TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 7 avril 2011
L’arbre du Ténéré
L’arbre du Ténéré
par Myriam Michoud le 3 avril 2011 · 1 commentaire
dans la rubrique Edification,Encouragement,Témoignages divers
L’arbre du Ténéré
Maurice Decker
Bien chers amis,
Impressionnés par son aridité, les géographes n’ont pas hésité à surnommer le Ténéré «désert dans le désert». Il s’agit d’une enclave de 400000 km2 (l0 fois la superficie de la Suisse !) dans un Sahara de 8 millions de km2, une des régions les plus ingrates du globe.
Tout le monde au Niger connaît l’incroyable histoire de l’arbre du Ténéré. Cet acacia radiana était le seul arbre présent dans cet immense désert. A ce titre, signalé sur toutes les cartes géographiques, comme point de repère des caravaniers et autres mordus de ces vastes solitudes. Hélas, en 1973, un camionneur ivre n’a pas pu éviter l’arbre, dont la dépouille soigneusement récupérée à été placée sous un mausolée au Musée National de Niamey.
Par quel miracle une graine avait-elle pu atteindre cette région aride pour y germer et donner naissance à l’arbre devenu célèbre et vénéré par tous les nomades? Sa mort peu glorieuse aura au moins permis de soulever un coin du voile de mystère couvrant son histoire. Là où il se dressait fièrement, on a creusé mètre après mètre jusqu’à ce qu’on parvienne à l’extrémité de sa plus profonde racine… et c’est à 33 mètres de profondeur que la fouille s’est arrêtée, dans le lit d’un fleuve qui traversait le Ténéré il y a bien longtemps.
Si vous possédez une carte géographique du Ténéré, surtout ne supprimez pas le petit signe indiquant la présence de l’acacia ! Pour ne pas tromper les voyageurs, l’arbre a été remplacé par une surprenante sculpture de métal ressemblant à un porte-manteau sur pied, à côté d’un puits, et couverte de graffitis…
Cette étonnante histoire nous interpelle. A plusieurs reprises dans la Bible, l’homme cultivant une étroite relation avec Dieu est comparé à un arbre plongeant ses racines jusqu’au courant d’eau: Joseph est le rejeton d’un arbre fertile près d’une source… (Gen 49.22), Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit! Il est comme l’arbre planté près du cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas: Tout ce qu’il fait réussit (Ps 1.1-3). Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont l’Eternel est l’assurance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant,. il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant; dans l’année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit (Jér 17.7- 8).
Quel genre «d’arbre» sommes-nous? Sculpture métallique, froide, sans vie, sans racines… sans profondeur, ou acacia bien vivant enfonçant ses racines bien avant jusqu’au fleuve abondant de Dieu lui communiquant continuellement sa vie par Jésus-Christ? N’avons-nous pas été plantés pour un temps dans le désert de plus en plus inhospitalier de ce monde pour y servir de signes, «d’arbres indicateurs» afin que nos contemporains ne se perdent pas mais trouvent le salut? Il importe donc que nous buvions continuellement et à longs traits l’eau pure de la parole de Dieu et que nous cultivions avec vigilance une intimité toujours plus grande avec lui dans la prière. S’il est une dimension que nous devons absolument préserver et développer, c’est bien celle de la profondeur. Or, nous préférons de loin être des aigles! La qualité et l’impact de notre vie publique sont déterminés par l’importance que nous donnons à notre vie cachée dans la présence de notre Dieu, loin des regards humains. Alors… acacia vivant… ou arbre métallique?
M.D
http://www.promesses.org/arts/103p27-28f.html
Sommaire du n° 103 jan – mar 1993
par Myriam Michoud le 3 avril 2011 · 1 commentaire
dans la rubrique Edification,Encouragement,Témoignages divers
L’arbre du Ténéré
Maurice Decker
Bien chers amis,
Impressionnés par son aridité, les géographes n’ont pas hésité à surnommer le Ténéré «désert dans le désert». Il s’agit d’une enclave de 400000 km2 (l0 fois la superficie de la Suisse !) dans un Sahara de 8 millions de km2, une des régions les plus ingrates du globe.
Tout le monde au Niger connaît l’incroyable histoire de l’arbre du Ténéré. Cet acacia radiana était le seul arbre présent dans cet immense désert. A ce titre, signalé sur toutes les cartes géographiques, comme point de repère des caravaniers et autres mordus de ces vastes solitudes. Hélas, en 1973, un camionneur ivre n’a pas pu éviter l’arbre, dont la dépouille soigneusement récupérée à été placée sous un mausolée au Musée National de Niamey.
Par quel miracle une graine avait-elle pu atteindre cette région aride pour y germer et donner naissance à l’arbre devenu célèbre et vénéré par tous les nomades? Sa mort peu glorieuse aura au moins permis de soulever un coin du voile de mystère couvrant son histoire. Là où il se dressait fièrement, on a creusé mètre après mètre jusqu’à ce qu’on parvienne à l’extrémité de sa plus profonde racine… et c’est à 33 mètres de profondeur que la fouille s’est arrêtée, dans le lit d’un fleuve qui traversait le Ténéré il y a bien longtemps.
Si vous possédez une carte géographique du Ténéré, surtout ne supprimez pas le petit signe indiquant la présence de l’acacia ! Pour ne pas tromper les voyageurs, l’arbre a été remplacé par une surprenante sculpture de métal ressemblant à un porte-manteau sur pied, à côté d’un puits, et couverte de graffitis…
Cette étonnante histoire nous interpelle. A plusieurs reprises dans la Bible, l’homme cultivant une étroite relation avec Dieu est comparé à un arbre plongeant ses racines jusqu’au courant d’eau: Joseph est le rejeton d’un arbre fertile près d’une source… (Gen 49.22), Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit! Il est comme l’arbre planté près du cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas: Tout ce qu’il fait réussit (Ps 1.1-3). Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont l’Eternel est l’assurance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant,. il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant; dans l’année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit (Jér 17.7- 8).
Quel genre «d’arbre» sommes-nous? Sculpture métallique, froide, sans vie, sans racines… sans profondeur, ou acacia bien vivant enfonçant ses racines bien avant jusqu’au fleuve abondant de Dieu lui communiquant continuellement sa vie par Jésus-Christ? N’avons-nous pas été plantés pour un temps dans le désert de plus en plus inhospitalier de ce monde pour y servir de signes, «d’arbres indicateurs» afin que nos contemporains ne se perdent pas mais trouvent le salut? Il importe donc que nous buvions continuellement et à longs traits l’eau pure de la parole de Dieu et que nous cultivions avec vigilance une intimité toujours plus grande avec lui dans la prière. S’il est une dimension que nous devons absolument préserver et développer, c’est bien celle de la profondeur. Or, nous préférons de loin être des aigles! La qualité et l’impact de notre vie publique sont déterminés par l’importance que nous donnons à notre vie cachée dans la présence de notre Dieu, loin des regards humains. Alors… acacia vivant… ou arbre métallique?
M.D
http://www.promesses.org/arts/103p27-28f.html
Sommaire du n° 103 jan – mar 1993
mercredi 6 avril 2011
CICR : Communiqué de presse n° 11 / 011 avril 2011 Niger : la Croix-Rouge inaugure un centre pour les migrants à Agadez
CICR : Communiqué de presse n° 11 / 011 avril 2011
Niger : la Croix-Rouge inaugure un centre pour les migrants à Agadez
06 Avril 2011 Aïr Info Economie - Société Niamey (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne, ouvre ce vendredi à Agadez, au nord du Niger, un centre d'accueil et de transit temporaire pour les migrants en provenance de Libye et d'Algérie qui se trouvent dans le plus grand dénuement.
« Le centre, d'une capacité de 150 à 200 personnes, sera géré par la Croix-Rouge nigérienne », explique Jürg Eglin, chef de la délégation du CICR à Niamey. « Il est destiné aux Nigériens et étrangers arrivant dans la ville d'Agadez et qui n'ont pas d'abri pour y passer la nuit. Dans le cas où ils auraient perdu le contact avec leurs familles, les migrants pourront rétablir le lien familial par téléphone ou par message. Dans l'immédiat, le centre de transit sera particulièrement utile aux migrants vulnérables fuyant le conflit en Libye. »
La ville d'Agadez est depuis longtemps située sur une route de transit pour les candidats à l'émigration vers le nord, mais également un passage pour ceux qui reviennent de Libye ou d'Algérie. Ces personnes font souvent face à un manque de structure d'accueil et à d'autres difficultés.
« L'objectif du centre de transit est d'héberger temporairement des personnes vulnérables qui retournent dans leur lieu d'origine », assure M. Eglin. « Il ne s'agit bien sûr pas d'encourager les migrants à rester en ville en attendant une nouvelle opportunité de franchir la frontière. »
Dans la zone désertique du nord Niger, le CICR va aussi soutenir la Croix-Rouge nigérienne pour réhabiliter et aménager sept puits traditionnels sur la piste entre Bilma et Toummo. Les puits assureront l'approvisionnement en eau aussi bien des migrants que des autres catégories de personnes empruntant ce passage entre le Niger et la Libye.
Institution indépendante, neutre et impartiale, le CICR est l’une des rares organisations humanitaires internationales présentes dans le nord du Niger, où il travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne.
Informations complémentaires :
Germain Mwehu, CICR Niamey, tél. : +227 97 45 43 82
Adamou Amadou Tidjani, Croix-Rouge nigérienne, tél : +227 96 59 63 51
Niger : la Croix-Rouge inaugure un centre pour les migrants à Agadez
06 Avril 2011 Aïr Info Economie - Société Niamey (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne, ouvre ce vendredi à Agadez, au nord du Niger, un centre d'accueil et de transit temporaire pour les migrants en provenance de Libye et d'Algérie qui se trouvent dans le plus grand dénuement.
« Le centre, d'une capacité de 150 à 200 personnes, sera géré par la Croix-Rouge nigérienne », explique Jürg Eglin, chef de la délégation du CICR à Niamey. « Il est destiné aux Nigériens et étrangers arrivant dans la ville d'Agadez et qui n'ont pas d'abri pour y passer la nuit. Dans le cas où ils auraient perdu le contact avec leurs familles, les migrants pourront rétablir le lien familial par téléphone ou par message. Dans l'immédiat, le centre de transit sera particulièrement utile aux migrants vulnérables fuyant le conflit en Libye. »
La ville d'Agadez est depuis longtemps située sur une route de transit pour les candidats à l'émigration vers le nord, mais également un passage pour ceux qui reviennent de Libye ou d'Algérie. Ces personnes font souvent face à un manque de structure d'accueil et à d'autres difficultés.
« L'objectif du centre de transit est d'héberger temporairement des personnes vulnérables qui retournent dans leur lieu d'origine », assure M. Eglin. « Il ne s'agit bien sûr pas d'encourager les migrants à rester en ville en attendant une nouvelle opportunité de franchir la frontière. »
Dans la zone désertique du nord Niger, le CICR va aussi soutenir la Croix-Rouge nigérienne pour réhabiliter et aménager sept puits traditionnels sur la piste entre Bilma et Toummo. Les puits assureront l'approvisionnement en eau aussi bien des migrants que des autres catégories de personnes empruntant ce passage entre le Niger et la Libye.
Institution indépendante, neutre et impartiale, le CICR est l’une des rares organisations humanitaires internationales présentes dans le nord du Niger, où il travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne.
Informations complémentaires :
Germain Mwehu, CICR Niamey, tél. : +227 97 45 43 82
Adamou Amadou Tidjani, Croix-Rouge nigérienne, tél : +227 96 59 63 51
Direct Côte d'Ivoire: "On va sortir Laurent Gbagbo de son trou"
Direct Côte d'Ivoire: "On va sortir Laurent Gbagbo de son trou"
http://www.metrofrance.com/info/direct-cote-d-ivoire-on-va-sortir-laurent-gbagbo-de-son-trou/mkdf!JgqJG7BIFyDIw/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Nouvelles+France&utm_term=Nouvelles+France&utm_content=Nouvelles+France
Les forces d'Alassane Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo, arguant de l'échec des discussions sur sa reddition.
photo:Forces pro-Ouatara
12h00. La France ne participe pas à l'assaut
Les militaires français présents à Abidjan "ne participent pas" à l'assaut contre la résidence présidentielle où se terre Laurent Gbagbo, a déclaré la force Licorne elle-même.
11h45. "On va le sortir de son trou"
"On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République." Dixit le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. Une sorte d'assaut dans l'assaut, donc.
Suivez ci-dessus le déroulé de l'assaut final contre Laurent Gbagbo
"Son départ n'est qu'une question d'heures. " C'est ce qu'avait annoncé, ce lundi matin, le chef d'état-major des forces françaises Edouard Guillaud, à propos de Laurent Gbagbo. Nous apprenions la veille au soir que le président sortant était en train de négocier son départ. Les forces du président légitime aux yeux de la communauté internationale, Alassane Ouattara, viennent d'annoncer l'échec de ces discussions. Et assurent être parties le "chercher" dans sa résidence.
L'heure de l'assaut final, promis depuis déjà plusieurs jours, est donc arrivée. Devant le jusqu'au-boutisme de M. Gbagbo, refusant de reconnaître par écrit sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre, et même de se rendre de lui-même, les troupes pro-Ouattara n'ont donc plus d'autres choix que de tenter de le déloger de son bunker par la force dans les toutes prochaines heures...
http://www.metrofrance.com/info/direct-cote-d-ivoire-on-va-sortir-laurent-gbagbo-de-son-trou/mkdf!JgqJG7BIFyDIw/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Nouvelles+France&utm_term=Nouvelles+France&utm_content=Nouvelles+France
Les forces d'Alassane Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo, arguant de l'échec des discussions sur sa reddition.
photo:Forces pro-Ouatara
12h00. La France ne participe pas à l'assaut
Les militaires français présents à Abidjan "ne participent pas" à l'assaut contre la résidence présidentielle où se terre Laurent Gbagbo, a déclaré la force Licorne elle-même.
11h45. "On va le sortir de son trou"
"On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République." Dixit le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. Une sorte d'assaut dans l'assaut, donc.
Suivez ci-dessus le déroulé de l'assaut final contre Laurent Gbagbo
"Son départ n'est qu'une question d'heures. " C'est ce qu'avait annoncé, ce lundi matin, le chef d'état-major des forces françaises Edouard Guillaud, à propos de Laurent Gbagbo. Nous apprenions la veille au soir que le président sortant était en train de négocier son départ. Les forces du président légitime aux yeux de la communauté internationale, Alassane Ouattara, viennent d'annoncer l'échec de ces discussions. Et assurent être parties le "chercher" dans sa résidence.
L'heure de l'assaut final, promis depuis déjà plusieurs jours, est donc arrivée. Devant le jusqu'au-boutisme de M. Gbagbo, refusant de reconnaître par écrit sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre, et même de se rendre de lui-même, les troupes pro-Ouattara n'ont donc plus d'autres choix que de tenter de le déloger de son bunker par la force dans les toutes prochaines heures...
Issikta -Touaregs/Bruxelles - Sahara: Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lu...
Issikta -Touaregs/Bruxelles - Sahara: Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lu...: "Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lutte IT photo:issikta:mémoire tifinagh sablé Nous entamons la huitième semaine de comba..."
Libye : Mistrata bombardée, les rebelles accusent l'OTAN d'inaction
France Soir
Mardi, les rebelles ont du battre en retraite et perdre le port pétrolier de Brega. Leur dernière ville à L'Ouest, Mistrata a été bombardée durant sept heures. Depuis mardi, les insurgés accusent l'OTAN de ne pas les avoir aidé.
À Mistrata, le 28 mars lors d'un voyage de presse pro-gouvernemental montrant un soldat des forces loyales à Kadhafi SIPALes insurgés sont de plus en plus repliés vers l'Est. Leur dernier bastion à l'Ouest, Mistrata, a été bombardée pendant sept heures mardi par les forces de Mouammar Kadhafi. Les insurgés y ont rapporté deux morts et 26 blessés. L'impatience et la peur gagnent les rebelles. L'OTAN, censé les aider dans leur lutte contre la répression du colonel, est « inactive », selon eux. Excédé, le chef d'état-major des insurgés, Abdel Fattah Younes, veut aller jusque devant le Conseil de sécurité de l'ONU « si l'OTAN ne fait pas son travail correctement », a-til déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi.
Il faut dire que mardi, une semaine après s'en être déjà fait délogés, les insurgés ont aussi essayé de reprendre le port de Brega à l'est du pays. Sans succès. Pourtant, la veille ils y étaient presque. Mais mal organisés et moins bien équipés, les insurgés libyens n'ont pas eu d'autre choix que de reculer mardi face à la puissance de feu des forces de Mouammar Kadhafi. Les troupes loyales au Guide de la Révolution ont enfoncé les lignes des rebelles et ont repoussé les insurgés d'une trentaine de kilomètre vers l'est, en plein désert. La ville pétrolière de Brega est une position stratégique que les forces de Kadhafi ont donc repris dans une pluie de tirs d'artillerie.
Une « extermination » à Mistrata
À Mistrata, troisième ville de Libye à 220 km à l'est de Tripoli, l'inaction des Occidentaux permet aux forces loyales de massacrer « chaque jour » la population, toujours selon le chef d'état-major des insurgés. « L'Otan nous a déçus, elle ne nous a pas donné ce que nous attendions, elle est devenue notre problème », a-t-il poursuivi évoquant une « extermination » à Mistrata. Le chef des rebelles rappelle aussi que les frappes de l'OTAN dans le secteur de Benghazi « avait permis d'éviter un massacre ».
Une selon le général Mark van Uhm, membre de l'état-major de l'Alliance, les raids occidentaux ont jusqu'ici permis de détruire un tiers des capacités militaires des forces de Kadhafi. Autour de Mistrata, des chars, des véhicules blindés et des batteries anti-aériennes de l'armée gouvernementale autour ont été détruits par les forces occidentales selon lui.
« Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi »
Ces accusations interviennent quelques heures après que l'Alliance atlantique a annoncé qu'elle avait fait de la défense de Misrata sa « priorité numéro un ». Un peu plus tôt, Alain Juppé avait reconnu que la situation sur le terrain est « confuse et indécise ». Côté diplomatique, beaucoup attendent la fin de Kadhafi sur le plan politique. « Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi et il faut détecter les bons interlocuteurs » pour l'avenir sous-entendait Alain Juppé mardi.
Le New York Times rapportait même lundi que deux des fils du colonel Kadhafi seraient en faveur du retrait de leur père. Ce que démentait aussi tôt Bachir Saleh, le secrétaire de Mouammar Kadhafi, considéré comme son bras droit à notre envoyé spécial le lendemain.
Par Actu France Soir
Mardi, les rebelles ont du battre en retraite et perdre le port pétrolier de Brega. Leur dernière ville à L'Ouest, Mistrata a été bombardée durant sept heures. Depuis mardi, les insurgés accusent l'OTAN de ne pas les avoir aidé.
À Mistrata, le 28 mars lors d'un voyage de presse pro-gouvernemental montrant un soldat des forces loyales à Kadhafi SIPALes insurgés sont de plus en plus repliés vers l'Est. Leur dernier bastion à l'Ouest, Mistrata, a été bombardée pendant sept heures mardi par les forces de Mouammar Kadhafi. Les insurgés y ont rapporté deux morts et 26 blessés. L'impatience et la peur gagnent les rebelles. L'OTAN, censé les aider dans leur lutte contre la répression du colonel, est « inactive », selon eux. Excédé, le chef d'état-major des insurgés, Abdel Fattah Younes, veut aller jusque devant le Conseil de sécurité de l'ONU « si l'OTAN ne fait pas son travail correctement », a-til déclaré lors d'une conférence de presse à Benghazi.
Il faut dire que mardi, une semaine après s'en être déjà fait délogés, les insurgés ont aussi essayé de reprendre le port de Brega à l'est du pays. Sans succès. Pourtant, la veille ils y étaient presque. Mais mal organisés et moins bien équipés, les insurgés libyens n'ont pas eu d'autre choix que de reculer mardi face à la puissance de feu des forces de Mouammar Kadhafi. Les troupes loyales au Guide de la Révolution ont enfoncé les lignes des rebelles et ont repoussé les insurgés d'une trentaine de kilomètre vers l'est, en plein désert. La ville pétrolière de Brega est une position stratégique que les forces de Kadhafi ont donc repris dans une pluie de tirs d'artillerie.
Une « extermination » à Mistrata
À Mistrata, troisième ville de Libye à 220 km à l'est de Tripoli, l'inaction des Occidentaux permet aux forces loyales de massacrer « chaque jour » la population, toujours selon le chef d'état-major des insurgés. « L'Otan nous a déçus, elle ne nous a pas donné ce que nous attendions, elle est devenue notre problème », a-t-il poursuivi évoquant une « extermination » à Mistrata. Le chef des rebelles rappelle aussi que les frappes de l'OTAN dans le secteur de Benghazi « avait permis d'éviter un massacre ».
Une selon le général Mark van Uhm, membre de l'état-major de l'Alliance, les raids occidentaux ont jusqu'ici permis de détruire un tiers des capacités militaires des forces de Kadhafi. Autour de Mistrata, des chars, des véhicules blindés et des batteries anti-aériennes de l'armée gouvernementale autour ont été détruits par les forces occidentales selon lui.
« Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi »
Ces accusations interviennent quelques heures après que l'Alliance atlantique a annoncé qu'elle avait fait de la défense de Misrata sa « priorité numéro un ». Un peu plus tôt, Alain Juppé avait reconnu que la situation sur le terrain est « confuse et indécise ». Côté diplomatique, beaucoup attendent la fin de Kadhafi sur le plan politique. « Il va y avoir de plus en plus de défections autour de Kadhafi et il faut détecter les bons interlocuteurs » pour l'avenir sous-entendait Alain Juppé mardi.
Le New York Times rapportait même lundi que deux des fils du colonel Kadhafi seraient en faveur du retrait de leur père. Ce que démentait aussi tôt Bachir Saleh, le secrétaire de Mouammar Kadhafi, considéré comme son bras droit à notre envoyé spécial le lendemain.
Par Actu France Soir
mardi 5 avril 2011
Poème:Ténéré de Rhissa Rhossey
http://www.franco-poemes.net/modules/publisher/article.php?storyid=407&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+franco-poemes+%28Franco-Po%C3%A8mes%29&utm_content=Google+International
Rhissa Rhossey
" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs
TÉNÉRÉ
Terre ancestrale
Terre mythique
Terre magique
Terre nombril de la terre
On te dit cruelle
Moi, je te dis maternelle
Non, je ne dirai jamais
Les secrets de ton lait
Mère, la manne de tes mamelles
Mais je dirai la magie
Ta magie
D'ensemencer la vie
Dans le vide
Tes dunes
Ne sont pas des tas de sable sans vie
Tes dunes sont vivantes
Vivante ta lune
Ton silence n'est pas un gouffre
Mais clémence pour qui souffre et qui s'interroge
Sur cette nature que l'on s'arroge
TÉNÉRÉ
Terre de méditation
Terre de création
Terre d' artistes
Terre ETERNELLE
L'Homme est peintre
Sur pierre
La femme est mannequin
Le jour lumière
La nuit poète
Le vent ciseleur
Sur marbre
TÉNÉRÉ
Tes enfants ne sont pas
Des marionnettes
Qu'on exhibe pour théâtre
A quatre sous
Ce sont des caravaniers
Qui tissent la fraternité
Ce sont de grands artisans
de l'Unité
TÉNÉRÉ
N'est-ce pas encore
Ta magie
Cette nostalgie
Qui toujours ramène à toi
Les Hommes de toutes les fois
Ta loi étant le toit de L'UNIVERS ?
Mer autrefois
Paradis ou Enfer Demain?
Qui dira le mystère ?
Quant à moi
Tu es mon berceau
Et mon cimetière
Rhissa Rhossey
" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs" Jour et Nuit, Sable et Sang, poèmes sahariens "
Éditions transbordeurs
Libye: l'acquisition de missiles sol-air par AQMI inquiète les services de renseignement français
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Libye-l-acquisition-de-missiles-sol-air-par-AQMI-inquiete-les-services-de-renseignement-francais_a211.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Secret défense
"Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger"
Jusqu'à la semaine dernière, les services de renseignement occidentaux étaient très inquiets quant à la présence éventuelle de combattants d'Al-Qaïda au sein des insurgés libyens, comme nous l'indiquions dans un post précédent. L'amiral américain Stavridis, commandant de l'Otan en Europe, s'en est fait l'écho devant le Sénat des Etats-Unis.
Côté français, il semble que des rapports datant du milieu de la semaine dernière aient rassuré les responsables politiques, même si la DGSE et la DRM ne partagent pas complètement les mêmes analyses. Pour l'heure, aucun membre d'Al-Qaïda ne participe aux combats (qui n'en sont pas vraiment, mais c'est une autre histoire...) et n'est présent dans l'entourage du Conseil national de transition -, le "gouvernement" de Benghazi. Cela ne signifie pourtant pas l'absence d'ex-djihadistes dans les rangs de l'insurrection.
En revanche, les services de renseignement sont nettement plus inquiets sur le devenir d'armes pillées par les insurgés dans les arsenaux du colonel Kadhafi. En particulier des missiles sol-air portables de type SA-7. Selon leurs informations, des membres d'AQMI (Al Qaïda au Magreb islamique) ont en effet acheté de tels engins à des pilleurs libyens. Selon un proche du dossier, la crainte des responsables français est de les retrouver demain "au Sahel, en Afghanistan ou à La Courneuve".
Les missiles sol-air à très courte portée (SATCP), à guidage infrarouge, sont des engins redoutables qui permettent à de simples fantassins de menacer les avions et hélicoptères évoluant à basse altitude. On se souvient de leur rôle essentiel dans l'arsenal des moudjahidines afghans contre les Soviétiques. Leur point faible est leur alimentation électrique : une batterie dont la durée de vie est limitée et sans laquelle il est impossible de tirer ses missiles.
Mardi 5 Avril 2011
Jean-Dominique Merchet
Secret défense
"Rien de ce qui est kaki, bleu marine ou bleu ciel ne nous sera étranger"
Jusqu'à la semaine dernière, les services de renseignement occidentaux étaient très inquiets quant à la présence éventuelle de combattants d'Al-Qaïda au sein des insurgés libyens, comme nous l'indiquions dans un post précédent. L'amiral américain Stavridis, commandant de l'Otan en Europe, s'en est fait l'écho devant le Sénat des Etats-Unis.
Côté français, il semble que des rapports datant du milieu de la semaine dernière aient rassuré les responsables politiques, même si la DGSE et la DRM ne partagent pas complètement les mêmes analyses. Pour l'heure, aucun membre d'Al-Qaïda ne participe aux combats (qui n'en sont pas vraiment, mais c'est une autre histoire...) et n'est présent dans l'entourage du Conseil national de transition -, le "gouvernement" de Benghazi. Cela ne signifie pourtant pas l'absence d'ex-djihadistes dans les rangs de l'insurrection.
En revanche, les services de renseignement sont nettement plus inquiets sur le devenir d'armes pillées par les insurgés dans les arsenaux du colonel Kadhafi. En particulier des missiles sol-air portables de type SA-7. Selon leurs informations, des membres d'AQMI (Al Qaïda au Magreb islamique) ont en effet acheté de tels engins à des pilleurs libyens. Selon un proche du dossier, la crainte des responsables français est de les retrouver demain "au Sahel, en Afghanistan ou à La Courneuve".
Les missiles sol-air à très courte portée (SATCP), à guidage infrarouge, sont des engins redoutables qui permettent à de simples fantassins de menacer les avions et hélicoptères évoluant à basse altitude. On se souvient de leur rôle essentiel dans l'arsenal des moudjahidines afghans contre les Soviétiques. Leur point faible est leur alimentation électrique : une batterie dont la durée de vie est limitée et sans laquelle il est impossible de tirer ses missiles.
Mardi 5 Avril 2011
Jean-Dominique Merchet
lundi 4 avril 2011, 13:25
Kel Assouf : Touaregs venus du froid
C’est un groupe belge, avec du sang africain dans les veines, et une âme touareg. Kel Assouf fut la découverte du Festival des nomades.
Ce groupe éclectique, qui réunit plusieurs nationalités, s’est formé en 2006 à Bruxelles et depuis, le groupe s’est engagé à promouvoir la culture des Touaregs. Interview avec Aboubacar Harouna (alias Anana) leader du groupe.
Quelle est la signification de Kel Assouf ?
Ça veut dire « ceux de la nostalgie » en tamasheq (langue des Touaregs). Le choix de ce nom s’est fait car je me suis retrouvé en exil en Belgique, l’idée était de faire un pont entre ici et là-bas.
Avant d’arriver en Belgique, vous avez eu une formation militaire en Libye puis vous avez combattu au Niger, comment peut-on passer du combat à la musique ?
La musique est pour moi le meilleur moyen d’exprimer et de revendiquer ses droits et sa liberté sans emprunter la voie de la violence. J’ai participé à la rébellion au Niger à l’âge de 15 ans, c’est là-bas où la musique est venue à moi pour m’orienter sur le bon chemin.
La rébellion, c’était par choix ou justement par manque de choix ?
La rébellion, nous n’avions pas le choix parce qu’un peuple marginalisé et privé de ses droits finit par s’exprimer par la violence surtout si c’est un peuple qui n’a pas été à l’école et qui n’a pas de culture politique.
Mais aujourd’hui, la jeunesse peut s’exprimer autrement avec des manifestations pacifiques ou sur Internet.
Comment votre message est-il perçu en Europe ?
Le combat utile aujourd’hui se fait à travers la musique, la politique ou le journalisme. Les chansons que j’écris s’adressent à l’Europe qui doit revoir sa relation avec l’Afrique pauvre et misérable d’une part et avec l’Afrique riche.
En même temps, mes chansons parlent de la jeunesse africaine qui, elle aussi, porte en elle une certaine responsabilité de cette Afrique qui n’avance pas. On adresse aussi des messages aux jeunes Touaregs pour qu’ils réfléchissent autrement et qu’ils mettent en valeur leurs traditions et leur culture.
Votre album Tin Hinane est justement un hommage au peuple touareg.
Il s’agit de sauvegarder notre histoire et celles de nos ancêtres à travers la musique. Ça fait partie de notre tradition et de notre histoire orale.
Les membres du groupe sont de différentes nationalités, était-ce délibéré ?
Oui, cela fait également partie d’un message pour montrer que nous pouvons vivre et construire quelque chose de beau même si on est de différentes cultures et nationalités. C’est un message universel pour la paix.
C’est la première fois que vous venez au Maroc. Comment s’est passé le contact avec le public ?
Les gens sont accueillants, c’est un retour aux sources, surtout pour moi qui suis né dans le désert. La culture marocaine n’est pas du tout éloignée de la mienne ni de celle de quelques membres du groupe.
Dia est mauritanien, Octave est togolais, Mahaasa malienne touareg comme moi. Esinam, quant à elle, est belgo-ghanéenne, Abdel est algérien, et enfin il y a Olivier qui est français.
Quels sont vos projets ?
Nous venons de commencer notre tournée 2011 et avons des concerts en Belgique, Pologne, France… peut être qu’on reviendra au Maroc.
Propos recueillis par Meriama Moutik
Libye: l'opposition prête au dialogue, à quelques conditions près
16:45 05/04/2011LE CAIRE,
5 avril - RIA Novosti
L'opposition libyenne refuse catégoriquement qu'un quelconque représentant du régime de Mouammar Kadhafi demeure au pouvoir, mais reste prête à dialoguer, lit-on mardi dans une déclaration publiée sur le site Libya al Youm.
"Le dialogue avec le régime n'est possible qu'à plusieurs conditions, dont le retrait de toutes les forces militaires des localités libyennes et de leurs environs, le retour des militaires dans leurs casernes, l'ouverture de corridors humanitaires pour les organisations et les convois d'aide humanitaire et médicale, en particulier à proximité de villes de Zaouia, Zuwara et Misurata, la garantie de libertés démocratiques et l'arrêt des attaques contre les manifestations pacifiques", lit-on dans la déclaration des opposants.
Les insurgés soulignent que leur objectif est non seulement de mettre à bas l'ancien régime, mais également de "construire un Etat de droit laïque moderne doté d'une Constitution démocratique".
L'opposition a également confirmé que le seul pouvoir légitime dans le pays était le Conseil national de transition siégeant à Benghazi.
5 avril - RIA Novosti
L'opposition libyenne refuse catégoriquement qu'un quelconque représentant du régime de Mouammar Kadhafi demeure au pouvoir, mais reste prête à dialoguer, lit-on mardi dans une déclaration publiée sur le site Libya al Youm.
"Le dialogue avec le régime n'est possible qu'à plusieurs conditions, dont le retrait de toutes les forces militaires des localités libyennes et de leurs environs, le retour des militaires dans leurs casernes, l'ouverture de corridors humanitaires pour les organisations et les convois d'aide humanitaire et médicale, en particulier à proximité de villes de Zaouia, Zuwara et Misurata, la garantie de libertés démocratiques et l'arrêt des attaques contre les manifestations pacifiques", lit-on dans la déclaration des opposants.
Les insurgés soulignent que leur objectif est non seulement de mettre à bas l'ancien régime, mais également de "construire un Etat de droit laïque moderne doté d'une Constitution démocratique".
L'opposition a également confirmé que le seul pouvoir légitime dans le pays était le Conseil national de transition siégeant à Benghazi.
lundi 4 avril 2011
Du cash pour les milliers de mercenaires de Kadhafi
Du cash pour les milliers de mercenaires de Kadhafi
LIBYE
Par Pierre Prier
04/04/2011
Mise à jour : 09:44
Un insurgé garde des hommes soupçonnés d'être des mercenaires à la solde de Kadhafi dans une prison de Benghazi. Crédits photo : SUHAIB SALEM/REUTERS
Kadhafi disposerait de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli pour payer au moins 25.000 mercenaires.
Mais où Kadhafi trouve-t-il les fonds nécessaires pour payer ses mercenaires africains ? La résolution 1973 du Conseil de sécurité déplore leur «usage systématique», et de nombreux témoignages sur le terrain le confirment : après la défaite de la «Brigade 32» de son fils Khamis, frappée par les avions de la coalition, le Guide libyen préfère garder à Tripoli le gros de ses unités spéciales et envoie au front de plus en plus de soldats de fortunes recrutés en Afrique.
Les mercenaires coûtent cher. Plusieurs centaines de dollars par jour et par homme, affirment des sources libyennes. Payées en cash. Malgré le gel de ses avoirs décrété par la communauté internationale, le colonel n'a apparemment aucun mal à trouver les sommes nécessaires. Il y a d'abord les réserves en billets. Elles sont énormes. Selon le New York Times, qui cite une source proche du gouvernement libyen, Kadhafi dispose de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli. Ce chiffre astronomique ne doit pas surprendre. Avant la crise, la Libye produisait entre 1,6 et 1,8 million de barils par jour. Kadhafi aurait commencé à réaliser une partie des ventes en liquide dès 2003, date de son retour à la légalité internationale et de la reprise de la production pétrolière à un rythme normal. Le Guide savait qu'un jour, les sanctions pourraient être réimposées.
Une partie importante des revenus pétroliers était directement ponctionnée par Kadhafi et sa famille, estime l'avocat français William Bourdon. Son association Sherpa, conjointement avec l'ONG Transparence international France, a déposé une plainte à Paris pour plusieurs motifs, dont le «blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit de détournement de fonds publics et autres infractions pénales». La plainte vise les sommes détournés par Kadhafi, sa femme et ses fils. Mais il n'y a pas que le pétrole, il y a aussi le placement de l'argent du pétrole. « Kadhafi a été l'un des premiers dirigeants à comprendre comment profiter de la mondialisation financière », dit Me Bourdon. La Libye, à travers ses sociétés d'investissement à l'étranger et son fonds souverain, a beaucoup utilisé Londres pour les placements financiers et Rome pour les prises de participation dans des entreprises. Là encore, il ne sera pas facile de faire la distinction. Il y a l'argent public libyen, qui doit être gelé, et les sommes carrément volées par les Kadhafi, qui appellent des sanctions pénales. «Mais les deux se juxtaposent parfois », explique l'avocat.
Dans tous les cas, l'argent continue de circuler, souvent à cause de la mauvaise volonté des gouvernements. L'Italie traîne les pieds, accuse Me William Bourdon. De nombreux émissaires libyens seraient toujours en train de circuler à travers le monde, transportant des valises de liquide. La presse belge fait aussi état de transferts de comptes libyens en Belgique vers le Tchad et le Soudan.
En outre, l'estimation des ressources en liquide de Kadhafi doit tenir compte d'un trou noir : combien de millions de barils de pétrole ont été vendus sous le manteau ? L'ONU soupçonne le régime d'avoir falsifié les chiffres officiels de la production, en réalité plus élevé. Des millions de barils auraient été négociés en contrebande par Kadhafi et son entourage, entre autres pour se constituer un trésor de guerre.
Combats «à la tchadienne»
Ces moyens énormes permettent d'alimenter un flot important de mercenaires. Selon Ali Zeidane, l'un des membres du Conseil national de transition, l'instance politique de la rébellion, ces combattants seraient au moins au nombre de 25.000. Certains, ex-acteurs des nombreuses insurrections africaines soutenues par Kadhafi, Sierra-Léonais, Libériens, Touaregs Nigériens et Maliens, ont été incorporés dans l'armée libyenne bien avant le conflit. Mais d'autres sont arrivés après le déclenchement de la rébellion, principalement du Tchad voisin dont le président, Idriss Déby, aurait envoyé des éléments d'élite de la garde républicaine.
Selon un porte-parole militaire des rebelles libyens, Ahmad Beni, ces combattants aguerris auraient même pris en mains par endroits la direction des opérations loyalistes, ce qui expliquerait la nouvelle tactique «à la tchadienne» des forces de Kadhafi, menant des attaques rapides à bord de pick-up Toyota. « Si nous avons dû reculer mercredi, c'est que nous nous sommes trouvés en face de milliers d'éléments de la garde républicaine tchadienne», a déclaré le porte-parole.
LIRE AUSSI :
» Libye : les combats se poursuivent, l'Otan enquête
» Libye : la coalition redoute l'infiltration par al-Qaida
Par Pierre Prier
LIBYE
Par Pierre Prier
04/04/2011
Mise à jour : 09:44
Un insurgé garde des hommes soupçonnés d'être des mercenaires à la solde de Kadhafi dans une prison de Benghazi. Crédits photo : SUHAIB SALEM/REUTERS
Kadhafi disposerait de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli pour payer au moins 25.000 mercenaires.
Mais où Kadhafi trouve-t-il les fonds nécessaires pour payer ses mercenaires africains ? La résolution 1973 du Conseil de sécurité déplore leur «usage systématique», et de nombreux témoignages sur le terrain le confirment : après la défaite de la «Brigade 32» de son fils Khamis, frappée par les avions de la coalition, le Guide libyen préfère garder à Tripoli le gros de ses unités spéciales et envoie au front de plus en plus de soldats de fortunes recrutés en Afrique.
Les mercenaires coûtent cher. Plusieurs centaines de dollars par jour et par homme, affirment des sources libyennes. Payées en cash. Malgré le gel de ses avoirs décrété par la communauté internationale, le colonel n'a apparemment aucun mal à trouver les sommes nécessaires. Il y a d'abord les réserves en billets. Elles sont énormes. Selon le New York Times, qui cite une source proche du gouvernement libyen, Kadhafi dispose de «dizaines de milliards de dollars» stockés en monnaies variées dans son complexe de Bab Azizia à Tripoli. Ce chiffre astronomique ne doit pas surprendre. Avant la crise, la Libye produisait entre 1,6 et 1,8 million de barils par jour. Kadhafi aurait commencé à réaliser une partie des ventes en liquide dès 2003, date de son retour à la légalité internationale et de la reprise de la production pétrolière à un rythme normal. Le Guide savait qu'un jour, les sanctions pourraient être réimposées.
Une partie importante des revenus pétroliers était directement ponctionnée par Kadhafi et sa famille, estime l'avocat français William Bourdon. Son association Sherpa, conjointement avec l'ONG Transparence international France, a déposé une plainte à Paris pour plusieurs motifs, dont le «blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit de détournement de fonds publics et autres infractions pénales». La plainte vise les sommes détournés par Kadhafi, sa femme et ses fils. Mais il n'y a pas que le pétrole, il y a aussi le placement de l'argent du pétrole. « Kadhafi a été l'un des premiers dirigeants à comprendre comment profiter de la mondialisation financière », dit Me Bourdon. La Libye, à travers ses sociétés d'investissement à l'étranger et son fonds souverain, a beaucoup utilisé Londres pour les placements financiers et Rome pour les prises de participation dans des entreprises. Là encore, il ne sera pas facile de faire la distinction. Il y a l'argent public libyen, qui doit être gelé, et les sommes carrément volées par les Kadhafi, qui appellent des sanctions pénales. «Mais les deux se juxtaposent parfois », explique l'avocat.
Dans tous les cas, l'argent continue de circuler, souvent à cause de la mauvaise volonté des gouvernements. L'Italie traîne les pieds, accuse Me William Bourdon. De nombreux émissaires libyens seraient toujours en train de circuler à travers le monde, transportant des valises de liquide. La presse belge fait aussi état de transferts de comptes libyens en Belgique vers le Tchad et le Soudan.
En outre, l'estimation des ressources en liquide de Kadhafi doit tenir compte d'un trou noir : combien de millions de barils de pétrole ont été vendus sous le manteau ? L'ONU soupçonne le régime d'avoir falsifié les chiffres officiels de la production, en réalité plus élevé. Des millions de barils auraient été négociés en contrebande par Kadhafi et son entourage, entre autres pour se constituer un trésor de guerre.
Combats «à la tchadienne»
Ces moyens énormes permettent d'alimenter un flot important de mercenaires. Selon Ali Zeidane, l'un des membres du Conseil national de transition, l'instance politique de la rébellion, ces combattants seraient au moins au nombre de 25.000. Certains, ex-acteurs des nombreuses insurrections africaines soutenues par Kadhafi, Sierra-Léonais, Libériens, Touaregs Nigériens et Maliens, ont été incorporés dans l'armée libyenne bien avant le conflit. Mais d'autres sont arrivés après le déclenchement de la rébellion, principalement du Tchad voisin dont le président, Idriss Déby, aurait envoyé des éléments d'élite de la garde républicaine.
Selon un porte-parole militaire des rebelles libyens, Ahmad Beni, ces combattants aguerris auraient même pris en mains par endroits la direction des opérations loyalistes, ce qui expliquerait la nouvelle tactique «à la tchadienne» des forces de Kadhafi, menant des attaques rapides à bord de pick-up Toyota. « Si nous avons dû reculer mercredi, c'est que nous nous sommes trouvés en face de milliers d'éléments de la garde républicaine tchadienne», a déclaré le porte-parole.
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» Libye : les combats se poursuivent, l'Otan enquête
» Libye : la coalition redoute l'infiltration par al-Qaida
Par Pierre Prier
Algerie:Les Touaregs veulent être associés au debat
lundi 4 avril 2011
Ils dénoncent leur exclusion
photo:artisants Touaregs/"chasseurs de touristes"
Les chefs de Touareg du Tassili des Ajjer dénoncent ce qu’ils ont qualifié de « faux représentants » qui dialoguent avec le ministre de l’Intérieur et demandent à être impliqués dans les changements et les réformes annoncées par le président de la République.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ils affirment « avoir tenu une réunion, le 30 mars dernier, pour débattre de la situation, en Algérie et dans les pays voisins et dans la région du Sahel ».
Les rédacteurs du communiqué précisent que « les chefs des tribus touarègues du Tassili des Ajjer, après un large débat, expriment leur inquiétude et leurs préoccupations, quant aux annonces de changement et de réformes globales politiques et économiques inconnues, dans lesquels on ne nous a pas associé, ni consulté alors que nous représentons une large frange de la population dans la région du Sud. Une zone stratégique et sensible, dans laquelle les tribus touarègues jouent un rôle primordial dans la stabilité et la sécurité ».
Le même document ajoute : « nous espérons que le président de la République se penche sur le cas des milliers de chômeurs vu la fragilité de leur situation » . S’agissant des personnes présentées à la télévision comme des notables Touareg de la wilaya d’Illizi, en consultation avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, les signataires du communiqué leur « dénient cette qualité et nient par la même occasion, avoir délégué ces personnes qui sont étrangères aux Touaregs puisque pour les deux personnes en question, l’une est native d’Adrar et l’autre de Ghardaïa ». Les chefs des Touareg s’interrogent sur « l’objectif de cette supercherie qui risque de porter un sacré coup à la crédibilité des vrais notables d’Illizi et mettre le feu aux poudres dans une région facile à s’embraser ».
De son côté El Hadj Brahim Ghouma, membre du Conseil de la Nation et secrétaire national des Sages et des Notables du Tassili des Ajjer, qui englobe les chefs de plus d’une soixantaine de tribus touarègues, a dans une lettre adressée à Bouteflika, et dont nous détenons une copie, alerté sur « la situation que vit la région du Sud, tout en soutenant « j’ai activement participé, à l’aube de l’indépendance, à l’édification de l’Algérie et à son développement. Je joue le rôle de médiateur dans les différentes crises qui peuvent embraser la région. Je vous lance un appel pour vous pencher sérieusement et efficacement sur la situation qui prévaut dans la région du sud algérien afin d’atténuer la misère et le marasme économique qui étouffent notre communauté ».
Le communiqué signé par les Touareg du Tassili Ajjer, souligne que les signataires « soutiennent les positions de l’Etat algérien dans sa politique étrangère sage vis-à-vis des événements régionaux et internationaux qui se déroulent actuellement ».
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait reçu, il y a plus d’une semaine, une délégation représentant des Touareg. Le porte-parole de la délégation en question avait indiqué à la télévision, que « les Touareg soutenaient l’Etat algérien dans ses réformes ».
Z. Mehdaoui
Tags: Algérie Gouvernement
Source : Le Quotidien d'Oran
Ils dénoncent leur exclusion
photo:artisants Touaregs/"chasseurs de touristes"
Les chefs de Touareg du Tassili des Ajjer dénoncent ce qu’ils ont qualifié de « faux représentants » qui dialoguent avec le ministre de l’Intérieur et demandent à être impliqués dans les changements et les réformes annoncées par le président de la République.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ils affirment « avoir tenu une réunion, le 30 mars dernier, pour débattre de la situation, en Algérie et dans les pays voisins et dans la région du Sahel ».
Les rédacteurs du communiqué précisent que « les chefs des tribus touarègues du Tassili des Ajjer, après un large débat, expriment leur inquiétude et leurs préoccupations, quant aux annonces de changement et de réformes globales politiques et économiques inconnues, dans lesquels on ne nous a pas associé, ni consulté alors que nous représentons une large frange de la population dans la région du Sud. Une zone stratégique et sensible, dans laquelle les tribus touarègues jouent un rôle primordial dans la stabilité et la sécurité ».
Le même document ajoute : « nous espérons que le président de la République se penche sur le cas des milliers de chômeurs vu la fragilité de leur situation » . S’agissant des personnes présentées à la télévision comme des notables Touareg de la wilaya d’Illizi, en consultation avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, les signataires du communiqué leur « dénient cette qualité et nient par la même occasion, avoir délégué ces personnes qui sont étrangères aux Touaregs puisque pour les deux personnes en question, l’une est native d’Adrar et l’autre de Ghardaïa ». Les chefs des Touareg s’interrogent sur « l’objectif de cette supercherie qui risque de porter un sacré coup à la crédibilité des vrais notables d’Illizi et mettre le feu aux poudres dans une région facile à s’embraser ».
De son côté El Hadj Brahim Ghouma, membre du Conseil de la Nation et secrétaire national des Sages et des Notables du Tassili des Ajjer, qui englobe les chefs de plus d’une soixantaine de tribus touarègues, a dans une lettre adressée à Bouteflika, et dont nous détenons une copie, alerté sur « la situation que vit la région du Sud, tout en soutenant « j’ai activement participé, à l’aube de l’indépendance, à l’édification de l’Algérie et à son développement. Je joue le rôle de médiateur dans les différentes crises qui peuvent embraser la région. Je vous lance un appel pour vous pencher sérieusement et efficacement sur la situation qui prévaut dans la région du sud algérien afin d’atténuer la misère et le marasme économique qui étouffent notre communauté ».
Le communiqué signé par les Touareg du Tassili Ajjer, souligne que les signataires « soutiennent les positions de l’Etat algérien dans sa politique étrangère sage vis-à-vis des événements régionaux et internationaux qui se déroulent actuellement ».
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait reçu, il y a plus d’une semaine, une délégation représentant des Touareg. Le porte-parole de la délégation en question avait indiqué à la télévision, que « les Touareg soutenaient l’Etat algérien dans ses réformes ».
Z. Mehdaoui
Tags: Algérie Gouvernement
Source : Le Quotidien d'Oran
Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lutte
Rassemblement de solidarité avec les Libyens en lutte
IT
photo:issikta:mémoire tifinagh sablé
Nous entamons la huitième semaine de combat depuis de début de la révolte des Libyens contre Kadhafi et son régime. Le despote est toujours là, accroché au pouvoir.
L'intervention de la coalition, suite à l'adoption de la Résolution 1973 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont nous nous réjouissons, a soulagé les combattants de l'opposition et les populations qui souffraient au quotidien de la barbarie des troupes du régime de Kadhafi, pourtant cela n'a pas encore neutralisé ce dictateur ni ses capacités de nuisance.
Les Libyens en lutte ont plus que jamais besoin du soutien et de la solidarité des épris de justice là où ils sont, mais aussi, et surtout, de la solidarité des Imazighen (Berbères) qui sont les premiers concernés par ce combat qui vise à débarrasser l'Afrique du Nord de cette force du mal nourrie par les richesses de ce pays-même, lesquelles richesses, au lieu de servir au développement et à l'épanouissement du peuple, le gangrènent.
C'est pourquoi nous nous sommes mobilisés depuis le début de cette lutte aux côtés des Libyens qui œuvrent pour libérer le pays de la violence et de la mort. Et le monde entier doit se montrer solidaire car dans la logique du despotisme du régime libyen il faut se soumettre et devenir semblable pour ne pas être considéré comme ennemi. Si ce psychopathe est enduré, de façon directe, par les Libyens, c'est l'ensemble de la planète qui souffre également, indirectement, de sa menace permanente (rappelons-nous de Lockerbie, les infirmières bulgares, les « promesses » de l'islamisation de la planète, le DC10 d’UTA,...).
En tant qu'Amazighs (Berbères), nous tenons à renouveler notre solidarité avec les Libyens en lutte. Ce combat contre la barbarie est également le nôtre. Nous nous battrons jusqu'à ce que la Libye soit débarrassée du despote et de son régime. Et nous osons espérer que les Libyens sauront bâtir une nouvelle Libye tournée vers la modernité, dotée d’un Etat de Droit qui saura garantir leur place à chacune de ses composantes. Un Etat qui doit rendre aux Libyens leur dignité et réconcilier ce pays avec son histoire. Ainsi, Imazighen, longtemps opprimés, retrouveront la place qui est la leur dans la nouvelle Libye, ce qui donnera, nous en sommes convaincus, un nouvel élan au combat amazigh.
Comme l’ont déjà fait d’anciens partisans au régime libyen, nous appelons tous les passionnés de liberté à se délier de leurs engagements vis-à-vis de Kadhafi ; l'Histoire a déjà condamné le despote ainsi que tous ses mercenaires, et le tribunal pénal international les jugera. Comme dit l’adage touareg : « Madugu wa mullan issan itran ! » (« le bon guide connait les étoiles »)...
Pour exprimer notre solidarité avec les Libyens en lutte, et appeler à la mobilisation pour la chute du régime de Kadhafi, nous appelons à un rassemblement au Parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris le samedi 9 avril 2011 à 15h.
Rassemblement au Trocadéro (Parvis des droits de l'Homme)
Métro : Trocadéro
Samedi 9 avril 2011 à 15h.
L'Internationale Touarègue et Tamazgha.
Paris/Bordeaux, le 3 avril 2011.
CONTACT - Tel : 09.51.90.76.91. / E-mail : libya.nnegh@gmail.com
IT
photo:issikta:mémoire tifinagh sablé
Nous entamons la huitième semaine de combat depuis de début de la révolte des Libyens contre Kadhafi et son régime. Le despote est toujours là, accroché au pouvoir.
L'intervention de la coalition, suite à l'adoption de la Résolution 1973 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont nous nous réjouissons, a soulagé les combattants de l'opposition et les populations qui souffraient au quotidien de la barbarie des troupes du régime de Kadhafi, pourtant cela n'a pas encore neutralisé ce dictateur ni ses capacités de nuisance.
Les Libyens en lutte ont plus que jamais besoin du soutien et de la solidarité des épris de justice là où ils sont, mais aussi, et surtout, de la solidarité des Imazighen (Berbères) qui sont les premiers concernés par ce combat qui vise à débarrasser l'Afrique du Nord de cette force du mal nourrie par les richesses de ce pays-même, lesquelles richesses, au lieu de servir au développement et à l'épanouissement du peuple, le gangrènent.
C'est pourquoi nous nous sommes mobilisés depuis le début de cette lutte aux côtés des Libyens qui œuvrent pour libérer le pays de la violence et de la mort. Et le monde entier doit se montrer solidaire car dans la logique du despotisme du régime libyen il faut se soumettre et devenir semblable pour ne pas être considéré comme ennemi. Si ce psychopathe est enduré, de façon directe, par les Libyens, c'est l'ensemble de la planète qui souffre également, indirectement, de sa menace permanente (rappelons-nous de Lockerbie, les infirmières bulgares, les « promesses » de l'islamisation de la planète, le DC10 d’UTA,...).
En tant qu'Amazighs (Berbères), nous tenons à renouveler notre solidarité avec les Libyens en lutte. Ce combat contre la barbarie est également le nôtre. Nous nous battrons jusqu'à ce que la Libye soit débarrassée du despote et de son régime. Et nous osons espérer que les Libyens sauront bâtir une nouvelle Libye tournée vers la modernité, dotée d’un Etat de Droit qui saura garantir leur place à chacune de ses composantes. Un Etat qui doit rendre aux Libyens leur dignité et réconcilier ce pays avec son histoire. Ainsi, Imazighen, longtemps opprimés, retrouveront la place qui est la leur dans la nouvelle Libye, ce qui donnera, nous en sommes convaincus, un nouvel élan au combat amazigh.
Comme l’ont déjà fait d’anciens partisans au régime libyen, nous appelons tous les passionnés de liberté à se délier de leurs engagements vis-à-vis de Kadhafi ; l'Histoire a déjà condamné le despote ainsi que tous ses mercenaires, et le tribunal pénal international les jugera. Comme dit l’adage touareg : « Madugu wa mullan issan itran ! » (« le bon guide connait les étoiles »)...
Pour exprimer notre solidarité avec les Libyens en lutte, et appeler à la mobilisation pour la chute du régime de Kadhafi, nous appelons à un rassemblement au Parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris le samedi 9 avril 2011 à 15h.
Rassemblement au Trocadéro (Parvis des droits de l'Homme)
Métro : Trocadéro
Samedi 9 avril 2011 à 15h.
L'Internationale Touarègue et Tamazgha.
Paris/Bordeaux, le 3 avril 2011.
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