mardi 13 mars 2012


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AZIGZANE
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MessagePosté le: Mar 13 Mar 2012 15:41    Sujet du message: Agadez:TRACASSERIES POLICIERS ET PRESSION MILITAIRERépondre en citant

Sommes -nous en Republique du NIGER où en un autre etat qu'on peut nommé RMPN(Republique Militaire -Policieres du Niger )?il suffit d'arriver à la barriere d'agadez pour voir le changement . les policiers d'AGADEZ ont un droit sur tout vaux biens commes des douaniers , que vous rentrez ou vous sortez ils sont memes crées des taxes sur toutes les chevres qui sortent de la ville . La sortie d'arlit est devenue un calvaire pour les paisibles bergers qui retournent avec les chevres non vendues, quant aux pauvres transporteurs qui servent les lignes DABAGA- TABELOT-TAMAZALAK-TCHIRO-TIMIA, c'est l'humiliation totale . A ces tracasseries s'ajoute la pression militaire , les pauvres Nigerien qui ont eu la chance de se sauver de la LIBYE , sont eu aussi depillés à parir de DIRKOU de tout objet de valeur par le militaires. Du soldat au patron , chacun s'acharne sur les exodants , pour s'emparer meme d'une couverture , une montre, d'un telephone . Il revient à nos elus de mener une sensibilisation aupres des responsables de ces forces pour ramener leurs agents à l'ordre . ces derniers sont venus chercher uniquement de l'argent au lieu de faire leur travail , quant vous faites le tour de la ville, toutes les villas qui poussent comme de champions appratiennent aux policiers, gendarmes , miliaires et douaniers, quant aux parcelles , ne parlons meme pas . 
la question merite d'etre posée 
merci
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Dilo
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MessagePosté le: Mar 13 Mar 2012 19:05    Sujet du message:Répondre en citant

Alors là c'est gravissime, si ce que relate Azigzane ici est vrai en cette période où le gouvernement nous berne avec cette chasse aux immoraux de l'Etat ! 
Cette info doit être diffusée dans tous les médias et sites du Niger. Pas seulement ici. 
Il est incroyable que jusqu'ici aucun journal du Niger n'ait signalé ces aberrations criminelles.
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Les combattants de l'Azawad annoncent la prise de contrôle de tessalit

Bamako tourne le dos à un Nord en flammes

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le 13.03.12 | 10h00 Réagissez

Après avoir fait la sourde oreille aux nombreux cris de détresse des cadres de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), le président malien, Amadou Toumani Touré, adopte une position passive face l’embrasement du nord de son pays.

Les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) contrôlent, depuis hier matin, Amachach, le dernier camp militaire de la ville de Tessalit, situé au nord du Mali, non loin de la frontière avec Tamanrasset. Pas de combat pour l’occuper, nous dit-on, de source proche du mouvement. Une victoire trop importante du fait de l’existence d’un aéroport à Tessalit. La facilité avec laquelle cette «citadelle» a été prise intrigue plus d’un. Les autorités maliennes affirment qu’il s’agit d’un «retrait tactique» des forces armées, mais le MNLA avance une autre thèse : «Les militaires en poste dans ce camp ont déserté les rangs.» Des informations contradictoires font état de l’arrivée, à la frontière, de nombreux civils mais également de militaires ayant fui les lieux.
En dépit de l’exode de plus de 170 000 personnes vers les pays riverains et les échecs successifs de l’armée malienne sur le terrain, Bamako reste totalement coupée de la réalité. Après avoir fait la sourde oreille aux nombreux cris de détresse des cadres de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), sollicitations d’anciens rebelles, le président malien, ATT (Amadou Toumani Touré) adopte une position passive face l’embrasement du nord de son pays et la menace de partition qui pèse sur la région. Certains observateurs n’hésitent pas à voir dans cette «inertie» une volonté intentionnelle d’ATT de laisser régner le chaos au nord du pays, à travers les activités d’Al Qaîda, l’entrée en lice du mouvement islamiste Ansar Essuna (les fidèles de la sunna) dirigé par Ayad Ag Aghaly (qui était un proche émissaires chargé des négociations pour la libération des otages détenus par Al Qaîda) et la lutte du MNLA.
Dans ce contexte, ATT bénéficiera «d’une dérogation spéciale» pour renvoyer aux calendes grecques l’élection présidentielle prévue pour le mois d’avril 2012, à laquelle il ne pourra se présenter sans faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels à deux. D’ailleurs, à quelques semaines de cette date butoir, la dynamique de la pré-campagne semble stoppée net. Le pays vit comme s’il n’est pas à la veille d’un rendez-vous aussi important que celui de l’élection d’un président. Ce qui est certain, c’est que le président malien n’est pas du tout disposé pour l’instant à dialoguer avec le MNLA, qu’il considère d’ailleurs comme une organisation terroriste. Pour des observateurs avertis, le général président est en train de récolter ce qu’il a lui-même semé : le refus catégorique d’aller vers une paix durable à travers l’application de l’Accord d’Alger, qu’il a paraphé, pour permettre aux deux tiers de son territoire de vivre décemment.
Cette politique a eu comme conséquence non seulement le durcissement des revendications du mouvement de l’Azawad, mais également la prolifération des activités terroristes d’Al Qaîda, des cartels de la cocaïne, des trafiquants d’armes, qui a fait de la région une vraie poudrière, qui attise les intérêts non seulement de l’ancienne puissance coloniale mais également des Etats-Unis d’Amérique, qui voient d’un mauvais œil les mouvements d’anciens loyalistes d’El Gueddafi, venir renflouer les rangs d’Al Qaîda et de la rébellion. Devenue aussi complexe que dangereuse, la situation n’augure guère un avenir meilleur. Les combattants de l’Azawad ne lâchent pas du lest et promettent de «libérer» le dernier bastion de leur territoire, situé du côté de la frontière avec le Burkina Faso, alors que les phalanges d’Al Qaîda, qui évoluent dans le sillage du MNLA, continuent à recruter et à renforcer leurs positions et leurs moyens militaires.
Parallèlement, Ayad Ag Aghali organise ses troupes armées structurées autour du mouvement Ansar Essuna, en récupérant de plus en plus de Maliens désabusés par Abou Zeid. Pour certains, Ayad, devenu très riche grâce à ses «bons offices» dans la libération des otages détenus par les terroristes et ses relations avec les trafiquants d’armes et de drogue, veut se présenter comme un «guide» d’un islam sunnite en opposition aux salafistes, qu’il connaît assez bien, eu égard aux relations qu’il avait avec leurs chefs, notamment Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. En tout état de cause, les combattants de l’Azawad ne comptent pas faire marche arrière et s’attendent à un été très chaud.

 
Salima Tlemçani

MALI / MAURITANIE - 
Article publié le : mardi 13 mars 2012 - Dernière modification le : mardi 13 mars 2012

Raid de l’aviation mauritanienne au Mali contre des membres d’Aqmi

Le raid de l'aviation mauritanienne a eu lieu dimanche 1 mars 2012 à Toual, à 65 kilomètres environ de Tombouctou.
Le raid de l'aviation mauritanienne a eu lieu dimanche 1 mars 2012 à Toual, à 65 kilomètres environ de Tombouctou.
S. Borelva et F. Achache / RFI

Par Antonio Garcia
L’aviation mauritanienne a mené en fin d’après-midi, dimanche 11 mars 2011, un raid au Mali contre une colonne de combattants d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à Toual, à 65 kilomètres environ de Tombouctou. Le raid a visé le groupe qui avait relâché la veille un gendarme mauritanien en échange de la libération d'un Malien, membre présumé d'Aqmi. Le bilan de l’opération est encore flou. 

Selon des sources mauritaniennes et maliennes, le raid a été mené par deux avions de combat, dimanche 11 mars 2012, aux environs de 17h00. Le bombardement a été effectué près de la localité de Toual, à environ 65 kilomètres de Tombouctou. L'aviation mauritanienne, qui serait partie de sa base de Nema, près de la frontière malienne, avait pour cible une colonne de combattants d'Aqmi, plus précicément des membres de l'unité Serya de al-Fourqane. Son chef, Yahya Abou al-Hammam, a échappé au raid.
Le bilan de cette opération est encore très flou. Une source militaire mauritanienne, citée par l'AFP, affirme que deux membres d'Aqmi ont été blessés et quatre véhicules détruits. Une source diplomatique jointe par RFI parle de deux morts dans les rangs des jihadistes. Par ailleurs, selon nos informations, un homme est actuellement soigné à l'hôpital de Tombouctou après avoir été légèrement blessé. Une enquête serait en cours pour savoir s'il appartient à Aqmi ou bien s'il s'agit d'une victime collatérale.

Cette opération a été lancée en vertu du droit de poursuite de l'armée mauritanienne sur le territoire malien et Bamako n'aurait pas été prévenu en amont. Le raid a visé le groupe qui avait relâché samedi 10 mars dernier un gendarme mauritanien en échange de la libération d'un Malien, membre présumé d'Aqmi. Selon un spécialiste de ce dossier, Nouakchott a voulu, par cette attaque aérienne, envoyer un message de fermeté alors que la veille, la Mauritanie transigeait avec les jihadistes.

Ce n'est pas la première fois que l'armée mauritanienne intervient sur le territoire du voisin malien. Sa dernière opération remonte à la fin octobre 2011 lorsqu'elle avait attaqué des positions d'Aqmi dans la forêt du Wagadou, située dans l'ouest du Mali.

De plus, l'un des chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique séjournerait en Libye depuis quelques semaines. L’information a été confirmée à l'Agence France-Presse par deux sources sécuritaires. L'Algérien Mokhtar Belmokhtar serait sur le territoire libyen pour se procurer des armes.  
TAGS: AQMI - MALI - MAURITANIE - TERRORISME
FICHE PAYS :

BEKAY AG HAMED AHMED. Chargé de la communication du Mouvement pour la libération de l’Azawad

«Beaucoup de soldats maliens ont fui vers l’Algérie»

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le 13.03.12 | 10h00 Réagissez


- Pouvons-nous connaître les circonstances dans lesquelles a eu lieu la prise de Tessalit ?
Nous avons positionné à Tessalit, une ville très proche de la frontière algérienne, en début de la journée du 11 mars. Vers 17h, nous avons donné l’assaut au camp militaire d’Amachach qui comptait plusieurs centaines de soldats, officiers ainsi que des civils, notamment des familles de militaires. Ces derniers ont préféré prendre la fuite au lieu de riposter. Ils ont abandonné le camp. Nous nous sommes accrochés avec eux, lors de la course-poursuite. Nous avons capturé douze militaires, parmi lesquels trois officiers. Beaucoup de soldats se sont égarés dans le désert parce qu’ils ne connaissent pas la région. D’autres ont pris la fuite en direction de la frontière algérienne. En tout, nous avons trente militaires en otages dont trois officiers.


- Les autorités maliennes ont affirmé hier que la prise de Tessalit par le MNLA était le fait d’un retrait tactique des militaires. Qu’en est-il au juste ?
De quelle tactique parlent-ils ? Dès qu’ils ont vu nos troupes arriver, ils ont fui dans le désert et vers la frontière algérienne. Pour nous, il s’agit d’une désertion. L’armée malienne était incapable de prendre une initiative.


- Bamako accuse le mouvement d’avoir bénéficié de l’aide d’Al Qaîda dans les attaques de ses forces armées au nord. Qu’en est-il au juste ?
Le gouvernement tente de masquer ses échecs en nous accusant d’être aidés par Al Qaîda. Il veut justifier son incapacité à faire face à nos combattants.


- Pourtant votre mouvement agit sur un terrain où évolue également Al Qaîda…
Pour l’instant, nous n’avons pas encore rencontré de terroristes. Dans nos différents communiqués, nous avons beaucoup insisté sur ce point précis. Nous ne voulons ni militaires ni terroristes sur notre territoire.


- Deux mois après le déclenchement de la rébellion, où en êtes-vous sur le terrain ?
Nous sommes sur le point de récupérer tout le territoire de l’Azawad. Il nous reste la partie frontalière avec le Burkina Faso que nous espérons prendre très prochainement. L’autodétermination de notre région est très proche. Le bilan est à ce titre significatif. Nous avons récupéré une grande quantité d’armements et capturé une trentaine de militaires.

- Mais vous avez enregistré des pertes…
Malheureusement oui. Nous comptons vingt martyrs en deux mois et des blessés légers. L’armée malienne est en train de fuir ses positions. Elle a subi de lourdes pertes dans ses rangs.

-Pensez-vous que cette revendication est acceptée par les pays limitrophes dont la majorité a refusé la partition du Mali ?
Nous ne pouvons pas revenir sur notre revendication qui émane de toute la base du mouvement et de la population de l’Azawad, constituée non pas de Touareg uniquement, mais de deux autres communautés dont les Arabes. Pour l’instant, les avis sont partagés, mais nous espérons que les pays de la région comprennent nos aspirations. Nous comptons beaucoup sur le soutien de l’Algérie, d’autant que la région de l’Azawad l’a beaucoup aidée durant sa guerre de Libération. Nous ne voulons rien d’autre que de disposer de notre territoire et de notre destinée. Il suffit de faire la route du nord à Bamako pour comprendre que nous ne partageons rien avec Bamako, ni la géographie ni le climat et encore moins les communautés ethniques. Nous voulons récupérer nos terres, rien de plus.


- Ne craignez-vous pas que cette autodétermination fasse tache d’huile et ouvre la voie à la partition de certains pays, comme c’est le cas pour la Libye, où des tribus de l’Est ont annoncé leur autonomie par rapport à Tripoli ?
Nous, nous parlons de l’Azawad et nous refusons la comparaison de notre mouvement avec ce qui se passe en Libye. Nous respectons les positions politiques des uns et des autres. Notre but est l’autodétermination de l’Azawad, qui s’étend sur 850 000 km2.


- Pourtant, c’est de ce pays que vous avez renforcé vos moyens militaires, notamment avec le retour d’anciens loyalistes d’El Gueddafi ?
Ce n’est pas vrai. Ceux qui sont revenus de Libye n’ont pas ramené des armes. Ce que nous possédons, nous l’avons pris à l’armée malienne à l’issue de nombreuses attaques. Le MNLA a été créé par les membres de la communauté de l’Azawad, et ses moyens militaires ont été acquis grâce à nos combattants qui étaient sur le terrain.


- Est-il vrai que l’organisation de Ayad d’Ag Aghaly agit sur le même terrain d’Al Qaîda ?
Ayad est en train de récupérer les jeunes Maliens enrôlés dans les rangs d’Al Qaîda. Il n’a rien à avoir avec l’extrémisme religieux. C’est un homme qui veut redonner à l’islam sunnite sa place dans la région. Les idées qu’il défend sont celles que partage une bonne partie de la population locale.
 
Salima Tlemçani
 

ARRESTATION ET DÉTENTION ARBITRAIRE EN ALGÉRIE

Nous vous informons que deux Jeunes membre du MNLA ont été arrêté il y a de cela 05 jours à Tinzawaten a bord d'un véhicule après une pénétration de l'armée algérienne à Tinzawaten (Achbrach). Il s'agit de:

- MOUSSA AG SIDALAMINE dit ALLA Professeur de français (Licence en Littératures Françaises juin 2008 Université D'Ager,

http://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fmossaalla%3Fref%3Dpb&h=cAQG9vkr7

-AKHMAD AG ALFAKI .Ingénieur statisticien et Prof de Mathématique.

Tous deux, professeurs au lycée Attaher Ag Illy de Kidal.
Les deux jeunes ont été arrêtés sans aucun motif depuis 05 jours et on a plus de leurs nouvelles.

http://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fprofile.php%3Fid%3D100002154464482%26sk%3Dfriends%26v%3Dfriends&h=cAQG9vkr7

cela au même titre que Med Tinariwen qui a été arrêté dans la ville de Tam.
 ·  ·  · Il y a 8 minutes · 

13.03.2012

*freedom for Med Tinariwen*

last week a young Tuareg, Mohamed Ahmed (Med Tinariwen) had been arrested by the algerian authorities under suspicious circumstances in the city of Tamanrasset in southern Algeria.
it is still not clear where he is or for what reason he had been arrested. for solidarity may please join the facebook group *la liberté pour Mohamed Tinariwen*.

*merci*thank you*tanemert*

image: Med Tinariwen

Tuareg Connections


West Africa, a growing powder-keg


A. Niger


Inhabited in the west (Niamey-Tillabery-Dosso-Téra) by Djermans and Sonraïs and in the east (Diffa-Bilma-Dirkou) by Kanuris and Toubous and in the north (Agadez-Tahoua-Arlit) by Tuaregs and Arabs, all of whom practice a moderate Islam, one called weak by extremists and preachers (du 25ème heure?). The center of Niger (Maradi-Zinder-Illéla-Dogon Doutchi) is the fief of ethnic Hausa, many of whom practice Salafi Islam that has grown more radical since the 1990’s, and has given birth to several sects, the best-known of which is Boko Haram which operates near the border Nigeria shares with Niger, Cameroon, and Chad, where merchant Hausa have been operating for centuries.


B. Three scenarios, one possibility


1. A relationship between AQIM and Boko Haram was first established in 2010 according to regional intelligence experts and recently by a senior officer in the Nigerian Air Force during the ECOWAS conference and during a Maghreb-Sahelian meeting in Nuakchott last month.


For natives of the two countries or people who know well the Niger-Nigerian social landscape it is nothing new, knowing that the same ethnic group lives on both sides of the border and knowing the ramifications that the Nigeriens long ignored, an attitude that shocked the Nigerians who reproached Niger for serving as a rear-base for Boko Haram along the lines of the “deal” between the Malians and AQIM. This deal consists of closing their eyes to the actions of terrorist groups who pledged allegiance in return for sparing a “friendly” territory.


2. As in Mali with AQIM, for the last 10 years this “deal” has lasted with Boko Haram, who organized, trained, and reinforced their presence in the great urban centers of Maradi, Zinder, Sarnaoua, Téssaoua, Dan-Barto, Mayayi, Dakoro, Guidan Roumji, Illéla, Keïta, Dakoro, where the sect financed tens of thousands of mosques between 1996 and 2012. This phenomenom has grown so much that the Islamists began early in the 2000’s to “invest” and to preach more and more in the northern, majority Tuareg regions, and more to the west in the majority-Djerma regions in order to “bring back” the “wayward sheep of Niger to the straight path”.


These often aggressive preaching campaigns, including in Niamey, began to attract hundreds of thousands of out of work and hopeless people who began to style themselves as “Satz,” “Moallem,” or “Malam”, meaning professor or teacher or missionary of the Izala sect, which descended from the salafi/Wahhabi current imported from the Gulf countries during the 1980’s. The all-attentive eye of the West African politicians, happy to pass off responsibility for the idle youth, to whom they could propose no other alternative following the “structural adjustments” put forth by the IMF after the 90’s.


The consequences are visible on the ground – in 15 years, Nigerien, Senegalese, Guinean women, like Malians, found themselves with a new way of dressing and styling, with the Hijab, long scarves, and more and more the Burqa, notably in Niamey, Bamako, Conakry, Dakar, Nuakchott, and the areas that had until then been spared like Agadez, Tahoua, Gao, Nouadhibou, Maiduguri, Jos, Abuja, Lagos, Casamance and including certain cities in Burkina recently contaminated by the Salafist frenzy that has spread with stunning rapidity throughout the community of West African states.


3. The passiveness with which the governments of the region observe this phenomenon and feign ignorance of the communicating vessels or the “tolerance” of the 1990’s is in complete contradiction with the arsenal that they begged for from the Western countries to fight salafist terrorists and their AQIM leaders whose leaders are Algerian, including El Para (the paratrooper: former officer and son in law of one of the most influential generals in Algiers, Laghouar (the one-eyed who lost an eye while working with explosives and who is also a former member of the Algerian army nicknamed “Mr. Marlboro” in the Sahel because of his involvement with cigarette trafficking) who know the zone well even before the creation of AQIM, Al-Qaida in the Islamic Maghreb.


It is not a secret that most of the presidential advisors close to those in power have direct acquaintances and are known by all from Bamako to Ouagadougou to Niamey, where the President Issoufou has “his intermediary.” But those in power were trapped by their own schemes and corruption and have become hostage to AQIM and Boko Haram because of the different traffics that pass through Guinea-Bissau and Conakry and transit towards Bamako, Ouaga, and Niamey, where the “toll” for passage is taken out each time.


C. Perspectives of terrorist groups based on the evolution of the organizations in West Africa.

Mali is rotting from the inside with corruption linked to drug trafficking and the different “commissions” taken from ransoms paid by the West to AQIM in order to free hostages. They are redistributed by the intermediaries of Koulouba (the Malian presidency) and AQIM. This has sparked strong tensions between Malian, Mauritanian, Burkinese, Nigerien and Algerian intermediaries. A veritable “hive” of double agents who each rely on “their Tuareg” or “their Moor” or “their Toubou” to see more clearly in the games played by their neighbors and traffics throughout their part of the Sahara. These alliances of convenience are made and unmade based on the tastes of the Algerians or their groups that detain or plan to kidnap Western hostages. The kidnapping of UN employees in Niger, the death of two French hostages kidnapped a few meters from the Nigerien presidency, are signs of an all-powerful and omnipresent organization in West African capitals where the waiters in luxury hotels serve as spies or informants for AQIM or its sub-contractors.


The terrorists have reinforced their presence today with the complicity of those in power but also with the complicity of the military and paramilitary commands that do not hesitate to “escort” merchandize into Algeria or Libya, and do not hesitate to sell information about “which patrol will be watching this entrance or that route…”


The commissions are collected upon the return of the Islamist-traffickers, who send a simple SMS message with the coordinates of the “nest egg” which can be as much as 1 million euro for escorting 40 vehicles, according to a military source.


This dangerous game sows doubt among the citizens of these countries, but also among their African and European allies who discover, to their shock, the degree of complicity and just deep the rot goes…


The West feels set adrift since the beginning by the Algerians and their AQIM lackeys, what they discover and refuse to recognize is the bitter reality that this “montage” is shared and desired by their supposed protects governements  in the ex-colonies of the French Sudan!


D-Conclusions


It is urgent that the Europeans and their intelligence services, including the Americans, to become involved with these matters in order to decipher what is going on.


The actual schema will lead ineluctably to more connections between AQIM, Boko Haram, and al-Shabaab and other extremists, including Christians like the “Lord’s Resistance Army” in Uganda, all in the logic of instrumentalizing religion in order to fusion among them and put their hands on the various traffics in order to gain more and whitewash everything, by conquest or complicity of the powers that be.


For such poor countries to ally themselves with the devil and cede territory so that they can exercise illicit traffics, all in naming as scapegoats the indigenous people – this is a dangerous strategy that will prompt a destructive and dramatic “boomerang” effect, because as their survival goes, so does the fate of the country or nation.


Mali is advancing inexorably towards partition by force as a result of its 20-year old alliances.


Niger risks finding itself pulled in two directions by Boko Haram and AQIM, its president has known this for 15 years. For the moment the country is fighting against AQIM but hesitates to find solutions for its youth and the 4,500 former fighters that have been left to themselves in the north.


Burkina is not threatened but the contamination will take hold if it continues to believe the reports of its neighbors. Senegal contains many “sleeper cells” and could sooner or later become like Mauritania.


Mauritania is the only country that fights against terrorism, unlike Algiers and Bamako which caution it to hold back.


The Solution

The Tuareg constitute the only rampart against extremism but Algerian, Nigerien, and Malian animosity against this minority make it so that they will always be marginalized, and these states will always prefer an unnatural alliance with AQIM or Boko Haram against the people scattered half in the Sahel and half in the Maghreb, who sooner or later may demand their liberty and their lands, even if they are a certain ally against extremism. A tacit accord has been concluded between Algiers and Bamako and Niamey to once and for all extinguish and reshape the noble struggle of the Tuareg for their rights. The key and the solution remains the Tuareg.


More to follow…
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