samedi 12 janvier 2013

Des civils sont morts lors des combats au Mali

Par AFP - Date: il ya 1 heure 19 réactions
DAKAR - Des civils sont morts lors des combats à Konna (centre du Mali) entre l'armée malienne, appuyée par des militaires français, et des groupes islamistes, a affirmé samedi Human Rights Watch (HRW), citant des habitants de la zone. Des habitants de Konna m'ont rapporté que dix civils sont morts pendant les combats, y compris trois enfants qui se sont noyés en essayant de franchir le fleuve Niger en quête de sécurité, a déclaré Corinne Dufka, une responsable à HRW, dans un message transmis à l'AFP à Dakar. (©AFP / 12 janvier 2013 22h27) Source: AFP

Mali : suivez les événements en direct

MALI - Article publié le : samedi 12 janvier 2013 Mali : suivez les événements en direct
Combattants du groupe Ansar Dine, le 7 août 2012. AFP PHOTO / ROMARIC OLLO HIEN Par RFI La contre-offensive est engagée au Mali. Le président malien Dioncouda Traoré a promis vendredi une riposte cinglante et massive aux groupes armés jihadistes. L'armée malienne dit avoir repris le contrôle de la ville de Konna dans la région de Mopti qui était tombée jeudi aux mains des combattants islamistes. Elle a ainsi stoppé la progression des rebelles avec l'aide de l'armée française qui s'est officiellement engagée dans le conflit vendredi. Les horaires sont donnés en temps universel (TU) 22h15 : David Cameron a proposé à François Hollande une assistance logistique aux forces françaises déployées au Mali. Le Premier ministre britannique a appelé le président français dans la soirée pour l'assurer de son soutien dans l'opération militaire visant à stopper l'avancée des islamistes. « Le Royaume-Uni fournira une assistance militaire logistique pour aider à transporter rapidement vers le Mali des troupes étrangères et des équipements », précise le communiqué de Downing Street. Dans l'après-midi, David Cameron avait « salué l'assistance militaire que la France a fournie au gouvernement malien, à sa demande, pour arrêter cette avancée ». 21h30 : Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, dix civils dont trois enfants seraient morts dans les combats à Konna. Les enfants se seraient noyés en tentant de traverser le fleuve Niger pour se mettre à l'abri des hostilités. 21h10 : Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, annonce le renforcement immédiat du plan Vigipirate pour les transports publics, les rassemblements de personnes et les bâtiments recevant du public. A la mi-journée, les jihadistes affirmaient ne pas avoir complètement déserté Konna, comme le clame l'un des porte-parole d'Ansar Dine joint par RFI dans l'après-midi. Senda Ould Bouamama, porte-parole d'Ansar Dine On va combattre jusqu'au bout... Vous allez quitter le Mali et l'Afrique de la même manière que vous avez quitté l'Afghanistan! Écouter (01:06) 12/01/2013 20h00 : Des militaires français partis de Côte d'Ivoire et du Tchad sont arrivés à Bamako. 19h30 : Le point complet de la situation en soirée avec notre correspondant à Bamako : Correspondance de notre journaliste à Bamako A Konna les combats sont terminés. Cependant, les civils restés sur place ont toujours peur et veulent aller vers le sud, mais ils craignent de prendre la route et d'être pris pour des jihadistes. Écouter (01:02) 12/01/2013 18h50 : « Un coup d'arrêt a été porté à nos adversaires » au Mali, a déclaré François Hollande. « La France n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme », a précisé le président français. Déclaration du président français François Hollande samedi 12 janvier au soir Un coup d’arrêt a été porté et des lourdes pertes infligées à nos adversaires, mais notre mission n’est pas achevée. Écouter (03:59) 12/01/2013 18h30 : Le président François Hollande ordonne le renforcement des mesures antiterroristes en France. 17 h : Un nouveau conseil de Défense sera réuni à l'Elysée, dimanche 3 janvier à 15h, par le président François Hollande. CLIQUER POUR AGRANDIR 16h45 : Quelques dizaines de manifestants musulmans se sont rassemblés devant l'ambassade de France à Londres pour protester contre l'intervention militaire française au Mali. 16h25 : José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne a salué samedi à Marseille « la courageuse action des troupes françaises » au Mali et en Somalie, après avoir exprimé ses « sincères condoléances » pour les victimes. 16h20 : Le Niger annonce l'envoi d'un bataillon de 500 soldats pour participer à la force de la Mission internationale de soutien (Misma) au Mali. 16h15 : Selon le ministre ivoirien de l'intégration africaine, Ally Coulibaly, « les premiers soldats de la force ouest-africaine pourraient arriver dès dimanche » au Mali. 16h : Alger exprime son soutien « sans équivoque » aux autorités maliennes. « Il faut noter que c'est en toute souveraineté que le Mali a demandé l'aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme » a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères, Amar Belani. 15h : Selon l'état-major malien, les forces maliennes appuyées par des forces françaises, ont pris le contrôle complet de la ville de Konna ce samedi après de violents affrontements qui ont fait « une centaine de morts » dans les rangs des combattants islamistes venus du Nord. 14h25 : Le Burkina va envoyer un bataillon de 500 hommes au Mali. 13h50 : Le président François Hollande reçoit José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, pour évoquer la position de l'Europe sur le Mali. 13h : Les islamistes n'ont pas complètement déserté Konna. Certaines poches de jihadistes résistent encore dans le sud de la ville. 12h40 : L'armée malienne qui dit contrôler Konna affirme que les combats qui s'y sont déroulés ont fait une centaine de morts dans le camp des jihadistes. L'armée annonce poursuivre le ratissage de la ville. 12h30 : Un renfort de troupes françaises arrive actuellement au Mali en provenance d'un pays voisin. 12h20 : Des témoins rapportent avoir vu des dizaines de corps d'islamistes dans la zone des combats. 12h15 : Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a remercié François Hollande pour l'intervention militaire de la France au Mali et faire « un point sur les opérations ». 12h00 : Le président malien Dioncouda Traoré reporte la visite qui était prévue mercredi à Paris, annonce l'Elysée. 11h20 : François Hollande annule son déplacement à Marseille, en raison de la situation au Mali. Un conseil de Défense est convoqué à l'Elysée à 15h. Jean-Yves Le Drian Ministre de la Défense Des frappes aériennes sont intervenues cette nuit et ce matin sur plusieurs objectifs Écouter (01:03) 12/01/2013 par RFI 11h15 : Un soldat français a été mortellement blessé lors d'un raid hélicoptère « contre une colonne terroriste » se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali après la prise de Konna (centre) vendredi, annonce Jean-Yves Le Drian. « Dans ce combat intense, l'un de nos pilotes a été mortellement blessé », a précisé le ministre de la Défense. 11h10 : Déploiement de soldats français à Bamako depuis vendredi soir pour « protéger les ressortissants français », annonce Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. 10h : Jointe par RFI, une habitante de Konna décrit la situation pendant la nuit comme « l'enfer qui tombait du ciel ». Elle confirme que les troupes maliennes auraient pris la ville avec l'appui des hélicoptères français, infligeant des pertes aux jihadistes qui se seraient enfuis. La ville est bouclée, personne n'entre ou ne sort. Il y a peu d'électricité, ce qui complique notamment le chargement des téléphones portables. 9h : Les communications avec Konna sont interrompues. Incertitude sur la reprise des combats. 22h30 [vendredi 11 janvier] : L'armée malienne affirme contrôler une bonne partie de la localité de Konna qui était aux mains des islamistes. « Nous ratissons actuellement la localité de Konna. Nos hommes sont sur le terrain. Ils ratissent maison par maison », a déclaré à RFI le colonel Diarra, du bureau de presse de l'armée malienne.

Mali, l'inexorable décomposition d'une vitrine de la démocratie africaine

LE MONDE.fr | 12.01.2013 à 11h55 • Mis à jour le 12.01.2013 à 14h10 Par Philippe Bernard Moins d'une année aura suffi pour transformer le Mali, considéré depuis vingt ans par Paris comme une vitrine démocratique en Afrique francophone, en une poudrière islamiste menaçant l'Europe. Le capitaine Amadou Sanogo (au centre) s'adresse à la presse, dans le camp militaire de Kati, près de Bamako, le 1er avril 2O12, au lendemain du pustch qui a débarqué le président Amadou Toumani Touré. Au début de 2012, le palais de Koulouba, sur les hauteurs de Bamako, où est installé le placide président, Amadou Toumani Touré, dit "ATT", ne résiste pas à un triple ébranlement : la chute de Mouammar Kadhafi marquée par le retour au pays de milliers de mercenaires maliens surarmés jusque-là fidèles au colonel libyen, le terrorisme islamiste qui, à plus de mille kilomètres au nord, gangrène le Sahara et enfin la rébellion touareg qui menace l'unité territoriale de l'ancien Soudan français. Prenant prétexte de la passivité du pouvoir à endiguer cette crise multiforme, les hommes du capitaine Amadou Sanogo prennent et pillent Koulouba dans la nuit du 21 au 22 mars. Sous couvert de "redresser la démocratie et restaurer l'Etat", ils suspendent la Constitution et dissolvent "toutes les institutions". Leur putsch révèle le degré de pourrissement d'un régime dont l'armée impuissante et corrompue ferme les yeux sur le trafic de cocaïne et a laissé les katiba d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) prendre possession de l'immense partie saharienne du pays où se multiplient les enlèvements d'occidentaux. LE PUTSCH DE MARS 2012 ACCÉLÈRE LA PARTITION DU PAYS La rébellion n'est pas forcément impopulaire dans la société malienne : elle s'appuie sur un sentiment d'humiliation et de frustration, sur fond d'islamisation rampante de la société. "ATT" avait dû retirer sa réforme libérale du code de la famille sous la pression de manifestations de masse favorables à la charia. Mais au lieu de rétablir l'unité nationale comme promis, le putsch accélère la partition du pays : dès le début avril, les groupes islamistes alliés à AQMI et les rebelles touareg prennent le contrôle des trois régions désertiques du nord : les villes de Kidal, Gao puis Tombouctou tombent et sont coupées du reste du pays. A la mi-avril, Dioncounda Traoré, le président de l'Assemblée nationale, est investi président par intérim après la démission d'"ATT" obtenue par les médiateurs de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Mais la menace de "guerre totale et implacable " au Nord brandie par le fragile président reste vaine. A la fin de juin, les islamistes d'AQMI alliés aux combattants du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et à ceux d'Ansar Eddine chassent les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et conquièrent le nord du Mali. Ils imposent la charia – lapidations et mutilations se multiplient – et détruisent des mausolées de saints musulmans à Tombouctou dont ils considèrent la vénération comme idolâtre. LES ISLAMISTES ONT DES SOUTIENS PARMI LA POPULATION DU SUD L'indignation internationale aide les efforts de la France pour obtenir une intervention militaire. Mais Paris ne veut pas apparaître au premier plan, et les Etats-Unis, qui soulignent la faiblesse des institutions maliennes, sont réticents. Le 4 septembre, le chef de l'Etat malien par intérim "sollicite" officiellement l'aide de la Cédéao. Et le 26 septembre à New York, la France organise une conférence sur le Sahel, deux jours après que Bamako a enfin demandé officiellement l'intervention des Nations unies. La décision prévoit l'envoi de 3 300 militaires fournis par les Etats de la Cédéao. La résolution qui prépare ce déploiement, est adoptée le 12 octobre. Elle considère que la situation au nord du Mali constitue "une menace pour la paix et la sécurité internationale". Le texte donne quarante-cinq jours aux pays de la région pour définir un concept crédible d'intervention militaire. Dans ce contexte d'atermoiement, les putschistes de Bamako s'agitent et contraignent le premier ministre Cheick Modibo Diarra à démissionner le 11 décembre. L'ONU tarde à donner son feu vert à l'envoi de troupes et ce n'est que le 20 décembre qu'une résolution dans ce sens, mais sans calendrier précis, est adoptée à New York. Dans ce contexte de flou diplomatique, c'est le terrain qui va parler. Déjà maîtres du Nord, les islamistes ambitionnent de conquérir le reste du territoire malien, où est concentré l'essentiel de la population. Leurs bandes armées passent à l'offensive jeudi 10 janvier, déclenchant l'intervention française. Mais il n'est pas sûr que les militaires puissent à eux seuls dénouer la situation malienne : les islamistes comptent aussi des soutiens parmi la population du Sud, frustrée par des années de promesses non tenues par la démocratie et un Etat aujourd'hui effondré. Philippe Bernard Crise au Mali Hollande : l'opération militaire au Mali "n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme" Mali : après la mort rapide d'un officier, l'opération militaire s'annonce compliquée Intervention au Mali : le plan Vigipirate bientôt renforcé en France Édition abonnés Contenu exclusif François Hollande engage l'armée française dans le conflit malien Large consensus politique sur l'intervention française au Mali Au Mali, les islamistes passent à l'offensive

Mali – Opération Serval : les combats à venir s’annoncent très durs (actualisé)

12 janvier 2013 Jacques Frère
Des marsouins du 21e RIMa du dispositif Épervier s'apprêtent à sécuriser Bamako Cette semaine, les groupes islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Ansar Dine ont uni leurs forces pour lancer, jeudi, hors de leurs bastions touaregs du nord du pays, une offensive coordonnée vers le sud du pays, vers la capitale malienne Bamako. Forts de plusieurs milliers de combattants, ces jihadistes ont rapidement mis en déroute l’armée malienne, ce qui a obligé le gouvernement de ce pays à appeler la France, partenaire privilégié dans la région, à intervenir. En 48 heures, Paris a monté une opération au moyen de forces prépositionnées notamment au Tchad, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire et a ainsi pu stopper la progression islamiste sur trois axes de pénétration en direction du Sud-Mali. Les combats ont été particulièrement violents, un officier français a même été tué. Cela préfigure un conflit très dur face à un adversaire tenace, motivé et bien équipé. Les principaux accrochages et attaques air-sol ont eu lieu dans le secteur du carrefour routier de Konna, ces dernières 24 heures, où on décompte plusieurs centaines de véhicules légers détruits ; les forces maliennes évoquent une centaine de tués du côté des jihadistes. Depuis vendredi, l’aviation française aurait frappé à maintes reprises des positions supposées des groupes armés islamistes, occasionnant dans la ville de nombreuses destructions (source). Plusieurs frappes au moyen de 4 Mirage 2000 D armés de bombes de 250 kg (de même que des bombes guidées laser GBU-12 Paveway-II et GBU-49 Enhenced Paveway-II) ont eu lieu sur Goundam, au sud-ouest de Tombouctou, importante base jihadiste sahélienne où se trouvaient encore des éléments de l’armée malienne. Selon le chef des opérations militaires maliennes, le colonel Oumar Dao, des soldats français, sénégalais et nigérians sont en appui dans la ville de Sévaré. Des troupes françaises sont donc déjà bien engagées au sol dans le secteur. Dans la journée de samedi 12 janvier, un second groupe de pick-up armés a été repéré près de Léré, non loin de la frontière mauritanienne et a été immédiatement pris pour cible par l’aviation française. Bien équipés et armés, motivés et aguerris, extrêmement mobiles et souvent imprévisibles, les Touaregs islamistes disposent en plus de leurs pick-up armés de plusieurs dizaines de petits blindés du type BRDM, prises de guerre sur les forces régulières maliennes de ces derniers mois. Certains d’entre eux bénéficient même d’armements modernes issus des stocks de l’ex-armée libyenne de Kadhafi, laissés à l’abandon par l’OTAN après la chute du Guide. Après l’accrochage meurtrier contre des hélicoptères Gazelle dans la journée de vendredi, qui a coûté la vie au lieutenant Damien Boiteux (41 ans) du 4e RHFS, des hélicoptères d’attaque Tigre sont attendus à Ouagadougou. Il semblerait, néanmoins, que même pour ce type d’opération, sur un secteur géographique que nos militaires maitrisent parfaitement et face à un adversaire tout de même moins puissant qu’eux, bien qu’il ne faille pas le sous-estimer, la France ne dispose pas de moyens suffisants pour mener à bien sa mission. A tel point que Washington envisage de fournir aux forces françaises engagées dans l’opération Serval des « moyens logistiques » et des drones d’observation. La situation au Mali s’est dégradée après la chute de Mouammar Kadhafi, renversé à la suite de l’opération de l’OTAN en Libye à l’initiative de Nicolas Sarkozy, alors président de la République (avec le soutien du socialiste Hollande et de ses semblables). Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l’ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié le séparatisme dans ce pays, entraînant l’apparition, en avril 2012, de l’Etat autoproclamé d’Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien, véritable zone grise définie comme un « Sahélistan ».

Derrière l’enjeu malien: la France coloniale cherche à punir l’Algérie

Mis en ligne par Connectionivoirienne.net La Rédaction · 12 janvier, 2013 a 19: Laid Seraghni – afriquedemocratie.net « La France historique salue l’Algérie indépendante » Valéry Giscard d’Estain. « Une page est tournée, l’Algérie est d’abord fille de son histoire, qu’elle ait surmonté l’épreuve coloniale et même défié l’éclipse, atteste, s’il en était besoin de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition » Houari Boumediene. Deux mois après le putsch militaire au Mali du mars 2012, les rebelles touaregs s’emparent du nord de ce pays, une région plus vaste que la France, et déclarent l’indépendance de l’Azawade*. Le Mali est coupé en deux. La junte militaire, qui n’est pas inféodée à la France, tente de négocier. Mais avec qui ? Les rebelles appartiennent à des groupes aux liens complexes et nébuleux. Ils combattent côte à côte mais pour des objectifs différents. Ces groupes sont au nombre de quatre (1), et leur financement dépend en partie des rançons versées par les européens pour la libération des personnes prises en otage. La Suisse finance également ces mouvements : « le département fédéral des affaires étrangères suisse a participé à l’organisation et au financement d’une réunion politique des rebelles touaregs indépendants du MNLA les 25, 26 et 27 juillet 2012 à Ouagadougou ». (2) La France se mobilise pour une intervention militaire Sous le prétexte fallacieux du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali, n’étant en réalité que l’ordre colonial établi pour préserver ses intérêts, la France pousse à une intervention militaire. L’Algérie, qui partage une frontière de près de 1.500 km avec le Mali, s’y oppose et par la voix de son Premier ministre se dit « favorable au dialogue » (3) afin de régler la crise. De toute évidence, une intervention étrangère militaire au Mali affectera et déstabilisera tous les pays de la région du Sahel. Et notamment l’Algérie dont les frontières sont si grandes que l’Etat ne peut contrer les infiltrations des groupes terroristes d’Al Qaida et l’afflux des populations à la recherche d’un refuge sur son territoire. Cette intervention contraindrait l’Algérie à envisager l’option militaire pour protéger ses frontières et les populations algériennes dans la région de Kidal (Mali). L’armée algérienne aura en face les rebelles d’Ansar Eddine, Al Qaida au Maghreb islamique et du Mouvement pour l’unicité et le djihad. L’Algérie privilégie le dialogue pour résoudre cette crise avec le groupe Ansar Eddine espérant éviter l’intervention militaire. L’Occident semble douter des visées algériennes, et soupçonne les dirigeants de vouloir faire passer sous contrôle algérien la région de Kidal, une région convoitée pour ses gisements d’uranium et d’or. Pourquoi cet Occident, qui ailleurs cherche à démembrer les États, n’encourage-t-il pas les Touaregs à constituer un « État dépendant » au nord du Mali dans une région riche ? L’intégrité territoriale du Mali ou le démembrement de l’Algérie ? La France est impliquée de manière directe dans la question malienne, notamment depuis les années 1990. Cette crise n’est qu’une étape pour atteindre in fine l’Algérie, dont le sud est cerné par l’armée française qui opère en Libye, en Côte d’Ivoire, au Niger, en Mauritanie, au Tchad et au Mali. Sarkozy, faisant abstraction des accords de paix signés à Tamanrasset le 6 janvier 1991 sous l’égide de l’Algérie entre le gouvernement malien et le MNLA, a affirmé, une semaine après la déclaration de l’indépendance de l’Azawade, vouloir « travailler avec les Touaregs pour voir comment ils peuvent avoir un minimum d’autonomie » (4). Il ignore l’autonomie accordée aux populations des trois régions du nord du Mali « qui géreront leurs affaires régionales et locales par le bais de leurs représentants dans des assemblées élues, selon un statut particulier consacré par la loi » (5). La France torpille ainsi cet accord qui ne fait qu’éloigner totalement le projet de création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes(6) « cette chose étrange qui s’appelait OCRS, une machinerie juridique à travers laquelle la France avait espéré maintenir une souveraineté sur le Sahara ». (7) L’entremise française dans l’armement des terroristes du Sahel a été soulevée par le « Le temps d’Algérie », du 11 septembre 2011. « Les services de renseignements français qui organisent le trafic des missiles libyens ; un lot de 20.000 Sam 7 russes ou stringer américains sont passés aux mains d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) » (9). La France cherche par les armes à réaliser un rêve colonial Les prédateurs occidentaux, notamment la France, trouvent dans la crise malienne une occasion pour mettre l’Algérie dans sa ligne de mire. Dans cette région l’Algérie est incontestablement le pays le plus puissant et le plus important en termes économique, militaire et/ou géographique. L’Algérie, depuis la colonisation, avait toujours revendiqué son indépendance et sa souveraineté. La révolution algérienne de 1957 a fait avorter le projet de création d’un Etat indépendant touareg contrôlé par la puissance coloniale. L’Algérie refuse de recevoir sur son territoire des bases françaises dont la mission principale consiste en une surveillance et des pressions sur l’Etat algérien. Publicité Depuis les années 60, la France a toujours voulu installer une base militaire à Mopti, chose que les autorités maliennes ont refusé depuis le président Modibo Keïta, dont De Gaule disait « qu’il est le seul chef devant lequel il n’était pas obligé de baisser la tête pour lui parler » (10). L’affaiblissement de ce pays est envisagé par Paris en permettant à la MNLA de conquérir le nord du Mali, en venant de la Libye. La France, dont les mirages survolaient la Libye, qui dispose de bases militaires au Tchad et contrôle le Niger, aurait pu facilement intercepter les colonnes des rebelles puissamment armés grâce aux arsenaux libyens se dirigeant de la Libye vers le Mali, si elle tenait vraiment à l’intégrité de ce pays. Selon le docteur Assadek Aboubacrine, universitaire malien, la France aurait passé un deal avec le MNLA : « La France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs objectifs. En contrepartie, les séparatistes s’engagent à éradiquer l’AQMI du Nord du Mali et aussi à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole du Nord » (11). Pour que les projets des États-Unis et des Européens se réalisent dans cette région, il faut impérativement déstabiliser l’Algérie, en permettant aux Touaregs de s’équiper en armement, à partir des stocks libyens, et en les laissant transiter librement par le Niger, sous contrôle de la France, pour rejoindre le Nord du Mali, proche de la ville algérienne de Tamanrasset. Quatre objectifs sont fixés dont l’aboutissement serait d’amputer le pays de sa partie saharienne : 1- Affaiblir le mali et l’amener à recevoir sur son sol des militaires français à Mopti ; 2- Confier l’exploitation des gisements d’or, du pétrole et autres minerais à la France; 3- Briser les relations algèro-maliennes ; 4- Contrôler la région saharo-sahélienne géostratégique et riche en minerais stratégiques. Pourquoi la France cherche-t-elle à affaiblir l’Algérie ? Quiconque suit les relations entre l’Algérie et la France comprendra que ce n’est pas le Mali qui suscite l’attention de la puissance française, mais bien l’Algérie. La classe politique française n’a jamais pardonné la guerre d’indépendance de l’Algérie ayant ouvert la voie à la décolonisation en Afrique. Depuis juillet 1962, La France entretient des relations avec l’Algérie qui s’inscrivent dans le prolongement de la pensée coloniale. L’Algérie historique doit être punie pour les raisons suivantes : 1- Lors des négociations, l’Algérie n’a pas voulu d’une indépendance avec une souveraineté réduite et une intégrité territoriale amputée du Sahara. 2- Elle n’a pas accordé à la France ce que certains pays africains avaient concédé au titre du pacte colonial de 1961. Ces derniers facilitaient « au profit des forces armées françaises, le stockage des matières premières et produits stratégiques **, lorsque les intérêts de la Défense l’exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d’autres pays » (12) 3- L’Algérie n’a pas voulu faire partie de la zone monétaire CFA (13). Les pays africains qui appartiennent à cette zone, dirigée par la France, placent 65 % de leurs recettes d’exportation sur un compte du trésor français. Ainsi, la Banque de France dispose d’importantes réserves en devises pour faire face à ses dépenses courantes au moment où des millions d’Africains ne perçoivent pas leurs salaires par manque de liquidités. De Gaulle avait raison quand il déclarait que « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ». Laid Seraghni

Mali : Konna sous contrôle de l'armée, une centaine d'islamistes tués | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Alakhbar | Mali: Une intervention efficace nécessite un "plan bien précis" (Africom)

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Alakhbar | Mali: Des raids de l’aviation française sur Léré près de la Mauritanie

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Alakhbar | Mali: Ançar Dine affirme avoir abattu deux hélicoptères français

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Guerre au Mali: Le Niger annonce l'envoi de 500 soldats

Par koaci Taille de la police: Decrease font Enlarge font Guerre au Mali: Le Niger annonce l'envoi de 500 soldats Mali - Bamako le 12 janvier 2013 - KOACI.COM apprend du ministère des affaires étrangères nigerien que Niamey a décidé, dans le cadre de la CEDEAO, l'envoi de 500 soldats au Mali pour combattre aux côtés de la France et de l'armée malienne contre les islamistes. L'annonce, qui ne précise pas à cette heure de calendrier du déploiement annoncé , à été faire ce samedi par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Bazoum. Ib Source: koaci

ALERTE - Mali: une centaine de morts parmi les islamistes à Konna

Par AFP - Date: il ya 48 minutes 19 réactions Taille de la police: Decrease font Enlarge font ALERTE - Mali: une centaine de morts parmi les islamistes à Konna BAMAKO - L'armée malienne, qui a pris le contrôle de la ville de Konna (centre) après de violents affrontements avec les islamistes, a fait une centaine de morts dans le camp de ses adversaires, a affirmé samedi à l'AFP le lieutenant Ousmane Fané, de l'état-major de la région des combats. Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville. Totalement la ville, a déclaré le lieutenant Fané, joint à l'état-major de Mopti, région dans laquelle est située Konna, sans plus de détails. Source: AFP

Mali : le comité de soutien à deux otages veut une opération pour les libérer | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : le comité de soutien à deux otages veut une opération pour les libérer | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : Un pilote français a perdu la vie lors des raids aériens (12/01/2013)

© AFP Mali: la France s'engage dans le conflit Un soldat français aurait perdu la vie lors des raids aériens. Des unités françaises ont été déployées à Bamako vendredi soir BAMAKO Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé samedi qu'un officier français avait été mortellement blessé lors d'un raid hélicoptère "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali après la prise de Kona vendredi. Ce raid mené "vers 16h00" et "en appui de l'armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités terroristes" et a "stoppé leur progression", a affirmé M. Le Drian, indiquant que "dans ce combat intense, l'un de nos pilotes (...) a été mortellement blessé". "C'est une arme légère d'infanterie qui l'a blessé, ce n'est pas un canon. Il est arrivé blessé, et il a été évacué sur l'hôpital de Mopti", a-t-il ensuite ajouté. Le président François Hollande a fait part dans un communiqué de "sa vive émotion" et adressé à sa famille et à ses proches "ses sincères condoléances". Le ministre de la Défense a par ailleurs assuré que l'intervention française au Mali et l'opération commando de la DGSE (services de renseignements extérieurs) menée en Somalie, qui se serait soldée par la mort de l'otage français Denis Allex, étaient "totalement déconnectées". La France est intervenue au Mali, à la demandes autorités de Bamako, à la suite d'une offensive islamiste vers le sud cette semaine. M. Le Drian a par ailleurs précisé que des unités françaises étaient déployées à Bamako, la capitale du Mali, depuis vendredi soir en particulier pour "assurer la sécurité de nos ressortissants". Quelques centaines de soldats français y son engagés. © La Dernière Heure 2013

Ansar Dine promet des représailles après l'offensive de l'armée et de ses alliés

Par France24 - Date: il ya 4 heures 34 minutes 54 réactions
Iyad Ag Ghali, leader du groupe islamiste Ansar Dine Sur FRANCE 24, un porte-parole du groupe islamiste a directement menacé la France après son intervention sur le sol malien en appui de l'armée régulière. L'inquiétude grandit quant au sort des otages français retenus dans le Sahel. Par Antoine MARIOTTI / Jean-Karim FALL (RFI) (vidéo) Vendredi, l'armée malienne a repris la ville de Konna, située à la limite avec le Nord-Mali contrôlé par les rebelles islamistes, selon un responsable du ministère de la Défense malien. La veille, les insurgés, avaient pris possession de cette localité, dans une tentative de percée vers le sud du pays. Lors de l'offensive de vendredi, des "pertes" en vies humaines ont été recensées dans les deux camps, a affirmé un responsable de l'armée malienne. Selon les informations de FRANCE 24, les troupes françaises sont intervenues non seulement dans les airs mais aussi au sol en soutien de l'armée malienne. Par ailleurs, plusieurs centaines de troupes de la Cédéao qui devraient être déployées sur place d'ici dimanche. Elles devraient être dirigées par un général nigérian. En réaction à cet engagement français, Ansar Dine, l'un des groupes islamistes qui occupent le nord Mali, a menacé Paris de représailles. "La France va sûrement payer le prix de cette décision. Nous ne sommes pas faibles. (...) Nous n'avons pas d'avions ou de missiles mais nous avons foi en Dieu et ça vous nous mener vers la victoire", a déclaré Sanda Ould Bouamama, porte-parole d'Ansar Dine, vendredi soir sur FRANCE 24. Dans ce contexte, Les familles des 8 otages français détenus par des groupes islamistes dans la région craignent pour la vie de leurs proches. "Nous sommes tétanisés", a déclaré Jean-Pierre Verdon, le père de l'un des otages."La situation est extrême et par conséquent on est devant le poste de télévision en attendant de voir si on peut avoir une évolution des informations", a-t-il réagi. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que la France ferait "tout pour [les] sauver", soulignant que "ce sont les mêmes groupes qui sont à la fois les preneurs d'otages et les groupes terroristes qui descendent vers le sud du pays". Outre le front militaire, Paris est aussi engagé sur le front diplomatique. La France a ainsi écrit au Conseil de sécurité de l'ONU pour demander l'accélération de la mise en oeuvre de la résolution 2085. Ce texte approuvé fin décembre autorise le déploiement d'une force internationale au Mali. A Washington, la Maison Blanche a dit partager les objectifs de la France. Les Etats-Unis envisagent d'apporter à un appui "logistique" et des drones de surveillance à l'armée française, a fait savoir un haut responsable sous couvert d'anonymat. Vendredi, François Hollande avait confirmé dans une brève allocution que des troupes françaises étaient arrivées dans la journée en soutien des unités maliennes. Une opération qui "durera le temps nécessaire", selon le président français. "Nous intervenons dans le cadre de la légalité", a-t-il poursuivi, précisant que le Parlement français serait "saisi dès lundi" de ce dossier. Le président malien a annoncé l'entrée en vigueur de l'état d'urgence dans tout le pays. Dans un message télévisé à la Nation, le président malien, Dioncounda Traoré, a exhorté ses compatriotes à "la mobilisation générale" autour de l'armée malienne. "Nous porterons une riposte cinglante et massive à nos ennemis", a-t-il déclaré. Lors d’une conférence de presse au Quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estimé qu’il fallait "stopper l’avancée vers le sud des terroristes qui menacent toute l’Afrique et même l’Europe", précisant qu’il y avait eu une intervention aérienne française Plus tôt dans la journée, le Quai d'Orsay avait appelé les ressortissants français dont la présence n'est pas indispensable dans le pays à quitter le Mali. Selon Oumar Dao, chef des opérations au ministère de la Défense à Bamako, le Nigeria et le Sénégal fournissent également une aide militaire aux forces gouvernementales maliennes. Une information non confirmée par l’armée sénégalaise qui a de son côté affirmé qu’il n’y avait pas de troupes du Sénégal engagées dans le conflit. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, n’a par ailleurs pas confirmé la présence de forces africaines sur place. Cependant, le président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a autorisé vendredi l'envoi immédiat de troupes au Mali. Le président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, s'est félicité de la décision de la France, déclarant être "aux anges". Le Royaume-Uni a annoncé soutenir la décision de la France d'apporter un soutien militaire au gouvernement malien, a déclaré vendredi le secrétaire au Foreign office, William Hague. Du côté de Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a défendu cette décision, soulignant que Paris "a agi à la demande" de Bamako. La Maison Blanche, quant à elle, a affirmé qu'elle partageait les objectifs de la France au Mali. En France, quasiment tous les partis d’opposition appuient l’initiative de François Hollande. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, et l'ancien Premier ministre, François Fillon, ont apporté vendredi, chacun de leur côté, leur "soutien" à l'intervention de l'armée française au Mali. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a, pour sa part, parlé d’une "intervention légitime". Rare voix dissonante : le chef de file du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que l’intervention était "discutable", jugeant "condamnable" le fait que la décision ait été prise "sans en saisir préalablement ni le gouvernement ni le Parlement". FRANCE 24 avec dépêches Source: France24

Un hélicoptère français aurait été abattu au Mali, le pilote tué

Un hélicoptère français aurait été abattu au Mali, le pilote tué Par le point.fr - Date: il ya 1 heure 16 réactions
Un véhicule transportant des islamistes rebelles au Mali. © AFP Les militaires français n'ont pas communiqué sur cette affaire et n'étaient pas joignables ce matin pour la commenter : selon le New York Times, un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre les miliciens islamistes d'Ansar Dine aurait été abattu hier, vendredi, au Mali. Notre confrère cite pour source le général américain Carter F. Ham, chef du US Africa Command. Cet officier n'est cependant pas affirmatif et dit qu'un hélicoptère a été "apparemment" abattu : "One French helicopter had apparently been downed in the fighting." Selon une source du Point, non confirmée à ce stade, il se pourrait qu'au moins un soldat français ait été tué. Il s'agirait du pilote de l'hélicoptère. Toujours selon nos sources, deux hélicoptères Gazelle auraient été "détruits" par les rebelles alors qu'ils étaient sur la voie du retour entre le lieu des combats et leur base de Ouagadougou. Par Jean Guisnel Source: le point.f

Mali: la contre-offensive stoppe la progression des jihadistes

samedi 12 janvier 2013
Copie d'écran d'une vidéo publiée sur un forum islamiste, montrant des éléments d'Aqmi, dans le nord du Mali. AFP PHOTO / SITE Monitoring Service Par RFI L'armée malienne a lancé vendredi avec le soutien de la France et de plusieurs pays africains une contre-offensive dans le centre du Mali, pour repousser l'avancée des islamistes vers le Sud. Cet engagement aurait permis, selon un haut gradé de l'armée malienne, de reprendre la localité de Konna, où la situation serait encore calme ce samedi matin 12 janvier. Les populations civiles ont quitté Konna, dans le centre du pays, qui avait été prise par les groupes islamistes jeudi. Plusieurs bâtiments ont été criblés de balles après de violents combats. Personne n’a, jusqu’ici, avancé de bilan précis, mais les morts seraient très nombreux, de part et d’autre, entre les jihadistes et l'armée malienne. La journée de samedi devrait être décisive. Au lendemain de la proclamation de l'état d'urgence par le président de transition, Dioncounda Traoré, Bamako s'est réveillée dans le calme ce matin. L'arrivée des Français a clairement gelé la progression des islamistes. Aucun détail n’a été donné sur le nombre de soldats français ou sur les moyens logistiques qui ont été mobilisés, mais on sait par exemple que huit avions se sont posés sur la piste de Sévaré et que plusieurs hélicoptères sont entrés en jeu. L'engagement français pourrait impliquer les avions basés au Tchad. La France y dispose de cinq Mirages : deux appareils de reconnaissance et trois appareils d'attaque au sol. Mais cet engagement pourrait plus certainement concerner les hélicoptères basés à Ouagadougou. Moins éloignées, et plus flexibles, les Gazelles d'attaque au sol sont l'outil idéal dans ce type d'opération. Vendredi, deux hélicoptères non identifiés ont tiré sur des positions jihadistes à Konna. Pour l'heure, Paris ne confirme pas que des hélicoptères français sont engagés sur le terrain. Seule information confirmée de source diplomatique : plusieures dizaines de commandos des forces spéciales ont été envoyés à Sévaré, ainsi que du matériel. Ces commandos sont indispensables, notamment pour le guidage des hélicoptères et des avions. Ce que l'on sait aussi avec certitude, c'est que Paris avait renforcé considérablement son système de renseignement dans la région. Les militaires français connaissent avec une bonne précision, la puissance de feu des combattants jihadistes et peuvent désormais suivre leurs mouvements sur le terrain. Par ailleurs, les pays d'Afrique de l'Ouest autorisent l'envoi immédiat de troupes, dans le cadre de la force internationale de soutien au Mali, comme l'a déclaré dans la soirée le président en exercice de la Cédéao, l'Ivoirien Alassane Ouattara. Les Etats-Unis, eux, envisagent d'aider la France grâce à un appui logistique et des drones de surveillance

TF1/Mali : Hollande engage les soldats français contre les islamistes

French helicopters have bombed this morning sites for al-Qaeda in Konna. The airstrikes have mistakely targeted civilians in Maria, killing dozens of children.

Oufene Smith FB French helicopters have bombed this morning sites for al-Qaeda in Konna. The airstrikes have mistakely targeted civilians in Maria, killing dozens of children. The French helicopters -colored White had arrived from Burkina Faso, where tow large aircrafts have arrived this morning carrying French soldiers of the special forces to participate in the war against al-Qaeda. Meanwhile, confirmed eyewitness reported that more than 97 soldiers have been killed during the battle in Kunna and still a number of other dead Malian army could not arrived until the moment .

Tripoli : le CMA organise une conférence international sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye

08/01/2013 - 22:05 TRIPOLI (SIWEL) — Le Congrès Mondial Amazigh organise à Tripoli une conférence internationale sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye. La conférence, qui rassemblera de nombreux représentants des mouvements Amazighs, des représentants d'organismes internationaux et des représentants du parlement Libyen, coïncidera avec la célébration de Yennayer (Nouvel an Amazigh) et se déroulera sur 3 jours, les 11, 12 et 13 janvier, dans la capitale libyenne.
Affiche du Mouvement culturel Amazigh d'Adrar n Infusen.PH/DR La conférence internationale sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye aura pour thème central la nécessité d'officialiser Tamazight dans la Constitution libyenne dans ses dimensions culturelle, linguistique, et identitaire. Les travaux de la conférence s'appuieront, entre autres, sur les expériences des Nations plurielles qui ont réussies mais aussi sur celles qui ont échoué. La conférence aura ainsi pour but de démontrer aux dirigeants de la nouvelle Libye les avantages d'une officialisation pleine et entière de Tamazight, langue, culture et identité. Au cours de cette conférence, le Congrès mondial Amazigh demandera l'officialisation de la langue Amazigh dans la Constitution libyenne au même titre que la langue Arabe. Outre la participation du Congrès mondial Amazigh (CMA), de même qu'un grand nombre de militants du mouvement Amazigh de Libye, participeront à cette conférence internationale des représentants des plusieurs organisations et organismes internationaux, des représentants du gouvernement libyen, des membres du Congrès national libyen, des représentants des missions diplomatiques en Libye et un grand nombre de militants des mouvement Amazigh d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et du Sahel ainsi que des représentants de plus de 40 pays. D'autre part, le Comité d'organisation de la conférence a d'ores et déjà diffusé un communiqué dans les régions Amazighes de Libye comprenant un certain nombre d'options alternatives en cas de non officialisation de la langue Amazight dans la Constitution libyenne. Parmi ces options on retrouve: la désobéissance civile, la fermeture des ports a la portée des régions amazighes, le blocage de l'approvisionnement en pétrole, la non utilisation de la langue arabe dans les régions Amazighes, la démission des représentants amazighs du Parlement, le retraits de toutes les institutions affiliées au pouvoir et la revendication d'un état fédéral ou d'une autonomie des régions Amazighes. Enfin, en marge de la conférence, le Congrés Mondial Amazigh organisera, toujours à Tripoli, un grand concert le 12 Janvier 2013 pour célébrer le nouvel an Amazigh : Yennayer 2963. Parmi les artistes annoncés, il y aura Khaled Aazari, Bambino, Dania Ben Sassi, Asma Bin Saeed et Takfarinas. zp, SIWEL 082205 JAN 13

AQMI dénonce l’intervention de la France au nord Mali

Sahara Médias - nord Mali Vendredi 11 Janvier 2013 Abdallah Echinguitty, porte-parole de l'émirat du Sahara Alqaeda au Maghreb islamique (AQMI) a dénoncé ce qu’il a qualifié d’intervention « claire et sans équivoque » de la France dans les affaires intérieures maliennes et menaçant les autorités françaises si elles persévèrent dans cette voie. Dans un enregistrement vidéo reçu par Sahara médias, apparait Abdallahi Echinguitti, porte-parole officiel de l’émirat du Sahara, l’un des regroupements affiliés à Alqaeda, pour dire que cette intervention, « on ne peut plus claire » est une opération des « croisés » pour « enterrer le projet islamique dans le Mali », selon son expression. Il a ajouté, s’adressant aux Français : « l’affaire est encore entre vos mains, cessez vos hostilités envers nous sinon vous êtes en train de creuser les tombes de vos fils avec vos propres mains pour les envoyer en enfer », selon son propos. Dans le même cadre, Echinguitti a demandé aux peuples islamiques en Mauritanie, au Niger, au Mali, en Algérie, en Libye, en Tunisie et ailleurs de « soutenir les Maliens ». Le président français François Hollande avait déclaré ce matin que la France est prête à « arrêter l’attaque des groupes islamistes armés si elle se poursuit », ajoutant que c’est « par devoir de solidarité et de responsabilité », selon son expression.