lundi 13 février 2012


ALI / ENTRETIEN - 
Article publié le : lundi 13 février 2012 - Dernière modification le : lundi 13 février 2012

Henri de Raincourt: «la France considère qu’au Mali il n’y aura pas de solution militaire»

Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération.
Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération.
RFI

Par Christophe Boisbouvier
RFI/France
La guerre au nord du Mali, le massacre d'Aguelhok, les contacts secrets entre la France et les rebelles touaregs... le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, parle de retour d'une tournée-express dans la région, à Bamako, Niamey et Nouakchott.


RFI : Henri de Raincourt, vous demandez un cessez-le-feu, mais après les succès militaires de la rébellion est-ce que l’armée malienne n’a pas intérêt à tenter une contre-offensive avant d’arrêter les combats ?
Henri de Raincourt : La France considère qu’il n’y aura pas de solution militaire, en tout cas immédiate, et que par conséquent ce qui est important c’est que les hostilités cessent le plus rapidement possible.
RFI : Voulez-vous dire que le rapport de force est trop inégal, en faveur des rebelles et que Bamako a intérêt à signer ce cessez-le-feu ?
H.D.R. : Je pense que le rapport de force aujourd’hui, n’est pas totalement établi, puisque la stratégie des rebelles est telle qu’on peut l’analyser et celle des autorités militaires maliennes est plutôt une stratégie d’évitement. Donc, il n’y a pas eu de choc de bataille rangée, puisque lorsque les rebelles arrivent dans un camp militaire, l’armée régulière l’a quitté quelques heures ou une demi-journée avant.
RFI : Alors on sait qu’il y a eu des morts aux combats. Mais est-ce qu’il y a eu aussi des exécutions sommaires ?
H.D.R. : Il y a eu effectivement des violences absolument atroces et inadmissibles à Aguelhoc. Il y a eu effectivement des exécutions sommaires ; des soldats, des personnes. On parle d’une centaine, qui ont été capturées et qui ont été froidement exécutées, ce qui est absolument inqualifiable.
RFI : Par qui ont-elles été exécutées ?
H.D.R. : Certains prétendent que la méthode utilisée pour l’exécution s’apparente à celle utilisée par al-Qaïda.
RFI : Elles auraient été égorgées ?
H.D.R. : Peut-être égorgées pour certaines. D’autres, une balle dans la tête. En tout cas des méthodes barbares et expéditives.
RFI : L’une des causes de cette guerre c’est l’arrivée au Sahel de missiles et de d’orgues de Staline en provenance des arsenaux de Kadhafi. Est-ce qu’en bombardant la Libye, la France n’a pas semé la pagaille au Sahel ?
H.D.R. : Les autorités que nous avons pu rencontrer sont bien déterminées justement, à ce que, à l’occasion du cessez-le-feu, la remise des armes soit une condition qui soit posée.
RFI : Mais en bombardant la Libye, est-ce que la France n’a pas joué aux apprentis sorciers ?
H.D.R. : La France a œuvré en Libye, pour éviter le massacre programmé de la population de Benghazi, par Kadhafi.
RFI : Vous appelez au dialogue. Mais pour les rebelles du MNLA, ce dialogue doit aboutir à l’indépendance de l’Azawad. Est-ce que c’est une solution envisageable ?
H.D.R. : La France a une position qui est très claire. L’unité et l’intégrité territoriale du Mali doivent être préservées. L’indépendance, ce n’est évidement pas une solution, parce que le MNLA ne représente pas, la totalité de la population de la partie nord du Mali. Il y a d’autres organisations touaregs, il y a des Arabes, il y a encore d’autres ethnies. D’ailleurs, toutes les personnes avec qui nous avons parlé, nous ont dit que si une consultation de la population était organisée, nous le savons pertinemment que l’immense majorité ne s’engagerait pas sur la voie de la séparation.
RFI : Vous dites que des pays de bonne volonté pourraient aider à ce dialogue. Vous pensez à la France ou à des pays de la sous-région ?
H.D.R. : Nous considérons que c’est d’abord aux pays de la sous-région de se mobiliser. Que ce soit le Mali, évidemment, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, mais aussi l’Algérie qui a fait preuve de ses bons offices ces derniers jours, en réunissant un certain nombre d’acteurs à Alger. Mais la France, elle, est à la disposition – et seulement si cela lui est demandé – des pays, pour apporter sa contribution. Mais la France n’a aucune ambition d’organiser à elle seule, le dialogue entre les différents acteurs. Ce n’est pas à nous de la faire. C’est d’abord aux acteurs locaux.
RFI : Dans une interview au Monde, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz fustige les Etats qui n’arrivent pas à venir à bout d’un groupe armé de 300 hommes, sous-entendu le Mali. Est-ce que vous êtes d’accord avec lui ?
H.D.R. : Effectivement, la façon d’appréhender la présence d’Aqmi sur le terrain, est notoirement différente par les chefs d’Etat des pays concernés. Il faut en prendre acte. Je crois qu’il y a aussi le fait qu’il y a des otages sur le terrain, et que par conséquent c’est assez difficile d’engager directement des opérations qui seraient susceptibles de mettre en danger la vie de nos otages, parce que la vie de nos compatriotes est à préserver d’abord et avant tout.
RFI : Avez-vous des nouvelles récentes des six otages français ?
H.D.R. : Toutes les personnes à qui nous posons cette même question, certaines d’entre elles nous disent avoir des contacts plus ou moins directs avec des petites organisations locales sur le terrain et que la situation de nos otages, pour précaire et détestable qu’elle soit, mais qu’avec beaucoup de courage, ils survivent.
RFI : Si les exécutions sommaires d’Aguelhoc portent la signature d’al-Qaïda, est-ce qu’il faut y voir une alliance éventuelle entre le MNLA et al-Qaïda, Aqmi ?
H.D.R. : En tout cas, elle n’est pas confirmée, et le MNLA a pris soin de déclarer qu’elle n’existait pas.
RFI : A la fin de l’année dernière, des proches du MNLA ont été reçus au Quai d’Orsay à Paris, à l’ordre du jour justement, la lutte contre Aqmi. Est-ce que le MNLA peut être un partenaire fiable ?
H.D.R. : C’est à lui de le prouver. Je rappelle que si la France, effectivement, a rencontré des représentants du MNLA l’année dernière, elle ne l’a pas fait depuis que ce dernier s’est engagé dans des actions militaires. Et si le MNLA veut être considéré comme un acteur fiable, eh bien c’est à lui de faire les avances et les démarches nécessaires. Je sais pertinemment que le MNLA a des représentants dans un certain nombre de pays de la sous-région, et donc n’a certainement aucune difficulté pour faire connaître sa bonne volonté.
RFI : Vous pensez à la Mauritanie ?
H.D.R. : Je pense en particulier, effectivement, à la Mauritanie.
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FICHE PAYS :

Best Reggae Album at 54th GRAMMY Pre-Telecast


DERNIÈRE MODIFICATION : 13/02/2012 

AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - AREVA - CRISE ALIMENTAIRE - LIBYE - MALI - NIGER - TOUAREGS


Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger

Vanessa Burggraf reçoit Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger. Il revient sur la rébellion touareg dans le nord du Mali, le nombre croissant de réfugiés et la crise alimentaire qui sévit actuellement. Il s'explique également sur le thème de la sécurité et de la menace d’Aqmi dans la région.



Victorieux aux Grammy Awards, Tinariwen rappel au monde les souffrances du peuple Tamasheq

Tinariwen - Tassili
En ces temps de crise politique aux allures de guerre et surtout de catastrophe humanitaire annoncée dans l'Azawad, il est très rare de croiser le sourire sur nos lèvres. C'est alors avec une fierté sans égale que nous avons suivi les Grammy Awards aux Etats Unis. Encore une fois, c'est Tinariwen, notre seul et unique ambassadeur qui mondialisait nos joies et nos souffrances à l'occasion de sa victoire du Grammy Awards du meilleur album dans la catégorie "Musique Monde".
En Novembre dernier, Tinariwen était nominé pour les Grammy Awards. Deux sentiments animaient beaucoup de nos frères et sœurs qui s'y connaissent. Le sentiment de normalité naissait du fait que Tinariwen est incontestablement aujourd'hui le meilleur de groupe musical en Afrique et l'un des meilleurs dans le monde entier. Depuis une dizaine d'année, Tinariwen a parcouru la terre entiere pour chanter en Tamasheq dans tous les pays connus comme admirateurs de la musique. Qui a oublié qu'en Juin 2010, Tinariwen jouait à la coupe du monde de football aux cotés des artistes comme Alicia Keys, Black Eyed Peas?
Un autre sentiment animait beaucoup d'entre nous en novembre dernier. C'était celui de la fierté. Fierté de voir nos ambassadeurs porter les couleurs de notre peuple au sommet du monde entier. Ce sentiment de fierté est devenu encore plus grand hier soir. Parmi les 4 nominés dans la catégorie «Best World Music Album» (Meilleur Album de Musique Monde), Tinariwen avec son dernier album Tassili remportait le prix.


Dans le fleuve de désolation que traverse actuellement notre peuple, cette victoire de Tinariwen est un rappel à tous les niveaux. A la jeune génération de Facebook, cette victoire doit signifier que seul le travail paye, rien d'autres. Tinariwen n'a pas obtenu cette victoire en jouant à la musique uniquement pour se faire plaisir. La jeunesse doit suivre l'exemple des ambassadeurs de notre peuple pour se donner uniquement au travail afin d'exceller dans tout ce qu'elle entreprend.


Cette victoire doit également être une leçon pour les dizaines d'artistes Tamasheq. Nous ne reviendront pas sur l'histoire du groupe Tinariwen que tout le monde connait, mais nous rappellerons uniquement qu'ils se font formés dans les camps de formation Libyen et à travers les souffrances qu'à connu notre peuple depuis la rébellion de 1963 et les répressions qui ont suivis. Les jeunes artistes se doivent de suivre cet exemple. La révolution actuelle et les dizaines de milliers de réfugiés et déplacés sont les meilleurs occasions pour que d'autres artistes prennent leur responsabilité pour porter haut et fort la voix de notre peuple.


La victoire ce soir aux Grammy Awards a permis aux téléspectateurs de l'émission et aux centaines de millions de personnes qui liront des articles portant sur cette cérémonie de savoir qu'au milieu du désert du Sahara, il y a un peuple qui souffre et qui a besoin d'assistance. Nous n'aurons aucun doute sur le fait que Tinariwen continuera à faire ce qu'il a toujours fait: porter la voie de notre peuple que cette voie soit joyeuse ou triste. Dans nos prochaines éditions nous reviendrons encore sur cette belle victoire et ses conséquences pour l'Azawad.

Par Ghaly Ag Hamed'Ahmed

Bonjour à toute et à tous !
c'est dommage qu'on attribut des exactions commises par l'armée Malienne pour dire que c'est le MNLA qui la fait par la presse Française ; voilà le temoignage du colonel Kamo qui a rejoint le MNLA pour lequel sa femme et ses proches sont gardés en Otage par l'armée Malienne à tin bouctou Kamo di kil est en possession de preuve palpables de la complicité des plus hautes autorités de Bamako avec AQMI et celà ne date pas d'aujourd'hui en plus du complot des convoient militaires arrivés à Aguelhoc après le départ des Troupes du MNLA Ils nous apprend que l'armée à monté un vraie scénario pour attacher les cadavres trouvés sur place et les ont tranché la gorge puis les ont filmés pour accuser le MNLA de crimes horribles de ce genre !
Pour preuve le MNLA a fait plus d'une quarantaine de prisonniers de guerre dans l'armée Malienne à Aguelhoc qu'il continu de garder ; alors pourquoi n'a t il pas trancher la gorge de ces ci qu'il garde comme ceux qui sont restés à Aguelhoc ???

Kamo

dimanche 12 février 2012

tamoudre.org

Bilan de la semaine,12 février, selon le MNLA
AZAWAD, La même situation se répète indéfiniment !Depuis le 31 Janvier, le Gouvernement malien à réédité les forfaitures des années 60 et 90 en organisant des pogroms sur les populations de l‘Azawad. La presse locale, toujours aux ordres des Autorités, à la manière de la « Radio des Milles Collines », avait abondamment excité les esprits pour susciter une vague de haine raciale à l’endroit des «peaux rouges», sous la houlette des agents spéciaux.

Comme toujours, le gouvernement malien organise la mise en scène à la télévision nationale :
Appels à la tolérance,
Affirmations des droits des populations « blanches »,
Retour au calme des émeutiers,
Regrets des actes de vandalismes,
Références à un état de droit imaginaire,

autant de larmes de crocodiles.

1. EVENEMENTS

En France le 07 Février 2012, la question de l’Azawad était d’actualité à l’initiative du Sénateur D. BOULAUD, face au Ministre des Affaires étrangères et de la coopération Internationale Allain Juppé, dont voici un extrait des propos :

« … En disant cela, je pense à la situation dans le Sahel et à l’évolution en Afghanistan. Vous le savez, monsieur le ministre d’État, dans le Sahel, la situation est très inquiétante. Des otages français sont actuellement retenus dans cette région et je n’aurais garde d’oublier notre compatriote Denis Allex, membre de la DGSE, retenu, lui, en Somalie. Je veux évoquer la situation d’insécurité grandissante qui affecte plusieurs États de la région sahélienne. La présence croissante d’AQMI, la nouvelle rébellion « touareg », le développement d’une criminalité internationale, régionale et transfrontière font que des foyers de déstabilisation se renforcent, quand bien même ils existent depuis longtemps. Or c’est notre sud proche, très proche, de plus en plus proche ! Il m’apparaît urgent que nous suivions avec la plus grande attention les évolutions de ce dossier.

Depuis des années, pour ce qui me concerne, j’attire l’attention des gouvernements sur cette situation, sans beaucoup de succès, sauf depuis quelques mois où, semble-t-il, les choses commencent à frémir. Il n’était que temps !

La nouvelle flambée « touareg » fait notamment suite au non-respect des accords d’Alger de 2006-sujet sur lequel nous sommes restés totalement indifférents, alors que, à l’évidence, le Mali porte en la matière une grande responsabilité. Désormais, ce pays est en campagne électorale, ce qui, j’en conviens, rend la recherche d’une solution politique plus délicate encore. De surcroît, la rébellion se nourrit dans le même temps des retombées, en hommes et en armes, de la déroute du régime libyen.

Plus grave encore, cette dissémination d’armes et d’autres matériels depuis la Libye favorise l’essor d’une force terroriste, AQMI, renouvelée et réarmée. Cette conjugaison de facteurs est de nature à installer dans la région du Sahel un face à face militaire durable et sanglant avec des acteurs multiples.

Monsieur le ministre d’État, nous savons que les efforts de reconstruction de la Libye sont considérables. Ils doivent contribuer à rétablir sa stabilité et sa sécurité. Dans ce cadre, la lutte contre la prolifération des armes, prolifération qui représente une véritable menace pour la paix et la sécurité dans toute la région, demeure un volet important. Cependant, j’attire votre attention sur la nécessité de s’attaquer aux racines du problème. Le terrorisme et les trafics de grande criminalité existent ; il faudra les combattre.

Le mal-vivre des « Touaregs » n’a pas attendu la chute de Kadhafi pour se manifester. La situation instable au Nord-Mali, au Niger, dans la région sahélienne, ne saurait se réduire au dangereux problème du terrorisme d’AQMI. Rien ne serait pire que d’assimiler la totalité du peuple touareg au terrorisme d’AQMI. Il y a lieu, et depuis bien longtemps, de séparer le bon grain de l’ivraie. Cette confusion n’a que trop tardé et a sans doute été entretenue à dessein par quelques intérêts locaux. Il y a en toile de fond d’incontestables problèmes socio-économiques qui attendent des solutions pérennes. Le tout-militaire n’est sûrement pas la seule

La réponse de Monsieur Allain Juppé:

Compte tenu de l’actualité, permettez-moi de dire un dernier mot sur le Mali, pays au sujet duquel M. Boulaud m’a interpelé. La rébellion touarègue a remporté récemment d’importants succès militaires au nord du fleuve Niger. Quels qu’en soient les motifs, nous considérons ce recours à la force inacceptable dans une démocratie comme le Mali. Un cessez-le-feu immédiat est impératif.

Parallèlement, il importe de traiter la question touarègue au fond, ce qui suppose un dialogue entre Bamako et toutes les parties concernées. J’en ai fait part au président Touré. Je salue, en cet instant, son sens de l’unité nationale, qu’il a manifesté dans un discours récent, et je suis confiant dans la capacité du peuple malien à préserver son modèle démocratique. À ce propos, vous avez évoqué, monsieur le sénateur, l’accord d’Alger de 2007……

Exode des populations Azawadis

Les violences qui font rage depuis la mi-janvier provoquent l’exode de milliers de personnes qui cherchent refuge dans les pays voisins et dans des campements de fortune. Les départs se sont multipliées quand les populations « peaux rouges » ce sont vu menacées, et plus de 15 000 ont passé la frontière nigérienne selon le CICR (Comité International de la Croix-Rouge).

Le CICR est présent sur le terrain du conflit. L’organisation est appelée à prêter secours aux nombreux déplacés, les populations qui ont quitté leur maison pour fuir les combats, aux environs de Ménaka et entamé un dialogue avec eux. Le CICR a également porté secours aux combattants blessés.

A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, les Autorités, appuyées par les Nations unies, font tout leur possible pour gérer ces arrivées. Une cellule de coordination est en place pour gérer la situation.

2. FAITS
Le 1er Février 2012, le Président du Mali ; s’est adressé à l’opinion publique dans un discours pathétique et très lénifiant comme d’habitude. La veille et jours suivants, toute la population de l’Azawad, a été la cible d’actes de vandalismes à Bamako, Kayes, Ségou, Mopti. Aujourd’hui, les pays voisins recueillent de milliers de rescapés de cette hécatombe, femmes, enfants, vieillards, fonctionnaires, militaires, commerçants, tous totalement spoliés de leurs biens et dont le seul tort est d’être Azawadi.

En avril 1991, ATT alors Président du Mali ; et ses amis, avaient organisé dans tout l’Azawad, de Gao à Léré, les massacres, pillages et sacs des populations « touaregs et arabes » de façon très sélectives. L’objectif visé alors que la paix venait d’être signée à Tamanrasset, était de réconcilier ATT et ses amis avec l’opinion publique qui leur reprochait à la fois, avec beaucoup d’hostilité, les massacres des civils à Bamako en mars 1991 et la débâcle de l’armée malienne face à la rébellion au nord.

La ressemblance est flagrante avec les événements en cours au Mali.

Débâcle de l’armée dans l’Azawad,
Discrédit des Autorités et de l’Armée,
Manipulations médiatiques de l’opinion publique soigneusement désinformée (Montages médiatiques sur internet avec des photos des corps mutilés de la guerre civile au Soudan, servis à l’opinion publique au lieu d’un bilan exhaustif et sincère des combats sur les champs de bataille),
Calomnies à l’endroit des Pays Etrangers.

Par ces actes hautement répréhensibles, le Mali, vient de prouver au monde entier que l’Azawad et ses populations, mêmes celles qui font preuve d’allégeance tous les jours au régime, n’ont droit qu’aux traitements les plus ignobles jusque dans les rues de Bamako, sans autres forme de procès.

Le MNLA lance un appel pressant au monde entier afin que le Mali soit mis au banc de la Communauté Internationale pour crimes contre l’humanité.

Les femmes des militaires de Kati, exigeaient du chef de l’Etat des éclaircissements sur leur drame national en ces termes : «Nos maris n’ont pas de moyens matériels pour faire face à l’ennemi, ATT n’a pas donné l’ordre de tirer ; nos maris n’ont de nourriture conséquente ; ATT a été pris en flagrant délit de communication avec un haut responsable de la rébellion, ce dernier ayant perdu son portable lors d’une bataille ; ATT est le chef des rebelles».

Le Président ATT leur répondait: «Il y a dans chaque bataillon un chef militaire qui commande les opérations sur le terrain et c’est lui qui doit donner l’ordre de tirer».

« La rencontre du mardi 07 Février 2012, entre les partis politiques maliens, n’a pas tourné court, mais elle s’était néanmoins longtemps enlisée dans les discussions houleuses, à cause notamment du nombre trop élevé de protagonistes mais aussi des inévitables querelles de tendances et d’approches. Autres ressentiments nostalgiques ayant refait surface, lors des pourparlers, c’est le vieux combat d’une certaine frange de la classe politique pour la prépondérance de la force sur le dialogue ».

L’armée malienne s’est «octroyée les services», des mercenaires Ukrainiens, pour la réparation et le pilotage de ses avions de combat, basés à Gao. Ainsi dans la région de Kidal, ces avions ont fait des interventions en bombardant hommes, habitats et troupeaux. Ainsi l’Etat Major a fait une intervention sur la localité de Tinzawaten du mardi 07 février et l’a libérée avec le bilan suivant :

Plus de 34 soldats maliens sont rentrés en Algérie,
5 blessés dans l’armée d’occupation malienne,
10 prisonniers militaires maliens dont un officier,
1 blessé dans l’armée de libération.

Au cours de ces combats, des véhicules dont des blindés et des munitions furent récupérés.

Le MNLA porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les frontières de l’Azawad de Tinzawaten à Hallile sont sous son contrôle et les prisonniers de guerre sont traités conformément à la convention de Genève de 1949.

En ce moment ou nous mettons sous presse cette édition, des combats se poursuivent dans le cercle de Tessalit.

3. HOMMES

C’est dans ce contexte que le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt est arrivé le 9 février à Bamako, avant de se rendre au Niger et en Mauritanie.

Henri de Raincourt, Ministre Français de la Coopération : « La France est aux côtés du Mali pour trouver des solutions à la crise (…) Le Mali a vocation à vivre dans la paix et la sécurité et que c’est un acteur très important pour la stabilité du continent tout entier» ;

Mahmoud Ag Aghaly, Président du Bureau politique-MNLA: « Le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, se déclare ouvert à un dialogue sincère sur le principe du respect et de la reconnaissance du droit à l’autodétermination au peuple de l’Azawad » ;

Sidiki Konaté, Ministre malien de la Communication : « Cette bataille est une bataille mentale, la bataille de l’intoxication. La flamme de l’unité ne doit pas s’éteindre et vous avez le devoir de rejet de la haine entre les hommes » ;

Germain Mwehu responsable de la Communication pour le CICR- Niger-Mali « Une équipe du CICR a rendu visite à treize militaires de l’armée malienne qui sont aux mains d’un groupe armé aux environs de Ménaka et entamé un dialogue avec eux. Le CICR a également porté secours aux combattants blessés » ;

Elise Villechalane, porte parole du HCR en Mauritanie « Le HCR a assuré dans un premier temps le transport de biens essentiels, couvertures, sanitaires, moustiquaires et doit livrer 1 200 tentes familiales dans les jours qui viennent».

Message des Combattants du MNLA, après la prise de Tinzawaten :

« La ville de Tinzawaten à été libérer par le MNLA après six jours de combats. Le message est que l’ensemble du peuple de l’Azawad rejoigne les rangs du MNLA pour la scission d’avec le Mali. Après 52 ans de colonisation, d’oppressions et de marginalisations, nous avons tous su qu’il n’y a plus de raison de resté ainsi.

Ce message s’adresse a tous les Azawadis qu’ils soient noirs ou blancs. Ceux qui nous ont précéder on tout essayer avec le Mali sur toutes les voies possible mais rien ni fait, aucune issue. Après toutes ces tentatives, nous ne voyons comme seule solution, que la libération de nos terres de cette occupation. Nous allons libérer le reste de l’Azawad de la même manière dont nous avons libérer Tinzawaten, Aguelhok, Léré et Ménaka. Nous allons prouver au monde entier que nous pouvons tenir nos villes et eu assurer une justice équitable et juste mieux que celle que nous avons toujours vécu avec l’occupation malienne. Que l’Algérie aussi sache qu’elle aura des voisins meilleurs que celui  connu jusque là. Le monde aujourd’hui doit reconnaitre le MNLA et travailler avec. Tout celui qui veut la paix et la stabilité doit aujourd’hui aider le MNLA, car les Azawadis ont tout tenté mais sans jamais aboutir à quelque chose de bien et le monde aujourd’hui doit saisir cette opportunité enfin d’aider l’Azawad ».

Les droits de l’homme, les droits à l’auto-détermination et à la démocratie, tel qu’ils sont formulés dans la déclaration universelle de 1948 et dans quinze pactes successifs qui les précisent et les concrétisent, constituent une conquête majeure de la civilisation. Ils définissent l’horizon des peuples : une société planétaire plus digne, plus juste, plus libre.

L’appareil de domination imposé par le Mali dans l’Azawad depuis 1960 est caractérisé par la violence sous toutes ses formes. Animés par une volonté d’arbitraire, d’accaparement des ressources nationales, les acteurs défendent becs et ongles leurs projets.

11 Février 2012

Pour le MNLA

Khoumeidy AG ACHARATMANE
Bonjour à tous, Hi everybody (english down this mail),



Voici plusieurs appels aux dons pour secourir les victimes civiles du conflit qui a éclaté au nord du Mali le 17 janvier dernier.

Donnez ce que vous pouvez et partagez beaucoup ces appels ! Merci à vous !

Près de 50 000 déplacés et réfugiés ont fuit dans la panique les combats entre des groupes armés et l'armée malienne vers les pays limitrophes.

Plusieurs milliers de personne sont aussi déplacées à l'intérieur du nord du pays, notamment à l’extrême nord du pays dans le cercle de Tessalit, de Kidal, au Nord de Tombouctou, et dans la région de Gao.

Dans la zone de Tessalit et Kidal, elles ont fuit leur village pour se réfugier dans le désert (environ 7000 personnes).
Vers Tombouctou et Gao, c'est l’exode en direction du Niger ou de la Mauritanie.


Plusieurs associations ou ONG intervenant dans la région d'Aguelhoc et de Tessalit lancent un appel aux dons.

En contact permanent avec les élus locaux qui ont pris en charge l'organisation des secours aux populations, vous pouvez être surs que vos dons seront vite et bien utilisés.

Allez sur leur site web pour envoyer un don.



ETAR pour la zone d'Aguelhoc, très touchée par la première attaque du 17 janvier ( par chèque)
http://associationetar.blogspot.com/


TAMOUDRE pour la zone de Tessalit (chèque et paypal)
http://www.tamoudre.org/urgence/2619/



En pièce jointe l'appel aux dons de l'association Solidarité Tiers Monde opérant dans la zone d'Aguelhoc.

Et aussi,


le CICR vient d'ouvrir un compte dédié pour recevoir les dons (paypal)
http://www.icrc.org/eng/donations/index.jsp
Une fois sur le site choisissez l'opération à laquelle vous voulez donner
Cliquez sur “Other Operations”
Puis sur Niamey (Regional – covers Mali and Niger)

Un point complet du CICR au 10 février 2012 :
A lire sur le site du CICR :

http://www.icrc.org/fre/resources/documents/update/2012/mali-update-2012-02-08.htm




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Hi everybody,


Here are several calls for donations to help civil victims conflict that erupted in northern Mali on January 17.

Give what you can and share many of these calls! Thank you!

Nearly 50,000 refugees fled in panic fights between rebel armed groups and the Malian army to neighboring countries.

Several thousand people are internally displaced in the north, particularly in the far north in the circleof Tessalit, Kidal, north of Timbuktu, and Gao region.
In the area of Tessalit, they fled their villages to seek refuge in the desert (about 7,000 according to late statements). From Timbuktu and Gao areas is the exodus into Niger or Mauritania.

Some associations or NGOs operating in the region of Aguelhoc and Tessalit for years (based in France ) launch a call for donations.

In constant contact with local mayors who supported people's relief, you can be sure that your donations will be used quickly and well.

Go to their website to make a donation.


ETAR for Aguelhoc area, urgent (sanitary and food crisis) there after the first rebels's attack on the village on January 17 ( donation by check)
http://associationetar.blogspot.com/


TAMOUDRE for Tessalit area (donation by check and paypal) : urgent

http://www.tamoudre.org/urgence/2619/

Also,



ICRC opened a dedicated account to get donations (paypal)
http://www.icrc.org/eng/donations/index.jsp

Choose the operation you would like to donate to
Click on “Other Operations”
Niamey (Regional – covers Mali and Niger)
ICRC : A full report on this crisis 02 10 2012 here :
http://www.icrc.org/fre/resources/documents/update/2012/mali-update-2012-02-08.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Insurgency_in_the_Azawad_(2012%E2%80%93)


#Géopolitique du Maghreb et du sahel : soulèvement targui au Mali

21-01-2012 21:38 - 284 visites - Flux International - Ecrit par photo geopolitique - Lire son flux RSS

Votes:  2 avis  
 Est-ce que le bouillonnement que vit actuellement la région du sahel est une des conséquences  inéluctable et naturelle du démantèlement de l’état libyen sous le règne de kadafi ex roi des rois d’Afrique qui a su maîtriser les tenants et les aboutissants des enjeux  stratégiques, géopolitiques et ethniques dans cette région sensible aussi bien pour l’Afrique que pour l’Europe ?

                                                                                                                                                                               
Dans sa dernière guerre de survie contre la rébellion, kadafi a fait appel à quelques milliers de mercenaires touaregs que ce soit du Niger ou du mali, Il les a entraîné, équipé et super armé tout au long de ses batailles de Misrata ,Zaouia, Zliten etc ; ce qui les aguerris et affûtés et dés les prémices de la déposition du guide ils ont fui le théâtre des opérations amenant avec eux armes
munitions  de tous calibres et véhicules tous terrains.
De retour au bercail , entre autre au nord du mali dans la région du kidal,qui a connu des soulèvements en 1990 et 2000, ils ont vite voulu déterrer la hache de guerre enfouie depuis les accords d’alger de 2009 et mené des actions militaires organisées simultanément  dans les villes Aguelhok et Tessalit.
Il s’agit bel et bien d’une insurrection orchestrée par une organisation   dite  mouvement de libération nationale des Azawad qui regroupe toute la minorité Amazigh du nord du mali et réclame l’indépendance pure et parfaite du mali pour ainsi  instituer un état souverain dans le désert sahélien et qui pourrait éventuellement regrouper les autres composantes  du grand domaine amazigh d’Algérie, du Niger  et de Libye. ( voir planche thématique )
L’ère de l’autodétermination au sein d’un même pays est révolue, le Maghreb et le sahel africain connaitront   sans  doute, prochainement des soulèvements similaires ,au vu de la quantité et la qualité d’armement exfiltrée de Libye  avec préméditation extérieure ou non et  circulant librement  dans la région; ce qui fait que la solution sécuritaire et militaire  préconisée par les puissances étrangères ,n’est pas la panacée ; seule une solution basée sur la lutte contre la pauvreté, l’intégration économique et la participation des autochtones dans l’exploitation des richesses nationales, peut sauver la situation et garantir une perspective pour les générations futures.
A défaut c’est le terrorisme, le trafic de drogues, le rapt , le crime transnational , l’émigration subsaharienne etc, bref le chaos généralisé !
                                                                             
  par Aboufadhel

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Après avoir essuyé une defaite face aux brigades du MNLA le colonel major Alhaji Gamou a donné l'ordre aux milices de kidal de prendre en otage tous les notables en ville;histoire de faire pression sur l'Etat Major du MNLA,au cas  ou les brigades qui l'encerclent l'attaquent;il a donné l'ordre d'excuter tous les notables aux mains des milices.C' urgent et à partager maintenant...à SUIVRE