieur Amoumane Kalakoua, Chef d’État Major des bandits armés, surpris à Tidène, a subitement ouvert le feu sur les FAN pour se dégager et se couvrir. Il était lourdement armé. Les étincelles de ses balles ont pu atteindre des cases et provoqué la mort des populations civiles.
Le 26 mars 2008, les bandits armés ont occasionné le décès de plusieurs civils et brûlé une case. La Gendarmerie n’a été saisie d’aucune plainte à ce sujet. Toutefois, le gouvernement comme à l’accoutumée, a pris des dispositions pour garantir la sécurité des populations et de leurs biens.
314. Le 10 avril 2008, Moussa Gousmane Bilal a été exécuté. Son corps a été retrouvé criblé de balles derrière le village. Il n’est pas le Chef du village de Dabaga mais d’Elmecki où il a trouvé la mort. Le 10 avril, l’armée n’était pas encore arrivée à Elmecki. Il a été notamment enlevé par deux individus en présence de sa femme qui les a formellement identifiés. Il s’agit de Issa et Hamou Dodo. Le premier a perdu la vie au cours d’un accrochage entre l’Armée et les bandits à Tidène. Le deuxième qui est un cadre du MNJ, activement recherché pour atrocités commises sur les populations civiles, court toujours. La femme du défunt a bien suivi leurs conversations. Les discussions ont commencé dans la case, lorsque Hamou demandait au Chef du village la lettre qu’il avait l’intention d’adresser au Gouverneur, sollicitant une vase militaire à Elmiki. Devant son entêtement à ne pas reconnaitre ladite lettre, ils l’ont conduit derrière le village où son corps a été retrouvé criblé de balles. La femme a été intimidée et menacée par ceux la même qui ont tué son époux, en vue de la dissuader à porter plainte.
315. Le 22 mai 2008, a vu de la destruction d’une des plus grandes bases des bandits armés, cella là même qui leur servait de lieu de campement. Ce jour la, Agaly et ses lieutenants étaient a Tchintoulouss où ils étaient partis rencontrer le Vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales qu’ils on enlevé et séquestré a partir de Tanout. A l’issue de l’opération engagée, il n’a été enregistré aucune perte en vie humaine les bandits s’étant repliés sur le mont Tamgak. La prétendue morte du jeune Inana Krima qui serait survenue le 09 juin 2008 à Tidène n’est jamais parvenue La Gendarmerie. En tout cas, son grand frère, l’imam dudit village, n’a pas porté plainte.
Réponse aux allégations de que le Gouvernement de la République du Niger a dépossédé les populations touarègues de leurs terres au profit d’autres couches social
316. La propriété est un droit sacre et selon Article 21 de la constitution, nul ne peut être prive de sa propriété que pour cause d’utilité publique sous réserve d’une juste et préalable indemnisation. Et l'article 29 de préciser que «Tout nigériens, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter en toutes circonstances, la Constitution et l’ordre juridique de la République.»
317. Il y a un plan spécifique de la propriété en tout le territoire en vue d’assurer la mise en œuvre effective des dispositions de l’arsenal juridique relatif aux droits de la propriété. Pour eux, les courts et tribunaux sont saisis est ouverte à tout citoyen s’estimant lésé. Donc, il est difficile de concevoir qu’il puisse exister au Niger des pratiques aussi rétrogrades que celles liées à l'expropriation des terres d’une couche sociale au profit d’une autre. L’état du Niger est un état de droit et reste soucieux de rétablir la paix de d’œuvrer pour le développement socioéconomique des ces zones de conflit.
318. Il y a nombreuses accords conclus avec les différents Fronts de la Rébellions, entre eux trois accords de la paix, structures autour de quatre axes et selon des mesures susceptibles de créer les conditions propices à l’installation de la confiance mutuelle. Conformément aux accords conclus, a ce jour, les actions réalisées dans le cadre du processus de restauration et de consolidation de la paix, au regard des engagements souscrits de part et d'autre, sont les suivantes :
La Décentralisation
319. Le gouvernement ont établi une Commission chargée de réfléchir, sur le redécoupage administratif, a laquelle participent des représentants de l'ex-résistance armée. Les réflexions ont abouti à l’adoption des quelques lois, et l’ensemble du dispositif relatif á la décentralisation est actuellement mis au pied et les élections locales ont été organisées le 24 juillet 2004. Dans deux mois de nouvelles élections permettront de renouveler les structures locales existantes.
La gestion de la sécurité dans les zones touchées par le conflit
320. L'Accord de Paix du 24 avril 1995 a prévu la création des forces spéciales, appelées Unités Sahariennes de Sécurité (USS) composées des ex-combattants de la résistance et des ressortissants des régions concernées.
Du Développement des régions touchées par le conflit armé
321. Le développement des régions touchées par le conflit constitue une des principales revendications de l'ex-résistance. Pour respecter l'engagement auquel il a souscrit, le Gouvernement de la République du Niger, en relation avec ses partenaires au développement et avec le concours du PNUD, a organise une Table Ronde sur la zone pastorale du Niger, du 30 au 31 octobre 1995.
322. En effet, les partenaires au développement ont réitéré leur volonté d'appuyer le Gouvernement de la République du Niger, à travers l’élaboration d’un programme de développement à moyen et long terme de la zone pastorale, qui prendrait en compte tous les besoins et aspirations de l’ensemble des communautés dans cette zone. La programme de développement de la zone pastorale élaboré et valide a été transmis aux Partenaires au Développement qui exigent que tous les programmes sectoriels élaborés par l’État soient pris en compte dans le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP).
De l’intégration et de la réinsertion de l’ex combattantes
323. Les Accords de Paix ont prévu l'intégration dans les différentes structures de l’État, de certains ex-combattants âpres démobilisation. Aussi, en termes de la réinsertion socioéconomique, au mois de septembre 2000, trois cent (300) ex- 'i combattants qui devraient bénéficier d’un recrutement dans les sociétés ont accepté d’être orientés vers la réinsertion socioéconomique. Ainsi, quatre mille cinquante (4050) ex-combattants sont concernés par la réinsertion socio-économique pour les quatre régions touchées par le conflit (Aïr, Azawak, Kawar et Manga).
Des Actions Entreprises Par L'ex-Resistance
324. Les opérations de désarmement ont été effectives dans toutes les zones jadis touchées par la rébellion armée depuis le 05 juin 2000.
Conclusion du Gouvernement de la République du Niger 325. Les progrès réalisés par le Gouvernement de la République du Niger dans le domaine de la démocratie et de l’édification de l’État de droit sont indéniables et reconnus à l’échelle régionale et internationale. Les efforts sont déployés par le Gouvernement pour la mise en œuvre effectivement de tous les instruments juridiques nationaux et internationaux en vigueur. Le Niger fait aujourd'hui office de pays dont la stabilité et l'attachement au respect des droits humains sont universellement reconnus.
326. Les crises récurrentes que connaît le nord du pays constituent des événements malheureux imposés au peuple du Niger. Le Gouvernement de la République, fidele à sa position vis-à-vis des instigateurs de ces remous entend continuer à gérer ces événements avec toute la fermeté requise, mais dans le respect scrupuleux des lois et règlements de la République ainsi que des textes internationaux ratifiés par Niger, incluant le droit international humanitaire, dont la hiérarchie militaire applique strictement. En cas de manquements, un tribunal militaire qui est fonctionnelle existe en vue de juger les auteurs de toutes violations des lois et règlements de la République.
327. De plus, les Forces Armées Nigériennes sont composées d’éléments appartenant aux divers groupes ethniques que compte le pays, donc ce n’est pas possible de parler de haine a l’égard d’une communauté donnée. Le Gouvernement de la République du Niger à invite les responsables de ces agissements á déposé les armes.
328. Dans le cadre de la gestion de crise, le Gouvernement affirme qu’il remplit l’essentiel des obligations que lui impose l’environnement juridique national et international. It appartient des lors à la communauté internationale de remplir les siennes notamment en apportant son concours à notre pays pour procéder au déminage de la zone de conflits conformément aux dispositions pertinents de L’article 6 de la convention de Ottawa de 1997.
Observations
329. Le Rapporteur Spécial remercie le Gouvernement du Niger pour sa réponse détaillée à la lettre du 23 février 2009, et continue à suivre avec intérêt l’évolution de la situation
vendredi 25 septembre 2009
les 33 concerts de Tinariwen à travers l'Europe
les 33 concerts de Tinariwen à travers l'Europe
http://www.myspace.com/tinariwen
Les 33 concerts de Tinariwen à travers l’Europe : c’est parti !
Coup d"envoi samedi dernier au Chatelet à Paris, Tinariwen va chauffer les foules du nord...de l’Europe. Le nord Mali, ce sera juste après, fin décembre, premier concert dans leur ville natale, la fête du Chameau à Tessalit, puis Essouk, de grands moments dont nous reparlerons très bientôt.
A vos agendas :
- 1 oct. 2009 20:00 Le Vauban Brest / St Etienne
- 2 oct. 2009 20:00 Le Vip Saint Nazaire
- 3 oct. 2009 20:00 L’Ancienne Belgique Brussels
- 5 oct. 2009 20:00 Alhambra Paris
- 6 oct. 2009 20:00 Le Phare Toulouse
- 7 oct. 2009 20:00 Le Krakatoa Bordeaux
- 8 oct. 2009 20:00 Victoire 2 Montpellier
- 10 oct. 2009 20:00 La Merise Trappes
- 14 oct. 2009 20:00 L’Usine Geneva
- 15 oct. 2009 20:00 Le 106 Rouen
- 16 oct. 2009 20:00 Festival Belfast, Northern Ireland
- 17 oct. 2009 20:00 Academy Dublin, Dublin
- 18 oct. 2009 20:00 Academy Dublin, Dublin
- 20 oct. 2009 20:00 O2 Academy Sheffield
- 21 oct. 2009 20:00 O2 ABC Glasgow, Scotland
- 23 oct. 2009 20:00 Academy Manchester, Northwest
- 24 oct. 2009 20:00 Cardiff University Cardiff, Wales
- 25 oct. 2009 20:00 KOKO London, London and South East
- 28 oct. 2009 20:00 Concorde 2 Brighton, South
- 29 oct. 2009 20:00 O2 Academy Bristol
- 30 oct. 2009 20:00 O2 Academy Oxford
- 31 oct. 2009 20:00 Warwick Arts Centre Coventry, Midlands
- 2 nov. 2009 20:00 Arena Vienna
- 3 nov. 2009 20:00 Ampere Munich
- 4 nov. 2009 20:00 Kaufleuten Zurich
- 5 nov. 2009 20:00 Tollhaus Karlsruhe
- 6 nov. 2009 20:00 Kesselhaus Berlin
- 7 nov. 2009 20:00 World Music Festival Oslo
- 10 nov. 2009 20:00 Aquarius Zagreb
- 12 nov. 2009 20:00 Paradiso Amsterdam
- 14 nov. 2009 20:00 Festival Villes des Musiques du monde Aubervilliers
- 15 nov. 2009 20:00 Festival Just Rock Lyon
- 17 nov. 2009 20:00 Fabrik Hamburg
- 18 nov. 2009 20:00 Gloria Cologne
mercredi 23 septembre 2009
RFI/Ibrahim Ag Bahanga veut rejoindre « le processus de paix »
RFI -22/09/2009 à 04:39 TU
mardi 22 septembre 2009L’ex-chef rebelle touareg malien, Ibrahim Ag Bahanga a récemment quitté la Libye où il s’était réfugié depuis huit mois après avoir abandonné ses positions dans le nord du Mali. Pour le moment, on ne sait pas précisément où se trouve l’ex-chef rebelle toureg. Selon un membre de son entourage, il serait parti pour « rejoindre le processus de paix d’Alger ». Mais le flou demeure sur sa localisation.
« Il n’est plus chez nous ». C’est un diplomate libyen qui parle. L’entourage immédiat d’Ibrahim Ag Bahanga confirme, en donnant plus de détails. L’ex-enfant terrible du nord du Mali aurait décidé de réintégrer le processus de paix et donc, l’accord d’Alger.
Où se trouve-t-il actuellement ? Certains disent qu’il est en transit au Niger, dans les rangs des rebelles touaregs du MNJ (le Mouvement des Nigériens pour la Justice). D’autres affirment qu’il se dirige vers l’Algérie, pays médiateur.
Si le retour d’Ibrahim Ag Bahang est effectif, le processus de paix pourrait être consolidé. Il y a quelques jours à peine, l’ONU déclarait que la région de Kidal ne représentait plus un danger pour les ONG étrangères. Les bailleurs de fonds ont même annoncé qu’ils ouvraient à nouveau le portefeuille pour aider la population de cette région.
Pendant plusieurs mois, cette zone a été le théâtre d’affrontements entre rebelles touaregs et forces gouvernementales. Ibrahim Ag Bahanga a même donné du fil à retordre à l’armée malienne, obligée de déployer les grands moyens pour le contraindre à s’exiler en Libye. Aujourd’hui, le voilà de retour dans la zone.
Il a décidé de mettre fin à sa rebellion : Ag Bahanga rejoint les accords d’Alger
Tahar FATTANI-L’Expression on line-23-09-098
Il a décidé de mettre fin à sa rebellion : Ag Bahanga rejoint les accords d’Alger
mercredi 23 septembre 2009
Un « grand congrès » se tiendra prochainement pour relancer les accords d’Alger, auquel prendront part le gouvernement malien, l’Alliance démocratique et l’Algérie, pays médiateur.
Fin de rébellion pour le rebelle. Après avoir « tourné le dos » aux accords d’Alger signés entre le gouvernement malien et les Touareg rebelles en 2006, l’ex-chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga a décidé de « se repentir ». « Ibrahim a officiellement rejoint le processus de paix d’Alger », a affirmé hier, Mohamed Ag Ghrib, porte-parole des rebelles et proche de Ag Bahanga, dans une déclaration par téléphone à L’Expression. La même source atteste qu’ « Ibrahim a exprimé son souhait de rejoindre les accords d’Alger, cela fait longtemps. Il a exprimé à tout son entourage qu’il veut la paix ». Ayant quitté la Libye, où il s’était réfugié depuis le mois de février dernier, Ag Bahanga souhaite rentrer en contact avec les autorités algériennes, l’Algérie étant pays médiateur. « Je ne peux rien confirmer, mais une éventuelle rencontre entre Ibrahim et les autorités algériennes n’est pas exclue », a poursuivi Ag Aghrib.
Le retour de Ag Bahanga est motivé, entre autres, par la tenue d’un congrès réconciliateur qu’organisera l’Alliance démocratique du 23 Mai et qui regroupe les différentes tribus de la région. « Je confirme qu’Ibrahim prendra part à un congrès qui se tiendra prochainement », a-t-il dévoilé. Le même interlocuteur n’a, toutefois, pas avancé la date et le lieu de ce congrès. « On n’en sait rien pour l’instant », a-t-il dit. Et d’affirmer que « ce congrès aura pour objectif de réconcilier les gens entre eux et d’évaluer l’avancement des accords d’Alger. Ce sera une occasion de relancer les accords d’Alger, bref ! », a-t-il souligné. Outre les différents mouvements rebelles de l’alliance, le gouvernement malien et l’Algérie, pays médiateur, prendront part à ce congrès. « L’Algérie va, obligatoirement, prendre part à ce congrès, en tant que partie prenante », a t-il dévoilé encore.
De leur côté, les autorités libyennes ont confirmé, à l’AFP, qu’Ibrahim Ag Bahanga a quitté ces derniers jours la Libye. « C’est vrai que depuis deux jours, Ibrahim Ag Bahanga n’est plus chez nous en Libye », a rapporté la même source. Le retour d’Ibrahim contribuera, selon les observateurs, à consolider le rétablissement de la paix dans la région en donnant plus d’efficacité aux accords d’Alger. Il mettra fin, disent-ils, aux différends et aux malentendus qui existent au sein de l’Alliance démocratique du 23 Mai. On rappellera que Ag Bahanga avait exprimé son désaccord avec les représentants des autres tribus sur quelques questions. Il avait refusé la libération unilatérale des otages. Il avait exigé la libération des prisonniers détenus par l’armée malienne en contre-partie de la libération des militaires.
Depuis, il a boudé les réunions de l’alliance, ainsi que les rencontres organisées avec le gouvernement malien en présence de l’Algérie. Lors des négociations qui ont eu lieu à Alger en août 2008, ce rebelle avait décliné l’invitation et il n’avait pas pris part à ces pourparlers. Il avait même boudé la cérémonie qui a eu lieu le mois de février dernier et au cours de laquelle les rebelles ont déposé les armes. Ils étaient 500 rebelles à déposer les armes lors de cet événement. C’était un acquis considérable pour l’Algérie qui a réussi sa mission de pompier. A la suite des efforts menés par l’Algérie, par le biais de son ambassadeur à Bamako, Abdelkrim Ghrïeb, les rebelles ont procédé à la libération de tous les militaires maliens comme stipulé dans les accords d’Alger. Une cinquantaine de détenus ont été libérés par les rebelles. Le gouvernement malien s’est engagé, à son tour, à concrétiser sur le terrain ses promesses. Après des scènes de violence qui avaient duré des années, le nord du Mali a retrouvé une certaine paix et une certaine stabilité depuis les événements évoqués. Cette région n’est plus classée dans la liste rouge de l’ONU, qui établit des zones à hauts risques. Il y a quelques jours à peine, l’ONU déclarait que la région de Kidal ne représentait plus un danger pour les ONG étrangères.
Tahar FATTANI
lundi 21 septembre 2009
RFI /Kidal passe du rouge au vert.
RFI - 20/09/2009
Kidal passe du rouge au vert.
L’ONU abaisse son niveau de sécurité. Bonne nouvelle pour la relance de l’économie dans le Nord du Mali. C’est la conséquence de l’arrêt des combats avec les Touaregs.
C’est l’un des résultats concrets de la fin des combats avec les rebelles touaregs dans la région de Kidal au Mali. Cette zone du Nord du pays était classée zone rouge des Nations-Unies. Conséquence de l’amélioration de la situation, l’ONU révise son curseur et le feu passe désormais au vert. C’est une très bonne nouvelle pour le développement économique de ce secteur.
Bamako : Serge Daniel : "Pour l’ONU, la région de Kidal quitte la zone rouge « Danger » pour la zone verte « On peut y aller ».
En annonçant la nouvelle diplomate accréditée au Mali, le ministre malien des affaires étrangères n’a pas caché la satisfaction de son pays.
Du coup, les ONG étrangères annoncent leur retour et les bailleurs de fonds ouvrent à nouveau leurs portefeuilles pour le développement de cette région.
Par exemple, la Banque Ouest Africaine de Développement annonce pour ce dimanche le déblocage de près de 3 milliards de francs CFA pour le Programme intégré de développement rural de la région de Kidal, le PIDRK. Au même moment, grâce à un financement malien-algérien, l’Agence pour le Développement du Nord vient d’achever une visite de terrain dans le septentrion malien. Objectifs : expliquer comment seront financés les projets de réinsertion pour les ex-combattants et les jeunes chômeurs. La région de Kidal revient de loin. Elle a connu des mois d’instabilité chronique. Groupe rebelles touaregs et armée régulière se sont affrontés. »
dimanche 20 septembre 2009
Saint-Nazaire/De l'électro au blues touareg...
Saint-Nazaire
vendredi 18 septembre 2009 Musique.
La rentrée du Vip joue, une nouvelle fois, la carte de l'éclectisme
De l'électro au blues touareg...
Les hommes en bleu de Tinariwen viendront porter la bonne parole du désert... Photo DR.
L'alvéole 14 verra se croiser grosses cylindrées et découvertes pour satisfaire tous les appétits.
Tinariwen ouvre le balJamais deux sans trois. Les Tinariwen sont de retour à Saint-Nazaire, le temps d'une résidence de deux semaines ponctuée d'un concert le 2 octobre. Les bluesmens du désert viennent préparer le spectacle qui accompagne la sortie de leur quatrième album Imidiwan : Companions. « C'est notre troisième année de compagnonnage, glisse Patrice Bulting, directeur du Vip, c'est un évènement car ce nouvel album marque un virage dans leur carrière, un retour aux sources ». Un évènement au cours duquel des rencontres seront organisées avec des collégiens, ainsi qu'une conférence sur la situation des Touaregs au Mali et au Niger.
Des têtes d'affiche...
Outre Tinariwen, il y a du beau monde pour ce dernier trimestre de l'exercice 2009 plutôt dense. On passera sur l'annulation du collectif hip hop américain Mighty Underdogs - dommage - pour se concentrer sur quelques événements à venir : une grosse soirée avec le Eric Bibb Quartet (9 octobre), véritable « monstre sacré du blues », dixit le programmateur Stéphane Heuvelin ou la collaboration fructueuse sous perfusion hip hop (le 16 octobre) entre le trompettiste Erik Truffaz et Sly Johnson (Saïan Supa Crew). Sans oublier l'électro-dub des Angevins de Zenzile (le 27 novembre) ou le trip hop de Wax Tailor (12 novembre).
et des découvertes
lls sont évidemment moins connus... mais pas moins intéressants.
Parmi eux, on notera quelques jeunes pousses de la scène nazairienne comme Hoperckut au rayon métal (15 octobre), West Team pour le hip hop (29 octobre) ou Boy déjà repérée dans le duo Tazio & Boy (7 novembre). Les mezza en scène seront également autant d'occasions d'ouvrir les portes du Vip à quelques artistes prometteurs comme le groupe électro-rock Vunemy venu de Mostar en Bosnie-Herzégovine (19 novembre) ou les Nantais très pop de The Patriotic Sunday (14 novembre).
L'action culturelle
C'est l'autre pan - indispensable - de l'activité du Vip, labellisé scène de musiques actuelles. La saison 2009-2010 fera donc la part belle aux résidences d'artistes. Des débutants sortis tout droit des studios de répétitions aux plus confirmés (Tinariwen, Minitel Rose, Moongaï). « Pour le mois de septembre, nous avons déjà 25 journées d'utilisation du Vip ».
Les studios fonctionnent également très bien avec 37 groupes (150 musiciens) qui fréquentent avec assiduité les équipements mis à leur disposition.
Nicolas Dahéron
nicolas.daheron@presse-ocean.com
Programme complet sur www.les-escales.com ou sur www.myspace.com/levipmusic
samedi 19 septembre 2009
D’une rébellion touarègue à une autre : mêmes causes, même effets
Djibo Hamani Alternatives International 17-09-09
D’une rébellion touarègue à une autre : mêmes causes, même effets
samedi 19 septembre 2009
Ce n’est pas l’histoire qui se répète dans les rébellions touarègues, ce sont plutôt les troubles qui se perpétuent à travers les mêmes causes contemporaines. Ainsi, ce ne sont ni les mêmes acteurs ni les mêmes données qui prévalent dans les premier et deuxième conflits armés apparus dans la région d’Agadez. Malheureusement, on n’a pas assez réfléchi sur la question au Niger. Sinon, on aurait vu que cette nouvelle rébellion qui a éclaté en février 2007 se distingue de celle des années 1990. On aurait aussi prévu, à l’époque, que le mode de règlement de la première rébellion entraînerait inévitablement une deuxième rébellion.
Lorsqu’un groupe armé se soulève dans un pays, au nom d’une région ou d’une entité, il y a toujours des revendications. Lesquelles revendications portent généralement sur les intérêts de la région. Or, qu’a-t-on fait à la fin de la première rébellion ? A-t-on pris en charge les problèmes des régions concernés ? Non ! On a simplement satisfait un certain nombre d’individus, en l’occurrence les animateurs des factions armées de l’époque. On ne peut jamais satisfaire tout le monde, surtout dans un pays qui figure parmi les trois derniers de la planète sur l’Indice de développement humain. Mais le fait, ici, c’est qu’on a plutôt cherché à contenter des individus peut-être venus à la rébellion rien que pour des postes.
Quelques années après, d’autres personnes frustrées devaient fatalement prendre la relève pour procéder de la même façon, en vue de trouver des emplois dans l’armée, les corps paramilitaires et l’administration. Ou, à défaut, accéder à des fonds d’investissement pour monter des projets.
On dit souvent que ce sont les Touaregs qui sont entrés en rébellion. C’est en partie vrai, parce que les éléments qui ont pris les armes déclarent le faire au nom de cette population. Il y a aussi toute la presse étrangère, surtout française - en général favorable aux rebelles - qui véhicule cette idée. Et le gouvernement n’a jamais fait un effort pour rétablir la vérité. Car si des Touaregs sont à la tête des mouvements, il reste que 80% de la population touarègue que compte le Niger ne sont pas dans leur dynamique ni dans leur logique.
Combien de foyers de rébellion touarègue y a-t-il dans la région de Tillabéri ? Aucun ! Combien de foyers de rébellion touarègue dans le Damergou et le Damagaram ? Combien dans l’Ader ou dans le Gobir Toudou ? Or il s’agit de régions qui renferment 70 à 80% des Touaregs du Niger ! Il est donc abusif de dire que les Touaregs du Niger sont en rébellion. Il s’agit plutôt d’un mouvement qui concerne une région précise du pays.
Isoler le problème ne signifie cependant pas l’ignorer. Mais quand on se penche sur la question, on constate que le soulèvement concerne les Touaregs des régions pastorales. Les autorités soutiennent que beaucoup de choses ont été faites pour ces populations, avec des statistiques à l’appui. Cela n’a pas été pour permettre une réelle prise en charge des problèmes qui se posent.
Aujourd’hui, le pastoralisme ne marche plus dans une région restée dans une situation de précarité permanente depuis la période coloniale. Cette situation a poussé les communautés à se replier sur elles-mêmes. Lorsque les autorités pensent apporter des solutions en construisant par exemple des infrastructures sanitaires, elles passent à côté. On oublie qu’on a affaire à une communauté éparpillée et mobile. Certains bénéficiaires supposés sont souvent à des dizaines de kilomètres du dispensaire construit. Pour y accéder, il leur faut plusieurs jours de marche. En somme, on réfléchit à des solutions adaptées à des populations sédentaires, pour des communautés qui vivent dans un nomadisme traditionnel. Il faut que les autorités nigériennes acceptent de traiter les problèmes en fonction du contexte.
Il n’est pas certain que les éléments qui ont pris les armes dans le cadre de la première comme de la deuxième rébellion l’ont fait pour réellement chercher le règlement des préoccupations des populations. Leur satisfaction, ici ou là, a pu se suffire de l’attribution de postes et de privilèges. Le gouvernement joue leur jeu et le problème reste entier. Demain, une autre génération viendra brandir le même flambeau de la révolte.
Parler de rébellion touarègue peut paraître abusif, poser le problème sous l’angle d’une « question touarègue » est dangereux. En fait, il s’agit d’une question nationale. Agadez n’est pas une ville frontalière. Elle est en plein centre du Niger, à égale distance de la Libye et du Burkina Faso, à égale distance aussi de l’Algérie et du Nigeria. Agadez n’est pas l’extrême nord, ce n’est pas le nord non plus ; c’est le centre du pays.
Il y a quatre siècles, quand une rébellion a éclaté dans le nord du Niger, le sultan du Bornou, Idrissa Alaouma, était venu s’installer à Bilma pour gérer la crise. Askia Mohamed aussi avait quitté Gao pour passer un an à Alaoucès, à 7 km au nord d’Agadez, pour gérer un conflit qui avait éclaté dans la région. C’est dire que les problèmes des populations des régions périphériques comme Agadez ou Diffa relèvent d’une « question nationale ». Ce n’est pas parce qu’il s’agit de régions riches uranium ou en pétrole qu’il faut en faire des entités particulières.
Mais c’est la responsabilité de l’Etat nigérien de parfaire l’intégration de ces populations en mettant leurs besoins parmi les priorités du développement, avec des choix pertinents. Aujourd’hui, 90 % de la population nigérienne vit dans le quart sud du pays. L’avenir impose des migrations vers le Nord et il faut s’y préparer. Il faut que ces régions deviennent des pôles d’attraction. Les 127 milliards de bonus dans signature de la convention pétrolière avec la Chine devaient servir à la création du cadre attractif qu’il faut dans cette région d’avenir.
Malheureusement, les orientations prises ne font qu’isoler encore plus ces régions pour faire le lit des soulèvements. La zone est d’autant plus fragile chaque fois qu’un conflit armé éclate à Agadez, la zone nord malienne, habitée elle aussi par des Touaregs, s’embrase. De là à faire le lien entre les conflits nigérien et malien, certains observateurs n’hésitent pas. Or les différences sont réelles.
D’abord le conflit au nord Mali date de plus longteps. Au Niger, les brassages de populations qui remontent à plus de 1000 ans font qu’il est difficile de distinguer une communauté des autres. Tous les grands groupes ethniques du Niger ont vécu dans l’Aïr. Et les vestiges de leur séjour dans cette région existent encore. Si des liens existent entre les Touaregs du nord Niger et ceux du nord Mali - ce qui est naturel pour des populations nomades - il ne s’agit pas pour autant du même groupe.
Les Touaregs de l’Azawak ne sont pas les mêmes que ceux de Ménaka au Mali. Si des liens de parenté se sont bâtis à travers l’histoire, ils n’ont pas été une même entité politique. C’est à la faveur des rébellions qu’une telle jonction a pu se faire. Et si les autorités nigériennes et maliennes n’insistent pas dessus, la vérité demeure que ce sont les Français qui sont à l’origine de cette situation en créant l’Organisation commune des régions sahariennes (O.C.R.S) [1] Celle-ci devait regrouper toutes les régions touarègues en une seule entité détachée des autres, pour permettre à la France de rester maîtresse des ressources du Sahara. Et si le degré d’implication de la France dans cette actuelle deuxième rébellion reste à préciser, elle était évidente dans la première.
Toute une histoire a été bâtie sur l’image du Touareg rebelle. Elle est fausse. Les soulèvements armés que connaît cette région peuvent trouver leur solution dans une politique de développement plus inclusive pour ces communautés. Plus adaptée à leurs besoins, mais surtout à leurs réalités.
Notes
[1] La France avait créé, le 10 janvier 1957, une Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS), avec l’objectif, « la mise en valeur, l’expansion économique et la promotion sociale des zones sahariennes de la République française et à la gestion de laquelle participent l’Algérie, la Mauritanie, le Soudan, le Niger et le Tchad ».
Djibo Hamani
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