jeudi 26 juillet 2012


 
Gouvernement d’union nationale : l’UA veut laprésence des rebelles
Par Info Matin - Date: 26 Juillet 2012 Après nous avoir humiliés par plusieurs fois à travers Ouaga I et II et l’imposition d’un présidentintérimaire, la CEDEAO et l’Union Africaine veulent enlever aux Maliens le peu de dignité qui leur reste.Les deux organisations régionales souhaitent, dans leur entreprise de « tutellisation » du pays,l’intégration dans le futur gouvernement d’union nationale des représentants des forces occupantes au Nord du pays.A cinq jours de la date butoir de l’ultimatum de la CEDEAO et de l’Union africaine qui ordonnent auPremier ministre de transition, Cheick Modibo DIARRA, pour former un gouvernement d’unionnationale d’ici le 31 juillet dont l'objectif avancé est d'unir toutes les forces du pays pour lareconquête du nord du Mali, occupé depuis fin mars par les groupes islamistes armés Ansar Dine etMouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés d'Al-Qaïda au Maghrebislamique (Aqmi), qui ont totalement supplanté le mouvement sécessionniste du MNLA, tous les projecteurs sont maintenant braqués sur la Primature. Non pas pour savoir l’importance et le nombredes portefeuilles ministériels, mais la qualité des hommes et des hommes qui seront appelés àcomposé le nouvel attelage gouvernemental.
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Les états-majors politiques et militaire du MNLA se réunissent en session extraordinaire à Ouagadoudou - Temoust.org

Les états-majors politiques et militaire du MNLA se réunissent en session extraordinaire à Ouagadoudou - Temoust.org

Camps d’entrainement de volontaires : le Ganda Koy, version 2012

Cette milice d’autodéfense créée dans les années 90, renait avec comme unique objectif la reconquête du septentrion Ganda-koy signifie en langue nationale sonrhaï, « les maîtres de la terre » ou « propriétaires terriens ». Cette appellation fait référence à l’empire de Sonni Ali Ber « le Grand sauveur ». Le Mouvement patriotique malien Ganda koy (MPMGK) est la première milice d’autodéfense créée dans notre pays pour faire face à la rébellion touareg des années 1990.
Elle a joué un grand rôle dans la lutte contre le banditisme qui avait prospéré sur les cendres de la rébellion. Elle a ainsi aidé à combattre les groupes de bandits armés qui attaquaient les véhicules pour dépouiller leurs passagers, razziaient céréales, bétail et autres biens, tuaient sans hésiter des innocents. Ulcérées par ces exactions, les populations ont créé ce mouvement d’auto-défense. L’aile militaire était dirigée en 1994 par le capitaine Abdoulaye Hamadahamane Maïga. A l’époque, il a largement bénéficié du soutien des riziculteurs sonrhaïs, des éleveurs peuls, des pêcheurs bozos, des ouvriers bellah et même de quelques pasteurs kel-tamashek. Très rapidement, le MPGK s’est doté d’un comité des sages à Gao et d’un comité d’appui à Bamako. Il avait également bénéficié du soutien indirect de l’armée, des services de sécurité ainsi que du ralliement des jeunes sonrhaï vivant dans des pays proches (Ghana, Nigeria, Bénin, Togo, etc).
Aujourd’hui, face aux séparatistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et à leurs ex-alliés islamistes, une nouvelle version du Ganda-koï est née et a pris ses quartiers à Mopti. Ses combattants volontaires sont en pleine formation pour participer à la reconquête des territoires occupés. Elle est dirigée par Abdoulaye Nadjim Maïga qui fait partie des 12 membres fondateurs du Gandakoy historique. « J’étais le plus jeune à l’époque. Aujourd’hui, ceux de ma génération sont des colonels-major dans l’armée. Pourquoi ? Parce que l’intégration au sein de l’armée nous a été refusée tant qu’on ne passait pas par le recrutement.
Mais au même moment, les ex-combattants touaregs ont été intégrés par centaines sans passer par la voie du recrutement. La majorité de ces intégrés se sont retournés contre l’Etat avec les moyens logiques de l’armée. La rébellion de cette année est la conséquence de l’injustice des autorités d’alors », accuse Abdoulaye Maïga, le chef d’Etat-major adjoint et chef des opérations de Gandakoy. Assis sur un tapis, les jambes croisées, il est entouré de ses lieutenants les plus proches. Il assure que sa troupe est forte de plus de « 2000 hommes » et compte 37 filles. La majorité est constituée de jeunes. Mais on croise aussi des quadragénaires et même des quinquagénaires. Tous n’ont qu’un seul objectif : libérer les terres ancestrales aujourd’hui occupées. En fait, la plupart d’entre eux sont en recyclage puisqu’ils savent déjà manier une arme automatique. Ils comptent sur le soutien logistique de personnes de bonne volonté pour renforcer le peu de moyens dont ils disposent. A l’heure du rassemblement, ils se mettent en rang dans la discipline militaire. Pourtant seuls quelques uns arborent le treillis et les rangers réglementaires. La plupart sont en tenue civile. Quelques uns, dont des filles, arborent fièrement des kalachnikovs. Ces combattants volontaires ne viennent pas que des régions nord du Mali. « Il n’y a pas question de nordistes ou de sudistes, mais seulement de Maliens, car c’est le Mali, notre pays qui est menacé et coupé en deux par des envahisseurs. Je suis élève-enseignant et j’ai toujours rêvé du métier des armes et c’est la bonne occasion pour moi », nous confie l’un d’entre eux. Comme lui, la plupart des combattants volontaires escomptent intégrer les rangs de l’armée après la guerre de libération des régions occupées. « La plupart de ces jeunes se voient déjà militaires.
Les recruteurs ont-ils abordé cette question avec les autorités militaires ? Mieux vaut trouver la réponse dès maintenant pour éviter une situation compliquée plus tard. Un jeune qui sait manipuler les armes et se retrouve au chômage risque d’être tenté par la vie facile », s’inquiète avec lucidité un directeur régional de Mopti dont les locaux sont devenus un des camps d’entraînement.
Envoyé spécial,A. DIARRA
Source : L’Essor, Maliactu du 26 juillet 2012,http://maliactu.net/?p=17564

L’occasion de traiter la question d’AQMI a été “ratée”, selon un officier américain

APS | APS |  Jeudi 26 juillet, 2012 13:14
La communauté internationale ‘’a raté l’occasion’’ de traiter la question sécuritaire que constitue Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), quand cette organisation ‘’était plus faible’’, estime le Général américain, Carter Ham, Commandant du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM).
‘’La communauté internationale a raté l’occasion de traiter cette question d’AQMI quand elle était plus faible. Maintenant, la situation est devenue plus difficile, et il va falloir plus d’efforts au gouvernement malien et à la CEDEAO pour y faire face’’, a-t-il dit, jeudi à Dakar, au cours d’un entretien avec la presse.
‘’Au cours des dernières années, les combattants étrangers et les armes sont entrés en masse dans le Nord du Mali, à cause de la situation en Libye. Les groupes islamistes sont devenus plus forts qu’auparavant’’, a souligné le Général Ham, en visite à Dakar pour ‘’renforcer’’ la coopération militaire entre son pays et le Sénégal.
Il a reconnu que, ‘’maintenant la situation est devenue plus difficile et il va falloir plus d’efforts au gouvernement malien et à la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour y faire face’’.
‘’Au cours des dernières, a-t-il expliqué, les combattants étrangers et les armes sont entrés en masse dans le Nord du Mali, à cause de la situation en Libye’’. Selon lui, les groupes islamistes sont devenus ‘’plus forts’’ qu’avant.
A la question de savoir si l’implication de l’Organisation du traité Nord Atlantique (OTAN) dans la guerre en Libye n’est pas à l’origine de la situation dans le Nord du Mali, le Général a souligné que ‘’c’est trop simple de dire que l’implication de l’OTAN en Libye est la cause de la situation’’.
Il a toutefois admis que ‘’des combattants et des armes sont entrés au Mali à partir de la Libye, mais ce n’est pas la cause directe’’.
‘’AQMI a été dans le Nord du Mali pendant plusieurs années. Il y avait des occasions pour faire quelque chose, mais on n’a pas saisi ces occasions. AQMI est devenu entre temps fort et organise des prises d’otages’’, a déploré l’officier américain.
Le commandant de l’AFRICOM a en outre indiqué que ‘’des mercenaires payés par l’ancien régime libyen sont probablement au Mali’’, même s’il s’est gardé de donner un nombre précis. ‘’Peut-être des dizaines voire des centaines’’, a-t-il dit, soulignant que l’AFRICOM est informé par la presse sur la situation dans le Nord du Mali.
Par ailleurs, il a fait savoir que les relations entre les groupes islamistes sont ‘’très complexes’’, même si AQMI est ‘’le groupe dominant’’, ‘’le plus financé’’ par Al Qaida.
Selon le Général Carter Ham, ‘’AQMI et Ançar Dine ont des objectifs différents de ceux du MNLA qui sont plus politiques’’. De plus, a-t-il encore dit, ‘’AQMI tire profit du trafic de drogue’’.
Le Mali vit une crise politique depuis le coup d’Etat du 22 mars, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré.
La partie Nord du pays est aux mains des groupes islamistes, Ansar Dine et Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), et de leur allié AQMI.
 http://www.seneweb.com/news/Afrique/l-rsquo-occasion-de-traiter-la-question-d-rsquo-aqmi-a-ete-quot-ratee-quot-selon-un-officier-americain_n_72970.html


MALI - 
Article publié le : jeudi 26 juillet 2012 - Dernière modification le : jeudi 26 juillet 2012

Mali : Cheick Modibo Diarra peine à former un nouveau gouvernement

Cheick Modibo Diarra, Premier ministre malien.
Cheick Modibo Diarra, Premier ministre malien.
REUTERS/Thierry Gouegnon

Par RFI
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra poursuit des consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement qui doit en principe être connu avant le 31 juillet, mais entre ceux qui ne veulent pas du maintien du Premier ministre à son poste, et ceux qui le souhaitent, cela s'annonce difficile.


NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI
Cheick Modibo Diarra poursuit ses consultations en vue d’une formation du gouvernement. Les partis politiques ont même déjà déposé des noms de ministrables mais le chef de gouvernement de transition est obligé de voir la réalité en face. Et cette réalité révèle qu’il y a deux plans. Pour le plan A, Cheick Modibo Diarra n’est plus Premier ministre de la future équipe. C’est en tous cas ce que réclame ici une coalition de partis politiques et d’associations réunis au sein du FDR, Front uni pour la démocratie et la république.
Pour le plan B, une autre coalition dénommée CSM, la Convergence pour sauver le Mali soutient plutôt le maintien du Premier ministre à son poste. Un des responsables de la CSM, explique qu’il faut une union nationale autour des organes de la transition, à savoir le président de la république par intérim, le Premier ministre et l’Assemblée nationale.
Alors que le débat n’est pas encore tranché, on parle de plus en plus du retour à Bamako du président de la transition Diacounda Traoré. Actuellement en soins en France après l’agression dont il a été victime, ses partisans le considèrent toujours comme le maillon essentiel de cette période de transition très sensible.

Réflexion sur une nouvelle stratégie
Des responsables de la rébellion touarègue du MNLA, Mouvement nationale pour la libération de l’Azawad, évincé du nord du Mali par des groupes armés islamistes, se sont retrouvés les 24 et 25 juillet à Ouagadougou au Burkina Faso pour tenter de définir la nouvelle stratégie de leur mouvement. La reconstruction du mouvement où des leaders aux convictions différentes cohabitent s'annonce bien complexe.
Réunions à huis clos, silence des leaders. Affaibli depuis la cuisante défaite de Gao, le MNLA, a plus que jamais besoin de soutiens étrangers : « Nous sommes prêts à accepter l'appui d'une force de la Cédéao sur notre territoire du Nord », affirme l'un des porte-parole « pour lutter contre nos deux ennemis : Aqmi et le Mujao ». « Ces groupes terroristes ne tiennent que les villes de Gao, Tombouctou et Kidal », explique un cadre militaire. En attendant des moyens humains et techniques, notre stratégie actuelle, c'est de les laisser s'empêtrer avec les populations ».
Les hommes forts du MNLA ne s'accordent pas, par contre, sur la position à tenir vis à vis de l'influent Iyad Ag Ghali. Lorsque l'un des membres du bureau politique affirme «le chef d'Ansar Dine est un touareg comme nous, son groupe n'est pas une organisation terroriste », il se voit contredit par un autre participant aux discussions : « Depuis les combats de Gao, Iyad c'est notre ennemi ».
Ces divisions compliquent en tout cas le renouveau du MNLA et s'ils sont prêts à discuter avec la Cédéao, voir avec Bamako, les cadres du mouvement refusent néanmoins de revoir leur principale revendication : « l'indépendance de l'Azawad n'est pas negociable », affirme l'un des leaders politiques.
Une position radicale qui risque pourtant une fois de plus, de bloquer tout appui extérieur.

Après cette réunion dans la capitale burkinabè, le porte-parole du MNLA en France, Moussa Ag Assarif a déclaré à RFI que son mouvement ne participera à aucun gouvernement du Mali. Il se dit en revanche prêt à la négociation avec les autorités légitimes du Mali. En ce qui concerne la situation dans le Nord, il indique que le MNLA est disposé à combattre « les groupes terroristes» aux côtés des troupes que la Cédéao envisage d'envoyer au Mali.

Moussa Ag Assarif
Porte-parole du MNLA, Mouvement national pour la libération de l'Azawad
 
26/07/2012 par RFI

Sur le plan des droits de l'homme, la situation n'est pas reluisante selon les ONG. Tortures, mauvais traitement des détenus, disparitions forcées, les exactions à l'encontre des soldats qui ont participé le trente avril dernier au contre-coup d'Etat au Mali sont de plus en plus documentées par les ONG. Human Rights Watch accuse « des soldats fidèles » au capitaine Sanogo, auteur du putsch, d'en être « responsables ». Des informations recoupées également par Amnesty International. Gaëtan Mutu, chercheur au sein de l'organisation qui rentre tout juste de Bamako, en témoigne.

Gaëtan Mutu
Chercheur à Amnesty International
Les disparitions sont un crime. Le Mali a ratifié la convention sur les disparitions. Il doit répondre sur cette question.
 
26/07/2012 par Nathalie Amar
TAGS: CHEICK MODIBO DIARRA - DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI
FICHE PAYS :

Le MNLA veut reconquérir ses positions

BBC/Afrique
Dernière mise à jour: 26 juillet, 2012 - 14:24 GMT
MNLA
Les rebelles Touaregs ont été supplantés par les islamistes dans toutes les grandes villes du Nord Mali.
Dans une interview à notre correspondant à Ouagadougou, le porte-parole du MNLA, Moussa Ag Assarid affirme que son mouvement est toujours sur le territoire de l’Azawad et tient toujours plusieurs localités.
Des cadres et des dirigeants de la société civile ont planché ces deux derniers jours à Ouagadougou sur une plateforme politique de règlement du conflit qui les oppose aux autorités maliennes.
Les revers enregistrés ces derniers temps sur le plan militaire ne semblent avoir en rien entamé la détermination du mouvement à revendiquer l’indépendance de l’Azawad.
Le MNLA travaille à la récupération des positions qu’il avait abandonnées pour ‘‘éviter un bain de sang’’ à la population a indiqué Ag Assarid.
Le mouvement rebelle touareg se considère comme le seul interlocuteur légitime et se dit prêt à aller à la table de négociation avec les autorités de Bamako, sous l’égide de la CEDEAO et de la communauté internationale.
Contre la présence des islamistes dans le nord Mali, Ag Assarid affirme que le MNLA est ‘‘prêt à s’allier à n’importe quelle force de n’importe quel pays’’, à l’exception toutefois de l’armée malienne.
A défaut, le MNLA sollicite de la CEDEAO et de la communauté internationale des moyens logistiques pour combattre les islamistes.
‘‘Nous avons les moyens humains’’, a conclu Moussa Ag Assarid.

mercredi 25 juillet 2012

Mali - La rébellion touareg exclut d'entrer dans le gouvernement malien

Mali - La rébellion touareg exclut d'entrer dans le gouvernement malien

mercredi 25 juillet 2012

Algérie : Huit terroristes tués aux frontières avec le Mali


ALGER (Xinhua) - L’armée algérienne a tué dans la nuit de lundi à mardi huit terroristes, dont un chef terroriste, à la frontière algéro-malienne, ont rapporté mercredi les medias locaux.
Citant des sources bien informées, le quotidien algérien Al Khabar, a indiqué que des hélicoptères militaires ont bombardé un convoi qui transportait les terroristes au moment où ils s’ apprêtaient à s’emparer des véhicules d’une société nationale.
Cette opération, qui aurait duré quatre heures, a été conduite par au moins 100 éléments issus d’unités d’élite et d’unités opérationnelles.
Le groupe terroriste, appartenant à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et étant en provenance de la localité de Anou Slimane, au nord du Mali, a été neutralisé au niveau de Timiaouine dans la province d’Adrar, à 1 400 km au sud-ouest d’Alger.
Dans cette opération, l’armée a également récupéré des armes et documents en rapport avec l’organisation terroriste.
Les corps de deux membres du groupe terroriste ont été transférés à Alger pour des analyses ADN, selon la même source.
Depuis la proclamation d’indépendance en avril dernier de l’Azawad par les rebelles touaregs, des troupes algériennes ont été déployées aux frontières avec le Mali, une démarche visant à contrecarrer toute incursion éventuelle des islamistes.
Fin avril, un groupe de terroristes appartenant au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), une aile dissidente d’AQMI, ont été éliminés par l’armée algérienne à Tin Zaouatine, près de la frontière/
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve12341

mardi 24 juillet 2012

Intervention militaire au Mali : troisième échec de la CEDEAO à l’ONU

Par 18 réactions   Article lu 1350 fois (actualisé toutes les 30mn)
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Les chefs d'état de la CEDEAO Les chefs d'état de la CEDEAO
Les Nations unies viennent de repousser à nouveau l’éventualité d’une intervention militaire au Mali en privilégiant une solution diplomatique en lieu et place d'une action militaire.

Cette position de l’organisation internationale, qui sonne comme un troisième échec de la CEDEAO et de l’UA, intervient au moment où ces deux organisations régionales sont favorables à une intervention militaire par l'envoi d'au moins 3000 soldats pour affronter les milices armées et les groupes terroristes qui contrôlent le nord du Mali.
Insister sur la priorité du dialogue, tel a été le message de l'ONU, dont le représentant spécial du secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, avait énoncé jeudi dernier en ces termes: «Le dialogue est la priorité pour résoudre la crise au Mali», tout en soutenant que «la mise en place d'un gouvernement représentatif est incontournable pour la recherche d'une solution».
Animant une conférence de presse au Palais des Nations à Genève, Djinnit a tenu à rappeler que «l'unité et l'intégrité territoriales du Mali sont menacées par les velléités de sécession de certains groupes et par les agissements de groupes terroristes dans la région».

Pour lui, l'arrivée en grande quantité d'armes en provenance de la Libye constitue également une sérieuse menace et une troisième inquiétude.
Toujours selon lui, «des efforts doivent être fournis pour mettre en place un gouvernement représentatif et devant être déployés pour impliquer les institutions maliennes dans la recherche d'une solution au Mali».

Justement, concernant ce gouvernement inclusif que tous appellent de leurs vœux, le Premier ministre a lancé, la semaine dernière, un appel pour la mise en place d’une commission représentative afin d’amorcer le dialogue entre tous les Maliens. Le Chef du gouvernement avait donné les contours de ce dialogue qui doit inclure sans exclusive les représentants de toutes les forces vives du pays : partis politiques, société civile, notabilités…

Un appel intervenu avant son déplacement au Burkina Faso afin d’exposer son initiative et prendre connaissance de la feuille de route élaborée par la CEDEAO qui s’est éloignée de l’option militaire.
Cela dit, l’intervention militaire souhaitée initialement par la CEDEAO avec le soutien de certains pays voisins du Mali n’est pas évacuée complètement même si le Conseil de sécurité l’a repoussée à trois reprises estimant son premier projet de résolution beaucoup trop imprécis, tout en l’appelant à revoir sa copie.

Il en demeure pas moins que l’organisation ouest-africaine reste toujours campée sur sa position d’envoi de troupes de sécurisation des organes de transition et sur sa menace de représailles contre les séparatistes du MNLA et les autres groupes terroristes afin de rétablir l’ordre constitutionnel et chasser les intrus et libérer le nord du pays.
Malheureusement, une fois de plus, la CEDEAO vient de subir un nouveau revers.

En tout cas, c’est ce qui ressort clairement des déclarations du représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu,  qui a regretté le fait que la CEDEAO, qui demande depuis plusieurs semaines une résolution en faveur d'une intervention au Conseil de sécurité, qui a, à plusieurs reprises, temporisé en demandant plus de précisions à l'organisation,  n’a ni les moyens ni la stratégie pour le déploiement de sa force militaire.
Saïd Djinnit, qui rejoint ainsi le secrétaire d'État adjoint chargé des Questions africaines, Johnnie Carson, estime qu’une telle intervention militaire peut s’avérer une “entreprise très lourde pour la CEDEAO”, qui devrait être “préparée très soigneusement et disposer de ressources en conséquence”.

Par cette manière diplomatique de bloquer l’intervention militaire au Mali, l’ONU ne veut pas supporter une partie des ardoises salées d’un déploiement des milliers de soldats qui vont être engagés dans une aventure dont nul ne sait la fin des opérations.
Car, donnant à sa caution pour un tel déploiement, l’Onu s’engage de facto à soutenir financièrement certaines dépenses que la CEDEAO et l’Union africaine ne peuvent pas seules supporter.

Autres reverses formulées par le représentant spécial de Ban Ki-moon pour écarter, pour l’instant, l’intervention militaire, font référence au revirement et à la tension politique dans certains pays de la sous région considérés comme des puissances régionales.
Si s’agit d’abord du voisin sénégalais qui a pris du recul face de ses troupes au Mali. Ce pays, qui est impliqué fortement dans la crise malienne, a répondu par la négative à l’appel de la CEDEAO d’envoyer ses soldats au Mali.

Son président   Macky Sall, lors de son récent séjour à Paris, a clairement affirmé : "Notre pays a des troupes en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et nous sommes également dans la force en Guinée- Bissau, nous ne pouvons pas être au Mali (...) Nous sommes déjà sur tous les fronts et avons du mal à couvrir".

Alors que le Sénégal a décliné l’offre, le Nigeria, premier fournisseur en hommes pour cette force, souffre lui aussi de deux handicaps majeurs. Les critiques sévères sur le comportement de ses soldats opérant dans les contingents de l’UA et la situation interne du pays ne permettent pas la mobilisation d’autres éléments. En effet, le nombre d’attentats commis par la secte intégriste Boko Haram, le groupe terroriste nigérian, a sensiblement augmenté cette année obligeant les autorités à prendre des mesures supplémentaires pour y faire face.

Raison pour laquelle l’ONU a demandé, dans le sillage de son rejet de résolution réclamée par la CEDEAO avec le soutien de puissances occidentales, notamment la France, “des précisions supplémentaires sur les objectifs et conditions d’une éventuelle opération armée”.
Tout plaide alors pour la solution politique, comme soutenu par l’Algérie avec les pays du champ ainsi que l’Union africaine que la résolution du Sommet des chefs d’État a largement appuyée.

Il reste cependant à Bamako d’agir dans le sens envisagé et d’entamer le dialogue avec “toutes les parties maliennes” pour sortir de cette crise qui menace de déborder sur les pays voisins.
Par Mohamed D. DIAWARA
Source: Info Matin

Les hommes influents d’Ansar Dine : Qui sont-ils ?

Depuis le mois de mars, les Maliens ont découvert ce mouvement qui se présente comme le « défenseur de la religion ». Sil’ on sait un peu a propos de ce mouvement qui veut imposer son idéologie au peuple malien, on en sait moins des hommes qui le composent a part son chef ou du moins le « Cheikh » IYAD AG AGHALI. Nous vous présentons les indispensables d’Ansar dine.

Iyad Ag GHALI leader Ançar Dine Tombouctou
Le numéro 1 : IYAD AG AGHALY
L’homme est bien connu par l’opinion nationale, internationale ainsi que des chancelleries occidentales, ses liens avec Al-Qaeda ne sont plus à démontrer. Il est un ancien chef rebelle, ancien conseiller à la présidence de la République du Mali et ex conseiller consulaire en Arabie Saoudite. D’ailleurs c’est là qu’il aurait épousé les idées fanatiques et extrémistes. Il a fondé Ansar Dine au début de l’année 2012 lorsqu’on lui a refusé le commandement militaire du MNLA. Ayant plusieurs contacts avec les émirs d’AQMI, il n’a pas eu de mal à renouer ses liens avec « l’internationale terroriste ». C’est lui le Cheikh d’Ansar Dine, c’est le « big boss » et le commandant idéologique et militaire.
Le numéro 2 : ALGHABASS AG INTALAH
Cet homme très discret est présenté comme le numéro 2 du mouvement. Ce n’est pas un ancien « seigneur de guerre » mais l’homme demeure très influent dans le Nord du Mali. En effet, il est le fils d’INTALAH AG ATTAHER le chef traditionnel des IFORAS et de la région de Kidal. ALGABASS a longtemps été pressenti comme le dauphin désigné pour succéder à son père. Il a brièvement participé à la rébellion des années 1990, mais il a un bon parcours politique car il a été maire puis député de Kidal, poste qu’il occupe à l’assemblée nationale jusqu’à sa défection en février 2012. Il aurait, selon un de ces proches, plusieurs connaissances parmi les princes et émirs du Golf et beaucoup pensent que l’homme est l’artisan du soutien du Qatar à Ansar Dine. Récemment il faisait partie de la délégation d’Ansar Dine qui à été reçu par le médiateur Blaise COMPAORE.
Ag BIBI « l’homme d’Alger » : AHMADA AG BIBI
Il est, tout comme ALGABASS, député à l’assemblée nationale ; l’homme est très bien connu des maliens car il fut durant la rébellion de 2006 le porte parole de l’Alliance Démocratique pour le Changement d’Ibrahim AG BAHANGA. Ag BIBI est très proche du voisin algérien et il est considéré par plusieurs observateurs comme le « pion » de ce dernier. Depuis sa défection et après une tournée dans le Maghreb, il vit à Tamanrasset ou il s’occupe du ravitaillement d’Ansar Dine.
Cheikh « le guerrier » : Cheikh AG AWISSA.
Cet homme totalement inconnu de l’opinion national, est l’un des hommes de confiance d’IYAD AG AGHALY. Les deux hommes ont suivi leur formation militaire en Libye et ont combattue ensemble au Liban dans les années 1980. L’homme est un combattant aguerri et à fait ses preuves dans la rébellion de 1990. Par ailleurs certains le considèrent comme le « bras gauche » d’IYAD. C’est lui l’homme qui parlait sur la première vidéo postée par Ansar Dine en mars 2012. Certaines indiscrétions, à Kidal, laissent entendre qu’il est l’un des commandants qui ont combattu à AGUEL HOC. Récemment c’était lui le chef de la délégation qui a été reçu à Ouagadougou.
L’homme à la « barbe au henné » : Oumar OULD HAMAHA
Il a été celui que tout le monde a vu sur les images, lors de la prise de Tombouctou. Cet homme selon toute vraisemblance serait originaire de la ville des 333 saints. Il a vécu a Kidal ou il fut commerçant, jusqu’à ce que ce qu’il rencontre les prêcheurs Pakistanais dans les années 2000. Il est connu à Kidal pour ses prêches, en effet l’homme est un extrémiste convaincu.
« L’ex bras droit de Bel Mocktar »
L’homme a un parcours et une grande expérience dans le monde extrémiste. Il fut pendant une dizaine d’années l’homme de confiance et le bras droit de Mokhtar bel Mokhtar avant de rejoindre Ansar Dine . L’homme qui parait calme et serein connait bien AQMI et les autres mouvements tel que le MUJAO et ce n’est pas pour rien qu’il est le chef d’Ansar Dine à Tombouctou.
L’infatigable Honorable Deïty « le narco » : Deïty AG SIDAMOU.
Tout comme ALGABASS et AG BIBI, il est aussi député URD ou PDES à l’Assemblée nationale. Il est connu dans des sales affaires liées au trafic de drogue. Oui l’homme est réputé être l’un des plus grands trafiquants de drogue de la région. Il est de la fraction IDNANE, il était au départ au MNLA mais Deyti a vite senti le vent tourner et est actuellement membre d’Ansar Dine. Selon plusieurs sources il se trouverait en Algérie où il assure le ravitaillement (en carburants et autres) du mouvement par le biais de son important réseau de trafiquants.
Nabil « l’Algérien » : Nabil « JAZAÏRI ».
On ne sait pratiquement rien de l’homme a part le fait qu’il soit l’une des figures les plus influentes d’Ansar Dine et son prénom Nabil JAZAÏRI qui signifie « Nabil l’Algérien ». Il serait le chef de la zone de Kidal, selon notre source il fut un ancien d’AQMI et un ancien militaire algérien. Par ailleurs, selon notre même source il serait le commandant des « camps d’entrainements » d’Ansar Dine. Il est aussi considéré comme le commanditaire présumé de la « boucherie d’AGUEL-HOC ».
Hadaya KOUNTA
Hadaya lors de la rencontre d’Ansar Dine avec le médiateur.
Cet homme très discret et même timide est un gros pion du mouvement. Il est de la communauté KOUNTA, un allié de poids des IFORAS dans la région et il est à la tête d’un important réseau de trafic de drogue avec des filiales partout dans le Sahara. Sa présence dans le mouvement scelle et renforce l’alliance entre sa communauté et Ansar Dine.
Source : La Dépêche,http://maliactu.net/?p=17248
Maliactu du 23 juillet 2012
23 juillet 2012
 le MNLA accuse le pouvoir algérien d’armer et de financer les terroristes islamistes
Boutef the last one



Ce mois de juillet 2012 risque de marquer un tournant géopolitique dans la région sahélo-saharienne. L’Algérie, dont le rôle s’est considérablement réduit dans une zone où elle régnait en maître et arbitre, va devoir gérer un nouveau front. Rien ne va plus, en effet, entre le pouvoir algérien et le mouvement touareg. L’agence Toumast press, proche des indépendantistes, qui émet en français et en anglais, vient de signer le 14 juillet un éditorial au vitriol contre Alger, accusé de « jeu macabre et machiavélique » contre les Touaregs.

Egrènant les épreuves traversées par le mouvement touareg depuis un demi siècle, l’agence dénonce le rôle des autorités algériennes en 1963, 1990 et en 2006. Mais c’est la position actuelle d’Alger qui attise la colère des Touaregs qui annoncent que les services spéciaux algériens encadrent les mouvements terroristes activant dans l’Azawad contre les indépendantistes touaregs. « Après avoir utilisé le terrorisme dans son pays essentiellement contre les populations amazigh dans les années 90, l’Algérie utilise le même terrorisme pour entraver la lutte noble et légitime des peuples de l’Azawad pour leur accession à la souveraineté nationale » écrit Acherif Ag Intakwa.
Quelques jours auparavant, trois responsables officiels du mouvement touareg , Bilal Ag Acherif et Mossa Ag Attaher, respectivement secrétaire général et chargé de la communication du MNLA et Moussa Ag Assaid, chargé de communication du CTEA ( comité transitoire de l’Etat de l’AZAWAD ) ont successivement accusé « un Etat voisin qui conseille, arme et finance les groupes terroristes présents dans l’Azawad » sans toutefois citer nominativement Alger.
Il reste à apprécier l’impact de ces déclarations et positions sur les populations touarègues algériennes dont les problèmes culturels, sociaux et économiques chroniques, s’ils ne sont pas de même ampleur que ceux vécus par leurs frères maliens et nigériens, n’en ont pas moins créé des frustrations qui ont conduit dans la nuit du 8 au 9 novembre 2007 à l’attaque d’un avion militaire sur l’aéroport de Djanet.



Ali Graïchi
www.algerie-express.com

Coms: 1

J'invite les internautes à aller voir sur le site de l'agence touareg citée ci-dessous. Elle donne des informations ahurissantes sur le jeu et la complicité d'Alger. Camions supposés apportés des denrées alimentaires alors qu'ils sont chargés d'armes pour Ançar dine. Le MNLA a d'ailleurs refusé cette soit disant aide. Officiers des services algériens arrivés par Niamey et dirigés sur Gao entre les mains des islamistes qui ont " fait des otages algériens". Prise d'otages organisée par Le DRS....C'est du propre. Qu'est ce qu'on va découvrir le jour où on se penchera sur la décénie noire !

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Il n' y a pas l'ombre d'un doute que le pouvoir d'Alger est dérrière tous les islamistes dans l'Azawad, notamment Ansar Eddine qui ne sont autres qu'une partie des anciens rebelles Touaregs ,retournés pour contrer le projet du MNLA d'accéder à l'indépendance ! El la rencotre à Alger entre Ansar Eddine et les officiels du pouvoir algérien le confirme et le prouve amplement ! Car la dictature islamo-bathiste d'Alger ne veut pas se retrover avec un état Amazigh indépendant à ses frontières Sud !


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Mas Birhou et Mas Abbes semblent choqués par les accusations des dirigeants du MNLA sur l'aide apportés par les descendances de Mokhazni à l'internationale intégriste. N'es-ce pas le général Nezzar qui relatait les craintes du fameux général du corps de la Sécurité militaire Lakhal Ayat sur l'envoi par le pouvoir de volontaires à Peshawar alors qu'il martyrisait les militants des droits de l'Homme et de l'identité national? Le pouvoir occulte, le cabinet occulte, est prisonnier de son acte de naissance- mokhazni d'Oujda- et de son école, égypto-gaullienne, à voir sa haine contre le peuple algérien. Le monde l'a laissé faire tant qu'il avait pour mission de faire taire les Algériens...

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Là le pouvoir algérien exagère vraiment. Armer, financer et même encadrer des terroristes. C'est trop grave. Le DRS est entrain de jouer avec le feu. Il va se brûler. Malheureusement il y aura des dégâts collatéraux.

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Il y a une logique dans tout ça. Le pouvoir d'Alger a toujours préféré négocier avec les islamistes mais jamais i n'a voulu envisager de composer avec un courant démocratique. La thèse se constate une fois de plus au détriment du MNLA.
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