Le Niger cède face à Areva
Le gouvernement nigérien a annoncé qu'il ne surtaxerait pas les extractions d'uranium d'Areva. Les négociations, qui duraient depuis février 2013, se terminent sur une victoire du groupe nucléaire français.
Guillaume Paul
Le 06/01/2014 à 15:50
Le 06/01/2014 à 15:50
Areva est peut-être sur le point de gagner son bras de fer avec les autorités du Niger. Le gouvernement nigérien a fait savoir, samedi 4 janvier 2014, qu'il pourrait finalement renoncer à surtaxer le groupe sur les bénéfices qu'il réalise sur place, dans le cadre de l'extraction d'uranium.
L'impasse ne devrait donc plus s'éterniser. Et Areva devrait bien en sortir gagnant. Les contrats de concession, censés être prolongés pour les dix prochaines années, n'ont donné lieu à aucun accord au 31 décembre.
Mais le gouvernement nigérien semble avoir en partie capitulé. En fin de compte, il pourrait renoncer à imposer une surtaxation au géant français du nucléaire, qui était l'objet de la discorde. Le gouvernement entendait imposer à Areva une loi permettant de porter les redevances jusqu'à 12% du chiffre d'affaires.
L'impasse ne devrait donc plus s'éterniser. Et Areva devrait bien en sortir gagnant. Les contrats de concession, censés être prolongés pour les dix prochaines années, n'ont donné lieu à aucun accord au 31 décembre.
Mais le gouvernement nigérien semble avoir en partie capitulé. En fin de compte, il pourrait renoncer à imposer une surtaxation au géant français du nucléaire, qui était l'objet de la discorde. Le gouvernement entendait imposer à Areva une loi permettant de porter les redevances jusqu'à 12% du chiffre d'affaires.
Le kilo d'uranium est passé de 150 à 60 euros en 2013
Areva, qui voulait continuer à bénéficier d'exonérations, a fait valoir le fait que les prix du kilo d'uranium s'étaient effondrés l'an dernier, en passant de 150 à près de 60 euros. Une conséquence, entre autre, de la catastrophe de Fukushima.
Le groupe, présent sur place depuis le début des années 1970, a également rappelé qu'une hausse de la taxation pourrait affecter la rentabilité de ses deux sites.
Un jeu de dupes car les deux parties sont condamnées à s'entendre.
Le Niger, car Areva assure de sérieux revenus à l'un des pays les plus pauvres du monde. Mais pour Areva aussi, la présence sur place est indispensable. Le groupe ne s'approvisionne, par ailleurs, que dans seulement deux autres pays: le Canada et le Kazakhstan.
Le groupe, présent sur place depuis le début des années 1970, a également rappelé qu'une hausse de la taxation pourrait affecter la rentabilité de ses deux sites.
Un jeu de dupes car les deux parties sont condamnées à s'entendre.
Le Niger, car Areva assure de sérieux revenus à l'un des pays les plus pauvres du monde. Mais pour Areva aussi, la présence sur place est indispensable. Le groupe ne s'approvisionne, par ailleurs, que dans seulement deux autres pays: le Canada et le Kazakhstan.
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