mardi 5 mars 2013

Lettre d’ « adieu » Le Président Hugo Chavez écrit aux africains



Lettre d’ « adieu » Le Président Hugo Chavez écrit aux africains

le Mercredi 27 Février 2013 à 09:04 | Lu 4314 fois

                    



Caracas, 22 février 2013. Lettre du Président Hugo Chavez aux participants du IIIème Sommet Afrique-Amérique latine et Caraïbes (Guinée Équatoriale, février 2013) 


Lettre d’ « adieu » Le Président Hugo Chavez écrit aux africains
Frères et sœurs, 
Recevez mon plus fervent salut bolivarien, unitaire et solidaire, avec toute ma joie et toute mon espérance pour le déroulement de ce III° Sommet tant attendu des Chefs d’État et de Gouvernement d’Amérique du Sud et d’Afrique. 
Je regrette vraiment, du plus profond de mon être de ne pouvoir être présent physiquement parmi vous pour vous réitérer, par une sincère accolade, mon irrévocable engagement en faveur de l’unité de nos Peuples. Je suis présent, cependant, dans la personne du Chancelier de la République Bolivarienne du Venezuela, le camarade Elias Jaua Milano, à qui j’ai demandé de vous transmettre la plus vive expression de mon amour pour ces continents qui sont plus que frères, unis par de solides liens historiques et destinés à avancer ensemble vers leur rédemption pleine et absolue. 
Je le dis du plus profond de ma conscience : l’Amérique du Sud et l’Afrique sont un même peuple. On réussit seulement à comprendre la profondeur de la réalité sociale et politique de notre continent dans les entrailles de l’immense territoire africain où, j’en suis sûr, l’humanité a pris naissance. De lui proviennent les codes et les éléments qui composent le syncrétisme culturel, musical et religieux de notre Amérique, créant une unité non seulement raciale entre nos peuples mais aussi spirituelle. 
De la même manière, les empires du passé, coupables de l’enfermement et de l’assassinat de millions de filles et de fils de l’Afrique mère dans le but d’alimenter un système d’exploitation esclavagiste dans leurs colonies semèrent dans Notre Amérique le sang africain guerrier et combatif qui brûlait du feu que produit le désir de liberté. Cette semence a germé et notre terre a enfanté des hommes aussi grands que Toussaint Louverture, Alexandre Pétion, José Léonardo Chirino, Pedro Camejo parmi beaucoup d’autres, avec pour résultat, il y a plus de 200 ans, le début d’un processus indépendantiste, unioniste, anti-impérialiste et reconstructeur en Amérique Latine et caribéenne 

.(…..) 
Je ne me lasserai pas de le redire, nous sommes un même peuple, nous avons l’obligation de nous rencontrer au-delà des discours formels dans une même volonté d’unité et ainsi unis, donner vie à l’équation qui devra s’appliquer dans la construction des conditions qui nous permettront de faire sortir nos peuples du labyrinthe dans lequel le colonialisme les a jetés et, par la suite, le capitalisme néo-libéral du XX° siècle. 
Pour cela, je veux évoquer la mémoire de deux grands combattants pour la coopération sud-sud comme l’ont été les deux ex présidents du Brésil et de la Tanzanie, Luis Ignacio « Lula » da Silva et Julius Nyerere dont les apports et les efforts ont permis, en leur temps, la mise en place de magnifique forum pour une coopération solidaire et complémentaire comme l’est l’ASA (1). 

(….) 
.C’est sur nos continents que l’on trouve les ressources naturelles, politiques et historiques suffisantes, nécessaires, pour sauver la planète du chaos où elle a été conduite. Faisons que le sacrifice indépendantiste de nos ancêtres qui nous offre le jour d’aujourd’hui serve à unifier nos capacités pour transformer nos nations en un authentique pôle de pouvoir qui, pour le dire avec le père Libérateur Simon Bolivar, soit plus grand par sa liberté et sa gloire que par son extension et ses richesses. 
(…) 

Depuis le Venezuela, renouvelons aujourd’hui notre plus ferme engagement dans le renforcement du Secrétariat Permanent de la Table Présidentielle Stratégique de l’ASA avec ses principales tâches et fonctions pour accélérer le rythme dans la consolidation de nos institutions et obtenir ainsi une plus grande efficacité dans notre travail conjoint. 

(…). 

Enfin, je veux renouveler à tous mon désir que les résultats projetés lors de ce III° Sommet ASA nous permette de transformer ce forum en un outil utile pour conquérir notre définitive indépendance en nous plaçant à la hauteur de l’exigence de l’époque et comme le dirait le Libérateur, le plus de bonheur possible pour nos peuples. Je suis un convaincu, simple et obstiné, nous réussirons à mener à bien cette cause que nos libérateurs et martyres nous ont transmise depuis des siècles. Nos millions de femmes et d’hommes présentés en sacrifice pour leur pleine et absolue liberté. Avec le père infini, notre Libérateur Simon Bolivar, je dis une fois de plus : « Nous devons attendre beaucoup du temps, son ventre immense contient plus d’espérance que de faits passés et les prodiges futurs doivent être supérieurs aux anciens ». 

Marchons donc vers notre union et notre indépendance définitive. En paraphrasant Bolivar, je dis maintenant : « Formons une patrie, un continent, un seul peuple, à tout prix et tout le reste sera supportable. » 
Vive l’union sud-américaine et africaine ! Vive l ’ASA ! 
Hugo Chavez Frias 

REWMI QUOTIDIEN

Mercredi 27 Février 2013 - 09:04

Le président du Venezuela Hugo Chavez est mort


Le président du Venezuela Hugo Chavez est mort

Le président vénézuélien Hugo Chavez est mort aujourd'hui à 16h25 (heure locale) après un combat de deux ans contre un cancer, a annoncé le vice-président Nicolas Maduro à la télévision.

"Nous avons reçu l'information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT) aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias", a déclaré Maduro.
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À confirmer. KI Il semble que la rumour circule que l'Iyad a trouvé la mort dans les combats violents de hier soir à Tegharghart............


À confirmer.
KI
Il semble que la rumour circule que l'Iyad a trouvé la mort dans les combats violents de hier soir à Tegharghart............

Le Drian dit détenir «des informations» sur le lieu de détention des otages


Le Drian dit détenir «des informations» sur le lieu de détention des otages

  [-] Texte [+]

Le sort des otages français au Mali est toujours incertain. Mais le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se veut confiant. Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur RMC-BFMTV, il réaffirme que «tout nous laisse à penser qu’ils sont en vie».jean yves le drian 273x119 Le Drian dit détenir «des informations» sur le lieu de détention des otages
Il se refuse à en dire plus, car «la discrétion est la première vertu. Pour la discrétion de nos actions et aussi pour la sécurité de nos propres forces. Si les otages avaient été tués, les ravisseurs l’auraient fait savoir», indique-t-il. Interrogé sur le lieu où ils pourraient être retenus, Jean-Yves Le Drian n’est pas plus prolixe. «Nous avons des informations», repond-il sobrement.
Lundi, des familles d’otages retenus au Niger ont exhorté la France à négocier avec les ravisseurs. Mais «la France négocie-t-elle avec les preneurs d’otages ?» a demandé Jean-Jacques Bourdin à son invité «Je ne répondrai pas. Je comprends l’angoisse de ces familles, plus fortes encore parce qu’il y a les combats au Mali. Cette inquiétude est respectable, mais nous ne pouvons pas en dire plus. Nous utilisons tous les moyens pour les libérer», a précisé le ministre de la Défense.
Il ne confirme pas la mort des deux chefs jihadistes
Le doute plane toujours sur la mort des deux principaux chefs jihadistes au mali, Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar. Alors que le Tchad continue d’affirmer que les deux hommes ont péri dans les combats, Le Drian ne confirme toujours pas ces affirmations. «Je donne les informations quand elles sont sûres. Pour notre part, tant que nous n’avons pas les preuves, je ne peux pas le dire. Des rumeurs ne font pas une information. Vu la gravité de la chose, je ne dis que ce qui est sûr», a expliqué le ministre.
Une photo prise par un soldat tchadien et diffusée par RFI montrerait pourtant le corps de Mokhtar Belmokhtar (voir encadré ci-dessous). Mais là encore, Le Drian n’est pas affirmatif. «J’ai vu cette photo ainsi que des photos de Belmokhtar vivant. Je ne suis pas certain que ce soit lui. Nous sommes en recherche des éléments de preuve, sur l’un et l’autre», précise-t-il.
Pour ce dernier, la mort des deux chefs serait «une bonne nouvelle», sans toutefois changer radicalement la donne. «Ce sont des terroristes» expérimentés, qui veulent toucher la France. Mais ça ne règle pas tout. On découvre jour après jour des tonnes de matériel et les mots sont pesés. Des armes, de quoi faire des ceintures explosives… Il y avait une réelle volonté d’organiser à partir du Mali une base arrière du terrorisme».
15 terroristes tués la nuit dernière
Saluant le courage des soldats Tchadiens «valeureux et expérimentés», qui ont subi de lourdes pertes, Le Drian a tenu à leur rendre hommage. La semaine dernière, 23 soldats tchadiens avaient en effet péri d’un seul coup dans des combats. La nuit dernière, «une quinzaine de terroristes» auraient péri à leur tour, pris en tenaille entre les forces françaises et leurs alliés tchadiens.
Les soldats tchadiens auraient une photo de Belmokhtar mort
Lundi, la station Radio France Internationale (RFI) a publié sur son site Internet une photo présentée comme celle du cadavre du chef islamiste Mokhtar Belmokhtar. Selon RFI, c’est cette photo qui a déterminé les autorités tchadiennes à annoncer la mort au combat du chef islamiste qui a mené une prise d’otages massive et sanguinaire en janvier sur un site gazier du sud de l’Algérie, In Amenas.
Cette photographie exclusive a été prise par l’envoyé spécial de RFI à Tessalit dans l’extrême nord-est du Mali. Madjiasra Nako y a été emmené dimanche 3 mars par l’armée tchadienne. Les militaires tchadiens revenant du front lui ont alors montré des photos prises sur leur téléphone portable, en affirmant que ce cadavre est bien celui de Mokhtar Belmokhtar, qui aurait été tué samedi dans la vallée d’Ametetai.
Sur le cliché, l’homme présenté comme celui qui était surnommé «le borgne», est en treillis. Son visage est maculé de sang. Pour l’heure, aucune confirmation n’est venue certifier cette mort annoncée samedi soir par l’état-major à Ndjamena. Ce lundi, le président tchadien Idriss Déby a une nouvelle fois affirmé que ses troupes avaient abattu Mokhtar Belmokhtar et que sa dépouille, ainsi que celle d’Abou Zeid, n’ont pas été exposées par respect des principes de l’Islam.

LeParisien.fr

HAMA AG SID' AHMED, PORTE-PAROLE DU CONSEIL TRANSITOIRE DE L'ETAT DE L'AZAWAD, AU TEMPS D'ALGÉRIE : «Mokhtar Belmokhtar n'est pas mort et ne participe pas aux combats»

04-03-2013
HAMA AG SID' AHMED, PORTE-PAROLE DU CONSEIL TRANSITOIRE DE L'ETAT DE L'AZAWAD, AU TEMPS D'ALGÉRIE :
«Mokhtar Belmokhtar n'est pas mort et ne participe pas aux combats»

Le porte-parole du Conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA), Hama Ag Sid' Ahmed, a, dans une déclaration faite hier au Temps d'Algérie, démenti l'information selon laquelle Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, alias Belaouar (le Borgne) a été éliminé lors des bombardements menés contre des caches de terroristes dans le massif montagneux l'Adrar les Ifoghas. Il a, d'autre part, confirmé l'information donnant Abdelhamid Abou Zeid, émir de katibate Tarek Ibn Ziyad, pour mort.
«Il s'agit d’informations fiables données par des notabilités de la région et par trois jeunes qui étaient dans son groupe», nous dira le porte-parole du CTEA. «Ces trois jeunes, sont les seuls rescapés après les raids des 23 et 24 février contre le groupe d'Abou Zeid Abdelhamid», a-t-il ajouté. «Ce qui n'est pas le cas de Mokhtar Belmokhtar qui est toujours en vie», selon Hama Ag Sid'Ahmed. «Mokhtar Belmokhtar est bien vivant», assène-t-il.
«Il n'est pas dans les zones de combat. Il n'est pas présent dans les zones de combats d'après des notables locaux fiables de la région qui les connaissent bien», nous dira encore le porte-parole du Conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad. Toujours selon ce dernier, un «proche collaborateur» de Mokhtar Belmokhtar, nommé Omar Ould Hamaha, participe, lui, aux combats à Gao, au nord du Mali. «Omar Ould Hamaha (d'origine Berabiche, arabe de la région de Tombouctou) est bien présent dans les zones du fleuve (Gao) et dans les zones du Telmsi (de Tangara en allant vers Tessalit) avec plusieurs groupes du Mujao et souvent, il fait des incursions dans la région de Tombouctou», nous dira, en effet, notre interlocuteur.
Pour rappel, l'armée tchadienne avait confirmé, dans un communiqué rendu public, il y a quelques jours, l'information par la télévision algérienne Ennahar TV, selon laquelle Abdelhamid Abou Zeid a été éliminé dans des affrontements et bombardements dans le massif montagneux l'Adrar les Ifoghas. L'information n'a été confirmée ni par la France ni par le Mali.
Quelques jours après, le président tchadien, Idriss Déby, avait annoncé l'élimination de Mokhtar Belmokhtar. Ni la France ni le Mali n'ont confirmé l'élimination de Mokhtar Belmokhtar.
Selon l'armée malienne, ce sont les militaires tchadiens qui ont éliminé Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar.
De son côté, Sahara Médias, un média réputé proche de Mokhtar Belmokhtar a, lui, publié un texte d'un «activiste djihadiste» démentant l'information selon laquelle l’émir de katibate El Moulatamine a été éliminé, et annonçant même qu'un communiqué sera rendu public, prochainement, à cet effet.
Mounir Abi
http://www.letempsdz.com//content/view/87680/1/

Le président du Congrès Mondial Amazigh, le militant amazigh libyen, Fathi Nkhlifa, qui a déjà fait l'objet d'un appel au meurtre sur les réseaux sociaux, comme nous l’avions publié, il ya 2 jours de cela ,est à présent officiellement désigné à l’exécution. Un ordre officiel d'assassinat à son encontre a été publiquement diffusé aujourd’hui par une milice islamique qui active en Libye


Le président du Congrès Mondial Amazigh, le militant amazigh libyen, Fathi Nkhlifa, qui a déjà fait l'objet d'un appel au meurtre sur les réseaux sociaux, comme nous l’avions publié, il ya 2 jours de cela ,est à présent officiellement désigné à l’exécution. Un ordre officiel d'assassinat à son encontre a été publiquement diffusé aujourd’hui par une milice islamique qui active en Libye. Cet order d'assassinat a été décrété en mai 2012 mais n'avait pas été rendu public jusqu'à ce jour. D’autre part, la presse arabophone multiplie les articles désignant Fathi Nkhlifa à la haine et à la vindicte populaire en l’accusant notamment d’être sioniste, une accusation classique des mouvements arabo-islamistes.

Nord-Mali : l'opération Panthère se solde par une victoire dans l'Ametettaï


RIEN DE CE QUI EST KAKI, BLEU MARINE OU BLEU CIEL NE NOUS SERA ÉTRANGER

Nord-Mali : l'opération Panthère se solde par une victoire dans l'Ametettaï

Français et Tchadiens ont pris samedi le contrôle de ce bastion d'AQMI dans l'Adrar au terme de 3 semaines de combats.



La bataille de l'Ametettaï est terminée et c'est une défaite sans appel pour les combattants d'AQMI. Au terme de trois semaines de combats, Français et Tchadiens ont pris, samedi, le contrôle de cette vallée du massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, dont les djihadistes avaient fait l'un de leurs bastions. 

Dans le cadres des opérations Panthère, les Français y sont arrivés à la mi-février, avec des premières incursions des forces spéciales, le 13. Les djihadistes, qui espèraient "fixer" les Français plus au sud, ont été extrêment surpris de leur arrivée si rapide dans leur fief. Au départ, Français et Tchadiens (ceux-ci à l'Est) encerclent une zone de 30 sur 60 km, qui va être progressivement et méthodiquement reconquise sur trois axes. Au final, restait un carré de 5 sur 5. On ignore toujours le nombre exact de combattants ennemis qui s'y étaient retranchés, sans doute entre 100 et 200. 

Disposaient-ils d'une organisation "industrielle", comme l'a affirmé lundi le chef d'état-major des armées sur Europe 1 ? Il est clair en tout cas qu'ils étient organisés, avec ces points d'appui renforcés et des dépôts logistiques importants. Des véhicules avaient été "embossés", c'est à dire protégés dans des tranchées. Tout cela traduit un réel savoir-faire militaire. S'ils possédaient des armes lourdes - par exemple un obusier de 122 mm D-30, ils ne semblent pas en avoir fait usage lors des combats récents. Ceux-ci se sont déroulés à l'arme lourde d'infanterie (mitrailleuse de 12,7 mm et 14,5 mm ou mortiers). Selon les premières analyses, ces armes proviendraient pour l'essentiel de l'armée malienne et non des stocks de l'armée libyenne... Autre mythe qui s'effondre : aucun missile sol-air en état de fonctionner n'a été découvert. L'installation d'AQMI dans ce secteur remonte à plusieurs années, et s'est sans doute faite avec la complicité tacite de l'ancien gouvernement malien d'ATT... 

La stratégie française consistait à détruire la logistique d'AQMI, à savoir ses ressources en eau, nourritures, essences et armements. Ainsi, les puits étaient surveillés...  Dès que des objectifs étaient repérés, ils étaient traités par des "feux" d'artillerie (mortier ou canon Caesar), hélicoptères de combat ou aviation. Un peu moins de 2000 hommes ont été engagés au sol dans cette affaire, à part quasiment égale entre Français et Tchadiens. En plus, les Français fournissaient l'appui hélicoptères. 
2 GTIA (bataillons) français ont été engagés : le GTIA TAP, formé autour du 1er RCP et du 2ème REP et le GTIA 3 autour du 1er RIMa. 

Les combats se sont soldés par la mort de deux Français et de vingt-trois Tchadiens. Côté AQMI, le bilan est plus incertain, sans doute un peu moins de cent. Une partie des combattants ennemis ont sans doute pu s'exfiltrer à pied de ce secteur. Les combattants ennemis étaient particulièrement déterminés : ainsi, alors qu'un groupe de militaires français s'approchait de deux blessés, ceux-ci se sont fait exploser à la grenade dans une dernière tentative d'attentat suicide, qui a heureusement échouée... 

Les chefs djihadistes Abu Zeid et Mokhtar Belmokhtar ont-ils été tués, comme l'affirment les Tchadiens ? L'incertitude demeure. La mort du premier est jugée "probable" sur la base de trois éléments : des témoignages, des analyses anthropométriques et son arme personnelle. Mais probable ne veut pas dire certaine. En revanche, celle de Mokhtar Belmokhtar laisse les spécialistes français plus dubitatifs. 

Concernant les otages français détenus par AQMI, aucune trace n'a été trouvée et aucun élément nouveau n'est apparu. 

Que va-t-il se passer après la victoire de l'Amatettaï ? La guerre continue pour, selon les mots de l'amiral Guillaud, "leur casser les reins". Le secteur de l'Amatettaï sera fouillé alors que le filet va être jeté dans d'autres secteurs de l'Adrar des Ifoghas, dans l'espoir de tomber sur d'autres combattants ennemis. Avec l'arrivée de la saison des pluies, entre la mi-mars et la mi-avril, la météo risque de compliquer rapidement les opérations. 

La stratégie mise en oeuvre dans l'Adrar s'inspire des leçons de la guerre...navale. "Sur mer, il est très long d'obtenir le contact avec l'ennemi , mais quand on a le contact on ne le lâche plus". C'est exactement cela qu'il se passe au Mali, avec une guerre de mouvement : "On a fait des sauts, en refusant d'être fixés ou de reconquérir le terrain. On a été imprévisibles".

Mardi 5 Mars 2013
Jean-Dominique Merchet
http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Nord-Mali-la-bataille-de-l-Ametettai-est-terminee_a972.html

A qui revient le corps, Belmoctar ou Abou Zeid ?


A qui revient le corps, Belmoctar ou Abou Zeid ?


Sahara Médias - Nouakchott Mardi 5 Mars 2013



A qui revient le corps, Belmoctar ou Abou Zeid ?
Depuis que les forces tchadiennes ont affirmé avoir tué Moctar Belmoctar et Abdel hamid Abou Zeid, deux « sommités » d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), tout le monde s’est mis à demander et à rechercher la preuve. Et avant que des soldats tchadiens ne publient une photo que certains pensent être celle du corps de Belmoctar alors que d’autres affirment que c’est la dépouille d’Abou Zeid.
Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, dans une première réaction sur cette photo, a déclaré « ne pas être sûr que c’est celle de Belmoctar » (Belaouar), affirmant que la France est toujours à la recherche « d’éléments de preuve » pour la mort de Belmoctar et d’Abou Zeid.
Mais la même photo a été publiée par Paris Match, avec une qualité meilleure que celle de RFI, mais a considérée que c’est celle d’Abou Zeid et a rapporté les propos de son correspondant tchadien, Abdel Nasser Garbo qui a déclaré, dès qu’on m’a montré la photo, je l’ai tout de suite reconnu, c’est Abou Zeid ». Le journaliste que le site de Paris Match a indiqué avoir été à trois kilomètres du théâtre des opérations, dans le PC du commandement tactique tchadien du général Oumar Bikoumou et son adjoint Mohamed Idriss Deby, fils du président tchadien. Le journaliste a ajouté que l’officier qui a pris cette photo, samedi 2 mars, avec une camera numérique, était d’accord avec lui qu’il s’agit bien d’Abdel Hamid Abou Zeid et non de Moctar Belmoctar
La photo qui a été publié par Paris Match sur son site et qu’elle présente comme étant celle d’Abdel Hamid Abou Zeid, montre un autre corps à côté de lui, au moment où le chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Edouard Guillaud, avait déclaré « probable » la mort d’Abou Zeid mais indiquant que la France n’est pas sûre du fait de l’absence du corps.
Dans la photo apparait le bras et la main du corps considéré comme celui d’Abou Zeid et qui semble pourtant plus grands que ceux de cet homme connu pour être l’un des plus petits des chefs d’AQMI, avec une taille ne dépassant pas 1m50 et un corps frêle. D’autre part, le visage sur la photo donne « Abou Zeid » plus vieux que dans une vidéo que Sahara médias a publiée le 25 décembre 2012 tout comme sa barbe est plus fournie et plus blanche que celle de la photo.
Quant à la photo publiée par RFI, moins claire, elle a été prise par leur envoyé spécial tchadien, Madia Sara Nako, qui a utilisé le téléphone de l’un des officiers revenant du terrain des accrochages avec des salafistes, non loin de Tassalit, dans les montagnes des Ifoghas.
Le correspondant de RFI a repris les dires de l’officier tchadien qui a pris la photo et pensant que c’est de Moctar Belmoctar qu’il s’agit alors que c’est la même photo publiée par Paris Match sur son site et l’attribuant à Abou Zeid selon aussi les dires de militaires tchadiens !
Et en comparaison avec la dernière photo de Moctar Belmoctar publiée par Sahara média dans un enregistrement vidéo, le 21 janvier dernier, la ressemblance existe mais le visage du corps censé être – aussi –celui de Moctar Belmoctar est moins fin, sa barbe plus blanche et la mâchoire moins forte que celle du chef de la qatiba « des signataires avec le sang ».
Et avec les contradictions dans les propos des soldats tchadiens, il apparait clairement qu’il y a une différence entre cette photo et Abou Zeid alors qu’il existe une ressemblance pas trop grande avec Belmoctar ne permettant pas cependant de dire qu’il a été tué, surtout que ces combattants, venant du même milieu, portent les mêmes habits et ont des traits prêtant à équivoque. De sorte que le corps peut appartenir à n’importe quel autre combattant d’AQMI, en attendant les résultats de l’analyse ADN qui confirmera ou infirmera la version tchadienne. Ou que Moctar Belmoctar apparaisse de nouveau, pour démentir la version de sa mort, comme l’a affirmé un activiste islamiste sur plusieurs sites islamistes.

Les tensions montent entre la France et le Qatar au sujet de la guerre au Mali et de la Tunisie


Les tensions montent entre la France et le Qatar au sujet de la guerre au Mali et de la Tunisie

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France-Qatar
Les tensions s’aggravent entre la France et le Qatar avec des accusations que la pétro monarchie est en train de financer et d’armer des séparatistes et des militants islamistes liés à al-Qaïda au Mali et, plus généralement, de propager l’intégrisme islamique en Afrique.
La France a étroitement collaboré avec le Qatar pour évincer Mouammar Kadhafi en Libye. Elle est également actuellement en train de coopérer avec Doha ainsi qu’avec Riyadh et Ankara pour mener une guerre sectaire dans le but de renverser le président syrien Bachar al-Assad et d’isoler l’Iran. Mais maintenant un retour de flamme s’est produit car la politique du Qatar contrecarre les intérêts géostratégiques et commerciaux de la France au Mali et en Tunisie qui se trouvent au centre des projets de la France de recoloniser son ancien empire en Afrique du Nord et de l’Ouest.
Le premier ministre qatari Cheikh Hamad ben Jassim al-Thani s’est opposé à l’intervention française au Mali, préconisant plutôt le dialogue.
Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) au pouvoir, Harlem Désir, a dénoncé ce qu’il a appelé « une forme d’indulgence » de la part du Qatar envers les « groupes terroristes qui occupent le Nord Mali. » Ses remarques ont été suivies par la visite du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à Doha pour discuter du Mali avec al Thani.
Une déclaration du ministère de la Défense a souligné sans équivoque que le Qatar était « un client privilégié de la France » dans le domaine de l’armement et que les « prises de commandes se sont élevées à 450 millions d’euros pour 200 millions d’euros de matériels livrés » depuis 2007. Le ministère a aussi fait remarquer que du 16 février au 7 mars, un exercice commun se déroulerait au Qatar – baptisé Gulf Falcon 2013 – et impliquant 1.300 soldats français et un nombre identique de Qataris.
La presse française a accusé le Qatar de souhaiter voir le Nord Mali faire sécession tout comme elle avait soutenu la sécession du Soudan Sud du Soudan. Ceci permettrait au Qatar de forger des liens étroits avec la nouvelle nation – qui est supposée être riche en pétrole et en gaz – et d’étendre ainsi son influence en direction de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique sub-saharienne.
En juin dernier, l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné avait publié un article, « Notre ami du Qatar finance les islamistes au Mali ». Il citait des sources du renseignement militaire français affirmant que le Qatar apportait, par le biais de la société du Croissant Rouge entre autres, un soutien financier à divers groupes : les insurgés touaregs du Mouvement national de la libération de l’Azawad (MNLA), l’Ansar-Dine, l’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et son groupe dissident, le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
Roland Marchal, spécialiste de l’Afrique sub-saharienne a suggéré que des forces spéciales qataries étaient entrées au Nord Mali pour former des recrues d’Ansar El Dine, qui fait partie d’al-Qaïda, une accusation également avancée par l’Express. Le Qatar avait poursuivi une stratégie identique en Libye. En Tunisie et en Egypte, la monarchie al-Thani avait financé en 2011 et en 212 les partis politiques des Frères Musulmans en tant que partie intégrante de sa stratégie plus générale de porter au pouvoir des gouvernements islamistes basés sur les Sunnites, dans le but d’écraser l’opposition au sein de la classe ouvrière arabe, de cibler le régime chiite en Iran et de renforcer sa propre position contre l’Arabie saoudite.
Le gouvernement tunisien conduit par les Islamistes et qui a remplacé le client de longue date de la France, Zine El Abidine Ben Ali, est à présent furieux contre la campagne menée par Paris pour le discréditer en réalisant soit un virement en direction des partis d’opposition soit en formant un gouvernement d’union nationale. La France a été irritée par le refus de la Tunisie de soutenir officiellement l’intervention française au Mali ou d’autoriser les avions militaires français de survoler son espace aérien. Le porte-parole présidentiel, Adnan Manser, a dit craindre que le conflit ne menace les pays voisins, dont la Tunisie.
Les tensions se sont encore accrues après qu’on a appris que les terroristes qui avaient perpétré l’attaque contre le site gazier dans le Sud de l’Algérie, apparemment en représailles à la guerre française au Mali, étaient passés en Tunisie qui est également limitrophe de la Libye et de l’Algérie. D’importantes caches d’armes qu’on ne trouve pas normalement en Tunisie, des RPG, des bombes et des Kalashnikovs, ont été découvertes à Médenine.
L’assassinat au début du mois de février de Chokri Belaïd, dirigeant du parti d’opposition laïc, le Front populaire, a amené le premier ministre d’alors Hamadi Jebali du Parti islamiste Ennahdha à accuser des militants liés à al-Qaïda d’avoir commis l’assassinat et d’accumuler des armes dans le but d’établir un Etat islamique.
Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a dénoncé le meurtre comme étant une attaque contre « les valeurs de la révolution du Jasmin » en Tunisie. Il a déclaré « Il y a un fascisme islamique qui monte un peu partout et cet obscurantisme… doit être évidemment condamné… puisqu’on nie cet Etat de droit, cette démocratie pour lesquels les peuples libyens, tunisiens, égyptiens se sont battus. »
Valls a aussi réclamé que la France soutienne les partis d’opposition pseudo-gauches pour stabiliser la Tunisie et pour contrôler l’opposition de la classe ouvrière,.
Ces remarques ont suscité une manifestation des partisans d’Ennahdha, qui ont scandé des slogans et brandi des pancartes disant, « La France dehors ! » et « Ca suffit la France ! La Tunisie ne sera plus jamais une colonie française ». L’intervention de Valls a été tellement crue que le porte-parole du Front populaire tunisien pseudo-gauche, le président du Parti communiste des travailleurs de Tunisie, Hamma Hammami, s’est vue obligé de déclarer : « En tant que Front populaire nous sommes contre la France, les Etats-Unis et tout pays arabe qui s’ingère dans nos affaires internes. »
L’intérêt porté par la France à ses anciens territoires coloniaux en Afrique du Nord et au Sahel est généré par leurs richesses en ressources naturelles – notamment le pétrole, le gaz, l’uranium, l’or et d’autres minéraux précieux – et la montée des Etats-Unis et de la Chine dans une région que la France considère être son propre pré carré.
Le président de l’époque, Jacques Chirac, avait initialement cherché à contrer l’Initiative Pan-Sahel (PSI) de Washington qui avait été promulguée en 2001 et par laquelle les forces militaires américaines formeraient des troupes du Mali, du Tchad, de la Mauritanie et du Niger, sous le prétexte de la « guerre contre le terrorisme » annoncée après les attentats du 11 septembre. Plus tard, celle initiative avait été élargie de façon à inclure l’Algérie, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal, le Nigeria et la Tunisie au titre de l’Initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme (TSCTI). La Libye, le Soudan et la Somalie avaient déjà été identifiés comme étant des cibles potentielles.
Le PSI et le TSCTI avait donné lieu en 2007 à la mise en place de l’AFRICOM au sein de l’EUCOM (United States European Command) basé à Stuttgart, étant donné qu’aucun pays africain ne voulait l’accueillir. L’AFRICOM avait pris le contrôle de la TSCTI. Chirac avait voulu obtenir le soutien de l’Allemagne, en invitant en 2007 l’Allemagne au sommet franco-africain, mais Angela Merkel avait refusé de contrarier Washington.
La montée de la Chine avait beaucoup pesé dans la décision du président français, Nicolas Sarkozy de rejoindre en 2009 les structures militaires de l’OTAN et de signer un accord avec la Grande-Bretagne en 2010 pour intégrer les armées des deux pays. Le rôle de la France serait de servir d’auxiliaire de Washington en Afrique du Nord et au Sahel, et d’obtenir sa part du butin résultant de ses projets de restructuration de la région.
Sarkozy avait cherché à renforcer la position économique déclinante de la France en courtisant l’émir du Qatar, en vendant 80 Airbus à Doha pour sa compagnie aérienne Qatar Airways, en lui livrant jusqu’à 80 pour cent de ses armes et en encourageant le Fonds souverain du Qatar à acquérir à hauteur de 70 milliards de dollars US d’actifs français.
La France a promulgué une loi spéciale exonérant de taxes l’émir et d’autres investisseurs qataris qui ont acheté des valeurs immobilières françaises. Elle a même proposé à Doha d’adhérer à son Organisation internationale de la francophonie (OIF), approuvant les écoles de langue française qui sont soumises à l’administration qatarie au Golfe, au Maghreb et en Afrique.
Jean Shaoul
Article original, WSWS, paru le 28 février 2013

Au Mali, AQMI garde sa force de nuisance malgré ses revers


Au Mali, AQMI garde sa force de nuisance malgré ses revers

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