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Burkina Faso: l’ADF-RDA demande pardon aux Burkinabè
Par RFI
Manifestation pro-démocratie le 2 novembre 2014 à Ouagadougou, Place de la Nation.REUTERS/Joe Penney
L’Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) sort de son silence depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre dernier. Les responsables du parti ont demandé pardon aux jeunes, aux Burkinabè et à leurs militants pour l’erreur commise en soutenant le projet de modification de la Constitution, qui aboutit à la chute du régime Compaoré, fin octobre.
C’est véritablement une opération repentance, un appel au pardon qu’ont lancé les responsables de l’ADF-RDA. « C’est une conférence de pardon et de réconciliation entre l’ADF-RDA et l’ensemble des Burkinabè », a d’ailleurs déclaré en ouverture Mamadou Diao Koné, le premier vice-président du parti.
Le choix de l’ADF-RDA de soutenir l’ancien parti au pouvoir dans son projet de modification constitutionnelle avait ravivé la colère des Burkinabè. Nombreux observateurs et analystes estimaient qu’un refus du parti aurait évité cette crise.
Et « en décidant finalement de soutenir le projet de modification de l’article 37 de la Constitution, l’ADF-RDA a commis une erreur politique », a reconnu Mathieu Hien président des cadres libéraux du parti de l’Eléphant.
« Disponibilité »
En toute humilité et tant qu’acteur de la vie politique nationale, le parti reconnait et assume sa part de responsabilité dans la situation ayant conduit à l’insurrection populaire. L’ADF-RDA présente donc « ses sincères excuses à tous les jeunes du Burkina Faso », selon Mathieu Hien le président des cadres libéraux du parti, et leur adresse ce message : « Vous avez fait preuve de maturité et de responsabilité en démontrant que l’avenir de ce pays est entre vos mains. »
Selon les responsables de l’ADF-RDA, cette rencontre se veut une main tendue à tous les Burkinabè et à tous les démocrates. En outre, dans le cadre du processus de transition, le parti souhaite apporter sa contribution à l’œuvre entreprise par le président Michel Kafando et son équipe.
« Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer aux côtés des organes de la transition et de tous nos frères burkinabè civils et militaires pour l’approfondissement de notre processus démocratique », a fait savoir Mamadou Diao Koné, le premier vice-président, l’ADF-RDA.
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