TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 7 juin 2012
mercredi 6 juin 2012
Nord-Mali : le Qatar accusé de financer les groupes islamistes de l'Azawad
Qatar(191) - MNLA(150) - ansar eddine(41) - mujao(14)
06/06/2012 à 19h:09 Par Benjamin Roger


Le prince al-Thani serait un soutien financier des groupes islamistes du nord-Mali. © Reuters
D'après l'hebdomadaire français "Le Canard Enchaîné", qui cite une source de la Direction du renseignement militaire français (DRM), le riche émirat gazier du Qatar financerait les groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali.
Le Qatar, « ami » de la France, mais pas seulement... Dans son édition du mercredi 6 juin, le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique français, affirme que l'émirat du Qatar serait un soutien financier de poids pour les différents groupes islamistes qui ont pris le contrôle de l'Azawad au mois de mars dernier.
L'article, intitulé « "Notre ami du Qatar" finance les islamistes du Mali », indique que la Direction du renseignement militaire (DRM, qui dépend du chef d'état-major des armées françaises) a recueilli des renseignements selon lesquels « les insurgés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA indépendantiste et laïc), les mouvements Ansar Eddine, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) ont reçu une aide en dollars du Qatar ». Le montant de cette aide financière n'est toutefois pas précisée.
Dans son édition du 26 mars dernier, le Canard avait déjà cité des accusations sembables portées par des services de renseignement français contre le petit émirat gazier. Le journal satirique affirme aussi que les responsables français, au premier rang desquels le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n'ignorent rien de la stratégie qatarie au Mali. Au début de l'année, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) aurait transmis plusieurs notes à l'Élysée, informant la présidence des « activités internationales » du Qatar. Apparemment sans grand effet, le prince Hamad Ben Khalifa al-Thani étant un grand allié de l'ancien président français Nicolas Sarkozy.
Tensions entre Alger et Doha
D'après les analystes de la DRM, le Nord-Mali serait par ailleurs devenu un « immense sanctuaire terroriste ». Des Nigérians de la secte nigériane Boko Haram et des instructeurs pakistanais fraîchement débarqués de Somalie y seraient présents. Ces différents groupes armés vadrouilleraient dans la région, aux frontières du Niger, du Burkina-Faso et de l'Algérie.
Déjà tendues depuis le début des révolutions arabes, les relations entre Alger et Doha ne risquent pas de s'améliorer avec la publication de ces nouvelles allégations. Pour rappel, sept diplomates algériens, capturés à Gao le 5 avril, sont toujours aux mains des djihadistes du Mujao. À cela s'ajoute une concurrence féroce autour du pétrole sahélien. Grand producteur d'hydrocarbures, l'Algérie voit d'un très mauvais oeil les prétentions présumées du petit émirat qatari sur l'or noir du Sahel.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Nord-Mali : le Qatar accusé de financer les groupes islamistes de l'Azawad | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
D'après l'hebdomadaire français "Le Canard Enchaîné", qui cite une source de la Direction du renseignement militaire français (DRM), le riche émirat gazier du Qatar financerait les groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali.
Le Qatar, « ami » de la France, mais pas seulement... Dans son édition du mercredi 6 juin, le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique français, affirme que l'émirat du Qatar serait un soutien financier de poids pour les différents groupes islamistes qui ont pris le contrôle de l'Azawad au mois de mars dernier.
L'article, intitulé « "Notre ami du Qatar" finance les islamistes du Mali », indique que la Direction du renseignement militaire (DRM, qui dépend du chef d'état-major des armées françaises) a recueilli des renseignements selon lesquels « les insurgés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA indépendantiste et laïc), les mouvements Ansar Eddine, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) ont reçu une aide en dollars du Qatar ». Le montant de cette aide financière n'est toutefois pas précisée.
Dans son édition du 26 mars dernier, le Canard avait déjà cité des accusations sembables portées par des services de renseignement français contre le petit émirat gazier. Le journal satirique affirme aussi que les responsables français, au premier rang desquels le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, n'ignorent rien de la stratégie qatarie au Mali. Au début de l'année, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) aurait transmis plusieurs notes à l'Élysée, informant la présidence des « activités internationales » du Qatar. Apparemment sans grand effet, le prince Hamad Ben Khalifa al-Thani étant un grand allié de l'ancien président français Nicolas Sarkozy.
Tensions entre Alger et Doha
D'après les analystes de la DRM, le Nord-Mali serait par ailleurs devenu un « immense sanctuaire terroriste ». Des Nigérians de la secte nigériane Boko Haram et des instructeurs pakistanais fraîchement débarqués de Somalie y seraient présents. Ces différents groupes armés vadrouilleraient dans la région, aux frontières du Niger, du Burkina-Faso et de l'Algérie.
Déjà tendues depuis le début des révolutions arabes, les relations entre Alger et Doha ne risquent pas de s'améliorer avec la publication de ces nouvelles allégations. Pour rappel, sept diplomates algériens, capturés à Gao le 5 avril, sont toujours aux mains des djihadistes du Mujao. À cela s'ajoute une concurrence féroce autour du pétrole sahélien. Grand producteur d'hydrocarbures, l'Algérie voit d'un très mauvais oeil les prétentions présumées du petit émirat qatari sur l'or noir du Sahel.
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Pour la 2e journée consécutive, plusieurs dizaines de personnes ont manifesté aujourd’hui à Kidal, dans le nord du Mali. Des jeunes et des femmes pour l’essentiel, suffisamment courageux pour s’opposer publiquement à la présence pesante, dans la région, de groupes islamistes proches d’Al Qaida.
Kidal, ville coupée du reste du Mali, et du reste du monde depuis plusieurs semaines.
Comme Gao. Comme Tombouctou. Comme tout l’Azawad, ce territoire en partie désertique, déclaré indépendant il y a tout juste 2 mois, le 6 avril, par des groupes rebelles, étrange association de touaregs laïcs et d’islamistes radicaux. Si le Nord s’est coupé du Sud, c’est parce qu’il régnait au Sud un désordre qu’il est encore bien difficile de démêler aujourd’hui. Le 22 mars dernier, le président Amadou Toumani Touré, en fin de mandat, était renversé par un coup d’Etat militaire. Le chef de la junte prenait alors le pouvoir, pour quelques jours seulement, cédant ensuite l’intérim de la présidence au chef du Parlement, aujourd’hui réfugié en France après avoir été agressé en plein palais présidentiel.
Bref, voilà un pays que l’on disait plutôt stable emporté dans une succession d’événements qui font craindre le pire, d’abord pour les Maliens, mais aussi pour les pays voisins, inquiets notamment d’y voir germer un bastion islamo-terroriste.
Quels sont les véritables ressorts de la crise malienne ?
Retrouvez l'interview du photographe suisse Philippe Dudouit. L'un des rares témoins occidentaux à s'être rendu récemment au Nord Mali. Il répond à Arnaud Contreras.
Invité(s) :
André Bourgeot, anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d'anthropologie sociale et spécialiste de la bande saharo-sahélienne
Michel Galy, politologue, professeur de géopolitique à l'Ileri(Institut des relations internationales,Paris)
Omar Ouahmane, grand reporter à la rédaction de France Culture
André Bourgeot, anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d'anthropologie sociale et spécialiste de la bande saharo-sahélienne
Michel Galy, politologue, professeur de géopolitique à l'Ileri(Institut des relations internationales,Paris)
Omar Ouahmane, grand reporter à la rédaction de France Culture
Document(s)
Les sociétés touarègues Karthala, 1995
L'Afrique entre cultures et conflits L'Harmattan, 2010
mardi 5 juin 2012
ل 5/6/2012-azawadweb.soutenons les braves femmes de Kidal qui manifestent pour la democratie dans l'Azawad et qui bravent Aqmi.Plusieurs femmes blessés aujourd hui suite à la repression des barbus.Alors, la com internationale ça papote toujours?Allô vous etes là...?
soutenons les braves femmes de Kidal qui manifestent pour la democratie dans l'Azawad et qui bravent Aqmi.Plusieurs femmes blessés aujourd hui suite à la repression des barbus.Alors, la com internationale ça papote toujours?Allô vous etes là...?
Nina Walet Intalou
MALI -
Article publié le : mardi 05 juin 2012 - Dernière modification le : mardi 05 juin 2012
Fin de l’accord entre le MNLA et Ansar Dine au nord du Mali
RFI

Le groupe islamiste Ansar Dine et son leader Iyad Ag Ghali, au premier plan, priant, le 11 mars 2011.
Reuters / Ansar Dine
Par Ursula Soares
A Gao, dans le nord du Mali, le bureau exécutif de la rébellion touarègue du MNLA a entériné la fin de l’accord avec le mouvement islamiste d’Ansar Dine. Joint par RFI, Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, confirme la création, dans les plus brefs délais, d’un conseil provisoire du territoire de l’Azawad et prend ainsi ses distances avec le mouvement d’Iyad Ag Ghali. Il précise néanmoins qu’il ne s’agit pas d’une rupture et que les discussions entre les deux mouvements se poursuivront.
A Gao, le bureau exécutif du MNLA prend officiellement ses distances vis-à-vis du mouvement islamique Ansar Dine. Le mouvement touareg annonce, dans un communiqué, lundi 4 juin au soir, vouloir mettre en place, dans les plus brefs délais, un conseil provisoire du territoire de l’Azawad. Une instance pour diriger le territoire avec toutes les communautés originaires du nord du Mali. Un appel est ainsi fait aux Songhaï, aux Peuls et aux Arabes qui cherchent tous à se positionner sur l’avenir du territoire.
Joint par RFI, Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, a confirmé que son mouvement allait former un gouvernement, d'ici quelques jours, qui sera sous le contrôle du MNLA et qu’après cela ils verront s’ils pourront arriver à un autre accord avec Ansar Dine, notamment sur la forme de la charia à appliquer.
La fin de l’accord signé le 26 mai dernier à Gao entre le MNLA et le mouvement islamiste d’Ansar Dine est ainsi entérinée. Une distance entre les deux mouvements, également soulignée par un cadre du mouvement : « On veut éviter un conflit militaire avec les gens d’Ansar Dine », a-t-il déclaré. Et d'ajouter : « On se respecte mais nous avons décidé de prendre nos responsabilités ».
Le mouvement touareg a, par ailleurs, réaffirmé son refus de la charia telle qu’elle est appliquée actuellement sur le terrain, à Tombouctou et à Kidal, ainsi que tout amalgame avec Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) lors d’une réunion, ce samedi 2 juin entre Bilal Ag Cherif et Iyad Ag Ghali, le chef d’Ansar Dine.
Il était temps pour le MNLA de clarifier sa position car, à peine signé, le 26 mai dernier, le protocole d’accord entre les deux mouvements avait été immédiatement dénoncé par une partie des cadres du MNLA installés à l’extérieur du pays mais aussi à Gao et à Tombouctou où de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer un accord jugé inacceptable. Le texte faisait notamment mention d’un Etat islamique dans lequel les grandes décisions seraient prises au nom de la loi islamique
Première manifestation à Kidal contre la présence d’Aqmi
Ce mardi 5 juin, la ville de Kidal a vu sa première manifestation de femmes et de jeunes qui se sont insurgés contre la présence d’Aqmi dans la région.
Depuis plusieurs semaines, Ansar Dine et ses alliés ont, ensemble, imposé une police islamique et des nouvelles règles de vie à une population qui refuse de se soumettre à ces islamistes.
RFI a recueilli le témoignage d’une femme qui a participé à la manifestation de ce mardi 5 juin.
Joint par RFI, Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, a confirmé que son mouvement allait former un gouvernement, d'ici quelques jours, qui sera sous le contrôle du MNLA et qu’après cela ils verront s’ils pourront arriver à un autre accord avec Ansar Dine, notamment sur la forme de la charia à appliquer.
Le mouvement touareg a, par ailleurs, réaffirmé son refus de la charia telle qu’elle est appliquée actuellement sur le terrain, à Tombouctou et à Kidal, ainsi que tout amalgame avec Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) lors d’une réunion, ce samedi 2 juin entre Bilal Ag Cherif et Iyad Ag Ghali, le chef d’Ansar Dine.
Il était temps pour le MNLA de clarifier sa position car, à peine signé, le 26 mai dernier, le protocole d’accord entre les deux mouvements avait été immédiatement dénoncé par une partie des cadres du MNLA installés à l’extérieur du pays mais aussi à Gao et à Tombouctou où de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer un accord jugé inacceptable. Le texte faisait notamment mention d’un Etat islamique dans lequel les grandes décisions seraient prises au nom de la loi islamique
Première manifestation à Kidal contre la présence d’Aqmi
Ce mardi 5 juin, la ville de Kidal a vu sa première manifestation de femmes et de jeunes qui se sont insurgés contre la présence d’Aqmi dans la région.
Depuis plusieurs semaines, Ansar Dine et ses alliés ont, ensemble, imposé une police islamique et des nouvelles règles de vie à une population qui refuse de se soumettre à ces islamistes.
RFI a recueilli le témoignage d’une femme qui a participé à la manifestation de ce mardi 5 juin.
MALI -
Article publié le : mardi 05 juin 2012 - Dernière modification le : mardi 05 juin 2012
Mali: la communauté arabe s'oppose aux groupes islamistes
Vue générale du camp de réfugiés de Mbera en Mauritanie qui accueille plus de 64 000 personnes ayant fui le nord du Mali.
REUTERS/Joe Penney
Par RFI
La communauté arabe malienne poursuit encore ce mardi 5 juin ses discussions en territoire mauritanien, non loin de la frontière avec le Mali. Beaucoup d'élus, de notables et de chefs de tribus, aujourd'hui réfugiés dans les pays voisins, participent à ce congrès. L'objectif est de positionner la communauté arabe face à la crise au nord du Mali. Mais la communauté a d'abord lavé son linge sale en famille, en mettant en accusation ceux qui en son sein se font complices d'Aqmi et des narco-trafiquants.
C'est dans un climat de règlement de compte qu'a démarré ce congrès de la communauté arabe. La cible des participants en colère est ceux qui dans les milices arabes n'ont pas empêché Aqmi et Ansar Dine de prendre le contrôle de leur ville, en particulier celle de Tombouctou.
Elus, notables ou chefs de factions arabes, les ont accusés avec beaucoup de véhémence d'être complices d'Aqmi et des narco-trafiquants, dont le FNLA, créé tout récemment, serait le faux nez.
Des témoins indiquent que des femmes participant à la réunion ont pris la parole pour dire au FNLA : « c'est de votre faute si aujourd'hui nous sommes chassées de chez nous, c'est vous qui permettez qu'un groupe terroriste étranger occupe notre ville. Les miliciens arabes ont tenté de se défendre, nous ne sommes pas complices, alors pourquoi ne les combattez-vous pas ? ».
La séance houleuse a failli dégénérer en bataille rangée. Selon l'un des observateurs de la réunion, l'ensemble de la communauté arabe veut défendre l'unité de la République du Mali, et s'opposer aux groupes étrangers, Aqmi, Mujao et crime organisé.
À l'issue de ce congrès, les participants devraient élire un bureau politique et se doter d'un porte-parole. Bureau qui serait mandaté pour faire valoir les positions de la communauté auprès des partenaires régionaux et internationaux.
Elus, notables ou chefs de factions arabes, les ont accusés avec beaucoup de véhémence d'être complices d'Aqmi et des narco-trafiquants, dont le FNLA, créé tout récemment, serait le faux nez.
Des témoins indiquent que des femmes participant à la réunion ont pris la parole pour dire au FNLA : « c'est de votre faute si aujourd'hui nous sommes chassées de chez nous, c'est vous qui permettez qu'un groupe terroriste étranger occupe notre ville. Les miliciens arabes ont tenté de se défendre, nous ne sommes pas complices, alors pourquoi ne les combattez-vous pas ? ».
La séance houleuse a failli dégénérer en bataille rangée. Selon l'un des observateurs de la réunion, l'ensemble de la communauté arabe veut défendre l'unité de la République du Mali, et s'opposer aux groupes étrangers, Aqmi, Mujao et crime organisé.
À l'issue de ce congrès, les participants devraient élire un bureau politique et se doter d'un porte-parole. Bureau qui serait mandaté pour faire valoir les positions de la communauté auprès des partenaires régionaux et internationaux.
MAHAMADOU DICKO: «PRIVILÉGIER LA CONCERTATION ET LE DIALOGUE »
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Le président en exercice de l’UA (Union africaine), le Béninois Yayi Boni, propose le déploiement dans le nord du Mali de soldats africains sous l’égide des Nations unies. Mahamoud Dicko, président du Haut Conseil islamique malien, ne rejette pas cette possibilité, même si selon lui, le dialogue doit encore être privilégié avec Ansar Dine et le MNLA.
« Si le peuple malien aujourd’hui se trouve agressé, et qu’il n’y a pas d’autres recours que d’amener des soldats, pourquoi pas. Mais je pense qu’il faut privilégier encore le dialogue ou la concertation, parce que tous ceux qui sont en face, pour nous, ce sont des Maliens. Ces Maliens-là, je pense que nous devons parler encore ensemble et se comprendre. Je ne dirais pas non [à une éventuelle intervention de la Cédéao, NDR], si sur le dialogue on n’arrive pas vraiment à résoudre le problème. Le Mali ne peut pas rester éternellement divisé ! Il faut trouver quand même une solution pour reconquérir l’intégrité territoriale de notre pays. Ce que je pense être excessif, c’est demander la partition de ce pays. Ce serait extrêmement grave de demander à diviser ce peuple-là, qui est tant uni ! Uni par le sang, uni par l’histoire… Uni par tout ! Si on demande vraiment la partition de ce pays, ce serait aller trop loin, de mon point de vue. L’application de la charia aussi, ne se fait pas par le bout du fusil. Personne ne peut venir nous imposer la charia. Il faut laisser le peuple ! Personne ne nous a imposé l’islam. Donc, on n’a pas besoin qu’on vienne nous imposer la charia. C’est leur point de vue, c’est leur vision, comme d’autres, aussi, ont leur point de vue. Il faut tous ensemble qu’on discute de ce qui est possible et de ce qui n’est pas possible ». |
Mali - La Cédéao prône la reconquête militaire du nord
mise à jour 05/06/2012,
L'AUTEUR
Depuis que des groupes armés touareg et leurs alliés islamistes ont conquis le nord du Mali, les autorités du pays ne savent plus que faire pour restaurer l’intégrité du territoire.
La crise politique interne au plus haut sommet de l’Etat entre partisans et adversaires du coup d’Etat du 22 mars dernier, n’est pas faite pour arranger les choses. Sans les pressions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), le capitaine Amadou Sanogo et ses hommes, tombeurs du président malien Amadou Toumani Touré, seraient d’ailleurs encore aux commandes du pays.
Face à cette situation complexe au nord du Mali, le président en exercice de l’Union africaine (UA), Boni Yayi, a rencontré récemment le président français, François Hollande, afin d’échanger entre autres sur les voies de règlement possibles.
La Nouvelle Tribune indique que:
Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, qui s’est prononcé sur le sujet sur Radio France Internationale (RFI):
Ce que Mohamed Bazoum souligne d’ailleurs sur RFI en déclarant:
http://www.slateafrique.com/88509/mali-cedeao-option-militaire-rebelles-azawad-nord
Lu sur La Nouvelle Tribune, RFI
Retrouvez notre dossier Mali, un pays coupé en deux
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La crise politique interne au plus haut sommet de l’Etat entre partisans et adversaires du coup d’Etat du 22 mars dernier, n’est pas faite pour arranger les choses. Sans les pressions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), le capitaine Amadou Sanogo et ses hommes, tombeurs du président malien Amadou Toumani Touré, seraient d’ailleurs encore aux commandes du pays.
Face à cette situation complexe au nord du Mali, le président en exercice de l’Union africaine (UA), Boni Yayi, a rencontré récemment le président français, François Hollande, afin d’échanger entre autres sur les voies de règlement possibles.
La Nouvelle Tribune indique que:
«le président de l’Union africaine Boni Yayi a semblé trouver une réponse. Lors de sa dernière visite à Paris, il a proposé le recours à l’option militaire avec l’intervention des forces internationales pour rétablir l’ordre dans le nord du Mali et aider ce pays à retrouver son intégrité territoriale perdue depuis que le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a proclamé un nouveau pays en annexant les trois régions de Tombouctou, Gao et Kidal».En effet, les dirigeants de la Cédéao semblent avoir fait le constat que la situation dépasse largement les compétences de leur organisation sous-régionale. Et cela au regard des forces militaires en présence et des implications géopolitiques.
Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, qui s’est prononcé sur le sujet sur Radio France Internationale (RFI):
«l’option militaire est la seule qu’il y a lieu de retenir lorsqu’il s’agit de battre Aqmi, et tous ceux qui accepteraient d’être avec cette organisation jusqu’au bout. Cette hypothèse invoquée par le président Boni Yayi est une hypothèse sérieuse. Le plus simple pour le moment, c’est qu’il y ait une force de la Cédéao qui aille soutenir une armée malienne reconstituée dans les meilleurs délais avec l’implication de toute la communauté internationale».Même s’ils ne le disent pas ouvertement, les dirigeants de la Cédéao n’apprécient pas les positions de certains pays voisins du Mali au sujet de la présence des mouvements touaregs et islamistes dans le Sahel.
Ce que Mohamed Bazoum souligne d’ailleurs sur RFI en déclarant:
«Dans le nord du Mali, il faut que les Algériens sortent de leur attitide de retrait et d’expectative ; il faut qu’ils se réveillent!».C’est une vérité de la Palisse. Mais on dirait que c’est plutôt l’Afrique subsaharienne qui devrait se réveiller face au péril islamiste.
http://www.slateafrique.com/88509/mali-cedeao-option-militaire-rebelles-azawad-nord
Lu sur La Nouvelle Tribune, RFI
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Ag Hanta a partagé le statut de Assaleck AG Tita.
Lettre ouverte à l'UNION AFRICAINE
Lettre ouverte à l'UNION AFRICAINE
Excellence,
Monsieur Le Président En Exercice de l’Union Africaine,
Dans le cadre de vos hautes fonctions, vous êtes appelé au chevet du Mali, en difficulté, de par la faute de ses dirigeants politiques. Leurs parodies de démocratie et de bonne gouvernance sont aujourd’hui mises à nu. Ils ont été incapables, en 50 ans, de construire une nation plurielle.
Dans l’état actuel de déliquescence de l’Etat malien, ses dirigeants sont enclins à utiliser l’Azawad comme exutoire. Vous prenant à témoin, je voudrais leur faire observer que le défi n’est pas de « reconquérir une partie du territoire national occupé par des bandits armés », ou de veiller jalousement sur le résultat du dépeçage colonial, mais de renouveler le vouloir vivre ensemble, sur des bases saines. Cette volonté de vivre ensemble est l’essence de la nation ; elle est reconnaissance des différences, en vue de les transcender.
Nous avons toujours réclamé un tel dialogue : incapables de sagesse parce que dans le registre de la ruse, les personnes en charge du dossier n’ont répondu que par des manœuvres de division, l’envoi de forces militaires, les pogroms et les exactions de toutes sortes.
Nous sommes encore habités par une double conviction :
- le peuple de l’Azawad a droit à une vie digne, responsable et paisible ; il ne fera l’économie d’aucun sacrifice pour y parvenir.
- seul un dialogue sincère et respectueux, fondé sur une conscience collective de la nécessité de la paix et de la justice, permettra d’épargner à nos peuples les affres d’une guerre de faibles. Un tel dialogue requiert humilité et lucidité.
Le peuple malien a connu d’autres difficultés très graves (coups d’Etats, révoltes autres que celles des Touaregs, etc.). A ces occasions, nous n’avons pas assisté à un rejet des revendications, mais plutôt, la prudence, le dialogue et l’écoute ont été mis en avant pour les résoudre car, le sentiment qu’il s’agit d’une partie de la nation meurtrie et déchirée a prévalu. Je suis fortement convaincue que si le problème du Nord était considéré de la même manière, sa résolution n’en sera que plus rapide.
Je voudrais rappeler ici que des groupes armés d’intégristes et de narcotrafiquants écument la bande saharo-sahélienne depuis plus d’une décennie, sous le regard impuissant, indifférent, indulgent ou complice des Etats de cette région. Ils constituent une menace gravissime pour l’Azawad. Les Touaregs ne sont ni intégristes ni trafiquants : nous lutterons de toutes nos forces contre ce double péril.
Je vous adresse cette lettre alors que votre pays reçoit la conférence des Ministres des Affaires Etrangères Afrique-Pays Scandinaves. Connaissant l’attachement de ces Européens à la paix, vous nous permettrez, Excellence, de les associer pleinement, eux et toute la communauté internationale, à notre appel aux dirigeants maliens : les voiles sont tombés et plus rien n’empêche, dans le cadre d’un dialogue construit, de reconnaître le calvaire que le peuple de l’Azawad endure depuis plus de trois générations, de reconnaître son aspiration à la liberté et la dignité, de croire en sa capacité d’être responsable de son destin, de vivre en paix avec tous ses voisins.
Excellence, Monsieur Le Président,
L’Afrique, c’est aussi les peuples, la finalité, d’où les Etats tirent leur légitimité. Ils doivent être écoutés, au-delà de leurs Etats. Plus de 300,000 Touaregs sont réfugiés dans les pays voisins, fuyant les exactions de l’armée et des milices maliennes qui n’ont jamais cessé et qui ont déjà emporté des milliers de femmes, d’hommes, de vieillards, d’enfants, qui n’ont eu le tort que vouloir vivre en paix sur leurs terres. Appeler à une intervention militaire sur leur sol d’un peuple, sans l’avoir consulté n’est pas porteur de paix durable.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur Le Président En Exercice de l’Union Africaine, l’expression de ma plus haute considération.
Zakiyatou Oualett Halatine
A L’union Africaine et à la CEDEAO.
Hamma ag Mahmoud:
A L’union Africaine et à la CEDEAO.
Le monde a enregistre’ la réaction de certains Gouvernements, Institutions Régionales et Internationales, face à la question de l’Azawad.
Les raisons qui sous-tendent ces prises de position sont connues .
Néanmoins elles ne doivent pas ni voiler, ni donner l’occasion de faire l’impasse sur les tristes réalités ,50ans de flagrantes atteintes aux droits de l’homme (génocide, discriminations de tout genre, territoire livre’ à toutes les criminalités, manipulations et guerres ethniques destinées à la solution finale).
Comment toutes ces Institutions qui se sont données le droit d’ingérence, le rôle de régulation de la paix et de la bonne gouvernance dans le monde, n’ont-elles jamais daigne’ adresser au Gouvernement du Mali la moindre remontrance, le moindre avertissement en 50ans d’exactions sur un peuple ?
Est-ce possible que la chute du mur de Berlin, le discours de la Baule, le printemps arabe n’ont réussi à dessiller les hommes et femmes qui nous gouvernent et changer le regard du monde sur l’Afrique en générale ?
Si toutes les récriminations à l’encontre de l’Azawad, avaient été précédées d’un simple examen des lieux, les auteurs n’en seraient que mieux outillés pour la suite à donner.
L’UA, la CEDEAO, les pays voisins n’ont pu ignorer les dysfonctionnements du Mali, en particulier sous le mandat de Monsieur Toure’.
Toutes ces institutions ont les instruments juridiques pour prévenir les conflits.
Qu’en ont-elles fait ?
Les salafistes ,les trafiquants de tout genre ont été couverts par le Gouvernement du Mali depuis longtemps ,sans aucune réprobation des Pays et Institutions africaines ,à quelque rare exception, qui n’a réussi à allier personne .
Les discours guerriers qu’entonnent aujourd’hui certains acteurs en Afrique, en guise de solution à la présence des salafistes au Mali, ne sont que le prétexte pour réprimer les populations de l’Azawad, ce que le Mali fait depuis 50ans sous divers prétextes.
L’UA, la CEDEAO, doivent rechercher à diagnostiquer le problème de l’Azawad pour mieux appliquer les solutions les meilleures
04/06/2012
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| Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE JUIN, M. LI BAODONG, DE LA CHINELe Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin et Représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, M. Li Baodong, a présenté à la presse, cet après-midi, le programme de travail mensuel du Conseil, lequel sera notamment marqué par un débat public sur la protection des civils en période de conflit armé.« Le calendrier du Conseil de sécurité sera très chargé ce mois-ci », a déclaré M. Li, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York, en précisant que la Syrie en constituait « une des questions les plus pressantes ».Il est essentiel pour le Conseil de sécurité, a souligné son Président, de manifester un « soutien indéfectible » aux efforts de médiation internationaux en Syrie face aux récentes atrocités. « Nous devons être unis et adresser un message fort », a-t-il affirmé, en insistant sur l’importance d’appuyer le plan en six points de l’Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, M. Kofi Annan.L’Ambassadeur Li a souligné que son pays condamnait « fermement » le massacre récent dans la localité de Houla. « Quels qu’en soient les responsables, ils devraient être jugés », a-t-il estimé.Le Conseil doit chercher à « préserver les principes de la Charte des Nations Unies », a rappelé son Président. Il a insisté sur la nécessité de procéder à une « enquête indépendante », qui réunisse à la fois des informations provenant du Gouvernement syrien, de l’opposition et des observateurs de l’ONU sur place afin de se « faire son propre jugement ».Le représentant a dit attendre des informations sur cette tragédie et sur la situation dans son ensemble lors des exposés bimensuels sur la crise que fera M. Annan, les 7 et 26 juin, comme l’exige la résolution 2043 (2012) du Conseil de sécurité.Outre la Syrie, la situation au Soudan et au Soudan du Sud sera examinée avec attention par le Conseil, qui se verra présenter des exposés à l’occasion de consultations privées, les 14 et 28 juin, et entendra, le 5 juin, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) sur la question plus spécifique du Darfour. Des consultations sur la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) sont également prévues le 18 juin.L’examen des progrès dans le rétablissement de l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau sera l’objet de consultations le 5 juin et prendront probablement la forme innovante d’un dialogue interactif avec les principales parties prenantes qui avait été réclamé par le représentant du pays.Une réunion sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) se déroulera, le 12 juin, au cours de laquelle sera présenté le rapport du Secrétaire général sur la Mission de l’ONU pour la stabilisation du pays (MONUSCO). Le Conseil devrait se prononcer sur le renouvellement de son mandat, le 27 juin.Le 29 juin, le Conseil tiendra des consultations sur la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).L’exposé mensuel du Secrétariat sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne aura lieu le 19 juin dans la matinée, et sera suivi de consultations. Dans l’après-midi, le Conseil examinera, toujours à huis clos, les questions en suspens entre le Koweït et l’Iraq.Le Conseil de sécurité devrait adopter un projet de résolution prorogeant le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD), le 27 juin. Le rapport de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) sera, quant à lui, discuté lors d’un débat public, le 27 juin.L’un des temps forts du programme de travail du Conseil de sécurité sera, le 25 juin, son débat semestriel sur la protection des civils en période de conflit armé, auquel participeront le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, et la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay.Auparavant, le 20 juin, le Conseil tiendra une réunion d’information sur les opérations de maintien de la paix à laquelle auront été conviés les commandants des forces de toutes les missions des Nations Unies.Le Conseil débattra également, comme il le fait tous les six mois, de l’avenir des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et pour le Rwanda (TPIR), en examinant notamment les rapports et les évaluations sur la mise en œuvre des stratégies de fin de mandat présentés par leurs Présidents et Procureurs.Des consultations entre le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ont été programmées le 20 juin et devraient porter non seulement sur le renforcement de la coopération et la coordination entre les deux organes, mais aussi sur une large série de dossiers, notamment le coup d’État et la rébellion au Mali.Sur cette question précise, l’Ambassadeur Li a ainsi réitéré la position de son pays appelant au rétablissement de l’ordre constitutionnel et au règlement des causes profondes de la crise, y compris de la prolifération des armes dans la région.Enfin, le Président du Conseil de sécurité a indiqué que la Chine œuvrait à faciliter la reprise des pourparlers à six pays sur le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), en reconnaissant toutefois que la situation dans la péninsule coréenne était « très compliquée, très sensible » et nécessitait une perspective à long terme afin d’y préserver la paix et la sécurité.
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