dimanche 12 octobre 2014


Omar Hamidou Tchiana 0
 Le gouvernement nigérien a annoncé vendredi avoir approuvé le renouvellement du contrat de production d'uranium du groupe français Areva, à l'issue de deux années de négociations difficiles.
Les deux parties avaient annoncé en mai la signature d'un nouvel accord de dix ans concernant les mines de Somair et Cominak d'Areva.
Le feu vert donné vendredi autorise sa mise en œuvre.
Dans le cadre de cet accord, Areva accepte de revenir sur certaines exemptions fiscales et d'augmenter les royalties reversées, précise le gouvernement nigérien dans un communiqué.
Le groupe français accepte aussi d'investir 117 millions d'euros pour remettre en état la route menant à sa mine d'Arlit, financer un projet de développement local et construire un nouveau siège dans la capitale Niamey.


En juin, le ministre nigérien des Mines avait indiqué que le Niger anticipait plus de 20 milliards de francs CFA (30 millions d'euros) de recette fiscales supplémentaires cette année grâce à la renégociation de l'accord.
http://www.actuniger.com/politique/9008-renouvellement-de-l-accord-de-production-d-areva-au-niger.html

vendredi 10 octobre 2014

LE GRAND DIALOGUE DU 08 OCTOBRE 2014 : LA RÉVISION DU MANDAT DE LA MINUSMA EST-ELLE POSSIBLE ?

Famoussa SIDIBE et ses invités
La question qui suscite ce débat aujourd'hui c'est bien évidement les nombreux casques bleus tués au Nord du Mali, neuf (9) il y a quelques jours,
un (1) aujourd'hui une trentaine depuis le début de leur mission au Mali.
Pour Hervé Ladsous le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU il est temps d'agir.
VOICI les trois axes de ce débat :
  • La situation des casques bleus au Mali;
  • Les forces étrangères peuvent-elles lutter contre le terrorisme au Mali ?
  • La présence de l'armée malienne au Nord est-elle cautionnée aux accords futurs d'Alger ?
Nos invités :
  • Boubacar Touré du (RPM) majorité présidentielle;
  • Amadou Goita (PS) opposition;
  • Attaye Ag (MNLA);
  • Ousmane Kornéo (Spécialiste sécurité).
Ecoutez l' intégralité de l'émission Grand Dialogue :
44:27
44:29


Le Grand Dialogue: Télécharger
http://www.studiotamani.org/index.php/grands-dialogues/1947-le-grand-dialogue-du-08-octobre-2014-la-revision-du-mandat-de-la-minusma-est-elle-possible

‪#‎Niger‬: un convoi armé d'Aqmi détruits par l'opération française‪#‎BARKHANE‬


‪#‎Niger‬: un convoi armé d'Aqmi détruits par l'opération française‪#‎BARKHANE‬
Les forces militaires françaises de Barkhane ont "détruit" dans la nuit de jeudi à vendredi un convoi d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui"transportait des armes de la Libye vers le Mali", a annoncé l'Élysée vendredi dans un communiqué.
"En coopération avec les autorités nigériennes, les forces armées françaises ont de nouveau intercepté et détruit la nuit dernière au nord du Niger un convoi de véhicules armés d'Aqmi qui transportait des armes de la‪#‎Libye‬ vers le Mali. L'intervention a permis de saisir une importante quantité d'armes et de neutraliser les convoyeurs dont une partie a été capturée", a indiqué la présidence de la République.
Fin septembre, ces mêmes forces françaises, déployées au Sahel dans le cadre de l'opération #Barkhane, avaient déjà mené deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, lors desquelles un proche et des partisans présumés du chef jihadiste algérien ‪#‎Mokhtar_Belmokhtar‬ avaient arrêtés.

Mali : L’embarras djihadiste

El watan
Alors que les négociations de paix maliennes doivent reprendre le 17 octobre à Alger, des attaques terroristes ont VISÉ les soldats de la Minusma au cours des dernières semaines. Une menace pour le processus de paix. El Watan Week-end a donné la parole aux acteurs.
Comment négocier la paix à Alger sous l’égide de la communauté internationale alors que, sur le terrain, les attaques de groupes terroristes tuent les soldats de la Minusma et les civils ? Attaque-suicide en juillet à 100 kilomètres de Gao, explosion d’une mine près d’Aguelhoc le 18 septembre, embuscade le 3 octobre entre Menaka et Gao, tirs de mortiers sur le camp de la Minusma à Kidal mardi dernier. Au total, plus de 30 soldats de l’ONU sont morts, un habitant de la région de Tombouctou a été décapité. Face à ces groupes djihadistes, il n’y a que l’armée malienne qui n’est pas spécialiste de la lutte contre les engins explosifs et les soldats de la Minusma qui connaissent mal le terrain et semblent impuissants.
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 Une patrouille de la Minusma à Kidal en novembre 2013.<br />
| © Minusma
Une patrouille de la Minusma à Kidal en novembre 2013.
«Les djihadistes remontent de la frontière algérienne jusqu’à Abeïbara (Kidal) et de la frontière nigérienne jusqu’à Ansongo (Gao). Ils visent les soldats français, la Minusma et le MNLA», explique un militaire du MNLA. Selon des experts, c’est Ançar Eddine et donc son LEADER Iyad Ag Ghali qui seraient à l’origine de la dernière attaque au mortier contre un camp de la Minusma à Kidal. «Ce n’est plus un contexte de maintien de la paix. Cela nous impose évidemment de prendre toute une série de mesures (…) pour durcir nos bases, durcir nos protections», a déclaré, mardi, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous. Mais la violence a aussi pour conséquence de fragiliser les négociations, car les parties instrumentalisent cette violence djihadiste pour rejeter la faute sur la branche adverse. Malgré nos sollicitations, les autorités de Bamako ne nous ont pas répondu.
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Attaye Ag Mohamed. Chargé de la commission des droits de l’homme du MNLA : « Qui a intérêt à assimiler les mouvements armés du Nord aux groupes terroristes ? »
-Assiste-t-on, selon vous, à un «retour» des groupes djihadistes ?
Dire que c’est un retour serait croire que les groupes terroristes n’étaient plus là. Or, ils ont toujours été là. Certes, il y a eu des frappes ciblées dans des villes, qui ont permis d’en neutraliser certains, mais ces groupes existent toujours sur le terrain.
-Qu’est-ce qui a permis la recrudescence des attaques dans le nord du Mali ces dernières semaines ?
D’abord, ces groupes terroristes ou narcotrafiquants sont opposés à toute tentative de paix. Ils veulent créer la confusion, faire diversion et déranger le processus. La paix ne les arrange pas. Il y a également d’autres acteurs de déstabilisation qui ont pour objectif d’éviter la confrontation politique entre les acteurs du conflit. La Minusma et la communauté internationale doivent faire de sérieuses ENQUÊTES pour faire la lumière sur la responsabilité des attaques. Comment expliquer que ces attaques aient lieu à proximité de Gao, où il y a l’une des bases militaires les plus fortes ? Des connivences existent entre certains responsables politiques et des terroristes ou anciens terroristes. Ceux-là profitent des situations de guerre. Mais il faut aussi se demander qui a intérêt à assimiler les mouvements armés du Nord aux groupes terroristes.
-L’opération Barkhane de l’armée française est-elle un échec, selon vous ?
On ne peut pas tirer de conclusion sur l’opération Barkhane pour le moment. L’opération Serval a permis de faire des progrès, mais reste inachevée. Nous avons l’impression que la communauté internationale a passé beaucoup de temps à confondre la lutte contre le terrorisme avec la résolution des problèmes politiques. Il semble qu’elle ait compris désormais.
-Pourquoi la Minusma semble-t-elle si fragile face à ces attaques ?
Elle a affaire à une situation difficile. Elle doit ASSURER une mission de maintien de la paix dans une zone de guerre. Les soldats de la Minusma ne connaissent pas le terrain. Ils se sont d’abord comportés comme si leur mission était de ramener la souveraineté de l’armée malienne, or cela ne facilite pas le soutien des populations.
-La Minusma est-elle capable de sécuriser la région ?
La Minusma ne peut pas être en mesure d’assurer la sécurité dans toute la région. Elle n’a qu’une dizaine de milliers d’hommes, dont 80% sont présents dans les centres-villes. C’est le règlement politique du conflit qui permettra de sécuriser la région.
-Certains experts estiment que ce sont le MNLA et le HCUA qui sont les plus capables de sécuriser la région. Pourquoi ne le faites-vous pas ?
Le mandat onusien n’a pas prévu de nous impliquer dans la sécurisation de la région. Nous sentons bien qu’on a besoin de nous. Nous avons collaboré avec Serval, mais il faut une implication formelle. Nous combattons volontairement, chaque jour, des groupes proches du Mujao ou d’AQMI. Ces groupes terroristes ont des otages touaregs. La force internationale est sur le terrain, elle sait aujourd’hui qui est en mesure de faire quoi. Je pense qu’il faut revoir le mandat de la Minusma. La responsabilité de la sécurité doit incomber à toutes les parties. A Gao, d’anciens djihadistes se sont reconvertis dans des milices qui coopèrent avec le gouvernement malien. Bamako doit clarifier cette situation.
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Bakary Sambe. Coordonnateur de l’observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (Sénégal) : « Le rôle attribué à chacune des forces armées n’est pas clair »
-Assiste-t-on, selon vous, à un «retour» des groupes djihadistes?
Les groupes djihadistes ne sont jamais partis. Ce que nous vivons aujourd’hui est la conséquence de l’incohérence des accords de Ouagadougou qui ont voulu différencier les groupes armés des groupes djihadistes. Il n’y a pas d’étanchéité entre les groupes armés. Tant qu’on n’aura pas réglé la question du Nord dans son intégralité, notamment pour résoudre les questions de justice, il n’y aura pas de lisibilité.
-Qu’est-ce qui a permis cette nouvelle vague d’attaques ?
Les accords de Ouagadougou stipulaient qu’après les élections, les négociations débuteraient. Mais nous sommes toujours dans le statu quo. Or parallèlement, du fait du contexte international, tous les petits groupes terroristes veulent se faire entendre.
-L’opération Barkhane de l’armée française est-elle un échec selon vous ?
Ces opérations Barkhane et Serval portent en elles un échec structurel. On ne combat pas des djihadistes avec des drones et des armes. C’est d’abord une guerre idéologique qui doit passer par le secteur de l’éducation, par un sentiment de justice sociale et l’acceptation de l’équité entre les individus. L’opération Serval s’est bien passée, mais les groupes djihadistes sont bel et bien présents à la frontière du Niger et dans le sud de la Libye. La méthode du tout-répressif n’est pas la plus cohérente. Al Qaîda a changé de stratégie. Elle parasite des conflits locaux pour pousser l’Occident à intervenir, puis elle se sert de ces interventions pour renforcer le sentiment anti-occidental et renforcer le soutien idéologique.
-Pourquoi la Minusma a-t-elle l’air si fragile face au terrorisme ?
Le nord du Mali est un territoire où il n’est pas facile de pénétrer sans prendre en compte les réalités sociologiques et géopolitiques complexes. Le manque de clarté dans les rôles attribués à chacune des forces armées présentes dans la région, la Minusma, les résidus de Serval, Barkhane, démontre une mauvaise préparation de ces opérations. Il faut également prendre en compte l’imbrication des intérêts géopolitiques de certains pays dans cette mission de lutte contre le terrorisme.
-Si la Minusma ne peut pas sécuriser la région, qui peut le faire ?
Les Maliens le peuvent, appuyés par des forces africaines, dont les capacités seraient renforcées et qui seraient correctement armés par les partenaires internationaux. C’est le principe de sécurité collective. L’étiquette «intervention étrangère» fragilise les opérations actuelles.
-Certains membres du MNLA disent être les plus à même de sécuriser la région. Si tel est le cas, pourquoi ne pas les impliquer ?
Utiliser un groupe armé contre un autre est dangereux. Il n’y a pas de limite claire entre ces groupes. Iyad Ag Ghali, qui est à la tête d’Ançar Eddine aujourd’hui, était l’un des ténors de la rébellion touareg dans les années 1990. Si on utilise un groupe contre un autre, on renforcera le climat de guerre civile et on pourrait se diriger vers une désintégration. L’objectif doit rester l’intégrité territoriale du Mali.
-Dans quelle mesure ces attaques terroristes peuvent-elles menacer le processus de paix ?
Le problème du processus de paix est qu’il est affaibli par les accords de Ouagadougou. On ne peut pas accepter qu’un Etat n’ait pas la souveraineté sur l’intégralité de son territoire, c’est ce que consacre pourtant le principe de cantonnement. Il faut faire des négociations, impliquer les mouvements armés mais il faut respecter la dignité des Etats.
Leila Berrato,http://www.elwatan.com/international/mali-l-embarras-djihadiste-10-10-2014-273768_112.php

Convoitises et conflits entre ressources pastorales et extractives au Nord-Niger:Verts pâturages et yellow cake chez les « hommes bleus »

Abdoulkader Afane est doctorant en géographie en cotutelle à l’université Grenoble-Alpes et à l’université Abdou-Moumouni de Niamey (Niger). Sa thèse porte sur les conditions d’élaboration d’un dispositif de cogestion des ressources végétales dans la zone pastorale de l’Eghazer (Ingall-Agadez-Niger), dans le cadre d’un développement et d’une conservation durables.
Laurent Gagnol est post-doctorant en géographie à l’université Grenoble-Alpes et chercheur associé à l’UMR PACTE 5194 CNRS. Il a soutenu une thèse en 2009 sur le nomadisme et la sédentarisation des Touaregs dans l’Aïr au nord du Niger.
nomades
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Résumé

Français
Cet article évoque les difficultés qu’ont les pasteurs nomades à perpétuer leurs conditions d’existence face aux multiples contraintes auxquelles ils sont confrontés (climatiques, politiques, économiques). Outre les problèmes d’insécurité, de cloisonnement et d’accaparement des terres pastorales, ils subissent les impacts de l’exploitation minière par des sociétés internationales, notamment de l’uranium dans l’Eghazer, qui fonctionnent selon des logiques extraterritoriales. Aux impacts sanitaires et environnementaux s’ajoutent la confiscation de terrains de parcours ainsi que les entraves mises à la circulation des troupeaux, et ce malgré les droits fonciers et malgré la reconnaissance de la mobilité des pasteurs nomades dans la législation nationale.
Mots-clés
  • pastoralisme
  • exploitation minière
  • uranium
  • conflits fonciers
  • mobilité
  • dégradation et accaparement des terres pastorales
  • cure salée
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English
Conflicts and jealousies over pastoral and extractive resources in North NigerThis article discusses the difficulties North Niger nomadic herdsmen face in continuing their way of life, given the many constraints – climatic, political, economic – afflicting them. Aside from the problems arising from insecurity, isolation and land-grabbing, the herdsmen must deal with international mining companies operating as indifferent outsiders in their grazing lands — particularly at the Azelik uranium mine. Impacts from mining include the confiscation of some grazing trails and the hindrance of herd movements, despite the herdsmen’s nationally recognized and lawful right to use the land.
Keywords
  • North Niger
  • uranium mining
  • nomadic herdsmen
  • land-grabbing

EN SAVOIR PLUS 

jeudi 9 octobre 2014

Urgent/Aqmi enlève un notable Touareg aux environs de Kidal

URGENT: Un notable d'une cinquantaine d'années du nom AHMEDOU AG OUMAR a été assassiné par des hommes à moto dans son campement de AGHAROUS situé à 30 km à l'Est de Kidal. La piste djihadiste est largement évoquée. A suivre...
09/10/2014 à 15:03
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Des membres du MNLA au deuxième round de négociations, à Alger le 1er septembre 2014.Des membres du MNLA au deuxième round de négociations, à Alger le 1er septembre 2014. © AFP
Certes, le dialogue intermalien a repris. Mais la puissance militaire et les intentions du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, proche d'Ansar Eddine, suscitent l'inquiétude.
Dans le dédale complexe des groupes armés qui sévissent dans le Nord, il en est un, et pas celui auquel on pourrait s'attendre, qui inquiète au plus haut point le gouvernement. "Le vrai problème ne vient pas du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), mais du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA)", explique-t-on dans l'entourage de Moussa Mara, le Premier ministre.
En effet, comment négocier avec un mouvement armé dont les liens avec le groupe jihadiste Ansar Eddine sont étroits, mais qui compte en son sein deux députés (Mohamed Ag Intalla et Ahmada Ag Bibi) élus sous la bannière du parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM) ?
La question est d'autant plus sensible que, dans le cadre des négociations de paix qui ont débuté à Alger en juillet, Bamako envisage de proposer une décentralisation approfondie : les régions du Nord pourraient disposer d'un pouvoir législatif élu au suffrage universel, doté de larges prérogatives. Ce faisant, le gouvernement craint "d'offrir le pouvoir sur un plateau à des gens qui envisagent d'instaurer la charia".
Militairement et financièrement, le groupe le plus puissant dans la région de Kidal
Le HCUA est une émanation du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), qui avait vu le jour en mai 2013 après un désaccord entre Iyad Ag Ghaly, le leader d'Ansar Eddine, converti au fondamentalisme salafiste le plus dur, et certains de ses lieutenants, dont Alghabass Ag Intalla, le patron du HCUA. Selon plusieurs sources sécuritaires, il est militairement et financièrement le groupe le plus puissant dans la région de Kidal : ses combattants ont joué un rôle crucial dans la défaite de l'armée malienne le 21 mai, et ses dirigeants ont le soutien de l'amenokal, le chef spirituel des Ifoghas, Intallah Ag Attaher. "S'il y a des élections demain, ils les gagneront", affirme un ministre.
Or les intentions des leaders du HCUA restent floues. Veulent-ils toujours instaurer la charia ? Ont-ils définitivement coupé les liens avec Iyad Ag Ghaly ? À cette dernière question, plusieurs experts répondent par la négative. "Le HCUA sert encore à blanchir les hommes d'Ansar Eddine", indique une source sécuritaire, qui reconnaît cependant que la plupart des dirigeants du groupe ne cautionnent pas "la dérive islamiste" du chef salafiste.
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