mercredi 9 janvier 2013

Libye : le gouvernement menace de recourir à la force pour maintenir l’ordre

BFMTV avec AFP Le 09/01/2013 à 21:18 Le Premier ministre libyen Ali Zidan a menacé mercredi de recourir à la force pour rétablir l'ordre à la suite de mouvements de protestation ayant affecté le secteur pétrolier, principale ressource du pays, et des violences meurtrières dans la capitale. "Je préviens les familles, les tribus, les régions que nous allons être contraints de prendre des mesures décisives, notamment l'usage de la force (...) si la production de pétrole et la vie des Libyens" sont affectées, a affirmé Ali Zidan. Il a déploré des pertes quotidiennes de 1,3 million de dinars libyens (1 M USD) en raison du blocage d'installations pétrolières. "Nous allons être obligés, pour protéger l'Etat, de faire usage de la force et si l'on utilise la force il y aura des morts et des blessés ", a-t-il menacé, soulignant que "l'Etat ne peut être un Etat que par la fermeté". Cette déclaration intervient à la suite d'une série d'actes de violence qui ont secoué Tripoli ces dernières 48 heures à la suite de la mort d'un trafiquant de drogue dans la zone de Fachloum, où les habitants avaient bloqué les routes et incendié un véhicule de la police

Mali : La France répond au président béninois

Par Xinhua - Date: il ya 3 heures 13 minutes 2 réactions Taille de la police: Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius PARIS - Le ministère français des Affaires étrangères a réagi mercredi à la déclaration du président béninois Thomas Boni Yayi en faveur d'un déploiement de troupes de l'OTAN dans le nord du Mali, en indiquant en avoir pris note et en appelant à la mise en oeuvre de la résolution onusienne 2085 autorisant l'envoi d'une force militaire internationale dans ce pays ouest-africain. "Nous avons pris note de la déclaration du président de la République du Bénin, M. Thomas Boni Yayi", a affirmé le porte- parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse, tout en invitant la communauté internationale à "mettre en œuvre rapidement la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies". M. Boni Yayi, qui est actuellement président de l'Union africaine, a, en effet, exprimé mardi son souhait de créer une " coalition globale" qui interviendrait au Nord-Mali, à l'instar de celle qui, en 2001, a mené l'opération anti-terroriste en Afghanistan, estimant que "l'OTAN devrait y participer". Le dirigeant béninois a considéré que le dossier malien était " un question de terrorisme" relevant de la compétence de la communauté internationale et dépassant le cadre africain. Le Nord du Mali est tombé depuis plusieurs mois aux mains de groupes armés islamistes mais aussi sécessionnistes touaregs, à la faveur d'un coup d'Etat militaire survenu le 22 mars 2012, qui a renversé le gouvernement du président Amadou Toumani Touré et facilité leur progression dans cette partie du pays. "Nous appelons au déploiement rapide de la force africaine au Mali et de la mission européenne de formation et de conseil au profit des Forces armées maliennes dont la planification se poursuit à Bruxelles", a conclu le haut diplomate français. L'intervention militaire autorisée par la résolution 2085 doit se dérouler sous l'égide de la Communauté économique des Etats d' Afrique de l'Ouest (Cédéao) et doit avoir lieu, selon les estimations du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, au cours du premier trimestre 2013. Source: Xinhua

Selon des sources militaires, des affrontements ont lieu actuellement dans le centre du Mali entre militaires et islamistes

Dernière info publiée le mercredi 09 janvier 2013 Selon des sources militaires, des affrontements ont lieu actuellement dans le centre du Mali entre militaires et islamistes Des militaires maliens déployés à Mopti échangeaient des tirs avec des islamistes armés, près de la localité de Kona. Un habitant de cette localité, située à la limite des zones sous contrôle gouvernemental, a déclaré avoir entendu des «tirs à l'arme lourde», et évoque une «guerre» entre les deux parties

L’OTAN a rejeté la demande du président de l’Union africaine de jouer un rôle militaire au Mali.

bbc.co.uk/ BBC Mali: l’OTAN ne s’engagera pas Dernière mise à jour: 9 janvier, 2013 - 13:31 GMT L’OTAN a rejeté la demande du président de l’Union africaine de jouer un rôle militaire au Mali. "Il n'y a ni demande ni discussion sur un possible rôle pour l'OTAN au Mali", a indiqué un responsable de l’OTAN à Bruxelles. Sur le même sujet Mali:L’U.A. appelle l’Otan à s’engager Mots-clés Mali Le président en exercice de l'UA, le Béninois Thomas Boni Yayi, avait provoqué la surprise la veille, lors d'une visite au Canada, en déclarant qu'il souhaitait que l'OTAN participe à la coalition internationale qui doit être formée pour aider le Mali à reconquérir le nord du pays. Il a justifié son appel par le fait que la crise au nord du Mali est une question de terrorisme qui “dépasse le cadre africain”. Thomas Boni Yayi a également estimé que si on lit bien la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 20 décembre dernier qui autorise le déploiement d'une force africaine au nord du Mali, appuyée par les pays occidentaux, l’OTAN devrait se joindre aux forces africaines. "L'OTAN n'est pas impliquée dans la crise", a répondu le responsable de l’Alliance atlantique à Bruxelles, qui a reconnu que "la situation dans le nord du Mali était évidemment une source de grave inquiétude" pour les 28 pays membres de l’OTAN car elle "menace la sécurité et la stabilité du pays, de la région et au delà". "Nous saluons la résolution adoptée l'an dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali et la décision des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne de planifier une mission de formation des forces armées maliennes", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, avait déjà déclaré en octobre que l'Alliance n'envisageait pas d'intervenir au Mali

Manifestations à Bamako et Kati pour réclamer la libération du nord du Mali | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Manifestations à Bamako et Kati pour réclamer la libération du nord du Mali | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Tripoli : le CMA organise une conférence international sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye - Temoust.org

Tripoli : le CMA organise une conférence international sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye - Temoust.org

Azawad : le MNLA entame aujourd’hui un congrès extraordinaire de 3 jours à Tinzaouatène. - Temoust.org

Azawad : le MNLA entame aujourd’hui un congrès extraordinaire de 3 jours à Tinzaouatène. - Temoust.org

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/60724-exclusivite-tout-sur-les-hommes-de-iyad-ag-ghaly-et-leurs-allies.html

“Tunisie , Politique : ‘’L’Etat de Libye’’ remplace désormais ‘’La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste’’

Publié le 09/01/2013 A près d’un mois du second anniversaire de la révolution du 17 février 2011 de nos frères et voisins libyens, le Congrès national libyen vient d’approuver mardi le changement de nom de la Libye, qui enterre définitivement l’ancienne appellation de "Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste" pour adopter "Etat de Libye", qui devient le nom officiel jusqu'à l'adoption de la Constitution au cours de l'année 2013. Selon la présidence du Congrès national, la décision du changement de nom provient de la volonté de rompre avec le régime Kadhafi qui a duré de 1969 à 2011. Toutefois, ce sera à la prochaine Constitution de fixer définitivement le nom officiel qu’adoptera la Libye, ainsi que la nature du régime politique, la langue officielle et les grandes lignes de son cadre législatif. A.CHENNOUFI” Read more about Tunivisions.net |Tunisie , Politique : ‘’L’Etat de Libye’’ remplace désormais ‘’La Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste’’ on: http://www.tunivisions.net/40285/224/149/tunisie-politique-letat-de-libye-remplace-desormais-la-grande-jamahiriya-arabe-libyenne-populaire-et-socialiste.html?utm_source=INK&utm_medium=copy&utm_campaign=share&

Libye : le président du Parlement et un leader islamiste victimes d'une tentative d'assassinat

REUTERS/Esam Al-Fetori Par RFI On l'a appris le 7 janvier. Une des figures de la Libye post-Kadhafi, Mohamed al-Megaryef, le président du Congrès général national, le Parlement libyen, a été victime d'une tentative d'assassinat dans la semaine dernière dans le Sud libyen à Sebha. Le plus haut personnage de l'Etat, est sorti indemne mais trois membres de la sécurité militaires ont été blessés. Une autre tentative a eu lieu à Benghazi, à l'est du pays. Cette fois, c'est le leader d'un groupe salafiste, soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'attaque du consulat américain de la ville le 11 septembre dernier, qui était visé par une explosion qui a fait une victime. L'attaque s'est déroulée aux premières heures de jeudi vers deux heures du matin. Il y a eu des tirs de snipers contre l'hôtel où logeait le président al-Megaryef, a indiqué son porte-parole à RFI. Les échanges de tirs ont duré trois heures. Selon Rassmi Beruwien, il ne fait aucun doute que Mégarief a été victime d'une tentative d'assassinat, puisque les groupes armés ont visé spécifiquement l'étage de l'hôtel où dormait le président. Il était arrivé à Sebha la veille pour faire le point sur la situation sécuritaire dans le Sud libyen. Depuis un décret adopté à la mi-décembre, les frontières de la Libye dans le Sud sont fermées, et la région est déclarée zone militaire fermée. L'attaque s'est produite quelques jours après des affrontements à Sebha entre les tribus Oueled Slimane et Gadafas. L'enquête déterminera si ce conflit est lié à l’agression visant Mégarief. La protection des personnalités demeure un défi pour les autorités libyennes. Les manifestants parviennent régulièrement et sans peine à pénétrer dans l'enceinte du Congrès à Tripoli. Les députés de l'Alliance emmenée par l’ancien Premier ministre Mahmoud Djibril ont même décidé de boycotter les travaux de l'Assemblée cette semaine, dénonçant notamment l'absence de mesures de sécurité adéquates pour les élus nationaux. Un leader islamiste échappe à un attentat à Benghazi La vague de violences qui sévit dans la ville de l’Est, berceau du soulèvement contre Mouammar Kadhafi continue. Dans la nuit de dimanche à lundi, Ahmed Abou Khattala, un dirigeant islamiste, a échappé de peu à une tentative d’assassinat à Benghazi. Un des deux hommes soupçonnés d’avoir posé une charge explosive sous sa voiture est mort en la manipulant. Ahmed Abou Khatalla fait partie des suspects de l’enquête américaine sur l’attaque contre leur consulat en septembre dernier. Selon la police il s’agirait d’une revanche Les deux hommes, qui seraient à l’origine de la tentative d’assassinat, sont des proches d’un combattant, mort aux côtés du chef militaire rebelle, Abdelfattah Younes, en juillet 2011. La brigade Obeida al-arrah, dirigée par Abou Khattala, est soupçonnée d’être impliquée dans la mort du colonel Younes et de ceux qui l’accompagnaient. Depuis seize mois, Benghazi est frappée par une série d’assassinats contre de hauts gradés et des membres des forces de sécurité. Mais c’est la première fois qu’une tentative d’assassinat vise un dirigeant islamiste. Ce week-end, le corps d’un officier de police a été retrouvé. Et mercredi dernier, un responsable de la police a été enlevé par des hommes armés

mardi 8 janvier 2013

Mali: le président de l'Union africaine veut que l'Otan déploie des troupes

OTTAWA - Le président de l'Union africaine, le Béninois Thomas Boni Yayi, a appelé mardi l'Otan à déployer des forces aux côtés des troupes africaines qui doivent être envoyées dans le Nord du Mali pour en chasser les groupes islamistes armés. En conférence de presse à Ottawa, il a déclaré avoir attiré l'attention du Premier ministre canadien Stephen Harper pour lui demander d'intervenir pour que l'Otan s'ajoute à la coalition internationale qui doit être formée, conformément à une résolution de l'ONU adoptée fin décembre. Si on fait la même lecture (de cette résolution), en réalité, l'Otan se joindra à nos forces africaines, a-t-il insisté, estimant que les forces africaines ont montré le chemin. Selon le président de l'Union africaine, également président du Bénin, la question malienne dépasse le cadre africain car c'est une question de terrorisme et que ça relève de la compétence de la communauté internationale. Ainsi, a indiqué M. Boni Yayi, l'Union africaine est en train de formuler auprès des plus grands décideurs de la planète le besoin de créer une coalition globale à l'image de celle qui avait été formée en Afghanistan après le 11-Septembre. Pour s'assurer du succès de l'offensive militaire chapeautée par l'Union africaine, une conférence internationale va bientôt être organisée pour décider qui fait quoi et quand, a expliqué Thomas Boni Yayi, ajoutant que l'Otan devrait y participer. Nous ne pouvons plus perdre de temps, a-t-il lancé. Le 20 décembre, l'ONU a approuvé le déploiement d'une force de militaires africains appuyée par les Occidentaux, sans préciser de calendrier mais en indiquant qu'il se fera par étapes. Selon le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, l'intervention militaire pourrait être lancée au cours du premier semestre 2013. (©AFP / 08 janvier 2013 20h50)

REGION D'AGADEZ : POUR LA REPRISE DES ACTIVITES TOURISTIQUES

REGION D'AGADEZ : POUR LA REPRISE DES ACTIVITES TOURISTIQUES Écrit par Abdoulaye Harouna (ANP/ONEP/Agadez) mardi 8 janvier 2013 08:01 Un site touristique de la région La Région d'Agadez couvre 52% de la superficie de l'ensemble du territoire national pour une population estimée à 536.256 habitants en 2012 selon des projections de l'Institut National de la Statistique faites sur la base du RGPH de 2001. En 2009, elle était estimée à 465.000 habitants. Riche de ses sous-sols, cette zone touristique où l'artisanat et l'hôtellerie florissaient, Agadez demeure incontestablement le poumon économique du Niger. Cependant, à force d'être le théâtre de multiples conflits armés, depuis plusieurs décennies, cette région a accusé d'énormes retards en matière de développement socio-économique. Les activités touristiques dans lesquelles la région d'Agadez fut le leadership incontesté au Niger, ont cessé, entrainant un manque à gagner énorme pour une bonne frange de la population. Les conséquences des conflits qui ont perduré dans la région sont incalculables et se ressentent dans bien d'autres domaines. Certains partenaires au développement qui appuyaient les laborieuses communautés ont plié bagages. Les secteurs sociaux de base comme la santé et l'éducation ont vu leur fonctionnement perturbé quand il n'a pas été tout simplement arrêté. Mais de nos jours, la région d'Agadez renoue progressivement avec la paix et la quiétude sociale, condition indispensable de la reprise des activités touristiques, une des mamelles de l'économie de cette région riche de la splendeur des déserts du Ténéré et de l'Aïr. La paix est revenue dans cette partie du territoire national mais celle-ci reste fragile d'où l'intérêt de la préserver à tout prix. De part la diversité de ses activités dans plusieurs régions du Niger l'ONG HED-Tamat qui a organisé le Forum Régional sur la sécurité, la paix et le développement dans l'espace sahélo-saharien, compte aujourd'hui parmi les plus importants partenaires au développement des communes de la région d'Agadez où elle a consentie des efforts appréciables pour asseoir des bases solides en cultivant les idéaux de paix et de sécurité qui constituent la pierre angulaire et le socle du développement.

Mali : Les djihadistes en route vers le sud

Mali: Paris demande aux groupes armés islamistes de cesser leur avancée

8 jan 2013 Rubrique: Insécurité,Nord-Mali Le porte-parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot La France, vivement préoccupée, appelle les groupes islamistes armés du Nord du Mali à « cesser » leurs mouvements vers le Sud du pays, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Philippe Lalliot. « Après des indications qui font état depuis hier (lundi) soir mais surtout ce matin du déplacement de groupes armés vers le Sud du Mali, je ne peux qu’exprimer la vive préoccupation de la France vis-à-vis de ces mouvements et notre appel à ce que ces groupes cessent ces mouvements vers le Sud et reprennent les négociations », a déclaré M. Lalliot au cours d’un point-presse. « Tout ce qui va à l’encontre des objectifs fixés par les résolutions du Conseil de sécurité (de l’ONU), nous le condamnons », a-t-il ajouté. L’armée malienne s’est opposée à l’arme lourde, lundi et mardi près de Mopti (centre), aux groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays, juste avant des discussions prévues entre le gouvernement malien et deux groupes rebelles, le 10 janvier à Ouagadougou. Le président burkinabè Blaise Compaoré a invité à Ouagadougou les émissaires de Bamako, du groupe armé islamiste Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg laïque) pour de nouvelles discussions directes, après celles du 4 décembre. Interrogé sur le revirement d’Ansar Dine qui a annoncé la semaine dernière qu’il retirait son offre de cessation des hostilités, M. Lalliot a estimé que « cela ne va pas dans le bon sens. Ce n’est pas de nature à aider à une sortie de crise ». Il a rappelé les conditions posées aux rebelles par le Conseil de sécurité pour pouvoir entrer dans un dialogue politique, à savoir renoncer à la violence et au terrorisme et reconnaître l’intégrité territoriale du Mali. Faisant le point sur les forces internationales qui doivent aider le gouvernement malien à mettre fin à l’occupation du nord du pays, M. Lalliot a précisé que la mission européenne de formation de l’armée malienne devait se déployer « à partir de février ». Le déploiement de cette mission de 400 formateurs « est prévu au début de cette année. Il n’y a pas de date butoir. La date qu’on a en tête, c’est à partir de février », a-t-il dit, sans autre précision. Le 20 décembre, l’ONU a approuvé le déploiement d’une force de militaires africains appuyée par les Occidentaux, sans préciser de calendrier mais en indiquant qu’il se ferait par étapes. SOURCE: AFP du 8 jan 2013

http://fr.alakhbar.info/5723-0-Nord-Mali-Iyad-Ag-Ghaly-aurait-dirige-le-combat-de-Mopti.html

Alakhbar | Nord Mali: Iyad Ag Ghaly aurait dirigé le combat de Mopti

Alakhbar | Nord Mali: Iyad Ag Ghaly aurait dirigé le combat de Mopti

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/60632-iyad-ag-ghali-dirigerait-les-operations-sur-le-terrain.html

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/60639-d-autres-combattants-islamistes-feraient-mouvement-vers-lere.html

Capture de 12 soldtas maliens par les islamistes

Capture de 12 soldtas maliens par les islamistes Par Malijet - Date: il ya 5 heures 27 minutes 78 réactions Taille de la police: Depuis ce matin, la chaîne d'information qatari Al Jazeera rapporte des propos de djihadistes selon lesquels au moins 12 soldats maliens auraient été capturés lors du lancement de l'attaque d'hier soir. Après plusieurs recoupements, il s'avère que les islamistes ont effectivement capturé des soldats maliens dans la journée d'hier lundi avant le lancement de l'assaut par l'armée malienne. Les éléments qui ont été capturés font partie d'une unité qui patrouillait hors de Konna et se sont retrouvés en tête à tête avec les islamistes qui faisaient leur descente vers le sud hier matin. Malijet Source: Malijet

De l’islamisme à l’indépendantisme : La vraie face d’Iyad

8 jan 2013 Rubrique: Nord-Mali Son « djihad » contre le mouvement séparatiste de MNLA était perçu comme une bouée de sauvetage pour le Mali uni et indivisible. Aujourd’hui, Iyad révèle sa vraie face de rebelle indépendantiste. Iyad Aghali Beaucoup de Maliens avaient vu aux islamistes, notamment en Iyad Ag Ghaly et ses compagnons, des pyromanes-sauveurs quand ils s’étaient fièrement inscrits dans la République du Mali, en s’opposant à leur ancien allié criminel de MNLA, qui courait éperdument derrière une République chimérique de l’Azawad. Nous avions rencontré beaucoup de Maliens qui disaient qu’à quelque chose malheur est bon, puisqu’Iyad était en train de sauver le Mali d’une scission à la soudanaise. C’est dire qu’ils ont beaucoup savouré les succès des campagnes militaires des islamistes contre la bande des aventuriers MNLA. Il y avait de quoi faire jubiler un Malien, d’autant plus que le discours des djihadistes était au moins parfumé à l’encens patriotique par le fait qu’ils n’aspiraient qu’à instaurer la charia sur l’ensemble du territoire malien, de Kayes à Kolondiéba. Au moins un tel discours à un moment où le MNLA venait de proclamer unilatéralement la fameuse République de l’Azawad mettait du baume au cœur des Maliens, à 95 % musulmans. On avait même appris que le Premier ministre de l’époque, Cheick Modibo Diarra, avait tellement eu goût à ce discours qu’il aurait dit qu’il ne voit pas de problème à ce que le Mali devienne une République islamique ! On croyait en la sincérité d’Iyad et de ses compagnons de demeurer Maliens. Et quand ils avaient fini par renoncer, au Burkina aussi bien qu’en Algérie, à leur interprétation cruelle de la charia en promettant de respecter les droits de l’Homme et les libertés religieuses, on croyait c’était fini le calvaire malien. Mais c’était mal connaître la nature d’Iyad. Vous l’appelez aujourd’hui cadi de la religion musulmane ou jihadiste ? Pourtant que c’est autre temps, mais les mêmes mœurs chez Iyad ! Il a été rebelle sécessionniste dans les années 1990 avec les mouvements hétéroclites indépendantistes du genre : Mouvement populaire de l’Azawad (MPA), Front islamique et arabe de l’Azawad (FIAA), FPLA, etc. Il a encore d’autres trophées et pas des moindres : mercenaire devant l’Eternel à la solde de feu Kadhafi et ayant trainé sa bosse dans plusieurs foyers de guerre à travers le monde. C’est dire que l’homme est un rebelle dans l’âme et était connu jusqu’en début 2012 comme ancien rebelle sécessionniste, négociateur attitré dans l’industrie des otages installée au Mali par Aqmi. S’il s’était mis dans un manteau religieux et prétendait mener un djihad pour tout le Mali, certains disent que c’est à défaut d’avoir été porté à la tête du MNLA et qu’Ançar Eddine n’est qu’une dissidence en fait. Aujourd’hui, l’homme révèle sa vraie face d’indépendantiste en prétendant à une large autonomisation d’un Azawad sous charia. On retrouve encore le nom Azawad pour lequel le MNLA a été banni au Mali. On n’aura compris que l’homme n’a fait que retourner à ses premières amours, la religion n’étant en l’occurrence qu’un prétexte. En réalité, l’homme est un vrai rebelle qui veut activement participer à la redistribution des cartes dans le Mali futur. Sinon il doit se convaincre qu’une République de l’Azawad n’existera jamais. C’est Cheick Modibo Diarra, ancien Premier ministre qui l’a dit. Ses devanciers l’ont appris à leurs dépens. Abdoulaye Diakité SOURCE: L'Indicateur du Renouveau du 8 jan 2013.