mardi 28 juin 2011

Niger : l'enquête avance sur le matériel explosif en provenance de Libye.

NIGER - 
Article publié le : mardi 28 juin 2011 - Dernière modification le : mardi 28 juin 2011


Abta Hamaïdi, une «figure» du trafic transsahélien, s'apprêttait selon Aïr Info à livrer les quatre otages français retenus par Aqmi au clan Kadhafi, contre des armes.
Abta Hamaïdi, une «figure» du trafic transsahélien, s'apprêttait selon Aïr Info à livrer les quatre otages français retenus par Aqmi au clan Kadhafi, contre des armes.
www.airinfo-journal.com
Par RFI
Les forces de défense et de sécurité ont intercepté le dimanche 12 juin un véhicule près d'Arlit avec à son bord des explosifs, du semtex. Deux jours plus tard, Abta Hamaïdi, un Nigérien originaire de Tassara s'est rendu aux autorités nigériennes alors qu'il conduisait le second 4X4. Un personnage très puissant, impliqué depuis des années dans de nombreux trafics de la région. Mais selon le bimensuel d'Agadez Aïr Info, Abta Hamaïdi s'apprêtait à livrer les quatre otages français retenus au Mali au clan Kadhafi contre des armes.
Selon Aïr Info, Abta Hamaïdi est très vite passé aux aveux : dès son premier interrogatoire à Agadez, le Nigérien explique aux enquêteurs qu'il se préparait à livrer des armes à Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, en échange des quatre otages français toujours retenus depuis leur enlèvement en septembre dernier à Arlit contre des armes. Des otages qui selon le journal devaient être « vendus » aux Libyens. C'est Tripoli qui aurait proposé à Aqmi un tel marchandage pour avoir en sa possession une monnaie d'échange vis-à-vis de Paris.
Selon les aveux d'Abta relayés par la rédaction d'Aïr Info, c'est Aghali Alambo, le chef de l'ex-rébellion MNJ, Mouvement des Nigériens pour la justice, qui aurait mis les Libyens en contact avec lui. Ce dernier serait alors parti pour Tripoli à deux reprises, fin avril puis fin mai. Abta récupère la marchandise, notamment les 640 kilos d'explosifs retrouvés dans le véhicule intercepté le 12 juin.
Selon le journal, la mission d'Abta était de faciliter le transit des armes puis des otages entre le Mali le Niger et la Libye. Il devait être appuyé en cela par Ibba Alambo le frère d'Aghali. Mais l'aventure a pris fin avec l'intervention de l'armée nigérienne ce 12 juin.
Abta Hamaïdi est aujourd’hui à Niamey, il est, selon nos informations, placé en garde à vue depuis quelques jours. Mais une enquête parallèle conduite par les services de renseignement aurait été ouverte. Au fils des jours, ce dossier Abta apparaît de plus en plus explosif.

lundi 27 juin 2011

Misrata celebrates as the ICC issue arrest warrants on Gaddafi, Saif and...

dimanche 26 juin 2011

L'opération de la Mauritanie contre Aqmi au Mali se poursuit, il y aurait "trente morts"


Jeune Afrique


26/06/2011 à 19h:50 Par AFP
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Des militaires maliens patrouillent près de Tombouctou.Des militaires maliens patrouillent près de Tombouctou. © AFP
L'opération militaire lancée vendredi par la Mauritanie contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali se poursuivait dimanche et a déjà fait plusieurs morts, a-t-on appris de sources militaires et auprès des services de sécurité à Nouakchott et Bamako. Selon une source bien informée interrogée par jeuneafrique.com, une embuscade tendue à des militaires mauritaniens, qui auraient agi sans informer aucune autre autorité militaire, aurait fait "30 morts".
Les militaires mauritaniens engagés dans cette opération contre un campement d'Aqmi qui a lieu à l'ouest du Mali, dans le secteur de la forêt du Wagadou proche de la frontière mauritanienne, ont reçu des renforts dans la nuit de samedi à dimanche, selon des sources sécuritaires interrogées depuis Bamako. Vendredi, une source militaire mauritanienne avait pourtant affirmé que le campement d'Aqmi dans cette forêt avait été "entièrement détruit".
Le nombre d'hommes engagés n'est pas connu et, d'une manière générale, l'armée mauritanienne communique très peu sur l'opération qui, selon ces sources, a fait plusieurs morts, sans que l'on sache de quel camp ils sont. Aqmi n'a pas non plus communiqué sur cette opération.
Au moins trois soldats mauritaniens blessés ont été ramenés samedi du front à Nouakchott où il ont été admis dans un hôpital militaire, selon des sources de l'armée mauritanienne. La presse mauritanienne a parlé dimanche de deux militaires tués et de deux autres blessés lorsque leur voiture a sauté vendredi soir sur une mine à l'entrée de la forêt du Wagadou.
Appui malien
Les forces mauritaniennes, appuyées par des unités militaires maliennes, encerclaient toujours la forêt où sont retranchés les hommes d'Aqmi, selon des sources militaires mauritaniennes. Des avions mauritaniens poursuivaient également leur mission de reconnaissance au-dessus de la forêt, mais selon ces sources, aucun combat n'était signalé depuis vendredi soir, même si "de temps à autre des tirs d'armements lourds contre des objectifs supposés" peuvent parfois intervenir.
L'armée malienne a pour sa arrêté dans la nuit de samedi à dimanche neuf membres d’Aqmi près de la forêt de Wagadou, selon une source militaire. Il s'agit de six Mauritaniens et de trois personnes d'ethnie peule dont la nationalité n'a pas été précisée.
L'offensive mauritanienne a été lancée quatre jours après le début d'opérations menées conjointement avec l'armée malienne le long de leur immense frontière commune, qui comprend la zone de la forêt du Wagadou. Les soldats maliens n'y ont pas participé.
Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.
"Agir pour prévenir"
Aqmi retient depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie. Face à cette situation, la Mauritanie avait déjà mené à partir de juillet 2010 et pendant plusieurs mois, avec le feu vert de Bamako, des opérations militaires contre des bases d'Aqmi.
"Il fallait agir pour prévenir les attaques" en Mauritanie "pour déstabiliser leurs positions et les amener au plus loin de notre territoire", avait déclaré début juin à l'AFP le président mauritanien Mohamed Oul Abdel Aziz.
Selon lui, le retrait de son armée du Mali avait été aussitôt suivi par l'implantation de nouvelles unités d'Aqmi près de la frontière, en particulier la forêt du Wagadou. Source d'inquiétude également pour lui, comme pour tous les chefs d'Etat de la région, l'arrivée massive d'armes venant de la Libye en guerre, "en quantité et en qualité" selon M. Ould Abdel Aziz.
Le 12 juin, l'armée nigérienne a saisi 640 kg d'explosif, dont du Semtex tchèque, et 435 détonateurs, en provenance de Libye, selon des sources militaires


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Libye : Kadhafi renonce aux négociations


International |  26/06/2011 - 17:42


Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois, ont indiqué dimanche des chefs d'Etat africains, médiateurs de l'Union africaine (UA) dans la crise.Le comité de médiation de l'UA sur la crise libyenne, composé de cinq chefs d'Etat, "salue la décision du colonel Kadhafi de ne pas faire partie du processus de négociations", indique sans plus de précision un communiqué diffusé après une réunion du panel tenue à Prétoria.Le texte a été lu par le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité Ramtane Lamamra, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes.
JDD.fr

Libye : Tripoli dénonce la mort de 15 civils, la rébellion s'attend à une offre de Kaddafi


Jeune Afrique


26/06/2011 à 11h:21 Par AFP
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Explosion dans la zone de la résidence de Kadhafi à Tripoli, le 7 juin 2011.Explosion dans la zone de la résidence de Kadhafi à Tripoli, le 7 juin 2011. © AFP
Le régime libyen a accusé samedi l'Otan d'avoir tué 15 civils dans la cité pétrolière de Brega (est), une accusation contestée par l'Alliance atlantique, au moment où des figures du football libyen annonçaient leur ralliement à la rébellion.
Le Conseil national de transition (CNT), organe politique des insurgés, a de son côté dit s'attendre à recevoir "très bientôt" une offre de Mouammar Kadhafi qui pourrait mettre un terme au conflit, alors qu'une réunion de médiateurs de l'Union africaine est prévue dimanche en Afrique du Sud.
Les médias du régime ont affirmé que quinze personnes avaient été tuées et plus de 20 autres blessées dans un raid de l'Otan ayant visé samedi des sites civils à Brega.
"La coalition atlantique croisée colonialiste a bombardé des sites civils, parmi lesquels une boulangerie et un restaurant à Brega", a affirmé la télévision libyenne.
L'Otan a démenti aussitôt la mort de civils, affirmant que ses forces avaient visé "des cibles militaires".
"Secteur abandonné"
"L'Otan a visé des bâtiments dans un secteur abandonné de Brega (...) Nous avons pris du temps pour observer la zone et être sûrs", a indiqué le porte-parole de la mission de l'Alliance atlantique en Libye, ajoutant "avoir eu connaissance des allégations sur des victimes civiles mais n'avoir pu en vérifier la teneur".
De son côté, le porte-parole de l'opération Protecteur Unifié, Mike Bracken, a souligné auprès de l'AFP: "nous avons fait très attention à ne pas toucher de civils et nous avons même à la dernière minute utilisé des armes différentes pour ne pas risquer de blesser des civils".
Par ailleurs samedi, trois puissantes explosions ont secoué vers 12H45 GMT le quartier de Tajoura, dans la banlieue-est de Tripoli, selon un journaliste de l'AFP, qui n'était pas en mesure de déterminer les cibles visées.
L'agence officielle libyenne Jana a de son côté fait état de cinq "citoyens" tués dans d'autres raids vendredi.
Dans son rapport quotidien, l'Alliance atlantique a indiqué avoir visé vendredi 35 cibles dont des véhicules et installations militaires dans la région de Brega, port situé à 240 km au sud-ouest du fief rebelle Benghazi.
La télévision libyenne a dénoncé une "guerre d'extermination" et des "crimes contre l'humanité" commis par l'Alliance atlantique. Le régime avait déjà accusé récemment l'Otan d'avoir tué des civils à Tripoli et Sorman (ouest).
Erreur de tir
L'Otan, qui a reconnu avoir bombardé par erreur un quartier résidentiel à Tripoli, a indiqué en revanche avoir visé lundi un site militaire à Sorman, où une résidence d'un vieux compagnon de route du colonel Kadhafi a été la cible de huit missiles, ayant tué 15 personnes dont des enfants, selon le régime.
Sur le plan politique, 17 figures du football libyen, dont des joueurs de l'équipe nationale, ont annoncé leur ralliement aux rebelles, dans un entretien accordé à la BBC depuis Jadu (ouest), un secteur tenu par les insurgés.
Dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le "raïs", après celles de militaires et de ministres de haut rang survenues depuis le début du soulèvement il y a plus de quatre mois.
Kadhafi "n'a rien fait pour la Libye", a expliqué un des gardiens de but de l'équipe nationale, Juma Gtat. "Je lui dis: laissez nous, laissez le peuple libyen profiter de la vie dans une nouvelle Libye, une Libye de liberté".
Plus de quatre mois après la naissance d'une révolte transformée en conflit armé, Mouammar Kadhafi répète à l'envi qu'il ne se soumettra pas.
Néanmoins, des responsables américains cités vendredi par le Wall Street Journal ont affirmé qu'il "envisage sérieusement" de quitter la capitale, pour une autre localité libyenne, au moment où la Cour pénale internationale se prépare à trancher lundi sur l'émission ou non d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre lui.
Une offre de Kaddafi ?
Abdel Hafiz Ghoga, vice-président du CNT, a déclaré samedi à l'AFP s'attendre à recevoir "très bientôt" une offre de Mouammar Kadhafi.
Il a précisé que le CNT n'était pas en contact direct avec le "raïs", mais qu'il avait compris, via des contacts avec la France et l'Afrique du Sud, qu'une offre était en train d'être élaborée.
"Nous étudierons sérieusement toute proposition qui nous sera présentée, à condition qu'elle garantisse que Kadhafi et son régime, son cercle rapproché, ne restent pas au pouvoir", a déclaré M. Ghoga.
Jusqu'ici, tous les efforts conduits au niveau international pour trouver une solution au conflit ont échoué. Le comité des médiateurs de l'Union africaine (UA) sur la Libye, composé de cinq chefs d'Etat, se réunit dimanche en Afrique du Sud. Il doit "discuter des derniers développements du conflit en Libye et des efforts menés" pour le résoudre, a indiqué l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle).
Aucune indication n'a été donnée sur d'éventuelles nouvelles propositions de ce comité.


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L'UE reprend sa coopération au développement avec le Niger


LUXEMBOURG — L'Union européenne a décidé lundi la reprise de la coopération au développement avec le Niger, reconnaissant ainsi les progrès démocratiques faits par le pays depuis le dernier coup d'Etat en date de février 2010.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont entériné cette décision lors d'une réunion à Luxembourg.
La coopération au développement avait été suspendue en 2009, quand l'ancien président Mamadou Tandja avait refusé de quitter le pouvoir après le terme de son mandat. La mesure était restée en place après le coup d'Etat de février 2010, qui avait porté au pouvoir une junte militaire.
Mais l'élection en mars de l'opposant historique Mahamadou Issoufou à l'élection présidentielle au Niger a permis rétablir un régime civil après un an de transition conduite par le général Salou Djibo, le chef de la junte.
"Après une transition démocratique exemplaire, le Niger fait face à de nombreux défis pour assurer sa sécurité et son développement", souligne l'UE dans une lettre adressée à Mahamadou Issoufou.
Elle propose notamment "d'approfondir le dialogue politique déjà excellent" entre l'UE et le Niger dont les principaux objectifs seraient de "renforcer la démocratie, prévenir des changements inconstitutionnels de gouvernement, assurer une bonne gouvernance politique et économique et renforcer l'Etat de droit et les droits de l'Homme (en particulier des femmes)".

Des corps retrouvés dans un camp d'Al-Qaida au Mali

Mis à jour le 25.06.11 à 20h40
Des corps ont été retrouvés sur les lieux de l'assaut de l'armée mauritanienne vendredi contre un campement d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans l'ouest du Mali, ont affirmé samedi un élu local et une source indépendante maliens, sans pouvoir préciser leur appartenance.
«Des morts et des véhicules calcinés ont été retrouvés sur les lieux où il y a eu des combats entre l'armée mauritanienne et Aqmi. Je n'ai pas de chiffres précis et je ne peux pas dire de quel camp» ils sont, a déclaré à l'AFP un élu de Nara, ville à environ 50 km de la frontière, proche de la forêt du Wagadou.
Jointe depuis Bamako, une source indépendante sur le terrain a donné les mêmes informations: «Il y a de nombreux véhicules calcinés et des morts sur place. C'est un bilan lourd, d'après ce que nous apprenons», a-t-elle dit, sans être en mesure d'identifier le camp auquel appartenait les défunts.
L'armée mauritanienne faisait état, jusqu'à samedi après-midi, de quatre blessés dans ses rangs et n'était pas en mesure de fournir le bilan de pertes infligées à Aqmi lors de cette attaque menée vendredi soir dans la forêt du Wagadou, proche de la frontière mauritanienne.
© 2011 AFP

Mali : Vieux Farka Touré, auteur d'un blues franchement émancipé


Jeune Afrique

26/06/2011 à 11h:30
 Par Patrick Labesse
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Vieux Farka Touré s'implique aussi dans la lutte contre le paludisme au Mali.Vieux Farka Touré s'implique aussi dans la lutte contre le paludisme au Mali. © Youri Lenquette
Le fils d’Ali Farka Touré sort son troisième album. "The Secret" affirme un style de plus en plus puissant et personnel.
Pour un peu, on a failli ne jamais connaître Vieux Farka Touré ! Son père refusait qu’il soit musicien. C’était compter sans l’obstination du jeune garçon, qui en cachette apprend à jouer de la guitare. Jusqu’à avoir l’âge de quitter Niafunké, le village natal, à 200 km au sud de Tombouctou, pour rejoindre Bamako et s’inscrire à l’Institut national des arts. Il en ressort musicien et chanteur accompli et commence à se produire aux côtés du virtuose de la kora Toumani Diabaté. « Mon parrain, désigné comme tel par mon père », précise Vieux Farka Touré à son propos. Un jour, Ali Farka Touré finit tout de même par se rendre à l’évidence : son fiston, c’est de la bonne graine de musicien. Il l’invite à jouer parfois avec lui et participe à son premier album. Il ne sera pas là pour en fêter sa parution, en février 2007.
Nouvelle édition du festival Ali Farka Touré
Depuis, Vieux Farka Touré a tourné sur les scènes du monde, joué avec BLK JKS, un groupe de rock sud-africain au propos pertinent, et il en est déjà à son troisième album. Celui-ci contient la mélodie qui donne son titre à l’album, inspirée d’un son traditionnel enregistré en 2005 avec Ali Farka Touré. Dave Matthews, Derek Trucks, John Scofield et Ivan Neville, des musiciens américains de haute volée, ont mis leur talent à sa disposition. Début juin, Vieux Farka Touré prenait depuis Paris un avion pour l’île de la Réunion, où il devait se produire au festival Sakifo le 10 juin.
Depuis l’aéroport, il nous confiait que, même si ses voyages étaient somme toute assez fréquents maintenant qu’il menait une carrière internationale, il était toujours très impatient de retourner au Mali, sa terre, où il tient à s’investir sans relâche. « Je m’implique dans la lutte contre le paludisme en envoyant des moustiquaires dans mon village et les environs », précise le musicien. Il prépare par ailleurs avec d’autres artistes une nouvelle édition du festival Ali Farka Touré, qui s’était arrêté pendant deux ans. L’événement se passera en ­janvier, mais avant cela il y aura eu également la Nuit de Niafunké, le 18 juin, qui tous les ans mobilise de nombreux musiciens et chanteurs maliens et permet de récolter des fonds pour faire des travaux d’assainissement ou acheter des médicaments pour la population


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