lundi 13 mai 2013

NDLR/françafric :le cirque continue,pendant qu'Idriss arrete des deputés..on canalise les attentions ailleurs..


TCHAD - 
Article publié le : lundi 13 mai 2013 à 11:20 - Dernière modification le : lundi 13 mai 2013 à 11:20

De retour du Mali, des soldats tchadiens attendus en héros à Ndjamena

Le départ des colonnes blindées tchadiennes pour la frontière malienne, le 22 janvier 2013.
Le départ des colonnes blindées tchadiennes pour la frontière malienne, le 22 janvier 2013.
Moussa Kaka/RFI

Par RFI
Retour ce lundi 13 mai à Ndjamena des premiers soldats des forces tchadiennes partis en intervention au Mali. Le mois dernier, l’Assemblée nationale avait voté une résolution demandant un retour progressif de ces forces après la fin d’une grande partie des opérations militaires. Dimanche, le président malien Dioncounda Traoré, présent au Tchad pour un sommet régional, est allé à la rencontre des soldats en route vers la capitale pour les remercier et les décorer au nom de son pays. Ce lundi, ces soldats sont attendus en héros dans la capitale.

Même si l’information a été dissimulée jusqu’au dernier moment, le comité de l’organisation du retour des Forces tchadiennes en intervention au Mali mis en place seulement vendredi 10 mai, a préparé un accueil digne à ceux qu’on appelle désormais les « vaillants fils du Tchad ».
Ce sont 400 blindés environ, et 700 hommes plus l’armement lourd ayant servi à la campagne malienne, qui rentrent à la maison. Il reste encore plus de 1 000 hommes sur le terrain.
La journée est déclarée chômée et payée. Tous les habitants de la capitale étaient appelés à se masser dès les premières heures sur leur parcours pour saluer le retour à la maison de ses valeureux soldats qui ont contribué en grande partie à débarrasser le Mali des narcotrafiquants et des terroristes.
A leur arrivée sur la place de la Nation, en face de la présidence de la République, les soldats tchadiens doivent être décorés pour la fierté du Tchad qu’ils ont défendue depuis leur entrée fin janvier sur le territoire malien.
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TCHAD - 
Article publié le : dimanche 12 mai 2013 à 07:35 - Dernière modification le : dimanche 12 mai 2013 à 07:35

Tchad: des députés interdits de quitter le territoire

L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar (ici à Paris, le 6 mars 2008) dénonce une violation du statut et des droits du député.
L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar (ici à Paris, le 6 mars 2008) dénonce une violation du statut et des droits du député.
(Photo: AFP)

Par RFI
Au Tchad, au moins trois députés affirment qu'on leur a interdit ces derniers jours de franchir la frontière avec le Cameroun pour se rendre à Kousseri, la ville qui fait face à Ndjamena. Cet empêchement de quitter le territoire tchadien alimente le mécontentement et l'inquiétude chez les élus de la nation, au moment où des députés ont été arrêtés et formellement inculpés et d'autres simplement convoqués dans l'enquête sur une présumée tentative de complot.

Ils sont trois, tous députés. À différents moments de la semaine, ils ont chacun leur tour essayé d'aller à Kousseri, de l'autre côté du fleuve, pour faire, disent-ils, quelques achats. Mais chacun d'eux s'est vu signifier l'impossibilité de passer la frontière. L'un de ces élus dit qu'il a d'abord voulu passer avec sa voiture de fonction. Et qu'après avoir été bloqué, il a tenté l'opération avec sa voiture personnelle. Sans plus de succès.
Ce samedi 11 mai, aucun des trois députés approchés par RFI n'a souhaité s'exprimer à visage découvert. « Le climat de peur ici empêche les langues de se délier », confie l'un des élus du peuple. L'opposant Ngarlejy Yorongar, qui s'est fait le porte-parole de ses confrères, dénonce cependant une violation manifeste du statut et des droits du député. Le gouvernement se refuse pour l'instant à tout commentaire.
L'affaire aurait tout l'air d'un banal quiproquo douanier si le pays n'était pas ébranlé par l'enquête sur une tentative de complot que les autorités affirment avoir déjouée. Bien que le président tchadien ait garanti qu'il n'y aurait pas de chasse aux sorcières, la façon dont la procédure se déroule alimente l'inquiétude des députés. La coalition d'opposition CPDC a dénoncé il y a une semaine des arrestations en dehors des horaires réguliers, sans mandat, et sans autorisation préalable ou information de l'Assemblée.
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