vendredi 18 mai 2012


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Insécurité au nord Mali : Quand la barbe de ton voisin prend feu...

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Photo © RFI
Depuis le 17 janvier dernier,  notre voisin le Mali est confronté à la rébellion armée du MNLA qui a pour seul objectif la création d’une République de l’Azawad.  Le théâtre de cette nouvelle insécurité étant de 650 000 km2 que l’armée malienne peine à contrôler constitue une poudrière pour les pays voisins comme le nôtre.  En effet, le Mali ayant 1800 km de frontière avec l’Algérie, 600 avec notre pays le Niger, et 22 00 avec la Mauritanie risque d’être à coup sûr un déterminant dans l’embrasement de la bande sahélo-saharienne. La position mitigée du pouvoir malien face à cette nouvelle rébellion constitue aussi une source d’inquiétude.  Depuis le récent revers infligé à Tessalit aux forces républicaines par les rebelles du MNLA, le pouvoir malien ne cherche qu’à utiliser une vieille méthode : celle de dresser les ethnies l’une contre l’autre.
Cette nouvelle rébellion nous donne  la preuve mordante que ces nouveaux “ Ishoumars” ne ressemblent point aux précédents. Ils ont beaucoup plus d’assurance. Beaucoup plus de pugnacité. Dire carrément qu’ils se sont armés à volonté aux fins de ce chambardement. D’aucuns diront même qu’ils sont en « mission commandée » pour déclencher un printemps “ touareg”.
Un laisser-aller suicidaire
Mais disons que cet état de déliquescence au nord Mali est la combinaison de plusieurs facteurs. Tout d’abord, un manque criard de franchise de deux côtés des belligérants depuis les premiers soulèvements. L’Etat du Mali a toujours fermé les yeux sur les réelles pistes de sortie de ce cycle infernal de rébellions. Outre le monopole de violence qu’il doit brandir à toute petite insoumission aux lois de la République, il doit véritablement accompagner les populations du nord du Mali par une politique de développement proprement malienne et non proposée et conduite par des experts venus d’ailleurs.
Et finalement, l’Etat malien, de concession en concession cédait de sa souveraineté sans oser le reconnaître ou même se l’avouer. Premièrement, il a été piégé depuis la  révolution arabo-touarègue de 1990 car dans les dits accords appelés Pacte national   pour la réconciliation du Mali, il y avait eu un point extrêmement important qui était celui de la démilitarisation du nord. Ce qui a été fait mais hélas devenu le ventre mou du pays d’où transitaient toutes sortes de marchandises.

Du côté de la rébellion, on a toujours regardé ces efforts de l’Etat malien comme des actions vides de sens. Les leaders d’alors qui ont compris le rendement pécuniaire de ces soulèvements ont oublié l’intérêt des communautés au nom desquelles ils prétendaient agir pour s’enrichir honteusement du malheur de l’Etat et d’une grande partie de ces citoyens.
Mais au lieu de brandir l’argument de la justice là où celui de la force a échoué, le pouvoir malien a préféré faire du maquillage. Résultat : les éléments d’une contagion sont en train de se mettre en place.
Le Niger beaucoup trop confiant
Malgré le spectre du chaos qui risque d’arriver au nord Mali, on constate avec effarement  que les autorités de la septième République du Niger restent imperturbables sur ce dossier. C’est comme si, elles ont l’assurance qu’il n’y aurait aucun effet boule de neige de cette insécurité. Et pourtant, plusieurs dizaines de jeunes peulhs et touaregs ont quitté et quittent encore le Niger pour servir dans les rangs du MNLA. On sait aussi que des armes, beaucoup d’armes ont été enterrées sur le territoire nigérien après le “self-service” dans les casernes libyennes. On sait enfin que de milliers de jeunes au Niger ayant été entraînés au maniement des armes se rongent les ongles à Agadez; Tahoua, Diffa, Tanout et nord Tillabéry devenant du coup des proies faciles au MNLA.
Certes tout le monde sait avec quel courage, l’Etat du Niger tente d’endiguer leur chômage par le biais de la Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix. Mais le fait d’occulter certains points des accords de paix de 1995 n’arrange pas les choses.
D’où viendra alors la menace ?
Avec ce qui se passe au Mali, on est en droit de se demander d’où viendra la menace du Niger ! Pour nous, il serait désormais illusoire de penser que les anciens leaders de l’ex-rébellion puissent se livrer à des actes de déstabilisation. Analysons les cas par cas.
Aghali Alambo, ex-chef de front du MNJ, aujourd’hui conseiller au Président de l’Assemblée nationale : Il mène une vie modeste à Niamey. Il y a longtemps qu’on l’a pas aperçu à Agadez pas même au forum d’Arlit qui s’était tenu du 22 au 24 janvier dernier. Aghali Alambo a véritablement déposé les armes et avec lui ses lieutenants fidèles comme Amoumane Kalakouwa et Tankari.
Avec l’arrivée de SEM Birgi Rafini à la tête de la Primature du Niger, il n y a plus aucun doute que ceux-là se sont rangés et font de leur mieux pour aider à sauver l’idéal de la Paix.
Rhissa Ag Boula, ex-chef de front du FFR, il est conseiller du président de la République et conseiller régional à Agadez en charge de la commission Paix, sécurité et développement. Rhissa Ag Boula a totalement changé. Pour ceux qui l’ont entendu au forum d’Arlit, ils vous diront que Rhissa est désormais un patriote sincère pour qui rien ne vaut la République. Cet homme est résolument engagé dans la voie de la lutte contre les ennemis de la République unie et indivisible.
Donc, tout danger est écarté du côté de ces anciens rebelles touaregs. Nous sommes presque unanimes. Mais n’empêche que le feu couve sous des non-dits et des non-faits.
Un sentiment d’injustice règne chez certains arabes
Un problème auquel l’Etat du Niger doit rapidement faire face est celui du cas  “ABTA Hamidine”.En effet, cet ex-chef de front arabe en prison depuis plus de huit mois pour des griefs partagés avec Aghali Alambo adhère à sa cause plusieurs personnalités arabes qui y voient dans sa détention une rupture d’égalité devant la justice.  A tort ou à raison, elles avancent que Abta purge seule une peine collective. La détention prolongée  de Abta risque de froisser les rapports entre certains groupes habitant  le nord Niger. Et si ce sentiment d’injustice prend de l’ampleur, il ne serait pas étonnant que des milices vengeresses y voient le jour. Des malins esprits peuvent bel et bien utiliser ce cas délicat de Abta Hamidine pour souléver les vieux démons de la haine inter-ethnique qui deviendra un casse-tête pour les autorités de la septième République. Pour parer à toute éventualité, il n y a qu’une seule solution : libérer Abta Hamidine ou donner force à la loi d’agir en toute impartialité.
Craindre la colère de la jeunesse citadine d’Agadez
Ce qu’il faut aussi prévenir au plus vite, c’est la colère grandissante de la jeunesse citadine d’Agadez. Elle constitue un cocktail molotov terrible. Elle est stressée par le manque de travail et se sent oppressée par une batterie de lois qui frise le harcélement. La police d’Agadez en est l’exemple patent. En moins d’une semaine, deux mouvements de colère contre cette police et ses actes ont été organisés. Pour gérer cette humeur de la jeunesse, l’Etat du Niger doit faire une “ salubrité conséquente” dans le rang de ce corps. Tous les griefs faits à la Police d’Agadez sont  l’oeuvre de quelques agents indélicats qui font tout pour créer la zizanie à Agadez. Il est temps qu’on les dégage.
Le président Issoufou doit se ressaisir. Une dynamique est en branle depuis l’effondrement de la Libye. Rien n’est fruit du hasard. Un schéma odieux a été tracé ailleurs par quelques idéologues sans foi ni loi. Nigériens de tous bords, mobilisons-nous !
Ibrahim Manzo DIALLO
 

Niger ingérence ou coup de bluff?


Le bluff est une technique de jeu consistant à jouer comme si l'on avait un jeu différent de celui détenu en réalité.
Il existe deux types de bluffs :
  • Le bluff psychologique joue sur un coup particulier. En affichant une ligne de jeu irrationnelle, il peut induire les adversaires en erreur et les pousse à la faute. Selon les cas, il est parfois intéressant de faire croire à un jeu plus faible qu'il ne l'est réellement (type de bluff appelé slowplay au poker).
  • Le bluff rationnel s'insère dans une stratégie globale. En affichant volontairement un comportement parfois erratique, il entretient l'incertitude des adversaires et les empêche d'analyser de manière précise les lignes de jeu suivies.
Le bluff est très utilisé dans de nombreux jeux de cartes, dont principalement le poker. Il est également utilisé dans de nombreux jeux de société. Il s'agit généralement de faire croire aux adversaires que l'on va jouer d'une certaine manière alors que l'intention réelle est tout autre. Le bluff est très présent dans des jeux comme Adel verpflichtetVive le roi !,Perudo ou Maka Bana et bien entendu la belote de comptoir.





La CEDEAO compte sur l’armée nigérienne pour déloger les rebelles de l’Azawad
VENDREDI, 18 MAI 2012 00:37








UNE PATROUILLE DE GENDARMES AU NIGER
Selon de sources bien informées, les dirigeants des pays membres de la CEDEAO comptent sur le Niger pour gagner la bataille contre les forces sécessionnistes qui occupent le nord du territoire malien depuis plus d’un mois.
Les dirigeants de la CEDEAO pensent que les forces armées nigériennes ont une parfaite maîtrise de terrain au Nord Mali en raison des différentes rébellions que le pays a connues. Dans cette perspective, un contingent nigérien d’environ 500 hommes serait déjà en état d’alerte.
L’annonce aurait été faite lors de la récente réunion des chefs d’état major de la CEDEAO tenu à Abidjan, a-t-on appris d’une autre source bien informée.

Depuis près de deux ans, le Niger subit les dégâts collatéraux de l’insécurité au Sahel, avec comme principale conséquence la dispersion sur son territoire nord-est de nombreuses armes lourdes qui avaient servi pendant la guerre Libye. A cela s’ajoutent, le spectre d’insécurité à l’ouest du pays né des attaques des combattants de la secte islamiste Boko Haram et le mouvement sécessionniste au Nord Mali. Toutes ces situations sont porteuses de graves menaces sur la paix le long des frontières que le Niger partage avec la Libye, le Mali et le Niger.

NIGERDEPECHES

VENDREDI 18 MAI RADIO NEDERLAND WERELDOMROEP, LA STATION INTERNATIONALE DES PAYS-BAS. 24 HEURES SUR 24. INFORMATIONS, ANALYSES ET ARTICLES DE FOND.
Chute de Tombouctou, les combattants de l'indépendance touareg contrôlent l'ense

Les rebelles séduisent les Maliens du nord

Publié le : 18 mai 2012 - 12:28pm | Par Rédaction Afrique (Photo Flickr/Magharebia)
Archivé sous
Depuis la prise des villes dans le nord du Mali, les rebelles tentent de gagner la confiance des populations à travers des campagnes d’information et de sensibilisation sur le but de cette rébellion.
Boukary Sangaré
Le groupe islamiste Ansar dine se focalise sur l’islam pour gagner la confiance des populations à travers de multiples prêches en parlant de religion aux populations dans les lieux de regroupement, comme les marchés, les mosquées et les puits.
LibertéA.D. est un nomade que nous avons rencontré dans le nord du Mali. Il se dit plus favorable aux rebelles touaregs qu’au gouvernement malien :
″En l’absence des fonctionnaires de l’Etat, nous nous sentons très libres. Les agents des eaux et forêts nous obligeaient tout le temps à payer de l’argent, mais maintenant cela est fini et nous espérons qu’avec le MNLA (ndlr, Mouvement National de Libération de l’Azawad) nous, les éleveurs, nous aurons davantage de droits et de considération.″
CoranY. Ag est un jeune Touareg originaire de Kidal à Gao, que nous avons pu joindre au téléphone. Anthropologue de formation, Y. Ag travaille pour une organisation humanitaire au niveau des trois régions du Mali. Il raconte :
″Le MNLA et l’Ansar dine ont rencontré récemment à Gao les leaders communautaires et religieux. Ces deux groupes rebelles ont signé un accord et consolidé leur partenariat pour rendre la république de l’Azawad plus fonctionnelle.″
″Le saint Coran serait le principal document de référence pour l’élaboration de la nouvelle Constitution. La prochaine rencontre qui se tiendra dans quelques jours sera plus édifiante.″

ARTICLES LIÉS

LégitimitéDes meetings de soutien aux groupes rebelles se multiplient dans le Nord. Le responsable du MNLA, Mohamed Ag Najim, lors de sa rencontre avec les notables de Tombouctou, disait:
″L’Azawad de demain sera grand. Cet acte, nous le posons ensemble et nous avons conscience des enjeux. Voilà pourquoi nous en appelons à la sagesse des notables ici présents et aux bénédictions des imams dans cette salle. Je souhaite que chacun ici devienne mon messager pour une meilleure compréhension de notre combat !″
Si cette situation perdure et que le gouvernement malien ne réagit pas pour trouver une solution à cette crise à travers la négociation, le dialogue ou l’intervention militaire, les groupes rebelles (MNLA et Ansar dine) gagneront d’avantage la confiance des populations et finiront par se légitimer.
Mais pour en arriver là, Ansar dine doit aussi cesser de profaner les mausolées, comme il l’a fait récemment à Tombouctou, acte qui a été condamné par une large majorité de musulmans du Mali.
 
Deuxieme volet d'une série de quatre sur la situation dans le nord du Mali
 

Nord-Mali : Compaoré consulte, le MNLA et Ansar Eddine se rapprochent | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Nord-Mali : Compaoré consulte, le MNLA et Ansar Eddine se rapprochent | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Droit de réponse du MNLA à l'article de Salima Tlemçani d'El Watan

Toumast presse
mossa-ag-attaher-bleue
Après la publication de l'article «Ançar Eddine impose l'application de la charia», le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad juge fondamental le rétablissement de la vérité non seulement auprès des lecteurs de votre journal mais aussi auprès de l'opinion nationale et internationale.
L'ensemble du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA) fut stupéfait de constater une totale déformation des propos du Colonel Mohamed Ag Najim, Chef d'Etat-major du MNLA. En effet, il n'a pas tenu les propos suivants: "C'est vrai que Ançar Eddine est entré en conflit avec la population, mais sachez que le MNLA n'a aucun problème avec ce groupe. Il est du même niveau que le MNLA."
Il a en fait déclaré, concernant l'incident de Gao, que "c'est un islamiste dont le groupe n'est pas déterminé, qui a provoqué des jeunes qui jouaient au ballon, et à partir de là la situation a dégénéré et c'est de cet incident qu'est parti la marche de Gao contre les islamistes. Pour ce qui concerne le MNLA, sa démarche est à l'inverse puisqu'il est en train de mettre en place des politiques de promotions des activités sportives pour la jeunesse de l'Azawad, aussi bien pour les jeunes filles que pour les jeune garçons sans distinctions aucunes."
Si le MNLA et ses prédécesseurs depuis 1963 combattent le colonisateur Malien, c'est justement parce que cet état formé de toutes pièces est en entré en conflit avec les populations Azawadiennes qu'il a toujours combattu non seulement avec les armes mais aussi à travers l'insécurité totale, l'acculturation, la destruction de tous les fondements des sociétés Azawadiennes, la privation des droits humains, le détournement des aides humanitaires offertes aux Azawadiens par la communauté internationale et en dernier lieu l'installation de AQMI sur le territoire de l'Azawad. Fort de ce constat, le MNLA ne peut accepter en aucun cas et sous aucune condition, qu'une personne ou un groupe quel qu'il soit rentre en conflit avec la population Azawadienne. Le jour où il le fera, il sera combattu exactement de la même manière que le MNLA a combattu l'armée Malienne.
Le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad est aussi surpris de voir que Salima Tlemçani a attribué à Mohamed Ag Najim les propos suivant: «Tout le monde sait que la religion ne peut être imposée par la force. Mais il faut aussi prendre en considération que l'islam fait partie intégrante de la société de l'Azawad. Il prendra une grande place dans la vie quotidienne". Le Chef d'Etat-major du MNLA a tout simplement déclaré que "Pour le moment nous travaillons sur la composition du Gouvernement de transition. Le point de vue de tous les Azawadiens sera respecté dans l'Azawad qu'ils soient Chrétiens, Juifs, ou Musulmans". Pendant que la journaliste d'El Watan attribue faussement des propos au MNLA pour supporter le thème de son article, nous ne pouvons que rétablir les propos tenus par Mohamed Ag Najim et rappeler que l'Azawad sera une démocratie dans laquelle il y a une complète séparation entre l'état et la religion.
Notre plus grande conviction est que c'est l'état qui doit s'adapter à la population, et non le contraire. Partant de là, ni le MNLA ni le prochain gouvernement intérimaire ne saurait imposer une quelconque configuration religieuse aux populations Azawadiennes qui ont pratiqué pendant des siècles un islam de paix et de tolérance aux côtés d'autres pratiques religieuses.

Mossa Ag Attaher
Porte-Parole et Chargé de Communication du MNLA

Tamanrasset : la capitale des Touaregs algériens en pleine métamorphose


Sur la route par melanimes

"Regardez toutes ces voitures ! Il y a quelques années, les embouteillages à Tam n’existaient pas !" Un chauffeur de taxi prend les passants à témoin. Il est 17h et un bouchon s’est formé au centre de Tamanrasset. En moins de quinze ans, la population de la ville a gagné plus de 90 000 habitants pour frôler les 120 000 aujourd’hui. "Et ça ne va pas s’arrêter là !, assure Ali, jeune chef d’entreprise dans le bâtiment. Le transfert d’eau potable depuis In Salah (à 700 km au nord) va décupler le potentiel de la ville…" Pour répondre aux réclamations des habitants qui reprochent à ce projet –une des plus ambitieuses réalisations de l’Algérie indépendante- la salinité de l’eau et les fuites importantes dans les canalisations, l’Etat a injecté début mai environ 50 millions d’euros dans la rénovation du réseau de distribution d’eau. Conséquence directe de l’arrivée de l’eau dans le désert : la multiplication des projets économiques. "Un énorme projet de zone industrielle est en cours d’étude à l’entrée nord de la ville, précise Rabah, fonctionnaire. Plus de 40 projets sont déjà retenus dont une vingtaine dans le secteur industriel : laiterie, briqueterie, usine de produits d’entretien, minoterie, fabrique d’articles scolaires…" Cette semaine, Daho Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur, a promis pour fin 2012 le lancement d’un plan spécial pour le développement du Sud algérien avec la création de nouvelles villes. Malgré la désertion des touristes, l’Etat prévoit aussi de développer une zone d’expansion touristique sur la route de l’Assekrem (ermitage de Charles de Foucauld). Le projet comprend entre autres, quatre hôtels, quatre campings, une dizaine d’ateliers d’artisanat local… pour plus de 2800 emplois directs. "Mais autant de développement, décidé de si loin, peut nuire au fragile équilibre de la région, nuance un élu. Les Algériens du nord vont affluer sans réel désir de vivre au Sud ! Ils veulent juste la climatisation, des supérettes et des voitures. La caractère authentique de la ville et l'extraordinaire patrimoine de cette région risquent d'en prendre un coup."

Mali : vers un rapprochement entre le MNLA et Ansar Dine - Temoust.org | Le portail du peuple touareg berbère Kel Tamasheq

Mali : vers un rapprochement entre le MNLA et Ansar Dine - Temoust.org | Le portail du peuple touareg berbère Kel Tamasheq

jeudi 17 mai 2012


ALERTE - Consultations du médiateur Compaoré avec les groupes armés du nord du Mali

Malijet

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ALERTE - Consultations du médiateur Compaoré avec les groupes armés du nord du Mali

OUAGADOUGOU - Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l'Afrique de l'Ouest, a entrepris des consultations avec les groupes armés touareg et islamistes qui occupent le nord du Mali, a annoncé jeudi son ministre des Affaires étrangères.

M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a entrepris des consultations avec les différents groupes armés en vue d'élaborer un agenda de sortie de crise au nord du Mali, a déclaré Djibrill Bassolé lors d'une conférence de presse à Ouagadougou.


(©AFP / 17 mai 2012 19h46)

jEUDI, 17 MAI 2012 04:08   PDFImprimerEnvoyer

Libye - Des combats entre touaregs et habitants de Ghadamès font sept morts



Des affrontements entre touaregs et habitants de Ghadamès, ville de Libye proche de la frontière algérienne, ont fait au moins sept morts ce mercredi, rapportent les autorités.

Les combats, témoins de la persistance de l'insécurité à un mois des législatives, avaient pour objet le contrôle d'un barrage en bordure de la ville, sur une route fréquemment utilisée par les contrebandiers, a-t-on précisé de sources officielles. Ghadamès se trouve à 600 km au sud-ouest de Tripoli.

«Il y a eu des combats à Ghadamès. Sept personnes ont été tuées et 20 blessées. Les militaires sont entrés dans la ville. Tout est maintenant sous contrôle», a assuré Nasser el Mani, porte-parole du gouvernement.

Un membre du conseil municipal a fait état de 13 morts, dont 12 dans les rangs touaregs. Parmi eux figure un chef local, dont le corps se trouve à l'hôpital, a-t-il précisé.

Ces combats illustrent la difficulté des autorités à reprendre le pays en main, près de sept mois après la mort de Mouammar Kadhafi.

(Reuters)

FREE AZAWAD ⴰⵣⵡⴰⴷ ⴰⴷⵔⴻⴼ

DJANET clip NABIL BALY OTHMANI.m4v

Entretien avec Nina Wallet Intalou

MNLA : la force tranquille

Le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou n'est pas derrière l'organisation imaginaire MRRA

alhaji-uniforme
Apres une enquête de Toumast Press, il est ressorti que le Mouvement Républicain pour la Restauration de la République n'est qu'une création de quelques individus et qui ne mérite aucun intérêt car contrairement à ce que prétend leur porte-parole instable Ishaq Ag Alhousseyni, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou ignore tout de son mouvement et de ses objectifs.
Le lundi dernier on apprenait la création du Mouvement Républicain pour la Restauration de l'Azawad (MRRA) à travers le quotidien Algérien El-Watan. Selon ce journal, ce mouvement est dirigé par le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou, devenu depuis l'ombre de l'ancien héros qu'il était. On apprendra également que le Porte-Parole du mouvement est Ishaq Ag Alhousseyni, un jeune Azawadien instable vivant en France.
Cette annonce fera naitre beaucoup de doutes chez les rédacteurs de Toumast Press. En effet, ce mouvement se veut comme une alternative au MNLA dont il s'inspire pourtant du début à la fin. Aussi l'objectif du Mouvement Républicain pour la Restauration de l'Azawad (MRRA) est ce qu'il y a de plus incompréhensible. Etant convaincu que le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou n'est pas tombé aussi bas dans le désespoir, nous avons contacté un de ses proches à Niamey, la capitale Nigérienne.
Ce proche dont nous tairons l'identité nous affirmé qu'en effet le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou vit des moments difficiles car la CEDEAO et ne lui ferait plus entièrement confiance, et tout comme le CNRDRE au Mali, elle commence à se méfier d'une partie de son entourage. Il nous réaffirme que le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou reste un Républicain convaincu et selon qui ni autonomie ni indépendance ne sont la solution pour l'Azawad. Soit.
A notre question, pourquoi a-t-il alors créé le MRRA qui affirme vouloir l'autonomie de l'Azawad au sein de la République du Mali? Sa réponse est la plus claire qui soit: «AlHaji (Ag Gamou) ignore tout du MRRA. J'étais avec lui le Lundi après-midi lorsqu'il a découvert ce MRRA et dont il ne sait rien du tout.» Nous demanderons à son proche qui est alors derrière la création du MRRA, il nous dira que ni lui, ni le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou n'en sait plus que nous.
Retour à l'article d'El-Watan pour retrouver des informations nous permettant d'en savoir plus. On y verra Ishaq Ag Alhousseyni comme le porte-parole. Nous nous rappellerons qu'au mois de Février dernier, cette personne a envoyé à Toumast Press sa lettre d'adhésion au MNLA. Toumast Press n'étant pas un réceptacle de toutes les inconsistances de l'Azawad, aucune importance n'a été accordée à cette lettre.
Nous contacterons quelques proches pour savoir qui peut bien être cet individu. Ils nous diront en somme qu'"Ishaq est un jeune instable vivant en France, un jeune qui ne mérite aucun crédit car ne sachant pas réellement ce qu'il veut et changeant constamment d'avis et d'idéologie selon ses interlocuteurs. Le seul fait qu'Ishaq est porte-parole du MRRA montre que ce mouvement n'est qu'une création farfelue qui ne mérite aucun intérêt".
En d'autres termes, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou n'a aucune relation (pour le moment) avec le MRRA. Ce mouvement fut créé au mieux par des individus voulant se faire de la publicité, au pire, par des tribalistes qui croient pouvoir ébranler aujourd'hui le nationalisme et l'unité des Azawadiens. A ces individus dont leur représentant instable Ishaq Ag Alhousseyni, nous disons que jamais ils nous pourront entraver l'histoire de la République Démocratique et Laïque de l'Azawad.

Par Ahmeyede Ag Ilkamassene

mercredi 16 mai 2012

Niger: la bataille de l'uranium

Publiée le 14 avril 2012 par 
Au nord du Niger, dans une région de plaines désertiques où est implantée Areva, le fleuron français de l'industrie nucléaire, les Touareg ont pris les armes. Leurs revendications : un partage équitable des revenus issus de l'extraction d'uranium et des conditions d'exploitation du minerai qui respectent leur mode de vie, leur santé et leur environnement.
Enlèvements, attaques de garnisons, blocages d'axes routiers névralgiques : ce sont les seuls moyens de pression dont disposent les rebelles touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) pour exiger du gouvernement de Niamey une répartition équitable des revenus uranifères. Exploitées depuis quarante ans par la firme française Areva, numéro un mondial du nucléaire, les mines d'uranium du nord du Niger constituent une manne économique pour le sud du pays. Quant aux Touareg et aux 80 000 âmes de la ville d'Arlit, à proximité des sites d'extraction, ils ont « gagné la poussière, la radioactivité, plus de pollution et plus d'atteintes à l'environnement », selon Moussa Tchangari, un militant associatif.

Eau, air, sols : un lourd tribut
De fait, l'eau des puits est polluée par l'acide sulfurique utilisé dans le traitement de la pierre. L'air est chargé de poussières de minerais hautement radiotoxiques. Enfin, des matériaux irradiés récupérés par les mineurs se retrouvent dans les charpentes des maisons, les voitures ou les ustensiles de cuisine. En dépit de preuves tangibles, l'absence de dépistage ne permet pas d'établir l'ampleur de la contamination à l'uranium de la population. Surplombant les activités minières, les vergers de la région agricole de l'Aïr, classée au patrimoine mondial de l'humanité, sont également menacés. Tandis que le gouvernement étend les zones de prospection sans consulter les Touareg qui y vivent, le président du MNJ, Aghali Alambo, appréhende la sédentarisation à laquelle est contrainte sa communauté. « Le nomadisme, c'est notre culture, explique-t-il. Ces gens n'ont pas l'habitude de payer l'eau, le bois, l'électricité. Dans les villes, tout est payant. Et s'ils n'ont pas de travail, il faut qu'ils demandent la charité devant tout le monde. Et ça touche la crédibilité de notre culture. »

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touarègue
Teshumara : les guitares de la rébellion touarègue
Projection vidéo le 18 mai 2012 à 19h30
mercredi 16 mai 2012
par Tamilla
Au cœur de l’actualité internationale, la question de l’Azawad, État qui se veut moderne, démocratique et laïc dont l’indépendance a été proclamée le 6 avril dernier par le MNLA, bénéficie d’un traitement pour moins particulier par différents médias.
Un traitement tellement unilatéral et partial qu’il n’est pas inutile d’apporter quelques éléments pouvant servir de rappel historique afin de rétablir certaines vérités et de "contrecarrer" la campagne de désinformation dont fait l’objet ce mouvement et la noble cause qu’il défend.
C’est à ce titre que Tamazgha propose une projection vidéo suivie d’un débat autour du film "Teshumara", de Jérémie Reichenbach.
La tragédie du peuple touareg est racontée par Jérémie Reichenbach dans "Teshumara", à travers la musique et les témoignages des fondateurs du groupe Tinariwen. Cette tragédie est également racontée par la musique traditionnelle et la poésie.
Venez nombreux.

http://tamazgha.fr/Teshumara-les-guitares-de-la.html

Teshumara
Les guitares de la rébellion touarègue

Un documentaire musical de 55 minutes
Version en Tamasheq sous titré français


Un film de
Jérémie Reichenbach 

Co-production de
Hibou Production / Mezzo / Images Plus / Les tisserands de la mémoire

Vendredi 18 mai 2012
à 19h30


Local associatif,
12, rue du Moulin des Lapins,
75014 Paris.
Métro : Pernéty (Ligne 13)

La projection sera suivie d’un débat.



Renseignements
Tel : 06.52.10.15.63
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com




En 1963, peu après l’indépendance, les Touaregs du Mali se soulèvent contre les nouvelles autorités. Cette révolte est réprimée dans le sang. Elle est suivie de terribles sécheresses qui poussent sur les routes des milliers de réfugiés du Mali et du Niger vers l’Algérie et la Libye.

C’est dans la douleur de l’exil que naît la Teshumara, mouvement affirmant l’existence mais aussi la nécessaire évolution du peuple touareg.

Alors on entendit vibrer les guitares du groupe Tinariwen.

Leur musique dans laquelle se mêlent rythmes ancestraux et guitares électriques saturées, appelle à l’éveil politique des consciences et occupera un rôle capital lors de la rébellion Touareg.

Ce film par la musique et les témoignages des fondateurs du groupe Tinariwen, mais aussi par la musique traditionnelle et la poésie, conte la mémoire de la tragédie du peuple touareg.
En savoir plus sur le film

FRANCE / POLITIQUE - 
Article publié le : mercredi 16 mai 2012 - Dernière modification le : mercredi 16 mai 2012

RFI

En France, le premier gouvernement Ayrault à pied d'oeuvre

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Matignon, le 16 mai 2012.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Matignon, le 16 mai 2012.
Fred Dufour/AFP

Par Claire Arsenault
François Hollande avait prévenu qu’il serait amené à faire des choix de raison et non de cœur. Le gouvernement que vient de former son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, obéit en effet strictement à des logiques politiques. On y trouve quelques piliers solides issus de l’ère Jospin, des jeunes prêts à en découdre, une écologiste, sans omettre une stricte parité hommes-femmes. Avec cependant, une absente remarquable, Martine Aubry qui a préféré renoncer faute d'obtenir Matignon.

Voici la composition du gouvernement de Jean-Marc Ayrault annoncée par le secrétaire général de l'Elysée René-Pierre Lemas :
Ministre des Affaires étrangères : Laurent Fabius
Ministre de l'Intérieur : Manuel Valls
Ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian
Ministre de la Justicegarde des Sceaux : Christiane Taubira
Ministre de l'Economie, des Finances et du Commerce : Pierre Moscovici
Ministre de l'Education : Vincent Peillon
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Geneviève Fioraso
Ministre de la Réforme de l'Etat : Marylise Lebranchu
Ministre des Affaires sociales : Marisol Touraine
Ministre de l'Egalité des Territoires et du Logement : Cécile Duflot
Ministre de l'Agriculture : Stéphane Le Foll
Ministre du Travail, de l'Emploi : Michel Sapin
Ministre des Outremer : Victorin Lurel
Ministre de la Culture et de la Communication : Aurélie Filippetti
Ministre de l'Ecologie : Nicole Bricq
Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouv. : Najat Vallaud-Belkacem
Ministre des Sports : Valérie Fourneyron