lundi 10 juin 2013

Libye: Benghazi enterre ses morts, le chef d’état-major démissionne

Le chef d'état-major libyen Youssef al-Mangouch, en octobre 2012 à Tripoli
Le chef d'état-major libyen Youssef al-Mangouch, en octobre 2012 à Tripoli (Photo AFP)
Le chef d’état-major de l’armée libyenne a démissionné dimanche au lendemain de violences meurtrières à Benghazi, dans l’est, tandis que les autorités ont annoncé un plan pour dissoudre tous les groupes armés avant la fin 2013.
Au moins 31 personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées samedi à Benghazi (est) dans des affrontements entre une brigade d’ex-rebelles et des manifestants, selon un nouveau bilan officiel rendu public dimanche.
Aux cris de «le sang des martyrs n’a pas été versé en vain», plusieurs centaines de personnes ont participé aux funérailles dans le cimetière d’al-Hawari non loin du centre de Benghazi, selon un journaliste de l’AFP sur place.
Les funérailles se sont déroulées dans le calme, dissipant les craintes des autorités d’une nouvelle escalade de la violence.
Pour calmer les esprits, le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, a annoncé dimanche la démission du chef d’état-major Youssef al-Mangouch.
Des dizaines de manifestants «anti-milices», dont certains armés, avaient tenté samedi de déloger une brigade de «Bouclier de Libye» de sa caserne, provoquant un affrontement entre les deux groupes qui ont fait usage d’armes.
Les protestataires affirment vouloir déloger les «milices» armées de leur ville, appelant les forces régulières à prendre le relais.
Les brigades «Bouclier de Libye», formées d’anciens rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, relèvent formellement du ministère de la Défense.
Les autorités, qui peinent à former une armée et une police professionnelles, ont régulièrement recours à ces ex-rebelles pour sécuriser les frontières ou s’interposer dans des conflits tribaux.
Lors d’une conférence de presse, le vice-président du CGN, Jemaa Atiga, a confirmé la démission du chef d’état-major, ajoutant que l’assemblée avait décidé de donner au gouvernement deux semaines pour mettre en place un plan visant à dissoudre les groupes armés qui dépendent des ministères de la Défense et de l’Intérieur et à intégrer leurs membres de manière individuelle au sein des forces régulières.
Ce plan doit avoir été appliqué à fin 2013, a précisé M. Atiga.
La décision du CGN prévoit également la dissolution de «tous les groupes armés illégitimes», «y compris par l’utilisation de la force».
L’Assemblée a décrété par ailleurs trois jours de deuil national à la mémoire des victimes des violences de Benghazi.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le Premier ministre Ali Zeidan avait déjà annoncé que «Bouclier de Libye» avait quitté sa caserne et que l’armée régulière avait pris possession des lieux et des armes lourdes qui s’y trouvaient.
Dimanche, l’armée a indiqué que les forces régulières allaient prendre possession de quatre sites militaires occupés par cette brigade à Benghazi.
«Bouclier de Libye» est la brigade la plus importante en terme d’armement et d’effectif. Elle est commandée par Wissam Ben Hamid, un ex-rebelle d’une quarantaine d’années, connu pour ses liens étroits avec les islamistes.
Selon Mohamed al-Maadani, un universitaire de Benghazi, «l’Etat ne peut pas se passer de ces brigades d’ex-rebelles, sauf dans le cadre d’une stratégie de long terme».
Selon lui, «les autorités ont chargé les ex-rebelles de missions que l’armée (en cours de formation) est incapable d’effectuer dans l’immédiat, comme la surveillance des frontières».
«Mais à chaque fois, c’est l’Etat qui perd sa crédibilité en légitimant ces groupes d’ex-rebelles rejetés par la population», a-t-il estimé.
Ali al-Chikhi, porte-parole du chef d’état-major, a affirmé samedi soir que «Bouclier de Libye» était «une force de réserve de l’armée libyenne» et que l’attaquer serait «une agression contre une force légitime».
En octobre, des habitants de Benghazi s’étaient déjà soulevés contre les milices, délogeant certaines d’entre elles de leurs bases, lors d’affrontements meurtriers.
Benghazi, la deuxième ville de Libye d’où était partie en 2011 la contestation qui a conduit à la chute du régime de Kadhafi, a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux et d’assassinats de responsables de la sécurité.

Lettre Ouverte au Ministre des Affaires Etrangères de la France, par Sidi Mossa Ag (Articles), vendredi 12 avril 2013, 01:42

Lettre Ouverte au Ministre des Affaires Etrangères de la France,

par Sidi Mossa Ag (Articles), vendredi 12 avril 2013, 01:42

Permettez-moi Monsieur le Ministre, de m’exprimer par la présente missive et par la suite afficher l’irritation du peuple de l’Azawad quant à votre égard au Mouvement National de Libération de l’Azawad. Ce dernier portant fardeau de lutter pour reconquérir la dignité d’un peuple aussi meurtri dans sa peau que dans sa chaire par le Mali depuis que votre France le lui a de force légué et dont le droit universel et le respect de la dignité humaine vous impose d’en prendre forte considération.

C’est dommage que ces Touaregs ayant portée main forte àvotre armée durant les combats menés n’aient comme récompense qu’une méprisante déclaration. Si on en croit l’agence française AFP, lors d’une conférence depresse tenue à Bamako le 05 Avril 2013 vous auriez relatéceci  "le Mouvement National de Libération de l’Azawad devra désarmer, les moments venus, accepter d’être cantonné et renoncer à sesarmes’’.Votre arrogance vous mène même au Poste du Chef de la Suprématie malienne au point de promettre la tenue des élections en mois de juillet et que Kidal occupé par le MNLA faisait bien parti du territoire du Mali.

Monsieur Fabius, si j’ose, dois-je vous rappelez que vous êtes le Ministre des Affaires étrangères de la république française et vous n’êtes mandaté que pour çà. Votre parti pris dans un milieu dont vous êtes‘’étranger’’ ne ferra qu’empirer de plus une diplomatie française déjà controversée dans le monde et en Afrique en particulier.

Etes-vous conscient du nombre d’azawadiens tués, calcinés,torturés par l’armée malienne sous votre voile ‘’Serval’’ ;

 N’êtes-vous pas touché par ces populations déplacées, qui transpirent, s’agenouillent,s’accroupissent, accouchent dans les camps des refugiés pour quémander juste une minable poignée de blé ;

Pourquoi cette populaire légitime volonté affichée vaille que vaille par ces vieux et jeunes, ces pauvres et chefs  de l’Azawad malgré les tourbillons ne mérite telle pas pour une fois votre sensibilité ?

Le peuple de l’Azawad n’ayant délégué aucun  pays de ce monde ne s’attendait pas à une telle dérayure et surtout venant d’une puissance sur laquelle repose son espoir d’accéder enfin à sa liberté ne pourra qu’en approuver  que de la méfiance.

La remise des éléments Touaregs hier à Ménaka au four malienpar votre armée et votre récente méprise réaction qui son est suivie me rappel des lignes historiques avérées. Ces dernières détaillent un parcours truffé des  félonies envers les Touaregs, comme le non-respect de la promesse faite par DeGaulle aux Touaregs préconisant la création de leur Etat lors des indépendances. Ainsi que l’assassinat  de l’Amenokal Fihroun par des éléments touaregs à la solde du colonisateur français le 25 juin 1916 , la répression dans le sang qui s’en est suivis suite à la révolte touareg au plus grand mépris des droits humains des populations autochtones  et j’en passe.

Monsieur Fabius faudra-t-il vous interpellez en plus des faits rapportés par Humann Right Watch ainsi que les observateurs, ce qu’a été le sort des azawadiens dans les zones contrôlées par l’armée malienne à cause de leur simple différence ethnique. Non, vous le saviez très bien. En disant vouloir désarmer le MNLA, aimeriez vous qu’il ait  le même fatum que ceux tués, torturés, exilés,terrorises par le Mali ?

Excusez-moi du peu Monsieurle Ministre, mais vos mots m’exaltent et méritent bien le qualificatif d’irréfléchi et s’inscrivent dans l’ordre du répressif.

La réalité du terrain exige de toute évidence à la France ainsi qu’a tous, d’approuver le réel ou de semer le chaos, vu que l’Azawad restera à jamais la terre des Touaregs. 
  
Sidi Mossa Ag Souleymane.

Trois questions à : Ibrahim Mohamed Ag Assaleh du Mnla : «Ensemble, nous relèverons le défi de la paix»


Ancien député de Bourem, Ibrahim Mohamed Ag Assaleh était présent à Ouagadougou au nom du Mnla,  pour les négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord. C’est un homme lourdement armé en espoir que ‘’Le Prétoire’’ a rencontré sur l’esplanade du palais présidentiel de Khossyam.


Ibrahim Mohamed Ag Assaleh
Ibrahim Mohamed Ag Assaleh
Le Prétoire : Êtes-vous confiant en ce processus de négociation qui s’ouvre actuellement entre le gouvernement du Mali et les différents groupes armés du Nord ?
Ibrahim Mohamed Ag Assaleh : Pour être honnête et sincère, j’ai énormément espoir que nous créerons demain un grand Mali, qui donnera l’exemple de la bonne gouvernance aux autres pays de l’Afrique, un Mali où tous les fils se sentent responsables de leur avenir partout où ils sont.

Cependant, êtes-vous convaincu que tous ces fils maliens dont vous parlez pourront voter le 28 juillet  prochain, sur toute l’étendue du territoire malien, y compris à Kidal ?
Ecoutez, le problème est que si nous respectons l’intégrité territoriale du Mali, pourquoi ne pas respecter l’administration malienne sur l’ensemble du territoire national ? Mais il suffit qu’on s’entende sur les modalités de déploiement de cette administration. L’armée, oui aussi, pourquoi pas ? Si ces forces doivent être déployées, ce sont celles formées par l’Union européenne qui pourront vraiment être présentes. C’est-à-dire que le problème même c’est quoi ? C’est-à dire que pour le Mali, nous sommes des gens tombés du ciel. Nous sommes ces gens qu’ils connaissent, nous sommes ceux avec qui ils ont travaillé pendant des années. Je suis vraiment optimiste quant à la tenue des élections sur l’ensemble du territoire national du Mali. Tout dépendra de la méthode et de la méthodologie, ainsi que de l’approche avec laquelle les autres voient les choses. Une fois qu’on s’accorde sur cela, pourquoi pas ?

Quelle est votre lecture des discours de Blaise Compaoré et de Tiébilé Dramé ?
Je pense que tous les discours sont bons et vont tous dans le même sens. Particulièrement par rapport à celui de Tiébilé Dramé. Je le salue fortement. Je salue le courage de Tiébilé Drame, cet homme que je connais depuis très longtemps. Cet homme qui se bat pour la paix. Et je puis vous assurer que depuis les première heures, ensemble nous avons travaillé ; de Ouaga à Paris, de Paris à Nouakchott pour essayer de recoller les morceaux. Et je remercie Dieu du fait qu’il soit l’émissaire spécial de Bamako pour ce problème, parce qu’il connait très bien le dossier. Et je suis sûr qu’ensemble nous relèverons le défit de la paix.
Propos recueillis par Rokia DIABATE,
Envoyée spéciale à Ouagadougou
SOURCE:   du   10 juin 2013. 

Mali Government begins talks with Tuareg rebels

Nord du Mali : l’Union européenne inquiète


LUNDI 10 JUIN 2013
Déclaration du porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l’UE, sur les développements au nord du Mali.
Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait le 7 juin la déclaration suivante :
"La Haute Représentante s’inquiète des développements militaires qui ont eu lieu dans la localité d’Anefis, au nord du Mali.
Elle appelle tous les porteurs d’armes à la retenue afin de ne pas compromettre le dialogue prometteur entre le Gouvernement du Mali et les représentants des groupes armés non-terroristes et non-criminels qui ont reconnu l’unité et l’intégrité territoriale du Mali.
Elle souligne que seul le dialogue peut créer les conditions d’une paix durable au Mali. Dans ce contexte, l’UE appelle à une conclusion rapide des discussions de Ouagadougou et réitère sa détermination à soutenir le rétablissement de l’administration de l’Etat sur l’ensemble du territoire malien ainsi que l’organisation prochaine d’élections, y compris dans la région de Kidal ainsi que dans les camps de réfugiés.
Par ailleurs, la Haute Représentante a pris note avec la plus grande inquiétude des allégations de violences à l’encontre des populations civiles, y compris des violences à caractère racial. Toutes ces allégations devront faire l’objet des enquêtes et des suites appropriées. Dans ce contexte, l’UE apporte son soutien au déploiement d’observateurs civils des droits de l’Homme et encourage leur déploiement sans délai au nord du Mali, y compris dans la région de Kidal."
BRUXELLES, Royaume de Belgique, 7 juin 2013/African Press Organization (APO).

http://www.temoignages.re/declaration-du-porte-parole-de-catherine-ashton-haute,67437.html

Négociations sur le Mali: un accord en vue pour ce lundi

Mali -         
Article publié le : lundi 10 juin 2013 à 04:19 - Dernière modification le : lundi 10 juin 2013 à 04:23      RFI    
Blaise Compaoré, le 8 juin 2013, avec des membres de la délégation touarègue.
Blaise Compaoré, le 8 juin 2013, avec des membres de la délégation touarègue.
AFP PHOTO / AHMED OUOBA

Par RFI
Le deuxième jour des négociations a été long, et même très long, pour l’équipe de la médiation. Les deux délégations ont reçu un premier document de base sur lequel elles ont travaillé. L’objectif, faire des observations sur les propositions du médiateur. Ce travail a été fait et la médiation a désormais entre les mains les différentes observations des parties en conflit.


C’est la délégation de Bamako qui a été la première à transmettre ses observations à la médiation. Après l’équipe de Tiébilé Dramé, c’était au tour de la commission mixte de l’Azawad de faire son grand oral face à la médiation et à la communauté internationale. Un exercice qui a duré 90 minutes.
« Nous avons travaillé sur le document à la virgule près » a dit à RFI un membre de la commission de négociation des Touaregs. « Et si le document est signé ce sera un pas vers la paix » a-t-il laisser entendre.
Selon un diplomate, toutes les parties sont dans de bonnes prédispositions pour aller vers la paix. La délégation de Bamako reste optimiste quant à la signature d’un accord aujourd’hui. « La médiation doit nous proposer une nouvelle mouture et en principe on doit avoir un accord ce lundi, c’est la date qu’on s’était fixé » a confié un membre de cette délégation.
Parallèlement aux discussions avec la médiation, des membres du MNLA et du Haut conseil ont rencontré l’émissaire du gouvernement malien. « On essaie de faire bouger les choses par des contacts directs » a déclaré un collaborateur de Tiébilé Dramé.
Selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères, l’équipe de médiation a travaillé sur les observations et les amendements des deux délégations, et elle proposera au médiateur une autre version de l’accord qui prenne en compte les préoccupations exprimées par les uns et les autres.
 
tags: Blaise Compaoré - Mali - MNLA

Fiche Pays :

dimanche 9 juin 2013

" Il faut que la France, qui a tailladé notre nation et notre pays, sache que ni l'argent ni le feu ne nous feront jamais accepter d'être dirigés par ses nouveaux serviteurs


" Il faut que la France, qui a tailladé notre nation et notre pays, sache que ni l'argent ni le feu ne nous feront jamais accepter d'être dirigés par ses nouveaux serviteurs.
Moi aujourd'hui j'ai 95 ans et suis le voisin des cieux. Par les cieux je jure que moi et tous les Touaregs sommes décidés à naviguer dans les maux de notre nation, à naviguer jusqu'à parvenir à tenir de nos bras le gouvernail de nos destinées et de notre pays.
Touaregs, nageons, nageons jusqu'à atteindre notre jour et si nous périssons dans l'océan de la libération de notre nation, alors notre résistance sera une leçon pour les mondes qui adviendront."
Feu Mohamed Ali Ag Attaher resistant de premiere de la revolte Touareg des années 60
En 2013 encore rien n'a changé et nous sommes à présent face à notre devoir de génération

Rapport des N-U sur le Mali


BBC
Dernière mise à jour: 9 juin, 2013 - 11:15 GMT
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon approuve le déploiement d'une force de maintien de la paix au Mali.
Les islamistes liés à al-Qaïda présents au Mali restent une menace pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, estime le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans un rapport.
Tout en exprimant son inquiétude au sujet des élections prévues fin juillet, le secrétaire général de l'ONU approuve le déploiement à partir du 1er juillet d'une force de maintien de la paix de l'ONU.
La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) prendra en juillet le relais de la force panafricaine (Misma).
Sa tâche sera de stabiliser le nord du Mali et d'accompagner la transition politique à Bamako.
Dans le document Ban Ki-moon reconnaît que les opérations menées par les troupes françaises et maliennes dans le nord du Mali ont "affaibli" les groupes islamistes armés qui ont contrôlé cette partie du pays pendant dix mois.
"Ils ont perdu l'avantage tactique et une grande partie du sanctuaire auquel ils ont eu accès pendant des années dans le nord du Mali", note-t-il.
Un bâtiment endommagé après un attentat contre une caserne à Agadez au Niger en mai.
Cependant le secrétaire général de l'ONU exprime cependant son inquiétude à propos des attentats suicides et autres opérations de guérilla menés par les islamistes au Mali et dans des pays voisins comme au Niger fin mai.
Les groupes armés "ont toujours des réseaux de soutien et des structures de recrutement", constate-t-il.
La Minusma comprendra à terme 12.600 soldats dont 6.000 venus des pays d'Afrique de l'Ouest sont déjà sur place au Mali.
Les troupes françaises resteront dans la région pour effectuer des opérations anti-terrorisme.
M. Ban remarque aussi le manque de matériel et d'entraînement des troupes ouest-africaines déjà au Mali.
Les forces africaines ont disposé d'une "période de faveur" de quatre mois pour atteindre les normes de l'ONU,
relève-t-il.
"Un gros effort devra être fait pour combler les manques" en équipement et en formation, notamment sur les hélicoptères d'attaque, avertit le secrétaire-général des Nations unies Ban Ki-moon dans ce rapport à l'intention des membres du Conseil de Sécurité.

Nous sommes en guerre contre le Mali ou contre la France?


Matta Ag et 4 autres ami(e)s ont partagé le statut de Sidi Ag Baye.


La question mérite d’être posée car sur le terrain c'est l'armée Française,avec dans ses bagages l'armée malienne qui s'arroge le droit aveugle et/ou subjectif de nous attaquer sur notre territoire pour réinstaller l'armée malienne dont le monde entier témoigne de sa cruauté et de sa haine contre les azawadiens de teint clair.
De Tombouctou à Gao en passant par Gossi,Rharous,Leré,Ber,Menaka ...que d’assassinats,que d'arrestations arbitraires,que des disparitions forcées...pourtant la *France des droits de l'homme *est présente,les yeux et les oreilles grandement ouverts pas de condamnation encore moins de compassion pour les pauvres innocents touaregs et arabes qui se font pulvériser par l'armée malienne.
la communauté internationale a aujourd'hui les yeux rivés sur kidal,sur les élections,sur le redéploiement de l'armée malienne dans tout le territoire de l'azawad,mais elle oublie que les civils de kidal ont eu la vie sauve grâce à l'absence de l'armée et à la présence du MNLA,elle ferme les yeux sur le sort triste des populations de Tombouctou et de Gao,laissées à la merci de l'armée et des milices à sa solde,elle oublie également que le Mali ne peut même pas se gérer lui même à plus forte raison gérer d'autres.
Nous voulons dire à la France de Hollande trop c'est trop,nous avons souffert pendant 52ans du joug néo colonial malien,par votre faute,aujourd'hui encore,en 2013, où la démocratie et la liberté sont les maitres mots qui règnent,la France revient ,pas pour réparer l'injustice dont nous avons été victimes par son biais,mais l'aggraver.Nous nous insurgeons contre l'injustice d'où qu'elle vienne et contre les ennemis de l'azawad quelle que soit leur force.
La France risque de perdre un partenaire de taille dans le sahel(les touaregs) au profit d'une armée malienne dont les limites et l'incapacité ne sont un secret pour personne.
En tentant de forcer la main aux azawadiens,sur des bases autres que celles qui permettent la prise en compte des leurs aspirations profondes ,la France crée des problèmes et rallonge le conflit dans le temps et dans l'espace,ni le Mali,ni le peuple de l'azawad n'a pas d’intérêt à l'enlisement.
Aujourd'hui ce n'est pas kidal,ce sont pas non plus les élections qui nous intéressent,mais la paix d'abord,la condamnations des exactions et la traduction de leurs auteurs devant les organes de droit internationaux et enfin le statut juridique et politique de l'azawad,toutes choses qui créeront des vraies conditions de paix et d'entente,le contraire créera le chaos et l'amalgame total.
C'est en cela que nous demandons une médiation sans parti pris, sans couleur,sans subjectivité,traitant sans complaisance du problème de l'azawad et à fond,sinon c'est au retour cyclique de la crise que nous assisterons et à l’instauration du désordre permanent .
Si on veut conclure des accords de paix sérieux, deux parties seulement sont éligibles au dialogue:l’État malien d'une part et le MNLA-HCUA d'autres parts,et éviter les intrusions (Gandakoy,MAA) qui ne sont autre chose qu'une partie de l’état malien autrement habillés et dont l'objectif et la mission est de créer une contre force aux mouvements de l'azawad au profit de l’état dont ils sont en mission commandée.
Nous disons à ces groupes ou à tout autre groupe qu'on ne peut pas être à la fois juge et partie,vous avez choisi votre camp,soyez fiers,nous avons choisi le notre nous en sommes fiers,et il ne peut pas eu avoir un troisième camp.
Enfin nous invitons et interpellons la France,la CEDEAO,les Nations Unies,L'union Africaine,les Etats Unis...que c'est le moment ou jamais de découvrir le vrai visage du mali,de son racisme,de son rejet,de son arrogance vis à vis des azawadiens et nous espérons qu'au regard du passé peu reluisant de l'armée malienne,en aucun cas on ne peut pas lui confier le sort des populations de kidal,qui jusque là échappent aux exactions de l'armée.
Nous vous demandons de choisir entre deux choses de:
1-dire le droit et rendre justice à un peuple opprimé et lésé dans tous ses droits depuis plus de 52 ans par un état barbare et incapable de traiter tous les citoyens de la même façon;
2-se retirer du dossier et laisser azawadiens et maliens régler leur problème à leur façon.
Pour notre part,en tant qu'observateur,nous sommes sur que quoi que la France fait, si les aspirations profondes du peuple de l'azawad ne sont pas prises en compte,le mali ne sera jamais gouvernable et le sahel sans la complicité avec les touaregs ne sera jamais vivable.
La résolution de la question azawadienne est donc synonyme de la stabilité du sahel et de la sous région.
vive l'azawad,la dignité,la justice;
vive le MNLA c'est maintenant ou jamais de prendre toutes les responsabilités,vous portez le peuple de l'azawad sur le dos et le peuple de l'azawad vous porte dans le cœur.

les societés civiles,les dputés nationnaux,ls chefs tradutionels d'AGADEZ...ont rendu public une dclaration aujourd hui matin A Niamey interpelant l gouvernnement,et les societés notament areva sonichar,qui exploitent la rgion d'agadz dans d conditions inhumaines sans apporté auqun dvelopement a la region qui ne reçoit que la rdioactivité.

les societés civiles,les dputés nationnaux,ls chefs tradutionels d'AGADEZ...ont rendu public une dclaration aujourd hui matin A Niamey interpelant l gouvernnement,et les societés notament areva sonichar,qui exploitent la rgion d'agadz dans d conditions inhumaines sans apporté auqun dvelopement a la region qui ne reçoit que la rdioactivité.
J’aime ·  · Promouvoir · 

Samuel Laurent ‏@SamuelLaurent_1 8 Juin L'article de Maryline Dumas, correspondante à #Tripoli de #IPS, concernant le sud de la #Libye et #AQMI http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=7615 …

L'article de Maryline Dumas, correspondante à de , concernant le sud de la et

Ibanakal Tourna ‏@ohabata 46 s Isolés en Mauritanie, 74 000 réfugiés maliens sont en situation critique/http://www.france24.com/fr/20130412-isoles-le-desert-mauritanien-74-000-refugies-maliens-sont-situation-critique …

LE FEDERALISME/ Azawad Iyyan Ghass il y a 14 minutes ·

  • LE FEDERALISME
    "Lorsqu'il concerne une forme d'organisation de l'État, il s'oppose à l'État unitaire. La séparation des pouvoirs se fait alors entre États fédérés et État fédéral, selon les modalités organisées par une constitution fédérale. Une fédération peut naître de la réunion de plusieurs États au sein d'un même État fédéral ou par la scission d'un État unitaire en plusieurs entités fédérées. La dualité étatique ainsi créée renvoie à une double loyauté des citoyens : l'une à l'égard de la Fédération, l'autre à l'égard de l'État membre comme l'expliquèrent les intellectuels américains à l'origine de la conception moderne du fédéralisme tel Alexander Hamilton[2], dont la tâche consista justement à dépasser le dogme de l'unité absolue de l'État qui demeure valable pour les États unitaires."

UNSMIL ‏@UNSMILibya 25 min #UNSMIL's members are greeted by Touareg elders upon their arrival to Wadi Awwal. Watch video:http://www.youtube.com/watch?v=L7ctgKqzN0c&feature=share&list=PLHQA1IbqHOCWreCA-aRnZyP9R1J5GkGE3 … pic.twitter.com/aOtLxbCj0U Retweeté par Ghazi Gheblawi

Jeuneafrique.com ‏@jeune_afrique 4 min Les islamistes restent une menace pour l'Afrique de l'Ouest, estime Ban ki-Moon #Mali http://jafri.co/12clPzN

Les islamistes restent une menace pour l'Afrique de l'Ouest, estime Ban ki-Moon