lundi 13 mai 2013

Libye : une voiture piégée explose à Benghazi



Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 13 mai 2013 à 15h05Mis à jour le 13 mai 2013 à 15h05
     
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Une voituré piégée a explosé lundi sur le parking de l'hôpital al-Jala de Benghazi, dans l'est de la Libye, faisant des morts et des blessés, ont indiqué à l'AFP des sources des services de sécurité et des témoins.
"Une voiture piégée a explosé sur le parking de l'hôpital al-Jala", a indiqué à l'AFP un responsable de sécurité sous couvert de l'anonymat, faisant état "de morts et de blessés".

Situation en Tunisie : guerre ouverte entre les salafistes et le gouvernement

EL Watan.com
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le 13.05.13 | 10h00 Réagissez
 
 Violents affrontements entre les forces de l’ordre et des salafistes à Tunis.
| © D. R.
Violents affrontements entre les forces de l’ordre et des...

Sera sanctionné celui qui osera organiser des manifestations non autorisées», avertit un communiqué du ministère de l’Intérieur. «L’appel à Dieu n’exige aucune permission», répliquent les salafistes.

Tunisie
De notre correspondant
Le bras de fer s’est déjà installé avec des tentes de prédication des salafistes dispersés par les forces de l’ordre à coups de bombes lacrymogènes. Comment en est-on arrivé là ? Deux banlieues populaires de Tunis ont vécu, avant-hier, des échauffourées entre les forces de l’ordre et les salafistes. Une manifestation à Sidi Hassine-Séjoumi et une autre à la cité Ettadhamen ont été dispersées à l’aide de gaz lacrymogènes, voire des pierres. «Lorsque nos munitions et gaz lacrymogènes se sont épuisés, nous avons répliqué aux manifestants avec des pierres», a indiqué un membre des forces de l’ordre. Les salafistes se sont attaqués, eux aussi, avec des pierres et des cocktails Molotov, aux forces de l’ordre qui les ont empêchés d’installer des tentes de prédication. Trois personnes ont été arrêtées.
Les mêmes scènes ont été observées dans plusieurs régions du pays. Hier, selon Radio Shems FM, les forces de l’ordre ont empêché les salafistes de dresser des tentes de prédication à Tataouine et Médenine, deux villes frontalières avec la Libye. A Tataouine, la police a également empêché une manifestation contre le chômage. «Toute manifestation doit bénéficier d’une autorisation préalable, 72 heures à l’avance», précise un communiqué du ministère de l’Intérieur. A Médenine, les manifestants ont scandé le slogan «Ministère de l’Intérieur, ministère de la terreur», rappelant les slogans de l’ère Ben Ali.
A Sfax, les sympathisants de Hizb Ettahrir ont installé des stands, collé des affiches et hissé des étendards noir et blanc sur lesquels était inscrit «La ilaha illa Allah, Mohamad Rassoul Allah (Il n’y a de Dieu que Dieu, Mohamed est le Prophète de Dieu), rappelant le drapeau d’Al Qaîda, en provocation aux forces de l’ordre. Mais dans cette ville, la manifestation est autorisée. «Le ministère n’en est pas encore au stade du contrôle du contenu des manifestations», souffle-t-on.
Pour sa part la ville de Bizerte, à l’extrême nord, a connu un rassemblement de salafistes devant le gouvernorat. Les protestataires ont dénoncé l’attitude des forces de l’ordre et de l’armée à leur encontre. Ils ont également accusé le gouvernement d’être à la solde de l’Occident. Des menaces ont été proférées contre les forces de l’ordre et de l’armée qui ont été appelés à rejoindre le clan des islamistes. Un orateur salafiste est revenu sur les événements de Djebel Chaâmbi, les qualifiant de «mise en scène qui ne vise qu’à détourner l’opinion publique».
A Tabarka, sur la frontière algérienne, une tente de prédication a été dispersée par les forces de l’ordre qui ont usé de gaz lacrymogènes.
Changement de ton
Le ton au ministère de l’Intérieur a changé avec l’arrivée du nouveau ministre, l’indépendant Lotfi Ben Jeddou. «Voyez la rigueur avec laquelle le problème de la lutte contre le terrorisme est désormais géré», attire l’attention l’ex-secrétaire général du Syndicat des journalistes tunisiens, Zied Al Hani. «Auparavant, les agents de sécurité déploraient une certaine complaisance avec les djihadistes, qui bénéficiaient de relais en ville leur assurant des informations et de l’approvisionnement régulier en nourriture. Maintenant, le maquis est verrouillé. Même les accès aux sources d’eau de la montagne sont contrôlés. La capture des djihadistes maquisards est une question de temps», ajoute Al Hani, qui considère que «les derniers incidents en ville entre les forces de l’ordre et les salafistes sont en lien étroit avec ce tour de vis du côté des maquis, car les salafistes constituent la base arrière des djihadistes qu’il faudrait avoir à l’œil».
Pour interpréter ces rebondissements, l’historien Néji Jalloul pense que «face au danger terroriste, le parti islamiste Ennahda est actuellement dans l’obligation d’assumer son rôle de parti en charge de l’Etat». Son leader, Rached Ghannouchi, n’a-t-il pas dit dans sa dernière conférence de presse qu’«on ne peut dialoguer avec ceux qui te tirent dessus pour te tuer ?» Ghannouchi a toutefois laissé ouverte la porte du dialogue avec «ses fils», les salafistes «non violents», ceux-là mêmes qui installent ces tentes de prédication. Le leader d’Ennahda risque, selon le professeur Jalloul, «de se prendre à son propre jeu, à moins que les salafistes ne se laissent faire et acceptent de baisser leur étendard de djihad, même temporairement». La véritable bataille contre le terrorisme a commencé.

 
Mourad Sellami
 

Nous remarquons avec un grand regret et avec une stupeur sans égale qu'un peuple aussi grand que le peuple de français soit sous- informé sur la question du peuple de l'Azawad au point d'ignorer les souffrances qu'il endure depuis 50 ans de cohabitation difficile avec le Mali


Nous remarquons avec un grand regret et avec une stupeur sans égale qu'un peuple aussi grand que le peuple de français soit sous- informé sur la question du peuple de l'Azawad au point d'ignorer les souffrances qu'il endure depuis 50 ans de cohabitation difficile avec le Mali. La volonté d'indépendance du Peule de l'Azawad ne peut et ne doit être ignorée par le Peuple Français. Le plus dur et le plus incompréhensible, c'est le fait d'être au courant de ces souffrances et de continuer à faire semblant de les ignorer.
Les propos sont adressés au Peuple français si les propos de son Président François Hollande illustrent réellement l'opinion nationale française.
Le Président nigérien a officiellement exprimé et soutenu sa volonté de voir l'Azawad intégralement réoccupé par le Mali. Il a affiché cette position et l'a soutenu plus qu'il ne devrait le faire pour offrir au peuple nigérien le minimum vital comme l'eau courante et l'électricité.
Nous proposons à Mahamadou Issoufou (president nigerien) de s'appliquer plutôt à soigner les milliers de nigériens qui souffrent d'irradiation radioactive à cause de l'exploitation sauvage de l'uranium dans la région de l'Air. Nous rappelons que les seuls bénéfices que tirent les populations du nord du Niger de leur uranium se résument à l'irradiation, la pénurie d'eau, les cancers et un taux de mortalité galopante.
En tant que cadre politique de l'AZAWAD, aujourd'hui le point de vu de l'écrasante majorité du peuple de l'AZAWAD est que le territoire libéré et sous contrôle du MNLA ne sera soumis à l'autorité malienne qu'au dernier combattant de son dernier enfant, et de sa dernière femme combattante vivante.
Le reste du territoire de l'AZAWAD encore sous contrôle malien, sera libéré soit par la voie du dialogue ou à défaut par la force. Nous n'allons jamais renoncer à notre dignité et à nos droits légitimes.

serval-hollandais de la lutte anti-terroriste à la recolonisation et au massacre des minorités Touareg,Peuls,et maures.


serval-hollandais de la lutte anti-terroriste à la recolonisation et au massacre des minorités Touareg,Peuls,et maures.
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Les Etats-Unis formeront des troupes de la Misma à Ouallam, au Niger

ActuNigerPDFImprimerEnvoyer
Lundi, 13 Mai 2013 12:48
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Des forces de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) vont être entraînées au Niger entre juin et août. La formation aura lieu au camp d'Ouallam, au nord de Niamey.
Elle sera conduite par une force de 22 "US soldiers" (pas de précision sur leur appartenance à une unité spécifique). Elle aura lieu du 25 juin au 3 août (40 jours) sur le site où la force tchadienne s'était rassemblée en février avant son entrée au Mali.
 

Un combat se deroule en ce moument à Tin Zegren 70 KM sud de la region de Menaka , entre MNLA et un groupe terroriste MUJAO


Un combat se deroule en ce moument à Tin Zegren 70 KM sud de la region de Menaka , entre MNLA et un groupe terroriste MUJAO

NDLR/françafric :le cirque continue,pendant qu'Idriss arrete des deputés..on canalise les attentions ailleurs..


TCHAD - 
Article publié le : lundi 13 mai 2013 à 11:20 - Dernière modification le : lundi 13 mai 2013 à 11:20

De retour du Mali, des soldats tchadiens attendus en héros à Ndjamena

Le départ des colonnes blindées tchadiennes pour la frontière malienne, le 22 janvier 2013.
Le départ des colonnes blindées tchadiennes pour la frontière malienne, le 22 janvier 2013.
Moussa Kaka/RFI

Par RFI
Retour ce lundi 13 mai à Ndjamena des premiers soldats des forces tchadiennes partis en intervention au Mali. Le mois dernier, l’Assemblée nationale avait voté une résolution demandant un retour progressif de ces forces après la fin d’une grande partie des opérations militaires. Dimanche, le président malien Dioncounda Traoré, présent au Tchad pour un sommet régional, est allé à la rencontre des soldats en route vers la capitale pour les remercier et les décorer au nom de son pays. Ce lundi, ces soldats sont attendus en héros dans la capitale.

Même si l’information a été dissimulée jusqu’au dernier moment, le comité de l’organisation du retour des Forces tchadiennes en intervention au Mali mis en place seulement vendredi 10 mai, a préparé un accueil digne à ceux qu’on appelle désormais les « vaillants fils du Tchad ».
Ce sont 400 blindés environ, et 700 hommes plus l’armement lourd ayant servi à la campagne malienne, qui rentrent à la maison. Il reste encore plus de 1 000 hommes sur le terrain.
La journée est déclarée chômée et payée. Tous les habitants de la capitale étaient appelés à se masser dès les premières heures sur leur parcours pour saluer le retour à la maison de ses valeureux soldats qui ont contribué en grande partie à débarrasser le Mali des narcotrafiquants et des terroristes.
A leur arrivée sur la place de la Nation, en face de la présidence de la République, les soldats tchadiens doivent être décorés pour la fierté du Tchad qu’ils ont défendue depuis leur entrée fin janvier sur le territoire malien.
TAGS: DÉFENSE - DIONCOUNDA TRAORÉ - FRANCE - IDRISS DÉBY ITNO - MALI - TCHAD


TCHAD - 
Article publié le : dimanche 12 mai 2013 à 07:35 - Dernière modification le : dimanche 12 mai 2013 à 07:35

Tchad: des députés interdits de quitter le territoire

L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar (ici à Paris, le 6 mars 2008) dénonce une violation du statut et des droits du député.
L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar (ici à Paris, le 6 mars 2008) dénonce une violation du statut et des droits du député.
(Photo: AFP)

Par RFI
Au Tchad, au moins trois députés affirment qu'on leur a interdit ces derniers jours de franchir la frontière avec le Cameroun pour se rendre à Kousseri, la ville qui fait face à Ndjamena. Cet empêchement de quitter le territoire tchadien alimente le mécontentement et l'inquiétude chez les élus de la nation, au moment où des députés ont été arrêtés et formellement inculpés et d'autres simplement convoqués dans l'enquête sur une présumée tentative de complot.

Ils sont trois, tous députés. À différents moments de la semaine, ils ont chacun leur tour essayé d'aller à Kousseri, de l'autre côté du fleuve, pour faire, disent-ils, quelques achats. Mais chacun d'eux s'est vu signifier l'impossibilité de passer la frontière. L'un de ces élus dit qu'il a d'abord voulu passer avec sa voiture de fonction. Et qu'après avoir été bloqué, il a tenté l'opération avec sa voiture personnelle. Sans plus de succès.
Ce samedi 11 mai, aucun des trois députés approchés par RFI n'a souhaité s'exprimer à visage découvert. « Le climat de peur ici empêche les langues de se délier », confie l'un des élus du peuple. L'opposant Ngarlejy Yorongar, qui s'est fait le porte-parole de ses confrères, dénonce cependant une violation manifeste du statut et des droits du député. Le gouvernement se refuse pour l'instant à tout commentaire.
L'affaire aurait tout l'air d'un banal quiproquo douanier si le pays n'était pas ébranlé par l'enquête sur une tentative de complot que les autorités affirment avoir déjouée. Bien que le président tchadien ait garanti qu'il n'y aurait pas de chasse aux sorcières, la façon dont la procédure se déroule alimente l'inquiétude des députés. La coalition d'opposition CPDC a dénoncé il y a une semaine des arrestations en dehors des horaires réguliers, sans mandat, et sans autorisation préalable ou information de l'Assemblée.
TAGS: IDRISS DÉBY ITNO - TCHAD

BER Ou Kidal?? L'armée malienne responsable?



Mess. privé  Page Profil
MONTAND
Posté le 12/05/2013 à 14H09
Kidal infos

Bonjour


L'armée malienne n'arrive pas à sécuriser Ber juste à côté de Tombouctou en même temps, elle affiche sa volonté d'entrer à Kidal pour des raisons inavouées.
Cz que l'armée sait faire c'est de semer la panique parmi les civils, c'est voler et piller, c'est assassiner des civils désarmés et non sécuriser, ceux qu'elle est sensée sécuriser ni rendre justice ni être exemplaire.
Ceux qui disent cette armée a perdu la main sur l'Azawad ont raison.
L'armée du Faso qui a vu les agissements des militaires maliens a préféré ne pas se salire les mains encore moins les yeux en se retirant de Ber. Malheureusement, ils n'ont pas porté secours à populations en danger. Mais en réalité L'armée malienne n'est pas responsable de la sécurité de l'Azawad mais elle doit assurer cette sécurité pendant qu'elle est là. 

dimanche 12 mai 2013

Il me semble que les propos de Ban ki Moon n'ont pas été pris en compte, la métropole (France) a fait ce que bon lui semble dans le règlement de la question Azawad.


Il me semble que les propos de Ban ki Moon n'ont pas été pris en compte, la métropole (France) a fait ce que bon lui semble dans le règlement de la question Azawad.
Il me semble que les propos de Ban ki Moon n'ont pas été pris en compyte, la métropole (France) a fait ce que bon lui semble dans le règlement de la question Azawad.
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Les forces maliennes approchent de Kidal



Par Europe1.fr avec Reuters
Publié le 12 mai 2013 à 22h26Mis à jour le 12 mai 2013 à 22h26
     
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Les forces maliennes approchaient dimanche de la ville de Kidal, dans le nord-est du pays, tenue par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Le gouvernement de Bamako, qui veut imposer son autorité sur tout le pays avant les élections législatives et le scrutin présidentiel prévus en juillet, a laissé jusqu'à la mi-mai au MNLA pour remettre le contrôle de la localité à l'armée nationale.
Une colonne de l'armée malienne a quitté cette semaine la ville de Gao en direction de Kidal mais le MNLA refuse de déposer les armes et a promis de s'opposer à toute tentative de l'armée de reprendre la ville, tout en se disant ouvert à des négociations politiques avec Bamako.

Malian army approaches rebel-held northern town of Kidal



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BAMAKO | Sun May 12, 2013 2:47pm EDT
(Reuters) - Malian troops approached the remote northeastern town of Kidal on Sunday ahead of a mid-May deadline set by the government to wrest it from the control of Tuareg separatist rebels.
French forces which swept Islamist insurgents from the far north of Mali have allowed the MNLA rebels to run Kidal in recent months but Mali's government wants to reimpose its authority ahead of July presidential and legislative elections.
The votes are intended to seal Mali's democratic transition in the wake of a March 2012 coup triggered by a Tuareg uprising, after which al Qaeda-linked Islamists seized control of the northern two-thirds of the landlocked West African country.
A column of Malian troops left Gao, the largest city of northern Mali, for Kidal earlier this week. Defence Minister Yamoussa Camara told parliament this month that the problem of MNLA control over Kidal would be resolved by May 15.
The MNLA has rejected Bamako's calls for it to lay down its weapons, saying it would resist any Malian attempts to retake Kidal, but has said it is open to political negotiations with the government.
Military sources said the army column had passed a small town 90 km (55 miles) southwest of Kidal on the road from Gao.
"They have passed Anefis and are heading toward Kidal," said one source, who asked not to be identified because of the militarily sensitive nature of the information.
Another army source said a second column was heading for Menaka, a town in eastern Mali close to the Niger border which was taken by the MNLA and then the Islamists last year.
"There is still time for negotiation before any military action," said the second source.
Kidal residents confirmed that Chadian troops, who had been based there as part of their operations against Islamists in the Adrar des Ifoghas mountains, had redeployed further north to the town of Aguelhoc.
ELECTION TIMETABLE
The government in Bamako has insisted it will stick to July's electoral timetable, under pressure from Paris, despite security concerns in many parts of northern Mali.
On Friday, two attacks by the MUJWA Islamist group killed the five suicide bombers and injured two soldiers in Menaka and Gossi, a town near Gao.
The U.N. Security Council has approved the creation of a 12,600-strong peacekeeping force in Mali starting from July 1. France has started to draw down its troops but will keep a 1,000-strong rapid reaction force in Mali to combat the Islamist threat.
Some observers have questioned whether the infrastructure to hold elections can be quickly put in place in northern Mali, where Islamists destroyed many official documents during their 10-months in power.
While Paris is keen to turn the page on the interim government of Dioncounda Traore, overshadowed by the former coup leaders, many observers warn that poorly organised elections could lead to lasting political recriminations and a continuing north-south rift in Mali.
Tuareg separatists demand greater autonomy for their region but they are mistrusted by many in the majority black African south, who blame them for provoking last year's Islamist takeover.
Mali's army has been accused by human rights groups of carrying out reprisals against light-skinned Arabs and Tuaregs - ethnic groups associated with the Islamists.
(Reporting by Tiemoko Diallo; Writing by Daniel Flynn; Editing by Andrew Roche)