samedi 23 mars 2013

Niger encore à la queue du péloton comme dirait ..l'autre..


RAPPORT ONUSIEN

Niger : Le classement du pays comme dernier du Développement humain suscite indignation

NIAMEY (Xinhua) - Le classement du Niger au dernier rang de l'indice de développement humain par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) dans son rapport 2012, continue de défrayer la chronique à Niamey.
Jeudi 21 mars 2013 | 18:32 UTC
Niger : Le classement du pays comme dernier du Développement humain suscite indignation
Photo courtesy: Sunipix.com. ONU
En effet, dans ce rapport sur l'Indice développement humain (IDH) publié jeudi dernier, le Niger est classé, avec la RD-Congo, 186e sur 186 pays comptabilisés.
L'Indice de développement humain (IDH) mesure le niveau moyen de développement humain atteint dans un pays donné, sous trois aspects essentiels : santé et longévité, accès à l'instruction et un niveau de vie décent, précise la note du PNUD. Toutefois, précise la même source, "la couverture d'un pays, en termes de son IDH, dépend de la disponibilité des données". Pour le député nigérien, Assoumana Mallam Issa, du parti au pouvoir, le PNDS, réagissant sur une radio privée de la place, "il est inadmissible et incompréhensible que le Niger soit classé à ce rang, eu égard aux investissements du gouvernement dans les secteurs sociaux de base, notamment dans l'amélioration de la santé des populations, le renforcement des niveaux d'éducation et l'accès plus équitable de la population à l'eau potable".
Assoumana Mallam Issa se dit d'autant plus déçu que ce classement intervient à un moment où l'économie nationale a atteint "un taux de croissance à deux chiffres", grâce aux retombées de l'exploitation des ressources minières notamment l'uranium et le pétrole, le tout accompagné d'une opération d'assainissement exemplaire dans le secteur des finances. Pour lui, "il y'a lieu de relever le paradoxe. En effet comment comprendre que le Niger qui a été toujours classé, depuis trois ans, comme l'un des pays qui le plus fort taux de croissance dans l'espace UEMOA (12%), soit classé dernier par le PNUD ?". "Ou le système du PNUD est biaisé, ou bien tous les pays du monde ont progressé, ce qui est pratiquement impossible", s'exclame-t-il.
Ce qui l'amène à s'interroger sur "la qualité des données recueillies par le PNUD, la qualité du système utilisé par cet organisme", et demande "plus de transparence dans sa façon de faire le classement, sa façon d'utiliser les indicateurs de développement, sa façon de recueillir ces données et les intégrer pour sortir son classement". En effet, d'après le plan de développement économique et social (PDES) 2012-2015 du Niger, la valeur ajoutée des activités extractives a connu une forte progression annuelle estimée à environ 9% au cours de la période 2007-2011, grâce à la hausse de la production uranifère. Toutefois, la participation au PIB est restée limitée à moins de 6%.
Cependant, avec la perspective de production et d'exploitation des ressources pétrolières récemment mises en exploitation par la société chinoise CNPC, ce secteur présente de fortes potentialités, selon le document. C'est pourquoi M. Issaka Daouda, enseignant, pense que ces données du PNUD "doivent être réactualisées". Depuis des années, le Niger occupe toujours un rang mois reluisant dans le classement du PNUD sur l'IDH, alors même beaucoup d'efforts ont été réalisés dans les secteurs sociaux.
Selon lui, sur la base des statistiques officielles, le secteur de l'Education a enregistré un certain nombre d'évolutions favorables : le taux net de la scolarisation a progressé, au primaire, de 18% en 2000  à 67,2% en 2011, et le taux d'achèvement a atteint 51,2% en 2011, contre 15% en 1990. A l'enseignant moyen, ce taux de scolarisation est passé de 2,9 en 2002 à 3,9% en 2010. "En matière d'accès à l'eau potable, les investissements réalisés dans les domaines de l'hydraulique villageoise ont permis de relever le taux de couverture des besoins de 54,2% en 2001 à 64,2 en 2010", conclut-il.
 Pour M. Magalma Abarchi, économiste, une bonne croissance du PIB ne signifie pas forcément le développement ; "un pays peu avoir un fort taux de croissance dans un secteur donné et être le dernier de la planète. Le développement intègre la croissance".
 Par ailleurs, d'après toujours Magalma Abarchi, "la croissance c'est un travail de longue haleine ; elle n'est pas ponctuelle. "Le gouvernement actuel n'a rien à voir dans le présent classement; qu'il se tranquillise. Ce résultat est la conséquence des gestions antérieures".

A

de la structure sociopolitique des Touareg


Dida Badi Ag Khamadine met de l’ordre dans les concepts

de la structure sociopolitique des Touareg

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 23.03.13 | 10h00 Réagissez
 
 Les Touareg ont depuis toujours évolué avec le concept de propriété et de pouvoir.
| © D. R.
Les Touareg ont depuis toujours évolué avec le concept de...

On a tendance à beaucoup parler des Touareg sans même prendre le temps et faire l’effort de comprendre qui ils sont vraiment.

Des clichés et stéréotypes sont légion sur cette population que certains ont voulu condamner au cadrage d’une carte postale, oubliant que derrière les magnifiques hommes bleus, il y a une histoire, des coutumes et une structure sociopolitique bien assise depuis des millénaires. Dida Badi Ag Khamadine, chercheur au CNRPH, a été invité, mercredi soir, par le centre diocésain des Glycines à animer une conférence pour expliquer cette structure sociopolitique touareg. Une manière de combattre les idées reçues et de remettre de l’ordre dans la désinformation servie par des médias en mal de sensationnel ou d’exotisme à la dose forcée.
L’universitaire algérien a brisé une première fausse idée sur les Touareg. «On présente toujours les Touareg comme une population nomade, pourtant il existe bel et bien, parmi ces populations, une partie sédentaire, et ce, depuis toujours, incluant le concept de propriété et de pouvoir», indique le chercheur en anthropologie et histoire, qui a évoqué sur les travaux effectués par des anthropologues occidentaux, notamment le Danois Johannes Nicolaisen. Ce dernier a introduit, en 1963, le concept de système politique touareg, mais il cantonna ces populations à la seule structure binaire (nobles- vassaux). «J’introduis pour ma part la structure sédentaire chez les Touareg comme fondement de la structure sociopolitique», affirme Dida Badi, en expliquant que chez ces populations sédentaires qui ont toujours existé, notamment à Djanet et au sein d’une partie des Touareg de Libye, la délégation de pouvoir suit le principe de matrilinéarité.
La femme, chez les Touareg, est propriétaire du sol, de la terre, alors que la gestion de cette terre revient à l’homme. La femme lui en offre la concession, à condition qu’il soit son neveu ou le fils aîné de l’héritière aînée de la famille. «Un homme qui n’a pas de sœur devient l’héritier de sa mère, mais s’il a une tante, c’est cette dernière qui hérite», explique Dida Badi. Et de préciser que si la femme hérite de la terre, l’homme profite de son usufruit. «L’homme se nourrit mais ne possède pas», dit-il.
Et de noter par conséquent que le droit à la propriété donne le droit au pouvoir politique. «La femme hérite du pouvoir politique qu’elle gagne économiquement et, de là, elle occupe une place privilégiée dans la société touareg ou des Imouchagh. La descendance féminine continue ainsi à garder le pouvoir. Dans cette situation, l’homme conserve le statut de serviteur de la femme ou son chargé d’affaires, d’où l’origine de l’amenokal. Ce dernier détient son pouvoir par une délégation de la femme. La légitimité du pouvoir se transmet par la femme.»
Dans sa dissection de la société touareg du Tassili N’ajjer, Dida Badi Ag Khamadine distingue trois composantes, éloignées cette fois du schéma binaire nobles-vassaux. La première composante est la population autochtone qui, à l’origine, est une population agropastorale néolithique sédentaire. La deuxième composante est une population berbère arrivée plus tard et qui a fait table rase de la patrilinéarité ou ce qui est communément appelé le système patriarcal, pour avoir accès à la généalogie matrilinéaire.
Une troisième population patrilinéaire originaire des côtes méditerranéennes a suivi et qui, pour sa part, apporta l’utilisation du dromadaire. Cette population fit une rupture avec son origine patrilinéaire. La facilité d’intégration de ces populations étrangères repose sur le principe d’appartenance culturel à l’identité touareg. «L’identité des Imouchagh se transmet par la langue. Lorsqu’une personne apprend la langue des Imouchagh, elle est admise dans cette communauté», note Dida Badi, montrant ainsi l’ouverture et la tolérance dont jouissent ces populations que certains, aujourd’hui, présentent comme une société fermée. «C’est sous l’effet de la globalisation, dont les premières manifestations apparurent avec les religions monothéistes, qu’il y a eu un effet sur le système matrilinéaire. Il n’y a pas eu éclatement de ce système. Mais nous vivons aujourd’hui un des aspects de l’influence grandissante de la globalisation», indique le conférencier, dont l’exposé a vraiment suscité l’intérêt de l’assistance.
«Un principe touareg dit ’El 3ada Teghleb Echaria’ ou la coutume prime sur la charia car elle est antérieure et l’autochtonie donne la légitimité», note Dida Badi. Un principe qui a permis, au fil des siècles, de conserver le système matrilinéaire malgré les influences venues d’ailleurs. Une matrilinéarité qu’on renvoie à Tin Hinane qui, pourtant, est une référence pour les populations nomades et non sédentaires.
«Tin Hinane en tamachagh veut dire ‘la voyageuse’, c’est-à-dire qu’elle se déplaçait beaucoup, autrement dit nomade, à laquelle se réfèrent les Kel Ahhagar. Ce qui est établi c’est que l’idéologie du pouvoir repose à chaque fois sur un récit faisant remonter la généalogie à un ancêtre féminin qui justifie l’accès au pouvoir politique ou au bien. Le récit aide à trouver une place sociale», explique le conférencier, en notant que même les populations nomades touareg connaissent la notion de frontières. «Beaucoup de gens pensent que les nomades n’ont pas de limites géographiques et donc sont susceptibles de perturber l’ordre étatique. C’est faux, ils savent et respectent très bien où s’arrêtent les territoires où ils vivent.»
 
Nadjia Bouaricha
http://www.elwatan.com/actualite/de-la-structure-sociopolitique-des-touareg-23-03-2013-207617_109.php

Grève illimitée pour les mineurs d'Azelik au Niger


NIGER - 
Article publié le : samedi 23 mars 2013 - Dernière modification le : samedi 23 mars 2013

Grève illimitée pour les mineurs d'Azelik au Niger

Mine d'uranium d'Areva à Arlit au Niger.
Mine d'uranium d'Areva à Arlit au Niger.
AFP / Pierre Verdy

Par RFI
Au nord du Niger, dans la mine d'uranium d'Azelik, les 600 travailleurs nigériens se sont mis en grève illimitée le jeudi 21 mars. Une mine exploitée par la société chinoise China National Nuclear Corporation (CNNC) dont les dirigeants pratiqueraient une double politique de traitement entre salariés chinois -au nombre d'une centaine- et nigériens. Selon Alassane Idrissa, délégué du personnel, un technicien nigérien serait payé 200 000 francs CFA (305 euros) quand son homologue chinois toucherait cinq fois plus. Par ailleurs, les primes de rendement et indemnités en zone désertique ne seraient pas versées.

Alassane Idrissa
Délégué du personnel des mineurs d'Azelik, au Niger
 
23/03/2013
TAGS: CHINE - EN BREF - ENERGIES - NIGER - QUESTIONS SOCIALES

Mali : des Touaregs réclament une loi criminalisant l'esclavage | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : des Touaregs réclament une loi criminalisant l'esclavage | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Présence d’éléments du Polisario au Nord Mali: L’opération «Serval» lèvera-t-elle le coin du voile? par O. Dkhil


Présence d’éléments du Polisario au Nord Mali: L’opération «Serval» lèvera-t-elle le coin du voile? par O. Dkhil

Cliquer pour une photo plus grande
Plusieurs organes médiatiques avaient, avant même l’éclatement de la guerre au Mali, relevés que des connexions existaient entre des éléments du Polisario et les islamistes occupant le Nord du Mali.
Et même si, tout récemment, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, avait fait état de la présence de combattants issus des rangs du Polisario parmi les groupes terroristes pourchassés dans le Nord-Mali, force est de constater aujourd’hui que le doute a été levé avec la capture d’hommes venus des rangs du Polisario, sans compter les postes de responsabilité qu’occupent d’autres à l’image d’Abou Al Walid Sahraoui, porte-parole du MUJAO et Abdel Hakim Sahraoui, alors adjoint du chef de «la police islamique» de Gao à la veille de l’intervention française, le 11 janvier 2013.
Pourtant que n’a pas fait le Polisario pour échapper à cette «liaison dangereuse», le rapt des ressortissants européens en plein cœur des camps de Tindouf pour le compte d’une katiba du réseau terroriste d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), venant ternir son image, parce qu’improbable voire impossible sans une forte complicité avec des personnes du terrain, entrant et sortant allègrement des camps sans soulevés de soupçons.
«Le Fiagro», «France 24», pour ne citer que ceux-là ont mis en exergue, la semaine dernière, cette présence d’éléments du Polisario parmi les combattants capturés ou tués, en compagnie de leur chef Abou Zeid, lors des opérations franco-tchandiennes dans le massif montagneux du Tagharghart provenant du front malien et du Sahel.
Cette alliance contre nature sera-t-elle mise à nue par l’opération «Serval» pour faire du Polisario, «un des bras armés du terrorisme sahélo-saharien et le paravent d’une politique algérienne visant la déstabilisation de toute la région et en tête son voisin marocain», comme le souligne, dans son article, Katherine Junger, paru sur http://www.droits-humains.org, sous le titre : «Les traces du Polisario sur le front malien se confirment».
Il est incontestable que, désœuvrés et compte tenu de leur connaissance parfaite du terrain, de nombreux combattants du Polisario n’avaient pas hésiter à se convertir dans toutes sortes de trafics dans les étendues désertiques sahélo-sahariennes: trafics d’armes, de drogue et de cigarettes, facilitation de l’émigration clandestine de subsahariens, sous-traitance d’opérations de surveillance des déplacements des armées des pays voisins et de prise d’otages pour rançonner les pays occidentaux.
De là à en voir parmi les combattants du MUJAO et autres katibas d’Aqmi, il est permis de douter. Et sérieusement !
O. Dkhlil
 
Date publication : 07-03-2013 18:22:39

Alakhbar | Nord Mali: La mort d'Abou Zeid confirmée (Le Monde)

Alakhbar | Nord Mali: La mort d'Abou Zeid confirmée (Le Monde)

La majorité des Bruxellois souhaitent l'indépendance si la Belgique éclate


La majorité des Bruxellois souhaitent l'indépendance si la Belgique éclate

samedi 23 mars 2013 à 08h54
Si la Belgique devait éclater, les Bruxellois préféraient que leur ville devienne une région indépendante, révèle un sondage réalisé par Ipsos à la demande du Soir, de RTL-TVi, VTM et De Morgen.
© Thinkstock
Soixante huit pour cent des sondés font ce choix, contre 26% qui souhaitent unir leur destin à la Wallonie et seulement 6 % à la Flandre.

En Flandre, l'opinion apparaît très partagée: 42 % des personnes interrogées privilégient également l'option d'un Bruxelles indépendant, contre 44 % qui choisissent l'union avec la Flandre.

Les Wallons estiment pour 61 % d'entre eux que Bruxelles doit unir son destin à la Wallonie contre 37 % qui préfèrent l'indépendance de Bruxelles.

Les Belges estiment à 66 % que la Belgique peut/doit survivre.

L'attachement au pays est plus faible au nord: 64 % des Flamands pensent que la Belgique a un avenir. En Wallonie, la proportion est de 69 % et à Bruxelles, de 70 %. Dans les deux Régions, ce jugement s'érode: dans un sondage similaire réalisé en 2011, la proportion était de 74 % en Wallonie et de 79 % à Bruxelles.

Le sondage a été réalisé entre le 13 et le 19 mars auprès de 2.499 Belges âgés de plus de 18 ans. La marge d'erreur est de 3,1 % en Flandre et en Wallonie, et de 4,2 % à Bruxelles.

Avec Belga
Les infos du Vif aussi via Facebook

l'hypocrisie de la coopération decentralisée française:


"La coopération décentralisée française, sur les traces de l'opération Serval"
Commuiqué de la Coordination des cadres de l’Azawad
vendredi 22 mars 2013
par Masin
Une Conférence sur le développement du Mali a eu lieu à Lyon, en France, le 19 mars 2013. Organisée par le ministère des affaires étrangères, la Région Rhône-Alpes et Cités Unies France, cette conférence se veut une étape importante dans "la reprise de l’aide française au développement au Mali". Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et le ministre délégué chargé du développement, Pascal Canfin, y étaient présents. Étaient également présents des représentants du gouvernement malien et des collectivités maliennes partenaires des françaises.



Cent soixante-dix collectivités territoriales françaises sont engagées pour aider l’Etat malien à assurer le développement des régions les plus démunies dont il a la charge d’administrer. Plus de 300 projets ont été lancés. Depuis 2006, l’Etat malien a bénéficié de plus de 35 millions d’euros au titre de l’aide publique au développement de ces collectivités françaises.

L’idée phare de cette rencontre lyonnaise est une collaboration décentralisée dont le but est de cibler avec plus de précision les besoins des collectivités qui pourront ainsi s’adresser directement à leurs homologues en France.
Dans son intervention, Laurent Fabius a tenu à insister sur trois points : "le volet sécuritaire - sans sécurité rien n’est possible -, le volet démocratique - sans démocratie, rien n’est constructible à long terme -, le volet développement - car, sans développement, il n’y a pas de sécurité et réciproquement."

Le ministre du Développement, Pascal Canfin, a annoncé le versement de 150 millions d’euros d’aides qui ont été gelés après le coup d’État de 2012. Mais si cette aide est versée à l’Etat malien, il n’y aura aucun doute quant à sa destination. Ce n’est pas aujourd’hui, après cinquante ans de corruption, de détournements, que l’Etat malien va adopter une autre attitude qui ne serait pas dans sa culture.

Au sujet de cette coopération, la Coordination des cadres de l’Azawad résument les choses par cette phrase : "La coopération décentralisée française, sur les traces de l’opération Serval".
Nous publions ci-après le communiqué de la Coordination des cadres de l’Azawad, signé par son porte-parole, Habaye ag Mohamed.

La Rédaction. 


La coopération décentralisée française, sur les traces de l’opération Serval



Le 19 mars 2013, a été organisée, à Lyon en France, une journée dédiée à la paix et au développement à travers une dynamique territoriale des collectivités.
La rencontre initiée par les gouvernements français et malien est portée par la Région Rhône Alpes, partenaire traditionnel de longue date de la coopération décentralisée avec la Région de Tombouctou.

Inadmissible !!!
Le gouvernement français et les acteurs de la coopération française oublient tout, prennent les mêmes et recommencent ?
Qui peut croire et admettre que les acteurs maliens, tous issus du régime de ATT - un régime dont les turpitudes sont manifestes au-delà du Mali - conviés par l’Etat français et les collectivités françaises pourraient trouver une solution objective et durable à la crise malienne, ou même réfléchir à la définition d’un modèle fiable, viable et durable de développement, pour la région de Tombouctou encore moins du Mali ? Après la Françafrique politique, place désormais à la coopération décentralisée françafricaine !!!
Produire du non sens !!!
Cette rencontre n’est rien d’autre qu’une grand-messe de dupes. L’absence d’au moins un représentant de presque 600.000 réfugiés, et plus précisément de 180.000 réfugiés pour la seule région de Tombouctou, populations pour lesquelles existe depuis les années 80 la coopération Région Rhône Alpes - Région de Tombouctou, dénote d’une certaine fuite en avant, une mascarade inacceptable sous forme de kermesse.
Comment peut-on parler "des besoins concrets des collectivités maliennes de la région de Tombouctou" sans les communautés de cette région ?
Choquant et indécent !!!
Face à l’actualité courante, sous les lambris tamisés des salles de réunions, il est simplement choquant de rester muet tout en glosant sur le développement, la coopération, l’argent, les projets, quand chaque jour, à l’ombre de l’opération Serval, l’armée malienne intensifie les tueries des populations civiles des régions de Tombouctou et de Gao, y compris dans la journée du 19 mars. Comment peut-on parler de paix et de développement dans un tel contexte ?
Mettre la charrue avant les bœufs !!!
Peut-on financer avant d’avoir été au fond du problème ? Parler de développement, de financements (rentrée scolaire, campagne agricole, changements climatiques, centre de santé, aide bilatérale…) relève d’une véritable politique de l’autruche alors que le problème de fond reste entier. Soit il s’agit d’une méconnaissance de l’existence du problème de fond, soit il s’agit tout simplement de sa négation à l’instar des autorités maliennes. Malheureusement, pour les populations civiles qui errent dans les camps des réfugiés et celles qui tombent sous les balles de l’armée malienne, cela revient au même.
Non, l’Etat français, du moins la coopération décentralisée française, est trop crédible et dispose d’un capital de confiance trop important pour se laisser entraîner dans ce cirque qui dure depuis plus de trente ans. On finance quoi ? Qui ? Pourquoi ?
Qui veut-on ne pas entendre ?


Le 21 mars 2013.

Habaye Ag Mohamed,
Porte-parole de la coordination des cadres de l’Azawad
http://tamazgha.fr/La-cooperation-decentralisee.html

vendredi 22 mars 2013

Worst case scenario » et effet papillon en afrique Sahelo-saharienne


Azawad Iyyan Ghass 22 mars 19:12
«
Worst case scenario » et effet papillon en afrique Sahelo-saharienne
La rébellion du Selaka prend le pouvoir à bangui, Deby perd un alliée sur son front sud en la personne de Bozize, une vieille rébellion de son clan Zaguawa se réveille menée par son neveu Timan Erdimi et appuyée par le Quatar et le soudan ce qui l’oblige à se retirer illico du Mali. La Franceau milieu oblige de faire le grand écart, Boko haram profite de la situation et aspire les djihadistes africains en perte de vitesse vers l’Est, le Nigeria devient un pays en guerre, les djihadistes Nord africains se replient sur l’Algérie ou ils intensifient les attentats aidées en douce par des partis comme Enhada en Tunisie qui perdra les prochaines élections, le Niger touché à partir du sud. Au Mali le sud las d’attendre une issue finale reprend ses querelles de clocher politique et le problème « touareg » fait tache d’huile petit a petit sur le Niger et peut être même l’Algérie. La lybie se stabilise et accueille mieux les touaregs en leur accordant même la nationalité ce qui mettra l’Algérie en position de faiblesse au vu des mauvais traitements qu’elle réserve à ces derniers. La question s’internationalise dans un chaos parallèle autour. Les narco colombiens intensifient leurs soutiens aux nouveaux groupes qui vont se créer pour ouvrir des nouvelles routes vers l’Europe, les mini-conflits interethniques se multiplient pour le contrôle des ressources de la drogue avec l’impossibilité du développement et l’absence des Etats. La zone est mise sous tutelle des nations unies ou des pays occidentaux ayant la capacité de réponse militaire suffisante pour renverser les rapports de force de façon localisée mais sans s’impliquer dans les aspects politiques au risque d’être accusés de néocolonialistes, les statut quo se multiplient sur des questions de plus en plus transfrontalières qu’aucun Etat ne pourra régler seul et la population en majorité jeunes déprime, la famine et les déplacements de populations s’intensifient. Les nations unies et les humanitaires ne peuvent plus répondre aux besoins, la famine s’installe durablement, les économies formelles chutent au profit de l’informel et du marché parallèle. Pourvu que tout cela n’arrive jamais ....

AZAWAD (SIWEL) — Exactions de l'armée malienne pour la seule journée du 21 mars dans la région du Gourma. L'association ARVRA (Association des réfugiés et victimes de la répression dans l'Azawad) dresse un bilan journalier des exactions de l'armée malienne sur les populations civile, à l'ombre de l'opération Serval.



Azawad/ ARVRA: Situation de la journée du 21 mars 2013


22/03/2013 - 10:09




AZAWAD (SIWEL) — Exactions de l'armée malienne pour la seule journée du 21 mars dans la région du Gourma. L'association ARVRA (Association des réfugiés et victimes de la répression dans l'Azawad) dresse un bilan journalier des exactions de l'armée malienne sur les populations civile, à l'ombre de l'opération Serval.









Ce qui se passe à l'ombre de l'opération Serval.(PH/DR)


Situation de la journée du 21 mars 2013




I. Des sources rapportent que la patrouille militaire s’est rendue coupable des exactions suivantes :

A Echéri, entre Bamba et Gossi, dans le Gourma, commune de Winerdane, site Touareg, « Pillages, viols, molestage, intimidations, à grande échelle et enlèvement de deux Hommes : le chef du campement et Mohamed Ahmedou Ag Sounetou, dont les proches sont sans nouvelles par une patrouille militaire malienne ». Les sources confirment que cela dure depuis quelques jours. La patrouille était encore présente à la mi-journée du 21 mars sur les lieux.




II. Des témoins rapportent :

« Intimidation des populations par des autorités administratives et militaires pour nier les exactions de l’armée malienne et les milices contre les civils Touaregs. Les cas de Doro et N’Gouma ».







III. Plusieurs autres sources : « JOURNEE du 21 Mars 2013.

Exactions et Arrestations par l’armée malienne dans l’arrondissement d’Intililte (140 km de Gao).

Village d’Ossadja (à 7 h du matin).

Enlèvement de :

1. Indouche Ag Ikaratane ;

2. Ingayche Ag Imbareck ;

3. Albakaye Ag Intazabite ;

4. Mahmoud Ag Imbass ;

5. Issouffa ag Talfi ;

6. Bakrene Ag Akli.

7. Ag Atoujani ;

8. Ag Nagim.




D’autres personnes dont les noms et le nombre exact ne nous sont pas encore communiqués ont été enlevées.




NB : Toutes les personnes enlevées ont été amenée quelque part par les militaires. Ils leurs ont tous bandés les yeux et attachés les mains derrière le dos. Des coups de feu sonnent de temps en temps dans la direction ou ils ont été acheminés.

Pillage et démolitions de maisons :




1. Prise d’une voiture ;

2. Dépouillements des colliers des femmes (or, argent, objet de valeur) ;

3. Chargement des animaux à bord de camions militaires :

4. Incendie d’une autre voiture en panne au village ;

5. Incendie de Maisons et destruction d’autres par les engins BRDM.




Après les dégâts ; des renforts continuent de venir de Gao et prennent la direction d’autres puits et hameaux non loin.

Des femmes, des enfants et des veilles personnes courent vers la frontière du Burkina Fasso à pied.

Les gens se sont dispersés dans le désordre. Des enfants sont signalés perdus par leurs parents. L’autre grand risque c’est la mort de soif à cause de la chaleur.




Source : Des témoins cachés et qui observaient tout ».




ARVRA (Association des réfugiés et victimes de la répression dans l'Azawad)




SIWEL 221009 MARS 13

L'ONU doit interpeller le président Hollande sur le génocide des peuples Touareg et Maure dans l'Azawad!!!


MALI - 
Article publié le : vendredi 22 mars 2013 - Dernière modification le : vendredi 22 mars 2013

Multiplication des témoignages d'exactions au Mali

Les témoignages faisant état d'exactions commises par des soldats maliens se multiplient.
Les témoignages faisant état d'exactions commises par des soldats maliens se multiplient.
REUTERS/Joe Penney

Par RFI
Un an après le coup d'Etat, et deux mois après l'intervention militaire française, la sécurité reste encore précaire dans plusieurs régions du Mali. Plusieurs attaques impliquant des jihadistes ont eu lieu notamment à Gao. Mais il y a aussi les exactions pointées du doigt par de nombreux témoins ainsi que par les organisations internationales. Des exactions commises parfois par l'armée malienne, comme l'a d'ailleurs déploré mi-mars le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme.

À 140 km au sud de Gao, dans la région d'Intilit, de nombreux témoignages ont pu être recueillis. Des exactions auraient eu lieu et se poursuivraient encore ce vendredi 22 mars. Selon cet élève de 17 ans du village d'Ossadja, dans l'arrondissement d'Intillit, des militaires ont enlevé des hommes, détruit des maisons en banco, emporté du bétail.
Paniqués, des femmes et des enfants ont pris la route vers le Burkina. C'est le cas de ce jeune homme joint par RFI, et qui raconte ce qu'il a vu dans son village, jeudi matin : « Il y avait des véhicules d’une armée, des pick-ups et des blindés qui sont rentrés dans les villages. Tout de suite, ils ont commencé à prendre les hommes. Des simples nomades. Ils ont commencé à les terrasser, à attacher leurs pieds et à attacher leurs mains avec les jambes. Ils les ont jetés dans les voitures, et puis ils sont partis avec eux ».
Plus tard, les tirs ont commencé et les femmes ont pleuré. « Bien sûr ! Ce sont les militaires maliens ! Ils parlaient même en bambara. Ils sont en train d’insulter, en train de tabasser les hommes, là. Mais je vois aussi d’autres personnes, là. Ils ont des armes noires. Ils ne portent pas de treillis », a-t-il poursuivi.
Pour le général Camara, ministre malien de la Défense , les exactions ont bien lieu mais ce sont des éléments déserteurs qui ont quitté l'armée qui se prêtent à de tels actes. Pour le reste, selon lui, tout n'est que ragots et intoxications.
Interrogé par RFI, il livre son point de vue de la situation : « Ce que je peux dire, c'est que dans le Gourma et dans d'autres parties du pays, notamment proches de la Mauritanie, il y a des groupes armés indépendants qui sont en quête de moyens de survie et qui se livrent à toutes sortes d'exactions sur nos populations. Il y a des groupes qui sont particulièrement actifs dans le Gourma. Nous avons un pays très étendu. Nos moyens sont ce qu'ils sont. On ne peut pas être partout à la fois. On essaye dans la mesure de nos moyens de déployer nos forces pour assurer la sécurité de nos populations. C’est notre vocation ».
Les témoignages sur le terrain recueillis par RFI confirment pourtant que les exactions se poursuivent et notamment les arrestations.

Libye - La force de sécurité mixte déloge des milices dans le quartier Salah al-Dinne de Tripoli

VENDREDI, 22 MARS 2013 07:27   PDFImprimerEnvoyer

Libye - La force de sécurité mixte déloge des milices dans le quartier Salah al-Dinne de Tripoli



La force de sécurité mixte a, dans la nuit de mardi à mercredi, délogé des groupes armés 'hors-la-loi' qui occupaient un site dans le quartier Salah al-Dinne (banlieue sud de Tripoli).

Selon le porte-parole officiel du ministère de l'Intérieur, Moujdi al-Alarif, lors de l'opération de délogement, deux caisses d'alcool contenant 40 bouteilles ont été confisquées, de même que des explosifs fabriqués localement, des munitions et des armes. Des casiers judiciaires vierges falsifiés, des dossiers relatifs à la sécurité intérieure, des passeports, des cartes grises de voitures volées et des plaques minéralogiques ont aussi été confisqués par les forces de sécurité.

Dans une déclaration faite à la presse, Al-Alarif a précisé que les hors-la-loi ont été remis aux services chargés des affaires criminelles, alors que les munitions et les armes trouvées sur eux ont été déposées dans les magasins de l'Etat.

Selon des témoins qui habitent près du site, des cris et des  gémissements de personnes torturées étaient régulièrement entendus.

Selon le porte-parole, les forces de l'ordre ont trouvé dans le bâtiment une famille sur laquelle les hors-la-loi exerçaient des tortures. Il a précisé que l'opération a été filmée et fera l'objet de diffusion dans les médias.

Le Premier ministre libyen, rappelle-t-on, avait annoncé début mars, la constitution d'une force mixte pour déloger les sites occupés par des groupes armés illégaux à Tripoli et dans les autres villes du pays.

Il avait réaffirmé le refus de son gouvernement de l'existence d'armes en dehors de celles détenues par la police et l'armée, appelant tous les groupes détenant des armes en dehors de la légalité à les remettre au ministère de l'Intérieur.

Le ministre de l'Intérieur avait, de son coté, annoncé la constitution d'une force mixte composée d'éléments du ministère de l'Intérieur et de l'état-major de l'armée devant mener des opérations de récupération de tous les sites occupés par les groupes armés.

La société civile et les habitants de Tripoli avaient aussi, lors d'une manifestation monstre, demandé la dissolution des unités armées agissant en dehors de l'autorité de l'Etat.

Pana

En direct du frontmars:température 45°:22 MARS:2013 à 10H52:OPERATION EN COURT :Opération Doro:3 opération visait à neutraliser les groupes terroristes qui sévissent dans le secteur centre du Mali.nouvelle opération de « nettoyage ». Départ de Tessalit en pleine nuit, plusieurs heures de voyage harassant en véhicule de l’avant-blindé sur une piste défoncée


  • En direct du frontmars:température 45°:22 MARS:2013 à 10H52:OPERATION EN COURT
    :Opération Doro:3 opération visait à neutraliser les groupes terroristes qui sévissent dans le secteur centre du Mali.nouvelle opération de « nettoyage ». Départ de Tessalit en pleine nuit, plusieurs heures de voyage harassant en véhicule de l’avant-blindé sur une piste défoncée. Deux groupes tactiques sont à l’oeuvre: chacun s’emparera d’une colline de façon à contrôler la vallée en contrebas.

    Le ratissage de la vallée se fait à pied, méticuleusement, trois jours et deux nuits durant. Il n’y aura aucun coup de feu, aucun contact direct avec l’ennemi qui, inférieur en nombre et en moyens, évite le corps-à-corps.

    Dans un paysage lunaire, sans la moindre parcelle d’ombre, les soldats avancent méthodiquement. La température sur le coup de midi dépasse les cinquante degrés. Chacun transpire en silence sous son casque lourd et son gilet pare-balles, tout en portant son armement pesant et ses cinq litres d’eau.

    Les troupes de choc mangent peu, parlent peu, boivent le moins possible. Ces hommes affrontent pendant des heures des chaleurs extrêmes, les mouches, la poussière qui s’immisce partout, enraye les armes qu’il faut sans arrêt nettoyer, les marches sans fin ou les longues heures d’observation en plein soleil sur les hauteurs. Ils dorment à même le sol, à la belle étoile. La nuit, dans l’Adrar des Ifoghas, la température reste douce, de l’ordre de 15 degrés. Mais l’écart avec la journée est tellement violent que l’on grelotte sous son duvet.

    Les otages dans toutes les têtes

    Si l’ennemi est invisible, ce qu’il a abandonné derrière lui rappelle qu’il se trouvait là il y a quelques instants: ici un tas de vêtements de combat laissés à la hâte, là un châssis de canon anti-aérien…

    Un silence accablant règne sur les Ifoghas, mais chacun sait qu’un affrontement peut éclater n’importe quand. Les islamistes sont passés maîtres dans l’art du camouflage. Ils se terrent dans des réduits rocheux, si bien cachés qu’il est arrivé qu’une patrouille française passe à quelques centimètres d’eux sans les découvrir, racontent des soldats.

    La question des otages français, aux mains des groupes islamistes quelque part dans le désert malien, est dans tous les esprits et alimente les conversations, le soir au bivouac. Impossible de savoir s’ils sont là, tout près, ou bien à des centaines de kilomètres. Ce n’est que plusieurs jours plus tard que l’exécution de l’un d’eux, Philippe Verdon, sera revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sans être confirmée mercredi par Paris.

    Plusieurs fois, des explosions retentissent. Ce sont les Français qui font sauter une cache d’armes, ou bien un pick-up suspect est détruit par un avion Mirage. Une colonne de fumée brune s’élève au loin.

    Les pertes françaises restent faibles depuis le début de l’intervention au Mali en janvier, mais le danger est toujours présent. Le 16 mars, nouvelle explosion. Cette fois, le bruit est différent, et la radio n’a annoncé aucun tir « ami ». L’officier présent demande des précisions.

    Pour la première fois, les islamistes ont fait sauter un char. Un engin explosif improvisé a coûté la vie à un caporal de 24 ans, Alexandre Van Dooren, cinquième militaire français à tomber au Mali, et a blessé trois autres soldats.

    A Tessalit, une centaine de soldats seulement, visage fermé, participent à la cérémonie funéraire: la plupart des hommes sont loin, sur le terrain. Le général Bernard Barrera, chef des forces terrestres françaises au Mali, prononce l’hommage funèbre. Les moyens sont rudimentaires, pas de fanfare, pas même un clairon. Un soldat entame une Marseillaise a capella, bientôt suivi par le reste de la troupe.



    http://le.cos.free.fr/
    2J’aime ·  ·