jeudi 8 mars 2012





National Wednesday 7 March 2012 - 11:19



Tuareg rebels say US, France supplied weapons to Mali troops via Malta Tuareg rebels have accused France and the United States of using Malta to provide “urgent military aid” to Mali in a bid to save it from disintegration and falling into Al Qaeda hands at height of Libyan révolution.
 Tuareg pictured on the oustkirts of Bamako in Mali. Karl Stagno-Navarra
Abdullah Banoussa, a senior leader in the Ansar Al-Din [Supporters of Religion] armed movement disclosed in a telephone conversation with Algerian newspaper El-Khabar that Mali received weapons and combat vehicles from the US and France through Malta, Spain and Libya.

The paper said that the vehicles had been transported by sea on French ships to be delivered to Niger as part of a military deal, but were transferred to Mali after the outbreak of the war.

Banoussa told El-Khabar : "we have definite information about the transfer of US military cargo planes taking off from Libya, Malta and Spain to transport military equipment to the government of Bamako."

US and French air force C-130 military planes had taken off from bases in Chad, Libya and Malta to transport military supplies and armoured vehicles (SUV) to military bases near Gao and Bamako in Mali, they said.

Leading figures of Azawad Liberation Movement accuse the United States and France of providing military support directly to the government of Bamako under the guise of combating terrorism. Information allegedly available to El-Khabar newspaper reportedly indicates that the government of Mali requested urgent military assistance after the loss of dozens of military vehicles and quantities of weapons during the battles of the past weeks.

The Government of Mali allegedly informed Western countries that it would not be responsible for large territories that would come under the control of Al Qaeda in the Maghreb.

Meanwhile, Al-Bekey Ag Ahmed Hamid, the official spokesman of the Azawad Liberation Movement, said that the Amchiche military base had fallen in the hands of Azawad rebels. T

he spokesman confirmed that the Malian army first tried Saturday to take back the base in a battle that lasted seven hours, following which the rebels managed to seize seven vehicles and two trucks.

Captain Raymond Did Swan from the military garrison of the Malian army in Tessalit, denied the fall of the strategic base of Amchiche to the hands of the rebels in a statement to Nigerian newspaper 'Newnova'.

The head of the political bureau of the Azawad National Movement, Mahmoud Ag Aghali said: "Amchiche camp has been besieged for over a month, and, if it was not for a neighbouring country that provides the elements of the army holed up inside with food and weapons, they would have surrendered. He regrets the intervention of some foreign powers in the region to protect the "occupation" and aid by foreign powers

Début des négociations entre les Touaregs et le Mali

2012-03-07
Le statut des régions agitées du Mali et la lutte antiterroriste figurent en tête du menu des négociations entre les Touaregs et le gouvernement malien.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott – 07/03/12
[AFP/Boureima Hama] Des milliers de Touaregs ont fui le nord du Mali au lendemain des affrontements avec l'armée malienne.
[AFP/Boureima Hama] Des milliers de Touaregs ont fui le nord du Mali au lendemain des affrontements avec l'armée malienne.
Le Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA), le Mali et la Mauritanie ont débuté, le dimanche 4 mars, les négociations pour tenter de mettre un terme à un conflit de plusieurs mois entre les rebelles touaregs et le gouvernement malien, a indiqué lundi Aray Almostenir.
Ces consultations tripartites visent à "trouver un mécanisme de cessez-le-feu et à permettre le retour des personnes déplacées", a indiqué ce site web mauritanien. L'objectif est de lancer "des négociations multilatérales dans le nord du Mali sous les auspices régionaux et internationaux concernant le programme d'auto-détermination de l'Azaouad".
"Les deux parties du conflit procèdent lentement à l'approfondissement des consultations", selonAray Almostenir.
Cette initiative intervient deux jours après que le MNLA se fut déclaré prêt à une solution pacifique à ce conflit. Dans un communiqué publié le 2 mars, la coalition des rebelles touaregs insistait sur le fait que cette solution devait être fondée sur "le choix des populations de l'Azaouad et répondre aux aspirations légitimes de leur droit à l'auto-détermination".
Le MNLA a demandé que la communauté internationale assume ses responsabilités morales, humanitaires et juridiques envers le peuple de l'Azaouad et travaille à mettre un terme à ce qu'il a qualifié de massacres contre des civils non armés.
Ce communiqué résulte "des principes stipulés par le MNLA depuis sa déclaration du 1er novembre 2010, adoptant la résolution pacifique et le dialogue politique comme moyens optima de résoudre le conflit existant entre l'Azaouad et le Mali depuis plus de cinquante ans", selon ce communiqué.
De plus, la coalition touareg a salué "les efforts régionaux et internationaux visant à trouver une solution définitive à ce problème".
Ces négociations ont été entamées "sous des pressions directes exercées sur les deux parties par le gouvernement français", selon Abou Bakr Sadiq Ogh Ham Hadi, professeur touareg à l'université de Bamako, qui a cherché refuge hors du Mali.
Ces entretiens sont "dans l'intérêt de toutes les parties, parce que le gouvernement malien cherche tous les moyens de mettre fin à ce conflit armé pour préparer les prochaines élections présidentielles", a-t-il ajouté. "Pour sa part, le gouvernement français s'est retrouvé dans l'obligation d'arrêter la guerre dans la région du nord du Mali, où des ressortissants français sont détenus par al-Qaida, et il souhaite par conséquent que le gouvernement malien exerce tous ses efforts pour obtenir la libération de ces otages."
Toutefois, le professeur n'a pas fait montre d'un grand optimisme sur l'issue de ces négociations, expliquant que "les précédents accords n'avaient pas été respectés".
"En réalité, des négociations secrètes ont lieu actuellement entre les deux parties au conflit, sous les auspices de la Mauritanie, de l'Algérie et du Burkina Faso, mais leur règlement devra favoriser l'octroi aux wilayas du nord du Mali, qui abritent des Touaregs et des Arabes, du statut d'auto-détermination plutôt que de la revendication d'indépendance", a expliqué Sidi Mohamed Ould Khalifa, journaliste spécialisé dans les afffaires de sécurité au Sahel.
"L'Algérie et le Niger ont rejeté l'indépendance de cette région par crainte de son influence, dans la mesure où le sud de l'Algérie et le nord du Niger sont également habités par des Touaregs qui pourraient vouloir faire sécession", a-t-il expliqué à Magharebia.
Les Touaregs accepteront leur autonomie sous souveraineté malienne sous certaines conditions, notamment le développement des régions du nord, a-t-il ajouté.
"L'Algérie leur a accordé une aide financière de dix milliards de dollars pour le développement des Etats de Kidal, Gao et Tobouctou, et les Touaregs se sont engagés à lutter contre al-Qaida dans la région", a-t-il par ailleurs précisé.
Il a conclu que les Touaregs étaient les mieux placés pour combattre les terroristes, parce qu'ils "connaissent parfaitement les méthodes d'al-Qaida, qui se fondent sur la guérilla, et connaissent les endroits où ils se trouvent et les puits auxquels ils viennent se ravitailler en eau, et sont donc en mesure de lutter efficacement contre eux".
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.

mercredi 7 mars 2012


Course de vitesse des Colonel-Majors vers Gao, Amashash sur le point de tomber

Armee Mali
Comme prédit, l'armée multiethnique et révolutionnaire du MNLA a mis en déroute totale le convoi gigantesque de l'armée Malienne qui devait lever le blocus autour du camp Amashash et le ravitailler. Non seulement les miliciens de l'armée Malienne n'ont pas pu accomplir cette mission, mais selon nos sources sur le terrain, le drapeau Malien est en train de passer ses dernières heures dans le ciel d'Amashash.
Le Vendredi passé déjà nous annoncions déjà que le calme était revenu à Tessalit et que la situation était très favorable au MNLA. Les jours suivants nous ont donnés raison. L'armée multiethnique de l'Azawad a décidé de mettre fin au jeu de cache auquel jouait les miliciens de l'armée Malienne. Divisé en plusieurs groupes à cause notamment de leur stratégie de «repli» tactique (fuite du champ des combats), il a fallu que le MNLA mette un plan minutieux pour mener une offensive contre eux tous en même temps.
Les 5% des soldats Maliens originaires du sud du pays et quelques miliciens Maures étaient sous le commandement du Colonel Didier Dakouo. Comme à leur habitude, au premier coup de feu, les soldats originaires du sud du Mali n'hésitent pas deux secondes avant de prendre la poudre d'escampette. Les unités des Colonels Intallah Ag Sayid et Ibah Ag Moussa n'ont pas rechigné sur l'utilisation des moyens lourds. C'est alors que le Colonel Didier Dakouo, sans informer sa troupe qui faisait face à un déluge de feu, a pris la route de Gao. Traumatisé par la peur, celui que la presse Malienne surnomme le lion du désert fera le trajet Anou Malane – Gao en un temps record. Cette même presse annoncera qu'il est en fait revenu avec un butin de guerre! Pourquoi l'un des 3 chefs de la mission reviendra avec un butin de guerre pendant que la guerre fait rage?
Après sa fuite, pardon repli stratégique avec une célérité hallucinante, c'était au tour du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou et ses miliciens Maures de suivre son exemple. A la seule différence, il ne se dirigera pas directement vers Gao. Son intelligence lui permettra de s'arrêter à Anefif pour attendre le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou qu'il a abandonné sur le front des combats.
Après une résistance digne de sa renommée, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou et le l'ancien Colonel Libyen Mohamed Ag Bachir profiteront des combats violents pour faire un autre repli stratégique et rejoindre Abderahmane Ould Meydou à Anefif. Ils ont passé la nuit du Mardi au Mercredi et selon nos sources, ils seraient actuellement à Gao. Un combattant du MNLA nous expliquera plus tard que ces Colonel-Majors l'armée Malienne sont sains et sauf parce qu'ils ne prennent jamais part aux combats, préférant attendre loin derrière leurs troupes; ceci leur permet à la première occasion de prendre la poudre d'escampette.
Après avoir passé une nuit de repos et de loisir avec un concert de musique, une partie des combattants réunis autour des Colonels Assalat Ag Habi et Alghaïmar Ag Alhousseyni ont commencés vers 5h du matin TU le cinquième assaut du camp Amashash. A la tombée de la nuit, nous apprenions qu'une partie de cet ancien fort Français bénéficiant d'une protection extraordinaire de la géographie était détruit. Nos sources nous apprennent qu'il tombera d'ici quelques jours.
Cette débandade totale de son armée n'empêchera pas le Mali à continuer sa propagande mensongère et a déclaré dans quelques heures que son armée est encore à Tessalit et a levé le blocus d'Amashash. C'est cette même propagande mensongère qui a fait dire dans un communiqué récent que l'objectif des combattants du MNLA était d'empêcher à l'armée de ravitailler 1500 civils des campements avoisinants qui aurait trouvé refuge au sein du camp Amashash. Le Ministère de la Défense ignore surement que beaucoup d'observateur bénéficie d'un esprit critique et ne croiront pas tout ce qu'on leur dit.
Comment es ce que 1.500 civils des campements voisins vont trouver refuge à Amashash alors que ce dernier est sous blocus du MNLA depuis le 18 Janvier 2012? Comment es-ce que ces 1.500 civils vont se nourrir dans un camp qui est complètement coupé du monde depuis plus de 6 semaines? La réponse à toutes ses questions est que le Ministère de la Défense Malienne fait ce qu'il sait faire le plus: mentir. La vérité c'est qu'il n'y a plus aucun civil dans le camp Amashash depuis la nuit du 18 Février lorsque les femmes et les enfants des soldats Maliens ont reçu l'autorisation du MNLA de sortir du camp pour se réfugier dans la ville de Tessalit.

Par Ikhlou Ag Azzezen

NORD-MALIRebelles touaregs : “Pourquoi nous reprenons les armes…”

Le Mouvement national de libération de l’Azawad* (MNLA) a plongé le nord du Mali dans une situation de guerre depuis le 17 janvier dernier. Son porte-parole, Moussa Ag Assarid, s’explique.
01.03.2012 | Interview réalisée par Germain B. Nama | L'Evénement
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 MNLA - Le site web du mouvement national de libération de l’Azawad
 MNLA - Le site web du mouvement national de libération de l’Azawad

Présentez-nous votre mouvement.
Moussa Ag Assarid
 Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est une organisation politique. Mais nous avons vu les limites du politique. Cela nous a conduits à ajouter une composante militaire. C’est une suite d’événements qui a fait du MNLA un mouvement politique révolutionnaire. Il comprend tous les déçus de la mouvance politique, des intellectuels, de jeunes diplômés chômeurs. Il ne comprend pas que des Touaregs mais des gens d’autres communautés : Arabes, Peuls, Songhaïs. Nous nous battons pour la reconnaissance de l’autodétermination et pour l’indépendance de l’Azawad. Le 1er novembre 2010, il y a eu la naissance d’une association politique, le Mouvement national de l’Azawad, qui regroupait de jeunes ressortissants du nord du Mali. Ces jeunes voulaient se battre sur le terrain démocratique, mais ils ont subi la répression des services secrets maliens. Si nous remontons plus loin dans l’histoire, le premier mouvement qui prônait l’indépendance, baptisé Mouvement populaire de l’Azawad, a été réprimé dans le sang. Accusé de complicité avec cette rébellion, mon père a été arrêté et emprisonné durant six ans en tout, entre 1963 et 1972. En 1990 naquit la deuxième rébellion. Elle fut également matée dans le sang. Ce qui a mis fin à cette rébellion, ce sont les massacres des populations par l’armée malienne. Celle-ci a monté le mouvement Gandakoye [mouvement d’autodéfense formée par les ethnies non touaregs], qu’elle a utilisé pour frapper les populations touaregs. Les accords obtenus à l’époque ont été littéralement arrachés par le pouvoir malien. C’est ainsi que les armes ont été rendues. En 2006, éclate le soulèvement d’Ag Bahanga et apparaissent d’autres petits mouvements nés du non-respect de l’accord national. Cette rébellion a aussi accouché des accords d’Alger, et chaque fois c’est la même chose. Nous avons tiré la leçon de tout cela et nous avons fédéré toutes les communautés du Nord en faveur de notre lutte. La répression de l’armée malienne contre les Touaregs avait poussé nombre d’entre eux à s’installer en Libye et en Algérie. Il y en a qui ont intégré l’armée de Kadhafi. Le MNLA a accueilli ces anciens combattants de l’armée libyenne, mais aussi de nombreux déserteurs de l’armée malienne. 

Le Mali n’a pas de frontière avec la Libye. Comment ces combattants ont-ils pu rentrer sans être inquiétés ?
Les peuples du désert ne connaissent pas les frontières. Impossible de mettre des barbelés au milieu du sable. Comment les combattants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui sont des Algériens, ont-ils pu s’établir au Mali ? 

Quelle est la situation sur le terrain ?
La stratégie du MNLA est, primo, d’éviter autant que faire se peut les pertes hu­maines et, secondo, d’épargner les populations civiles. Nous occupons à 100 % quatre localités situées aux frontières du Niger, de la Mauritanie et de l’Algérie. Notre objectif est de remonter vers les métropoles régionales, Tombouctou, Gao et Kidal. Il y a un front autonome dans chacune de ces régions qui remonte vers la capitale régionale.
J’ai personnellement visité des camps mobiles récemment et j’ai pu constater que les prisonniers sont bien traités. Si, lors des attaques des casernes, des militaires prennent la fuite, nos combattants ne les poursuivent pas. Notre cible, c’est l’armée d’occupation du Mali. Le MNLA installe une administration dans chaque territoire conquis. 

Quelles sont vos relations avecAl-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) ?
Nous n’avons aucun rapport avec Aqmi. Nous n’avons pas d’idéologie religieuse. Nous souhaitons mettre en place une ré­publique laïque, la république laïque de ­l’Azawad. Nous entendons mettre fin à la criminalité qui sévit dans l’Azawad et nous invitons tous ceux qui veulent lutter contre la violence transfrontalière à s’adresser au MNLA. Nous considérons les pays frontaliers comme des pays amis et frères. Les citoyens maliens sont nos frères. Nous ne revendiquons que le droit de vivre sur notre territoire. Nous avons perdu tellement de parents du fait des répressions successives de l’armée malienne que nous n’avons plus rien à perdre. Les combattants du MNLA n’ont pas de salaire, mais ils tiennent grâce à leur idéal. Les soldats maliens n’ont que des salaires à défendre. Voilà pourquoi ils fuient. Le MNLA ne se bat plus pour des accords qui ne mènent nulle part. Ou nous sommes enterrés sur notre terre, ou nous vivons libres et dignes sur notre terre. 

Etes-vous en contact avec le gouvernement malien ?
Non. Nous sommes d’accord pour des contacts uniquement sur deux points : l’autodétermination et l’indépendance. La classe politique malienne est en train d’organiser un forum de la paix, mais c’est une mascarade. D’ailleurs, comment les mem­bres du MNLA pourraient-ils s’y rendre ? 

Carte Mali Touareg
Note : * Azawad signifie “territoire de la transhumance”. Cette zone correspond au Nord-Mali (voir carte).
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CHRONOLOGIE Touaregs : un demi-siècle de conflit
1960 Indépendance. Modibo Keïta président.1962-1964Rébellion touareg. Répression violente.1968 Coup d’Etat militaire. Début de la dictature de Moussa Traoré.1990Rébellion touareg.1991 Fin de la dictature. Signature d’un accord de paix à Tamanrasset (Algérie) le 6 janvier 1991. Sa non-application entraîne la reprise du soulèvement, suivie d’une intense répression et d’exactions militaires provoquant un exode vers les pays voisins.1992 Signature d’un Pacte national de paix avec les Touaregs.1996Dissolution du mouvement de rébellion touareg malien, le MFUA (Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad).     
2002 Alternance démocratique avec l’élection d’Amadou Toumani Traoré (ATT).
2006 Attaque des garnisons de Kidal et de Ménaka par l’Alliance démocratique pour le changement du 23 mai (ADC), qui marque le début d’une nouvelle rébellion touareg. Le 4 juillet 2006, signaturedes accords d’Alger.
Mai 2007 Reprise du conflit touareg : affrontements, attaques de dépôts d’armes, enlèvements, nouvel accord… Une situation qui perdure aujourd’hui dans un environnement où sont présents des membres d’Al-Qaida.
Janvier 2012 Création du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Reprise de la guerre.
REPÈRE Qui sont les Touaregs ?
Ceux sont des populations berbères nomades musulmanes. Bergers, ils vivent essentiellement au Niger, au Mali, en Algérie et en Libye. Les Touaregs sont organisés en tribus. Les hommes portent un voile indigo (tagelmust), d’où leur surnom d’“hommes bleus”. Ce sont des musulmans sunnites et ils parlent une langue berbère : le tamacheq.
Nomades dans l’âme, les Touaregs se nomment                           
eux-mêmes Imajeren (hommes libres). Ce peuple compte de 1 à 3 millions d’individus, d’après l’Unesco ; 85 % d’entre eux vivent au Mali, où ils représentent 10 % de la population. Dans la société touareg, les femmes bénéficient d’un statut inégalé : détentrices des savoirs et des richesses, elles sont les gardiennes des traditions.
PROFIL Un intellectuel dans la guerre
“Je suis né berger nomade, de parents touaregs, dans le nord du Mali entre Tombouctou et Gao, le sable dans les yeux en regardant les étoiles”, peut-on lire sur son blog. Moussa Ag Assarid est poète, écrivain, aujourd’hui révolutionnaire par la force des choses.       
“Beaucoup d’amis m’ont envoyé des textos pour me dire qu’ils avaient été choqués par mon engagement au MNLA. Je veux leur dire que je reste un homme épris de paix et de liberté. C’est au nom de ces valeurs que j’ai adhéré à ce mouvement.”
Titulaire d’un master en management du développement et communication acquis en France, ce trentenaire qui est aussi journaliste est chargé de la communication et des affaires humanitaires au sein du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). “Je ne peux pas rester passif face à la destruction de mon peuple sous prétexte que je suis un pacifiste.” Moussa Ag Assarid vit entre le désert malien et la capitale française.

Entretiens sur les Pillages de Kati