jeudi 5 juillet 2012


MALI  - 
Article publié le : jeudi 05 juillet 2012 - Dernière modification le : jeudi 05 juillet 2012

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré n'ira pas au sommet de la Cédéao

Le président de transition malien Diouconda Traoré est toujours à Paris et ses proches ne s'avancent sur aucune date de retour au pays, ce lundi 28 mai 2012.
Le président de transition malien Diouconda Traoré est toujours à Paris et ses proches ne s'avancent sur aucune date de retour au pays, ce lundi 28 mai 2012.
AFP / Seyllou

Par RFI
Les Maliens sont dans l'attente du sommet ouest-africain sur le Mali, qui doit se tenir samedi 7 juillet à Ouagadougou, au Burkina Faso. Une attente partagée par la communauté internationale qui estime que la résolution de la crise dans le Nord passe d'abord par l'instauration d'un pouvoir stable et reconnu par toute la classe politique. Ce qui n'est pas le cas à ce jour. Le sommet de Ouagadougou doit définir ce qui pourrait être un gouvernement d'union nationale, mais ne verra donc pas la venue du président de la transition malien.

« Dioncounda Traoré ne peut pas se déplacer pour des raisons médicales ». Voilà ce qu'a expliqué à RFI un proche du chef de l'Etat par intérim. Son état de santé est stabilisé mais ce sont en fait les médecins français qui le suivent depuis son arrivée à Paris fin mai qui auraient donné un avis défavorable à tout voyage en avion. Dioncounda Traoré doit subir un nouvel examen ce samedi et le personnel soignant veut absolument faire cet examen avant de se prononcer.
Cette annulation de dernière minute prend tout le monde de court, puisque les services du protocole de la présidence malienne étaient déjà en place à l'aéroport à Paris pour organiser le départ de Dioncounda Traoré vers la capitale burkinabé.
Pas de réactions pour le moment, ni du gouvernement malien, ni de la Cédéao. Au sein de l'institution ouest-africaine, la présence de Dioncounda Traoré était très attendue. Notamment pour aborder la difficile transition politique du moment à Bamako.
Ce samedi, le président Blaise Compaoré et d'autres chefs d’Etat de la région doivent retrouver des représentants de la classe politique et de la société civile du Mali. L’objectif est de mettre en place un nouveau gouvernement d’union nationale.
L'annulation du voyage du Dioncounda Traoré va donc compliquer un peu plus la transition politique et la gestion de la crise malienne.
TAGS: CÉDÉAO - DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI

Les blessés graves du MUJAO (une dizaine) est envoyée à Niamey, le reste est soigné par le croissant rouge du Qatar.


Juste pour information et correction. La semaine passée l'Algérie n'avait pas vraiment refusé l'accès des blessés à son territoire. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'au même moment, deux voitures avec beaucoup de blessés narco-islamistes ont tenté de passer la frontière pour se soigner et donc ils ont tout bloqué. Une fois identifiés les gens, l'accès a été refusé aux gens du MUJAO. Ceux du MNLA (deux blessés seulement) sont passés à borj. Les blessés graves du MUJAO (une dizaine) est envoyée à Niamey, le reste est soigné par le croissant rouge du Qatar.
http://chantaltreguer.unblog.fr/2012/07/05/nazislamistes-ennemis-jures-de-loccident-ces-touaregs-qui-combattent-lislamisme-par-ivan-roufiol/
http://www.atlantico.fr/decryptage/sahel-pente-tragique-talibanisation-gerard-villiers-410533.html

‎"Les femmes des leaders d'ansar adine se sont concertées avec Aminatou et Assia pour suivre la voix de l'azawad....a SUIVRE


‎"Les femmes des leaders d'ansar adine se sont concertées avec Aminatou et Assia pour suivre la voix de l'azawad....a SUIVRE

AZAWAD FLASH/Création d'un bataillon des forces spéciales Anti-terroristes dirigé par le Commandant Moshkénani




AZAWAD FLASH/Création d'un bataillon des forces spéciales Anti-terroristes dirigé par le Commandant Mosh:héros des précédentes rebellions Touarègues dans l'Azawad mais aussi sur d'autres théâtres d’opérations extérieurs depuis les années 1980.
Avec la création de ce bataillon d'élite le MNLA entend prouver au monde sa mobilisation totale contre le terrorisme dans l'Azawad et partout dans le Sahara.D'ores et déjà il demande à l'ensemble du pays du champ à la CEDEAO à l'Europe et aux Nations unies oeuvrer ensemble enfin de permettre le plus tôt possible un droit de poursuite sur tous les territoires frontaliers de l'Azawad pour une lutte efficace et effective contre les narco-trafiquants-islamistes d'Aqmi.

L'armée multiethnique de l'Azawad détruit un convoi terroriste vers Araouane

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La guerre contre le terrorisme et l'obscurantisme qui a commencé dans l'Azawad depuis le Mercredi 27 Juin 2012 se poursuit avec comme fond de toile un retour en arrière impossible. Pendant que les terroristes d'AQMI essayent de gagner du temps en négociant leur sorties de villes, le MNLA lui semble ne plus perdre son temps. Hier dans l'après-midi, l'armée multiethnique de l'Azawad a détruit un convoi d'AQMI entre Tombouctou et Araoune.
Sans vergogne, les dépêches de l'AFP, de la presse malienne ou de nombreux media Arabophones (dont aucun n'a de représentants dans l'Azawad) font tout pour faire passer une organisation terroriste, en l'occurrence le MUJAO, comme un partenaire fréquentable. Quant au MNLA, ces medias diront tout simplement qu'il est mort.
Il y a plus d'un demi-siècle, l'activiste Américain Malcom X, déclarait "Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment." Pendant que le MNLA mène une guerre contre les narco-islamo-terroristes d'AQMI, MUJAO, Boko Haram, et d'Ansar Adine, le monde lui semble ne pas être vigilants...
Mais la vigilance, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad l'a décuplé depuis le Mercredi 27 Juin. Aujourd'hui, le MNLA est au courant de tout ce qui se déplace dans l'Azawad qu'ils soient terroriste ou trafiquants de drogues (partenaires des terroristes).
Après la destruction d'un convoi terroriste près de Tarkint, et la neutralisation d'un réseau de trafic de drogue vers Hombiri le Vendredi 29 Juin 2012, une unité de l'armée multiethnique de l'Azawad a tendu une embuscade à des terroristes d'AQMI entre Tombouctou et Araouane.

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Cette unité dirigé par un officier Kounta (Arabo-Maure) de l'état-major du MNLA n'a laissé aucune chance aux terroristes. Pour des raisons de sécurité évidente, nous ne dévoilerons pas l'identité de ce brave officier. Après des heures de combats d'une violence extrême, un peu plus d'une dizaine de terroriste perdront la vie. Aucune victime n'est à signaler du côté des valeureux combattants du MNLA.
Sur le plan militaire, cette attaque est un succès total. Le convoi mis en déroute revenait d'une des bases d'AQMI situé dans l'extrême Nord de l'Azawad vers les mines salées de Taoudeni. Sa cargaison était faite de nombreuses armes de guerre ayant pour objectif de renforcer les positions des terroristes d'AQMI dans la ville de Tombouctou. Après cette attaque, non seulement AQMI ne sera pas renforcé à Tombouctou, mais en plus le MNLA obtient des armes supplémentaires qui lui permettront de faire un peu plus face aux quatre groupes de narco-islamo-terroristes.
Pendant que les terroristes du MUJAO (en majorité composé de trafiquants de drogue), en collaboration avec une élite corrompue Maure et Sonrhaï de Bamako, essai de transformer la libération de l'Azawad en une guerre civile entre les Touareg d'une part, et les Arabo-Maure de l'autres, la victoire totale de cette unité de l'armée multiethnique de l'Azawad est là pour rappeler à ces ennemis de l'Azawad que leur entreprises machiavéliques rencontreront toutes les oppositions de la part des Azawadiens.

Par Ikhlou Ag Azzezen
Toumast Presse

Niger : ouverture du Forum pour la paix, la sécurité et le développement à Diffa - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Niger : ouverture du Forum pour la paix, la sécurité et le développement à Diffa - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

MALI : L'ONU ne veut toujours pas d'intervention militaire au Nord, Dioncounda renonce à son voyage au Burkina !
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Par nanita | 05/07/2012 | 17:21:40
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NEW YORK LE 5 JUILLET 2012 - Même si du côté de Paris ou d'Abidjan on y croyait dur comme fer, ce jeudi à New York, l'ONU n'a pas donné son feu vert pour une intervention militaire au nord Mali boutant pour une troisième fois la démarche en ce sens de l'Union africaine et de la Cedeao.

Si le conseil de sécurité n'a pas validé la demande de résolution, il appelle néanmoins à des sanctions contre les rebelles du Nord liés à Al-Qaïda en l'occurence Ansar Dine et le Mujao qui règnent en maitre et s'adonnent aux pires actions de Kidal à Tombouctou en passant par Gao.

En effet la rédaction de koaci.com apprend d'un communiqué que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution appelant à des sanctions contre les rebelles du nord du Mali liés à Al-Qaïda.

La diplomatie américaine qui milite pour une refonte de l'armée à Bamako, a fortement pesé dans la décision du jour apprend t'on de sources diplomatiques française. Pour Washington, pas question pour l'heure, malgré les scènes de destruction de monuments de sites classés qui continuent à émouvoir l'opinion internationale.

Alors que la décision de l'Onu nous parvenait; nous apprenions d'une source de l'Adema que Dioncounda Traoré renonçait à se rendre au Burkina Faso comme il l'avait précédemment annoncé (voir article koaci).

Lien de cause à effet ou pas, le président de la transition en France pour des raisons de santé dont le voyage vient d'être annulé pour des raisons à cette heure inconnues, était pourtant attendu à Ouagadougou pour prendre part samedi au mini sommet de la Cedeao sur la crise malienne pour mettre en place un "gouvernement d'union nationale".


Nanita© koaci.com

Mali: l'ONU appelle à sanctionner les rebelles liés à al-Qaïda


NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à des sanctions contre les rebelles du Nord du Mali qui s'allieraient à Al-Qaïda, dans une résolution adoptée à l'unanimité jeudi.

La résolution appelle les Etats membres à soumettre (..) les noms des individus, groupes et entités qui sont associés à Al-Qaïda, y compris dans la région du Sahel et en particulier dans le nord du Mali afin qu'ils fassent l'objet des sanctions prévues par l'ONU contre ceux qui soutiennent Al-Qaïda.

Elle demande instamment aux groupes rebelles au Mali de s'abstenir de toute forme d'association avec al-Qaïda au Maghreb islamique et de lutter contre la menace représentée par des groupes terroristes au Mali.

La résolution soutient pleinement les efforts des organisations régionales, dont la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine, pour régler la crise au Mali. Mais elle ne leur donne pas encore de mandat de l'ONU pour déployer une force africaine contre les rebelles du Nord.

La résolution, présentée notamment par la France, prend note de la demande de la Cédéao et de l'Union africaine d'un mandat du Conseil de sécurité autorisant le déploiement de la force. Le Conseil se contente de se déclarer prêt à examiner plus avant cette requête une fois que des informations supplémentaires auront été fournies en ce qui concerne les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé.

La Cédéao prépare depuis plusieurs semaines l'envoi éventuel d'une force au Mali, dont l'effectif est actuellement fixé à quelque 3.300 hommes. Ses dirigeants avaient appelé vendredi dernier le Conseil de sécurité à accélérer l'adoption d'une résolution autorisant le déploiement de ses troupes contre les groupes armés qui contrôlent le nord du Mali.

Le mois dernier, le Conseil s'était abstenu par deux fois d'apporter son soutien au projet de force d'intervention, le jugeant notamment trop imprécis.

La résolution adoptée jeudi avertit aussi les islamistes qui ont détruit des mausolées musulmans à Tombouctou qu'ils pourraient être traînés devant la Cour pénale internationale (CPI).

Le texte souligne que de telles attaques contre le patrimoine culturel ou religieux peuvent constituer des violations des lois internationales, aux termes du Statut de Rome qui a créé la CPI ainsi que des Conventions de Genève.

Le document appelle ainsi toutes les parties au Mali à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la préservation des sites qui appartiennent au Patrimoine mondial.


(©AFP / 05 juillet 2012 16h56) 

Diaspora Saharaui: Enquête : Areva en Afrique ou la loi de la jungle

Diaspora Saharaui: Enquête : Areva en Afrique ou la loi de la jungle: Depuis la fermeture de la dernière mine d’uranium en France durant l’année 2001, l’Afrique reste aujourd’hui indispensable au fonctionnement...

MALI - 
Article publié le : jeudi 05 juillet 2012 - Dernière modification le : jeudi 05 juillet 2012

Aqmi, Mujao, MNLA : un rapport de force complexe

Des combattants du MNLA, le 2 février 2012.
Des combattants du MNLA, le 2 février 2012.
AFP PHOTO / MNLA

Par RFI
Au Mali, une semaine après les affrontements de Gao, la situation est complexe entre les différents groupes armés. Si Iyad Ag Ghali, le numéro un d'Ansar Dine cherche à montrer, médiatiquement, qu'il prend ses distances avec Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), le MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad) tente, lui, de se reformer.

Le mot d’ordre : faire profil bas. Sur le terrain, les troupes du MNLA ont reçu des consignes : « Se réunir mais rester discret. » Obligés de se replier suite aux combats, les hommes de Gao sont désormais à 30 kilomètres au sud-est de la ville. Ceux de Tombouctou, 200 combattants environ, ont rejoint la zone de Léré, non loin de la frontière mauritanienne.

Assarid Imbarkaouane
Deuxième vice-président de l'Assemblée nationale malienne, Touareg du nord du Mali
J’ai la conviction profonde que le Conseil de sécurité va prendre une résolution allant dans le sens d’une intervention dans le Nord-Mali.
 
05/07/2012 par Sarah Tisseyre
Si un cadre du MNLA parle de repli stratégique, sur le terrain, un chef de guerre reconnaît : « Nous sommes moins puissants, moins armés, moins formés que les jihadistes mais nous préparons notre matériel. Il n'y a pas d'urgence. » Une fois de plus, moins affrété militairement, le MNLA cherche à éviter le conflit : « Nous réagirons seulement si nous sommes attaqués », affirme un cadre du mouvement qui ajoute « Mujao, Aqmi, Ansar Dine c'est désormais la même chose ».
S'il est difficile de connaître les liens militaires réels entre Iyad Ag Ghali et les groupes Aqmi et Mujao, le leader d'Ansar Dine cherche en tout cas à se démarquer « médiatiquement » des terroristes.
Ainsi, il en est fini du noir : le groupe islamiste est désormais représenté par un drapeau blanc marqué par une arme automatique, un sabre et un Coran. Obligé de jongler entre Aqmi et les hommes de sa région, le leader islamiste d'Ansar Dine a apparemment perdu toute crédibilité depuis les affrontements de Gao : « C'est un Touareg, mais c'est désormais notre pire ennemi, il nous a trahis », affirme un doyen du MNLA.
De son côté, le leader du MNLA, blessé dans les affrontements, a été héliporté au Burkina Faso, où il est soigné depuis une semaine. Son état s'améliore, explique le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé, qui précise que son pays n'a pas tenu compte de considérations politiques pour accueillir Bilal Ag Achérif.

Djibril Bassolé
Ministre burkinabè des Affaires étrangères
C'est vraiment pour une raison humanitaire que nous avons accepté que Bilal soit héliporté au Burkina.
 
05/07/2012 par RFI
TAGS: ANSAR DINE - AQMI - MALI - MNLA
FICHE PAYS :

La Shari'a pronée par Ansar Dine et associés est une farce


La Shari'a pronée par Ansar Dine et associés est une farce. On a tendance à oublier que tout ce qui se trame est juste un jeu politico économique qui n'a d'autre objectif que l'expression de la main-mise de l'Algerie sur la bande du Sahara ouest africain!
De la création de Aqmi au coup d'Etat à Bamako, tout est savamment orchestré pour

1 - eloigner les occidentaux du Sahara (création de Aqmi),
2 - mater la rebellion Touareg, qui risque de soulever le printemps algerien (création de Ansar dine),
3 - Masquer l'implication de ATT dans les retrocommissions d'affaires tres sales (milice Maure,Sanogo, ....)

Tout ce qui se passe n'est que supercherie. Les actes perpetrés par les jihadistes sont des coups médiatiques pour faire diversion. La France se tait car si elle touche aux interets Algeriens, fini AREVA, SOGEA-VINCI, ... Les Américains la ferment car entre grands on ne se marche pas sur les pieds, on partage, on reste civilisés! Entre temps on tabasse et intimide tous les hommes politiques du coté de Bamako pour que le plat soit bien gratiné. Tout ça est tres bien pensé, mais puisque rien n'est parfait, il y a un coup loupé: L'APPLICATION DE LA CHARIA CHEZ LES TOUAREG! Le Bal est ouvert!

INFO TOMBOUCTOU 3 Véhicules des islamistes disparu hier sur la route d'arawane,


Posted on the MNA page:
Issalane Ihanane
Baly Sidi Ahmed
INFO TOMBOUCTOU 3 Véhicules des islamistes disparu hier sur la route d'arawane, ils avaient décidés d'aller détruire le mausolé du Saint Cheik Sidi Ahmed Ag agada. Se matin 5 véhicules armées ont pris la direction d'arawane pour aller cherché leurs camarades disparu pour le moment sans trace
Je n’aime plus · · Il y a 34 minutes, à proximité de Bamako ·

mercredi 4 juillet 2012


MALI - 
Article publié le : mercredi 04 juillet 2012 - Dernière modification le : mercredi 04 juillet 2012

Mali : colère à Bamako et concertation à Ouagadougou

Des habitants de Gao qui ont fui leur ville arrivent à Bamako après un périple de deux jours en autocar, le 6 avril 2012.
Des habitants de Gao qui ont fui leur ville arrivent à Bamako après un périple de deux jours en autocar, le 6 avril 2012.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Par Ursula Soares
Plusieurs centaines de Maliens, originaires du nord du Mali, ont manifesté mercredi 4 juillet à Bamako. Ils se sont regroupés autour du Collectif des ressortissants du nord (Coren) pour demander au gouvernement malien et à la communauté internationale d’agir afin de libérer le nord du Mali de ses groupes islamistes armés. Un sommet régional sur le Mali se tiendra, samedi 7 juin, à Ouagadougou, avec notamment la présence du président malien, par intérim, Dioncounda Traoré.

C’est autour du monument de l’Indépendance, dans le centre-ville de la capitale malienne, que le Collectif des ressortissants du nord a organisé un sit-in qui a regroupé environ 2 000 personnes - des Maliens en colère contre les exactions commises par des groupes armés comme Ansar Dine, dans le nord du pays. Ce week-end, ces groupes islamistes ont choqué au Mali mais aussi dans le monde, en démolissant plusieurs mausolées de Tombouctou ainsi qu’une porte considérée comme sacrée d’une des trois mosquées historiques de la ville. Depuis le 28 juin, Tombouctou est classée comme Patrimoine mondial en péril par l’Unesco.
L’appel à libérer le nord
« L’Etat au nord » ; « Libérez le nord » ; « La guerre au nord », scandaient les manifestants à Bamako. Cet appel des ressortissants du nord du Mali est clair. Ils réclament des actes du gouvernement malien et appellent aussi à la communauté internationale.
Joint par RFI, Arbonkana Boubeye Maïga, secrétaire général du Coren, dénonce l’immobilisme et estime que la situation est dans une impasse : « Nos proches sont dans l’angoisse ; ils vivent dans la terreur. Nous sommes dans ce cauchemar depuis bientôt cent jours. Nous ne voyons rien se décider ; nous n’avons pas de visibilité par rapport à la conduite du gouvernement. Il ne se décide pas d’aller au front ; il ne se décide pas à négocier. Nous sommes dans l’impasse », a-t-il déclaré.

Depuis plusieurs semaines, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) prépare l’envoi d’une force militaire au Mali, pour lutter contre les groupes islamistes qui contrôlent le nord du pays, mais elle attend le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies. Ce dernier estime qu’il faut d’abord résoudre la crise politique à Bamako, avec notamment l’instauration d’un gouvernement d’union nationale dans la capitale malienne.

Joint par RFI, Assarid Imbarcaouane, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale malienne, lui-même Touareg du nord du Mali, était présent au sit-in de Bamako, ce mercredi 4 juillet. Il estime que l’intervention militaire dans la région est souhaitable car il n’y a pas de négociation possible avec les groupes armés qui contrôlent aujourd’hui le nord du Mali.
Assarid Imbarcaouane, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale malienne
J’ai la conviction profonde que le Conseil de sécurité va prendre une résolution allant dans le sens d’une intervention militaire dans le nord du Mali.
 
04/07/2012 par Sarah Tisseyre

Mobilisation autour de la crise malienne

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, sera présent au sommet de la Cédéao sur la transition au Mali qui se tiendra à Ouagadougou, samedi 7 juin. L’information est venue du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé. Depuis le 23 mai, soit deux jours après avoir été violemment agressé et blessé au palais présidentiel de Bamako, Dioncounda Traoré n’a pas quitté Paris où il reçoit des soins. Il est d’ailleurs prévu qu’il retourne en France dès que le sommet sera terminé. Néanmoins, sa présence à Ougadougou est en soi un symbole, comme l’explique sur RFI Djibril Bassolé.
Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso.
Le président Dioncounda Traoré donnera ses avis, ses points de vue sur comment nous pouvons gérer au mieux cette transition.
 
04/07/2012 par Guillaume Thibault
Lors du sommet de samedi à Ouagadougou, le président burkinabè, Blaise Compaoré, et plusieurs chefs d’Etat de la région doivent retrouver des représentants de la classe politique et de la société civile du Mali, en vue de mettre en place un gouvernement d’union nationale qui soit, selon la Cédéao, « plus inclusif » que le cabinet actuel dirigé par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra ; un gouvernement de transition qui sera plus à même de répondre à la crise dans le nord du Mali.
TAGS: DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI


Lettre ouverte du CTEA à S.E. Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée

Mossa-Ag-Assarid-and-Alpha-Conde-

Excellence Monsieur le Président de la République de Guinée,
Permettez-nous de vous transmettre nos distinguées salutations et nos plus sincères remerciements pour votre déclaration à Radio France Internationale du 3 juillet 2012, concernant une intervention militaire de la CEDEAO dans l'Azawad.
Nous adhérons à votre déclaration: le MNLA souhaite un Etat laïc; et n'a cessé de mettre en garde les autorités maliennes et la communauté internationale contre leur passivité, pendant plus d'une décennie, vis-à-vis de la nébuleuse des intégristes et des narcotrafiquants... Ceux-ci considèrent le MNLA comme l'ennemi à discréditer et à abattre, comme le montrent clairement les événements survenus récemment (27 juin 2012) à Gao.
Il est vrai que le MNLA, de par ses convictions politiques et sa connaissance du terrain, les gênerait davantage s'il en avait les moyens matériels. Il est regrettable de constater que le Mali semble plus à l'aise avec les porteurs de cet énorme péril qu'avec les revendications légitimes des populations autochtones de l'Azawad sans cesse exprimées par le MNLA.
Ceci dit, Excellence Monsieur Le Président de la République de Guinée, le MNLA ne peut qu'attirer votre attention, d'une part sur la difficulté d'une intervention militaire efficace aux confins du Sahel et du Sahara et, d'autre part sur les dangers d'une telle intervention pour les populations civiles, qui n'ont que déjà trop souffert.
Enfin, Excellence Monsieur Le Président de la République de Guinée, nous voudrions réitérer ici la disponibilité du MNLA pour tout dialogue constructif porteur d'une paix durable et définitive dans l'Azawad, au Mali et dans la sous-région.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l'assurance de notre très haute considération.

Fait à Gao, le 4 juillet 2012
Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad
Chargé de l'information et de la Communication

Que se cache-t-il sous la poudrière malienne ? - Temoust.org

Que se cache-t-il sous la poudrière malienne ? - Temoust.org

Rapport des Nations Unis sur les réfugiés Azawadiens en Mauritanie : M’bera est devenu en 5 mois la 4ème plus grande ‘ville’ de Mauritanie avec 80.000 réfugiés


Rapport des Nations Unis sur les réfugiés Azawadiens en Mauritanie : M’bera est devenu en 5 mois la 4ème plus grande ‘ville’ de Mauritanie avec 80.000 réfugiés. Bassikounon, la ville la plus proche à 18km, compte moins de 8.000 habitants, créant une compétition environnementale pour le bois, l’eau et le pâturage. Une menace sécuritaire pour les travailleurs humanitaires n’est pas exclus. L’UNHCR a reçu que 13% des fonds nécessaire pour assister les réfugiés.

Qui se cache derrière le MUJAO ? - Temoust.org

Qui se cache derrière le MUJAO ? - Temoust.org

Mali du Nord: l'Afghanisation du desert?


Mali du Nord: l'Afghanisation du desert?


LA ROUTE TAHOUA AGADEZ
ROUTE DE L'URANUIM JUGEZ DE VOUS MEME

Urgent:Grande partie du personnel CICR de GAO composée de touaregs a été evacuer sur Niamey et le Croissant Rouge Quatari est resté sur place........WHY ????


Grande partie du personnel CICR de GAO composée de touaregs a été evacuer sur Niamey et le Croissant Rouge Quatari est resté sur place........WHY ????


Insécurité au Sahel/Et si le Niger sollicite l’aide militaire de la Chine…


Le Chef de l’Etat nigérien se rendra dans les prochains jours en République Populaire de Chine (RPC) dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail. Une telle visite est hautement stratégique pour le Président nigérien Issoufou Mahamadou, en quête d’un partenaire de taille qui puisse doter son armée des moyens militaires colossaux, afin de se protéger contre une véritable machination impérialiste au Sahel.
Logé au cœur du Sahel, le Niger vit à l’instar de son voisin le Mali où le Nigeria, des moments très difficiles. Du sud au Nord, d’Est à l’Ouest, des signes qui concourent à la déstabilisation de ce pays, dont le sous-sol est immensément riche, sont visibles et inquiétants. On peut entre autres citer, les menaces de Boko Haram au Nigeria, un pays qui partage avec le Niger plus de 1150 KMS de frontière, les graves conflits armés en Libye et au Nord Mali.

Des vraies menaces qui nuisent aux intérêts du Niger

Cette situation telle qu’elle se présente aujourd’hui, n’est pas de nature à favoriser la poursuite des efforts des investissements au Niger, notamment dans les zones réputées riches en termes de ressources minières mais, malheureusement exposées à des réelles menaces.
En effet, le sous-sol regorge de substances énergétiques telles que l’uranium, charbon, pétrole et des métaux tels que l’or, l’étain, le cuivre, le plomb, le zinc, le platine, le lithium, le titane, le fer, le vanadium, le chrome et le cobalt mais aussi des minéraux industriels tels le gypse, le calcaire, les phosphates, la bentonite, le sel, des pierres précieuse etc. A la date du 6 mai 2010, le Niger a octroyée plus de 150 permis de recherche à divers sociétés Françaises, Canadiennes, Australiennes, Chinoises, Sud Africaines, Indiennes, Américaines et Anglaises les investissements prévus sur 3 ans sont estimés à environ 164 millions de dollars, indique un document du ministère nigérien des mines. L’Etat chinois, à travers ses entreprises a pris une large avance sur les autres grandes puissances en matière de recherche et ambitionne de multiplier ses prospections minières et ses investissements dans d’autres domaines.
Le Chef de l’Etat nigérien, est sans nul doute conscient de toutes les convoitises que les richesses minières de son pays peuvent susciter et des implications géopolitiques liées à ces convoitises. S’adressant aux éléments du 18ème contingent nigérien en Côte d’Ivoire, auxquels il rendait un hommage dans le cadre de leur mission de l’Onuci qui a coûté la vie à 7 soldats nigériens, Issoufou Mahamadou a indiqué que «L’Afrique, cette Afrique si divisée, cette Afrique tourmentée par les conflits, cette Afrique convoitée, cette Afrique sur les immenses richesses de laquelle on veut continuer à faire mains basses, a besoin de vous (ndlr : les forces de défense et de sécurité), de votre courage, de votre sens du sacrifice». Voilà qui en dit tout !

La position ambigüe de la France et des USA

Le Président nigérien a appelé de vive voix les grandes puissances militaires, telles que les Etats-Unis et la France à aider les Etats de la Cedeao à faire face aux menaces d’Alqaïda et ses supplétifs au Sahel. Tout indique que ces appels sans cesse répétés du Président Issoufou sont tombés dans les oreilles d’un sourd. La France, tout comme les Etats-Unis préfèrent que le conflit malien soit réglé à travers des négociations, avec des gens qui posent des revendications irréalistes et d’envergure religieuse. Les Etats-Unis vont jusqu’à mettre en garde les Etats de la Cedeao contre toute intervention militaire au Nord Mali alors même que le mal est en train de se répandre partout ailleurs sur le territoire nigérien.
Pourtant toutes ces grandes puissances sont conscientes du danger que représente Alqaïda au Maghreb Islamique et au Sahel. D’Afghanistan au Pakistan, en passant par le proche orient, ces Etats ont passé le clair de leur temps à combattre Alqaïda, à tort où à raison. Alors pourquoi, pas au Sahel ? En tout ce n’est pas parce que le Sahel ne constitue pas un enjeu géopolitique pour ces puissances impérialistes. On sait qu’à un moment où à un autre, ces puissances ont vainement cherché à implanter des bases militaires au cœur du Sahara, que les combattants islamistes et rebelles touaregs se disputent. Ont-elles renoncé à leurs velléités au profit des islamistes d’Alqaïda ?

Oui la Chine peut apporter une aide militaire le Niger…

A l’allure où évoluent les choses, le Niger n’a pas intérêt à rester les bras croisés. La défense de la souveraineté nationale impose au Président de la République de scruter vers d’autres horizons, là où ses appels auront un écho retentissant. Convaincu que derrière cette situation se cachent d’autres intentions non encore dévoilées, l’Etat du Niger a décidé en juin dernier d’affecter une enveloppe de plus de 40 milliards de francs CFA à l’achat d’armes pour renforcer les capacités d’intervention des forces de défense et de sécurité. Aussi, le Chef de l’Etat nigérien peut mettre à profit sa visite de travail en Chine pour solliciter des autorités de ce pays une aide militaire, pour renforcer les capacités d’intervention des forces armées. La Chine a des atouts militaires qu’elle n’hésitera pas à partager avec le Niger, si tant est que cette aide peut le mettre à l’abri des menaces islamistes et des visées impérialistes. Dans un tel contexte géopolitique, la Chine a tout à gagner, en appuyant militairement le Niger, car les menaces auxquelles le Chef de l’Etat fait allusion, sont tellement claires qu’elles peuvent compromettre les investissements actuels et futurs de la Chine et ceux de tout autre partenaire sensible à la cause du Niger.

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Touaregs qui se rendent au Niger en fuiant la répression des terroristes dans l'Azawad sont bloqués à la frontière du Niger au Poste de YASSANE(Ayerou) par la police Nigérienne.



  • ALERTE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    A toutes et à tous

    Je viens d'apprendre par quelqu'un qui vient de Gao que les Touaregs qui se rendent au Niger en fuiant la répression des terroristes dans l'Azawad sont bloqués à la frontière du Niger au Poste de YASSANE(Ayerou) par la police Nigérienne.
    Ils disent aux touaregs pourquoi quitter l'Azawad si vous ne vous reprocher rien??