TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 16 janvier 2013
Algérie : les auteurs de la prise d'otages exigent le retrait de la France du Mali
ALGÉRIE - Article publié le : mercredi 16 janvier 2013 - Dernière modification le : mercredi 16 janvier 2013
RFI
Le site pétrolier BP d'In Amenas où sont retenus les otages.
REUTERS/Kjetil Alsvik / Statoil/Handout
Par RFI
Les jihadistes qui ont mené, ce mercredi matin 16 janvier, une opération contre des installations du groupe BP dans la région d’In Amenas dans le sud-est de l'Algérie, se réclament d’un groupe lié à al-Qaïda et disent venir du nord du Mali. L’opération serait toujours en cours, les islamistes revendiquent la capture de 41 Occidentaux. (Article actualisé régulièrement.)
Anne Giudicelli
Responsable du cabinet Terrorisc, spécialiste du monde arabe et musulman
C'est une opération d'envergure qui apparaît comme étant le fruit d'un travail préalable et donc de préparation.
Écouter (06:59)
16/01/2013 par Jean-Baptiste Letondeur
Les ravisseurs réclament « l'arrêt de l'agression » au Mali, selon un communiqué de la brigade d'Aqmi qui a revendiqué l'attaque. Par l'intermédiaire de l'agence mauritanienne Nouakchott Information, les islamistes se livrent à un chantage. La brigade demande à la France de cesser immédiatement son intervention militaire au Mali, et s'engage en contrepartie à ne pas s'en prendre aux 41 otages occidentaux qu'elle affirme détenir.
Ce nombre d'otages n'est pas encore confirmé de source indépendante. Le Premier ministre norvégien a néanmoins confirmé que treize de ses ressortissants avaient été capturés. Washington, Dublin et Tokyo ont également confirmé la présence de ressortissants nationaux parmi les otages. 150 employés algériens de CIS Catering, une société qui assure des prestations de nettoyage et de restauration, ont reçu l'interdiction de quitter le site gazier, selon la direction de la société.
Incertitude sur la présence de Français
Le géant pétrolier BP a indiqué dans un communiqué, ce mercredi après-midi, qu'un incident sécuritaire était toujours en cours à In Amenas et que des hommes en armes occupaient son site.
Dans son deuxième communiqué, la brigade d'Aqmi affirme qu'elle détient donc sept ressortissants américains. Elle ajoute qu'elle a capturé des Français. Le président François Hollande a déclaré, lui, ne pas avoir de certitudes sur d'éventuels nationaux retenus en otage. Il affirme être en liaison permanente avec les autorités algériennes qui « font leur devoir ».
François Hollande
Président de la République française
Tout cela n'est pas sans lien avec l'action que nous menons au Mali.
Écouter (00:45)
16/01/2013 par Véronique Rigolet
Alger a affirmé qu'un Algérien et un Britannique avaient été tués dans cette attaque, qui a débuté à l'aube. Une information non confirmée par Londres, qui reconnaît néanmoins que plusieurs ressortissants britanniques ont été capturés.
Représailles
On ignore pour l'heure si les otages sont retenus ou non sur un même lieu. La situation est confuse et évolutive. D'après le ministère de l'Intérieur algérien, l'attaque s'est déroulée en deux temps. La brigade d'Aqmi emmenée par Mokthar Belmokhtar, l'un des chefs historiques d'al-Qaïda au Maghreb islamique, aurait d'abord pris pour cible un bus transportant des employés de BP vers l'aéroport. L'attaque ayant été repoussée, les preneurs d'otages se sont ensuite dirigés vers le site du gisement gazier d'In Amenas dans l'extrême sud-est algérien, à plus de 1 500 kilomètres de la frontière malienne.
Les ravisseurs affirment néanmoins venir du nord du Mali et agir en représailles après « l'ingérence de l'Algérie » qui a ouvert son espace aérien aux avions militaires français « qui bombardent le nord du Mali ». S'exprimant à la télévision nationale, le ministre de l'Intérieur algérien Dahou Ould Kablia a, lui, affirmé que les ravisseurs, une vingtaine d'hommes, ne venaient ni du Mali ni de Libye.
Désormais, les ravisseurs réclameraient la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages. Mais les autorités algériennes indiquaient mardi soir qu'elles ne négocieraient pas avec les « terroristes ».
Mali: le conflit change de dimension avec une prise d'otages en Algérie
LA LIBRE.BE> NOUVELLES DÉPÊCHES
Mis en ligne le 16/01/2013 à 22h49
BAMAKO (AFP)
La crise malienne a pris mercredi une nouvelle dimension internationale, avec une prise d'otages massive sur un site gazier en Algérie, organisée en représailles à l'intervention, dans les airs puis au sol, des soldats français contre les bastions islamistes au Mali.
Des combattants liés à Al-Qaïda ont attaqué à l'aube le site d'In Amenas, dans le centre-est de l'Algérie, près de la frontière libyenne, à environ 1.300 kilomètres d'Alger, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l'algérien Sonatrach.
Un Britannique et un Algérien ont été tués et six personnes ont été blessées, selon les autorités algériennes. Des Occidentaux ont été pris en otage et 150 employés algériens du groupe français CIS Catering sont également retenus sur le site.
L'attaque a été revendiquée par un groupe islamiste armé, les "Signataires par le sang", en "réaction à la croisade menée par les forces françaises au Mali", selon un communiqué publié par le site mauritanien privé Alakhbar, qui publie régulièrement les communiqués de jihadistes.
C'est le nom que l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit "le borgne", un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), récemment destitué, a donné à sa katiba (unité combattante).
"Nous affirmons que les otages sont plus de 40 Croisés, dont 7 Américains et 2 Britanniques, parmi d'autres nationalités", poursuit l'organisation, dont la "première condition" est "l'arrêt de cette agression contre les nôtres au Mali".
Les troupes françaises progressent mercredi vers le nord du Mali, avec des combats au sol qui constituent une nouvelle étape dans l'engagement militaire de Paris, après des raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour empêcher une avancée des islamistes vers la capitale Bamako (sud).
A Washington, le département d'Etat a confirmé que des Américains figuraient parmi les otages. Un Irlandais et un Norvégien sont également pris en otage, d'après Dublin et la presse norvégienne.
Combats au "corps à corps"
Selon le communiqué, l'Algérie a été choisie comme cible car les jihadistes n'acceptent pas "l'humiliation de l'honneur du peuple algérien", avec la décision du président Abdelaziz Bouteflika d'autoriser les avions français en route pour le Mali à traverser l'espace aérien algérien.
"Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes détenus en Algérie pour relâcher leurs otages", exigeant que ces islamistes soient conduits dans le nord du Mali, a indiqué à l'AFP par téléphone un employé du site, ayant requis l'anonymat, qui a pu écouter des échanges entre Algériens et ravisseurs.
Mais le ministre algérien de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a affirmé que les autorités "ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation".
"Nous sommes des membres d'Al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali", a assuré l'un des combattants, joint par téléphone, à l'AFP, ce qu'a démenti le ministre Ould Kablia, affirmant qu'il s'agissait d'un groupe d'"une vingtaine d'hommes issus de la région".
Au Mali même, les forces spéciales françaises ont combattu "au corps à corps" avec les islamistes à Diabali (ouest) où l'armée malienne était également présente, selon des sources de sécurité régionales.
Diabali, à 400 km au nord de Bamako, a été prise lundi par les islamistes, qui y seraient dirigés par l'Algérien Abou Zeid, un des chefs d'Aqmi. C'est là que se situent "les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés", selon le ministre français de la Défense.
Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.
"Effort international"
Une centaine de soldats français circulant dans une quinzaine de blindés qui avaient quitté Bamako mardi, sont par ailleurs arrivés mercredi à Markala, près de Ségou, à 235 km au nord-est de Bamako, afin d'y sécuriser un pont sur le fleuve Niger, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dans la zone de Konna (centre), à 700 km au nord-est de Bamako, les islamistes qui avaient pris la ville le 10 janvier, déclenchant l'intervention française, sont toujours présents, contrairement aux affirmations de l'armée malienne. Des soldats français ont pris position près de la ville, selon une source de sécurité malienne.
A La Haye, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 au Mali par "divers groupes armés".
Les groupes islamistes armés ont notamment procédé à des lapidations et des amputations dans les territoires qu'ils contrôlent. Ils ont également été accusés d'utiliser des enfants soldats, selon des témoins et l'organisation Human Rights Watch (HRW).
Mais l'armée malienne a aussi été accusée d'exactions, notamment à l'encontre des communautés touareg et arabes.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Leon Panetta a jugé mercredi que les opérations au Mali ne constituaient pas une guerre française et exigent "un effort international" qui devra être confirmé par l'ONU, selon l'agence italienne Ansa.
Les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis mardi et mercredi à Bamako pour étudier l'engagement militaire pour "libérer" le nord du Mali.
Quelque 2.000 soldats de la force d'intervention ouest-africaine au Mali sont attendus d'ici au 26 janvier à Bamako, avec l'arrivée jeudi d'un premier contingent nigérian, a-t-on appris mercredi auprès d'un officier malien et selon un document officiel.
© 2013 AFP.
Mali : « La France a un peu mis la charrue avant les boeufs »
Mardi 15 Janvier 2013, 19h25 | mise à jour il y a 8 heures
Mali
Le gouvernement a donné son feu vert pour intervenir aux côtés de la France au Mali. Fallait-il attendre un mandat clair de l’ONU ? Juliette Boulet, députée fédérale Ecolo, a répondu à vos questions.
BELGA–AFP
On ne demande pas l’avis du Parlement pour un engagement aussi grave ?!
A l'heure actuelle, on ne fait qu'informer le Parlement et nous nous insurgeons contre cette situation. Surtout pour une décision qui engage nos militaire et qui nous engage aussi financièrement. c’est pourquoi nous avons redéposé une proposition de loi pour modifier la Constitution qui obligerait ainsi le gouvernement à avoir l'aval du Parlement avant toute entrée de nos troupes dans des opérations militaires à l'étranger.
Quels intérêts politiques et économique poursuit la Belgique en s’engageant dans ce conflit ?
Je dirais qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt belge au Mali, nous en aurions plus au Congo et dans les Grands Lacs par exemple... Il s’agit de réaffirmer une coopération et une solidarité avec les autres pays dans le soutien aux résolutions de l'ONU. Et surtout de prendre part à la lutte contre le risque de faire de cette région (du Mali à l'Ouest à la Somalie à l'Est du continent africain) un sanctuaire de radicaux islamistes, qui pourraient y voir un lieu où se déployer et se repréparer à des interventions internationales.
Les combattants salafistes (et autres islamistes) qui tiennent le nord du Mali sont-ils légitimes? Quel pourcentage de la population Malienne représentent-ils ?
Attention à ne pas faire d'amalgames entre les revendications du MNLA, c’est-à-dire des touaregs du Nord du Mali qui ont des revendications d'autonomie légitimes et des autres groupes, tels que AQMI et le MUJAO notamment, qui, eux, veulent imposer la charia dans la région, n'ont pas de revendications d'autonomie et sont de réels terroristes. La réelle difficulté c’est, qu'en plus, certains du MNLA ont rejoint les islamistes, tandis que d'autres sont prêts à aider l'opération militaire pour chasser les islamistes radicaux.
Des femmes se font charcuter au Congo, mais pas de C-130, là-bas ? Pourquoi ?
Je trouve aussi qu'on n'en fait pas assez pour le Congo, je le dis souvent au Parlement d'ailleurs. Je suis allée en RDC, au Sud Kivu et j'ai rencontré beaucoup de femmes violées... c'était juste l'horreur et on dirait que la communauté internationale s'en fiche. Personnellement, ça me révolte. Mais, petite info, je crois qu'un de nos C130 se trouvait justement au Congo pour la mission ONU là-bas...
http://www.lesoir.be/165078/article/debats/2013-01-15/mali-%C2%AB-france-un-peu-mis-charrue-avant-boeufs-%C2%BB
Les Touaregs du Nord-Mali, possible clé de la guerre
TACTIQUE16/01/2013 à 17h27
Un guide touareg, Mali (CAVALLI/SIPA)
Pierre Haski | Cofondateur
http://www.rue89.com/2013/01/16/les-touaregs-du-nord-mali-possible-cle-de-la-guerre-238646
Ils sont, de fait, au cœur de la crise malienne, mais on parle à peine d’eux : les Touaregs, le peuple de nomades installé dans l’immensité du désert saharien. Ils détiennent peut-être une des clés essentielles de cette guerre.
L’an dernier, lorsque la moitié nord du Mali – un territoire plus grand que la France – a fait sécession, c’est l’alliance entre plusieurs groupes radicaux islamistes et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), les nationalistes touaregs, qui a changé le rapport de force.
Mais très vite, le MNLA s’est rendu compte qu’il avait conclu un marché de dupes avec les islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et Ansar Dine, deux autres groupuscules intégristes. Le MNLA s’est retrouvé marginalisé, puis dépossédé de la victoire à laquelle il avait apporté un poids décisif et, surtout, un enracinement local.
Près d’un an plus tard, le MNLA n’est plus que l’ombre de lui-même, divisé entre une aile qui est restée avec les maîtres islamistes du nord, et ceux qui ont repris leur autonomie, dans un inconfortable « no man’s land » politique. Et une partie des Touaregs restent enrôlés au sein de la mouvance islamiste, en particulier Ansar Dine, dirigé par l’un d’eux.
Soutien conditionnel
Avec l’intervention française, le MNLA refait surface, et fait même une véritable offre de service aux Français, assortie d’une condition. Le 12 janvier, le mouvement déclarait sur son site :
« Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) attire l’attention de la communauté internationale sur le fait que l’intervention armée étrangère contre les groupes terroristes ne doit pas permettre à l’armée malienne de franchir la ligne de démarcation entre l’Azawad et le Mali avant le règlement politique du conflit qui nous oppose.
C’est dans ce cadre que le MNLA s’impliquera pour le succès des opérations de lutte contre le terrorisme et cela minimisera les risques des victimes civiles innocentes. »
En clair, nous sommes prêts à entrer en guerre contre nos alliés d’hier, à condition que cela ne serve pas à rétablir le statu quo ante, c’est-à-dire la mainmise de l’Etat, contrôlé par les ethnies sédentaires du sud, sur le nord et ses peuples nomades.
De fait, ce communiqué pose la question du règlement politique de la crise au-delà du fracas des armes. Avec deux questions-clé distinctes :
quel pouvoir à Bamako, où il n’y a qu’un président par intérim et pas de consensus ?
quel statut pour le nord, une autonomie véritable pour les Touaregs ou pas ?
Faire des rebelles des alliés
La France, qui connaît bien la complexité de l’histoire et du peuplement maliens, a tout intérêt à appuyer la promesse d’une autonomie véritable aux Touaregs par le pouvoir malien, quel qu’il soit. D’abord par souci de justice, pour que cessent des décennies de mépris pour les Touaregs et leur culture, qui se sont toujours sentis citoyens de seconde catégorie au Mali.
Mais aussi, par souci plus immédiat, plus pragmatique, pour faire des rebelles touaregs, ou ce qu’il en reste, des alliés dans la guerre au sol difficile qui s’est engagée.
Qui, mieux que les Touaregs, connaît le terrain, sait survivre et se battre dans cet implacable désert (autrefois sur l’itinéraire du Paris-Dakar...), et connaît l’ennemi de manière intime ?
Les contacts entre le MNLA et les Français ont toujours existé – certains ont même soupçonné les services français de les avoir encouragés et instrumentalisés à certains époques... Certains de ses dirigeants ont été dans l’armée ou l’administration maliennes et sont donc connus des Français.
Ennemi commun
La question d’une telle alliance entre les Français et les rebelles touaregs, logique d’un point de vue tactique dès lors que l’adversaire est devenu commun, se heurte néanmoins aux réflexes jacobins du pouvoir de Bamako – ou ce qu’il en reste.
Comment pourrait-il accepter de s’engager, comme le demande le MNLA dans son communiqué, à ce que l’armée nationale ne retourne pas au nord du fleuve Niger en cas de reconquête du territoire ?
Pour les Touaregs, cet ancien peuple aristocratique du désert, affaibli par les sécheresses, les guerres et les relations difficiles avec tous les pouvoirs, il y a néanmoins une chance historique de voir leur rêve réalisé sans passer par cette alliance empoisonnée avec les islamistes, que leurs dirigeants ont commis l’erreur de conclure l’an dernier.
La petite fenêtre d’opportunité ouverte par l’intervention française ne durera peut-être pas trop longtemps. Elle pourrait toutefois peser lourd dans l’issue de cette guerre incertaine.
Tentative d’infiltration terroriste en Algérie depuis la Libye – 3 terroristes abattus 16 janvier 2013 | Classé dans: Algérie,Libye,Terrorisme | Posté par: Jean-Patrick Grumberg
Trois terroristes ont été abattus et deux autres blessés, lundi, dans la région de Meskeline, située à 300 km au sud-est de la ville de Djanet, près de la zone frontalière entre l’Algérie, le Niger et la Libye, par une unité de l’Armée nationale populaire, a indiqué le ministère de la Défense algérienne.
Cinq fusils automatiques de type Kalachnikov ainsi que le véhicule 4X4 du groupe terroriste, équipé d’une arme à feu de calibre 12,7 mm, ont été saisis.
«L’opération a été couronnée par la mise en échec de cette tentative d’infiltration et la neutralisation de trois terroristes, la blessure de deux autres, et a permis la récupération de cinq fusils automatiques de type Kalachnikov ainsi que le véhicule», précise le communiqué.
Le groupe terroriste a tenté de s’introduire en direction du territoire national à partir de la frontière sud-est depuis la Libye, ajoute la même source.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Mali Live Blog-Al Jazeera Blogs
France has launched a military operation in its former colony, Mali to stop al-Qaeda-linked fighters in the country. Dioncounda Traore, Mali's interim president appealed for French assistance to stop the rebel advance and also declared a state of emergency.
Mali 24 minutes ago
Thirteen Norwegian Statoil employees are involved in the hostage situation in Algeria, Norwegian Prime Minister Jens Stoltenberg says.
The US State Departmentconfirmed that US citizens were also among the hostages taken.
[Reuters]
Mali 37 minutes ago
Algeria has ruled out negotiating with fighters who are holding a group of foreigners as hostages.
"The Algerian authorities will not respond to the demands of the terrorists and will not negotiate," Interior Minister Daho Ould Kablia was quoted as saying by official news agency APS.
The "Masked Brigades" group had demanded an end to French military operations in Mali in return for the safety of the hostages.
[Reuters]
Mali about an hour ago
Algerian workers who were among those taken hostage in Algeria have been released, the APS news agency reported, citing local officials.
The report did not specify how many Algerians had been captured or released, after the attack claimed to be carried out in response to military offensives in Mali.
[AFP]
Mali about an hour ago
Fighters who claim the abduction of dozens of foreigners in a deadly attack on a gas field in Algeria say they have been surrounded by security forces and warned any attempt to free the hostages would have a "tragic end", Mauritania's ANI news agency reports.
A spokesman for the fighters said the operation was to punish Algeria for allowing French jets to use its airspace in attacking rebel groups in Mali.
[AP]
Mali about 2 hours ago
Chadian President Idriss Deby said Wednesday he has decided to send to Mali a contingent of soldiers to support the French-backed offensive against al Qaeda-linked rebels.
"We have taken the decision to deploy to Malian soil a contingent of the national Chadian army to support the efforts of the international community to shore up the Republic of Mali's sovereignty and territorial integrity," Deby said in a message to the national assembly, according to AFP news agency.
He did not say how many troops are being sent.
Mali about 2 hours ago
The International Criminal Court's chief prosecutor said on Wednesday she had launched a formal investigation into suspected war crimes in Mali, following rebels' seizure of large tracts of the west African state.
"Since the beginning of the armed conflict in January 2012, the people of Northern Mali have been living in profound turmoil," Prosecutor Fatou Bensouda said in a statement.
"At each stage during the conflict, different armed groups have caused havoc and human suffering through a range of alleged acts of extreme violence. I have determined that some of these deeds of brutality and destruction may constitute war crimes."
Mali about 3 hours ago
Al-Qaeda linked militants are holding 41 foreigners hostage, including seven Americans, after an attack on a gas field in eastern Algeria, a spokesman for the militants told two Mauritanian news websites.
"Forty-one westerners including seven Americans, French, British and Japanese citizens have been taken hostage," the spokesman told the Mauritanian News Agency as well as Sahara Media.
He said five of the hostages were being held at the gas plant, while the others were in a housing complex on the site. Two foreigners, one a Briton, were reported killed in the dawn attack on a bus, according to AFP news agency.
According to the spokesman who did not give his name to the two media outlets - publishers of reliable communiques from the al Qaeda-linked rebels - the attack was "a reaction to Algeria's flagrant interference in allowing French planes into its airspace to launch raids on northern Mali".
Mali about 4 hours ago
Speaking to Al Jazeera, Sanda Ould Boumana, Ansar al-Dine spokesman, has confirmed that close combat has commenced in the town of Diabaly. French forces have begun shelling the southern town.
The fighting, says Boumana, is taking place two kilometres away from the centre of the town in an area where few civilians live.
Tags Diabaly, Ansar al-dine, Sanda Ould Boumana
Mali about 4 hours ago
The French president reaffirmed on Wednesday that the military intervention in Mali was "necessary".
Addressing journalists during the traditional New-Year's wishes ceremony at the Elysee palace, President Francois Hollande said his decisive actions halted the spread of militants in the region.
"This decision that I took on Friday was necessary. If it hadn't been taken, it would have been too late. Mali would have been captured entirely, and the terrorists would have been in a position of strength not only in Mali, but also able to put pressure on all countries of West Africa."
Mali about 5 hours ago
Ivory Coast President and ECOWAS chairman Alassane Ouattara said on Wednesday that he hoped for support from all European partners in the struggle against al-Qaeda linked rebels in Mali, according to AFP news agency.
"I would like this action to be supported by all Europeans. It was urgent to act and I congratulate (French) President (Francois) Hollande but everyone has to mobilise," said Ouattara at a joint news conference with German Chancellor Angela Merkel.
http://blogs.aljazeera.com/liveblog/topic/mali-15936
Mali : menace accrue d’attentat et d’enlèvement au Sahel
il y a 12 minutes
La menace d’attentat et d’enlèvement, liée à la situation au Mali, s’accroît « encore tout particulièrement » dans la zone sahélienne, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères sur son site internet de Conseil aux voyageurs. « En raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali, la menace d’attentat et d’enlèvement s’accroît encore tout particulièrement dans la zone sahélienne. Il est fortement recommandé, dans ces circonstances, d’éviter de s’exposer inutilement à des risques », indique le site du Quai d’Orsay, alors qu’une prise d’otages est en cours sur un site pétrolier dans l’est de l’Algérie.
http://www.lesoir.be/165819/article/actualite/fil-info/2013-01-16/mali-menace-accrue-d%E2%80%99attentat-et-d%E2%80%99enl%C3%A8vement-au-sahel
Mali: Aqmi s'adresse à la France et aux Etats africains
Mali -
Article publié le : mercredi 05 décembre 2012 - Dernière modification le : vendredi 21 décembre 2012
Photo non datée du chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, en présence de ses hommes, au nord du Mali.
AFP
Par RFI
Le dirigeant d'Aqmi en personne, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, a fait le choix de communiquer. Alors que son mouvement terroriste se divise comme l'indique l'éviction récente de Moktar Belmoktar, et que la France est toujours en pointe pour mettre en place une force internationale au nord du Mali, visant les groupes extrémistes comme le Mujao et Aqmi, l'émir d'al-Qaïda au Maghreb islamique, habituellement discret, se fait menaçant dans une vidéo.
Notre dossier spécial Mali
Avec en fond un extrait du Coran, le titre de cette vidéo s'inscrit en « bleu blanc rouge » : « l'invasion du Mali : une guerre française par procuration ». L'émir d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique), Abdelmalek Droukdel, apparaît ensuite. Sa longue barbe noire, son cheich et sa veste militaire kaki lui donne l'apparence recherchée : celle d'un chef de guerre.
Pendant 26 minutes, Droukdel, qui lit discrètement un texte, multiplie les attaques contre la France et François Hollande. « Il est plus dangereux que Sarkozy, il tombe dans une contradiction flagrante en préparant la guerre et en creusant les tombes des Français. S'il avait parmi les otages certains proches, il ne mettrait pas leur vie en danger ».
Droukdel menace aussi les présidents africains : « si vous voulez la guerre, le Sahara sera un grand cimetière pour vos soldats ». Le numéro un d'Aqmi s'adresse ensuite directement aux Maliens en leur demandant d'épouser les idées du groupe Ansar Dine, d'imposer la charia même dans la partie sud du Mali.
Une déclaration qui montre à quel point son groupe est lié à celui du Malien Iyad Ag Ghali, pourtant présenté comme fréquentable notamment par la médiation burkinabè et l'Algérie.
Droukdel termine son long discours de propagande en diffusant des témoignages de familles de militaires français morts en Afghanistan et affirme menaçant : « Nous avons une grande expérience, le conflit peut durer, nous sommes des combattants ».
Ansar Edine affirme toujours contrôler la ville de Kona et diffuse des images de la ville (vidéo)
Sahara Média - nord Mali Mardi 15 Janvier 2013
Le Mouvement Ansar Edine afirme toujours contrôlé la ville de Kona, centre du Mali. Les combattants de ce mouvement sont apparus dans un enregistrement vidéo que Sahara média a obtenu lundi matin, les montrant à l’entrée de la localité qui a connu de violents combats entre le groupe islamiste armé et l’armée malienne soutenue par les forces françaises.
Dans la vidéo un membre du mouvement se présente comme Abu El Habib Sidi Mohamed, membre de la commission de communication d’Ansar Edine. Il disait, « nous, Dieu merci, nous à qui le jihad a été recommandé, ainsi que l’application de la charia sur cette terre, nous nous trouvons dans la ville de Kona en ce jour 14 janvier 2013 ».
Ansar Edine affirme toujours contrôler la ville de Kona et diffuse des images de la ville (vidéo)
Et l’homme d’ajouter : « nous n’avons pas engagé cette bataille que quand la France a mobilisé ses forces à travers la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest, qui a mobilisé ses armées sous pression de la France et c’est pour cela que nous avons vu qu’il est nécessaire que nous accomplissons notre devoir, à savoir protéger notre territoire ».
Il a ajouté qu’ils ont agi de la sorte « après avoir désespérés de voir le gouvernement malien choisir l’option du dialogue, de la raison et de la solution pacifique », précisant que ce qu’ils ont fait « c’est ce que recommande le devoir pour protéger ces peuples ». Abou El Habib a accusé les médias occidentaux de « mensonge », demandant à l’armée française de « publier toute preuve, même une seule photo, de ce qui s’est passé à Kona ». il a ajouté : « nous sommes présentement à Kona et ce que vous voyez ce sont les chars de l’armée malienne qui sont venus de divers pays ».
Et en ce qui concerne l’armée française, Abou El Habib a déclaré « nous ne voyons de l’armée française que les traces de la destruction de la mosquée qui est devant vous et des maisons des habitants désarmés dont sept ont été tués par les bombardements de l’aviation française ». il a nié que les morts au sein du mouvement dépassent cinq personnes, selon son propos.
Et dans l’enregistrement dont Sahara médias a reçu une copie apparait un homme devant une maison détruite devant laquelle on voit une moto également détruite ; et l’homme d’affirmer que leurs propriétaires sont morts dans les bombardements. Apparait également un civil touché à la tête et qui va succomber par la suite à ses blessures.
Ansar Edine affirme toujours contrôler la ville de Kona et diffuse des images de la ville (vidéo)
L’enregistrement qui apparait comme datant de lundi montre des combattants d’Ansar Edine disposant de chars et de porte-missiles de type Grad affirmant qu’ils appartiennent à l’armée malienne, et sur lesquels ils ont porté l’emblème du mouvement tout en se promenant dans la ville de Kona.
Dans une déclaration à Sahara média, le porte-parole d’Ansar Edine, Sened Ould Bou’amama a déclaré que « cela constitue une preuve irréfutable » de ce qu’il a appelé le « mensonge de ceux qui prétendent contrôler la ville de Kona » se situant près de Sévaré et dont l’intérêt stratégique est important.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Ledrian, avait déclaré hier que les forces françaises ont réussi à déloger les mouvements islamistes de la localité de Kona et les a obligé de se retrancher dans la ville de Douanza, à 70 km au nord de la route menant vers Tombouctou.
« Ceux qui signent avec leur sang » affirment détenir 41 otages occidentaux dans l’est algérien
« Ceux qui signent avec leur sang » affirment détenir 41 otages occidentaux dans l’est algérien
Sahara Médias - nord Mali Mercredi 16 Janvier 2013
« Ceux qui signent avec leur sang » affirment détenir 41 otages occidentaux dans l’est algérien
Le responsable de la communication de la Qatiba « ceux qui signent avec le sang » créée par Moctar Bel Moctar alias Khaled Abu El Abass, a déclaré que des jihadistes ont réussi à contrôler des installations de la société britannique BP à In Mounas, est de l’Algérie. Ce responsable a ajouté, dans un contact avec Sahara médias, qu’ils détiennent 41 ressortissants occidentaux dont 7 Américains, des français, des Britanniques et des Japonais », ajoutant que 5 otages sont retenus dans l’usine alors que les 36 autres sont dans le site hébergement ». Il a affirmé en même temps que le site compte la présence de 400 militaires algériens « qui n’ont pas été pris pour cible par les jihadistes », précisant que l’opération est une vengeance contre l’Algérie qui a autorisé l’aviation française à survoler son espace aérien. , selon l’expression du chargé de communication de la qatiba des « signataires avec le sang ». Le complexe de la société qui a été visé se trouve dans la ville d’In Mounas, est de l’Algérie. Moctar Bel Moctar avait créé cette qatiba des « signataires avec le sang » il y a quelques mois menaçant tous ceux qui prennent part ou projettent la guerre au nord Mali, avant d’ajouter « nous rendrons coup pour coup ».
La création de la qatiba de « ceux qui signent avec le sang » est survenue après le départ de Moctar ben Moctar d’AQMI avec une qatiba très connue, celle des « enturbannés » et son ralliement à Gao où il gère les affaires dans cette ville à coté du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO).
Au même moment, un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères déclare qu’une installation pétrolière non loin de la frontière avec la Libye est victime d’un acte terroriste. La même information a aussi été donnée par la société British Petrolium (BP). Elle a cependant déclaré ne pas avoir de précisions à l’heure actuelle.
http://fr.saharamedias.net/Ceux-qui-signent-avec-leur-sang-affirment-detenir-41-otages-occidentaux-dans-l-est-algerien_a3767.html
Bellaouar, l’auteur de la gigantesque prise d’otages d’In Amenas, est venu du Nord Mali
Écrit par El Kadi Ihsane Mercredi, 16 Janvier 2013 14:28
[L'attaque d'In Amenas a visé une base pétrolière en plein désert]
L’attaque conduite sur un site pétrolier proche de In Amenas, dans le sud-est algérien, a conduit à la prise en otage de près de 300 personnes, dont sept étrangers, mercredi matin. Une quinzaine de pick-up ont participé à l’assaut, selon le témoignage d’un des otages algériens. Il y’a eu des morts et des blessés. Les algériens sont regroupés séparément des étrangers. Les assaillants ont libéré les femmes en fin de matinée.
La rédaction de Maghreb Emergent a parlé avec l’un des otages algériens de la base de In Amenas. « C’est une attaque très sérieuse. Il y avait une quinzaine de pick up qui ont investi l’usine et le périmètre voisin. Le chef des assaillant nous a dit « je suis Bellaouar ». Il nous a rassuré en nous disant qu’ils allaient rapidement nous relâcher. Ce sont les étrangers qui l’intéressent ».
L’assaut, lancé à l’aube, contre une base pétrolière appartenant à un consortium BP-Statoil Sonatrach, proche de In Amenas, a « mal tourné », selon la source interne. « Nous avons entendu des échanges de coups de feu. Une grande confusion s’en est suivie, avant que nous ne soyons regroupés, tous les algériens ensemble. Nous sommes environ 300. Les salafistes nous ont laissés nos téléphones pour appeler nos familles ».
La colonne de Pick up n’a pas pu repartir de la base avec la totalité des otages européens ciblés. « On dit ici qu’une dizaine d’européens sont otages comme nous dans un autre bloc de la base, et que cinq otages ont été emmenés tout de suite après l’attaque, avant que les renforts n'arrivent pour encercler le site », a expliqué à Maghreb Emergent l’otage algérien. Plus tard sans la matinée, les assaillants du site pétrolier ont procédé à la libération des femmes présentes sur le site. C’est une autre source algérienne parmi les travailleurs retenus sur le site qui a constaté cette libération. Le drapeau salafiste noir a été hissé sur le parvis central du site de production.
Seul Bellaouar peut faire un coup pareil
Aucune confirmation n’a encore été donnée sur l’identité du chef des assaillants qui ont pris le contrôle, tôt ce mercredi matin, d’un site de production de BP-Sonatrach-Statoil à In Amenas. Mais deux sources d’otages différentes ont affirmé à Maghreb Emergent que le chef du commando affirme être Mokhtar Benmokhtar dit Bellaouar, le plus ancien chef terroriste en exercice dans la zone Saharo-Sahélienne.
Pour un « targui pisteur » habitant à Djanet, qui a un parent détenu sur le site de In Amenas, l’attaque est signé Mokhtar Benmokhtar. « Bellaouar » a réalisé « une grande prouesse » dont il a le secret. « Il a quitté le Nord Mali par le Niger au tout début de l’attaque française, a traversé le Ténéré très vite et a remonté l’Algérie le long de la frontière libyenne. Il est arrivé par surprise sur un site à 1.700 km de son point de départ, sans jamais être repéré. Seul lui peut faire une pareille chose dans le Sahara ». Pour une autre source à Illizi, Benmokhtar a eu des renforts de Libye par ou il a du transiter pour contourner le plateau du Tassili.
Le nombre de pick up engagés dans l’opération porte également la signature d’un grand chef de l’AQMI et pas d’un petit groupe local, comme cela a été le cas dans l’enlèvement manqué du Wali d’Illizi, il y’a un an. Les autorités algériennes demeurent silencieuses sur la provenance de la colonne des assaillants. Six mois après la prise d’otages du personnel consulaire de Gao, et 18 mois après celle du camp Sahraoui de Tindouf, cette opération terroriste spectaculaire met définitivement à nu la porosité des frontières, l’insécurité des sites pétroliers et l’incompétence des services de sécurité algériens.
http://maghrebemergent.com/actualite/maghrebine/20080-bellaouar-lauteur-de-la-gigantesque-prise-dotages-din-amenas-est-venu-du-nord-mali.html
Une prise d'otages est en cours sur un site de BP en Algérie
© France24
Des islamistes ont attaqué, mercredi, un site du groupe pétrolier britannique British Petroleum vers In Amenas, dans le sud de l'Algérie, et pris en otage plusieurs de ses employés. BP parle d'un "incident dans le domaine de la sécurité".
Par FRANCE 24 avec dépêches (texte)
Des islamistes ont attaqué, mercredi, un site de British Petroleum dans le sud de l'Algérie et pris en otage plusieurs de ses employés, notamment de nationalités britannique, norvégienne et japonaise, ont indiqué des sources diplomatiques occidentales à l'AFP.
Une opération de l'armée algérienne est en cours contre les assaillants, ont indiqué les mêmes sources. L'attaque a eu lieu dans la ville de In Amenas, près de la frontière avec la Libye.
Le groupe pétrolier britannique BP a confirmé qu'un "incident dans le domaine de la sécurité" avait eu lieu mercredi matin. BP, qui opère ce gisement avec le groupe norvégien Statoil et l'algérien Sonatrach, indique dans un communiqué "ne pas avoir d'autres informations confirmées à ce stade".
France 24 avec dépêches
PREMIÈRE PUBLICATION: 16/01/2013
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