vendredi 20 juillet 2012


Azawad’s call for international support on the war on terror and against the axis of evil

Azawad-US-flag-td-Azawad is in war against countless terrorist organizations backed by a new axis of evil made of Mali, Algeria, and Qatar. Today, Azawad wish to make the same speech of the State of the Union made by Georges W. Bush on January 29, 2002. But as long as the U.S. and the free world do not support Azawad, it will be a mere wish while terrorism is spreading all over Africa.




"As we gather tonight, our nation is at war, our economy is in recession and the civilized world faces unprecedented dangers. Yet the state of our union has never been stronger."

These two sentences could represent the current situation of Azawad where the MNLA (National Movement for the Liberation of Azawad) is fighting almost with some empty arms against terrorists organizations backed by evil nations with the goal of erasing all traces of civilizations further than in Azawad.

However, these two sentences were made 10 years ago to represent the situation in the United States of America. They were not spoken by Azawadians but by President Georges W. Bush.

In that time, U.S. and the free world were attacked by Al Qaeda backed by some nations, the axis of evil.

The MNLA and Azawad were attacked on June 27, 2012 by the AQIM (Al Qaeda in the Islamic Maghreb), MUJAO (Movement for Oneness and Jihad in West Africa), and Boko Haram. For months, these terrorist organizations have been recruiting both inside and outside Azawad. For months, terrorists from Niger, Nigeria, Chad, Somalia, Pakistan, Algeria, Morocco, Mauritania, Libya and many more countries came to Azawad in order to destroy not only this new country but also the civilized world. For months, the new axis of evil supported these terrorists organizations financially, military, mediatically, and technologically.

This aggression in which two of the bravest officers of the MNLA were killed created a state of the union between Azawadians that has never been stronger.

Azawadian and the MNLA strongly believe that one day, "The Azawadian flag will fly again over every single official building in Azawad. Terrorists who once occupy Azawadian cities will occupy cells in Taoudenni. And terrorist leaders who urged followers to sacrifice their lives will be running for their own".

Azawadians and the MNLA are also confident that their dream cannot come true without the supports of the United States of America and its allies of the free world.

This dream will not come true without international support because terrorist organizations all over Africa designated the Sahel-Sahara region as their new playground, and will do whatever it takes to succeed and spread their evil activities all over Africa.

This dream will not come true without international support because these terrorists organizations are supported by an axis of evil made of at least three countries: Mali, Algeria, and Qatar while Azawad and the MNLA is rejected by the free world.

The Azawadians and the MNLA wish to also say: "Our nation will continue to be steadfast, and patient and persistent in the pursuit of two great objectives. First, we will shut down terrorist camps, disrupt terrorist plans and bring terrorists to justice. And second, we must prevent the terrorists and regimes who [support them] ... from threatening [Azawad] and the world."
But the Azawadians and the MNLA cannot say it without having allies in this war on terror and against the axis of evil.

The Azawadians and the MNLA will say it when "Azawad and America become allies against war on terror, and when Azawad and America will be partners in rebuilding a liberated Azawad".

Will the U.S and the free world stand alongside Azawad in the war on terror in the Sahel-Sahara region? Or will the U.S. and the free world allow terrorism to spread all over Africa and intervene only when it is too late?

The U.S. and the free world have to answer these questions. They have to do so quickly because the terrorist and the new axis of evil are not wasting time.

Written by Acherif Ag Intakwa

Moussa Wantoumast bonjours!pourquoi les organismes régionales et internationales ,reconnaissent un groupe comme Mujao qui,les taches cruciales dans leur mvt sont le kidnapping ,le viol,le pillage?moralement cet inadmissible, voir inconcevable de voir un tel groupe sollicité d'être hébergé dans des pays de la régions ,alors k les mvt légitime comme M.N.L.A se voit bafouer leur droit et intérêt.cela m'amène à dire fermement ,qu'il y a une main mise des occidentaux dans le conflit de l'azawad.j'exhorte les protagoniste du mvt de redoubler de travail " chaque souffrance a une fin""

Bamako sera la ville la plus dangereuse d’Afrique de l'Ouest


Attendez et observez.....bientôt Bamako sera la ville la plus dangereuse d’Afrique de l'Ouest bien après Kano et Abidjan, ça commence bien, tous les soirs des voitures sont braquées maintenant dans la ville et amenées vers une destination inconnue..

La révolte ignorée d'un peuple


Publiée le 19 juil. 2012 par 
Rencontre avec le colonel Machkanani qui nous livre ses souvenirs à coeur ouvert. Il trouve que la cour pénale internationale doit rendre justice aux civils victimes du génocide perpétré par les autorités maliennes à l'égard des peuples de l'Azawad. Il est un témoin vivant des souffrances permanentes que nous avons endurées.

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Azawad Iyyan GhassTuaregs and Friends of Tuaregs ‎30.000.000 d'euros c'est le montant touché par les islamistes pour les dernières libérations d'otages. Le Sahara ne pourra jamais s'en sortir comme ça!


‎30.000.000 d'euros c'est le montant touché par les islamistes pour les dernières libérations d'otages. Le Sahara ne pourra jamais s'en sortir comme ça!

Niger : 58 personnes meurent des suites du choléra - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Niger : 58 personnes meurent des suites du choléra - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Nord Mali: Le Pétrole du MUJAO

Des investigations menées par l’Autorité pour la Recherche Pétrolière (AUREP) confirment le potentiel du sous-sol du nord Mali. Ce qui expliquerait pourquoi cette région désertique fait l’objet de tant de convoitises.
Le nord du Mali est pauvre et ne représente que 2 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays. Mais l’AUREP semble avoir découvert ce qui se cache en dessous de ce paysage aride. Selon ses études, une superficie de 850.000 km2 constituée par les différentes provinces de Gao, Kidalet Tombouctou pourrait receler du pétrole et du gaz naturel. L’AUREP donne comme illustration 4 grands bassins découverts dans cette aire. Il s’agit du graben de Gao, du rift de Nara – situé non loin de Mopti, de Taoudenni – qui se prolonge d’un côté en Mauritanie et, de l’autre, en Algérie – et de Tamesna – bloc frontalier entre le Mali et le Niger. Pour l’heure, aucun grand groupe minier n’a été persévérant dans ses exploitations au nord du Mali. N’empêche, certains s’y sont fortement intéressés. L’italien ENI et l’algérien Sipex, filiale de Sonatrach, en font partie. Associés, les deux majors se sont focalisés en 2006 sur les blocs 4 et 20 sur les 29 blocs découpés par l’AUREP un an auparavant. Mais, depuis, ENI et Sipex n’ont pas réalisé de forages indispensables au développement du projet.  Normalement, ils avaient prévu de le faire en février 2012. Ce retard a laissé le temps au conflit malien d’éclater. Pourtant, ENI-Sipex avait déjà déboursé 57 millions de dollars dans cette opération. L’insécurité a donc eu raison d’importants investissements.


Mali: l'envoi d'une force ouest-africaine se précise  19/07/2012

Mali: l'envoi d'une force ouest-africaine se précise
Faut-il intervenir au Mali ? La question se pose toujours et pour aider à y répondre, une mission technique avait été envoyée à Bamako. Composée de militaires hauts gradés et d’experts de l'Afrique de l'Ouest, de l’Union africaine et des Nations unies, cette mission vient d’achever son séjour au Mali. 

Conformément aux recommandations des chefs d’Etat ouest-africains lors du sommet de Yamoussoukro le 16 juin, il s’agissait de faire un état des lieux de la situation sécuritaire dans la capitale et de préparer le terrain à l’envoi d’une éventuelle force militaire dans le pays. 

L'objectif de cet audit est d'évaluer l’opportunité d’envoyer une force ouest-africaine au Mali. C’est ce que souhaite la Cédéao qui espère un feu vers de l’ONU. Mais elle attend pour cela une demande formelle de Bamako. 

À l’issue de cette mission, les experts ont présenté leur rapport. Le ministre malien de la Défense parle d’une « identité des points de vue » sur les grands principes, notamment une sécurisation renforcée de la transition et la réorganisation de l’armée. 

La mission technique va maintenant rendre compte de ses conclusions à la Commission de la Cédéao et au Conseil de sécurité de l’ONU qui détermineront alors la meilleure option.


 Mauritanie : Mourant et affaibli, Senoussi pourrait être remis à la Libye


Mercredi 18 Juillet 2012 - 11:31

                   

Après avoir beaucoup tergiversé et joué avec le dossier Abdallahi Senoussi comme d’une carte en or, les autorités mauritaniennes, paniquées par la santé fragile d’AbdallahI Senoussi, ancien chef des renseignements libyens, s’apprêtent à se débarrasser du personnage devenu encombrant et inutile, car presque à l’article de la mort.


Mauritanie : Mourant et affaibli, Senoussi pourrait être remis à la Libye
C’est ce que révèlent en tout cas plusieurs sources de presse qui parlent de procédures actuellement entamées par la Mauritanie pour livrer Senoussi aux nouvelles autorités du Conseil national de transition libyen qui ne cessent de le réclamer. 

Ayant constaté que leur prisonnier n’avait certainement plus rien à leur révéler et que son cancer est aujourd’hui à un stade avancé, les autorités mauritaniennes comptent ainsi faire d’un pied deux coups, gagner les grâces de Tripoli et éviter de faire les frais d’une mort gênante sur son sol d’un des hommes les plus recherchés dans le monde.Les sources qui rapportent l’information affirment ainsi que plusieurs médecins spécialistes dans les maladies cancérigènes et actuellement en exercice à l’hôpital Oncologique de Nouakchott ont été dépêchés hier à la résidence occupée par Senoussi pour évaluer le degré d’avancée de la maladie. 

Les premiers diagnostics feraient état d’une espérance de vie, si rien n’est fait, d’environ un mois au maximum pour le malade au-delà duquel il ne survivra pas. Non seulement, les médecins ont évoqué la médiocrité sur le plan du suivi médical du malade mais également de la détérioration de son état psychologique face au refus des autorités mauritaniennes de lui accorder le conseil d’un avocat depuis son arrestation. Selon les mêmes sources, Abdallahi Senoussi préférerait être livré à des pays occidentaux où la peine de mort et la torture sont prohibées plutôt qu’à la Libye où les néo révolutionnaire risquent de lui réserver les pires sévices avant de le tuer probablement. L’homme connaît des secrets importants que les Libyens voudraient bien connaître avant qu’il ne disparaisse. 

JOB 
Pour l'authentique
Noor Info

 Syrie: selon l'ambassadeur de Russie en France, el-Assad "accepte de partir" mais de "façon civilisée"


Vendredi 20 Juillet 2012 - 09:15

                   

L'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a affirmé ce vendredi 20 juillet que le président syrien Bachar el-Assad, "accepte de partir" mais "d'une façon civilisée", dans une interview à Radio France internationale (RFI). 
Le diplomate déclare qu'"au moment de la rencontre à Genève du groupe d'action, le 30 juin, un communiqué final prévoyait une transition vers un régime plus démocratique" et que cela avait été "accepté par Assad". "Il accepte de partir. Mais partir d'une façon civilisée", ajoute Alexandre Orlov.




La Russie estime qu'elle n'est pas responsable 

De son côté le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a jugé "absolument inacceptable" de tenter de rendre la Russie responsable de la situation en Syrie en raison de son veto à la dernière résolution occidentale à l'ONU. "Les tentatives de certains pays occidentaux de faire porter à la Russie la responsabilité de l'escalade de la violence en Syrie en raison de son refus de soutenir une résolution sur la menace de sanctions contre le pouvoir syrien sont absolument inacceptables", a déclaré Alexandre Loukachevitch devant la presse. 

La Russie a indiqué qu'elle allait soutenir vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution qui prolonge sans conditions de 45 jours la mission des observateurs de l'ONU en Syrie, alors que les Occidentaux présentent un projet rival. 


Deux projets en conflit au Conseil de sécurité 

"Nous soutiendrons (ce projet) dans la mesure où nous avons participé à sa réalisation avec les Pakistanais", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence Interfax. Il faisait référence au projet proposé par le Pakistan, au lendemain d'un nouveau veto de Moscou et Pékin à une résolution occidentale menaçant le régime syrien de sanctions. 

L'autre projet, présenté par le Royaume Uni, prolonge de 30 jours la mission des observateurs mais précise qu'ensuite elle ne pourra être prolongée à nouveau que si Damas tient sa promesse de retirer ses armes lourdes. Les deux projets rivaux sont sur la table du Conseil de sécurité et pourraient être soumis au vote l'un après l'autre ce vendredi, risquant de mener à un nouveau blocage. 

Jeudi, la Russie et la Chine ont opposé pour la troisième fois leur veto aux tentatives de l'ONU pour faire pression sur le régime du président syrien Bachar el-Assad, depuis le début de la révolte en mars 2011. Ce blocage a déclenché des critiques acerbes des Etats-Unis et des pays européens (France, Allemagne, Royaume Uni, Portugal) qui avaient proposé ce texte. 


La journée la plus meurtrière 

Alors que la diplomatie fait du sur-place, plus de 300 personnes, en majorité des civils, ont péri jeudi 19 juillet dans la répression et les combats qui font rage à travers la Syrie, le bilan le plus lourd en 16 mois de révolte, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) publié ce vendredi 20 juillet. 

Au moins 139 civils, 98 soldats et 65 rebelles ont été tués, selon cette ONG basée en Grande-Bretagne. "Il s'agit du bilan le plus lourd depuis le début de la révolte, que ce soit pour les civils, les rebelles ou les soldats", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH. 

Le bilan le plus élevé a été enregistré à Damas et sa province avec notamment 47 civils et 23 rebelles tués. La capitale est secouée depuis six jours par des combats entre rebelles et armée régulière. 

Source: huffingtonpost.fr

Mali: Al-Qaïda coordonne les différents groupes islamistes du nord | La-Croix.com

Mali: Al-Qaïda coordonne les différents groupes islamistes du nord | La-Croix.com

Nord-Mali : premier ramadan à Gao sous contrôle des islamistes

Serge DANIEL,Agence France-Presse- 07/19/2012 12:07 GMT
GAO (Mali), 19 juil 2012 (AFP) – Gao s’apprête à vivre le ramadan, période de prières et de réjouissances pour les musulmans, dans la peur d’un durcissement des règles imposées par les islamistes qui contrôlent cette ville du nord du Mali écrasée par la chaleur, soumise aux coupures d’eau et d’électricité.
“Je crains que les islamistes ne profitent du ramadan pour durcir les règles avec, par exemple, une interdiction de fumer et de regarder la télévision”, affirme un enseignant de Gao, ville aux mains des islamistes du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao).
“Nous allons passer le ramadan dans des conditions particulières”, reconnaît El Hadj Bany Maïga, membre du comité de gestion d’une mosquée, en référence à la présence du Mujao, alors que la période de jeûne doit débuter à la fin de la semaine.
Alpha Maïga, membre du Collectif des jeunes de Gao, prévient: “Nous ne sommes pas dociles comme les habitants de Tombouctou (nord-ouest). On ne peut pas nous imposer n’importe quoi. Nous appliquerons l’islam légué par nos parents”.
Les islamistes d’Ansar Dine (Défenseurs de l’Islam), autre groupe qui contrôle Tombouctou, ont, au nom de la charia (loi islamique), fouetté des couples illégitimes et des buveurs d’alcool, détruit des mausolées de saints musulmans.
Le Mujao a chassé fin juin la rébellion touareg de Gao, mais n’y a pas encore instauré la charia dans toute sa rigueur, par crainte que ne se reproduisent les manifestations populaires anti-islamistes de mai et juin, qui avaient fait au moins un mort et plusieurs blessés.
Les imams de la ville ont tenu une rencontre pour “l’organisation doctrinale” pendant le ramadan. “Il n’y aura pas de prêches enflammés. Les prêcheurs seront des Maliens. Des étrangers ne vont pas venir ici pour prêcher”, assure un responsable musulman.
Et une association de femmes a décidé que, pendant le ramadan, elle suivrait les consignes des religieux locaux.
Abdoul Hakim, “émir” du Mujao à Gao, affirme qu’il va “laisser les gens prier comme ils ont l’habitude” de le faire. “Nous allons donner sucre et nourriture à toutes les mosquées de Gao”, ajoute-t-il.
“Les islamistes ont en mémoire le dernier soulèvement de la population. Ils font tout” pour en “éviter” un nouveau, analyse un journaliste local.
“Il n’y a pas d’argent”
“Vraiment, c’est difficile, ce mois de ramadan en juillet. Des quartiers restent deux jours sans lumière. On ne peut pas trouver de la glace alors qu’il fait très chaud”, note l’animateur d’une radio locale.
Les coupures d’eau sont également récurrentes dans cette ville du désert où la température peut atteindre 40 degrés le jour à cette période de l’année.
La coût de la vie constitue un autre sérieux handicap pour le ramadan à Gao, période de fortes dépenses pour de copieux repas pris le soir après le jeûne de la journée.
“Pour bien faire le ramadan, il faut beaucoup de vivres. Or, avec la situation actuelle, il n’y a pas d’argent”, regrette Hamadi Maïga, un élu régional.
“Il n’y a pas d’argent”, renchérit Issa Alassane Abidine, mécanicien. Or, rappelle-t-il, “quand vous faites le carême toute la journée, le soir, il faut reprendre les forces en ayant une alimentation équilibrée”.
Pour un meilleur ramadan, une trentaine de Maliens ont préféré quitter Gao par bus pour rejoindre des parents au Niger voisin, fuyant une ville déjà vidée de près de la moitié de ses 70.000 habitants depuis le début, en janvier, de l’offensive dans le Nord menée les groupes islamistes et la rébellion touareg.
Le Mujao et Ansar Dine, tous deux alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), contrôlent depuis fin mars les trois régions administratives du Nord du Mali, Gao, Tombouctou et Kidal, après en avoir évincé les rebelles touaregs laïcs et sécessionnistes.
Les autorités de transition au pouvoir à Bamako depuis le retrait de militaires qui avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, précipitant la chute de cette vaste région – plus de la moitié du territoire malien – au mains des islamistes, sont impuissantes à y faire face.
sd-mrb/stb/hba

Bouteflika, les "émirs" d’Al Qaïda et la cour pénale internationale

Par Le Matin DZ | Il y a 12 heures 26 minutes | 1171 lecture(s) | Réactions (0)
La cour pénale internationale (CPI) a annoncé l'ouverture d'un examen préliminaire sur la situation au Mali, sur la base de rapports d'ONG et agences de l'ONU dénonçant "un crime de guerre" commis par les groupes terroristes au Nord du Mali. Or, les principaux dirigeants du groupe terroriste Ansar Eddine sont des "émirs" algériens avec, à leur tête, l'homme de confiance de Bouteflika, Iyad ag Ghali, un enfant de Tamanrasset...
Iyad ag Ghali, l'homme de confiance de Bouteflika
Khaled Abou El Abass, alias "Mokhtar Belmokhtar" ou "Laaouar", chef d'Al Gaïda au Maghreb islamique couvre l’Algérie, le Tchad, le Niger, la Mauritanie et le Mali. Ses principaux lieutenants  Abelmalek Droukdel et Yahya Abou Al-Hammam alias "Jemal Oukacha" algérien nommé au poste de gouverneur de Tombouctou par le groupe d’Al Qaïda au Maghreb islamique, activant au sein d' Ansar al-Din seront-ils passibles d’être déférés devant la Cour pénale internationale ( CPI) pour "crimes de guerre"? Condamnés à mort par contumace en Algérie mais bénéficiant en théorie de la grâce amnistiante du président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, ces "émirs" de l’ex-"GSPC" ("Groupe salafiste pour la prédication et le combat") rebaptisé par Oussama Ben Laden en février 2007 en "Al Qaïda au Maghreb islamique", sont, à leur tour, les lieutenants de l’homme influent sur les décisions d’Alger, Iyad ag Ghali, le chef spirituel d’Ansar Eddine, un Touareg qui a grandi à Tamanrasset avant de quitter la ville au début des années 1980. Mécanicien de profession, il a tissé à Tamanrasset des liens avec l’ancien aménokal, le chef des Touareg algériens et député FLN et avec l’ancien maire de Tamanrasset de 1997 à 2002. Par la suite, Iyad ag Ghali est devenu consul malien à Djedda et en Arabie saoudite. Il est revenu à plusieurs reprises dans la ville de sa jeunesse, Tamanrasset dont la plus récente date de janvier 2006, accompagné de 150 hommes pour les funérailles de "l'amonékal" de l'époque. Cette année-là, les accords dits "d'Alger" avaient mâté la troisième rébellion touareg contre le pouvoir de Bamako.
Le groupe terroriste Ansar Eddine avec lequel Abdelaziz Bouteflika a engagé un dialogue en vue d’une issue politique «négociée» à la crise malienne est donc essentiellement dirigée par des «émirs» algériens issus du GSPC rallié à Ben Laden, jusqu’à son chef, Iyad ag Ghali qui aurait aidé Alger à l’étouffement de la rébellion touareg suite à ces fameux accords dits "d’Alger" conclus entre Alger et Bamako. Ces principaux agents actifs d’Al Gaïda au Maghreb islamique qui contrôlent tout le Nord du Mali ont ainsi à leur tête ce Touareg de Tamanrasset, Iyad ag Ghali.
Or, Bouteflika se rend à Tamrasset à deux reprises : la première visite, il l’effectue à Tamanrasset-Illizi, en 2009, alors en campagne électorale pour son troisième mandat faite sous le slogan de "l’approfondissement de la concorde nationale" et d’où, d’ailleurs, il avait annoncé son élargissement en "amnistie générale". La seconde date de 2011, une visite éclair après une longue absence de la scène nationale. A l’issue de cette visite, les médias locaux avaient relevé que l'al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait comploté un attentat à la voiture piégée pour assassiner le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, au cours de cette visite.
Selon le journal local El Khabar, le personnel en charge de la sécurité du président, qui aurait reçu des informations précises sur d'imminentes attaques terroristes, a dû modifier l'itinéraire initial de la visite 48 heures plus tôt. Des sources sécuritaires auraient fait savoir au journal que les terroristes auraient ourdi deux schémas d'attaque visant le convoi du président Bouteflika. La première attaque devait intervenir juste après le départ du convoi de l'aéroport de Tamanrasset, et la deuxième attaque était programmée pour frapper le siège de la wilaya de Tamanrasset. De l’intox dans une région hautement sécurisée, l’une des bases militaires les plus importantes du pays, ville de garnison ? L’attentat terroriste à la voiture piégée qui a ciblé  le groupement territorial de la Gendarmerie nationale à Tamanrasset eut lieu moins d’une année après cette visite, le 3 mars 2012.
Ces deux visites à Tamanrasset, l’une inaugurant un troisième mandat, l’autre confortant l’impunité accordée aux groupes terroristes d’Al Qaïda au Maghreb islamique, ne sont donc pas d’utilité publique (de simples inaugurations de canalisations d’eau…) mais bien négociées à des fins stratégiques politiques : contenir la rébellion Touareg afin d’éviter une contagion berbère en Algérie et mobiliser les Touaregs élus locaux et députés du FLN qui connaissent l’actuel chef d’Ansar Eddine, Iyad ag Ghali alors homme politique influent au Mali et déjà acquis aux thèses d’Al Gaïda au Maghreb islamique, ayant des liens étroits avec ces élus locaux du FLN à Tamanrasset qui y ont fait campagne pour la réélection de Bouteflika en 2009. Est-ce un hasard si c’est le même homme, le «touareg islamiste» d’Ansar Eddine qui est reçu par Bouteflika, en tant qu’émissaire de ce groupe terroriste, le mois de juin dernier pour, officiellement, trouver une issue "diplomatique" à la crise malienne ? C’est le parfait homme de dialogue dans la mesure où c’est un enfant de Tamanrasset, un dissident de la cause indépendantiste Touareg qui a servi Alger pour la réprimer et, au bout du compte, un "émissaire digne de foi" d’Al Gaïda au Maghreb islamique. D’ailleurs, lors de la dernière réunion de  la CEDAO à Dakar, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, insistant sur la voie diplomatique choisie par Alger sur la crise malienne avait dit qu’il serait « une erreur » que de ne pas intégrer dans les discussions avec les « parties en conflit », ce même Iyad ag Ghali. Homme de main de Bouteflika ?
Or, une menace se profile contre Al Gaïda au Maghreb islamique impliquant tout ce « beau monde » : elle ne vient pas encore d'une "intervention militaire" africaine tant souhaitée par la France, mais émane  de la Cour Pénale internationale (TPI) qui a annoncé, mercredi dernier, par la voix d’un de ses procureurs, la gambienne Fatou Bensouda, l’ouverture d’un examen préliminaire souhaitée par Bamako sur la situation au Mali "afin d’établir si les critères pour l’ouverture d’une enquête, souhaitée par ce pays, sont remplis.": "J’ai donné à mon bureau instruction de procéder immédiatement à un examen préliminaire pour évaluer si les critères fixés à l’article 53.1 du Statut de Rome aux fins de l’ouverture d’une enquête sont remplis", a indiqué Mme Fatou Bensouda dans un communiqué.
Selon ce communiqué, le Mali, qui s’est dit être "dans l'impossibilité de poursuivre ou de juger les auteurs des crimes", a "produit des pièces à l'appui de sa demande". Dans un rapport d'une vingtaine de pages et d'annexes, des ONG et des agences de l'ONU ont dénoncé des viols, meurtres, enrôlements d'enfants soldats et destructions de sites religieux commis par différents groupes armés, islamistes et rebelles touaregs.
Selon ses propos rapportés par l’AFP, Emeric Rogier, analyste principal au bureau de la procureure, ce rapport sera étudié, "utilisé", "croisé" avec d'autres documents pour "chercher à établir si des crimes relevant de la compétence de la Cour ont été commis", a-t-il expliqué : "Il y a des allégations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité" a-t-il déclaré. Mme Bensouda a indiqué qu'elle prendrait une décision "à brève échéance" sur l'ouverture d'une enquête. En visite à Dakar le 1er juillet dernier, alors que les islamistes d’Ansar Eddine avaient commencé à détruire des mausolées de saints musulmans à Tombouctou, la procureure de la CPI Fatou Bensouda avait estimé que ces destructions pouvaient être assimilées à "un crime de guerre".
Premier tribunal pénal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, la CPI n'intervient que si la justice nationale ne peut pas ou ne veut pas engager de poursuites contre les auteurs présumés de ces crimes. L’implication des "émirs" algériens d’Al Qaïda au Maghreb islamique dans ce "crime de guerre" s’il s’avérait juridiquement pertinent est ainsi sous l’œil du CPI. Le groupe terroriste "Ansar Eddine", dirigée par des « émirs » algériens de l’ex-GSPC condamnés à mort par contumace par la justice algérienne, a détruit les sites religieux de Tombouctou classés au patrimoine mondial par l’Unesco. A quel niveau de responsabilité serait alors impliqué l’homme de confiance de Bouteflika, Iyad ag Ghali…
R.N

LIBYE - 
Article publié le : vendredi 20 juillet 2012 - Dernière modification le : vendredi 20 juillet 2012

Libye: les indépendants dans la balance pour le contrôle de l'Assemblée

Les Forces de l'alliance nationale de Mahmoud Jibril ont une longueur d'avance sur les islamistes, mais rien n'est encore gagné.
Les Forces de l'alliance nationale de Mahmoud Jibril ont une longueur d'avance sur les islamistes, mais rien n'est encore gagné.
REUTERS/Zohra Bensemra

Par RFI
En Libye, la lutte pour le contrôle de l'Assemblée législative issue des élections du 7 juillet se poursuit. Depuis l'annonce des résultats préliminaires pour la totalité du territoire mardi 17, aucune formation n'a pu dégager de majorité claire, et ce malgré l'avance des libéraux. L'alliance des forces nationales de l'ancien Premier ministre Mahmoud Jibril a recueilli 39 des 80 sièges du scrutin de liste. Le parti Justice et construction est loin derrière avec dix-sept sièges ; une vingtaine de petites formations se partagent les sièges restant. Restent les cent vingt élus indépendants qui n'ont toujours pas indiqué s'ils allaient rejoindre un bloc plutôt que l'autre.

Les responsables de l'alliance des forces nationales de Mahmoud Jibril tablent sur un ralliement massif des indépendants. Mais leur concurrent, le parti Justice et construction investi par les Frères musulmans, affirme de son côté qu'il comblera son retard grâce aux indépendants.  « Les indépendants savent qu'ils n'auront aucune infuence s'ils ne rejoignent pas de groupe, donc nous sommes contactés par de nombreux indépendants de l'ouest du sud et de l'est ! », assure Elamine Belhadj, le porte-parole du parti islamiste.

Le chef du parti Justice et Construction, Mohamed Sawan.
REUTERS/Youssef Boudlal
Les islamistes risquent de voir leurs espoirs déçus. Il n'est pas impossible, en effet, qu'une majorité d'élus indépendants décident de créer leur propre bloc plutôt que d'en choisir un autre, comme l'explique Abdelkader Kadura est professeur de sciences politiques à l'université de Benghazi : « Ceux qui ont gagné à Benghazi et côté est avaient une réunion hier. L'objectif, c'est de former avec les autres indépendants de toute la Libye un troisième groupe. »
L'émergence d'un troisième bloc risque de paralyser le futur congrès s'inquiète Abdelkader Kadura : « Je me demande si un accord va arriver facilement et rapidement, car ils sont en conflit en réalité ; islamistes, indépendants et libéraux sont en contradiction. »
Les élus devront pourtant adopter la culture du consensus. La majorité des deux tiers sera requise pour la nomination des membres de la commission qui sera chargée de rédiger la Constitution.