jeudi 23 octobre 2014

Mdou Moctar & band (Niger)

Mdou Moctar + Schengen Shege


Mdou Moctar & band (Niger)
Cet homme occupe une place particulière parmi les musiciens touaregs, parce qu'il repousse les frontières du genre par son jeu de guitare brut et non conventionnel. Mdou Moctar est né à Abalak, dans le désert de l'Azawagh au Niger. Autodidacte, il s'est bricolé sa propre guitare. Inspiré de l'Ishumar (dérivé de 'chômeur': les Nigériens qui vont gagner un peu d'argent en ville, puis reviennent au village), Mdou part Lybie. Il y rencontre d'autres guitaristes. Et il revient, armé d'une 'vraie' guitare. En 2008, il enregistre son premier morceau au Niger 'anar', succès instantané en Afrique de l'Ouest via les réseaux Mp3. La piste 'tahoultine' a été reprise sur la compilation 'music from Saharan Cellphones' en 2013.
Son premier album 'afelan' l'a emmené en Europe pour la première fois cette année, où ses sonorités rock brutes frappent comme une tempête de sable !
Schengen Shege (Rdc/Be), le groupe formé autour de Dinozord (Congo Rdc - Kinshasound) et de David Bovée (e.a. Think Of One, S.W.A.N.) prend forme cette année lors d'une première session de travail à Kinshasa. Le tandem s'avère d'ores et déjà fécond, après tout juste un mois d'enregistrement de ses vingt démos. Depuis, le groupe est inséparable. Une section rythme, ultra puissante, s'est jointe à lui: Mirko Banovic et Sam Gysel (les deux ont joué e.a. Avec Arno).
Sonorités délicieusement brutes, urbaines, avec un groove irrésistiblement contemporain. Même le pape va bouger la tête ! Ça va chauffer !
line-up:
Dinozord (chant)
David Bovée (gitaar, keyboards)
Mirko Banovic (bas)
Sam Gysel (drums)
Recyclart Salle 5€
20:30 Doors
21:00 Mdou Moctar
22:00 Schengen Shege
http://www.quefaire.be/mdou-moctar-schengen-shege-547733.shtml

SINTECSahara Consulting Services/La méditation franco-algerienne et sous fifres onusiens et saheliens se poursuit dans un esprit partisant et non bjectif vis à vis du destin du peuple de l'AZAWAD4.

SINTECSahara Consulting Services/La méditation franco-algerienne et sous fifres onusiens et saheliens se poursuit dans un esprit partisant et non bjectif vis à vis du destin du peuple de l'AZAWAD4.En effet,dès le depart,le parti pris de certains de pseudos-mediateurs laissent à desirer.C est le cas de l algerie d 'abord,du Niger,de la France qui sont là pour "arracher"un "compromis"sous la forme de régionalisation qui n est qu une decentralisation deguisée et faire oublier aux Azawadiens le federalisme(car selon un diplomate:"ça donnerait des idées..dans le contexte..SIC).Au vu de ce qu on peut desormais appeler "le cirque algeroi",il nous est possible sans verser dans le pessimisme dire qu en 2014Alger4=2010Alger3=2006Alger2=1990Alger1=Total=0 ou eternel RECOMMENCEMENT.Nous Rappelons aux MEDIATEURS,leurs responsabilités politiques, historiques,actuelles et dans le futur AFIN de mettre fin à l hypocrisie et TROUVER UNE SOLUTION EQUITABLE ET JUSTE POUR L AZAWAD.Il y va de la credibilité des differents acteurs et de la stabilité regionale dans la justice et les droits de TOUS.L'OPTION DU FEDERALISME SEMBLE LA MEILLEURE SOLUTION pour CELA.Wassalam

Dialogue intermalien : Paix et stabilité

La paix, la sécurité et la stabilité du Mali, ce sont les maîtres mots qui reviennent à chaque fois dans les propos des représentants du gouvernement malien, et même de ses opposants, représentants des mouvements armés.
PUBLIE LE : 23-10-2014 | 0:00
D.R
La paix, la sécurité et la stabilité du Mali, ce sont les maîtres mots qui reviennent à chaque fois dans les propos des représentants du gouvernement malien, et même de ses opposants, représentants des mouvements armés.
Les deux parties précisent toujours que le conflit, qui a causé la mort de plusieurs dizaines de civils dans le nord du Mali, « est bel et bien un conflit intercommunautaire, qui est structuré autour du foncier, autour du bétail, et qui met en opposition les Peuls, les Touaregs, mais auquel il faut mettre un terme de ‘‘toute urgence’’ pour instaurer la paix de nouveau au Mali ». Ils comptent tous, sur les efforts déployés par l’Algérie et saluent sa contribution pour assurer un règlement durable de cette crise.
Sur ce fait, ils mettent tous, leurs espoirs sur les négociations entreprises par l’Algérie et sur la tenue du troisième round des négociations pour arriver à un résultat  qui mettra le peuple malien à l’abri du grand danger qui le guette et qui prend plus d’envergure.
Parmi eux, le secrétaire général du mouvement arabe « Azawadia », Abichire Ould Mohamed, que nous avons rencontrés mardi dernier. Il nous a précisé, que les gens de son pays, « ont beaucoup d’espoir et comptent énormément sur la tenue du troisième round du dialogue intermalien inclusif d’Alger ».
Il était également confiant au regard des résultats qui « seront très positifs » pour l’instauration de la paix. Les négociations entamées par l’Algérie se déroulent toutes dans de parfaites conditions et nous souhaitons que des résultats sortiront de ce troisième round, pour ne pas perdre de temps, parce que ce temps ne joue pas en notre faveur », a-t-il tenu à préciser.
Le même vœu est formulé par les représentants des mouvements des Touaregs, en l’occurrence le mouvement GATIA (Groupe armée des touaregs), qui souhaite aussi « que cette 3e rencontre soit la dernière et que tous les frères maliens s’entendent  une fois pour toutes, sur l’instauration de la paix ». Aussi « nous remercions les autorités algériennes pour tous les efforts qu’elles déploient pour ramener la paix chez leurs frères  maliens », souligne-t-il en affirmant : « Nous avons tous intérêt à ce que la paix soit signée cette fois, car malheureusement de plus en plus  les choses prennent des tournures très dangereuses, du genre conflit intercommunautaire, notamment le terrorisme qui gagne du terrain aussi », déplore-t-il en estimant que le dossier de la rébellion, dite touarègue, doit être résolu de façon « convenable » et qui puisse bénéficier à toutes les populations du nord du Mali et du peuple malien en général.
Un autre témoignage, celui du secrétaire général du mouvement populaire pour le salut de l’Azawad, Taleb Sidi Ali, est aussi significatif. Il montre bien que l’appartenance politique n’est guère importante devant le but principal et unique de tous, la paix ! « Nous fondons beaucoup d’espoir sur les efforts de l’Algérie pour régler le problème malien et nous espérons que les propositions faites lors de la dernière rencontre seront prises en considération, que ce soit ceux du mouvement de coordination, ou ceux du mouvement de la plateforme », nous déclare-t-il en espérant « l’aboutissement d’un accord définitif et global », à ce vieux conflit. Il a noté, en outre, que « la situation est actuellement en stand-by » et que « tout le monde  a les yeux fixés sur le troisième round des négociations » qui a abouti, selon les déclaration du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, sur un avant-projet de document relatif à un accord de paix pour le règlement de la crise malienne et qui a été élaboré par l’équipe de la médiation.
Sur ce fait, le secrétaire général du mouvement populaire, a noté que la première « nécessité aujourd’hui, est de rétablir la sécurité au Mali » et que cela devient de plus en plus urgent. « On veut que les deux mouvements arrivent à se mettre d’accord pour résoudre une fois pour toutes, ce conflit qui dure et perdure », a-t-il souhaité.
Kafia Ait Allouache
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/68136

2ème réunion de la Commission tripartite Niger-Mali-UNHCR sur le rapatriement des réfugiés maliens au Niger

 Nigerdiaspora
La 2ème réunion de la Commission tripartite Niger-Mali-UNHCR sur le rapatriement des réfugiés maliens installés au Niger, s’est tenue hier, à Niamey. C’est le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Idder Adamou qui a présidé, hier matin, la cérémonie d’ouverture. C’était en présence du Secrétaire général du ministère de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord du Mali M. Samba Alhamdou Baby, des représentants de l’UNHCR ainsi que des membres des délégations du Niger et du Mali.
Au cours de la réunion, les participants ont adopté un plan de travail permettant de faciliter le rapatriement des réfugiés maliens au Niger.
Cette réunion de Niamey intervient après celle qui s’est tenue le 12 Juin 2014 à Bamako. A l’issue des travaux de cette rencontre, la première après la signature des Accords ici à Niamey, le 3 mai 2014 entre le gouvernement de la République du Mali et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, la Commission tripartite a franchi un pas supplémentaire dans son fonctionnement en adoptant son règlement intérieur, et cela en un temps record a indiqué le secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et religieuses. A cet effet, il a précisé que ceci a été rendu possible grâce aux bonnes relations séculaires d’amitié qui existent entre nos deux (2) Etats et à l’ambiance conviviale qui a prévalu tout au long des travaux.
Concernant, la 2ème réunion de la Commission tripartite, M. Idder Adamou a confié qu’elle a été consacrée en grande partie à l’examen et l’adoption d’un plan de travail qui sera le cadre de référence de toutes les activités du groupe technique de travail et pendant tout le temps que dureront les opérations de rapatriement des réfugiés maliens qui sont au Niger. Le Secrétaire général du ministère en charge de l’Intérieur a demandé aux participants d’accorder un intérêt tout particulier à l’examen minutieux et à l’adoption du projet du plan de travail qui a été soumis à leur appréciation. Il devait par la suite réitérer sa satisfaction et la gratitude du gouvernement de notre pays à l’endroit de l’UNHCR, premier partenaire opérationnel dans la gestion des réfugiés et à tous les acteurs qui ont apporté un appui inestimable et multiforme à l’Etat du Niger pour améliorer progressivement les conditions de vie des réfugiés maliens.
Auparavant, le secrétaire général du Ministère de la solidarité, de l’Action Humanitaire et la Reconstruction du Nord du Mali a d’abord rappelé que le peuple malien reconnaissant, n’oubliera jamais l’engagement à ses côtés des Nigériens pour bouter hors du nord de son territoire, les occupants obscurantistes, terroristes et narcotrafiquants. En outre, M. Samba Alhamdou Baby a souligné que, depuis la création de la Commission tripartite Niger-Mali-UNHCR, le front sécuritaire a connu une accalmie notoire avec le retour progressif de l’administration, des services de la justice, des forces de défense et de sécurité dans les régions du Nord, excepté dans la région de Kidal. Ainsi, de Gao à Tombouctou dit-il, cette embellie au plan sécuritaire a favorisé entre autres, l’amélioration de certaines infrastructures sociales et scolaires de base ; l’approvisionnement en vivres en non vivres ; l’assistance au retour des déplacés internes ; le remboursement des frais de transport des rapatriés spontanés à hauteur de 150 millions de FCFA ; etc. Ainsi annonce-t-il, à la date du 30 septembre 2014, quelque 34.958 personnes qui ont été enregistrées, ont effectué le retour dans leurs localités.
A l’issue d’une journée d’intenses travaux, les participants ont formulé d’importantes recommandations lues par Capitaine Aïchatou Ousmane membre du groupe technique de travail. Il s’agit entre autres de poursuivre les efforts de sécurisation et d‘amélioration des conditions de vie dans les zones de retour dans les régions du Nord Mali ; de conduire les sondages et la collecte des données sur les intentions de retour volontaire et de disséminer les informations sur les conditions dans les zones de retour pour faciliter une décision de retour prise en connaissance de cause ; de s’assurer du caractère volontaire du retour lors de la facilitation du rapatriement ; de renforcer les programmes de réintégration dans les régions du Nord Mali.
Les délégations se sont aussi félicitées de la bonne ambiance qui a entouré leurs travaux, témoignage de la bonne coopération entre les parties dans la recherche de solutions durables aux problèmes des réfugiés maliens au Niger. L’UNHCR a réitéré son engagement à soutenir les efforts en cours au niveau des gouvernements des deux (2) pays en vue de la reprise de la facilitation au retour volontaire des réfugiés maliens au Niger dans la dignité et la sécurité. La prochaine réunion de la
Commission tripartite Mali-Niger-UNHCR se tiendra le 22 janvier 2015 à Bamako au Mali. Mais avant, le groupe de travail technique va se réunir le 21 janvier 2015.
Laouali Souleymane,http://news.aniamey.com/h/22577.html

Les itinéraires des trafiquants au Sahel dans le collimateur

Bakari Gueye et Jemal Oumar à Nouakchott pour Magharebia
La collaboration internationale en matière de sécurité dans la bande sahélo-saharienne permet de verrouiller les couloirs de transit empruntés par les terroristes.
Le 9 octobre, des unités de l’armée française ont détruit un convoi appartenant à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui franchissait le nord du Niger.
« Ce convoi transportait des armes en provenance de Libye et à destination du Mali. Cette opération a permis de saisir une grande quantité d’armes et de neutraliser les convoyeurs, dont une partie a été capturée », ont indiqué les services de la présidence française dans un communiqué.
« Ce convoi, qui venait du sud libyen à destination du nord du Mali, était suivi depuis plusieurs jours grâce à des actions de renseignement conjointes des forces françaises et nigériennes », a précisé ce communiqué.
Un autre coup dur porté aux terroristes a été annoncé samedi 18 octobre, après une nuit d’opérations à Kidal, lors de laquelle l’armée française a arrêté un « groupe de commanditaires » présumés responsables de l’attaque contre la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA) onze jours plus tôt.
L’Algérie s’est engagée à « neutraliser toutes les tentatives de porter atteinte à l’intégrité du territoire national », a déclaré le ministère de la Défense le mois dernier.
Le Niger, en première ligne face aux répercussions de la crise au Mali et en Libye, renforce quant à lui ses efforts pour combattre le terrorisme au Sahel et sécuriser ses frontières.
Pour assurer une meilleure sécurité, le Niger travaille avec les pays partenaires pour mener des patrouilles conjointes et surveiller les itinéraires empruntés par les trafiquants au Sahara.
« Et cela est d’autant mieux que le territoire était si étroitement surveillé que les troupes n’ont pas été en mesure de s’y réfugier, préférant se retrancher dans les montagnes libyennes d’où elles venaient », a expliqué l’analyste nigérien Oumar Hamidou.
Le Niger a également accepté d’accueillir des forces et du matériel militaire des pays partenaires, qui permettront de suivre encore plus efficacement les déplacements des jihadistes au Sahel.
La récente frappe contre le convoi terroriste au Niger a été saluée au Sahel, où elle a été considérée comme une étape importante pour la sécurisation des frontières très agitées de cette région.
« Cette action nous réjouit parce qu’elle porte un coup sévère à ces groupes qui se livrent à des trafics d’armes constants dans tout le Sahel », a souligné Ismail Illitnibe, journaliste à Radio Agadez, dans le nord du Niger.
« Il ne fait aucun doute que cela affaiblira ces groupes », a-t-il expliqué à Magharebia. « Mais nous devons considérer cette action comme le début de la lutte contre des gangs qui travaillent depuis des années dans le domaine de la contrebande et connaissent de nombreux couloirs de transit et des points frontaliers cachés. Il est donc nécessaire que tous les pays de la région coordonnent leurs efforts pour lutter contre ces gangs. »
Et ce journaliste d’ajouter : « Les groupes jihadistes sont capables de s’adapter à de nouvelles situations, et ils chercheront donc des solutions plus sûres pour atteindre leurs objectifs dans la région, ce qui exige des pays du Sahel comme le Niger, le Mali, l’Algérie, la Mauritanie et la Libye de renforcer leurs efforts de surveillance et le partage de renseignements. »
Un point de vue partagé par Ataye Ag Abdullah, porte-parole de la Coalition populaire pour l’Azaouad (CPA), qui participe aux négociations de paix au Mali actuellement en cours à Alger.
« Le peuple de l’Azaouad est la première victime de l’activité des groupes terroristes », explique-t-il. « Nous sommes donc très satisfaits du rôle joué par les pays de la région, aux côtés des forces de l’Opération Barkhane, visant à contrôler et surveiller les mouvements des groupes terroristes, que ce soit le long de la frontière entre la Libye et le Niger, le Mali et l’Algérie, ou le Mali et la Mauritanie », a-t-il ajouté.
Comme le souligne Hamdi Abou Jahan, spécialiste mauritanien de la sécurité, « la crise libyenne a conduit à la détérioration des frontières des pays du Sahel, et permis aux groupes jihadistes d’intensifier leurs campagnes de contrebande du plus grand nombre d’armes possible. »
« Quant à la question de l’intensification des contrôles aux frontières, son efficacité est avérée, et elle a déjà commencé à donner des résultats tangibles », ajoute-t-il.
http://magharebia.com/fr/articles/awi/features/2014/10/22/feature-01
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Le solaire, nouvel or noir du désert ?

 
Les étendues désertes du Sahara  recèlent-elles la source d’énergie qui se substituera au pétrole dans les décennies à venir ? Des projets sont d’ores-et-déjà à l’étude.
Que le solaire soit une énergie d’avenir, les promoteurs des énergies renouvelables n’en ont jamais douté, mais remplacer le pétrole par le soleil a longtemps semblé irréaliste. Pourrait-on imaginer que l’énergie solaire soit la première source mondiale d’électricité en 2050 ? Pourtant, le 29 septembre, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) rendait publics deux rapports allant dans ce sens, avec deux feuilles de route montrant l’évolution à la fois du photovoltaïque (électricité produite directement par le solaire) et l’énergie solaire thermique (utilisation de la chaleur solaire soit pour chauffer directement des bâtiments ou de l’eau, soit pour produire de la vapeur dans des centrales thermiques produisant de l’électricité).
Détail de centrales solaires projetées par TuNur dans le désert tunisien (TuNur http://www.tunur.tn/ )Détail de centrales solaires projetées par TuNur dans le désert tunisien (TuNur http://www.tunur.tn/ )

Selon ces rapports, dans 36 ans, le photovoltaïque représenterait jusqu’à 16% de l’électricité mondiale, alors que l’électricité générée par le solaire thermique viendrait y ajouter 11% supplémentaires, pour un total de 27%, soit « devant les combustibles fossiles, le vent, hydroélectrique et le nucléaire », assure l’agence. Une combinaison qui permettrait « d’éviter l’émission de plus de 6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an, ce qui représente davantage que l’ensemble des émissions annuelles des Etats-Unis, ou pratiquement toutes les émissions issues du secteur du transport dans le monde entier. » De quoi faire réfléchir, en effet.

10% de l’électricité britannique en 2018 ?

Dans cette perspective, quoi de surprenant qu’un projet financé par des investisseurs tunisiens et britanniques projette aujourd’hui d’alimenter 2,5 millions de foyers au Royaume-Uni… en 2018 ? Ces investisseurs postulent aujourd’hui pour des fonds gouvernementaux britanniques, afin d’aider à développer l’importation d’énergie solaire générée sous le soleil tunisien. Comme le rapporte le site de la BBC, le projet TuNur pourrait commencer à amener de l’énergie verte en Grande-Bretagne dès 2017, et 20% moins cher que les sources locales d’énergies renouvelables, comme les fermes éoliennes offshore.
Un câble de 2 gigawatts, terrestre et sous-marin, relierait des centrales solaires construites à Kébili (sud-ouest de la Tunisie) au réseau italien. De là, l’énergie pourrait être transportée vers l’ensemble de l’Europe. Outre la Grande-Bretagne, TuNur ne cache pas ses visées sur les marchés allemand, suisse et même… français. Le projet est ambitieux : 2,5 millions de foyers, cela représente 10% de l’ensemble de la Grande-Bretagne.
Le solaire venu du sud pour alimenter le nord, c’était aussi l’un des grands axes lancés en 2008 par l’Union pour la Méditerranée : le fameux Plan Solaire Méditerranéen (PSM). Celui-ci prévoit notamment « la construction de capacités additionnelles de production d’électricité bas carbone, et notamment solaire, dans les pays du pourtour méditerranéen, d’une puissance totale de 20 gigawatts à l’horizon 2020″, avec « la consommation d’une partie de l’électricité produite par le marché local et l’exportation d’une partie de la production vers l’Union européenne, afin de garantir la rentabilité des projets ».

De l’électricité à l’eau potable

Mais les projets solaires actuels ne sont pas forcément axés sur la production d’énergie dans le désert pour l’amener dans les pays industrialisés. Elle peut aussi être un axe important de développement. La fondation Desertec, par exemple, veut alimenter en solaire les industries implantées dans les régions désertiques, mais aussi fournir de l’énergie à des centrales de désalinisation de l’eau de mer, afin de contribuer à résoudre le problème du déficit en eau potable.
Le programme Sahara Solar Breeder, une coopération entre l’université algérienne et le Japon, veut également utiliser l’énergie solaire produite dans le sud du pays pour alimenter les stations de dessalement, mais prévoit également l’utilisation des matériaux mêmes du désert (le silicium contenu dans le sable) pour fabriquer les panneaux photovoltaïques.
Centrale solaire dans le désert des Mojaves (USA)Centrale solaire dans le désert des Mojaves, aux Etats-Unis (Alan Radecki Akradecki via Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Solarplant-050406-04.jpg)

Alors, le solaire, l’énergie de demain ? Il y a certes des progrès à faire, notamment dans le rendement des cellules photovoltaïques. Il faut aussi construire les centrales, et ce n’est pas bon marché. La centrale solaire la plus grande du monde, dans le désert des Mojaves (USA), mise en service en décembre 2013, aurait coûté 2,2 milliards de dollars… De quoi se poser des questions sur la rentabilité, mais la recherche fait des progrès. En Inde, un centre de R&D a annoncé qu’il avait divisé par quatre le coût d’une centrale solaire de 1 mégawatt en sept ans, passant de 150 millions de roupies à 35 millions. Alors d’ici 2050, qui sait ?
Le blog de Jean-Paul Fritz sur le site du « Nouvel Obs » : Chroniques de l’Espace-Temps
http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20141022.OBS2831/le-solaire-nouvel-or-noir-du-desert.html

L’Algérie convoite le pétrole malien

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Après avoir suspendu ses activités de prospection au nord Mali fin 2012, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a exprimé aux autorités maliennes sa volonté d’y entreprendre un forage exploratoire dès la signature d’un accord de paix entre les groupes rebelles et le pouvoir de Bamako. Une annonce que la Sonatrach a fait discrètement passer fin juin, au moment où l’Algérie s’est imposée comme médiateur dans le conflit nord malien. Elle permet à Alger d’asseoir un peu plus son contrôle sur cette région du Mali qu’elle considère comme sa zone d’influence.
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Crédit photo: Tous droits réservés d.r.
Médiateur de la crise malienne, base arrière d’Iyad Ag Ghali, principal ravitailleur du nord Mali déserté par l’Etat, l’Algérie a toutes les cartes pour garder la main sur cette zone qu’elle considère comme sa chasse gardée. La prospection pétrolière constitue un instrument de plus.
La Sonatrach à l’affut
Dotée d’un « bloc » d’exploration au nord Mali, la société nationale pétrolière algérienne Sonatrach qui s’était retirée du terrain malien en 2012 lorsque de violents combats ont éclaté dans cette région du pays n’a pas dit son dernier mot. « En juillet dernier, dès qu’il a été décidé que les pourparlers entre les groupes rebelles du nord et les autorités maliennes auraient lieu à Alger, la Sonatrach a pris contact avec moi » explique Lamine Alexis Dembélé, le directeur général de l’Autorité pour la promotion de la Recherche Pétrolière au Mali (Aurep). « Ils souhaitaient vérifier que leur permis était toujours valable et ont affirmé que dès qu’un accord de paix sera signé, ils entreprendront un forage exploratoire. » Un signal fort à travers lequel le grand voisin assoit un peu plus son influence sur son hinterland nord malien. « Une manière aussi de contrer toute velléité marocaine » ajoute L. M. Dembélé qui dit avoir été contacté par la Sonatrach lors son dernier déplacement au royaume chérifien à l’occasion une conférence internationale sur le pétrole et les mines. « Ils voulaient être rassurés sur nos intentions » dit-il. Au nord Mali, Alger veille au grain.
Des ressources incertaines
Pourtant, pour reprendre une savoureuse formule employée dans un ouvrage collectif sur l’opération Serval (1), « le pétrole malien est comparable à l’Arlésienne ; il en est souvent question mais l’on n’en a encore pas vu la moindre goutte. » Cinq bassins sédimentaires susceptibles de renfermer du pétrole et du gaz ont été identifiés sur le territoire : les bassins d’Iullmeden et de Tamesna, le graben de Gao à la frontière du Niger, le faussé de Nara dans la région de Mopti et le bassin Taoudeni. Ce dernier, le plus important et le plus prometteur de tous s’étend sur 90 000km2 de la Mauritanie à l’Algérie couvrant une grande partie du nord du Mali. C’est là que la Sonatrach a obtenu ses permis d’exploration avant de geler ses activités au début du conflit en 2012.
La société algérienne n’est pas la seule à convoiter le potentiel pétrolier malien. Depuis l’indépendance du pays en 1960, de nombreux opérateurs ont mis en place des programmes de recherche parmi lesquels Texaco, Elf Aquitaine, Exxon, Sonatrach, Eni, Glencor, Afex Global, Heritage oil ou encore Sphere Petroleum. Un engouement qui relève plus de la partie de poker que de la ruée vers l’or noir. Aucune trace de pétrole n’ayant été décelée jusqu’à présent. « En tout, cinq forages destinés à mettre à jour des réserves pétrolières ont été effectués au Mali : à Tahabanat, Intamat dans le bassin des Illemeden. Dans le faussé de Gao y a Assongo 1, puis Yarba et Atuila » pointe Dembélé. Or, aucun n’a permis de découvrir du pétrole. « A l’heure actuelle, on ne peut affirmer avec certitude qu’il existe du pétrole dans le sous-sol malien. Ce qui est sûr, c’est que sur le plan géologique, plusieurs secteurs y sont favorables ».
La création de l’Aurep en 2004 par le ministère des mines a cependant donné un coup d’accélérateur aux procédures de démarchage des opérateurs qui, pour certains, ont entamé une prospection plus poussée dans le nord. La Sonatrach et la compagnie italienne Eni se sont tout particulièrement distinguées en lançant des analyses sismiques, les premières du genre au Mali. Ces tests visant à déterminer les caractéristiques physiques des roches constituent la dernière phase avant le forage. Pourtant, ces recherches sont aujourd’hui au point mort. Eni, qui opérait conjointement avec Sonatrach au nord Mali s’est retirée de la joint-venture en 2011 suite à des « problèmes de politique interne » note L.M. Dembélé. La Sonatrach qui opère également seule sur d’autres permis dans la zone et dont l’état des recherches est le plus avancé a finalement décidé de geler ses activités fin 2012 invoquant la montée de l’insécurité.
Rhétorique pétrolière
Reste que le potentiel pétrolier malien ne cesse d’alimenter les interrogations. L’arrivée des troupes françaises de Serval au nord Mali en 2013 a suscité bon nombre de spéculations quant à la volonté de Paris de mettre à son tour la main sur les hydrocarbures. Pourtant l’existence même de ces reserves reste à démontrer. Le conditionnel est d’autant plus de rigueur que les zones du territoire les plus prometteuses demeurent, malgré la fin de l’intervention Serval, extrêmement instables. Par ailleurs la question de l’exportation pose problème, le Mali n’étant raccordé à aucun système d’oléoducs. « Contrairement aux algériens, les pétroliers français ne manifestent pas de réel intérêt pour le potentiel du sous sol malien » affirme L.M. Dembélé qui rappelle pourtant que Total dispose déjà de deux permis d’exploration sur bassin de Taoudeni côté mauritanien depuis 2012. Les discussions concernant le Mali auraient-elles lieu en coulisses ?
Toujours est-il que la question des reserves pétrolières demeure un instrument politique de taille pour les acteurs du conflit actuel. « Les groupes rebelles ont parfois grossi le trait à dessein afin de justifier la viabilité d’une forme d’autonomie de leur territoire. Ils en ont fait aussi un motif d’explication du refus malien de faire des concessions » explique un diplomate occidental. L’Algérie pour sa part compte bien être de la partie. D’autant que la stabilité de cette région s’avère cruciale pour sécuriser le gazoduc Lagos-Beni Saf en projet qui devrait relier le Nigéria et l’Algérie pour le transport du gaz nigérian vers l’Europe. En affirmant sa volonté d’entreprendre dès que possible un forage au nord Mali, elle impose son ascendant dans la zone en partie face la France. A moins que de nouvelles données scientifiques n’apportent des éléments supplémentaires. « Tout récemment, des reserves de gaz ont été découvertes en Algérie. Il n’est pas exclu que les experts aient comparé les résultats des analyses sismique pratiquées sur ce site à ceux du bloc de Sonatrach dans le bassin malien et qu’ils aient trouvé des correspondances. Les roches qu’on trouve à cet endroit sont les mêmes que l’on trouve en Algérie mais aussi dans les zones pétrolières libyennes  » note L.M. Dembélé.
(1) « Opération Serval au Mali, l’intervention française décryptée », dir. Thomas Flichy, col. renseignement histoire et géographie, ed. Lavauzelle
http://mondafrique.com/lire/decryptages/2014/10/22/lalgerie-lorgne-sur-le-petrole-malien

Le Niger se dote d’un avion de renseignement contre les groupes armés

Le Niger se dote d'un avion de renseignement contre les groupes armés Le Niger se dote d’un avion de renseignement contre les groupes armés © AFP
L’armée française dispose depuis décembre 2013 de deux drones non armés à Niamey, visant à surveiller la bande sahélo-saharienne.
L’armée américaine dispose également de drones à Niamey, qu’elle a commencé à faire voler il y a un an et demi au Niger pour fournir un soutien en renseignements aux forces françaises, qui ont lancé une opération en janvier 2013 contre les islamistes au Mali voisin.
Malgré des frontières considérées comme poreuses, le Niger constitue un îlot de stabilité dans une zone en proie aux troubles. Autour ce pays, Mali, Libye et Nigeria sont tous confrontés à des groupes armés djihadistes.
Le Niger est le 187e et dernier pays au monde en terme de développement humain, selon l’ONU, malgré d’importants gisements d’uranium et l’exploitation plus récente de pétrole.

Sortie de crise : la communauté internationale rejette le fédéralisme

L’Indicateur du Renouveau
Sortie de crise : la communauté internationale rejette le fédéralisme
Après l’ouverture officielle de la 3e session des pourparlers d’Alger mardi à Alger, la médiation internationale a présenté sa synthèse des propositions faites par le gouvernement et les mouvements armés. Elle a retenu la régionalisation pour la nouvelle organisation du pays.
La synthèse tant attendue de la médiation a été exposée hier aux délégations du gouvernement et des mouvements armés. Cette synthèse de la médiation internationale à partir des propositions faites par le gouvernement et les groupes armés, a retenu la régionalisation pour la nouvelle organisation des régions.

Ce choix ne touche pas les lignes rouges tracées par le gouvernement ; à savoir : le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la forme laïque et républicaine de l’Etat. Il a aussi tenu à préciser que le fédéralisme proposé par certains groupes armés a été rejeté par la médiation.

Aussi, la proposition de la création d’une armée parallèle à l’armée malienne pour sécuriser le Nord du Mali a été refusée. Le document élaboré par la médiation internationale a été soumis aux différentes parties pour observations et amendements avant une autre rencontre prévue en novembre prochain dans la capitale algérienne.

Ce choix ne touche pas les lignes rouges tracées par le gouvernement  à savoir : le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la forme laïque et républicaine de l’Etat. Il a aussi tenu à préciser que le fédéralisme proposé par certains groupes armés a été rejeté par la médiation.

Aussi, la proposition de la création d’une armée parallèle à l’armée malienne pour sécuriser le Nord du Mali a été refusée. Le document élaboré par la médiation internationale a été soumis aux différentes parties pour observations et amendements avant une autre rencontre prévue en novembre prochain dans la capitale algérienne.

la médiation a sorti un « papier » qui s’articule autour des questions comme : la future architecture politique et institutionnelle du Mali, les questions de sécurité et défense où on suggère la montée en puissance de l’armée malienne au Nord. Il est aussi question de stratégie de développement et des questions humanitaires. Principalement des projets de développement des régions Nord et de toutes les autres régions du pays, de retour des réfugiés et de protection des populations.

Au plan institutionnel, le document prévoit des assemblées régionales élues au suffrage universel direct, dont les présidents sont des chefs des exécutifs régionaux avec la possibilité pour les régions d’adopter les noms qui les conviennent et même de s’unir dans le cadre de l’inter-régionalisation. La création d’un sénat est aussi envisagée.
Le document insiste sur la défense et la sécurité.

Surtout, on peut facilement l’imaginer, à cause du retour des Djihadistes et de la lutte contre le terrorisme. Comme nous l’évoquions tantôt, un redéploiement progressif de l’armée est prévu sur une période d’un an. Après la signature de l’accord, on propose (pour ne pas dire exige) le respect du cantonnement déjà prévu dans le pré-accord de Ouagadougou et la DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion).

Aussi, dans le document proposé par la médiation, il est envisagé la création d’un fonds de développement des régions du Nord. Pour ce qui concerne l’humanitaire, il y a l’aide aux réfugiés et la facilitation de leur retour et leur redéploiement. Il faut signaler que tout cela sera accompagné par la communauté internationale et dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali.

Selon le ministre Diop, le plan tracé est de parvenir à signer un accord de paix définitif à Bamako avant fin décembre 2014.
Nabila
SourceL’Indicateur du Renouveau,http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/114465-sortie-de-crise-la-communaute-internationale-rejette-le-federali.html

Mali: les différents groupes armés du Nord en désaccord à Alger

RFI
En Algérie, les discussions de paix maliennes se poursuivent. En début de semaine, la médiation qui regroupe les pays voisins du Mali et les organisations internationales a remis un document aux mouvements armés du nord du Mali et aux autorités de Bamako. Ce document écrit à partir des propositions des deux parties doit servir de base à la rédaction de l’accord de paix. Mais dès la distribution de ce document, les mouvements du Nord ont réagi de manières très différentes.
Après la cérémonie d’ouverture, mardi 21 octobre, les mouvements armés devaient discuter avec les médiateurs de la communauté internationale. L’objectif est que chaque partie dise quels sont les points d’accord et les points de désaccord vis-à-vis de ce nouveau document.
mediaLes négociations de paix entre les mouvements du nord du Mali et les autorités de Bamako se sont ouvertes le lundi 20 octobre 2014. RFI / Leïla Beratto

Premiers à s’exprimer, le MNLA, le HCUA, le MAA et la CPA se sont étonnés de l’absence de leurs propositions dans leur document. Ils ont alors demandé aux médiateurs du temps pour examiner le texte en détail.
Plus tard dans la journée, la communauté internationale a reçu les autres mouvements du Nord. Leur porte-parole, le leader de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR), Harouna Toureh, a affirmé que le texte était satisfaisant et que les mouvements qu’il représente l’approuvent entièrement et n’ont aucune modification à apporter.
Mais à ce stade des négociations, la communauté internationale insiste : si les mouvements approuvent ce texte ils devront faire en sorte que les populations qu’ils disent représenter l’acceptent également.
 
http://www.rfi.fr/afrique/20141023-mali-mouvements-negociations-paix-alger-accord/?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_fee=0&ns_linkname=afrique.20141023-mali-mouvements-negociations-paix-alger-accord&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite

mardi 21 octobre 2014

Exploring the Relationship Between Art and Political Representation

UNPO – October 20, 2014
From 17 to 19 October 2014, the Unrepresented Nations and Peoples Organization participated at the fourth edition of the New World Academy, organized by the New World Summit, as an educational platform that invites stateless political organizations to exchange with artists and students on the role of art and culture in political struggle. During this session, held at BAK (basis voor actuele kunstheld) in Utrecht, the focus was placed on the political movement called the National Liberation Movement of Azawad (MNLA).
NWA 2
The MNLA consists of an alliance of peoples from the Sahel and Sahara regions –Tuareg, Songhai, Fula, and Arabs – who collectively demand that two-thirds of the northern part of Mali be recognized as their independent, multiethnic, and multireligious state of Azawad. The history of the Azawadian revolutionary movement lies in the resistance against the French-Sudanese colony and the foundation of the French-backed state of Mali in 1960. To date, four armed rebellions have taken place since the establishment of the Malian state, the last one being in 2012. The role of art, literature, and music has been crucial in maintaining visibility and representing the stateless state of Azawad both within the region and internationally.
NWA 3
During the three days of the New World Academy, participants were challenged to explore the relationship between art and political representation, and develop proposals for new model of representation of unacknowledged states, such as Azawad, but also other stateless States (Somaliland, Balochistan, West Papua and Oromia). The participants were guided by the expertise of Moussa Ag Assarid (writer, representative of the National Liberation Movement of Azawad), Mazou Ibrahim Touré (artist, Artist Association of Azawad), Remco van Bladel (designer), Gabriëlle Provaas and Rob Schröder (filmmakers), Jonas Staal (artist and founder of NWA) and Iva Petkovic (representative of UNPO).
NWA 4
Participants presented their proposal on the role of art and culture in the creation of new states at an open forum held on Friday 19 October at BAK. Contributions were given by experts in various fields including Simon P. Sapioper, (representative of the National Government of the Republic of West-Papua), Golrokh Nafisi (political artist)Rob Schröder (filmmaker), Yazan Khalili (artist), and Iva Petkovic (representative of UNPO).
NWA 2
You can read the UNPO lecture delivered on Friday 17 October to the participants of the New World Academy by following the link.
http://unpo.org/article/17626

50 ans d’interventions militaires en Afrique;"On peut parler de politique impérialiste tant la volonté est de maintenir une influence politique française grâce à une diplomatie du béret rouge."

50 ans d’interventions militaires en Afrique

Vincent Hiribarren, Libeafrica4.blogs.liberation.fr
Les livres et pamphlets dénonçant la Françafrique sont légion. Pour ceux qui se situent dans le camp des dénonciateurs, la Françafrique est un magma de relations politico-militaires sulfureuses visant à maintenir l’influence de la France dans ses anciennes colonies avec l’aide d’une toute petite élite africaine. A l’inverse, ceux qui soutiennent les interventions militaires en Afrique affirment que la nature variée des interventions françaises en Afrique (soutien à un régime ami, intervention au nom de l’ONU, l’Union Européenne, aide humanitaire…) suit simplement la logique des accords bilatéraux signés entre Paris et telle ou telle capitale sur le continent. Ces accords assureraient la sécurité des pays concernés mais aussi celle de la France.
La conséquence directe de cette dernière conception est que toute approche holistique est impossible. En d’autres termes, une intervention de quelques jours pour soutenir un président-ami ne saurait être comparée à la toute récente opération Barkhane qui va, sans aucun doute, s’étaler sur plusieurs mois voire années. Il est vrai que dresser une liste précise des actions militaires en Afrique est difficile. Ceci est dû en particulier à l’éparpillement des sources orales et écrites mais aussi à celui des études qui tendent à se spécialiser sur un pays ou une période particulière. L’Armée de terre elle-même a tenté de se livrer à l’exercice et, de son propre aveu, «bon nombre d’informations ont disparu». (Pour une liste non exhaustive, voir: Armée de terre française, Recueil de fiches typologiques, tome II, 2006)
Gantt - operations militaires francaises en AfriqueCliquer sur l’image pour agrandir ou voir une version interactive sur mon site.
Ce diagramme de Gantt révèle la continuité de l’action française dans certains pays après la décolonisation. Par exemple, des bases militaires (en vert sur le diagramme) comme celle de Djibouti ont été introduites une fois l’indépendance venue, en l’occurrence en 1977. Ce diagramme a aussi le mérite de comparer les territoires entre eux et montre à quel point certains d’entre eux sont toujours cruciaux pour la France alors que d’autres n’ont fait l’objet «que» d’opérations ponctuelles. Une autre façon de lire cette visualisation serait de voir l’importance du sommet de la Baule de 1990 qui est à l’origine d’une multitude d’interventions françaises en Afrique. Que ce soit par des opérations terrestres, aériennes ou de surveillance maritime (en jaune sur le diagramme), la présence militaire française dans certaines régions est continue depuis le XIXe siècle !
Cette visualisation entend aussi montrer l’étendue géographique et temporelle des opérations militaires françaises en Afrique après 1960. Avec plus de 50  interventions militaires de toutes sortes en plus d’un demi-siècle dans des États souverains, la France a honoré plus d’une fois ses accords bilatéraux avec ses anciennes colonies mais a aussi étendu son champ d’action à d’autres pays autrefois colonisés par les Belges ou les Portugais. On peut parler de politique impérialiste tant la volonté est de maintenir une influence politique française grâce à une diplomatie du béret rouge.
La fréquence avec laquelle les différents gouvernements français ont par ailleurs déployé des troupes est frappante. Évidemment, ce diagramme ne permet ni de saisir la nature de chaque opération, ni le nombre de soldats déployés sur place, mais il est frappant de voir à quel point les interventions en Afrique se produisent de manière récurrente au nom d’accords avec tel ou tel chef d’État ou plus récemment contre le terrorisme. Tant que le contribuable français sera prêt à payer et ne trouvera rien à redire, je suis prêt à parier que la liste des «interventions» militaires continuera à s’allonger.
http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/mon-blog/2014/10/50-ans-dinterventions-militaires-en-afrique.html

Fahad de Gatia himself!!

Fahad Ag Almahmoud : « Le GATIA contrôle les communes de Tessit et de N’Tilit »

 Modi Camara (Alger) – 21/10/2014

En marge des négociations inter-maliennes d’Alger, le secrétaire général du Groupe d’autodéfense touareg imghad et alliés (GATIA), revient sur leurs affrontements avec le MNLA la semaine dernière.

Qu’attend le Gatia de ces négociations inter-maliennes qui vont reprendre dans les heures qui suivent ? 
Au Gatia nous attendons que les frères puissent aboutir, à l’issue des discussions, à accord de paix. Ceci pour mettre fin à cette situation qui a causé beaucoup de souffrances aux populations du Mali en général et celles du nord en particulier. Aujourd’hui en raison de cette situation au nord, les écoles sont fermées ainsi que les services sociaux de base. Et c’est donc le développement qui est menacé. C’est pourquoi nous espérons qu’un accord sera signé à l’issue de ces négociations. Nous invitons les frères à se réconcilier, qu’ils reviennent au bon sens car le dossier échappe de plus en plus à ce qui sont censés être des acteurs. Le terrorisme gagne de plus en plus du terrain. Tout le monde doit estimer à sa juste valeur l’effort de la communauté internationale et surtout de l’Algérie.
© MC
    Fahad Ag Almahmoud
Quelles sont les propositions du Gatia dans ces négociations ? 
Nous ne faisons pas partie des mouvements qui ont pris les armes contre l’Etat. Nous n’avons pas demandé la scission du Mali ni le fédéralisme ni l’autonomie. Nous avons travaillé dans les quatre groupes thématiques. Nous avons fait assez de propositions qu’il est fastidieux de citer tout de suite.
Qu’est-ce qui est à l’origine des affrontements entre le GATIA et le MNLA la semaine dernière ?
D’abord ces incidents fraternels sont regrettables, mais la situation sur le terrain aujourd’hui est relativement calme. Le Gatia contrôle les communes de Tessit et de N’Tilit à ces heures-ci. Le fond du problème est connu. Il y a des frères qui ont pris des armes contre l’Etat et qui considèrent que ceux qui sont avec l’Etat doivent subir leur joug là où l’Etat n’est pas présent. Nous sommes des communautés qui se respectaient avant la création même des Etats. Bien avant la création du Mali en tant que République, on était voisins et on se respectait. Et on tient à ce respect là. Personne n’entend se faire dicter ce que doit faire son frère parce que l’Etat est parti.
http://www.journaldumali.com/article.php?aid=9223

NDLR/la"méditation continue du côté d Alger..et cela sans aucune condamnations des multiples entorses au "cessez le feu"par les maliens et leurs milices.

Négociations d’Alger : réflexions sur l’avant-projet d’accord de paix

Modi Camara (Alger) -Journal du Mali

La médiation internationale, le gouvernement malien et les groupes armés ont commencé ce mardi à délibérer sur le document qui servira de base au futur accord de paix.

La cérémonie été marquée par une série de discours. Tous les partenaires ou pays engagés dans le processus de négociations ont insisté particulièrement sur la nécessité pour les protagonistes de prendre leurs responsabilités en vue d’aller vite à une paix définitive et globale. Les intervenants, comme le représentant du Niger, ont estimé que le temps joue contre les parties mais pour les terroristes qui profitent de la détérioration de la situation.
Intervenant au nom de la coordination des mouvements armés de l’Azawad, Ambéry Ag Rhissa a réaffirmé la disponibilité de son regroupement à œuvrer pour la paix. De quelle autorité dispose la communauté internationale pour imposer équitablement et correctement le respect des dispositions convenues entre les parties en belligérance ? Peut-on gagner la paix si les arrestations arbitraires des personnes continuent ? Telles sont entre autres questions posées par Ambéry Ag Rhissa et qui méritent, selon lui, une clarification par la l’équipe de médiation internationale.
Maître Harouna Touré, porte-parole des mouvements de la plateforme, a invité tous les mouvements armés à agir à l’unisson pour arriver à la paix et et proposer du coup un même destin pour le Mali. C’est ainsi qu’il exprimé aux membres de la coordination, la disponibilité de son regroupement à les écouter, les rencontrer à tout moment et en tout lieu pour retrouver la paix tant souhaitée par tous. Tout en se réjouissant de l’avancée des négociations, le ministre malien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop a fait part de toute la détermination de son pays à tenir tous engagements.
Son homologue algérien, Ramtane Lamamra s’est tout d’abord réjoui du climat de sagesse, de maturité qui a caractérisé le processus depuis la première phase, a indiqué que le document a été remis aux différentes délégations hier soir. Il servira, a-t-il souligné, à un avant-projet d’accord de paix. Le document se veut novateur selon lui, par rapport à tout ce qui a été signé auparavant. Le document qui sera au centre des travaux va requérir, à l’en croire l’accompagnement efficace et constant de la communauté internationale pour la mise en œuvre des engagements librement contractés par les parties. Tout comme il bénéficiera d’un suivi qui permettra aux parties de travailler en toute confiance sous l’œil vigilant de la communauté internationale et de la médiation. La médiation et les différentes parties poursuivent les travaux autour du document. Ils sont censés durer deux à trois jours.
http://www.journaldumali.com/article.php?aid=9229