vendredi 21 décembre 2012

Intervention militaire au Mali : Dix ONG demandent des mesures pour réduire les risques encourus par les civils

Par Le Faso.net - Date: il ya 47 minutes 1 réactions Taille de la police: Intervention militaire au Mali : Dix ONG demandent des mesures pour réduire les risques encourus par les civils Une offensive militaire au Nord du Mali aurait de graves conséquences humanitaires et nécessite la mise en place de solides garde-fous, met en garde aujourd’hui une coalition de dix ONG. Alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU examine une résolution qui autoriserait le déploiement d’une force militaire internationale pour restaurer l’intégrité territoriale du Mali, des organisations humanitaires travaillant dans le pays exhortent la communauté internationale à la prudence. Les dix ONG demandent au Conseil de sécurité d’accorder une priorité élevée à la recherche d’une solution pacifique au Mali, de façon à permettre la stabilité à long terme dans le pays. Pour les organisations, il est également essentiel que toute action militaire s’accompagne de mesures fortes pour réduire les risques encourus par les civils. « Le déploiement d’une opération militaire pourrait avoir d’importantes conséquences humanitaires, alors que beaucoup de familles sont déjà très affectées par l’insécurité et par la grave crise alimentaire. Nous craignons que toute intensification de la violence ait des répercussions sur les civils, et engendre par conséquent une augmentation des besoins humanitaires et des déplacements de populations supplémentaires. Tout au long du processus de décision, le Conseil de sécurité doit s’assurer que toute planification militaire prenne en considération les aspects humanitaires afin de limiter les maux infligés aux populations civiles, et ce à toutes les étapes de l’intervention », explique Michael Quinn d’Oxfam au Mali. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 412 000 personnes ont déjà été contraintes de fuir leurs foyers. Ce chiffre comprend les quelque 208 000 réfugiés actuellement disséminés entre l’Algérie, le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Togo. S’ajoutent à ces réfugiés les 204 000 Maliens qui sont déplacés à l’intérieur du pays. Ces déplacés vivent dans des conditions difficiles et dépendent de l’aide humanitaire ainsi que de la solidarité des communautés d’accueil. « Les femmes et les enfants comptent parmi les groupes les plus vulnérables lorsque des opérations militaires sont lancées. Nous recevons des informations inquiétantes à propos de violences sexuelles à l’encontre des femmes et des filles dans certaines zones du Mali. Nous devons protéger les droits des personnes, en particulier des femmes, des enfants, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, qui sont les plus vulnérables », affirme Chance Briggs, Directeur National de Vision Mondiale Mali. Les dix organisations appellent le Conseil de Sécurité de l’ONU à mettre en œuvre une série de recommandations : Accorder une priorité élevée à la négociation d’une solution pacifique à la crise, et lier toute autorisation de déploiement d’une force armée à une stratégie de long terme, claire et réalisable, visant à la construction de la cohésion sociale et d’un système de gouvernance incluant toutes les communautés du Mali. Exiger que toute force militaire autorisée par le Conseil de sécurité reçoive une formation portant sur le droit international humanitaire, le droit applicable en matière de Droits de l’Homme et le droit des réfugiés, et prenne les mesures nécessaires pour prévenir les dommages infligés aux civils et à leurs biens lors de la conduite des hostilités. Veiller à ce que les forces autorisées informent le Conseil de sécurité de façon régulière et transparente sur les mesures prises pour assurer le respect du droit international et limiter les souffrances infligées aux civils. Appeler les pays donateurs à accroître leur soutien en matière d’aide humanitaire afin de répondre aux besoins urgents déjà identifiés, estimés à hauteur de 214 millions de dollars, et se prépare à fournir une aide supplémentaire selon l’évolution des besoins. Assurer que l’ONU coordonne l’élaboration d’un plan de contingence humanitaire et sollicite des fonds additionnels permettant de répondre aux besoins des civils qui seraient affectés par les opérations militaires. Organisations signataires : CARE International, Christian Aid, Handicap International, Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), International Rescue Committee, Oxfam, Norwegian Refugee Council, Refugees International, Tearfund, Vision Mondiale Internationale. Source: Le Faso.net

jeudi 20 décembre 2012

NIRTAI ID WAKHSAN NET - Abdallah Oumbadougou - ZOZODINGA

URGENT NIGERIA : Un Français enlevé par des hommes armés dans le nord du pays (police) Un Français a été enlevé par des hommes armés dans le nord du Nigeria, selon la police locale.

Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation

http://www.france24.com/fr/20121220-france-algerie-hollande-discours-parlement-passe-colonial-repentance-excuses-memoire-histoire DERNIÈRE MODIFICATION : 20/12/2012 Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation France 24 Dans un discours hautement symbolique devant le Parlement algérien, François Hollande a qualifié le système colonial français de "profondément injuste et brutal". Par Gaëlle LE ROUX (texte) "Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom : la colonisation. Je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Les massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata demeurent ancrés dans la conscience des Algériens, mais aussi des Français." Devant le Parlement algérien, jeudi 20 décembre, le président français, François Hollande, a prononcé un discours dans lequel il a accordé une place primordiale à l’épineuse question mémorielle. Il a souhaité rétablir la "vérité" sur le passé colonial, sans pour autant présenter d’excuses. "La vérité répare" Le mot "vérité" a jalonné toute la première moitié de son discours, long d’une vingtaine de minutes. "Cette vérité, nous la devons à tous ceux qui, par leur histoire douloureuse, blessée, veulent ouvrir une nouvelle page […] La vérité rassemble, répare. Alors l’Histoire, même quand elle est tragique et douloureuse, doit être dite […] Sur cette guerre, qui, longtemps, n’a pas dit son nom en France, la guerre d’Algérie, nous avons ce devoir de vérité sur la violence, l’injustice, les massacres, la torture", a déclaré le chef de l’État français, régulièrement interrompu par les applaudissements des députés algériens. "Connaître, établir la vérité c'est une obligation, elle lie les Algériens et les Français. C'est pourquoi il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives", a-t-il poursuivi, ajoutant qu’une "coopération dans ce domaine" devait être "engagée, poursuivie pour que progressivement, cette vérité puisse être connue de tous". François Hollande a rappelé le souhait, émis par son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, le 8 mai dernier, de voir la France et l’Algérie adopter une "lecture objective de l’histoire" pour que "règnent la confiance et la compréhension mutuelle". "Ces mots [ceux du président algérien, ndlr] sont les miens aujourd’hui", a déclaré le président français, dans une volonté très marquée, dans son discours, d’apaisement des relations entre les deux pays, longtemps empoisonnées par la question coloniale. Visas : pas de révision des accords de 1968 Soucieux d’ouvrir "une nouvelle page" entre les deux pays, "forte de nouveaux partenariats stratégiques d’égal à égal", François Hollande est revenu sur la signature d’un "document cadre de partenariat" qui "scellera notre relation pendant les cinq prochaines années au moins". Plusieurs domaines sont concernés, a rappelé le président. En premier lieu, l’économie. "La France et l’Algérie doivent passer à la vitesse supérieure", a-t-il estimé, rappelant les nombreux contrats de coopération signés la veille par la kyrielle de ministres et d’entrepreneurs venus dans l’énorme délégation française. Le présidant français a également placé la jeunesse, "que nous devons former et encadrer", au centre de ses priorités, et a souhaité voir s’ouvrir à Paris une "maison de l’Algérie à la cité universitaire". "Je veux qu’on accueille mieux et davantage les étudiants algériens en France", a-t-il ajouté. En revanche, si François Hollande a souhaité améliorer la circulation des étudiants, il a annoncé qu’il ne réviserait pas les accords de 1968 relatifs à la circulation, à l'emploi et au séjour des Algériens en France, une question pour le moins sensible en Algérie. "Nous avons besoin que se poursuive et que s’améliore la circulation de ceux qui animent les relations entre la France et l’Algérie […] Mais nous devons maîtriser les flux migratoires", a estimé le chef de l’État français, qui s’est par ailleurs engagé à une plus grande rapidité et une meilleure efficacité dans l’attribution des visas. "Dans le même temps, a-t-il poursuivi, nous attendons de l'Algérie qu'elle ouvre plus largement ses portes aux Français qui souhaitent se rendre sur votre territoire". FRANCE - ALGÉRIE François Hollande : "Je ne viens pas ici faire repentance" FRANCE - ALGÉRIE "L'Algérie n’a pas fait de demande officielle d'excuses" DIPLOMATIE "En Algérie, Hollande est moins populaire que Chirac, mais plus que Sarkozy" PREMIÈRE PUBLICATION: 20/12/2012 EN SAVOIR PLUS

mercredi 19 décembre 2012

les mouvements rebelles de l’Azawad appellent à l’union sacrée/El Wtan

Ils veulent se présenter en rangs serrés face à Bamako les mouvements rebelles de l’Azawad appellent à l’union sacrée | © D. R. En dépit du fossé qui les sépare, les leaders du MNLA et d’Ançar Eddine font preuve d’une grande retenue et refusent d’insulter l’avenir. Depuis près d’un mois, l’infatigable colonel Hassan Ag Mehdi, l’une des figures emblématiques des révoltes touareg des années 1990 et aujourd’hui chef du Front populaire de l’Azawad (FPA), ne compte plus le nombre de fois où il a rencontré les leaders du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et ceux de Ançar Eddine pour les persuader de cesser de s’entredéchirer et d’unir leurs forces. Ouagadougou (Burkina Faso) De notre envoyé spécial Cet ancien haut fonctionnaire du ministère malien de la Défense ne s’en cache pas : son rêve est de voir le MNLA, Ançar Eddine et, bien entendu, son «Front» constituer un seul et même mouvement et se présenter ainsi en «rangs serrés» face à Bamako le jour où il faudra négocier l’avenir de l’Azawad. Bien que la tâche se soit révélée, à chaque tentative de conciliation, d’une incroyable âpreté, Hassan Ag Mehdi refuse de désarmer. Pour lui, cette «union sacrée» doit avoir lieu «car il s’agit là, avant tout, de l’une des plus grandes attentes des Azawadiens» qui, aujourd’hui, sont plus que las d’être écartelés entre les différentes factions qui composent la rébellion du nord du Mali. S’il est assez facile d’imaginer une fusion entre le FPA et le MNLA (les deux mouvements sont laïcs et ont des revendications qui se rejoignent), le colonel Hassan Ag Mehdi aura, en revanche, bien du mal à rapprocher le MNLA et Ançar Eddine, «un groupe constitué aussi de fils de la région». Et le point de discorde qui les oppose n’est, en effet, pas des moindres. Il est inhérent précisément à la charia (loi islamique) que les dirigeants du mouvement islamiste touareg veulent imposer aux populations de l’Azawad dans sa version la plus rigoriste. Attablé autour d’un café avec deux de ses compagnons de lutte à la cafétéria de l’hôtel Laïco, situé dans le quartier huppé de Ouaga 2000, Moussa Ag Assarid, membre du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA, ex- MNLA) chargé de l’information et de la communication, scrute nerveusement son téléphone qui n’arrête pas de sonner. C’est là, dans ce bel établissement auréolé de 5 étoiles construit par les Libyens du temps où Mouammar El Gueddafi était «roi d’Afrique», que sont logées, depuis le début mois de décembre, les délégations touareg ayant pris part au tout premier contact avec le gouvernement malien. Vu l’importance de l’événement, tout le monde veut avoir bien évidemment une idée sur la teneur de leurs échanges. Les deux frères ennemis Bien qu’éprouvé par de longues journées de travail, Moussa Ag Assarid ne «zappe» aucun appel et répond systématiquement à toutes les sollicitations. «La lutte pour la liberté vaut bien tous les sacrifices», lâche sur un ton amical et amusé Mouaouia, un marabout polyglotte de l’Azawad, venu faire bénéficier la direction du MNLA de ses lumières et, surtout, de sa sagesse. Mais il faut quand même prendre garde, car il y a un sujet que M. Ag Assarid n’aime pas aborder et c’est particulièrement celui se rapportant à Ançar Eddine. Dès qu’il en entend parler, il éprouve toutes les peines du monde à contenir sa colère. «Posez-moi toutes les questions que vous voulez sur ce que vous voulez, mais je n’en veux pas sur Ançar Eddine. Si vous voulez savoir quelque chose sur eux, ils sont là. Vous n’avez qu’à aller les voir. Moi je ne parle que du MNLA», répond-il sèchement. Inutile d’en savoir davantage pour comprendre qu’il faudra au colonel Hassan Ag Mehdi et au médiateur de la Cédéao (le Burkina Faso) - qui s’est lancé aussi le pari de «fédérer» les groupes rebelles du Nord-Mali sous une même casquette - déployer des trésors de diplomatie pour parvenir à réconcilier les deux frères ennemis, que sont le MNLA et Ançar Eddine et de les convaincre de la nécessité de s’entendre sur une plateforme commune de revendications. Entre les deux mouvements rebelles, il y a une profonde crise de confiance «que seul un pays comme l’Algérie peut parvenir à dissiper». C’est du moins ce que pensent des dirigeants du MNLA présents dans la capitale burkinabè. Leur conviction repose sur le fait, que «les autorités algériennes bénéficient de toute l’attention de ce groupe rebelle et qu’elles ont les moyens d’infléchir sa position sur la question de la charia». Nombre d’entre eux soutiennent, en tout cas, qu’Ançar Eddine, un mouvement «aux revendications floues et étrangères à l’Azawad», n’aurait pas eu l’importance qu’il a aujourd’hui, si Alger ne lui avait pas conféré le statut d’interlocuteur. Bref, au MNLA on croit dur comme fer que «la clé du problème se trouve chez nos grands frères algériens et chez personne d’autre». Bref, si à Bamako on soupçonne (voire même on accuse) Alger d’avoir fermé les yeux sur la rébellion du nord du Mali, des militants indépendantistes de l’Azawad n’hésitent pas, quant à eux, à reprocher «au pouvoir d’Alger» de chercher «à freiner» leur «printemps». En attendant, il n’est pas nécessaire non plus d’être dans le secret des tractations en cours sur le destin de l’Azawad ou au cœur de la querelle qui les oppose pour comprendre que le MNLA et Ançar Eddine se détestent cordialement. Parmi les griefs que retient le mouvement que dirige aujourd’hui Bilal Ag Cherif à l’encontre d’Ançar Eddine est celui d’avoir essayé de «dynamiter» la rébellion. Les responsables du MNLA se disent néanmoins confiants car, précisent-ils, «le mouvement conserve ses capacités opérationnelles, bénéficie du soutien de la population et, contrairement à ce qui se raconte, est représentatif de toutes les ethnies». En parlant de capacités opérationnelles, l’avertissement est adressé surtout à tous ceux qui parlent de récupérer le Nord-Mali par la force. Sur ce point, tous les groupes rebelles sont d’accord pour résister face aux éventuels agresseurs. Tractations secrètes Ançar Eddine, dont la délégation à Ouagadougou a été conduite par Al Gabass Ag Intalla, reste pour le moment imperturbable face aux critiques du MNLA. En dehors des déclarations aussi alambiquées que contradictoires faites par ses nombreux porte-parole, les vrais chefs de ce groupe islamiste touareg sont connus pour être peu loquaces. Sauf d’avoir exprimé clairement leur souhait d’instaurer la charia dans la région, avant d’avoir été récemment amenés à nuancer leur position, ils restent vagues concernant leurs objectifs. Bien que beaucoup sollicités par la presse, ils se sont tous cantonnés dans un prudent et méfiant silence. Un cadre du mouvement, qui a souhaité requérir l’anonymat, tiendra quand même à signaler qu’«au plan du principe personne ne peut interdire à quiconque de vouloir défendre de manière pacifique un projet politique inspiré ou fondé sur la charia». En dehors donc du débat inhérent à la question de la place de l’islam dans l’Etat malien, Ançar Eddine ne paraît avoir aucun autre problème avec Bamako. En dépit du fossé qui les sépare et, disons-le aussi, de la guerre de position qui les oppose sur le terrain, les leaders du MNLA et d’Ançar Eddine font preuve d’une grande retenue. Tout le monde prend soin d’éviter de sombrer dans le dénigrement. Le constat est d’autant plus valable devant une personne étrangère à l’Azawad. «Pas question de provoquer de nouvelles fractures ou d’insulter l’avenir. N’oublions pas que nous avons tous l’Azawad en commun», prévient un membre du MNLA. A ce propos, il révèlera qu’il y a actuellement des «touches» et des contacts discrets destinés à recoller les morceaux entre les différents groupes rebelles. Mais aussi bien pour le Mouvement national pour la libération de l’Azawad ou pour le Front populaire de l’Azawad, c’est à Ançar Eddine qu’il revient désormais de faire des concessions et de dissiper les soupçons qui pèsent sur lui. Devant la perspective prometteuse d’une fusion des groupes rebelles nord-maliens, les Azawadiens sont presque heureux que les négociations, proprement dites, n’aient pas encore débuté avec Bamako. Des sources à Ouagadougou ont confié à El Watan qu’il n’a pas été en effet question de négociations lors du premier face-à-face entre les représentants du MNLA et ceux du pouvoir malien, qui a eu lieu le 4 décembre. Les deux camps ont plutôt préféré saisir l’opportunité pour vider leurs sacs et se dire les vérités en face, durant deux bonnes heures. Concrètement, rien n’a été signé et aucun engagement n’a été pris. En attendant que les décideurs maliens apprennent à parler d’une seule voix et se décident, ensuite, à revenir à la table des discussions, des dirigeants du MNLA ont préféré quitter la banlieue chic de Ouagadougou pour rejoindre Nouakchott, afin de peaufiner la stratégie du «Mouvement» et de «coucher» sur le papier leurs revendications. Pour cela, ils bénéficient des conseils d’experts burkinabés et suisses. Al Gabass Ag Intalla et ses hommes ont, quant à eux, regagné, dit-on, l’Azawad via le Niger. Lui aussi aura probablement à faire un long point de situation avec le fondateur du mouvement Ançar Eddine, le mystérieux Iyad Ag Ghali. Diango Sissoko forme son gouvernement Le nouveau Premier ministre malien, Diango Cissoko, a formé son gouvernement, dont la composition a été rendue publique, samedi, dans un communiqué lu à la Télévision nationale. Le ministre de l’Economie, Tiénan Coulibaly, le ministre de la Défense, le colonel Yamoussa Camara, et le ministre des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, ont été maintenus à leurs postes. L’ex-junte militaire, dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, reste bien représentée dans ce gouvernement. Elle garde des portefeuilles-clés, dont ceux de la défense et de la sécurité intérieure. Les principaux regroupements politiques sont également représentés dans ce gouvernement, qui se fixe comme objectif principal la «reconquête du Nord», sous le contrôle de différents groupes armés depuis huit mois. Django Cissoko a été nommé, mardi dernier, par le président Traoré, après la démission forcée de Cheick Modibo Diarra qui n’était plus en bons termes avec le capitaine Sanogo. Ce dernier est le véritable détenteur du pouvoir à Bamako. Les régions du Nord, qui se plaignaient de n’avoir pas été suffisamment représentées dans le précédent gouvernement, se voient attribuer trois ministères supplémentaires. La tâche de la nouvelle équipe gouvernementale s’annonce toutefois difficile, puisqu’elle devra convaincre les plus sceptiques qu’une intervention militaire pour récupérer le Nord est toujours possible malgré les ingérences des hommes de Kati dans le processus politique à Bamako. Elle devra aussi rapidement édifier l’opinion nationale et internationale sur un calendrier qui permettrait l’organisation d’élections que beaucoup considèrent même comme un préalable à une éventuelle offensive militaire contre les groupes armés qui refuseraient le dialogue avec Bamako. Zine Cherfaoui

LA RÉVOLTE IGNORÉ D'UN PEUPLE

« Nous, Touaregs, nous sommes nous-mêmes auteurs de ce que nous vivons. Nous n’avons plus d’avenir… Attendre sans savoir quoi attendre, voilà ce que nous vivons »

19 déc, 2012 Non classé Voici un témoignage recueilli par téléphone d’un ex-combattant d’AnsarDine, aujourd’hui exilé au Burkina Faso. http://assaleck.mondoblog.org/2012/12/19/nous-touaregs-nous-sommes-nous-memes-auteurs-de-ce-que-nous-vivons-nous-navons-plus-davenir-attendre-sans-savoir-quoi-attendre-voila-ce-que-nous-vivons/
Deux jeunes hommes qui se saluent style R&B dans la rue principale de Kidal au Nord du Mali Qu’est-ce qui t’a découragé à quitter le mouvement Ansar Dine? C’est leur système. Il ne me plaît pas. Parfois, ils sont pour le Jihad et disent qu’ils ne veulent pas d’un territoire, et, en même temps, ils ne veulent pas céder le territoire. Moi, je ne crois pas à un Jihad en ce moment et je me rends compte qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent. Leur organisation ne motive pas du tout, et c’est pourquoi les jeunes gens qui sont habitués à travailler correctement les abandonnent de plus en plus. Il faut que l’on sache ce qu’ils veulent et pour qui ils travaillent : soit avoir le contrôle du territoire, soit faire le Jihad ! Nous, les combattants, nous avons besoin de bien comprendre de quoi il s’agit. S’ils avaient abandonné ce Jihad, ils auraient fait adhérer la majorité de la population. Ils ne s’entendent pas, même entre eux. Mauvaise organisation. Comme dit un proverbe touareg : « On ne fait pas des tresses sur la teigne ! » Pour le moment, j’observe et j’attends, comme beaucoup de jeunes combattants. Comment ton abandon est-il perçu par ton entourage ? Nous sommes tous dans la même situation. Personne ne sait où aller. Soit fuir ou les (les islamistes, ndlr) rejoindre. Au sud (Bamako), c’est hors de question. Tous les combattants comme moi n’ont donc aucune perspective. Au sujet de la motivation du leader d’Ansar Dine Iyad ag Aghaly au Jihad, rien n’est encore clair. Tantôt il est favorable, tantôt il est contre, puis il annonce dans la même foulée qu’il va remettre le contrôle du territoire aux propriétaires, la chefferie traditionnelle, en l’occurrence. Des déclarations contradictoires. Tout récemment, il a déclaré qu’il est désormais« l’Emir des Al-Mouminines» (commandeur des croyants, représentant le chef suprême des musulmans, selon les règles de la charia). Nous sommes musulmans depuis longtemps, comme l’Arabie Saoudite, mais notre pratique de l’islam n’est pas celle que ces gens nous imposent. Les habitants qui intègrent ces islamistes deviennent plus radicaux que ceux qui les ont initiés, ils sont presque comme envoûtés. En plus, ils sont en première ligne et sont contraints de faire appliquer cette loi aux populations. Qu’est-ce qui retient encore certains combattants sous leur commandement ? Certains sont obligés de rester avec eux. Ils n’ont pas le choix. Ils ne peuvent pas retourner du côté du Mali ; c’est pratiquement impossible. Nous, qui rejetons cet islamisme radical, ne pouvons ni retourner chez nous ni réintégrer du côté malien. On nous stigmatise toujours, même si tu n’es coupable de rien. Voici un exemple : Un ami déserteur d’Ansar Dine qui voulait réintégrer son poste à la Garde nationale du Mali à Sikasso a été emprisonné par un colonel (touareg) de sa hiérarchie, lui refusant son salaire et sa réintégration. Au final, après plusieurs tractations, mon ami s’est rendu compte que le problème était du racisme inter-tribu et que, dans son cas, il était du mauvais côté. Si tu ne viens pas de la tribu qui commande, tu n’as plus ta place. Tu risques d’être suspecté et traité d’agent de renseignement d’Ansare Dine ou d’un groupe islamiste. Il n’y a plus de confiance entre nous. Moi-même, c’est ce qui m’a empêché de réintégrer mon poste à la Garde nationale. Donc, nous, Touaregs, nous sommes nous-mêmes auteurs de ce que nous vivons. Nous allons observer le résultat du match parce que c’est un match qui se joue là-bas en ce moment. C’est qui ou quoi la solution ? C’est Iyad ag aghaly la solution, il est incontournable. Il a fait adhérer à son mouvement de plus en plus de gens et demeure le maître du jeu. C’est le pion incontournable pour la résolution de ce conflit. Propos recueillis et traduits du tamasheq en français par AG TITA Assaleck

Mali : Préparer l`action militaire et négocier parallèlement, insiste Prodi

Par AFP - Date: il ya 2 heures 15 minutes 2 réactions NIAMEY - L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, a jugé mercredi à Niamey indispensable de préparer l'envoi d'une force militaire africaine au Mali, dont le Nord est occupé par des islamistes armés, tout en poursuivant parallèlement les négociations. Face aux "dangers du terrorisme", "la préparation de l'action (militaire) doit être crédible. Une fois que l'action militaire est crédible, il faut avancer avec des négociations parallèles", a-t-il déclaré après un entretien avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. "Aucune solution pacifique ne sera possible sans une préparation militaire crédible", a poursuivi M. Prodi. Sur le plan militaire, l'émissaire onusien, en visite dans la région depuis lundi, a appelé au "sérieux". "Il faut être très sérieux, bien préparer l'action parce que c'est nécessaire d'harmoniser, de coordonner les forces des différents pays", a-t-il dit. Après la décision du Conseil de sécurité de l'ONU, censée autoriser prochainement l'envoi d'une force militaire au Mali, "il faut commencer la préparation. Du côté de l'Union européenne, de la France, des Etats-Unis, il y a la disposition (à) aider la préparation. Mais il ne faut pas être des amateurs", a-t-il averti. L'Union africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le Niger notamment, plaident pour le déploiement rapide d'une force africaine de 3.300 hommes pour chasser les islamistes armés occupant seuls le nord du Mali depuis juin. Mais M. Prodi a appelé à plusieurs reprises à faire avancer les négociations en cours avec certains groupes armés et a déclaré que, selon les experts, une intervention ne serait possible qu'en septembre 2013. Les Etats-Unis, qui ont exprimé des doutes sur la capacité des Africains à mener à bien cette opération, ont indiqué lundi espérer trouver un accord cette semaine avec la France à l'ONU sur une résolution du Conseil de sécurité. Source: AFP

L’ONU évoque les risques d’un dérapage militaire au nord du Mali

Par RFI - Date: il ya 6 heures 28 minutes 2 réactions Taille de la police: Le Conseil de sécurité doit donner cette semaine son feu vert à une intervention militaire au Mali. L’ONU, de son côté, s’inquiète des possibles conséquences humanitaires. Une note confidentielle met en garde contre un afflux de réfugiés en cas de tentative d’expulsion des groupes armés par la force. Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour Cette note rédigée par l’OCHA vient s’ajouter aux doutes de l’ONU sur une intervention militaire au Mali. L’agence humanitaire des Nations unies y détaille les conséquences possibles d’un recours à la force contre les islamistes du nord du Mali. L’ONU envisage une confrontation durable avec les groupes armés. Les auteurs évoquent des possibles divisions au sein de l’armée malienne ou l’activation de cellules islamistes à Bamako et de graves troubles dans tout le pays. Il faut se préparer, dit l’ONU, à des centaines de milliers de réfugiés supplémentaires, probablement jusqu’à 400 000. Les services de l’ONU insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas de prédictions, mais uniquement d’envisager le pire. Mais ses craintes d’un dérapage d’une action militaire au Mali ne sont pas éloignées des doutes déjà exprimés par le secrétaire général Ban Ki-moon le mois dernier. Au sein du Conseil de sécurité, certains diplomates occidentaux se disent agacés par les réticences de l’ONU, et mettent en garde contre des conséquences encore plus graves si le nord du Mali reste aux mains des islamistes. Source: RFI

Afrique-subsaharienne/Niamey-a-les-moyens-de-ses-ambitions

Jeudi, 13 Décembre 2012 17:47 Par Michael Pauron Jeune Afrique économie Le Niger a recueilli 3,8 milliards d'euros de promesses de ses partenaires pour financer son plan 2012-2015. La priorité est de diversifier son économie, notamment dans l'agriculture. Le gazoduc qui reliera le Nigeria à l'Algérie et à ­l'Espagne, long de 4 400 km et d'un coût estimé entre 7,5 et 10,5 milliards d'euros, verra-t-il le jour ? Porté par l'espoir d'entrer bientôt dans le club des pays producteurs de gaz, le Niger pourrait bien avoir accéléré le projet. Fin novembre, Niamey a en effet signé un accord avec Alger cadrant les conditions du passage du gazoduc sur le territoire de ce pays enclavé, qui entend en profiter pour exporter sa future production de gaz. Le pays semble décidé à se donner les moyens de son décollage économique. Et les 13 et 14 novembre, c'est à Paris que les autorités, conduites par le président, Mahamadou Issoufou, étaient venues rencontrer les bailleurs de fonds afin de boucler le financement de leur Plan de développement économique et social (PDES) 2012-2015. À la clé, 4,8 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) de promesses de prêts et de dons. Le Niger est sur tous les fronts. Car le défi n'est pas mince. Ainsi que le souligne Amadou Boubacar Cissé, ministre du Plan, de l'Aménagement du territoire et du Développement communautaire, « le plan \[basé sur une prévision de croissance moyenne de 8 % d'ici à 2015, NDLR] est ambitieux. Il est notamment conçu pour réaliser des infrastructures de soutien à l'économie afin de réduire le coût des transports et de l'énergie ». [B]Recettes minières[/B] D'un total de 12,4 milliards de dollars, le PDES 2012-2015 vise aussi et surtout à diversifier une économie très dépendante de ses revenus miniers, notamment de l'uranium. Si le document table sur une augmentation de 20 % de ces recettes - avec notamment l'ouverture de la mine d'uranium d'Imouraren par le français Areva -, le développement du secteur pétrolier et l'initiative 3N (Les Nigériens nourrissent les Nigériens) restent les promesses centrales. « Plus de 2 milliards de dollars seront consacrés à l'initiative 3N, rappelle ainsi le ministre, rencontré à Paris dans les salons feutrés de l'hôtel Intercontinental. Il nous faut d'abord maîtriser l'eau, puis augmenter la production. » Le futur barrage de Kandadji devrait permettre d'irriguer quelque 10 000 ha d'ici à 2018. D'un coût global d'un demi-milliard d'euros (financé notamment par la Banque mondiale, la Banque islamique de développement ou encore l'Agence française de développement), l'ouvrage construit par le russe Zaroubegevodstroï permettra aussi d'alimenter une centrale électrique de 130 MW, accroissant ainsi la puissance électrique installée du pays de 55 %. Dans le domaine agricole, « nous souhaitons privilégier la modernisation des exploitations et encourager un partenariat direct étranger pour des unités de transformations industrielles agricoles », détaille Amadou Boubacar Cissé. [B]Exportateur de pétrole[/B] Autre chantier de taille, celui du pipeline devant relier les champs de pétrole d'Agadem (est du pays) au Tchad, où un oléoduc déjà existant acheminerait le pétrole nigérien jusqu'à la côte camerounaise. Ce projet doit permettre au nouveau pays producteur d'or noir de devenir exportateur de brut. Les négociations avec N'Djamena « sont bien avancées », estime Amadou Boubacar Cissé, qui espère voir la première pierre posée en 2014. Autant de projets vitaux pour l'économie nigérienne. La priorité du ministre est donc de convertir les promesses des partenaires internationaux en monnaie sonnante et trébuchante. Pour accélérer les décaissements des fonds déjà disponibles, « une réforme de l'administration est indispensable pour la rendre plus performante et atteindre en particulier notre objectif d'au moins 75 % de taux de décaissement des projets », souligne-t-il. Le premier chantier est lancé.

mardi 18 décembre 2012

Hollande et Bouteflika : un nouveau chapitre dans l'histoire des relations franco-algériennes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Hollande et Bouteflika : un nouveau chapitre dans l'histoire des relations franco-algériennes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : une délégation du MNLA a rencontré Goodluck Jonathan

Par Jeune Afrique - Date: 17 Décembre 2012 30 réactions Le président nigérian Goodluck Jonathan Une délégation du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a été reçue à Abuja, vendredi 14 décembre, par le président nigérian Goodluck Jonathan, a appris Jeune Afrique auprès de représentants de l'organisation touarègue. Il s'agit d'une victoire diplomatique pour le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) : le 14 décembre à Abuja, le secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Achérif, accompagné d'une petite délégation, a rencontré le président nigérian Goodluck Jonathan, deux jours après avoir échangé, dans la plus grande discrétion, avec de « hauts fonctionnaires des ministères de la Défense et des Affaires étrangères » du Nigeria. « Le président Jonathan est médiateur conjoint de la Cedeao [Communauté économique des états d'Afrique de l'ouest, ndlr] dans la crise qui nous oppose au Mali. Il était donc important de le rencontrer afin de lui exposer notre point de vue sur la situation», explique le porte-parole des indépendantistes touaregs, Moussa Ag Assarid. Les échanges avec le chef de l'État nigérian ont donc porté sur les discussions amorcées à Ouagadougou avec les islamistes touaregs d'Ansar Dine d'une part et les autorités maliennes de l'autre. Mais la visite visait aussi et surtout à demander le soutien - « logistique ou autre » - que pourrait apporter le Nigeria aux indépendantistes touaregs. Ceux-ci tentent, depuis le mois de mars, de se poser en rempart contre les jihadistes dans le nord du Mali et soutiennent avoir intercepté dans la région des membres de Boko Haram qui tentaient de rejoindre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). L'inquiétude nigériane d'un lien entre Boko Haram et Aqmi La secte islamique Boko Haram qui sévit au nord du Nigéria, est l'une des principales préoccupations des autorités. Et selon des sources sécuritaires ouest-africaines et occidentales, certains de ses éléments auraient déjà fait jonction avec Aqmi, qui a pris ses quartiers à Tombouctou. Le 14 décembre au soir, Bilal Ag Achérif et sa délégation se sont ensuite rendus au Tchad, où ils ont rencontré le secrétaire général de la présidence, ainsi que le ministre des Affaires étrangères. Prochain arrêt : Alger, où le leader des indépendantistes espère pouvoir rencontrer, là aussi, décideurs politiques et responsables sécuritaires. 17/12/2012 à 18h:40 Par Malika Groga-Bada Source: Jeune Afrique

Gao : Les islamistes gèrent la ville avec cinq ministères

Par algerie1 - Date: il ya 1 heure 6 réactions Les groupes islamistes armés installés dans les villes du Nord du Mali se sont dotés de “ministères”. Selon des sources médiatiques maliennes dans la ville de Gao, un conseil exécutif composé de cinq ministères aurait été désigné par les populations locales. Les membres du conseil en question sont issus des deux groupes jihadistes qui occupent la ville à savoir le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et la phalange des enturbannés (Katibat El Moulathamoune). La mission principale du conseil est de gouverner la ville selon les traditions locales qui ne s’opposent pas à l’Islam. Le président du conseil assure la défense des justiciables lors de leurs procès. “Ministère de la justice” Le “ministère de la justice” est revenu à Hamadi Ould Mohamed Kheiry qui est chargé d’organiser les procès tous les lundi et mardi de la semaine Parmi les décisions que cette instance doit rendre figurent l’amputation de la main des voleurs, l’amputation d’une main et d’une jambe aux coupeurs de route ou encore exiler certains auteurs de crimes loin de Gao. “Ministère de la Promotion de la vertu” Un jihadiste saoudien répondant au nom de Abou Doudianata al Ghassimi est chargé du “ministère de la Promotion de la vertu et la prévention du vice” avec pour mission d’orienter les gens vers le bien sans faire recours à la violence et en cas de flagrant délit, par exemple de consommation ou vente de drogue ou d’alcool, la police islamique est avertie pour procéder à l’interpellation des mis en cause et leur traduction en justice. Dans la ville de Gao, ses habitants sont soumis à des règles de conduite notamment “pas de mélange homme-femme, pas de promenade des femmes sans tenue descente ou jusqu’aux heures tardives dans le nuit, pas de commerce ou de consommation de cigarettes, de drogue ou d’alcool ou encore pas de film interdit, pas de portrait de saint, pas de charlatanisme et pas de la musique”. Et l’adultère est formellement interdit. Depuis l’instauration de la charia dans cette ville, les filles n’ont plus le droit de se baigner dans le fleuve loin de leurs maisons et des regards des étrangers après une tentative de leur interdire carrément la baignade comme elles ont l’habitude de le faire avant l’arrivée des islamistes à Gao. Le ministère de la Promotion de la vertu et la prévention du vice a par ailleurs ouvert un centre équipé d’ordinateurs permettant de télécharger le Coran et des conférences islamiques sur les téléphones portables. “Ministère de l’Intérieur” A la tête du ministère de l’Intérieur, l’égyptien, Abou Houreirata El Masri a été désigné qui contrôle la police islamique comme d’ailleurs les 11 zones de la ville de Gao “Ministère de la santé” Le ministère de la santé est géré par un jihadiste de la région. Il est aux commandes d’un hôpital et ses annexes où se rencontrent les humanitaires des organisations non gouvernementales. Abou Sahi Al Tounissi est aussi chargé du ministère de la communication à Gao. Il veille à ce que la radio locale diffuse les annonces du Conseil, organise des débats et communique aux populations les nouvelles dispositions ou recommandation du conseil. Comme il s’occupe aussi de l’archivage des vidéos des opérations armées qu’ont menées les jihadistes. Par Abbès Zineb | 18/12/2012 | 17:51 Source: algerie1

Sharia4belgium - reportage RTBF

Publiée le 9 nov. 2012 par Sofian Parisi Une journaliste a pu suivre le groupe a Bruxelles et Anvers et dans leur réunion de priere et dans les rues. Tous les membres de Sharia4belgium ont l'air sympathique dans le documentaire de la RTBF, parfois ont rigolerais tellement ils sont drôle et pas sérieux du tout.

Tissilawen ~ Toumastin ~ Ayïtmanin - Bakrin Timlfati

Encore pour Azawad par les jeunes...;.avi

Armées africaines : les 7 péchés capitaux | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Libye: des populations inquiètes face à la fermeture des frontières

mardi 18 décembre 2012 publié le 17/12/2012 Par RFI A la frontière entre la Libye et l'Algérie. AFP PHOTO FAROUK BATICHE Par Ursula Soares Le sud libyen devrait bientôt être bouclé. La Libye a annoncé, ce lundi 17 décembre, la fermeture de ses frontières avec quatre de ses voisins : l’Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan. Tripoli évoque, pour justifier sa décision, la détérioration de la sécurité dans la région. Pour le Niger, il s’agit d’une décision « salutaire » mais pour les populations des régions frontalières, c’est l’inquiétude. C’est l’Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, qui a décidé la fermeture temporaire des frontières et de la circulation des biens et des personnes avec les pays voisins. La région du sud libyen est désormais considérée comme « zone militaire fermée ». La Libye ne veut plus être une passoire pour toutes sortes de trafics, tels que le trafic de drogue et le trafic d’armes ou encore pour la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité. Le pays craint également une hausse de flux d’immigrés clandestins, si une action militaire étrangère au nord du Mali venait à se produire. Selon les députés libyens, « les gouvernements voisins comprendront » la décision. Mais dans la région, c’est plutôt le mécontentement qui s’est installé. Joint par RFI, Barka Wardougou, chef Toubou et commandant militaire de la région de Morzouk, en Libye, affirme que le gouvernement libyen « s’est précipité en prenant cette décision ». Selon lui, la fermeture des frontières « n’est vraiment pas une solution et ce n’est dans l’intérêt de personne ». Barka Wardougou assure, par ailleurs, être en mesure de gérer la situation. Barka Wardougou Chef Toubou et commandant militaire de la région de Morzouk, en Libye. Nous sommes capables de gérer tout cela (trafic d’armes et de drogue) ; nous avons juste demandé qu’on nous donne des moyens supplémentaires. Écouter (00:48) 17/12/2012 par Sami Boukhelifa Inquiétude au sujet de l’impact économique Mano Ag Ali, président de l'ONG Homme Environnement Développement Tamat, basée à Agadez C'est une très mauvaise nouvelle pour la région d'Agadez. La première source de revenus est l'élevage et l'essentiel des ventes se fait en direction de la Libye. Écouter (00:42) 18/12/2012 par Laurent Correau Les autorités nigériennes ont jugé « salutaire » cette décision de la Libye de fermer ses frontières avec ses voisins du sud mais elles ont aussi reconnu que cette décision affecterait les échanges commerciaux, notamment avec le nord du Niger, frontalier de la Libye. « C’est sûr que ça aura des effets négatifs, notamment dans le flux du commerce et le déplacement des personnes. Nous avons beaucoup de nos compatriotes qui ont des intérêts en Libye », a déclaré le chef de la diplomatie nigérienne, Mohamed Bazoum. Même perception dans le nord du Niger où certains s’inquiètent déjà de l’impact économique qu’aura cette fermeture des frontières. C’est le cas notamment des populations du nord du Tchad. De nombreux produits disponibles sur les marchés viennent de Sebha et de Koufra, dans le sud de la Libye. Les habitants craignent une pénurie de produits sur le marché et une forte augmentation du prix de certains produits comme la farine, le riz, l’huile et le carburant. Joint par RFI, Abdallah Djemil, directeur de Radio Palmeraie - radio communautaire de Faya Largeau, chef lieu de la région du Borkou dans le nord du Tchad – considère d’ores et déjà que la situation sera très difficile. Abdallah Djemil Directeur de la radio Palmeraie, à Faya Largeau, au Tchad. Les prix seront en hausse et il y aura un manque total de produits. C’est sûr. Écouter (00:37) 17/12/2012 par Laurent Correau Le risque d’infiltration de groupes pro-Kadhafi Si les questions d'immigration illégale et de trafic de tous genres sont récurrentes, l'élément nouveau, pour le régime de Tripoli, c'est le risque d'infiltration de groupes kadhafistes qui tenteraient de déstabiliser le nouveau pouvoir libyen. Des membres et proches de la famille de feu le colonel Kadhafi, ainsi que bon nombre de ses officiers et sous-officiers, ont trouvé refuge dans les pays voisins. Au Niger, la présence de Saadi Kadhafi empoisonne d'ailleurs gravement les relations entre Tripoli et Niamey. A l'occasion de sa récente tournée régionale, le Premier ministre libyen a réitéré la demande d'extradition du fils Kadhafi. Sans succès. Au Niger, mais aussi au Tchad et au Soudan, Ali Zeidan a souhaité que des actions communes puissent être mises en œuvre pour mieux contrôler les frontières. Le Premier ministre libyen a même évoqué, à Khartoum, sa volonté d'organiser un sommet régional pour sécuriser les frontières contre les terroristes. Il est vrai que cette bande sahélo-saharienne est devenue le terrain de jeu d'une multitude de groupes armés. La conquête du nord du Mali par des rebelles touaregs, alliés aux salafistes d'Aqmi, a renforcé l'inquiétude. Les nostalgiques de Mouammar Kadhafi pourraient profiter de cette situation pour se constituer une base arrière. Tripoli veut donc lutter contre la porosité de ses frontières. TAGS: ALGÉRIE - LIBYE - NIGER - SOUDAN - TCHAD FICHE PAYS :

Mali: Washington espère une résolution cette semaine du Conseil de sécurité

Par AFP - Victoria Nuland porte-parole de la diplomatie américaine WASHINGTON - Washington espère trouver un accord cette semaine avec Paris à l`ONU sur une résolution du Conseil de sécurité permettant d`engager une action militaire internationale dans le nord du Mali, région aux mains d`islamistes armés, a indiqué lundi la diplomatie américaine. "Nous avons travaillé très dur avec la France pour régler des problèmes techniques et des questions relatives au déroulé (d`une intervention au Mali). Nous continuons de travailler là-dessus avec la France et avec nos autres partenaires et espérons boucler cela cette semaine, parce que le dossier est urgent", a déclaré la porte-parole du département d`Etat, Victoria Nuland. La diplomate américaine réagissait aux déclarations dimanche du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, affirmant que les deux pays allaient trouver un accord au Conseil de sécurité à propos d`une résolution sur le Mali. "Il y a une résolution internationale qui doit être proposée d`ici quelques jours aux Nations unies" pour donner un cadrage à cette action militaire internationale, avait dit M. Fabius, sur RFI-TV5-Le Monde, en minimisant tout différend à ce sujet entre Paris et Washington. La volonté de la France et des Africains d`obtenir rapidement le feu vert de l`ONU à l`intervention d`une force internationale dans le nord du Mali aux mains d`insurgés islamistes se heurte au scepticisme de Washington, qui doute de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l`opération. Bamako et la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont soumis à l`ONU des plans pour une force internationale de 3.300 hommes et demandent au Conseil de sécurité d`autoriser rapidement son déploiement. Mais le secrétaire d`Etat américain adjoint aux Affaires africaines, Johnnie Carson, a récemment estimé que les plans de la Cédéao "ne répondaient pas à plusieurs questions essentielles", dont les "capacités des forces maliennes et internationales de réaliser les objectifs de la mission" et son financement, estimé à au moins 200 millions d`euros. AFP Source: AFP