lundi 13 mai 2013

Nous remarquons avec un grand regret et avec une stupeur sans égale qu'un peuple aussi grand que le peuple de français soit sous- informé sur la question du peuple de l'Azawad au point d'ignorer les souffrances qu'il endure depuis 50 ans de cohabitation difficile avec le Mali


Nous remarquons avec un grand regret et avec une stupeur sans égale qu'un peuple aussi grand que le peuple de français soit sous- informé sur la question du peuple de l'Azawad au point d'ignorer les souffrances qu'il endure depuis 50 ans de cohabitation difficile avec le Mali. La volonté d'indépendance du Peule de l'Azawad ne peut et ne doit être ignorée par le Peuple Français. Le plus dur et le plus incompréhensible, c'est le fait d'être au courant de ces souffrances et de continuer à faire semblant de les ignorer.
Les propos sont adressés au Peuple français si les propos de son Président François Hollande illustrent réellement l'opinion nationale française.
Le Président nigérien a officiellement exprimé et soutenu sa volonté de voir l'Azawad intégralement réoccupé par le Mali. Il a affiché cette position et l'a soutenu plus qu'il ne devrait le faire pour offrir au peuple nigérien le minimum vital comme l'eau courante et l'électricité.
Nous proposons à Mahamadou Issoufou (president nigerien) de s'appliquer plutôt à soigner les milliers de nigériens qui souffrent d'irradiation radioactive à cause de l'exploitation sauvage de l'uranium dans la région de l'Air. Nous rappelons que les seuls bénéfices que tirent les populations du nord du Niger de leur uranium se résument à l'irradiation, la pénurie d'eau, les cancers et un taux de mortalité galopante.
En tant que cadre politique de l'AZAWAD, aujourd'hui le point de vu de l'écrasante majorité du peuple de l'AZAWAD est que le territoire libéré et sous contrôle du MNLA ne sera soumis à l'autorité malienne qu'au dernier combattant de son dernier enfant, et de sa dernière femme combattante vivante.
Le reste du territoire de l'AZAWAD encore sous contrôle malien, sera libéré soit par la voie du dialogue ou à défaut par la force. Nous n'allons jamais renoncer à notre dignité et à nos droits légitimes.

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