mardi 5 janvier 2010

MALI-les Touareg se réunissent à Alger


Lundi 4 janvier 2010 1 04 /01 /2010 18:24 MALI-les Touareg se réunissent à Alger
Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali :
Une trentaine de cadres se réuniront à Alger à partir de mardi

Plus d’une trentaine de cadres de l’Alliance démocratique pour le changement du nord du Mali se réuniront à Alger, du 5 au 10 janvier, apprend-on de source proche du mouvement. Une rencontre qui devra aboutir à l’adoption d’un calendrier pour la tenue d’un congrès réunissant tous les représentants touareg du nord du Mali, dans un avenir très proche.

Initialement prévue à Tamanrasset, avant la fin de l’année 2009, la conférence des cadres de l’Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali, se tiendra à Alger du 5 au 10 janvier. Au moins une trentaine de cadres de ce mouvement prendront part à cette manifestation « pour mettre à plat les divergences internes afin de mieux consolider l’unité et l’intégrité nationales », a déclaré à El Watan, Hama Ag Sid Ahmed, porte-parole de l’Alliance. Selon ce dernier, « la conférence est devenue une nécessité pour exprimer la volonté de tous à dégager une solution juste et durable dans le but résoudre les différents problèmes récurrents qui affectent la région de Kidal ».
Durant les cinq jours, probablement plus, il est question également de faire le bilan de la situation au nord et faire le point sur les dispositions de l’accord d’Alger, signé au mois de juillet 2006, entre le gouvernement malien et l’Alliance sous l’égide de l’Algérie, dans le but de mettre fin à la rébellion touareg à Kidal. « Nous allons débattre tous les points de cet accord actuellement en panne, pour aboutir à une solution pacifique négociée, juste et définitive. Le débat portera aussi sur la situation au nord du pays, notamment le volet sécuritaire, avec l’implantation des groupes de l’Aqmi (Al Qaîda au Maghreb islamique) », a expliqué le porte-parole de l’Alliance.

Hama Ag Sid Ahmed a affirmé par ailleurs que cette conférence pourrait être prolongée, si les débats l’imposent du fait de la complexité de la crise. « Nous comptons nous préparer pour un congrès de réunification et pourquoi pas aller vers un nouveau parti politique. » Tout le monde est conscient de la difficulté que traverse la région de Kidal et de l’urgence d’une solution pour faire revenir la paix et la stabilité. Lors du forum qui s’est tenu à Kidal à la fin du mois d’octobre 2009, les notables touareg des régions de Kidal, Tombouctou et Gao, la population locale a voulu sceller l’unité et réitérer son attachement au dialogue. Une lettre de soutien à ce forum a été transmise par Ag Bahanga, le fondateur du mouvement. Elle a été lue par ses plus proches collaborateurs.

Un groupe de contact a été désigné pour faciliter les voies du dialogue avec l’Etat malien dans le but de créer un climat d’apaisement nécessaire à la reprise des pourparlers et à l’instauration de la paix. Une délégation du mouvement est venue à Alger solliciter l’implication des autorités dans les efforts de réactivation de l’accord d’Alger. « Nous n’avons jamais abandonné nos engagements. C’est la partie gouvernementale qui n’a pas respecté ses engagements. Nous avons interpellé tous les partenaires du Mali, dont l’Algérie en tant que facilitateur, pour faire pression sur Bamako afin que l’accord d’Alger soit mis en œuvre », a relevé le porte-parole de l’Alliance démocratique.

sur Elwatan

Protéger les pays pauvres contre les fonds vautours


Afrique en Ligne - 04/01/10
lundi 4 janvier 2010
Dans son rapport autorisant la ratification de l’accord de création de la facilité africaine de soutien juridique adopté par la Bad et signé par le Mali, la commission des Affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration, au cours de la séance plénière du 12 novembre 2009 avait mentionné : ‘’ les pauvres, ça rapporte ! Cet axiome paradoxal recouvre pourtant une réalité cynique de la finance internationale.

Reprenant la pratique des sociétés d’investissement américaines spécialisées dans le rachat d’entreprises endettées pour les dépecer avant de les revendre, les fonds d’investissement se sont orientés à partir des années 90 sur le rachat des dettes des pays pauvres, très pauvres, les pays fragiles et ceux en situation de post conflit. Ce sont des fonds vautours. ‘’ Le rapport a ajouté que l’Afrique est depuis quelques années la proie préférée des fonds vautours. Ces fonds d’investissement privés, a-t-il signalé, extorquent en toute légalité des ressources financières vitales pour le développement des pays.

Le rachat se fait à bas prix, jusqu’à 80% de décote sur le montant initial, auprès de créanciers (très souvent des banques commerciales) qui souhaitent se délester d’une dette jugée irrécouvrable. Dans un second temps, a soutenu le rapport, le fonds vautour porte plainte contre l’Etat débiteur devant une ou plusieurs cours de justice afin d’obtenir le remboursement de la dette initiale, augmentée d’intérêts, de pénalités et de divers frais de justice. Cette pratique aurait rapporté plusieurs milliards de dollars à une quarantaine de fonds vautours, majoritairement anglo saxons.

Face à ce constat, a expliqué la commission, plusieurs voix se sont élevées pour trouver une parade définitive contre les fonds vautours. Il fallait, a-t-il mentionné, attaquer le droit par le droit à travers les facilités juridiques. La commission a indiqué que la création d’une facilité africaine de soutien juridique a été la seule réponse face à ce fléau. Le rapport a fait savoir que la facilité se concentrera essentiellement sur les litiges avec les fonds vautours et les transactions commerciales complexes dans des domaines ciblés.

Dans ce cadre, a-t-il ajouté, parmi les activités choisies figurent l’identification d’une expertise juridique, la mise à disposition d’une expertise autre que les services de recours en justice actuels, la création et la mise à jour d’un listing de cabinets juridiques et d’experts disponibles pour représenter les pays membres dans les litiges et la négociation de transactions commerciales complexes, sur la base de tarifs préalablement négociés, le renforcement des cadres juridiques, le développement de base de données et la mise à disposition des Etats de ressources financières en vue de les soutenir dans le procès.

La commission affirme que la facilité a le statut juridique d’institution internationale dont l’organisation et le fonctionnement sont régis dans l’Accord de création. Ce nouveau dispositif est destiné aux pays africains membres de la Bad qui en feraient la demande.

Baba Dembélé

Le Républicain du 04 Janvier 2010

Le médiateur de la CEDEAO propose un gouvernement de transition au Niger


APA - 04/01/10
Le médiateur de la CEDEAO propose un gouvernement de transition au Niger
lundi 4 janvier 2010


Le médiateur désigné de la CEDEAO pour la crise politique au Niger, l’ancien Chef d’Etat nigérian Abubakar Abdul Salami, a déroulé sa feuille de route, qui propose notamment le Président Mamadou Tandja comme chef de la transition à la tête d’un gouvernement d’ouverture, a appris APA lundi de sources proches du médiateur à Niamey.

Une source ayant requis l’anonymat a confié à APA que cette proposition sera examinée à partir de jeudi à Niamey, avec la reprise des pourparlers inter nigériens, interrompus, en raison de l’absence du médiateur Abdul Salami, rentré au Nigeria pour diriger les obsèques de l’épouse de l’ancien Président Ibrahim Babanguida, décédée fin décembre dernier.

Les deux parties, pouvoir et opposition, sont en possession de cette feuille de route, précise-t-on de sources proches de la médiation. La durée de cette transition, qui n’a pas été précisée, fera l’objet de débats à la reprise du dialogue le 7 janvier prochain.

L’opposition nigérienne, indique-t-on, proposerait également la création d’un organe législatif dénommé Conseil national de transition et une Commission des textes fondamentaux, qui aura pour tâche la rédaction d’une nouvelle Constitution, d’un code électoral ainsi que d’un nouveau statut de l’opposition.

Selon toujours l’opposition, les personnalités ayant dirigé la transition ne seront pas candidats aux élections qui seront organisées.

Pour le moment, pouvoir et opposition, se refusent de commenter la proposition du médiateur de la CEDEAO, qui espère ainsi rallier les forces politiques et les syndicats en vue de dénouer cette crise née de la décision du Président Tandja de se maintenir au pouvoir, alors que son second quinquennat devait expirer théoriquement en décembre dernier.

La tension politique au Niger a provoqué sa suspension en octobre dernier des instances de la CEDEAO, qui a également constater la « fin légale » du mandat du Président Tandja, lequel l’avait vivement critiquée.

Le 23 décembre dernier, Washington qui s’oppose au maintien au pouvoir du dirigeant nigérien, a officiellement suspendu son aide financière au profit de Niamey, imposant une interdiction de séjour aux USA aux hautes personnalités du pays.

L’UE, premier partenaire au développement du Niger, a aussi coupé son aide non humanitaire et invité Niamey à ouvrir un dialogue tendant à restaurer la démocratie.

DS/of/APA 04-01-2010

Spain negotiates with Abu Zeid a ransom of Five million Euros


Ennahar - 01 January, 2010
Spain negotiates with Abu Zeid a ransom of Five million Euros
Saturday 2 January 2010


Al-Qaeda in Islamic Maghreb (AQIM) claimed seven million dollars and the release of several of its members detained in Mauritania against the release of the three Spanish aid workers held hostage in Mali, said yesterday the newspaper El Mundo.

The Spanish Ministry of Foreign Affairs declined to comment on this information.

"AQIM seeks seven million dollars (4.8 million Euros, editor’s note) ransom for the three Spanish aid worker kidnapped on November 29" in Mauritania while delivering humanitarian aid in West Africa on board a convoy, wrote the Spanish newspaper, without citing sources.

El Mundo says the kidnappers of three Spaniards (Roque Pascual, 50, Albert Vilalta, 35, and Alicia Gamez, 35 years) also require "the release of a specified number of" AQIM activists held in Mauritania.

One of the Spaniards, Albert Vilalta, shot in leg during his abduction, "is well cared for" and his sate is "evolving positively," said on Wednesday the director of the NGO Barcelona Accio Solidaria Francesc Osan.

According to El Mundo, the Spanish government was informed of the kidnappers’ demands and the President of Mali, Amadou Toumani Touré, is "a fundamental role in the negotiations."

The President of Mali have sent in northern Mali, where the hostages were held in a desert region bordering Algeria, its consul in Saudi Arabia, Iyad Ag Gali, a former Tuareg rebel.

This would be in contact with a tribal leader from northern Mali to negotiate the release of three hostages in Spain, but also those of the French hostage, Peter Camatte, captured on November 26, and Italian Sergio Cicala and his wife Philomena Kabouree captured on December 18 by AQIM.

Based on information cross-checked a few days ago by AFP, at least three intermediaries try to secure the release of European hostages.

Ennaharonline/ M. O.

Niger rights group appeals for international aid to fight terrorisme


Afrique en Ligne - 01/01/10
Niger rights group appeals for international aid to fight terrorism
Saturday 2 January 2010

Niger’s group for human rights and democracy on Thursday appealed to the West African country’s partners, particularly France and the US, to help it fight terrorism.

The appeal comes three days after an attack against six Saudi tourists and their Malian guide in the west of the country, near the Malian border, left four dead and two wounded.

The injured, including Saudi Prince Zaid Al-Sheikh, were taken to Niamey national hospital.

In a statement issued in Niamey, the human rights group urged foreigners who use dangerous areas in Niger to inform the authorities about their movements for security to be provided to them.

The group ’strongly’ condemned the attack and asked ’the Niger government to take specific measures to tighten the security for the people and goods’, urging it to make all arrangements to identify and arrest the murderers of the tourists and their accomplices.

Niger’s security forces arrested three suspects at the border station located in the village of Yassane, and handed them over to the national gendarmerie for investigations.

Niamey - Pana 01/01/2010

Le conseil des MAE de l’UMA et la sécurité au Sahara à la Une en Libye


Afrique en Ligne - 03/01/10

Le conseil des MAE de l’UMA et la sécurité au Sahara à la Une en Libye
dimanche 3 janvier 2010

Les journaux libyens ont largement commenté cette semaine plusieurs dossiers régionaux et internationaux dont la 29ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et le trafic des stupéfiants dans la bande saharienne.

La presse libyenne s’est également intéressée aux travaux de la conférence sur le rôle de la presse agricole dans la réalisation de la sécurité alimentaire en plus des effets des changements climatiques sur la planète.

Dans ce cadre, Al-Chams souligne que la 29ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie) a permis de convenir du lancement en 2010 de la Banque maghrébine d’investissement et du commerce extérieur qui aura sont siège en Tunisie.

Le journal estime que cette décision est un grand pas sur la voie de la consolidation du processus de l’UMA eu égard aux répercussions positives qu’elle aura sur les pays membres.

Sous le titre "Est-ce que la situation en Afghanistan se répétera dans la bande saharienne ?", le journal Oyia évoque l’intervention du directeur du Bureau des Nations unies chargé de la lutte contre la drogue, Antonio Maria Costa, qui a mis l’accent sur les itinéraires suivis par les trafiquants de drogue qui agissent en Europe à travers l’Afrique, notamment par le Tchad, le Niger et le Mali.

Oyia indique que se sont les organes de renseignement occidentaux, notamment la CIA et le Mossad israélien, qui commandent ces réseaux de trafic qui utilisent actuellement des moyens plus solides et plus rapides vu qu’ils ont évolué en passant des chameaux à celui des avions à réacteurs et utilisent ces réseaux pour acheter les consciences et renverser les régimes qui refusent de graviter dans l’orbite des Etats-Unis d’Amérique.

Le même journal souligne que ces organes occidentaux oeuvrent à trouver un lien entre trafic de drogue et les groupes terroristes baptisés par les occidentaux les groupes extrémistes islamiques pour trouver un prétexte d’intervenir militairement dans la région.

De son côté, Al-Fajr Al-Jedid s’est intéressé aux travaux de la conférence scientifique sur le rôle de la presse agricole dans la réalisation de la sécurité alimentaire et l’activation de la complémentarité entre pays arabes et rapporté les recommandations de cette rencontre qui ont mis l’accent sur la nécessité d’activer le rôle de la presse agricole et environnementale spécialisée et de leur donner une place dans le système médiatique arabe et augmenter leurs tranches de temps.

Al-Fajr Al-Jedid ajoute que les participants à cette conférence ont souligné aussi l’importance d’accorder davantage d’intérêt aux cadres agissant dans le domaine de la presse spécialisée et de leur donner l’opportunité à travers le renforcement de leurs capacités aux niveaux académique et professionnel afin de leur permettre de jouer leur rôle.

De son côté, Al-Jamahiriya écrit, sous le titre "Tous voisins sur le balcon cosmique", que les changements climatiques et leurs effets négatifs qui menacent la terre ne concernent pas une direction ou un continent déterminé, mais menacent toute la planète.

Le même journal précise que tous les habitants de la planète font face au danger environnemental qui la guette et il n’y aura pas de différence entre occidental et oriental, entre pauvre ou riche et que pour cela "il est nécessaire de penser de façon rationnelle que nous sommes tous les habitants de cette maison cosmique unique".

Tripoli - Pana 03/01/2010

dimanche 3 janvier 2010

Une semaine de combats dans la région de Tahoua


Niger - Article publié le : dimanche 03 janvier 2010 - Dernière modification le : dimanche 03 janvier 2010
Une semaine de combats dans la région de Tahoua
Par RFI
Dix personnes, dont sept soldats de l'armée gouvernementale, ont été tuées lors d'accrochages dans la région de Tahoua à plusieurs centaines de km au nord-ouest de Niamey. Les assaillants, qui ont perdu deux hommes dans les combats, se sont enfuis vers le Mali.

Tout a commencé le 30 décembre 2009 dans le village de Telemcès. Une rumeur persistante se répand : il y aurait des hommes armés qui rôdent autour du village. La nouvelle se confirme et le chef du village alerte les militaires en poste à 80 km de là.

Les militaires arrivés la nuit se dirigent vers la zone où sont signalés les bandits. Une fusillade éclate : les soldats sont tombés dans un guet-apens.
01/01/2010 - Niger
Affrontements meurtriers dans le nord du Niger

C’est le début d’un affrontement qui a duré des longues heures et qui a fait 4 morts dont un civil qui accompagnait les militaires.

L’un des deux véhicules occupés par les assaillants a réussi à s’enfuir vers la frontière malienne proche. L’autre, endommagé suite aux violents combats, a été abandonné par ses occupants qui ont pris la fuite à pieds avec leurs armes en se cachant dans les arbres le long de la vallée.

Arrivée de renforts et nouveaux combats vendredi. Bilan, six morts : 4 soldats et deux bandits. Des bandits qui, suivant la description des villageois, ressemblent fort bien à des combattants islamistes : ils ont des longues barbes, et combattent aux cris d’Allahu Akbar.

Niger : sept militaires, deux assaillants et un civil tués à la frontière malienne


Le Monde - 02/01/10
samedi 2 janvier 2010

Sept militaires, leur guide civil et deux assaillants armés ont été été tués entre mercredi et vendredi dans la région nigérienne de Tahoua, frontalière du Mali, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires.

Un premier bilan avait fait état de la mort de trois militaires et de leur guide civil dans la nuit de mercredi à jeudi lors d’une attaque menée contre une petite localité frontalière du Mali.

Selon une source sécuritaire à Niamey qui a requis l’anonymat, des hommes lourdement armés avaient attaqué à bord de véhicules tout-terrain la localité de Tlemsess, dans la région de Tahoua, à plusieurs centaines de km au nord-ouest de Niamey.

Les agresseurs, dont les motifs ne sont pas connus, ont été poursuivis alors qu’ils prenaient la direction du Mali.

Mais selon une source sécuritaire de la ville de Tahoua, l’un de leurs véhicules est tombé en panne. De nouveaux affrontement ont alors fait 4 morts du côté des militaires tandis que deux des assaillants ont été tués. Une personne aurait été arrêtée, selon la même source.

Par ailleurs, dans le véhicule en panne, les militaires ont trouvé un passeport européen, a ajouté cette source sans donner plus de précisions.

mercredi 30 décembre 2009

le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert".

L'artiste révélation de l'année 2008-2009 :Rissa WANAGHLI
http://www.myspace.com/rissaagwanaghli






Rissa ag Wanaghli, touareg du Niger a commencé la musique dans la cité minière d’Arlit, avec ses amis Alouseini et Ibro.

Dans les années 90 en Algérie et en Libye, où de nombreux touareg étaient exilés, il perfectionne sa guitare, c'est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Là-bas les « ishumars » touareg s’approprient cet instrument, ils chantent l’exil, les combats, les souffrances de leur peuple. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal.

En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années après. C'est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel.

Aujourd'hui il crée le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert". Sa musique est largement inspirée de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest
Titres du premier album de Atri N'assouf "Akal", en écoute sur: http://www.myspace.com/atrinassouf

Hamid EKAWEL

mardi 29 décembre 2009

tract circulant a niamey :République en danger


L’hécatombe se poursuit dans le rang des vaillants officiers supérieurs. Ils continuent à tomber comme des mouches sous le puissant poison Ukrainien. Le dernier assassinat en date est celui du Lieutenant colonel Chaibou Mouza, que son âme repose en pais. Pendant ce temps, les ressources du pays sont dans le processus de transformation en patrimoine personnel de Tandja, sa famille et ses proches. Aux dernières nouvelles, un lot de camion vient d’être acheté selon la répartition ci-après :

- Le fils Tandja : 60 camions

- Foukori S/C son gendre Mayaki : 32 camions

- Albadé et Haiballa : 28 camions

Il faut noter qu’à ce lot s’ajoute un premier composé de :

- 30 camions achetés par Tandja

- 25 camions achetés par Lamine ZEINE, qui sont déjà en activité

Le coût unitaire de camion est de soixante dix millions (70.000.000) FCFA sans tous les autres frais.

Ce subit intérêt pour les camions s’explique par le fait que le clan Tandja a décidé de liquider la SNTN à son profit exclusif à ce moment d’intenses activités minières. Les malheureux agents de la SNTN doivent commencer à faire le deuil de leur société car Tandja la reprend et y a déjà nommé un PCA.

D’autre part, beaucoup de nigériens se demandaient pourquoi l’empoisonneur national Albabé ABOUBA a choisi de se taire ces derniers temps. Eh ! bien parce qu’il a bénéficié d’un milliard deux cents millions (1.200.000.000) FCFA que le négro mauritanien lui a donné pour corrompre et réduire au silence leurs alliés rebelles après le tazartché. Albadé avait estimé que c’était trop pour les mercenaires et a fait main basse sur le milliard. Voyez en temps de sécheresse de trésorerie comment les Tandja jonglent avec nos sous.

L’actualité de ces derniers jours a également mis en évidence un grand complice dans les différents vols organisés par Tandja, le ministre de l’économie et des finances Lamine ZEINE, son travail informel et opaque sert à couvrir des grosses magouilles au sommet de l’Etat et la main levée sur les deux milliards Quatre cent millions (2.400.000.000) du hadj 2009 n’est que la face visible de l’iceberg. Comme par magie, son nom n’est pas cité et l’on veut faire porter le chapeau à des exécutants ou des collègues innocents. Ce n’est pas de la magie, mais la main protectrice de notre Président étranger. Malheureusement pour eux, le délit flagrant impose à la justice de faire la lumière sur ce dossier qui cache des gros poissons comme hadjia Larba Tandja et Albadé ABOUBA, le plus grand voleur de tous les temps que nous n’ayons jamais connu dans notre pays.

Tous les fruits des vols de Tandja sont investis dans les sociétés de pêche de sa Mauritanie natale.

Nous espérons que vous avez fait le tour au CCOG pour constater « le grand chantier » de Larba sur le domaine public pour vendre ses voitures de luxe.

Faites vous donc une idée de ce à quoi est réduite la République.

Conférence sur le terrorisme au Sahel : Combiner la riposte militaire et l’action de développement pour venir à bout du fléau

El Moujahid - 28/12/09
Conférence sur le terrorisme au Sahel : Combiner la riposte militaire et l’action de développement pour venir à bout du fléau

lundi 28 décembre 2009

Le terrorisme au Sahel est le thème de la conférence organisée hier par le Centre Echaâb des études stratégiques avec, au menu, trois communications présentées par MM. Somayno, Adamo Rabani et Lies Boukraâ respectivement ancien ministre de la Défense et directeur de la sécurité du Mali, juriste enseignant-chercheur, du Niger et docteur en sociologie (algérien). Les interventions ont mis en relief le fait que le vaste espace du Sahel soit devenu une des plaque-tournante pour toutes sortes de trafics (drogue, armes...) mêlés au banditisme (kidnappings, rackets...). Précarité, marginalisation, effondrement de l’autorité de l’Etat, conflits éthniques, rebellion Touareg sont cités comme facteurs ayant favorisé la propagation de ces fléaux. D’où l’impératif pour l’ensemble des Etats de la région de conduire la riposte. M. Somayno relève que les américains ont mis en place différents dispositifs de sécurité dans le cadre de leur stratégie de protection avancée et d’approvisionnement en énergie pour contrôler la région du Sahel. Pour M. Boukraâ les groupuscules terroristes qui ont été défaits en Algérie tentent de se redéployer au Sahel. Cependant l’orateur met en garde contre toute tentation de négliger l’ennemi qui est un acteur géo-politique, qui a une stratégie et des objectifs. Le Djihadisme n’est pas un acteur national, l’arc Djihadiste s’étend de l’Afghanistan à la Somalie en passant par le Pakistan, le Yemen, l’Egypte... Pour M. Somayno la montée de l’insécurité dans la région est liée au radicalisme islamique qui constitue une menace pour les Etats et nos sociétés. Soulignant la nécessité d’une riposte collective à la mesure du danger, les intervenants estiment indispensable de réunir un certain nombre de conditions à même de garantir le succès dans la lutte contre ce fléau. La volonté politique au sein de chaque Etat et une volonté partagée par les différents Etats sont nécessaires. Il faut également s’assurer de la cohérence dans l’action de gagner l’adhésion et la participation des citoyens, vaincre la pauvreté et la misère, estime M. Boukraâ. M. Somayno considère, pour sa part, qu’il faut une convergence dans la caractérisation de la menace. Or à ce niveau il y a des difficultés aujourd’hui ce qui constitue un handicap constate-t-il. “Tant qu’il y a des suspicions c’est un élément retardataire” dira M. Somayno. L’orateur préconise la mise en place d’une force collective coordonnée pour faire du Sahel un espace commun de défense et de sécurité, de stabilité et de développement. Parmi les éléments positifs apparus dans le cadre de l’action collective de lutte contre ce fléau il y a lieu de noter l’adhésion des différents Etats de la région aux conventions régionales et internationales en matière de lutte contre le terrorisme. “Tous les Etats sont parties à ces conventions, c’est un acquis. Il faut traduire ces conventions en réalité”, souligne M. Adamo Rabani. L’orateur notera qu’avec l’accord concernant la rebellion Touareg la situation s’est améliorée au Niger. On note, également, des initiatives qui font avancer les choses à l’exemple de la résolution sur les transactions relatives au paiement de rançons. “Je pense que c’est un pas en avant dans la lutte contre le terrorisme. Ça peut-être dissuasif”, dira M. Somayno. Au sujet de la participation étrangère on s’accorde à dire que si cette participation avec l’apport des moyens qu’elle suppose est bénéfique, il convient de prendre garde à l’ingérence. Les interventions ont mis en évidence le fait qu’une expérience appréciable a été capitalisée dans la lutte contre le terrorisme. Les choses avancent dans la bonne direction. “Je pense qu’il y a une volonté réelle de mettre en commun les capacités”, dira l’ancien ministre de la Défense du Mali. Il y a lieu de noter également le rôle majeur joué par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région, comme l’a relevé un haut responsable américain de l’Africom lors de sa récente visite à Alger. M. Brahim

Mauritanie : des avancées importantes dans les négociations pour la libération des otages espagnols

AfriScoop - 27/12/09
lundi 28 décembre 2009

Des avancées importantes ont été réalisées dans les négociations pour la libération des otages espagnols enlevés depuis fin novembre sur l’axe reliant Nouakchott et Nouadhibou et acheminés vers le désert malien, apprend-t-on de source sécuritaire à Nouakchott.

Cette source n’a pas pu se prononcer sur les délais et le lieu de la libération prochaine des trois humanitaires espagnols dont le rapt a été revendiqué par Al-Qaïda pur le Maghreb islamique ( AQMI).

Par ailleurs, un responsable malien, proche des négociations avec AQMI, a souligné que des avancées importantes ont été réalisées dans les pourparlers menés avec les ravisseurs, sans toutefois avancer de date sur la libération des otages.

Des sources sécuritaires ont indiqué que Iyad Haj, ancien rebelle touareg, actuellement consul malien à Jeddah, en Arabie saoudite, participe aux négociations.

Iyad Haj est connu pour avoir obtenu, en 2003, la libération de plus de 30 otages occidentaux dans le nord malien.

Selon les spécialistes, AQMI pourra demander la libération de certains des membres d’Al-Qaïda détenus dans les prisons espagnols et mauritaniennes en échange des otages espagnols. (Xinhua)Share

lundi 28 décembre 2009

Niger: Trois Saoudiens abattus


JDD.fr International | Afrique | 28/12/2009 - 15:25Le gouvernement nigérien a annoncé lundi que trois ressortissants saoudiens ont été abattus au Niger par des inconnus alors qu'ils voyageaient non loin de la frontière malienne. Trois blessés, grièvement blessés lors de l'attaque, ont été transférés à l'hôpital de Niamey. "Le gouvernement nigérien déplore ces agissements barbares qui sont malheureusement perpétrés sur son territoire, et présente ses condoléances au gouvernement saoudien", a souligné le ministre des Transports, Kassoum Moussa sur les ondes de la radio nationale.

Niger/ la nuit de noces Lauvergeon-Rhissa ag Boula


Lundi 28 décembre 2009 1 28 /12 /2009 10:59 Niger/ la nuit de noces Lauvergeon-Rhissa ag Boula
Rhisa ag Boula a déposé "les armes" à Arlit.
Ci-dessous les explications de ce lieu stratégique et symbolique.
Les "(ir)responssables" d'Imouraren commencent enfin à respirer.
Anne Lauvergeon te remercie mon ami Rhissa !
source occitan touareg



Uranium: partenariat Areva-Kepco sur un gisement au Niger
PARIS - Areva a signé avec l'électricien sud-coréen Kepco un partenariat sur l'exploitation du gisement d'Imouraren, la mine d'uranium la plus importante d'Afrique, au nord du Niger, a annoncé jeudi le groupe nucléaire français dans un communiqué.

Cet accord prévoit notamment une entrée à hauteur de 10% de Kepco dans le capital d'Imouramen SA, la société d'exploitation du gisement, détenue à 66,65% par Areva et à 33,35% par l'Etat du Niger.

Le groupe coréen pourrait également enlever 10% de la production de la mine sur sa durée de vie, est-il écrit encore.

"L'entrée d'un industriel majeur dans le projet minier apporte un soutien significatif aux partenaires déjà investis dans le développement de la mine d'Imouraren", se réjouit le groupe public dans un communiqué.

L'exploitation de la mine démarrera en 2013 avec une capacité de production initiale de 5.000 tonnes par an sur une durée de plus de 30 ans, affirme Areva.

Ce gisement fera, selon le groupe nucléaire, l'objet d'un investissement initial de plus de 1,2 milliard d'euros et engendrera près de 1.400 emplois directs.

Areva exploite des mines d'uranium principalement au Canada, au Niger et au Kazakhstan. Le groupe nucléaire exploite depuis quarante ans deux gisements au Niger, l'un à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterrain à Akokan, près d'Arlit, qui ont produit en 2006 près de 2.260 tonnes d'uranium.

AREVA

dimanche 27 décembre 2009

Tinariwen @ Summerjam´09


Unsubscribe mondpalast
July 09, 2009
Legendary poet guitarists and soul rebels from the southern Sahara desert

Niger/Tribal Beauty Pageant -- for Men




The Wodaabe women of Niger judge their men in a tribal beauty contest.

http://channel.nationalgeog...

Tuareg Jeweler of the Desert





christianpeacock
August 05, 2009
A documentary about Ehadji Koumama, a Tuareg jeweler of the desert, brief history and demonstration of making silver jewelry in the lost wax method.

Mali-Otages : Les négociations avancent


JDD - 26/12/09
Mali-Otages : Les négociations avancent
dimanche 27 décembre 2009

Les autorités maliennes sont en négociations avancées avec le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique pour la libération de trois Espagnols et d’un Français, a-t-on rapporté samedi de source proche du dossier. Un ancien rebelle touareg, impliqué précédemment dans des pourparlers ayant abouti à la libération de 32 otages européens, participe aux efforts en cours. Il est cependant impossible de savoir quand les quatre étrangers pourraient retrouver la liberté, a-t-on indiqué de même source.

Désarmement du FFR a Arlit


Nous apprenons que le FFR (front des forces de redressement)a désarmer hier a Arlit au nord Niger.La ceremonie s'est passé en presence des officiels nigeriens et du président du FFR Aoutchiki MOHAMED et son commissaire a la guerre Rhissa Ag BOULA .
Le désarmement du FFr marque la fin de 3 années de rebellion.

a écouter sur derniers journaux Afrique :BBC et RFI

samedi 26 décembre 2009

Dans le désert du Sahara, les soldats maliens à l’école des Américains


L’Orient le Jour - 25/12/2009
Dans le désert du Sahara, les soldats maliens à l’école des Américains
vendredi 25 décembre 2009
Au pied d’une colline du Sahara, quelques centaines de soldats maliens en treillis américains multiplient les tirs en rafales. « Good ! Good ! », hurle l’un des officiers américains venus les former, dans le nord du Mali, aux techniques de lutte contre le terrorisme. Les cibles en carton sont criblées de balles. Le capitaine Simon Powelson, à la tête d’une trentaine d’instructeurs américains, se dit fier des « gars » de l’armée malienne qu’ils entraînent.

Après deux heures d’exercices de tirs, place aux techniques de combat dans le désert. Arme au poing, quatre soldats avancent : un ennemi (fictif) est localisé. Il faut ramper dans le sable chaud, dégainer rapidement. « J’ai été impressionné par votre détermination ! Vous voilà aujourd’hui au point, prêts à servir là où le besoin se fera sentir, pour votre pays », conclut, plus tard, le capitaine Powelson, au cours d’une cérémonie officielle de remise de « diplôme » aux participants, à Gao (1 200 km au nord-est de Bamako). Son chapeau pendant dans le dos, Abdoulaye, soldat malien de 23 ans, est en admiration devant ses instructeurs : « Ils ne parlent pas beaucoup, ils vont sur le terrain et ils font la même chose que nous. »

Le lendemain, à 7h00 du matin, « les éléments des forces spéciales américaines » quittent l’hôtel qu’ils ont entièrement loué, à Gao. Sur place, ils ont installé leur propre circuit Internet, apporté leur propre eau minérale ainsi que leur propre nourriture. Quand les « bérets rouges » (parachutistes) maliens arrivent sur les lieux, des dizaines de véhicules démarrent en trombe et prennent le chemin du désert, où une nouvelle séance d’entraînement est prévue. Jusqu’à la fin décembre, plusieurs centaines de militaires maliens doivent ainsi être formés. « Le désert est très vaste et difficile à contrôler. La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous les pays de la sous-région. Nos troupes, formées, participeront à cette lutte commune », assure le colonel Kalifa Kéita, nouveau gouverneur de la région de Gao, où l’enlèvement d’un Français, fin novembre, a été revendiqué par el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI). Ces derniers mois, les Occidentaux kidnappés dans le Sahel étaient acheminés dans le nord du Mali, puis libérés après le paiement probable de rançons ou la libération d’islamistes détenus. Mais l’AQMI a revendiqué, en juin, l’assassinat d’un Britannique qu’elle gardait en otage dans la région, et un Américain a ensuite été tué par balles dans la capitale de la Mauritanie voisine.

Par ailleurs, c’est dans la région de Gao qu’un Boeing venant d’Amérique centrale et transportant, selon l’ONU, de « la cocaïne et autres produits illicites » s’est posé, illégalement, en plein Sahara, le mois dernier. Depuis plusieurs années, déjà, des forces spéciales américaines viennent former des soldats de l’armée malienne (qui comptait 7 350 hommes en 2004-2005, selon l’Institut international des études stratégiques). Dans la zone, les Américains ont aussi déployé « un dispositif » permettant de voir « même une fourmi » (par satellites) et d’écouter « n’importe qui », explique une source militaire malienne. Des habitants du nord du Mali ont ainsi été récemment recrutés pour traduire des écoutes téléphoniques, selon des informations recoupées par l’AFP. « L’échange d’informations entre les pays de toute la bande sahélo-saharienne est un autre centre d’intérêt de la formation en cours », glisse, anonymement, la même source malienne. « Sans le renseignement, il n’y a pas de lutte, poursuit-elle. Et nous travaillons, dans ce domaine, main dans la main avec les Américains. »

Attentat déjoué entre Amsterdam et Detroit


Le soir.be
Attentat déjoué entre Amsterdam et Detroit/Rédaction en ligne
samedi 26 décembre 2009, 09:55

Un jeune Nigérian, qui affirme avoir des liens avec Al-Qaïda, a tenté de faire détoner un engin explosif à bord d’un avion de ligne américain entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis) vendredi, le jour de Noël, avant d’être maîtrisé par des passagers.
AP
Sécurité des vols renforcée à la demande des Etats-Unis
Les Etats-Unis ont demandé aux compagnies aériennes du monde entier de prendre des mesures de sécurité supplémentaires après un tentative d’attentat avortée sur un vol entre Amsterdam et Detroit, ont annoncé les autorités néerlandaises samedi.

“Les autorités américaines demandent aux compagnies aériennes des mesures de sécurité supplémentaires”, ont indiqué les services du coordinateur national contre le terrorisme (NCTB) dans un communiqué reçu à La Haye.

“Les mesures supplémentaires s’appliquent dans le monde entier à tous les vols vers les Etats-Unis pour une durée indéterminée”, ajoute cette source.

“Il s’agit par exemple de fouiller les passagers et de contrôles supplémentaires du bagage à main”, a indiqué à l’AFP une porte-parole du NCTB, Judith Sluiter.

Les mesures sont entrées en vigueur samedi matin aux Pays-Bas, qui ont reçu une demande formelle des autorités américaines dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle précisé. Selon l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, elles ne devraient guère affecter le trafic aérien.

L’auteur des faits est, selon plusieurs médias, un Nigérian de 23 ans nommé Abdul Farouk Abdulmutallab. Il se serait présenté au FBI comme ayant des liens avec Al-Qaïda. Il a été arrêté après que l’appareil, un Airbus A 330 de la compagnie américaine Northwest Airlines assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis) s’est posé avec ses 278 passagers.

L’incident a causé des blessures légères à quelques passagers et l’auteur de la tentative d’attentat a été plus grièvement brûlé.

L’appareil a été entièrement fouillé après le vol.

C’est « une tentative d’acte de terrorisme », a confirmé à l’AFP un haut responsable américain ayant requis l’anonymat.

D’après CNN citant un document des services de sécurité, l’homme a indiqué aux enquêteurs avoir acquis l’explosif au Yémen et y avoir reçu des ordres sur quand l’utiliser.

Selon des médias citant des responsables antiterroristes, l’hypothèse pour l’instant privilégiée est qu’il ait agi seul. De même source, l’homme figurait sur une liste de personnes à surveiller. Il n’était toutefois pas considéré particulièrement actif, ce dont semble attester le fait qu’il ne lui était pas interdit d’embarquer à bord d’un vol pour les Etats-Unis.

Peter King, un élu républicain de la Chambre des représentants et membre de la commission de la sécurité intérieure, a estimé que le suspect avait utilisé « un engin relativement sophistiqué » et d’un nouveau type.

D’après un responsable cité par le New York Times, il s’agissait d’une poudre mélangée à un liquide.

Le président américain Barack Obama, en vacances à Hawaï, a été informé aussitôt et a donné l’ordre de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour renforcer la sécurité aérienne. « A l’heure actuelle, son emploi du temps n’a pas été modifié », a précisé un porte-parole.

Les passagers ont maîtrisé le forcené
L’incident s’est produit 20 minutes avant l’atterrissage du vol 253, peu avant 12H00 (18H00 GMT), à la fin d’un périple de quelque neuf heures, selon les témoignages de passagers recueillis par les médias américains.

Les passagers de l’avion ont raconté avoir maîtrisé en quelques instants le suspect après avoir vu du feu dans l’appareil. « Il y a eu un boum, et tout le monde a été un peu surpris », a raconté l’un d’entre eux, Syed Jafry, interrogé par CNN. « Après quelques secondes, il y a eu un peu de lumière, comme venant d’une flamme, et puis on a vu du feu. Les gens ont presque commencé à paniquer. Tout le monde s’est rué vers la zone (du feu) en essayant d’utiliser de l’eau, une couverture, un extincteur. (…) Tout le monde s’est impliqué ».

« Un jeune homme, trois ou quatre rangées derrière moi, s’est occupé du suspect. Il y a eu un peu de lutte. (…) Il l’a maîtrisé et l’a mis de côté avec l’aide de l’équipage, ils l’ont isolé. (…) Il était brûlé au deuxième degré ».

Le suspect était en transit à l’aéroport d’Amsterdam, a affirmé à La Haye une représentante de la police néerlandaise.

Les télévisions américaines ont montré en fin de journée l’image d’un agent de déminage sortant de l’appareil en tenue anti-explosifs.

Delta Airlines, la compagnie propriétaire de Northwest, avait indiqué précédemment à l’AFP qu’un passager de l’Airbus A330 avait été maîtrisé après avoir « causé une perturbation à bord en allumant quelques pétards ».

Le département de la sécurité intérieure a indiqué vendredi dans un communiqué que les passagers « devraient faire l’objet de mesures de sécurité supplémentaires (…) pour les vols intérieurs et internationaux ».

« Quand quelque chose de ce genre arrive, a expliqué pour sa part Peter King, on essaie toujours de savoir si un autre événement va suivre, comme on l’avait vu le 11 septembre ».

La sécurité à bord des avions américains a été considérablement renforcée après les attentats meurtriers du 11 septembre 2001, ce qui n’a pas empêché de nouvelles tentatives audacieuses.

Le 22 décembre 2001, le Britannique Richard Reid avait tenté de faire exploser un vol Paris – Miami en dissimulant un explosif dans sa chaussure.

Reid, qui se décrivait comme un terroriste lié à Al-Qaïda, avait échoué à allumer la mèche de son dispositif et avait pu être maîtrisé par l’équipage.

AFP

Le constat de la CFDR : "Tandja lâche les PTF pour s’accrocher aux Chinois"


Écrit par Abarad Mouddour Zakara (L’ACTUALITE DU 23 DÉCEMBRE 2009)
Vendredi, 25 Décembre 2009 14:34

Le mardi 22 décembre 2009, date qui correspond à la fin de 10 ans du manda de Mamadou Tandja, la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a rappelé la mobilisation tant sur le plan interne et aussi externe qu’a suscité la décision unilatérale de Tandja de se maintenir au pouvoir contre vents et marées. La CFDR a aussi noté les multiples sanctions que notre pays doit supporter suite à cette situation.

Le mardi 22 décembre 2009, date qui correspond à la fin de 10 ans du manda de Mamadou Tandja, la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a rappelé la mobilisation tant sur le plan interne et aussi externe qu’a suscité la décision unilatérale de Tandja de se maintenir au pouvoir contre vents et marées. La CFDR a aussi noté les multiples sanctions que notre pays doit supporter suite à cette situation. Pour l'oposition, en abandonnant les partenaires techniques et financiers traditionnels du Niger, Tandja s’accroche maintenant à la Chine.Au nom de la CFDR, le président du Conir Himma, Pr Daouda Hamani, a indiqué que ce 22 décembre 2009, fin ultime du mandat légal de Tandja Mamadou, aurait pu être une date historique et mémorable inscrite en lettres d’or dans l’histoire de notre pays, car elle aurait constitué la toute première alternance démocratique du pouvoir au Niger indépendant. ‘‘Malheureusement, Monsieur Tandja Mamadou, pris par la soif d’un pouvoir personnel dans le délire autocratique en a décidé autrement’’.

Selon lui, depuis le 4 mai 2009, notre pays vit une crise politique et institutionnelle du fait de la mégalomanie d’un homme et d’un groupe d’affairistes tapis dans les arcanes du pouvoir qui veulent imposer au peuple nigérien un régime rétrograde et anti-démocratique. ‘‘Le combat engagé par la CFDR depuis le 16 juillet 2009 contre les velléités de Tandja Mamadou de liquider la dé- mocratie nigérienne trouvera un écho favorable aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières’’, a-t-il indiqué. Face au refus de Tandja Mamadou de répondre aux appels de la communauté internationale, le Niger se retrouve isolé au plan politique et diplomatique.

Daouda Hamani a fait le constat suivant: "l'état du Niger a été suspendu des instances de la CEDEAO suite au sommet des chefs d’État du 17 octobre dernier à Abuja. Des sanctions similaires sont en instance d’adoption au niveau de l’Union africaine (UA) et de l’ONU. A cela s’ajoute le rejet de la participation de l’assemblée nationale illégale du Niger à toutes les organisations interparlementaires : le parlement de la CEDEAO, celui de l’UA, l’Union interparlementaire, l’assemblée parlementaire de la Francophonie et l’assemblée parlementaire paritaire de la Francophonie ACP-UE’’. A titre d’exemples de sanctions contre le Niger, la CFDR a aussi cité la suspension de l’aide budgétaire par l’Union Européenne et la suspension de 300 milliards FCFA au titre de l’aide au développement;

la suspension du financement du Danemark à hauteur de 21 milliards FCFA destinés à la réalisation d’infrastructures hydrauliques dans les régions de Diffa et Zinder; les quelques 54 milliards FCFA de la République Fédérale d’Allemagne; 20 milliards FCFA de la Belgique; 54 milliards FCFA de la France;33 milliards FCFA du Luxembourg, qui sont susceptibles de suspension si le Niger ne renoue pas avec la légalité constitutionnelle. A cela, poursuit-il, vient s’ajouter la suspension de la coopération canadienne et tout récemment le gel de plusieurs milliards du MCA ainsi que celle de 1.200 bourses de l’AED par les USA. Pour conclure le porte parole de la CFDR a fait la remarque suivante:

"... Tandja affirme sans sourciller que notre pays ne tire aucun bénéfice de ses relations internationales et que les partenaires au développement qui rejettent le référendum anticonstitutionnel du 4 août 2009 et les élections législatives du 20 octobre 2009 n’auront plus droit de cité au Niger’’. ‘‘ Selon le Pr Hamani du Conir Himma, l'entêtement de Tandja Mamadou de s’incruster au pouvoir et de s’y éterniser n’a d’autres buts que de "préserver" les intérêts mafieux de son clan et d’une minorité qui prospèrent dans des actes dolosifs. Vous avez sans doute en mémoire les faramineux pots de vin engrangés par le clan Tandja dans l’attribution des permis miniers et pétroliers.

Cette gestion que Tandja veut présenter comme une innovation patriotique dans le seul intérêt du Niger n’est en réalité qu’une entreprise de détournement et de mainmise sur les richesses du pays’’, a t-il dit à la fin La conclusion est celle -lâ: ‘‘Ce jour 22 décembre 2009, prend fin le mandat de Tandja Mamadou. Il n’a donc plus de légitimité ni de légalité. La CFDR lance Par conséquent un appel à ses militants et militantes ainsi qu’aux démocrates sincères pour rester vigilants et mobilisés pour répondre aux mots d’ordre à venir’’.

L’Armée prépare la succession de Bouteflika


Le MAtin Dz - 24 Décembre, 2009
L’Armée prépare la succession de Bouteflika
vendredi 25 décembre 2009
Que se passe-t-il à Alger ? Le quotidien El Khabar rapporte que le Commandement de l’Armée a décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.

Selon El Khabar, le commandant de la 6e région, des officiers supérieurs de l’état major, des forces aériennes et des services de sécurité ont effectué, à la mi-décembre, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar. Les unités de l’Armée stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezzam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tintarabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, les Gardes frontières ou la Gendarmerie nationale. Ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure seront passibles de poursuites et risquent d’exposer leurs vies au danger. Il faut noter que ces surprenantes restrictions font suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre du général américain William Ward, Commandant de l’Africom, suivie de plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel.

Cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières signifie que les généraux ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste. Ils ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées, pour mettre un terme au malaise des pays voisins qui accusent ouvertement l’Algérie « d’exporter sa sale guerre ».

C’est un signe révélateur d’une amputation du pouvoir d’un président malade, et qu’un nouveau compte à rebours pour sa succession a été enclenché. On se rappelle que depuis sa première élection en 1999, Bouteflika n’a jamais fait l’unanimité au sein du collège des généraux et ne voulait pas être un « trois quart de président ». C’est le général Larbi Belkheir, parrain du système, qui l’avait imposé alors que des durs de l’armée comme le général Khaled Nezzar avaient publiquement déclaré qu’ils n’en voulaient pas, avant de l’accepter finalement comme le « moins mauvais » des candidats. En avril 2004, le chef d’état-major Mohamed Lamari s’opposait à sa réélection en soutenant ouvertement Ali Benflis. Mais c’est encore Belkheir qui avait eu le dernier mot pour imposer le deuxième mandat et Lamari a démissionné en été 2004. Bouteflika en a profité pour détruire le pouvoir économique de deux jeunes hommes d’affaires protégés par Lamari, Rafic Khalifa et Abdelghani Djerrar, dont les groupes Khalifa et Tonic Emballage ont été liquidés. Bouteflika a procédé à plusieurs changements et nominations dans la hiérarchie militaire sans toutefois parvenir à déboulonner le plus puissant des généraux, Mohamed Mediene dit Toufik, patron du Département Renseignement et Sécurité (DRS), en poste depuis 1990, qui chapeaute tous les services de renseignement civils et militaires, et reste le gérant des équilibres de pouvoir au sein de la matrice du Commandement de l’ANP.

Grâce au soutien de son clan d’Oujda qui tient les postes clés du gouvernement, au contrôle du FLN et à la manne pétrolière, Bouteflika a profité de son deuxième mandat pour renforcer son pouvoir. Réprimant les uns, corrompant les autres, octroyant des contrats faramineux à ses soutiens étrangers, même sa grave maladie de 2005 n’a pas renversé le rapport de force. La « disparition » mystérieuse de Larbi Belkheir, malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, et le décès en été 2007 du puissant chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari, ont déstabilisé la hiérarchie militaire et redonné encore plus de pouvoir à Bouteflika. La révision de la Constitution et sa réélection à un troisième mandat en avril 2009 se sont déroulées sans aucune résistance du haut Commandement trop occupé à redistribuer les cartes des postes militaires stratégiques, tout en provoquant un statu quo gouvernemental. Le poste-clé de Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale est occupé depuis mai 2005 par le général Abdelmalek Guenaïzia, un personnage effacé qui n’a jamais fait de vagues. On se souvient de sa discrétion alors qu’il était pourtant chef d’état-major durant la grave crise de janvier 92, avant de démissionner et de laisser place à Mohamed Lamari, le seul qui sera nommé au grade de général de corps d’armée. L’histoire semble se répéter et un site français (http://www.africaintelligence.com) proche de plusieurs services de renseignement, a annoncé un retour imminent de Mohamed Lamari « qui pourrait, lors d’un futur remaniement, prendre le poste de secrétaire d’Etat à la Défense »… en remplacement de Guenaïzia. Sous son aspect massif et brutal, Lamari est aussi un stratège et un calculateur qui a toujours affiché ses ambitions et su réviser ses jugements, notamment lorsqu’il a accepté l’introduction d’islamistes au gouvernement, alors que la presse le considérait comme un éradicateur féroce et intransigeant. Lamari est conscient d’avoir aussi servi, comme Khaled Nezzar avant lui, de paravent aux hommes de l’ombre du DRS qui l’ont toujours présenté comme un bourreau sanguinaire tout en effectuant de sales besognes derrière son dos. Le système de gouvernance et de pouvoir très conservateur progressivement mis en place par les généraux, depuis la mort de Boumediene, s’est construit autour de la personnalité d’un parrain puissant, gérant les intérêts et la sécurité des chefs de l’armée, la « diplomatie parallèle » et interlocuteur privilégié des puissances étrangères et des pays voisins. C’est Larbi Belkheir qui jouait ce rôle depuis le début des années 80. Le général Mohamed Betchine a voulu le remplacer dans l’ombre de Liamine Zeroual dans les années 90, avant d’être écarté en 1998 et de laisser place au retour de Belkheir. Depuis sa disparition, le général Mohamed Lamari veut s’imposer comme le nouveau parrain. Le possible retour de l’ex-chef d’état-major à la tête du ministère de la défense va aussi sonner le glas du patron du DRS, premier appareil que Lamari va chercher à contrôler en y plaçant un de ses hommes de confiance. De nombreux indices annoncent effectivement un changement imminent de gouvernement juste après l’adoption de la loi de finances 2010. La chute durable du prix du baril a considérablement réduit la manne pétrolière et le prix indexé du gaz, donc la marge de manœuvre dépensière de l’Etat. L’Armée veut récupérer les postes-clés de l’Energie, des Finances et de la Banque d’Algérie pour y placer ses hommes de confiance et gérer la rente pétrolière. Des chancelleries étrangères ont affiché ouvertement leur ras-le-bol de voir le « Terminator » Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement. Non seulement, il s’acharne à détruire le potentiel économique algérien, mais il a aussi gravement touché aux intérêts étrangers. Les dernières mesures très restrictives de la loi de finances complémentaire 2009 ont détérioré les calendriers des investisseurs étrangers et la rentabilité des activités industrielles et portuaires du bassin méditerranéen par la chute des importations algériennes. Profitant de la querelle algéro-égyptienne autour d’un match de football, Ouyahia veut mettre à genoux la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il a ainsi l’incroyable prétention d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle. Ce faisant, Ouyahia a probablement signé la fin de sa carrière politique en s’attirant les foudres du patronat égyptien très proche des monarchies du Golfe, elles-mêmes très écoutées aussi bien de Bouteflika que des généraux. La toute récente tournée dans le Golfe du président égyptien Hosni Moubarak et l’intervention de « l’ami de Bouteflika », Cheikh Zayed Al Nahyan des Emirats Arabes Unis pour réconcilier l’Algérie et l’Egypte sont des signes qui ne trompent pas sur la mobilisation de l’artillerie lourde pour défendre le fleuron égyptien Orascom. D’autant plus qu’Ouyahia attise de façon malsaine le débat sur les contradictions identitaires algériennes en mettant en avant son origine kabyle comme Rebrab.

Il y a aussi un signe dans la demande algérienne auprès du gouvernement britannique de retarder l’annonce de sa décision de ne pas extrader Rafic Khalifa. Ni Bouteflika, ni l’armée ne veulent le retour du golden boy à Alger, la reprise du procès et la poursuite du feuilleton judiciaire de révélations à scandale au milieu d’une nouvelle pléthore d’affaires de corruption encore plus graves qui ont détruit tout climat de confiance. Des rumeurs émanant de Londres font même état d’une négociation entre Bouteflika et les avocats de Rafic Khalifa pour son indemnisation, et d’une possible amnistie pour tous les condamnés détenus ou en fuite, comme les frères Keramane, ainsi que la clôture de toutes les autres enquêtes sur le groupe impliquant des personnalités du système. L’Armée voit aussi comme une grave menace l’incroyable prétention de Bouteflika de créer une dynastie et d’offrir la succession à son frère Saïd, dont l’agenda de fondation d’un nouveau parti à la conquête du pouvoir a été annoncé avant de se voir retardé.

Il est aussi reproché à Bouteflika d’avoir réduit à néant tous les écrans de l’opposition politique et mis à nu le système de répression face aux émeutes populaires. La classe politique donne une décevante image d’usure, de lassitude et d’abandon de ferveur militante, au point qu’il ne reste plus que l’armée pour mettre un terme aux désastres politiques, économiques et diplomatiques de Bouteflika.

Saâd Lounes

La drogue finance les groupes terroristes dans le Sahel


Afrik.com - 25 décembre 2009 / par Marcel Bekolo
La drogue finance les groupes terroristes dans le Sahel
Des révélations du Bureau de l’ONU sur la Drogue et le Crime

samedi 26 décembre 2009

Depuis cinq ans, les cartels de la drogue d’Amérique latine utilisent de plus en plus l’Afrique comme plaque tournante de leur trafic de cocaïne vers l’Europe. Des répercussions ne sont pas exclues dans le Maghreb.

C’est une alerte qui confirme les craintes des Etats africains et occidentaux. Les organisations terroristes utilisent de plus en plus les revenus du trafic de drogue pour financer leurs opérations dans la région du Sahel africain, une situation qui va avoir des répercussions sur le Maghreb.

C’est ce qu’un haut responsable de l’ONU, Antonio Maria Costa, directeur du Bureau des Nations unies sur la drogue et le crime (ONUDC) basé à Vienne, a déclaré mardi dernier au Conseil de sécurité dans le cadre d’un débat sur le trafic de drogue en Afrique, organisé à l’initiative du Burkina Faso, qui préside le Conseil ce mois-ci.

La drogue transite par le Sahara

"Nous avons acquis des preuves que deux flux de drogues illicites - l’héroïne dans l’est de l’Afrique et la cocaïne dans l’ouest - se rejoignent désormais dans le Sahara, empruntant de nouveaux itinéraires à travers le Tchad, le Niger et le Mali", a affirmé Antonio Maria Costa.

"Des répercussions dans les pays voisins, au Maghreb par exemple, sont inévitables", a-t-il averti. "Les drogues n’enrichissent pas seulement le crime organisé", a poursuivi M. Costa. "Les terroristes et les forces anti-gouvernementales" dans le Sahel puisent des ressources du trafic de drogue pour financer leurs opérations, acheter des équipements et payer leurs troupes".

Ce trafic, souligne-t-il, est également en train de prendre "une dimension nouvelle".

Des caravanes aux Boeing-727

Alors qu’auparavant le transport de la drogue à travers le Sahara se faisait par caravanes, aujourd’hui le trafic est "de taille supérieure, plus rapide et plus perfectionné, comme l’attestent les débris d’un Boeing-727 trouvés le 2 novembre dans la région de Gao au Mali, une zone affectée par la rébellion et le terrorisme".

"Il est terrifiant que cette nouvelle preuve du lien entre drogue, crime et terrorisme ait été découverte par hasard," note M. Costa. Cet avion, parti du Venezuela, avait atterri sur une piste artisanale près de Gao où il avait déchargé de la cocaïne et d’autres produits illicites, avant de s’écraser au décollage le 5 novembre, selon l’ONUDC.

Depuis cinq ans, les cartels de la drogue d’Amérique latine utilisent de plus en plus l’Afrique comme plaque tournante de leur trafic de cocaïne vers l’Europe.

Des laboratoires de fabrication en Afrique de l’Ouest

Outre la Guinée-Bissau, que l’ONUDC qualifiait en 2008 de point clé d’entrée de cette cocaïne en Afrique, la récente découverte de sept laboratoires en Guinée (Conakry) "est une preuve supplémentaire que l’Afrique de l’ouest est aussi en train de devenir productrice de drogues synthétiques (amphétamines) et de cocaïne de synthèse", avance M. Costa.

"De l’autre côté du continent, entre 30 et 35 tonnes d’héroïne afghane entrent chaque année en Afrique de l’est", provoquant une hausse de la toxicomanie et contribuant à répandre le sida, dénonce-t-il.

Selon lui, l’un des facteurs facilitant ce phénomène est la "situation dramatique en Somalie". De ce fait, "la région est en train de devenir une zone économique franche pour toutes sortes de trafics : drogue, migrants, armes, déchets toxiques et ressources naturelles".

Le Conseil a adopté une déclaration non contraignante, dans laquelle il souligne que "dans certains cas, le lien de plus en plus étroit entre le trafic de drogue et le financement du terrorisme constitue une source de préoccupation croissante".

Conclusion des autorités internationales : "Il importe d’intensifier la coopération transrégionale et internationale afin de lutter contre le problème de la drogue dans le monde et les activités criminelles connexes".

vendredi 25 décembre 2009

Meilleurs voeux a tous nos lecture /Tanimert!!


A toutes et a tous nos lecteurs meilleurs voeux pour Noel et pour les fêtes de fin et du debut de l'année 2010:puisse t elle être une année de bonheur ,de paix et d'espoir pour ceux meurtris par les injustices,les guerres ,les famines ,et les catastrophes naturelles.

Tanimert : Massinagh tifeghana awatay n'albaraka ,tiha titchit yayitma ketnassan.
Merci

Commerce avec les USA : Madagascar, Guinée et Niger pénalisés, Mauritanie réhabilitée


Commerce avec les USA : Madagascar, Guinée et Niger pénalisés, Mauritanie réhabilitée
(AFP) –

WASHINGTON —
Le président américain Barack Obama a supprimé Madagascar, la Guinée et le Niger de la liste des pays africains pouvant bénéficier d'un partenariat commercial privilégié avec les Etats-Unis, mais réintégré la Mauritanie, a annoncé mercredi la Maison Blanche.

M. Obama a pris cette décision à l'occasion de la révision annuelle du programme Agoa (Africa Growth and Opportunity Act), imposée par la loi et qui prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays concernés.

L'Agoa a été instauré par le Congrès américain en 2000. Il établit jusqu'en 2015 une coopération économique et commerciale avec le continent africain. Il facilite les exportations africaines vers les Etats-Unis pour soutenir le développement économique, mais aussi les réformes en Afrique subsaharienne.

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Niger : Sarkozy souhaite voir une solution consensuelle à la crise


vendredi 25 décembre 2009

Niger


Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé son espoir, dans un message de félicitations adressé jeudi à son homologue nigérien Mamadou Tandja, à l’occasion de la fête nationale du Niger, de voir une "solution consensuelle de sortie de crise" dans ce pays de l’Afrique de l’ouest.

"Je souhaite qu’une solution consensuelle de sortie de crise puisse être trouvée rapidement pour que le Niger retrouve toute sa place sur la scène internationale, pour que nous puissions continuer à approfondir le partenariat stratégique qui unit nos deux pays", a affirmé M. Sarkozy dans le message, tout en adressant son attachement au développement et à la stabilité, ainsi qu’à la sauvegarde des acquis démocratiques et à l’é limination de la menace terroriste au Niger.

Le président français a encouragé son homologue nigérien à s’impliquer "dans l’esprit des premières consultations qui se sont tenues à Bruxelles le 8 décembre dans le cadre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, dans la médiation engagée par la Cedeao, à renouer le dialogue avec l’ensemble de la classe politique". (Xinhua) -

Mali : Un ex-ministre un plan pour la bande sahélo-saharienne


PANA - 23/12/09
Mali

L’ancien ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a proposé un plan prévoyant notamment la création d’un centre régional d’instruction des forces de sécurité pour assurer le contrôle de la bande sahélo-saharienne allant de la Mauritanie au Tchad.

S’exprimant lors d’un entretien accordé à la PANA lundi à Paris, M. Maïga a estimé que la réponse sécuritaire ne suffira pas à elle seule à garantir la paix et la stabilité dans le vaste espace sahélo-saharien.
"Nous soutenons, sur la base d’informations objectives, qu’il ne peut y avoir de stabilité dans cette zone que si les Etats concernés acceptent de mutualiser leurs moyens sécuritaires. Aucun Etat pris tout seul ne peut avoir la maîtrise de cette zone", a dit l’ancien patron de la Sécurité d’Etat (SE, services spéciaux) malienne.

Pour lui, les Etats sahélo-sahariens doivent carrément envisager la création d’un commandement régional unique, capable d’apporter des réponses adaptées à la criminalité transfrontalière.

"Les dispositifs sécuritaires classiques ne marchent pas. J’estime donc qu’il faut évoluer vers la création d’un commandement régional associant l’ensemble des Etats et capable de déployer rapidement des moyens et des hommes pour répondre à une situation d’urgence", a soutenu l’ancien ministre.

Il a par ailleurs exhorté les Etats africains à avoir une démarche concertée face à leurs partenaires non africains, mettant en garde contre le risque d’un abandon de souveraineté nationale.

"L’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, c’est d’abord un problème africain. Prenons garde à ne pas y répondre pour satisfaire les besoins sécuritaires de nos partenaires non africains. On a tort de se focaliser sur les aspects sécuritaires dictés par nos partenaires occidentaux", a averti l’ancien directeur de la SE.

Faisant référence à l’initiative américaine PAN-Sahel et au soutien bilatéral de la France au Mali, M. Maïga a estimé que l’aide internationale aux pays africains concernés ne sera efficace que si elle répond à "une demande africaine commune et globale".

"Aujourd’hui, nos partenaires occidentaux, qui veulent nous aider à sécuriser cette zone, ont affaire à plusieurs positions nationales, parfois même contradictoires. Les pays sahélo-sahariens doivent plutôt présenter des demandes d’entraide commune tout en renonçant à se renvoyer la balle", a insisté l’ancien ministre du président Alpha Oumar Konaré.

Le plan qu’il propose prévoit en outre l’installation des administrations nationales dans les vastes étendues de territoires aujourd’hui laissées à la merci de trafiquants en tous genres.

"Je note que tous les pays de cette zone ont des problèmes avec leur Nord. Ce n’est pas un fait de hasard. Il s’agit de parties du territoire sous-peuplées et sous-administrées. C’est pourquoi, je pense qu’il faut commencer par y installer ne serait-ce que des sous-préfectures ou des postes administratifs", a-t-il suggéré.

Plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne dont l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont connu ces derniers mois des problèmes de terrorisme et de trafics de drogues.

En dépit de l’assistance de pays tiers comme les Etats-Unis et la France, les réponses nationales des pays africains semblent peu adaptées aux défis sécuritaires et logistiques posés par la surveillance permanente de cette vaste étendue de territoire.

Paris - Pana 23/12/2009

jeudi 24 décembre 2009

Un député français dans le nord du Mali, bravant les consignes de Paris


AFP - 22/12/2009
mercredi 23 décembre 2009
TOMBOUCTOU, 22 déc 2009 (AFP) - Un député français, Jean-Pierre Brard (opposition), s’est rendu mardi à Tombouctou pour "apporter son soutien au Mali", en bravant la consigne donnée par la France à ses ressortissants de ne pas se rendre dans le nord du pays pour raisons de sécurité, a constaté l’AFP.

"Je suis avec une délégation de parlementaires français qui eux, sont restés à Bamako, à cause des pressions subies pour ne pas venir à Tombouctou. Moi, j’ai dit +non, je vais à Tombouctou, pour apporter mon soutien au Mali, au moment où il connaît quelques difficultés dans le nord+", a déclaré à l’AFP M. Brard, apparenté communiste, ex-maire et député de Montreuil, ville de la banlieue parisienne qui compte une importante communauté malienne. Il a affirmé que "l’Elysée, la présidence de l’Assemblée nationale (française) et le quai d’Orsay" avaient exercé des pressions en ce sens sur les députés français du groupe d’amitié entre la France et le Mali, dont il est vice-président, actuellement en visite dans ce pays ouest-africain. Depuis l’enlèvement fin novembre d’un ressortissant français à Ménaka (nord), la France a demandé à ses ressortissants de quitter la zone ou de ne pas se rendre dans les trois régions du nord du Mali. Cet enlèvement, ainsi que celui de trois Espagnols en Mauritanie, a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique. "Ce n’est pas le moment d’abandonner le Mali. Les problèmes de sécurité, il y en a partout," a assuré M. Brard. Le parlementaire Français, accompagné d’élus maliens ainsi que du ministre malien de l’Artisanat et du tourisme, a notamment rencontré le gouverneur de région, ainsi que les représentants de l’Assemblée régionale de Tombouctou. Quelques expatriés Français, travaillant notamment dans l’hôtellerie à Tombouctou, étaient présents au repas officiel offert à l’hôte français. "Le secteur touristique prend actuellement un grand coup", dans la région, a expliqué l’un d’eux.

Niger : les Etats-Unis vont suspendre leur aide


AFP - 23/12/09
Niger
mercredi 23 décembre 2009
Les Etats-Unis vont suspendre leur aide au Niger pour protester contre le maintien au pouvoir du président Mamadou Tandja, a indiqué mercredi à l’AFP un responsable américain sous couvert d’anonymat.

"Puisque nous ne voyons pas assez de progrès sur place, nous allons interdire les voyages aux Etats-Unis des personnes qui soutiennent Tandja et nous allons suspendre notre assistance au Niger", a déclaré cette source au sein du département d’Etat.

"Nous pensons que (M. Tandja) doit renoncer pacifiquement au pouvoir et permettre qu’aient lieu des élections transparentes", a expliqué le diplomate. "Or il ne veut pas le faire. Nous avons clairement exprimé notre position depuis des mois".

L’aide américaine au niger s’élevait approximativement à 27 millions de dollars en 2009.

Le deuxième quinquennat successif de M. Tandja devait expirer le 22 décembre mais il a été prolongé par l’adoption controversée d’une nouvelle Constitution en août, suscitant les protestations de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), médiatrice dans les négociations avec l’opposition.

L’Union européenne avait suspendu son aide au développement en novembre.

AQMI/Abou Hannas, le juge du désert


Courrier International - 23.12.2009
mercredi 23 décembre 2009
Le sort des six ressortissants français, espagnols et italiens capturés ces derniers jours dans la zone du Sahel pourrait dépendre d’un jeune imam mauritanien devenu la caution religieuse d’Al-Qaida au Maghreb islamique, avance le quotidien espagnol El País.

Les enlèvements de ressortissants européens se multiplient depuis un mois dans le Sahel. Aux rapts du Français Pierre Cammatte, le 25 novembre à Mékana, au Mali, et de trois humanitaires espagnols le 29 novembre dans le nord-ouest de la Mauritanie, revendiqués par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), est venue s’ajouter, le 19 décembre, la capture d’un couple d’Italiens dans le sud-est de la Mauritanie, près de la frontière malienne.

Concernant les trois Espagnols, leur sort est entre les mains d’un Mauritanien connu sous le nom d’Abou Hannas, croit savoir le quotidien El País. Cet homme, âgé d’une trentaine d’années, ancien imam passé à la lutte armée, est depuis quelques années le référent religieux d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), un groupe issu de l’alliance en 2006 des militants algériens du Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC) et de ceux du réseau d’Oussama Ben Laden. La nébuleuse AQMI est composée aujourd’hui, selon des sources des renseignements français et mauritaniens, de quatre brigades fortes de 300 hommes de sept nationalités différentes. "La forte expansion d’AQMI a obligé ses dirigeants à se doter d’un juge du désert qui puisse expliquer leurs décisions et les bénir", rapporte l’envoyé spécial du quotidien espagnol à Nouakchott, la capitale mauritanienne, sur la foi de sources proches des salafistes.

La gendarmerie mauritanienne attribue au juge du désert Abou Hannas la rédaction d’un document intitulé "Manuel sur les prisonniers étrangers", saisi lors d’une opération policière à Nouakchott. Ces quelques feuillets en arabe expliquent que faire avec les personnes enlevées et comment les traiter : s’il s’agit de femmes, les djihadistes sont autorisés à les prendre pour épouses, s’il s’agit de militaires, à les tuer et dans le cas de civils, ils doivent demander un échange de prisonniers ou une rançon.

mercredi 23 décembre 2009

BEN AZRI, Un Berbère dans le monde




Par Pauline MOUHANNA
24 rue Charles Baudelaire, dans le douzième arrondissement. En plein centre de Paris, Ben Azri fait découvrir ses créations et la décoration d’intérieur dont il s’occupe. Les objets défilent : des bijoux en argent massif, des lampes, des toiles, des sculptures. Pour ce Français originaire de Béjaia, la décoration d’intérieur est comme la mode. Elle n’a pas de frontière et permet d’être fraternel.


Dans son espace au coeur de la capitale française, Ben Azri présente des objets en se réappropriant l’histoire. Il y a d’abord sa collection de bijoux, en argent massif, où l’on découvre l’alphabet amazigh tifinagh. L’artiste a créé avec chaque lettre de tifinagh un bijou. À travers son travail de création, c’est l’histoire des Imazighen que Ben Azri fait découvrir.
Redécouvrir l’histoire et rendre surtout hommage aux 17.000 ans d’histoire berbère. Tel est le but de cet artiste qui n’a pas fini d’éblouir Européens et Français. Outre les bijoux, les toiles s’exposent et permettent de revisiter les écritures berbères.

Zoom aussi, dans son espace plein de couleurs, sur des vêtements uniques. La mode, un domaine que connaît bien Ben Azri. Il explique : « J’ai travaillé dans diverses sociétés de mode (Weston, Orcade, Minelli, Kookaï...) qui m’ont permis d’observer les différents styles. Kookaï fut l’entreprise la plus enrichissante car elle est ouverte au monde et je devais écouter, conseiller, orienter des clients de différentes cultures ». Mais l’artiste ne s’arrête pas là.

Son art s’exprime sur les lampes, sur les mosaïques, les vaisselles… Pour comprendre les particularités artistiques de Ben Azri, il faut comprendre son parcours singulier. Pendant plus de quinze ans, seul, il a presque fait un tour du monde. Il s’est rendu en Mauritanie, à Attar et a partagé le thé avec les Touaregs (peuple de berbères nomades vivant dans le Sahara central).
Ce sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Nord et sont parfois appelés les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche. En hommage à ce peuple, Ben Azri porte toujours sur sa tête un chèche. L’artiste s’est également rendu en Tanzanie et au Kenya. « J’ai porté des bijoux massaï aux couleurs chatoyantes. J’admirais les allures fières de ce peuple vêtu de tunique rouge, la lance à la main, les cheveux tressés luisants et teints en rouge », note-t-il.

Ben Azri a aussi rencontré les Vézous, à Madagascar. Il a pêché avec eux et apprécié le monde aquatique. Son parcours s’est encore enrichi quand il est parti à la rencontre des Amérindiens vivant dans la communauté de la Dominique (île de l’archipel des Caraïbes, située à mi-chemin des îles françaises de la Guadeloupe et de la Martinique). Avec eux, il a bu du rhum. Un voyage qui l’a marqué. Il se rappelle : « Les vallées et les collines sont couvertes d’une extraordinaire et luxuriante végétation tropicale ».
De tous ces voyages et de toutes ces rencontres, Ben Azri a surtout retenu qu’il faut profiter de chaque instant et profiter de la vie. Il tient également à partager son bonheur : « Je conseille à mes clients privés une âme, une décoration d’intérieur, un bien-être dans leur vie. En écoutant leur coeur, leur sensibilité, je les aide à se libérer. »

C’est en 2005 que Ben Azri décide de céder à ses passions artistiques en développant son propre univers. Auparavant, il avait notamment travaillé pour différentes sociétés de mode. Les succès s’enchaînent : en 2007, il expose au Carrousel du Louvre et notamment au salon du patrimoine culturel et des métiers d’art et de création. Aussi, il est membre, depuis la même année, de l’Atelier de l’Art de France... Et les manifestations culturelles et les expositions continuent : Bruxelles Arts en 2007, Europ’Art, la Foire internationale d’art, en 2008 à Genève…

En décembre 2009, et notamment le 11, 12 et 13, il expose à Lille à l’Atelier d’Art de France. Le même mois, il sera les 19 et 20 décembre à Wattignies au centre culturel municipal Robert Delfosse. Pour découvrir cet artiste sur la toile : http://www.benazri.com/