Un cadre du groupe de Mokhtar Belmokhtar arrêté au Niger
Mokhtar Belmokhtar du groupe Al-Morabitoune dans une vidéo non datée.REUTERS/Belmokhtar Brigade/Handout
L’armée française a arrêté le jihadiste Abou Aasim el-Mouhajir, porte-parole du groupe Al-Morabitoune de Mokhtar Belmokhtar. Mais silence et opacité règnent sur cette opération menée il y a dix jours par les forces spéciales françaises. Ni les autorités françaises, ni les autorités nigériennes n’ont fait de commentaire.
Selon les informations de RFI, mercredi 17 septembre, des éléments du COS, le Commandement des opérations spéciales, suivent la progression d’un convoi de 4×4 parti du sud libyen. Les véhicules cherchent visiblement à gagner le nord du Mali et empruntent donc la passe de Salvador, située tout au nord du Niger, véritable entonnoir et point de passage quasi obligé pour circuler dans la zone.
Selon des sources sécuritaires, au moment où le convoi s’est engagé, l’un des véhicules aurait été touché par une frappe de l’aviation française. Les trois occupants sont tués.
Trois autres combattants tentent de s’enfuir. Les forces spéciales déployées au sol les auraient alors interceptés. Parmi eux, Abou Aasim el-Mouhajir. L’homme est connu et traqué depuis des semaines. C’est lui qui a notamment revendiqué, au nom d’Al-Morabitoune, l’attaque suicide contre un convoi militaire français le 14 juillet dernier dans le nord du Mali. Un soldat avait perdu la vie, six autres avaient été blessés. Dans un enregistrement audio, el-Mouhajir avait déclaré : « L’attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes ».
Selon les informations de RFI, le jihadiste a dans un premier temps été entendu par les services secrets français à Arlit avant d’être rapatrié à Niamey et remis aux services nigériens. Les autorités françaises et nigériennes ne confirment pas cette arrestation.
Du côté de l’état-major de l’armée française, on indique que « l’armée ne commente pas cette information ».
Du côté de l’état-major de l’armée française, on indique que « l’armée ne commente pas cette information ».
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