jeudi 24 mai 2012


I





Nord-Mali - Aqmi : Abdelmalek Droukdel appelle à imposer "graduellement" la charia

AQMI(613) - crise au mali(47) - Abdelmalek Droukdel(27) - loi islamique(9)


24/05/2012 à 19h:02 Par Jeune Afrique


Abdelmalek Droukdel a été condamné à mort par contumace en mars. © AFP

L’émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a appelé mercredi 23 mai les membres de son organisation à imposer "graduellement" la Charia au Nord-Mali. Avec pour but avoué : y créer un État islamique.

Dans un enregistrement sonore de 12 minutes posté mercredi 23 mai sur le site Sahara Media basé en Mauritanie, Abdelmalek Droukdel, l’émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a appelé les membres de son organisation à imposer « graduellement » la Charia au Nord-Mali.

Dans ce message, le chef d’Aqmi distille une série de conseils pratiques en vue de la création d’un État islamique dans cette région. Parmi ceux-ci, ne pas faire preuve de « vanité » et appliquer la charia (loi islamique) « graduellement ». « L'imposition de la charia ne doit pas seulement être limitée à la juste punition des gens, c'est beaucoup plus large que cela », dit-il, ajoutant : « Sachez que c'est une erreur d'imposer toutes les règles de l'islam d'un seul coup ».

Abdelmalek Droukdel conseille également à ses « frères » de fermer « les lieux de drogues, d'alcool et d'immoralité (…) sans délai », d'apporter « la sécurité » aux populations des villes contrôlées (Tombouctou, Gao et Kidal) et de leur fournir les « services essentiels que sont la santé, la nourriture, l'eau, l'électricité, le gaz et le carburant ».

"Éviter les provocations" avec le MNLA

L'émir d'Aqmi y définit même la ligne de conduite à adopter par Aqmi à l’encontre des autres groupes présents dans le nord du Mali, les islamistes d’Ansar Eddine et la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). À l'égard du MNLA, il préconise « d'éviter les provocations », et invite Aqmi « à coopérer pour établir des règles communes, rejeter les conflits qui ne sont dans l'intérêt » de personne.

En ce qui concerne Ansar Eddine, il conseille à ses militants de le laisser appliquer le « projet d'imposition de la charia » dans la « région de l'Azawad, et de s'occuper de leurs propres « activités de jihad global » sur la « terre du Maghreb islamique ».

Accusé d’avoir participé à l’élaboration des attentats qui avaient touché le Palais du gouvernement Algérie le 11 avril 2007, Abdelmalek Droukdel a été condamné à mort par contumace en mars.

(Avec AFP)

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Nord-Mali - Aqmi : Abdelmalek Droukdel appelle à imposer "graduellement" la charia | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique



Mali: le chef d'Aqmi appelle à imposer la charia "graduellement" au nord

jeudi 24 mai 2012 à 12h38
(Belga) Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a donné une série de conseils à ses combattants contrôlant en partie le nord du Mali pour y réussir la création d'un Etat islamique, les appelant en particulier à y imposer "graduellement" la charia, selon le site spécialisé américain SITE.
Mali: le chef d'Aqmi appelle à imposer la charia "graduellement" au nord
Mali: le chef d'Aqmi appelle à imposer la charia "graduellement" au nord
Dans un enregistrement sonore de 12 minutes posté mercredi sur le site Sahara Media basé en Mauritanie, Abou Moussab Abdul Wadud, dit Abdelmalek Droukdel, "félicite" ses combattants pour la "victoire historique" remportée dans le nord du Mali, qu'Aqmi contrôle avec d'autres groupes armés depuis fin mars. Il les exhorte cependant à ne pas rater l'occasion de créer un Etat islamique dans cette région, leur donnant huit conseils afin d'y parvenir. Parmi ceux-ci, ne pas faire preuve de "vanité" et appliquer la charia (loi islamique) "graduellement". "L'imposition de la charia ne doit pas seulement être limitée à la juste punition des gens, c'est beaucoup plus large que cela", dit-il, ajoutant: "Sachez que c'est une erreur d'imposer toutes les règles de l'islam d'un seul coup". Droukdel, un Algérien, estime en revanche que fermer "les lieux de drogues, d'alcool et d'immoralité" peut être fait "sans délai". (PVO)

Gérald Tenenbaum : "L'Affinité des traces"
Rubrique: Judaïsme & Culture


Les tracés de l’identité semblent inspirer les romans de Gérald Tenenbaum. Ballottée de famille en famille, Edith choisit finalement la voie de la liberté. Cette jeune Juive trouve ses racines dans le désert, en les unissant aux Touaregs. Quel legs !

Ecrire, est-ce une façon de laisser une trace ?

Ayant frôlé la mort, très jeune, j’ai souhaité en laisser une. Alors j’ai opté pour les mathématiques, dont les théorèmes s’inscrivent dans le temps. La question de la mémoire et de l’identité juive s’est toutefois imposée, tant elle m’a été transmise par le vide. Ce n’est qu’en allant à Auschwitz, avec les Klarsfeld, que j’ai appris la déportation de proches. J’en ai voulu à ma famille, mais ce silence m’a mené plus loin qu’une parole. L’écriture se veut un partage avec l’autre. Mes romans abordent des problèmes personnels et collectifs, en les intégrant dans la société, la judéité ou le monde contemporain. J’aime montrer des personnages, capables de trouver leur identité au terme d’un combat.

Pourquoi votre héroïne, Edith, a-t-elle du mal à cerner son identité ?
Parce que cette fille de déportés a appelé plusieurs femmes « maman ». Aussi a-t-elle du mal à savoir d’où elle vient et qui elle est. Lorsqu’elle se voit proposer de fonder une famille juive, cette révoltée préfère tout quitter. Edith incarne un symbole de résilience, prônant la liberté fondamentale de l’individu. En dépit des mauvaises cartes, distribuées par le destin, elle trouve une famille d’âme au bout du désert. Edith embrasse la culture touareg -dont elle partage les errances et les valeurs- tout en gardant sa judéité. Les personnages romanesques doivent nous guider, ils assument leur liberté en allant au bout d’eux-mêmes.

En quoi ce roman est-il imprégné du livre de Ruth ?
Face à la montée du communautarisme, j’imagine une allégorie biblique inspirée du livre de Ruth. Ce récit rappelle que la Loi est toujours interprétée par les hommes, qui peuvent faire figure d’exception. Ruth retrace l’histoire de l’accueil d’une étrangère, qui va tenir un rôle essentiel, à savoir devenir l’ancêtre du Roi David. Elle enrichit le peuple hébreu en lui offrant cette filiation royale. Le point commun avec Edith ? Elle retrouve une famille après avoir perdu la sienne. Mon roman porte un message d’ouverture : l’étranger ne peut que nous apporter des choses, tant les cultures s’interpénètrent et s’enrichissent mutuellement.

Y a-t-il des similitudes entre les peuples juif et touareg ?
Tous deux cherchent à maintenir leur identité en dépit des injustices et des souffrances. Ce livre va au-delà des clichés sur les Touaregs, un peuple qui a beaucoup à apporter à l’humanité. Sa culture se fonde sur la littérature orale, la poésie, la transmission et la place des femmes. Elles transmettent le pouvoir, mais les hommes l’exercent. J’attire l’attention sur le destin des Touaregs car, à l’instar des Juifs, ils ont subi des préjudices. Nous devrions être les premiers à réagir à leur douleur ! Aujourd’hui, ils se battent pour préserver leur identité malgré la modernité, les frontières imposées et l’absence de valeurs occidentales qui dynamitent les leurs. Les Touaregs refusent une alliance avec Al-Qaïda, parce que leur nature profonde n’est pas compatible avec la destruction. A travers l’histoire d’Edith, j’adopte un combat pour l’identité qui ne soit ni en rupture avec soi ni en opposition avec l’identité d’autrui. Mon vœu le plus cher est de l’élargir à toute l’humanité.

Synopsis

« L’identité juive a été un cheminement », confie l’écrivain-mathématicien Gérald Tenenbaum. Alors que l’adolescent préférait taire ses racines, il est désormais responsable d’une association culturelle juive à Nancy. Son dernier roman retrace aussi un parcours initiatique, celui d’Edith. « Le trop-plein de mémoire peut devenir une prison, empêchant les gens d’avancer ». Face à la chape de plomb, l’orpheline prend son destin en main. C’est au Sahara qu’elle découvre la culture touareg. Un coup de foudre qui lui permettra d’intégrer une famille et de se révéler en tant que femme. Une jolie leçon de vie qui ouvre la porte aux richesses d’autrui.
Mercredi 23 mai 2012
Propos recueillis par Hannah E.

24/05/2012MAGHREB CONFIDENTIEL N°1019





LIBYE

Le représentant des Touaregs quitte le CNT

Principal porte-parole des Touaregs au sein du Conseil national de transition (CNT), Moussa Al-Kouni

mercredi 23 mai 2012


DERNIÈRE MODIFICATION : 23/05/2012 

AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - CÉDÉAO - DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI - TOUAREG



Mali : un pays à la dérive

France 24

Le président malien par intérim, Dioucounda Traoré a été agressé dans ses bureaux à Bamako. Qui est derrière cette agression? Dioucounda Traoré est-il en mesure aujourd'hui d'assurer la transition et de reprendre le contrôle du Nord du pays, aux mains des rebelles touaregs et des islamistes? La Cedeao va-t-elle intervenir militairement pour rétablir l'ordre et l'unité du pays?

Emission préparée par Wassim Nasr, Sophie Hulot et Maud Roubeaud.
Nos invités:
  • Pierre BOILLEY, auteur de "Les Touaregs Kel Adagh: dépendances et révoltes du Soudan français au Mali contemporain" - Ed. Karthala
  • Vincent HUGEUX, grand reporter L'Express, spécialiste de l'Afrique, auteur de "Afrique : Le mirage démocratique" - Ed. CNRS
  • Pierre JACQUEMOT, chercheur à l'IRIS, spécialiste de l'Afrique ancien ambassadeur de France en RDC, Kenya, Ghana, auteur de "Le Mali, le paysan et l'Etat" - Ed. L'Harmattan
  • Tiégoun Boudeye MAÏGA, directeur de publication "La Nouvelle République" (par téléphone de Bamako)

Azawad : le MNLA félicite le nouveau président Français Fronçaois Hollande
Le MNLA a suivi avec une attention toute particulière les élections présidentielles en France. Il se félicite, au nom du peuple de l’Azawad, du choix très démocratique du 06 Mai de la majorité des Français après des débats inédits et une campagne démocratique.
Nous souhaitons que le dossier de l’Azawad puisse faire partie de l’une des priorités du prochain gouvernement de M. François Hollande, car cette crise très grave tarde à trouver une solution durable, et elle a déjà eu des répercussions sur l’ensemble des pays de la Région.
Aujourd’hui, plus que jamais la situation dans la Région de l’Azawad interpelle la France qui a des relations très spécifiques avec cette Région et avec l’ensemble des pays de la Région.
Nous tenons à rappeler par ailleurs que celui qui a perdu le combat a donné beaucoup de lui-même et avait porté les valeurs et la voix de la France dans le monde.
Nous tenons à remercier le gouvernement qui était sous son mandat pour l’intérêt particulier accordé au dossier de l’Azawad, de toutes ses interventions auprès de la Communauté internationale pour qu’il y ait une issue politique en faveur des Communautés de l’Azawad et pour l’ensemble de la Région sahélo-saharienne.
Le Mouvement renouvelle aujourd’hui sa disponibilité à explorer toutes les pistes politiques et de sécurité, en particulier avec la France et les bonnes volontés de la Sous-Région, pour un dialogue sérieux et constructif pour ramener la paix et la sécurité.
Les Leaders politiques du MNLA renouvellent leurs félicitations à M. François Hollande pour son élection à la magistrature suprême de l’Etat français et lui souhaite réussite et succès dans ces nouvelles et lourdes responsabilités qui l’attendent en France et à l’extérieur de la France.

Hama Ag Sid’Ahmed, Chargé des Relations Extérieures, Porte Parole du MNLA
http://www.amazighworld.org/human_rights/index_show.php?id=2921


Auteur: MNLA
Date : 2012-05-22 23:19:0

MALI - 
Article publié le : mercredi 23 mai 2012 - Dernière modification le : mercredi 23 mai 2012

Dans le nord du Mali, la crise à Bamako est suivie avec attention

Par RFI
La crise malienne vue du Nord. Les troubles politiques à Bamako retardent une fois de plus toute possibilité d'ouvrir des négociations avec les groupes armés du nord du pays. Ansar Dine et le MNLA suivent la situation avec intérêt.

La crise malienne vue du Nord
C'est entre Maliens que la solution doit être trouvée.
 
23/05/2012 par Guillaume Thibault
TAGS: EN BREF - MALI


EUROPE

Les Touaregs maliens au Parlement européen

Des représentants du MNLA ont tenu une conférence ce mardi au Parlement européen de Strasbourg. Ils ont débattu de la situation dans le nord du Mali avec des députés européens, mais aussi des parlementaires maliens.
Alors que la situation dans le sud du Mali est toujours tendue, au lendemain de l'agression du président par intérim Dioncounda Traoré, les rebelles touaregs sont venus débattre de la crise dans le nord du pays. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a été convié au Parlement européen de Strasbourg par un eurodéputé du groupe des Verts. Face aux représentants du MNLA, des parlementaires européens et maliens, mais aussi des opposants.
Rappelons que le 20 avril dernier, le Parlement européen avait voté une résolution dans laquelle il estime qu'il n'y a pas de solution militaire au conflit malien et qu'il faut trouver une solution par la voie des négociations. Les Touaregs ont trouvé ce mardi des politiques prêts à les écouter. Notre correspondante Claire-Marie Kostmann était sur place au moment du débat. Pour en savoir plus cliquez sur le lien ci-dessous.
Édition : Fréjus Quenum
0:01:50|0:02:09

DOSSIER SPÉCIAL

AUDIOS ET VIDÉOS SUR LE SUJET

mardi 22 mai 2012

Des milices arabes executent, avec l'aval de l'état libyen, des opérations d'épuration ethnique anti-amazigh !


L’humanitaire et le bénévole sont le masque de bonne foi dont l’hyène des affaires et le requin des finances ont besoin de s’affubler pour sanctifier le système qui les fait grossir


25.03.2012

SANS LE MAL, PAS D'HUMANITAIRE

Résumé : l’humanitaire est aveugle de nature, de naissance et de fonction.


L’humanitaire et le bénévole sont le masque de bonne foi dont l’hyène des affaires et le requin des finances ont besoin de s’affubler pour sanctifier le système qui les fait grossir. C’est toujours l’histoire du gars dont la main droite ignore avec fermeté ce que fait sa main gauche.


Le système est pareil : pour la galerie et la scène médiatique, la mise en scène de tous les « gens-à-bonnes-intentions », disons la main gauche, celle du cœur. Et puis, pour les affaires, le pouvoir, bref pour les « choses sérieuses », la main droite du rouleau compresseur des « intérêts bien compris ».


L’humanitaire et le bénévole forment sans le vouloir (quoique …) la figure hypocrite qui permet à la population des hommes injustes, avides et cruels d’accomplir leurs forfaits, de croître et d’embellir, et qui plus est, en toute bonne conscience, puisqu’ils savent que de bonnes âmes passeront derrière pour soulager la misère dont ils auront été la cause directe.


L’humanitaire et le bénévole, en s’attaquant à la partie émergée de l’iceberg des conséquences, font semblant de ne pas voir l’énorme masse des causes, ou plutôt évitent soigneusement d’affronter celles-ci de face.


L’humanitaire et le bénévole sont l’avers ô combien généreux et moralement présentable de la médaille dont le revers porte la hideuse griffe des intérêts exacerbés des créatures abstraites et monstrueuses qui laissent les forces du Mal mettre en coupe réglée ce qui reste d’humain dans le monde (n’est-ce pas que c’est bien tourné, monsieur le maire de Champignac ?).


L’humanitaire et le bénévole ont vu les grands yeux du petit « Biaffrogalistanais » au gros ventre (merci MARCEL GOTLIB, voir la double page « Désamorçage », Rubrique-à-brac, l’intégrale, p. 366-367)  qui crève de faim. Leur estomac s’est retourné d’émotion. Et ils se sont dit : « Il faut faire quelque chose ».

GOTLIB BIAFFRO.jpg
EN ILLISIBLE : CHAQUE JOUR DES CENTAINES D'ENFANTS MEURENT DE FAIM
(le message finit par s'effacer complètement à la fin de la double planche) 

Voilà : ils ont été touchés par la grâce, ils ont voulu intervenir « sur-le-terrain ». C’est comme ça qu’est née l’association « Médecins sans frontières ». On ne peut pas laisser s’accomplir les horreurs qui s’annoncent. Inutile de dire que le sentiment qui anime ces personnes les honore. Mais je m’excuse de vous demander pardon : c’est profondément débile, c’est abyssalement stupide, c’est fossedesmariannement déraisonnable.


Le raisonnement de l’humanitaire et du bénévole est le suivant : puisque nous ne pouvons pas guérir le malade, prodiguons-lui des soins palliatifs. Des soins d’accompagnement. Si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal.


L’humanitaire et le bénévole ont, disons depuis l’aventure biafraise (1968) qui a vu RONY BRAUMAN et BERNARD KOUCHNER fonder Médecins sans Frontières, donné naissance à une gigantesque usine à pansements, qui a vu sa vocation initiale (secourir dans l’urgence) se muer en une gigantesque entreprise de ramassage et de recyclage des déchets de l’histoire en train de se faire.


L’existence de ce qui est devenu « l’action humanitaire » marque un échec retentissant. Celui de l’universalité des droits de l’homme. Et pour une raison relativement simple : à chaque fois que « l’action humanitaire » se sent obligée d’intervenir, elle est obligée de s’efforcer de convaincre les différents acteurs qu’elle ne veut surtout pas intervenir comme une « partie » dans un conflit.


Non, non, je vous assure, nous nous contentons de « secourir les victimes ». Si, si, nous sommes  « neutres ». Nous sommes, pour ainsi dire, des plantes « hors-sol », cultivées sous serre, « au-dessus des partis ».


Voilà le hic : l’ONG, elle est obligée d’essayer de persuader des malfaisants qu’ils ont tort de mal faire. Et c’est là que les malfaisants rigolent. Quelle tête il fait, BACHAR EL ASSAD, quand KOFI ANNAN débarque à Damas pour une mission « bons offices » et « bons sentiments », sa mission droits-de-l’hommiste ?


Je crains que les dessinateurs qui s’en donnent à cœur-joie pour caricaturer BACHAR EL ASSAD à qui mieux-mieux en bourreau sanguinaire, n’aient pas la plus petite idée de ce qu’est un rapport de forces international, de ce en quoi consiste la plus élémentaire géostratégie.


Pris de vitesse, ils barbouillent à l’émotion, griffonnent aux sentiments, badigeonnent aux droits de l’homme. Faute de mieux. Faute d’efficacité, il est important pour l’amour-propre de se donner bonne conscience. Et il est « vendeur » de donner une bonne conscience identique au lecteur.


Soit dit en passant, certaines des associations qu’il est convenu d’appeler des « Organisations Non Gouvernementales » (sans doute pour marquer leur strict apolitisme), sont devenues de véritables multinationales de la charité organisée, avec pignon sur rue, porte-parole prestigieux et ambassadeurs de renom.


Un certain nombre de diplômés des Grandes Ecoles, genre HEC, ESSEC et autres SupdeCo, envisagent avec le plus grand sérieux d’amorcer une carrière qu’ils espèrent éblouissante en acceptant des postes à responsabilités au sein de telles ONG.


Pas d’y passer leur vie, certes, car il est bon d’en sortir et de passer ensuite aux choses sérieuses. Mais après tout, ça ne fait pas mal du tout, sur un CV, d’être passé par les champs d’épandage de la générosité rémunérée. C’est ce qu’on appelle une astucieuse « stratégie individuelle ». Qu’importe le bilan, pourvu qu’on ait l’adresse.


Et c’est ce genre de multinationale du sentiment qui vient faire de la publicité dans les médias et lancer des appels touchants aux dons des donateurs, aux bienfaits des bienfaiteurs et au bénévolat des volontaires de la charité et des petits soldats de la bonne volonté (mais il y avait déjà un Benvolio dans Romeo et Juliette), à la façon d’une secte draguant des adeptes.


Voilà ce que je dis, moi.


Peut-être à suivre, on verra plus tard. Pour le moment, je prends quelques jours de vacances. A bientôt.

lundi 21 mai 2012


Débat sur la situation dans l'Azawad
tamazagha.fr
Samedi 26 mai 2012 à 16h30 à Paris.
mardi 22 mai 2012
par Masin
Profitant du passage à Paris de deux membres du MNLA à savoir Hamma Ag Mahmoud, membre du bureau politique et Zakiatou Wallet Halatine, Tamazgha organise une conférence-débat sur la situation actuelle dans l’Azawad ainsi que le projet et les perspectives que se fixe le MNLA suite à la libération totale du territoire de l’Azawad.

Dans la situation de confusion totale qui règne actuellement autour de l’Azawad, entretenue par certains médias, cette conférence-débat à Paris permettra certainement de clarifier les choses aussi bien sur la situation dans l’Azawad que sur les projets du MNLA.

Zakiatou Wallet Halatine et Hama ag Mahmoud ont tous les deux exercé des fonctions de ministre dans le gouvernement malien avant le déclenchement des hostilités militaires entre le Mali et le MNLA.

Azawad : situation actuelle et perspectives

Conférence-débat avec
Zakiatou Wallet Halatine 
membre du MNLA
et
Hamma Ag Mahmoud
membre du bureau politique du MNLA


Samedi 26 mai 2012
à 16h30


Local associatif,
12, rue du Moulin des Lapins,
75014 Paris.
Métro : Pernéty (Ligne 13)




Renseignements
Tel : 06.52.10.15.63
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com

Accueil du site > Actualités > Les rebelles touaregs joignent (...)
Temoust.org
Share
PAR JEMAL OUMAR POUR MAGHAREBIA À NOUAKCHOTT – 21/05/12

Les rebelles touaregs joignent leurs forces dans le nord du Mali

MAGHAREBIA
lundi 21 mai 2012
Les sécessionnistes laïcs du nord du Mali ont indiqué avoir établi des contacts avec leurs rivaux islamistes.
Le Mouvement national pour la libération de l’Azaouad (MNLA) et les rebelles touaregs islamistes d’Ansar al-Din seraient parvenus à un accord, dimanche 20 mai, visant à former un gouvernement intérimaire conjoint pour l’Etat auto-proclamé de l’Azaouad.
"Ansar al-Din et le MNLA sont convenus de désigner Belal Ag Sharif, président du bureau politique du MNLA, pour diriger le gouvernement par intérim, et Mohamed Ag Nejim, ancien officier dans l’armée malienne, au poste de coordinateur général de l’armée", a expliqué à Magharebia Nina Welet Ntalo, membre du bureau politique du MNLA.
Elle a ajouté que "les deux groupes ont mis en place un comité de quarante membres, dont la moitié représente Ansar al-Din et l’autre le MNLA, pour annoncer ce gouvernement dimanche 20 ou lundi 21 mai".
Cet accord lève un obstacle important pour les sécessionnistes qui souhaitent un Etat indépendant dans le nord du Mali, mais ne résoud pas la question de la présence continue de combattants d’al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’autres groupes terroristes.
Abou Bakr al-Ansari, analyste originaire de la tribu touareg de Kalnassar et spécialiste du conflit en cours dans le nord du Mali, a expliqué que cet accord intervient à un moment où l’on constate "un déclin de l’autorité du MNLA laïc ; cela porte atteinte à ses arguments sur sa capacité à convaincre le monde de venir en soutien à son Etat laïc".
"Etant donnée la situation, nous pouvons comprendre les efforts sans relâche que les responsables du MNLA font depuis des semaines pour convaincre le leader d’Ansar al-Din Iyad Ag Ghaly de les rejoindre et de renoncer à son alliance avec al-Qaida au Maghreb islamique", a ajouté al-Ansari. "Mais cela n’a pas encore été possible à ce jour, bien que des progrès aient été enregistrés lors des négociations."
Une partie essentielle de cet accord est l’inclusion de groupes ethniques multiples originaires du nord du Mali, selon le journaliste de Gao Mohamed Ag Ahmedu.
Outre le MNLA et Ansar al-Din, Ag Ahmedu indique que ce pacte inclut "le Front arabe pour la défense de l’identité, et des groupes proches du Mouvement pour l’unité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), AQMI et les leaders de tribus arabes comme les Barabiche, les Kentah et les Amhar, et d’autres encore présentes dans le nord du Mali, visant à instaurer la République de l’Azaouad qui regrouperait des Touaregs et des Arabes aux côtés d’autres minorités ethniques qui partagent le sol, la religion, l’histoire et les aspirations".
Il a ajouté que "d’autres questions font encore l’objet de discussions entre Ansar al-Din et le MNLA, comme le renoncement à une alliance avec les éléments d’AQMI, qu’Iyad Ag Ghaly considère comme des immigrants qui ne peuvent être abandonnés."
Pour sa part, un haut responsable militaire du MNLA qui a souhaité conserver l’anonymat a déclaré à Magharebia que son groupe "était parvenu à un accord avec Iyad Ag Ghaly dimanche dans la soirée concernant le principe de l’indépendance de l’Etat de l’Azaouad".
"Quant à l’application de la charia islamique, nous sommes convenus qu’il appartiendra au peuple de l’Azaouad de choisir par le biais d’un référendum populaire s’il souhaite la charia islamique ou un système laïc", a expliqué ce commandant du MNLA. "Nous sommes également tombés d’accord sur le retrait du drapeau noir et son remplacement par le drapeau du MNLA."
"L’autre sujet encore en suspens est la position d’AQMI", a-t-il ajouté. "Iyad Ag Ghaly n’a pas souhaité l’abandonner et renoncer à son alliance, et il les considère encore comme des amis qui lui ont rendu des services militaires lors de sa guerre contre l’armée malienne."
Pour sa part, Adoum Ag El-Wali, militant du MNLA et habitant de Gao, a dit à Magharebia que "un comité composé d’autorités religieuses de l’Azaouad poursuit les discussions avec Iyad Ag Ghaly pour tentrer de le convaincre religieusement de renoncer à son alliance avec les éléments d’AQMI. Nous sommes optimistes quant au résultat de ces négociations dans les prochains jours."
Pour l’analyste al-Mokhtar al-Salem, la décision prise par les populations arabes de joindre leurs forces à celles des rebelles de l’Azaouad est une étape importante, qui pourrait conduire à "isoler partiellement et neutraliser AQMI".
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.

Mali :une escalade vers le chaos.


MALI - 
Article publié le : lundi 21 mai 2012 - Dernière modification le : lundi 21 mai 2012

Le président malien agressé par les manifestants refusant les accords de transition politique

Dioncounda Traore, le nouveau président par intérim du Mali, ici à Bamako, le 12 avril 2012.
Dioncounda Traore, le nouveau président par intérim du Mali, ici à Bamako, le 12 avril 2012.
REUTERS/Malin Palm

Par RFI
Des partisans de l'ex-junte malienne manifestaient ce lundi21 mai à Bamako, après l'accord conclu entre les ex-putschistes et la Cédéao concernant la prolongation du mandat du président par intérim. Ils se sont rendus près du palais présidentiel, devant les bureaux dans lesquels travaille Dioncounda Traoré, pour réclamer son départ. Des centaines de manifestants sont entrés dans le bâtiment et le président par intérim a été molesté. Après une courte hospitalisation, ce dernier aurait ce soir regagné sa résidence.
 

Dioncounda Traoré a été hospitalisé après avoir été tabassé. Il a passé un scanner à la tête et, selon un médecin, aucune lésion n'a été trouvée. « Il lui faut juste le temps de se remettre, tout va bien sinon », a estimé une parente du président.
L’affaire a provoqué une certaine émotion à Bamako. Les badauds ont commencé à se rassembler sous l’ombre des arbres près de l'hôpital. « J’ai entendu dire que le président avait eu quelque chose, je suis venu aussi vite. Ce n’est pas normal qu’un événement comme ça ait pu se produire », raconte un homme, outré. Le président a reçu la visite de certains responsables politiques, dont ministre de l’Intérieur. Le cortège du Premier ministre a également été aperçu garé au milieu des batiments.
Le président de la transition a été agressé, selon nos informations, à l’occasion d’une manifestation contre l’accord trouvé avec la Cédéao. Les manifestants sont montés jusqu'au siège de la présidence. Les choses ont semble-t-il dérapé au moment où Dioncounda Traoré rencontrait une délégation. Plusieurs versions circulent sur l’enchainement des faits mais c’est à la suite de cet accrochage qu'il a été admis à l’hôpital.

Oumar
Un manifestant pro-junte à Bamako
On était en train de chanter « le pays va mal, le Mali va mal ». (...) ATT et Dioncounda c'est pareil, ils ont le même père et la même mère...
 
21/05/2012 par Carine Frenk

Bamako est calme en cette fin de journée, les hommes prennent le frais et les enfants jouent, les deux-roues circulent normalement.
A Abidjan, une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies a déclaré que la « sortie de crise au Mali avait été considérablement mise en danger » par l'agression du président, estimant qu'il fallait désormais envisager « d'autres voies ».
Le président français François Hollande, à Chicago pour le sommet de l'Otan, dénonce l'agression dont a été victime Dioncounda Traoré. Il appelle tous les Maliens à respecter les nouvelles autorités et à poursuivre le processus de transition entamé avec la Cédéao.

François Hollande
Je réaffirme que le processus qui a été voulu par la Cédéao doit être poursuivi...
 
21/05/2012 par Florent Guignard