L'AN AMAZIGH 2966 : Pourquoi on fête Yennayer ?
Yennayer ou l’an Amazigh, cette vieille coutume, qui a résisté des siècles est fêtée aujourd’hui à travers tout le territoire national. Un nouvel an Berbère 2966 qui fera son entrée en Algérie ce 12 janvier sous les couleurs officielles après que l’Etat algérien ait reconnu la langue Amazigh comme langue nationale et officielle". Aujourd'hui, que sait-on des origines de cette fête et que signifie Yennayer ?
Les Amazighs, comme tous les peuples du monde, avaient besoin d'un calendrier pour gérer le temps et organiser leur vie. Yennayer est donc le premier mois de l’année dans le calendrier amazigh. Amenzou n’yennayer, le jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien. Etymologiquement le mot Yennayer est formé : de ‘’Yen’’ qui veut dire premier et de ‘’Ayer‘’ qui veut dire mois.
L’avènement de Yennayer de l’an 951 avant Jesus-Christ du calendrier grégorien correspond à un événement politique de portée incommensurable pour les Imazighen. Nombreux dans les différentes armées des Pharaons, les Imazighen allaient peu à peu s’affirmer et influencer les Rois Pharaons. C’est ainsi qu’ils réussirent à arracher leur droit à observer leur propres rites comme les cultes funéraires, pratique spirituelle d’importance capitale à l’époque. Il en fut une qui ne pouvait passer inaperçue, le rite funéraire organisé à la mort de Namart, père de Sheshanq I qui allait bientôt être le fondateur de la 22ème dynastie pharaonique.
En effet, en l’an 950 Av.J., à la mort du Pharaon Psoussenes II, un Amazigh répondant au nom de Sheshnaq accède au statut de Pharaon d’Egypte en soumettant tout le Delta du Nil, ainsi que la grande prêtrise égyptienne sous son autorité, et fonda sa capitale à Bubastis. Auparavant, Chechanq I régnait sur un territoire allant de la partie orientale de la Libye actuelle jusqu’au delta du Nil. Il régna sur l’Egypte en tant que Pharaon de 950 jusqu’à 929 av. J.-C.
Soucieux de respecter la tradition pharaonique, son fils épousa la princesse Makara, fille du défunt Pssossenes II. En commémorant cet événement, Yennayer devient également le symbole des retrouvailles entre les Imazighen et leur histoire plusieurs fois millénaire, de laquelle ils ont été injustement spoliés depuis maintenant deux millénaires.
La célébration de yennayer
Pour les Imazighen, Yennayer est d’abord une porte qui s’ouvre sur le nouvel an et appelée ’tabburt useggwass’ (la porte de l’année). Sa célébration s’explique par l’importance accordée aux rites et aux superstitions de l’époque dont certaines subsistent encore de nos jours. La période en question attire particulièrement l’attention car la saison correspond à l’approche de la rupture des provisions gardées pour l’hiver. Il convient donc de renouveler ses forces spirituelles en faisant appel aux rites. À cette époque de l’année, le rite doit symboliser la richesse. Ainsi, pour que la nouvelle année entamée soit plus fructifiante et la terre plus fertile, il convient de se purifier et de nettoyer les lieux. On obéit également aux lois rituelles telles que le sacrifice d’un animal (Asfel) sur le seuil de l’année, comme on le fait encore de nos jours sur les fondations d’une nouvelle bâtisse. Le rituel asfel symbolise l’expulsion des forces et des esprits maléfiques pour faire place aux esprits bénéfiques qui vont nous soutenir l’année durant. Si les moyens le permettent, seront sacrifiés autant de bêtes qu’il y a de membres de famille. La tradition a retenu le sacrifice d’un coq par homme
Le nouvel an est souvent caractérisé par la manière de le fêter et de l’accueillir. Il est conçu comme un renouvellement, une initiation à un nouveau cycle temporel. On le désigne par différents termes tels : Id’ n Yennayer (la nuit de janvier);
Dans la région de la Kabylie en Algérie et même dans la plupart des wilayas du pays, on prépare souvent une bouillie contenant le pois chiche, blé, et la fève et le noyau de datte et on sert aussi les dattes et les chênes comme dessert. Ainsi, toute la famille se réunit autour de ce plat pour célébrer la nouvelle année; celui qui trouvera le noyau de datte est chanceux. Le noyau de datte porte bonheur (symbole d’une année joyeuse et prospère). Dans certaines régions, la célébration de Yennayer dure jusqu’à trois jours. Chaque jour on y prépare un plat différent : le premier jour, on y prépare la bouillie, le deuxième jour le couscous aux sept légumes et le troisième jour, on y prépare des poulets.
L’avènement de Yennayer de l’an 951 avant Jesus-Christ du calendrier grégorien correspond à un événement politique de portée incommensurable pour les Imazighen. Nombreux dans les différentes armées des Pharaons, les Imazighen allaient peu à peu s’affirmer et influencer les Rois Pharaons. C’est ainsi qu’ils réussirent à arracher leur droit à observer leur propres rites comme les cultes funéraires, pratique spirituelle d’importance capitale à l’époque. Il en fut une qui ne pouvait passer inaperçue, le rite funéraire organisé à la mort de Namart, père de Sheshanq I qui allait bientôt être le fondateur de la 22ème dynastie pharaonique.
En effet, en l’an 950 Av.J., à la mort du Pharaon Psoussenes II, un Amazigh répondant au nom de Sheshnaq accède au statut de Pharaon d’Egypte en soumettant tout le Delta du Nil, ainsi que la grande prêtrise égyptienne sous son autorité, et fonda sa capitale à Bubastis. Auparavant, Chechanq I régnait sur un territoire allant de la partie orientale de la Libye actuelle jusqu’au delta du Nil. Il régna sur l’Egypte en tant que Pharaon de 950 jusqu’à 929 av. J.-C.
Soucieux de respecter la tradition pharaonique, son fils épousa la princesse Makara, fille du défunt Pssossenes II. En commémorant cet événement, Yennayer devient également le symbole des retrouvailles entre les Imazighen et leur histoire plusieurs fois millénaire, de laquelle ils ont été injustement spoliés depuis maintenant deux millénaires.
La célébration de yennayer
Pour les Imazighen, Yennayer est d’abord une porte qui s’ouvre sur le nouvel an et appelée ’tabburt useggwass’ (la porte de l’année). Sa célébration s’explique par l’importance accordée aux rites et aux superstitions de l’époque dont certaines subsistent encore de nos jours. La période en question attire particulièrement l’attention car la saison correspond à l’approche de la rupture des provisions gardées pour l’hiver. Il convient donc de renouveler ses forces spirituelles en faisant appel aux rites. À cette époque de l’année, le rite doit symboliser la richesse. Ainsi, pour que la nouvelle année entamée soit plus fructifiante et la terre plus fertile, il convient de se purifier et de nettoyer les lieux. On obéit également aux lois rituelles telles que le sacrifice d’un animal (Asfel) sur le seuil de l’année, comme on le fait encore de nos jours sur les fondations d’une nouvelle bâtisse. Le rituel asfel symbolise l’expulsion des forces et des esprits maléfiques pour faire place aux esprits bénéfiques qui vont nous soutenir l’année durant. Si les moyens le permettent, seront sacrifiés autant de bêtes qu’il y a de membres de famille. La tradition a retenu le sacrifice d’un coq par homme
Le nouvel an est souvent caractérisé par la manière de le fêter et de l’accueillir. Il est conçu comme un renouvellement, une initiation à un nouveau cycle temporel. On le désigne par différents termes tels : Id’ n Yennayer (la nuit de janvier);
Dans la région de la Kabylie en Algérie et même dans la plupart des wilayas du pays, on prépare souvent une bouillie contenant le pois chiche, blé, et la fève et le noyau de datte et on sert aussi les dattes et les chênes comme dessert. Ainsi, toute la famille se réunit autour de ce plat pour célébrer la nouvelle année; celui qui trouvera le noyau de datte est chanceux. Le noyau de datte porte bonheur (symbole d’une année joyeuse et prospère). Dans certaines régions, la célébration de Yennayer dure jusqu’à trois jours. Chaque jour on y prépare un plat différent : le premier jour, on y prépare la bouillie, le deuxième jour le couscous aux sept légumes et le troisième jour, on y prépare des poulets.
Riad
Lundi 11 Janvier 2016 - 18:58
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