mercredi 27 mars 2013

La France va simplifier la procédure d’obtention de visas pour les talents étrangers



Lundi 25 mars à 18:58
La France va simplifier la procédure d’obtention de visas pour les talents étrangers
C’est une de promesse électorale de François Hollande lors de sa compagne électorale : simplifier l’obtention des visas pour les talents. Une version à la mode socialiste de « l’émigration choisie » de Nicolas Sarkozy. Les ministres français des affaires étrangères et de l’Intérieur viennent d’être instruits par l’Elysée pour mettre en application cette promesse qui consiste concrètement à assouplir la procédure de visas de circulation pour des courts séjours entre six mois et cinq ans.
Le Quai d’Orsay et la Place Beauvau (Intérieur) “ont donné instruction au réseau diplomatique et consulaire d’améliorer, partout où cela est possible, le taux de délivrance des visas de court séjour dit +de circulation+, ainsi que leur durée de validité”, selon un communiqué conjoint.
Les visas de circulation permettent à leurs bénéficiaires de séjourner en France et dans l’espace Schengen 90 jours par période de six mois, sans avoir à demander un nouveau visa à chaque déplacement. Ce type de visas courts séjours cible certains profils qui ne présentent pas le risque de devenir de potentiels demandeurs d’emploi. Il s’agit des hommes d’affaires, des universitaires, des scientifiques, des artistes ou les touristes ayant la France comme destination privilégiée, selon le communiqué.
Il s’agit de simplifier les procédures pour ceux qui “veulent créer des emplois, développer des échanges, participer à l’effort de recherche ou de création artistique”, selon justement l’engagement de campagne de François Hollande.
Dans le même esprit, un débat sans vote aura lieu en avril prochain au parlement sur l’immigration professionnelle et l’accueil des étudiants. “Convaincus de la nécessité d’une politique des visas équilibrée, répondant aux enjeux complémentaires que sont d’un coté la maîtrise des flux migratoires et les enjeux de sécurité, de l’autre l’attractivité de notre pays, les ministres proposeront prochainement de nouvelles mesures destinées à améliorer l’accueil des demandeurs de visas mais aussi à simplifier et rationaliser les dispositifs d’accès au séjour pour les compétences recherchées”, a ajouté le texte.
Les algériens, dont la premières destination reste la France , pour des raisons historiques bénéficient déjà de cette procédure allégée pour les profils en question. En 2011, la France a délivré 1.947.251 visas de court séjour dont 1.879.386 ordinaires et 67.865 officiels, selon les derniers chiffres officiels. Les ressortissants d’Algérie (137.051 visas) sont parmi les principaux bénéficiaires après la Russie (302. 047), la Chine (217.070), et le Maroc (157.750). Cette mesure ne sera pas du goût de la droite, encore plus de l’extrême droite qui sont pour une plus grande restriction dans l’octroi des visas qualifiés de “passeport pour la clandestinité”.
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France/Armées : les politiques entrent en résistance


Publiée le 21/03/2013

Armées : les politiques entrent en résistance

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/03/21/armees-les-politiques-entrent-en-resistance

Les menaces autour du budget de la Défense prennent une tournure politique. Le sénateur socialiste Jean-Louis Carrère monte au créneau. En cas de réorganisation, les forces armées lorraines pourraient être concernées.

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Les forces lorraines en 2013. Infographie RL
Les forces lorraines en 2013. Infographie RL
Il est socialiste, ce qui confère encore plus de poids à ses propos vis-à-vis de la majorité gouvernementale.

DOSSIER

Le sénateur des Landes Jean-Louis Carrère, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ne mâche pas ses mots depuis que les différents scénarios – au mieux catastrophiques et au pire cataclysmiques – du futur budget de la Défense ont fuité (lire RL du 15 mars). En coulisses, une guerre oppose Bercy au ministère de la Défense. Le prochain épisode se jouera demain matin à l’Élysée, où François Hollande convoque un premier conseil de défense pour discuter de la question.
Jean-Louis Carrère y sera-t-il entendu ? Le sénateur réclame le maintien minimal du budget à 1,5 % du PIB (produit intérieur brut), contre 1,56 % aujourd’hui : « L a Défense doit être dans la même logique contributive que les autres budgets. Mais les crédits de dépenses ne doivent pas se situer en dessous de ce seuil. On perdrait alors déjà 1,2 milliard. C’est dans le domaine du supportable. Et cela constitue déjà un effort après ce qui a été vécu ces dernières années. »
Sauf qu’un scénario descend à 1,1 % du PIB, soit 50 000 suppressions de postes et autant dans l’industrie militaire : « La réponse est non. Ce scénario ne correspond pas à la définition des risques tels que nous les avons évalués. On ne pourrait pas rester un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu. On détruirait des pans entiers de notre Défense. Notre armée conventionnelle deviendrait déliquescente. On serait réduit à une dissuasion nucléaire et quelques forces spéciales. Et on aurait donc des trous capacitaires phénoménaux. »

Trois lacunes

Le sénateur pointe déjà trois lacunes de nos armées : les ravitailleurs en vol, les transports de troupes et les possibilités de reconnaissance et d’observation (drones). « Si on n’avait d’ailleurs pas l’appui des Américains pour les drones et des Antonov russes, on n’aurait pas pu entrer au Mali », insiste l’élu.
Second facteur aggravant pour le sénateur, l’aspect économique : « Au moment où on se bat pour la réindustrialisation du pays, sacrifier des pans entiers de nos industries de Défense serait dramatique. Elles produisent 5 milliards d’euros par an dans notre balance commerciale. Autant que l’agriculture. On a besoin de ces 400 000 emplois. Ce sont des lieux d’excellence en matière de recherche et de développement, dont bénéficie aussi la recherche civile. Comment imaginer qu’on ne puisse même pas acquérir l’A400 M, un des fleurons à l’export produit par EADS ? Ce serait dramatique. »
Un discours qui dépasse tous les clivages politiques au Sénat. Seul le groupe Ecologie-Les Verts n’a pas rejoint le combat. Le CRC (Communistes, républicains, citoyens) s’est abstenu positivement. Forts de cette mobilisation, les sénateurs menacent de recaler la loi de programmation militaire l’été prochain : « Depuis cinq ans, l’armée a subi des traumatismes incroyables. Sabre au clair, on a supprimé 54 000 postes avec une violence incroyable. Il faut laisser souffler les personnels et les territoires », conclut Jean-Louis Carrière.
Philippe MARQUE.

Trouvez vous normal que les terroristes d'Ansar Eddine condamnent les massacres des civiles dans l'Azawad et que les democrates africains,français et americains se taisent?

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Quand le Qatar recrute au Maghreb pour Jabhat Al Nosra


Quand le Qatar recrute au Maghreb pour Jabhat Al Nosra

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Enrôlement de jeunes Tunisiens pour aller combattre en Syrie
Des centaines de jeunes Tunisiens ont déjà perdu la vie dans l’enfer syrien, suscitant un tollé grandissant auprès de la société civile et, surtout, des familles qui s’inquiètent sur le sort de plusieurs autres centaines de jeunes partis pour le djihad.

Le gouvernement tarde pourtant à réagir. Durant les deux dernières semaines, la société civile et les familles ne cessent de multiplier les actions afin de dissuader les jeunes Tunisiens de rallier le front du djihad en Syrie pour chasser Bachar Al Assad du pouvoir et combattre aux côtés des salafistes de Jabhat Al Norsa. Il est vrai que les nouvelles venant du front n’encouragent pas à en faire partie. Les victimes tunisiennes connues se comptent par dizaines et l’on parle de plusieurs centaines de victimes, si l’on croit certaines sources, sans compter ceux qui sont emprisonnés dans les geôles du régime syrien.

Un tel sort obscur, finalement dévoilé, a aidé à briser le tabou édifié autour de cette question, malgré le silence complice des autorités qui font la sourde oreille face à cette problématique. Les langues n’ont commencé que dernièrement à se délier concernant les réseaux djihadistes menant les jeunes Tunisiens en Syrie. Ce n’était d’ailleurs pas facile. Il a fallu le courage de certaines mères, qui craignent pour la vie de leur progéniture, pour oser s’interroger sur la légitimité de ces départs.

La signature et l’argent de Doha

L’opinion publique a pris ensuite le relais et plusieurs enquêtes ont été diligentées concernant les filières de recrutement des djihadistes en Syrie. Depuis, de multiples vérités cachées ont été mises à nu. Le djihadisme ne se limite pas à cette piété apparente. Des sources concordantes affirment que le Qatar monnaie le «recrutement» des brigades de djihadistes étrangers. On parle même de cours pouvant aller jusqu’à 2000 euros par tête de combattant. En opposition à la guerre en Libye, dont les acteurs étaient exclusivement locaux du côté des rebelles, l’opposition syrienne n’est pas parvenue à s’attirer la sympathie de ses concitoyens.

Plusieurs dérapages des combattants de l’opposition ont terni son image auprès de la population. Face à ce déni local, les monarchies du Golfe se sont rabattues sur les mafias du djihadisme international pour recruter les jeunes volontaires. Lesquels réseaux puisent essentiellement en Arabie, Libye et Tunisie. Les chiffres montrent toutefois que ce sont les néophytes tunisiens, «djihadistes» de la 25e heure qui présentent le plus grand lot. Leur amateurisme a fait d’eux les principales victimes.

Face à la croissance du nombre de victimes parmi les jeunes Tunisiens, la société civile a sonné l’alarme. Il y a une condamnation ouverte de ce recrutement. Le président Marzouki s’est joint lui-même à cette condamnation presqu’unanime. Le parti Ennahda est le seul à se taire sur ces départs sans oser défendre ce choix de rallier les combats en Syrie, encouragé par les «sponsors qataris». Cette prudence d’Ennahda indique que l’on n’est plus dans les moments d’euphorie de l’été 2011, quand Noureddine Khademi, alors qu’il n’était pas encore ministre, appelait les jeunes à rallier le djihad en Syrie. Il s’est aujourd’hui rétracté et a appelé, pas plus tard qu’hier, sur les ondes de la radio Shems FM à dévoiler les parties qui sont derrière cet enrôlement des jeunes Tunisiens en Syrie.

Certaines sources affirment toutefois que des organisations caritatives liées à Ennahda seraient très actives dans «l’exportation des djihadistes tunisiens vers la Syrie». De tels propos ne vont pas à l’encontre de la tendance préconisée par un gouvernement qui a abrité le premier congrès international des amis de la révolution syrienne, et a été le premier à rompre ses relations diplômatiques avec le régime de Bachar.

«Nuançons toutefois un peu les propos puisque le président Marzouki, jadis fer de lance de cette attaque de front en soutien à l’opposition syrienne, dénonce aujourd’hui ces vagues d’enrôlement des jeunes Tunisiens dans les réseaux djihadistes», rappelle l’islamologue Néji Jalloul. «La question est très complexe. Regardez un peu comment la France part en guerre contre AQMI au Mali et soutient l’opposition syrienne, alliée d’AQMI», ajoute-t-il.

Chocs émotionnels

Ennahda est toutefois sur la défensive surtout après le buzz médiatique créé par les histoires de djihadistes ramenés in extremis alors qu’ils s’apprétaient à se rendre au front en Syrie. Il s’agissait de chocs émotionnels très influents sur la population. Une fois, la mère et l’épouse d’un jeune ont pu le rejoindre à temps à Istanbul, avant qu’il ne prenne l’avion qui devait le conduire en «terre du djihad».
Une autre fois, plusieurs membres des familles de cinq jeunes de Hergla les ont rejoints à Benghazi et les ont récupérés avant leur départ en Turquie.

La dernière révélation porte sur un handicapé sur chaise roulante qui est rentré avant-hier de Syrie où il s’était rendu pour le djihad. Invraisemblable mais vrai ! Il y a donc de quoi faire douter Ennahda, surtout que ceux qui sont rentrés n’ont pas manqué de révéler plusieurs dérapages dans les rangs des djihadistes. En plus, la société civile n’est plus prête à se taire. Elle crie haut et fort son désarroi. Dans ses interventions sur les plateaux médiatiques, l’universitaire Riadh Sidaoui attire l’attention sur les risques encourus par la Tunisie avec le retour de ces centaines de djihadistes partis en Syrie et endoctrinés par la culture de la violence.

«L’exemple de l’Algérie et de ses jeunes, rentrés d’Afghanistan après y avoir combattu, ne saurait être ignoré», ne cesse-t-il de rappeler. «Toute la société doit se dresser pour lutter contre ce phénomène», appellent plusieurs ONG. Un imam a même osé s’attaquer au phénomène dans son prêche de vendredi dernier, acceptant d’avoir sur le dos les hordes de salafistes. Les familles des jeunes Tunisiens partis en Syrie s’interrogent sur le silence des autorités par rapport à leurs inquiétudes quant au sort de leur progéniture.

Elles réclament que le gouvernement installe une cellule de crise au ministère des Affaires étrangères pour répondre à leurs interrogations concernant leurs enfants. «Les autorités doivent assumer leurs responsabilités en la matière», pensent les parents. La guerre est donc lancée contre ce danger qui hante la société. Espérons qu’il ne soit pas déjà trop tard.


Mourad Sellami
Tunis
De notre correspondant

Source: El watan

ALGERIE – SYRIE. Ligue arabe: L’incroyable servilité de la soi-disant ligue arabe ou plutôt ligue des traîtres


Allain Jules il ya 5 heures 12 minutes
ALGERIE – SYRIE. Ligue arabe: L’incroyable servilité de la soi-disant ligue arabe ou plutôt ligue des traîtres

L’Algérie semble être, finalement, la dernière Nation arabe fière, altière, et qui ne se laisse pas conter fleurette par la bête immonde Qatar, pays terroriste et de chameliers. Toute honte bue, le siège de la Syrie à la Ligue arabe a été attribué officiellement à l’opposition, à la veille du sommet arabe de Doha. Après s’être opposé à cet octroie frauduleux à des terroristes, le président algérien Abdul Aziz Bouteflika ne se rendra pas à Doha.

La Coalition nationale de l’opposition a annoncé hier, dimanche, avoir été invitée au sommet de Doha où elle sera représentée par le «Premier ministre» américain Ghassan Hitto. Parti de Syrie à l’âge de 17 ans, cadre aux Etats-Unis, ce Frère musulman est l’incarnation même de l’homme-lige, malléable et corvéable à souhait. Il est au service du Qatar et se rêve en sauveur. Comme le ridicule ne tue, il fallait le voir accueilli en héros -si, si-, au nord de la Syrie. Un grand moment de solitude sur lequel nous reviendrons en fin de journée.

Le magasin de porcelaine qu’est l’opposition syrienne se casse, se fissure et se brise jour après jour mais, leurs parrains n’arrêtent toujours pas de les pousser. Et quelle surprise ! Demain, à Doha, selon le représentant de la Coalition au Qatar, Nizar Haraki, c’est bel et bien M. Khatib qui« présidera la délégation syrienne au sommet arabe ». Le démissionnaire serait revenu sur sa démission, après que certains l’aient supplié de rester. De quoi perdre son latin.

Bref, ce machin qu’est la Ligue arabe devrait changer de nom et devenir, la ligue des traîtres arabes car, finalement, tous le sont, de Tunis à Tripoli en passant par Le Caire, Doha ou Rabat etc… Des vendus sans foi ni loi. Personne ne peut rattraper l’autre comme on dit vulgairement, il n’y a qu’Alger qui sort la tête de l’eau dans ce naufrage généralisé…Trop marrant de voir comment, l’un des seuls pays qui défend encore la souveraineté arabe, avec l’Algérie, soit ainsi exclu avec un ridicule abyssal, alors même que l’ONU n’a pas osé le faire…

Mali: l'ONU envisage une mission de 11.200 hommes, soutenue par une force parallèle

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Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONUBan Ki-moon, secrétaire général de l'ONU
NEW YORK (Nations unies) - Les Nations unies envisagent une mission de maintien de la paix au Mali forte de 11.200 hommes au maximum mais qui aura besoin d'une force parallèle pour combattre les extrémistes islamistes, selon un rapport du secrétaire général Ban Ki-moon mardi.

Etant donné le niveau et la nature de la menace résiduelle, il y aura absolument besoin d'une force parallèle opérant au Mali (et potentiellement dans la sous-région) aux côtés de la mission de l'ONU afin de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme, souligne le rapport.

L'exigence d'une force parallèle, non précisée, semble indiquer que l'ONU souhaite le maintien d'une présence militaire française en appui à sa mission de stabilisation. L'implication de la force parallèle en appui aux Casques bleus sera nécessaire pour un certain temps.

Le texte ne fait pas référence explicitement aux troupes françaises et présente ce dispositif comme une des deux options possibles soumises à l'examen du Conseil de sécurité.

L'autre option consiste à renforcer la mission politique de l'ONU au Mali tout en laissant à la Misma, la force panafricaine, le soin d'assurer la sécurité. La Misma serait assistée par des efforts militaires bilatéraux, en soutien aux forces maliennes. Elle aurait alors un rôle offensif et de stabilisation centré sur les groupes extrémistes armés.

Dans le cadre de l'option Casques bleus, la majeure partie des troupes qui composent la Misma seraient transférées dans une mission de stabilisation de l'ONU qui comprendrait également 1.440 policiers. Elle serait déployée essentiellement dans le nord, avec pour base logistique possible Gao ou Sevaré.

Les Casques bleus de l'ONU seront juste assez nombreux pour sécuriser les zones de population considérées comme présentant le plus grand risque, précise le rapport, qui a été soumis aux 15 pays membres du Conseil.

Avant de déployer des Casques bleus, souligne le texte, il faudra d'abord que les conditions politiques et de sécurité nécessaires soient en place et il reviendra au secrétariat général de l'ONU d'en juger.


(©AFP / 26 mars 2013 21h22)
SourceLe Monde

Mali : la tentation génocidaire

Communiqué de presse de l’ODTE,Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe
Devant la multiplication des exécutions extrajudiciaires, des enlèvements et des pillages commis par l’armée malienne sur des populations de l’Azawad, notamment touarègues, maures et peules, l’ODTE exprime sa plus vive préoccupation et s’étonne du silence qu’adopte sur ce sujet très douloureux, la communauté internationale.
En effet, depuis le retour de l’armée malienne dans l’Azawad à la faveur de l’intervention française, des faits très graves ont été régulièrement dénoncés par les organisations internationales de défense des droits de l’homme.
Des éléments irréfutables existent et mettent en cause non seulement l’armée malienne, mais aussi la hiérarchie politique actuelle. En effet des témoignages existent sur les méthodes et le mode opératoire de ces exactions dont les victimes sont essentiellement des pauvres gens qui se croyaient à l’abri dans les brousses reculées de l’Azawad. Ces faits ne sauraient été mis au compte de quelques militaires zélés qui échapperaient au contrôle de leur hiérarchie.
L’Organisation de la Diaspora touarègue en Europe interpelle la France sur sa responsabilité à l’égard des populations civiles, notamment touarègues, maures et peules, qu’elle a, de fait, livrées à la vindicte de l’armée malienne. C’est, en effet, l’armée française qui a permis aux militaires maliens de revenir dans les régions de l’Azawad, où ils commettent violences et atrocités contre des populations civiles totalement désarmées.  
La timidité de la réprobation exprimée par la France tranche avec sa volonté affichée de pousser à une réconciliation entre l’Etat malien et les communautés de l’Azawad.
L’ODTE met en garde contre le risque accru de militarisation des communautés qui pourraient être tentées d’exercer leur légitime défense.
L’ODTE appelle les représentants de la communauté internationale à déterminer les responsabilités des exactions commises et à mettre un terme au plus vite à l’impunité dont jouit l’Etat malien depuis des décennies. Elle demande aux juridictions internationales compétentes, notamment la CPI, de se donner les moyens de rendre justice aux victimes des massacres perpétrés contre elles par des armées et milices ethniques animées par une tentation génocidaire de plus en plus flagrante.
ODTE (Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe)
Lyon, le 25 mars 2013
L’ODTE A POUR OBJET LA PROMOTION DE LA CULTURE TOUARÈGUE, LA DÉFENSE DES DROITS ET INTÉRÊTS DU PEUPLE TOUAREG.
SON SIÈGE EST À LYON,  France.
  • cassé claude
    la « solution » ne serait-elle pas dans la remise en cause des frontières héritées de colonisateur et de limites territoriales floues ?

La MISMA s’installe à Ménaka

Mali-Cikan
Depuis le 22 mars au soir, le bataillon nigérien aux ordres du lieutenant-colonel GABRIEL a rejoint Ménaka dans le cadre du déploiement de la MISMA au Mali. Deux compagnies pour un volume de 280 hommes se sont vu transférer la responsabilité de la sécurité par les militaires français de la brigade Serval présents sur zone depuis le 9 février.
La mission des éléments français à Ménaka était de maintenir, dans la durée, un dispositif de sécurité en coordination avec les forces maliennes. De nombreuses patrouilles diurnes et nocturnes ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.
Avec l’arrivée du bataillon nigérien, une période de quelques jours de consignes a débuté. Des patrouilles mixtes (français, maliens et nigériens) ont permis de reconnaître les points stratégiques de la zone dans le centre de la ville et ses environs. L’installation logistique du bataillon nigérien est en cours et devrait s’étendre sur deux sites.
Prise de consigne entre un soldat français de la force Serval et un militaire nigérien de la MISMA.
 Le 24 mars, le colonel Mistral, adjoint du général Barrera commandant la brigade Serval, s’est rendu à Ménaka dans le cadre de la relève entre les éléments français et la MISMA. Une rencontre avec le lieutenant-colonel Gabriel, le préfet et le sous-préfet a eu lieu ainsi qu’une patrouille mixte sur les points clés identifiés par les forces françaises et maliennes quelques semaines plus tôt.
Ménaka, située à 300 km de Gao et à 1500 km de Bamako,  représente un nœud routier important entre Gao, Kidal, l’Algérie et le Niger, et donc un point de passage stratégique. De nombreux signes traduisent le retour « à la vie normale » : la réouverture du marché local, bien achalandé; la réouverture des écoles avec le retour des élèves plus nombreux chaque jour; la reprise d’activité de la mairie et le rétablissement des administrations locales. Même si l’électricité n’est pas revenue à 100% et que le réseau GSM ne fonctionne pas encore, la population reste résolument optimiste.
L’arrivée de la MISMA à Ménaka a été facilitée par l’action menée par la brigade Serval depuis le 11 janvier, en étroite coordination avec les FAMA et la MISMA. Cette première relève des troupes françaises est un symbole fort de la reconquête du territoire malien et, qui traduira, à terme une reprise de la vie économique dans cette ville du nord-est du pays.
Prise de consigne entre un soldat français de la force Serval et un militaire nigérien de la MISMA.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense,http://www.mali-cikan.fr/?p=2456

CHINE / AFRIQUE - 
Article publié le : mardi 26 mars 2013 - Dernière modification le : mardi 26 mars 2013

Entre la Chine et l'Afrique, une relation à rééquilibrer

Des employés éthiopiens et chinois sur un site de construction du nouveau chemin de fer à Dire Dawa (Nord-est de l'Ethiopie), le 27 février 2013.
Des employés éthiopiens et chinois sur un site de construction du nouveau chemin de fer à Dire Dawa (Nord-est de l'Ethiopie), le 27 février 2013.
AFP PHOTO/JENNY VAUGHAN

Par Jean-Pierre Boris
Le nouveau président chinois Xi Jinging met à profit le sommet des Brics, qui s'ouvre ce mardi 26 mars en Afrique du Sud, pour effectuer sa première tournée sur le continent africain. Outre l’Afrique du Sud, il aura visité la Tanzanie et le Congo-Brazzaville. En 2012, les relations entre le continent et la Chine ont pesé 200 milliards de dollars.

Dar es Salaam, Durban, Brazzaville, l’itinéraire du premier voyage officiel de Xi Jinping n’est pas innocent. Les Chinois veulent dire à l'Afrique qu’elle compte pour eux. Cela a été dit dès l’étape tanzanienne au cours de laquelle le président Xi Jinping a assuré que les relations entre son pays et l'Afrique allaient s'intensifier dans les années à venir.
Ce qui intéresse beaucoup les Chinois, ce sont les matières premières africaines, que ce soient le pétrole, le charbon, le gaz, les métaux. C’est le cas en Tanzanie, par exemple. « La Tanzanie a beaucoup de ressources naturelles à offrir à la Chine et a aussi des terres agricoles sous-utilisées, comme le souligne l'économiste tanzanien Ibrahim Lipumba, par ailleurs président du Civic United Front, un parti politique d'orientation libéraleLes Chinois souhaitent évidemment avoir accès à ces richesses. Par exemple, nous avons découvert du gaz naturel dans nos eaux de l'Océan Indien. Mais nous avons aussi beaucoup de terres agricoles susceptibles d'être exploitées pour produire du soja, des oléagineux, du manioc qui pourraient servir d'aliments pour le bétail chinois. »

Les présidents chinois et tanzaniens, Xi Jinping (L) et Jakaya Kikwete (R), à Dar es Salaam le 24 mars 2013.
REUTERS/Thomas Mukoya
200 milliards de dollars d’échange
La Chine a besoin de tout ce que l’Afrique peut lui offrir. Pétrole, gaz, charbon, métaux, la production des pays africains part de plus en plus vers la Chine. A tel point que ces dernières années, les relations économiques entre la Chine et l’Afrique n’ont fait qu’augmenter alors que, crise oblige, celles de l’Afrique avec les zones développées, Etats-Unis et Europe de l’Ouest, ont chuté.
En 2012, les relations entre la Chine et l'Afrique ont atteint les 200 milliards de dollars, presque le double des relations entre le continent et les Etats-Unis, comme le souligne Simon Freemantle, un analyste économique de la Standard Bank, à Johannesbourg.
La crainte d’une nouvelle colonisation
Pourtant, cet intérêt de la Chine pour les richesses africaines commence à susciter des inquiétudes chez certains dirigeants africains. Très récemment, une des grandes voix du monde économique continental s'est émue des déséquilibres dans les relations entre la Chine et ses partenaires africains : le gouverneur de la banque centrale du Nigeria, Sanusi Lamido, a constaté, dans une tribune publiée par le Financial Times, que l'Afrique vendait à la Chine ses matières premières et que la Chine vendait des produits transformés à l'Afrique.
Pour Sanusi Lamido, il est clair que c'est là une relation coloniale. Et il n'est pas le seul à faire ce constat. Par exemple, Arnaud Dabancourt, un chef d'entreprise franco-sud-africain qui sillonne en permanence la région, constate à longueur de voyages que partout où des chantiers de travaux publics sont confiés à des entreprises chinoises, la main d’œuvre est chinoise.

Xi Jinping
Président chinois
En cherchant à se développer, la Chine œuvre depuis toujours à faire tout son possible pour fournir soutien et aide à l'Afrique...
 
25/03/2013 par Christophe Paget
Lors de ses déplacements professionnels en Angola, Arnaud Dabancourt, fondateur et directeur de l’entreprise Tristan Export, constate même que les immigrants chinois, fidèles à leur légende de grands commerçants, ouvrent échoppes et restaurants, allant même jusqu’à investir le secteur traditionnel du commerce ambulant dans les rues de Luanda, la capitale angolaise. Et pour Arnaud Dabancourt, c’est une forme de colonialisme.
Entreprises chinoises, main d’œuvre chinoise
Au Congo, troisième et dernier pays visité par le président Xi Jinping à l’occasion de cette première tournée africaine, les entreprises chinoises participent aux appels d'offre que lance l'Etat. Elles y sont autorisées en vertu d’un accord stratégique entre les deux pays. Les investisseurs chinois sont membres des chambres de commerce et d’industrie locales. C’est en particulier le cas à Pointe-Noire, la capitale de l’off-shore pétrolier du Congo-Brazzaville.
Sur les routes, sur les chantiers d’infrastructures dont la responsabilité a été confiée à des entreprises chinoises, il y a aussi des ouvriers chinois. Mais aux yeux de Sylvestre Didier Mavouenzela, le président de la chambre de commerce et d’industrie de Pointe-Noire, tout de prudence et de diplomatie, le mélange entre travailleurs chinois et congolais se fait de belle manière.
Et si Sylvestre Didier Mavouenzela reconnait qu’il serait bon d’accélérer les transferts de compétence entre Chinois et Congolais, s’il reconnait que les entreprises chinoises devraient recourir plus qu’elles ne le font à des sous-traitants congolais, il résiste à l’emploi du mot « colonisation » que d’autres prononcent sans problème.
C’est que, malgré le déséquilibre actuel des relations entre Chine et Afrique, le continent noir ne serait globalement pas en train de décoller sur le plan économique si son wagon n'était pas accroché à la locomotive chinoise.
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