TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 18 mars 2013
Le président Déby évoque la « menace jihadiste » au Tchad
Le président Déby évoque la « menace jihadiste » au Tchad
Par AFP - Date: il ya 2 heures 52 minutes 4 réactions
« La menace des jihadistes existe ici au Tchad. Elle existait avant qu’on envoie nos forces au Mali. Ce qui se passe au Mali n’est pas loin, c’est dans le Sahel », a déclaré le président Idriss Deby Itno dans l’hebdomadaire tchadien Notre Temps à paraitre mardi
« Le terrorisme n’a pas de frontière, n’a pas de visage et peut vous sauter à la gueule n’importe où, n’importe quand », souligne le président tchadien qui a engagé 2000 soldats de son pays au Mali pour justifier son intervention.
Le Tchad a officiellement payé un lourd tribut avec 30 soldats tués.
« Qui peut vous dire aujourd’hui qu’il n’y pas de Tchadiens enrôlés comme terroristes ailleurs? », s’interroge le président tchadien. « Vous avez des Tchadiens qui sont arrêtés en Arabie Saoudite, en Afghanistan et qui ont été jugés aux Etats-Unis et emprisonné à Guantanamo, au Soudan, en Irak ».
« Puisque ces Tchadiens sont déjà en action à l’extérieur de notre territoire, qu’est ce qui prouve qu’ils ne s’intéresseront pas à notre pays un jour? », se demande-t-il.
« Soyons prudents, si nous ne combattons pas ce mal loin avec les autres, notre société va se déchirer », a-t-il affirmé.
Le contingent tchadien, qui est le plus nombreux et considéré comme le plus aguerri de toutes les troupes africaines déployées au Mali, a officiellement intégré la mission africaine dans ce pays, la Misma, a-t-on appris récemment de source officielle.
La Misma, qui déploie désormais au Mali environ 6.300 soldats (d’Afrique de l’Ouest et du Tchad), est censée prendre à terme le relais de l’armée française pour sécuriser le Nord du Mali avec l’armée malienne.
AFP
Source: AFP
La France n'a plus d'argent pour son armée ...
La France n'a plus d'argent pour son armée ...
18-03-2013
Alors que le ministère de la Défense a dû procéder à 54 000 suppressions de postes.....
au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les contraintes budgétaires fixées par François Hollande dans le but de « sauver l’euro » ont de fortes probabilités d’accélérer la destruction de nos armées.
LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES INTENABLES DE FRANÇOIS HOLLANDE
Pour que l’on juge du caractère proprement intenable de la situation, il faut savoir trois choses :
1°) les résultats obtenus par la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) lancée par Nicolas Sarkozy ont abouti à des économies budgétaires cumulées d’environ 15 milliards d’euros sur 5 ans. Je rappelle que c’est cette RGPP qui est à l’origine du non-remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, de la fermeture massive d’écoles, de services hospitaliers, de postes, de commissariats de police, etc. Je souligne au passage que de nombreuses administrations commencent à être complètement désorganisées, des services entiers, dans les préfectures ou les administrations déconcentrées de l’État, n’étant désormais plus qu’imparfaitement assurés.
2°) nonobstant ces coupes extraordinairement drastiques, le déficit budgétaire de l’État n’a fait qu’empirer sous Nicolas Sarkozy. Il s’agit de l’illustration de ce que j’ai maintes fois expliqué, dans mes conférences et entretiens, à savoir qu’il est puéril de croire que l’on réduit le déficit d’un État en coupant dans ses dépenses. Car un État n’a rien à voir avec un ménage de salariés, dont les recettes – les salaires – sont constants quelles que soient les dépenses du ménage. Les recettes d’un État (TVA, IR, IS et TIPP pour les principaux en France) dépendent étroitement de l’activité économique et si celle-ci dégringole, les recettes s’effondrent encore plus vite. Or si l’on coupe drastiquement dans les dépenses de l’État, notamment en période de crise, cela va contribuer à faire chuter l’activité économique, donc les recettes encore plus vite. Et l’on risque de voir se creuser encore plus le déficit que l’on prétendait combler.
3°) les orientations fixées par François Hollande – sur instruction de la BCE et de la Commission européenne – consistent à vouloir réduire les dépenses de l’État de 60 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années. Cela signifie que le chef d’État “socialiste” prétend qu’il va falloir faire 4 fois plus d’économies au cours des 5 prochaines années qu’au cours des 5 années écoulées. Dans les allées du pouvoir, dans les administrations, personne de sérieux ne sait comment de telles coupes à la hache pourraient être encore possibles.
LE GOUVERNEMENT S’APPRÊTE À TAILLER DE FAÇON INOUÏE DANS DES PANS ENTIERS DE L’ARMÉE
Quoi qu’il en soit, c’est dans ce contexte général que le ministère de la Défense risque de voir son budget subir une nouvelle coupe sans précédent historique.
Des coupes tellement sévères que le lobby militaire – et peut-être le cabinet du ministre de la Défense lui-même – est parvenu à faire passer un cri d’alarme dans le magazine Le Point publié sur le site le 14 mars 2013.
En résumé, les esquisses budgétaires pour le ministère de la Défense s’orienteraient actuellement vers deux hypothèses alternatives :
A) une “Hypothèse Y”, qualifiée de “désastreuse” par l’auteur de l’article
suppression de 30 000 emplois dans les armées et de 15 000 autres dans l’industrie de défense.
l’armée de terre verrait disparaître sa capacité de projection.
la question du maintien de la composante aérienne de la dissuasion nucléaire serait posée.
de nombreux programmes d’équipements seraient retardés ou ajournés.
la disparition de l’industriel d’armement terrestre Nexter est explicitement évoquée.
B) une “Hypothèse Z”, qualifiée “d’apocalyptique”
suppression de 50 000 suppressions d’emploi dans les armées (c’est l’équivalent de l’effectif total de l’armée de l’air) et de 50 000 emplois dans l’industrie de défense.
“mise sous cocon” du porte-avions Charles de Gaulle, ou sa vente au Brésil ou à l’Inde.
ces choix budgétaires consisteraient à ramener d’ici quelques années le budget de la défense d’environ 30 milliards à 20 milliards, à faire passer la part de la richesse nationale consacrée aux armées de 1,5 % du PIB à 1,1 %.
POURTANT, LE GOUVERNEMENT TROUVE L’ARGENT NÉCESSAIRE POUR JOUER LES SUPPLÉTIFS DE L’EMPIRE EURO-ATLANTISTE ET LIVRER DES ARMES AUX REBELLES SYRIENS !
Alors que nous ne sommes plus en période de vaches maigres, mais de vaches moribondes, le gouvernement trouve quand même l’argent nécessaire :
pour entretenir des centaines (des milliers ?) de “conseillers” en Afghanistan, contrairement aux intérêts nationaux de la France
pour intervenir au Mali, après avoir créé le chaos en Libye
et même, c’est la nouvelle du jour, pour livrer des armes aux rebelles syriens
On a appris en effet, ce 14 mars également, que les gouvernements français et britannique vont demander d’avancer la prochaine réunion de l’Union européenne sur l’embargo sur les armes pour la Syrie et, à défaut d’unanimité, décideront à titre national d’en livrer aux rebelles.
C’est ce qu’a annoncé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en osant justifier ce viol programmé de nos engagements européens, par l’assurance que « la France est une nation souveraine. »
CONCLUSION : CYNISME ET ASSERVISSEMENT
Décidément, chaque jour qui passe témoigne du cynisme éhonté du prétendu “gouvernement français” et de son asservissement le plus total aux orientations états-uniennes.
Washington exige que la France « sauve l’euro », afin de préserver le glacis géopolitique que les Etats-Unis se sont assuré sur le continent européen ?
Alors notre prétendu “gouvernement français” obéit au claquement de doigt et est prêt, s’il le faut, à détruire toute la nation française, depuis nos acquis sociaux et notre niveau de vie jusqu’à notre industrie, en passant par notre armée, et tous nos services publics.
Washington exige que la France « sauve le peuple afghan », que l’on « sauve le peuple libyen », que l’on « sauver le peuple syrien », afin d’assurer sa domination mondiale par des pays satellites
Alors notre prétendu “gouvernement français” obéit au claquement de doigt et est prêt, s’il le faut, à dépenser des sommes considérables soudain trouvées dans le budget de l’Etat, et est prêt à piétiner les traités européens dont il nous assure au même moment que ce serait être “extrémiste” que de vouloir les dénoncer juridiquement.
Toute l’histoire du monde en témoigne : lorsque des dirigeants versent dans un tel cynisme et un tel asservissement à des intérêts étrangers, et au mépris des intérêts les plus fondamentaux du peuple, c’est que leur chute n’est plus très loin.
Comme disait les anciens romains, “Quos vult perdere Jupiter dementat”.
C’est-à-dire : “Jupiter commence par rende fous ceux qu’il veut perdre”.
par François Asselineau
Alors que le ministère de la Défense a dû procéder à 54 000 suppressions de postes.....
au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les contraintes budgétaires fixées par François Hollande dans le but de « sauver l’euro » ont de fortes probabilités d’accélérer la destruction de nos armées.
LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES INTENABLES DE FRANÇOIS HOLLANDE
Pour que l’on juge du caractère proprement intenable de la situation, il faut savoir trois choses :
1°) les résultats obtenus par la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) lancée par Nicolas Sarkozy ont abouti à des économies budgétaires cumulées d’environ 15 milliards d’euros sur 5 ans. Je rappelle que c’est cette RGPP qui est à l’origine du non-remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, de la fermeture massive d’écoles, de services hospitaliers, de postes, de commissariats de police, etc. Je souligne au passage que de nombreuses administrations commencent à être complètement désorganisées, des services entiers, dans les préfectures ou les administrations déconcentrées de l’État, n’étant désormais plus qu’imparfaitement assurés.
2°) nonobstant ces coupes extraordinairement drastiques, le déficit budgétaire de l’État n’a fait qu’empirer sous Nicolas Sarkozy. Il s’agit de l’illustration de ce que j’ai maintes fois expliqué, dans mes conférences et entretiens, à savoir qu’il est puéril de croire que l’on réduit le déficit d’un État en coupant dans ses dépenses. Car un État n’a rien à voir avec un ménage de salariés, dont les recettes – les salaires – sont constants quelles que soient les dépenses du ménage. Les recettes d’un État (TVA, IR, IS et TIPP pour les principaux en France) dépendent étroitement de l’activité économique et si celle-ci dégringole, les recettes s’effondrent encore plus vite. Or si l’on coupe drastiquement dans les dépenses de l’État, notamment en période de crise, cela va contribuer à faire chuter l’activité économique, donc les recettes encore plus vite. Et l’on risque de voir se creuser encore plus le déficit que l’on prétendait combler.
3°) les orientations fixées par François Hollande – sur instruction de la BCE et de la Commission européenne – consistent à vouloir réduire les dépenses de l’État de 60 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années. Cela signifie que le chef d’État “socialiste” prétend qu’il va falloir faire 4 fois plus d’économies au cours des 5 prochaines années qu’au cours des 5 années écoulées. Dans les allées du pouvoir, dans les administrations, personne de sérieux ne sait comment de telles coupes à la hache pourraient être encore possibles.
LE GOUVERNEMENT S’APPRÊTE À TAILLER DE FAÇON INOUÏE DANS DES PANS ENTIERS DE L’ARMÉE
Quoi qu’il en soit, c’est dans ce contexte général que le ministère de la Défense risque de voir son budget subir une nouvelle coupe sans précédent historique.
Des coupes tellement sévères que le lobby militaire – et peut-être le cabinet du ministre de la Défense lui-même – est parvenu à faire passer un cri d’alarme dans le magazine Le Point publié sur le site le 14 mars 2013.
En résumé, les esquisses budgétaires pour le ministère de la Défense s’orienteraient actuellement vers deux hypothèses alternatives :
A) une “Hypothèse Y”, qualifiée de “désastreuse” par l’auteur de l’article
suppression de 30 000 emplois dans les armées et de 15 000 autres dans l’industrie de défense.
l’armée de terre verrait disparaître sa capacité de projection.
la question du maintien de la composante aérienne de la dissuasion nucléaire serait posée.
de nombreux programmes d’équipements seraient retardés ou ajournés.
la disparition de l’industriel d’armement terrestre Nexter est explicitement évoquée.
B) une “Hypothèse Z”, qualifiée “d’apocalyptique”
suppression de 50 000 suppressions d’emploi dans les armées (c’est l’équivalent de l’effectif total de l’armée de l’air) et de 50 000 emplois dans l’industrie de défense.
“mise sous cocon” du porte-avions Charles de Gaulle, ou sa vente au Brésil ou à l’Inde.
ces choix budgétaires consisteraient à ramener d’ici quelques années le budget de la défense d’environ 30 milliards à 20 milliards, à faire passer la part de la richesse nationale consacrée aux armées de 1,5 % du PIB à 1,1 %.
POURTANT, LE GOUVERNEMENT TROUVE L’ARGENT NÉCESSAIRE POUR JOUER LES SUPPLÉTIFS DE L’EMPIRE EURO-ATLANTISTE ET LIVRER DES ARMES AUX REBELLES SYRIENS !
Alors que nous ne sommes plus en période de vaches maigres, mais de vaches moribondes, le gouvernement trouve quand même l’argent nécessaire :
pour entretenir des centaines (des milliers ?) de “conseillers” en Afghanistan, contrairement aux intérêts nationaux de la France
pour intervenir au Mali, après avoir créé le chaos en Libye
et même, c’est la nouvelle du jour, pour livrer des armes aux rebelles syriens
On a appris en effet, ce 14 mars également, que les gouvernements français et britannique vont demander d’avancer la prochaine réunion de l’Union européenne sur l’embargo sur les armes pour la Syrie et, à défaut d’unanimité, décideront à titre national d’en livrer aux rebelles.
C’est ce qu’a annoncé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en osant justifier ce viol programmé de nos engagements européens, par l’assurance que « la France est une nation souveraine. »
CONCLUSION : CYNISME ET ASSERVISSEMENT
Décidément, chaque jour qui passe témoigne du cynisme éhonté du prétendu “gouvernement français” et de son asservissement le plus total aux orientations états-uniennes.
Washington exige que la France « sauve l’euro », afin de préserver le glacis géopolitique que les Etats-Unis se sont assuré sur le continent européen ?
Alors notre prétendu “gouvernement français” obéit au claquement de doigt et est prêt, s’il le faut, à détruire toute la nation française, depuis nos acquis sociaux et notre niveau de vie jusqu’à notre industrie, en passant par notre armée, et tous nos services publics.
Washington exige que la France « sauve le peuple afghan », que l’on « sauve le peuple libyen », que l’on « sauver le peuple syrien », afin d’assurer sa domination mondiale par des pays satellites
Alors notre prétendu “gouvernement français” obéit au claquement de doigt et est prêt, s’il le faut, à dépenser des sommes considérables soudain trouvées dans le budget de l’Etat, et est prêt à piétiner les traités européens dont il nous assure au même moment que ce serait être “extrémiste” que de vouloir les dénoncer juridiquement.
Toute l’histoire du monde en témoigne : lorsque des dirigeants versent dans un tel cynisme et un tel asservissement à des intérêts étrangers, et au mépris des intérêts les plus fondamentaux du peuple, c’est que leur chute n’est plus très loin.
Comme disait les anciens romains, “Quos vult perdere Jupiter dementat”.
C’est-à-dire : “Jupiter commence par rende fous ceux qu’il veut perdre”.
par François Asselineau
Djamel, l'ancien policier français devenu djihadiste au Mali
DERNIÈRE MODIFICATION : 18/03/2013
- MALI - POLICE - TERRORISME
Djamel, l'ancien policier français devenu djihadiste au Mali
© AFP
La sœur de Djamel, le djihadiste français arrêté au Mali, témoigne dans le quotidien "Le Parisien". Elle confie que son frère avait travaillé à la BAC pendant un an, avant d’aller finalement combattre l’armée française dans le massif des Ifoghas.
Par FRANCE 24 (texte)
Djamel, dont le nom de famille n’a pas été rendu public, a été arrêté par les soldats de l’opération Serval dans le Nord-Mali début mars. C’était le premier djihadiste français arrêté depuis le début de la guerre au Mali, le 11 janvier. Lundi, sa sœur, révoltée, se confie dans les colonnes du quotidien "Le Parisien" et raconte le parcours de ce Franco-Algérien devenu terroriste.
"J’ai honte de ce qu’il a fait, j’ai honte de ce qu’il est devenu. Depuis que j’ai su qu’il était au Mali, ce n’est plus mon frère. Ce n’est plus un membre de la famille. Il a commis le pire du pire : combattre les troupes françaises alors que c’est la France qui l’a fait grandir, lui a permis d’étudier, de travailler, d’avoir une femme, des enfants…", déclare cette mère de famille de 30 ans.
Il y a quelques jours, le ministre de la Défense confirmait l’arrestation d’un Français dans les rangs des combattants islamistes. Jean-Yves Le Drian déclarait ainsi le 8 mars sur Europe 1 depuis Bamako : "Nous avons fait un prisonnier français qui va être extradé vers la France dans les moments qui viennent. Cela montre qu’il y avait là constitution d’une espèce de lieu, d’une filière terroriste de guerre, qui pouvait accueillir certains jeunes en quête d’un destin radical, comme certains ont pu le faire en Afghanistan ou en Syrie". Aujourd’hui, la recrue terroriste attendrait toujours son extradition vers la France, selon le quotidien.
Quand Djamel part d’Algérie pour la France, il est encore enfant. Avec sa mère, ses frères et ses sœurs, il rejoint son père à Grenoble. À sa majorité, il obtient la nationalité française. Puis, toujours selon sa sœur, il travaille dans la police, à la BAC, la brigade anti-criminalité de Grenoble, à la fin des années 1990. "Il a donc porté l’uniforme français", insiste-t-elle.
"Il a commencé à avoir de mauvaises fréquentations"
Après son passage dans la police, il quitte Grenoble et s’installe en Haute-Savoie, à Bonneville, où il rencontre sa future femme. Il enchaîne les boulots : agent de sécurité, employé dans un abattoir… À l’époque, "Djamel était comme tout le monde. Il aimait faire la fête. Il allait à la mosquée, sans plus, raconte sa sœur. Après son mariage en 2005, il a commencé à se faire pousser la barbe, à avoir de mauvaises fréquentations avec des barbus qui essayaient d’endoctriner des jeunes. Il nous disait qu’il allait juste faire sa prière, que cela n’allait pas plus loin". Puis son couple a flanché. "Il ne s’occupait plus de ses enfants, de sa femme", poursuit sa sœur. Le jeune salafiste commence alors à déclarer à ses proches vouloir rejoindre Al-Qaïda. A ce moment, personne ne prend ses paroles au sérieux.
Séparé de sa femme, il revient alors chez sa mère, à Grenoble. Finalement, en novembre dernier, il annonce qu’il va travailler à Paris. Il est cependant parti beaucoup plus loin. Son ex-compagne l’a compris en recevant un appel téléphonique. "Un jour, il a appelé sa femme en lui demandant de lui passer ses enfants. Ma belle-sœur s’est alors aperçue qu’il appelait de l’étranger. Elle a vérifié ensuite le numéro et a vu qu’il téléphonait du Mali! On ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il passe à l’acte comme ça".
Sa sœur confie sa colère : "On vit en France, on respecte la laïcité. On ne renie pas notre religion qui fait partie de notre vie. Mais de là à partir comme ça faire le djihad, non! C’est pour cela que j’espère qu’il paiera. Mais avant, il faut qu’il s’explique, vis-à-vis de sa famille, de la France. Qu’il dise pourquoi il a fait ça, comment il en est arrivé là".
"J’ai honte de ce qu’il a fait, j’ai honte de ce qu’il est devenu. Depuis que j’ai su qu’il était au Mali, ce n’est plus mon frère. Ce n’est plus un membre de la famille. Il a commis le pire du pire : combattre les troupes françaises alors que c’est la France qui l’a fait grandir, lui a permis d’étudier, de travailler, d’avoir une femme, des enfants…", déclare cette mère de famille de 30 ans.
Il y a quelques jours, le ministre de la Défense confirmait l’arrestation d’un Français dans les rangs des combattants islamistes. Jean-Yves Le Drian déclarait ainsi le 8 mars sur Europe 1 depuis Bamako : "Nous avons fait un prisonnier français qui va être extradé vers la France dans les moments qui viennent. Cela montre qu’il y avait là constitution d’une espèce de lieu, d’une filière terroriste de guerre, qui pouvait accueillir certains jeunes en quête d’un destin radical, comme certains ont pu le faire en Afghanistan ou en Syrie". Aujourd’hui, la recrue terroriste attendrait toujours son extradition vers la France, selon le quotidien.
Quand Djamel part d’Algérie pour la France, il est encore enfant. Avec sa mère, ses frères et ses sœurs, il rejoint son père à Grenoble. À sa majorité, il obtient la nationalité française. Puis, toujours selon sa sœur, il travaille dans la police, à la BAC, la brigade anti-criminalité de Grenoble, à la fin des années 1990. "Il a donc porté l’uniforme français", insiste-t-elle.
"Il a commencé à avoir de mauvaises fréquentations"
Après son passage dans la police, il quitte Grenoble et s’installe en Haute-Savoie, à Bonneville, où il rencontre sa future femme. Il enchaîne les boulots : agent de sécurité, employé dans un abattoir… À l’époque, "Djamel était comme tout le monde. Il aimait faire la fête. Il allait à la mosquée, sans plus, raconte sa sœur. Après son mariage en 2005, il a commencé à se faire pousser la barbe, à avoir de mauvaises fréquentations avec des barbus qui essayaient d’endoctriner des jeunes. Il nous disait qu’il allait juste faire sa prière, que cela n’allait pas plus loin". Puis son couple a flanché. "Il ne s’occupait plus de ses enfants, de sa femme", poursuit sa sœur. Le jeune salafiste commence alors à déclarer à ses proches vouloir rejoindre Al-Qaïda. A ce moment, personne ne prend ses paroles au sérieux.
Séparé de sa femme, il revient alors chez sa mère, à Grenoble. Finalement, en novembre dernier, il annonce qu’il va travailler à Paris. Il est cependant parti beaucoup plus loin. Son ex-compagne l’a compris en recevant un appel téléphonique. "Un jour, il a appelé sa femme en lui demandant de lui passer ses enfants. Ma belle-sœur s’est alors aperçue qu’il appelait de l’étranger. Elle a vérifié ensuite le numéro et a vu qu’il téléphonait du Mali! On ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il passe à l’acte comme ça".
Sa sœur confie sa colère : "On vit en France, on respecte la laïcité. On ne renie pas notre religion qui fait partie de notre vie. Mais de là à partir comme ça faire le djihad, non! C’est pour cela que j’espère qu’il paiera. Mais avant, il faut qu’il s’explique, vis-à-vis de sa famille, de la France. Qu’il dise pourquoi il a fait ça, comment il en est arrivé là".
PREMIÈRE PUBLICATION: 18/03/2013
Algérie : pourquoi Droukdel court toujours
Algérie : pourquoi Droukdel court toujours
terrorisme(1119) - AQMI(985) - Abdelmalek Droukdel(36) - Abou Moussab Abdelwadoud(9)
18/03/2013 à 07h:37 Par Cherif Ouazani
Abdelmalek Droukdel dirige le GSPC, devenu Aqmi, depuis juillet 2004. © AFP
Recherché depuis plus de huit ans par l'antiterrorisme, l'émir d'Aqmi Abdelmalek Droukdel a réussi à déjouer plus d'une vingtaine de tentatives d'arrestation et d'élimination. Contrairement à ses homologues dans le nord du Mali...
Depuis plusieurs années, Américains et Britanniques ne tarissent pas d'éloges sur l'expertise algérienne en matière de lutte antiterroriste. Mais l'annonce de la mort des chefs jihadistes au Sahel Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, même si elle n'était pas encore confirmée à l'heure où nous mettions sous presse, jette un sérieux discrédit sur les forces de sécurité algériennes. Avec des moyens beaucoup plus modestes, des soldats tchadiens auraient réussi à éliminer, en moins d'un mois, deux chefs terroristes recherchés depuis près de vingt ans par la justice algérienne. Mokhtar Belmokhtar figurait sur la première liste des personnes recherchées pour terrorisme établie en 1992. Quant à Abdelhamid Abou Zeid, de son vrai nom Mohamed Ghedir, il fait partie, depuis une quinzaine d'années, des cibles prioritaires de la cellule antiterroriste, un organe de coordination des forces de sécurité dirigé par le patron du contre-espionnage algérien, le général Bachir Tartag.
Moquerie
Qu'en est-il de l'émir actuel d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ? Identifié en 1998, au moment de la création du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dont il devient le mufti (chef doctrinal), Abou Moussab Abdelwadoud, de son vrai nom Abdelmalek Droukdel, 42 ans, n'est devenu une cible prioritaire qu'à partir de 2004, quand il a succédé à Nabil Sahraoui à la tête du GSPC, avant de faire allégeance à Oussama Ben Laden un an plus tard et de transformer le GSPC en Aqmi. « S'il a pu réchapper à plus d'une vingtaine de tentatives d'arrestation ou d'élimination, explique un colonel de l'armée de terre algérienne, il ne le doit pas uniquement aux caractéristiques complexes du relief de sa tanière, localisée dans le massif du Djurdjura, en Kabylie. »
Il a su éviter les erreurs qui avaient provoqué l'élimination de ses prédécesseurs.
Au début des années 1990, la durée de vie d'un émir (chef terroriste) n'excédait guère plus d'une année. Avec Djamel Zitouni, la longévité est doublée, puisque son règne sanglant durera deux ans, entre juillet 1994 et juillet 1996, date de son élimination par l'armée. Son successeur, Antar Zouabri, de sinistre mémoire, a pulvérisé le record de longévité (de juillet 1996 à février 2002), aujourd'hui détenu par Abou Moussab Abdelwadoud, chef d'Aqmi depuis juillet 2004. Débutée il y a plus de huit ans, sa traque infructueuse est désormais raillée par certains observateurs en regard de la célérité dont ont fait preuve les militaires tchadiens. Manque de volonté politique pour en finir définitivement avec le « terrorisme résiduel » ? Inefficacité des soldats algériens ? Des questions que n'a pas manqué de soulever la presse algérienne au vu des résultats de l'opération Serval au Mali et particulièrement de l'opération Panthère (forces françaises et tchadiennes) dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. Membre de la cellule antiterroriste, notre colonel ne semble pas prendre ombrage de ces moqueries. « La traque de Ben Laden a duré près de dix ans. A-t-on évoqué un manque de volonté politique de la part de la Maison Blanche, du Pentagone ou de Langley [siège de la CIA, NDLR] ? A-t-on raillé l'efficacité du renseignement américain ou la combativité des GI ? »
Fief imprenable
Abdelmalek Droukdel n'est pas plus rusé que ses prédécesseurs, mais il a su éviter les erreurs qui avaient provoqué leur élimination. Selon un officier de l'antiterroriste, « il sait que les services de sécurité disposent de moyens d'écoute sophistiqués. C'est pourquoi il n'utilise jamais de téléphone, cellulaire ou Thuraya [satellitaire], pour communiquer, préférant dépêcher des émissaires pour transmettre ses instructions. Son prédécesseur, Nabil Sahraoui, a pu être localisé en juin 2004 grâce à son utilisation fréquente de l'internet. Lui se l'interdit ». Sa garde prétorienne, composée d'une cinquantaine de compagnons, tous dignes de confiance, n'a jamais été élargie pour éviter toute tentative d'infiltration. Plus que toutes ces précautions, ce qui lui a réellement permis de déjouer toutes les opérations de traque tient à la complexité de la configuration géographique de son fief, un triangle de massifs montagneux, à cheval sur trois wilayas (« préfectures ») Boumerdès, Tizi-Ouzou et Bouira.
« Que ceux qui doutent de cet argument méditent les difficultés rencontrées par l'armée française lors de la traque des maquisards durant la guerre d'indépendance », plaide notre colonel. Un avis conforté par le général Henri Poncet, ex-patron du commandement des opérations spéciales de l'armée française : « Pendant la guerre d'Algérie, les katibas parvenaient régulièrement à percer les encerclements mis en place par l'armée française. » Est-ce à dire que la forêt de Yakouren ou les monts Zberber sont plus compliqués à approcher que la vallée d'Ametetai dans le Nord du Mali (où Abou Zeid aurait été tué) ou la colline de Tigharghar dans l'Adrar des Ifoghas ? « Négatif, répond, martial, notre colonel, la différence est ailleurs. S'il y a autant de grottes, de cavernes et d'alternance entre vallées et monts imprenables en Kabylie que dans l'Adagh [appellation utilisée par les Algériens pour évoquer l'Adrar des Ifoghas], on doit relever deux différences. La tanière de Droukdel en Kabylie se distingue de celle d'Aqmi dans le Nord-Mali par une muraille verte [les forêts de l'Akfadou et de Sidi Ali Bounab] qui complique la surveillance aérienne et par la densité de la population habitant la région. »
L'avènement de Droukdel à la tête du GSPC a été marqué par l'adoption du mode opératoire d'Al-Qaïda.
Difficulté opérationnelle
Si les Tchadiens ont la possibilité d'utiliser leur puissance de feu pour fixer l'ennemi, puis le bombarder par hélicoptère, les forces de sécurité algériennes ne disposent pas d'une telle facilité opérationnelle. Selon une estimation des services de renseignements, citée par le site d'information en ligne TSA, les effectifs d'Aqmi en Kabylie s'élèveraient à environ quatre cents hommes, soit autant que le nombre de combattants d'Aqmi repliés dans l'Adrar des Ifoghas. À une différence près : ces derniers évoluent dans un massif montagneux non peuplé, alors que leurs homologues en Algérie se trouvent au milieu de populations civiles occupant les villages et dechra (« hameaux »). Si la traque du chef jihadiste est infructueuse, les militaires chargés de la mener ont au moins une certitude : aucun armement en provenance des arsenaux libyens n'est venu renforcer la puissance de feu d'Aqmi en Kabylie.
L'avènement de Droukdel à la tête du GSPC a été marqué par l'adoption du mode opératoire d'Al-Qaïda, maison mère : les attaques-suicides contre des objectifs gouvernementaux (Palais du gouvernement à Alger, en avril 2007) et contre des intérêts étrangers (représentation des Nations unies à Hydra en décembre 2007). Depuis, le dispositif policier a réussi à déjouer toutes les opérations kamikazes organisées par Aqmi. Mais son chef, Droukdel, court toujours. « Demain, dans un mois ou dans un an, ce ne sera plus le cas », assure notre colonel.
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Une deuxième vidéo des sept otages enlevés au Cameroun reçue par des journalistes nigérians
NIGERIA / CAMEROUN / OTAGES FRANÇAIS -
Article publié le : lundi 18 mars 2013 - Dernière modification le : lundi 18 mars 2013
Une deuxième vidéo des sept otages enlevés au Cameroun reçue par des journalistes nigérians
Dabanga, le village près duquel a eu lieu l’enlèvement des 7 français. Les gendarmes locaux posent à côté de la voiture des otages, retrouvée embourbée près de la frontière nigériane voisine.
RFI/Sarah Sakho
Par RFI
Une deuxième vidéo des sept otages français enlevés au Cameroun a été envoyée à quelques journalistes de Maiduguri, au Nigeria. L’enregistrement daterait du vendredi 15 mars. « Nous sommes détenus depuis 25 jours », déclare un des otages dans le document. Le 19 février 2013, dans le nord du Cameroun, trois adultes et quatre enfants d'une même famille étaient capturés par un groupe se réclamant de Boko Haram. Le groupe islamiste menace aussi le Cameroun, parlant d'y multiplier « les enlèvements et les opérations-suicide avec plus de vigueur qu’au Nigeria ».
Dans cette deuxième vidéo des sept otages français enlevés au Cameroun, on entend un homme s’exprimant en haoussa et qui se présente comme un membre de la secte islamiste Boko Haram. Et on entend aussi Tanguy Moulin-Fournier, le père de cette famille enlevée le 19 février dernier. Il se présente et il s’agit bien de sa voix.
On le sent éreinté. Il s’exprime en français et en anglais. Il s’adresse tout d’abord à l’ambassadeur de France au Nigeria. D’après ses déclarations, le message a été enregistré ce vendredi au moment de la visite, au Cameroun puis au Nigeria, du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. « Nous sommes détenus depuis 25 jours dans un endroit désertique. Nos conditions de vie sont très dures, notamment pour les enfants. Pour perdons nos forces chaque jour et commençons à être malades. Nous ne tiendrons pas longtemps », dit M. Moulin-Fournier.
Il rappelle ensuite les exigences de Boko Haram qui veut la libération de leurs membres et de leurs enfants emprisonnés au Nigeria. Ils demandent à l’ambassadeur de France de « tout mettre en œuvre pour qu’une solution soit trouvée ».
Le message s’adresse aussi aux autorités camerounaises
La vidéo s'adresse précisément au président Paul Biya présenté comme le seul espoir de libération de la famille. « Ils nous libéreront si vous libérez les hommes qui ont été arrêtés au Cameroun », dit-il. Il décrit à nouveau les conditions difficiles de détention et conclut en affirmant que le groupe islamiste pourrait menacer le Cameroun : « Boko Haram ne veut pas entrer en conflit avec le Cameroun, mais si vous arrêtez à nouveau leurs membres, ils multiplieront les enlèvements et les opérations-suicide avec plus de vigueur qu’au Nigeria ».
On le sent éreinté. Il s’exprime en français et en anglais. Il s’adresse tout d’abord à l’ambassadeur de France au Nigeria. D’après ses déclarations, le message a été enregistré ce vendredi au moment de la visite, au Cameroun puis au Nigeria, du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. « Nous sommes détenus depuis 25 jours dans un endroit désertique. Nos conditions de vie sont très dures, notamment pour les enfants. Pour perdons nos forces chaque jour et commençons à être malades. Nous ne tiendrons pas longtemps », dit M. Moulin-Fournier.
Il rappelle ensuite les exigences de Boko Haram qui veut la libération de leurs membres et de leurs enfants emprisonnés au Nigeria. Ils demandent à l’ambassadeur de France de « tout mettre en œuvre pour qu’une solution soit trouvée ».
Le message s’adresse aussi aux autorités camerounaises
La vidéo s'adresse précisément au président Paul Biya présenté comme le seul espoir de libération de la famille. « Ils nous libéreront si vous libérez les hommes qui ont été arrêtés au Cameroun », dit-il. Il décrit à nouveau les conditions difficiles de détention et conclut en affirmant que le groupe islamiste pourrait menacer le Cameroun : « Boko Haram ne veut pas entrer en conflit avec le Cameroun, mais si vous arrêtez à nouveau leurs membres, ils multiplieront les enlèvements et les opérations-suicide avec plus de vigueur qu’au Nigeria ».
dimanche 17 mars 2013
De retour du festival de l’Aïr
De retour du festival de l’Aïr
Nous quittâmes Agadez en direction de Timia, une oasis au cœur de l’Aïr, où s’est déroulé le festival, nous l’atteignîmes après des centaines de kilomètre de route, voyageant dans un environnement exceptionnel. Les conditions du voyages ont été certes ardues mais des que nous avons atteint Timia, une bouffée de joie nous regagna. Nous arrivâmes la nuit, il fait très frais, les étoiles brillaient, et nous sentîmes le parfum des jardins fleurissants.
Deux jours avant le festival, des délégations commencèrent à s’installer, l’animation ne se stoppe pas. Jour et nuit le village était sous les chants de tendé, ça et là, de la délégation de Timia qui s’entraine pour pouvoir bien représenter sa commune dans les différentes compétions.
Ce festival, s’est tenu dans un contexte sécuritaire tendu à savoir la situation du terrorisme qui plane au sahel dans son entier. Son thème central fut d’ailleurs la consolidation de la paix au Niger par la préservation des valeurs culturelles.
Sur le site, les gens travaillèrent comme des fou, ils décorèrent l’emplacement, mettaient des plaques et des signaux, arrosaient le terrain, construisaient les cases traditionnelles pour leurs invités.
A l’arrivée des délégations, tout fut enfin près, le site pittoresque d’Amerig situé à deux kilomètre du village de Timia, borné par des montagnes à chaque extrémité, est d’une beauté attractive.
Le site du festival comprenait aussi des stands d’exposition dont deux pour chaque commune où furent exposés des produits maraichers de l’Aïr, les produits de l’élevage et des bijoux.
Quelques ONG et Société minières avaient aussi présenté au public leurs activités.
A l’occasion de ce festival, plusieurs services gratuits comme le dépistage du VIH/ Sida, la justice foraine ont été déployé.
Derrière, à quelques pas du site, les délégations composées des nombreux invités venus de chaque commune s’y installent dans des cases traditionnelles que les femmes de Timia leur avait construit.
Sous les beaux arbres d’Amerig et non loin du site se sont installés les chameliers et les ânières venue de tout l’Aïr.
Les officiels ayant pris part à l’événement, étaient logés dans deux auberges de la place bien équipée, un perché sur une montagne et l’autre au pied d’une montagne et dans un jardin.
Comparativement aux éditions précédentes, cette 9ème édition du festival de l’Aïr fut celle qui a eu le plus grand nombre des participants. Il y’a eu environ 3000 participants avec peu des touristes étrangers.
Quelques touristes venus de la Hollande, de la France, de l’Allemagne et l’Autruche avaient pris part a cet événement malgré le souci de sécurité qui plane au sahel entier.
L’ouverture de ce festival avaient été légèrement repoussé, vu le retard de la personnalité hôte qu’est le premier ministre Birgi Rafini qui a clos la seconde journée par un immense discours de paix et prospérité au Niger et surtout dans la région d’Agadez. Il demanda aux populations de faire la paix, de vouloir la paix car nul n’est tenue en l’absence et c’est cela le pilier de la politique 3 N ( les nigériens nourrissent les nigériens) du président Mahamadou Issoufou stipule-t-il.
Dans la soirée du 8 mars, a eu lieu l’ouverture officielle du festival de l’Aïr, elle fut marquée par le defilé des délégations, exposant chacune au passage devant la foule, ses richesses culturelles et agro pastorales. Chaque délégation accompagnée par ses chameliers et par ses ânières passe avec une banderole tenue à main levée par un membre en tête de la délégation. Ce défilé est l’un des moments fort du festival accompagné par des fortes acclamations du public. Après ce défilé des délégations viennent les allocutions du maire de Timia qui a exprimé son mot de bienvenue aux festivaliers et l’allocution du président du conseil régional. Cette soirée fut close par un spectacle d’accueil traditionnel « dramagué » offert par la population de timia au public. En balançant leur lances et en mouvementant de façon élégante et douce leur cors entier, dans l’harmonie d’un rythme de tendé, ils progressèrent pas à pas, vers la tribune et exprime joie et hospitalité au public.
Quelques troupes musicales avaient animé et marqué le public durant les 3 jours du festival, il s’agit de la troupe de Timia, qui a fait le chant d’ouverture et de la troupe Oyiwane qui retrouva les populations de Timia aussi accueillante qu’ils le sont depuis 1992.
Des grands artistes de la région comme Bambino avaient aussi pris part à l’événement et distrayaient le public durant le festival.
A partir de la nuit du 8 jusqu’à la journée du 9, se sont enchainées les différentes compétitions dans 10 différentes disciplines (imzad ; tresse ; tenue traditionnelle homme et femme ; course dromadaire ; chant tendé ; poésie ; mariage ; goumatan ; Gani ; chameau dressé et beau, miss) .
Après la remise des prix, ce fut la clôture du festival de l’Aïr, où l’ex ministre du tourisme Rhissa ag Boula a eu à prononcer son discours. Il a dans son allocution prôné la paix, pour le développement de la région.
Ce fut la fin de cet événement jovial et riche en culture, les délégations ont regagné le bercail avec l’espoir de repartager cet événement à la prochaine édition.
Ainsi fut terminée la neuvième édition avec un véritable succès, aucun incident n’est survenu. Les festivités se sont déroulées en accalmie.
http://aliss.mondoblog.org/2013/03/17/de-retour-du-festival-de-lair/
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