Centrafrique: le Tchad a accueilli des ex-Séléka à Doba
Par journaldebangui.com - AFP - 29/01/2014
La nouvelle a été annoncée, hier mardi, 28 janvier 2014 par le ministre tchadien de la Communication, Hassan Sylla Bakari
Après Michel Djotodia, chef leader déchu de la Centrafrique, ce sont «environ 200 éléments de l'ex-Séléka sont arrivés à Doba, au sud du Tchad», a indiqué à M. Sylla Bakari, ajoutant qu'ils «ont été désarmés et éloignés de la frontière centrafricaine». «Un tri est en train de se faire et s'il s'avère qu'il y a des mercenaires tchadiens parmi eux, ils seront déférés à la justice et répondront de leurs actes devant la loi», a-t-il assuré. Selon une autorité locale ayant requis l'anonymat, environ 1.700 réfugiés centrafricains ayant fui les violences dans leur pays sont également arrivés avec les ex-Séléka. «Les Centrafricains réfugiés seront confiés au HCR» (Haut-commissariat aux réfugiés), a précisé le ministre.
© afp
Sous escorte française et burundaise, des centaines de combattants ont été évacués lundi, 27 janvier de deux importants camps militaires
Selon Peter Bouckaert, directeur des urgences de l'ONG Human Rights Watch (HRW), un convoi emmenant des ex-Séléka avait quitté la capitale centrafricaine dimanche, 26 janvier 2014 accompagné d'une lourde escorte, en direction du nord, sur la route menant au Tchad. Les ex-combattants, pour beaucoup originaires de pays voisins comme le Tchad et le Soudan, sont actuellement en négociation avec la force africaine en Centrafrique (Misca) en vue de préparer leur départ, a ajouté M. Bouckaert.
Par ailleurs, plusieurs centaines d'anciens rebelles ont été évacués de deux importants camps militaires qu'ils occupaient dans le sud de Bangui, sous escorte de soldats de la Misca et de militaires français, avant d'être cantonnés dans un autre camp à la sortie nord de la ville. En mars 2013, la prise du pouvoir par la Séléka, coalition rebelle à dominante musulmane ayant renversé le président François Bozizé, avait plongé la Centrafrique dans un chaos sans précédent, déclenchant des violences interconfessionnelles inédites entre chrétiens et musulmans qui avaient jusque-là toujours vécu en bonne entente.
Par ailleurs, plusieurs centaines d'anciens rebelles ont été évacués de deux importants camps militaires qu'ils occupaient dans le sud de Bangui, sous escorte de soldats de la Misca et de militaires français, avant d'être cantonnés dans un autre camp à la sortie nord de la ville. En mars 2013, la prise du pouvoir par la Séléka, coalition rebelle à dominante musulmane ayant renversé le président François Bozizé, avait plongé la Centrafrique dans un chaos sans précédent, déclenchant des violences interconfessionnelles inédites entre chrétiens et musulmans qui avaient jusque-là toujours vécu en bonne entente.
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