source:ELLE
Cette créatrice française vit entre la France et le Niger, son pays d’adoption. Dix ans après son premier voyage au pays des Touaregs, Katherine Pradeau a réussi à mixer ces deux cultures dans une mode à la fois parisienne et inspirée par les techniques ancestrales des artisans touaregs.
Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?
Je travaille dans la mode depuis 20 ans. Après une formation au studio Berçot, j’ai travaillé comme assistante chez Lolita Lempicka, Sonia Rykiel…avant de lancer ma marque en 1996.
Pourquoi lancer votre marque ?
Je souhaitais aller vers des choses différentes, m’exprimer… J’ai eu le déclic, lors d’un voyage en Afrique, il y a 10 ans pour un défilé. C’est un véritable coup de cœur pour ce pays, j’avais très envie d’y retourner, de voir comment ils vivent… jusqu’au jour où avec des artisans locaux nous nous sommes dit que nous devrions essayer de travailler ensemble. On a commencé avec des bijoux, parce que c’est ce qu’il y a de plus simple.
Qu’est ce qui vous attire dans ce pays ?
Ce pays a un passé extraordinaire, il y a tout à faire et il y a une dynamique que je retrouve nulle part ailleurs.
Y a t-il des contraintes supplémentaires à travailler avec des artisans éloignés ?
Tout est fait à la main, il faut les accompagner et notamment leur expliquer les contraintes de délais. Mais il faut avant tout bien les connaître sinon la collaboration ne peut pas fonctionner. On discute beaucoup ensemble, ils sont ma seconde famille. Il y a aussi tout un apprentissage à réaliser pour certains types de produits. Pour mes vestes en cuir, j’ai dû expliquer aux brodeuses qui n’avaient jamais travaillé cette matière comment procéder tout en faisant attention à conserver l’identité culturelle du pays.
Pourquoi se lancer dans la mode éthique ?
Au départ, j’ai été séduite par le pays, j’avais envie de connaître mieux ses habitants, de travailler avec eux, la dimension équitable est venue par la suite. C’est naturel pour moi, on se respecte mutuellement et une confiance s’est installée.
En quelques mots, quel est l’esprit de votre marque ?
Des collections multiculturelles, intemporelles dans un esprit parisien.
aurore charlot
Le 19/05/2010
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 19 mai 2010
Niger : Opération « mani pulite » au Niger ?
Niger : Opération « mani pulite » au Niger ?
Jusqu’à présent, les militaires putschistes nigériens réunis derrière Djibo Salou au sein du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) étaient restés plutôt vagues quant à la récupération d’une partie des deniers publics s’étant « évaporés » à l’étranger.
Depuis le renversement du Président Mamadou Tandja le 18 Février 2010, cette question du « trésor de guerre » qui aurait été constitué par la Présidence et l’entourage de Tandja obsède les putschistes, qui veulent mettre la main dessus. Objectif : bénéficier de la marge de manœuvre que confère la caisse noire et mettre en place la « banque des faveurs » avec une opposition de plus en plus virulente.
Seul hic, mais de taille, Tandja comme son entourage se sont révélés très peu diserts sur la question et la succession de promesses comme de menaces n’ont semble-t-il pas altéré la volonté du Président déchu de ne partager aucune information sur les avoirs à l’étranger qu’il contrôlerait directement.
Cette situation serait devenue insupportable pour l’ex commandant Salou –auto-promu récemment au grade de Général de corps d’armée- et ce dernier l’a fait savoir en agitant la menace d’une vaste campagne d’ « assainissement et de moralisation », information reprise par quelques médias nationaux nigériens. Il semble néanmoins que la logique poursuivie par le CSRD ne pourra pas être poursuivie jusqu’au bout, pour deux raisons essentielles.
En premier lieu le nouveau calendrier électoral proposé par le Conseil Consultatif National, limitant à douze mois la durée de la transition depuis le putsch, devrait pousser Tandja et ses soutiens à poursuivre leur mutisme et à attendre des jours meilleurs. Deuxièmement, les pressions continues des puissances étrangères et notamment de la France afin d’abandonner le projet de mise en place d’une opération mains propres a été négocié au plus haut niveau.
En effet, sur fond d‘invitation lancée à Djibo Salou afin de participer au sommet France-Afrique de Nice qui doit se tenir à la fin du mois, les émissaires du Président Sarkozy auraient clairement signifié au nouvel homme fort du Niger leur réprobation face à tout ce qui pourrait s’assimiler à une chasse aux sorcières à l’encontre de Tandja et de sa garde rapprochée.
Or, il est crucial pour Salou de se rendre à Nice afin de se constituer une stature de présidentiable et d’être accepté parmi ses « pairs », et ce malgré l’impossibilité technique « théorique » pour lui de se présenter aux prochaines élections. En revanche, rien n’interdit à Salou de se porter candidat lors de l’échéance électorale suivante, sa jeunesse jouant en sa faveur.
Cyberpresse le Mercredi 19 Mai 2010
Jusqu’à présent, les militaires putschistes nigériens réunis derrière Djibo Salou au sein du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) étaient restés plutôt vagues quant à la récupération d’une partie des deniers publics s’étant « évaporés » à l’étranger.
Depuis le renversement du Président Mamadou Tandja le 18 Février 2010, cette question du « trésor de guerre » qui aurait été constitué par la Présidence et l’entourage de Tandja obsède les putschistes, qui veulent mettre la main dessus. Objectif : bénéficier de la marge de manœuvre que confère la caisse noire et mettre en place la « banque des faveurs » avec une opposition de plus en plus virulente.
Seul hic, mais de taille, Tandja comme son entourage se sont révélés très peu diserts sur la question et la succession de promesses comme de menaces n’ont semble-t-il pas altéré la volonté du Président déchu de ne partager aucune information sur les avoirs à l’étranger qu’il contrôlerait directement.
Cette situation serait devenue insupportable pour l’ex commandant Salou –auto-promu récemment au grade de Général de corps d’armée- et ce dernier l’a fait savoir en agitant la menace d’une vaste campagne d’ « assainissement et de moralisation », information reprise par quelques médias nationaux nigériens. Il semble néanmoins que la logique poursuivie par le CSRD ne pourra pas être poursuivie jusqu’au bout, pour deux raisons essentielles.
En premier lieu le nouveau calendrier électoral proposé par le Conseil Consultatif National, limitant à douze mois la durée de la transition depuis le putsch, devrait pousser Tandja et ses soutiens à poursuivre leur mutisme et à attendre des jours meilleurs. Deuxièmement, les pressions continues des puissances étrangères et notamment de la France afin d’abandonner le projet de mise en place d’une opération mains propres a été négocié au plus haut niveau.
En effet, sur fond d‘invitation lancée à Djibo Salou afin de participer au sommet France-Afrique de Nice qui doit se tenir à la fin du mois, les émissaires du Président Sarkozy auraient clairement signifié au nouvel homme fort du Niger leur réprobation face à tout ce qui pourrait s’assimiler à une chasse aux sorcières à l’encontre de Tandja et de sa garde rapprochée.
Or, il est crucial pour Salou de se rendre à Nice afin de se constituer une stature de présidentiable et d’être accepté parmi ses « pairs », et ce malgré l’impossibilité technique « théorique » pour lui de se présenter aux prochaines élections. En revanche, rien n’interdit à Salou de se porter candidat lors de l’échéance électorale suivante, sa jeunesse jouant en sa faveur.
Cyberpresse le Mercredi 19 Mai 2010
COMMUNIQUE DE PRESSE du 18 mai 2010 DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE AU NIGER
Écrit par US Embassy Niger
source tam tam info
Mardi, 18 Mai 2010 16:13
L'ambassade des États-Unis d'Amérique au Niger apprécie la décision constructive du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) d'accepter la proposition du Conseil Consultatif National d’une transition politique de 12 mois. Conformément à l'échéancier proposé par le Conseil Consultatif National, ces élections, le référendum constitutionnel et des institutions démocratiques actives permettront aux représentants élus du peuple nigérien de faire face rapidement aux principaux enjeux préoccupants: la stabilité, la sécurité alimentaire, le développement économique, la transparence, la lutte contre la corruption et la fin de l'impunité et des privilèges. Nous espérons voir très rapidement la transition du régime militaire à celui de représentants civils élus suivant le calendrier proposé par le Conseil Consultatif National accepté par le Premier Ministre de transition et le CSRD.
Nous sommes encouragés par l'expérience et les qualifications des personnes siégeant au Conseil Consultatif National, au Comité des Textes Fondamentaux, et à la Cour Constitutionnelle de Transition, desquels le CSRD a choisi de demander conseil au cours de la transition. Nous espérons que le CSRD continuera à mettre en œuvre leurs recommandations. Nous notons également l'amélioration continue de la liberté de la presse, en particulier la récente réouverture de la Maison de la Presse et de l'installation d'un journaliste indépendant en tant que président de l'Observatoire National de la Communication.
Comme l’a dit le président Obama lors de sa visite au Ghana en Juillet: "Des institutions transparentes, compétentes et fiables sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes, des juges et des journalistes indépendants, un secteur privé et une société civile dynamiques : telles sont les choses qui donnent vie à la démocratie, parce que c'est ce qui importe dans la vie des citoyens. Les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas." La prospérité future et le développement du Niger dépend du respect par le gouvernement de la volonté de son peuple à un retour du pays à la bonne gouvernance.
Niamey, le 18 mai 2010
Concours de contes et légendes du patrimoine saharien : remise de prix à 8 lauréats
Concours de contes et légendes du patrimoine saharien : remise de prix à 8 lauréats
mercredi 19 mai 2010
Les prix du concours « contes et légendes du patrimoine saharien » ont été remis lundi aux 8 lauréats, lors d’une cérémonie organisée au palais de la Culture (Alger).
C’est Ahmed Bensaâda, un quinquagénaire vivant à Montréal depuis 20 ans, qui a remporté le premier prix pour son « Tiskhi », un conte racontant l’histoire de la « plus belle femme au Tassili » à tel point que l’eau de rivière, quant elle reflète son image, « devient jalouse ». Ahmed Bensaâda est un professeur en physique à Montréal et « Tiskhi » est son tout premier conte. « Les seuls livres que j’écrivais au Canada, ce sont des manuels de physique pour les lycéens », a-t-il dit, se disant « très heureux » de voir son premier conte primé.
Le deuxième prix de la catégorie « professionnelle », est revenu à Mohamed Guemama de Tamanrasset.
APS
Réunion de coordination sur la Transsaharienne : Ghoul au Niger
http://www.elmoudjahid.com/18-05-10
Réunion de coordination sur la Transsaharienne
mercredi 19 mai 2010
Réunion de coordination sur la Transsaharienne : Ghoul au Niger
Dans le cadre du programme du NEPAD, initié par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, prendra part à la réunion de coordination entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, en vue de booster le projet stratégique de l’autoroute Transsaharienne allant d’Alger à Lagos sur 4.600 km.
Cette réunion de coordination de 4 jours qui se tient depuis le 18 mai à Niamey (Niger) vise à financer le tronçon restant sur le territoire du Niger sur 230 km reliant Asamaka à Arlit. Des institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD), la banque islamique de développement (BID), le Fonds de l’OPEP et la Banque arabe de développement en Afrique (BADEA). A l’issue de cette réunion qui sera clôturée par le Premier ministre du Niger, le ministre des Travaux publics rencontrera des hautes autorités de ce pays ami et aura de discussions importantes avec les ministres des Travaux publics du Niger et du Nigeria.
La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem
http://www.africaintelligence.fr-19-05-10
La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem
mardi 18 mai 2010
CNPC sans contrat sur Agadem
source temoust
La société chinoise CNPC n’a toujours pas obtenu l’autorisation exclusive d’exploitation pour le champ d’Agadem qui produira dès l’année prochaine.
[202 mots] [4€]
Africa Energy Intelligence /Dernière édition
N°628, Paris, édition du 19/05/2010
La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem
mardi 18 mai 2010
CNPC sans contrat sur Agadem
source temoust
La société chinoise CNPC n’a toujours pas obtenu l’autorisation exclusive d’exploitation pour le champ d’Agadem qui produira dès l’année prochaine.
[202 mots] [4€]
Africa Energy Intelligence /Dernière édition
N°628, Paris, édition du 19/05/2010
Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones
9 eme session, New-York, 19 au 30 Avril 2010
Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones
lundi 17 mai 2010
La délégation amazighe participant à la neuvième session de l’Instance Permanente des Nations Unies, s’est réunie au siège des NU à New-York. Après avoir passé en revue la situation des droits du peuple amazigh, constate :
• Au Maroc Bien que la delegation se felicite du lancement de la chaine amazighe qui doit repondre aux attentes des Imazoghens, les principales evendications amazighes ne sont toujours pas satisaites par lEtat marocaine en premier lieu l’ officialisation de la langue amazighe et de lidentite amazighe depuis plus d un quart de siècle de revendication du Mouvement amazigh . Bien au contriare le MCA constate un double langage d’application des engagements du gouvernement Marocain au niveau de la promotion de la langue Amazighe dans la vie publique. L’expropriation et la spoliation des terres des Amazighs se poursuivent sans relâche, poussant les paysans Amazighs à la pauvreté et à l’exil. L’interdiction des prénoms Amazighs se poursuit malgré l’engagement du gouvernement Marocain devant les instances onusiennes de remédier à la situation. La délégation amazighe dénonce l’arrestation des militants Amazighs à Tqghjijit, Errachidia, Mekhnès et autres régions du pays.
• En Algérie La constitution du Haut Commissariat Amazighe (HCA), et la reconnaissance de la langue Amazighe dans la constitution comme langue nationale ont été des actions positives entreprise par le gouvernement Algérien Cependant le pouvoir algérien n a pas exprime sa volonté politique de mettre en œuvre l application des ces engagements envers les mouvements identitaires et politiques des Imazighens en Algérie, ainsi les responsables du crime sauvage des événements du printemps noir ne sont jamais passe en justice et sont restés dans l’impunité. La politique de l’arabisation idéologique de l Etat ne cesse de continuer et risque d’éradiquer l’identité Amazighe. Tous les moyens politiques, administratifs et financiers de l’Etat visent le sabotage économique de la Kabylie, et la marginalisation de la région. Le peuple amazigh dans sa diversité a été toujours réprime par le pouvoir. Les autres régions Amazighes de l’Algérie vivent dans la même situation.
• En Libye, et en Tunisie l’existence du peuple Amazigh est simplement niée par ces régimes totalitaires, les déclarations du chef de l’Etat libyen visent l éradication du peuple amazigh.
• En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, les discriminations et la marginalisation de ce peuple et le non respect des accords signés entre les Touaregs et les gouvernements de ces Etats, poussent régulièrement les Touaregs à se révolter pour dénoncer les injustices et les menaces à leur survie. Cette répression amène les populations Touarègues à se réfugier à l’extérieur de leur pays d’origine. Peuples autochtones du Sahel vivent durement les effets des changements climatiques avec des sécheresses. Au Nord Niger la plus grande préoccupation est l’exploitation de l’uranium dont les conséquences seront dramatiques sur la santé humaine, animale et l’environnement.
Par conséquent, nous recommandons à l’Instance Permanente de prendre action sur les points suivants :
• Encourager les Etats de la région a l application de la déclaration des Nations Unies sur les Peuples Autochtones.
• La reconnaissance constitutionnelle de la langue Amazighe comme langue officielle des Etats de Tamazgha (Afrique du Nord).
• Créer des institutions Amazighes nationales et régionales chargées de la formation, de la protection et de la promotion de l’identité et de la langue Amazighe,
• La généralisation d’une manière sérieuse et crédible de l’enseignement de la langue Amazighe et son intégration équitable dans les medias publics,
• L’autodétermination des régions Amazighes dans des systèmes fédéraux, garantissant au peuple Amazigh le droit du partage du pouvoir des richesses et des valeurs dans le respect de l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats respectifs,
• Soutenir la volonté du peuple Canarien dans son projet de l’autodétermination.
Organisations signataires :
L’International Touarègue (Bordeaux)
Association touarègue tidawt
Association TUNFA (Niger)
Association Tin-Hinan ( Bourkina fasso)
Confédération des Associations Amazighes du sud marocain (Tamunt n Iffus) (Agadir Maroc)
Tamaynut- New York
Association Tigmi ( Tizi Ouzou, Algerie)
Association Ils Umazigh ( Tizi Ouzou, Algerie)
Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones
lundi 17 mai 2010
La délégation amazighe participant à la neuvième session de l’Instance Permanente des Nations Unies, s’est réunie au siège des NU à New-York. Après avoir passé en revue la situation des droits du peuple amazigh, constate :
• Au Maroc Bien que la delegation se felicite du lancement de la chaine amazighe qui doit repondre aux attentes des Imazoghens, les principales evendications amazighes ne sont toujours pas satisaites par lEtat marocaine en premier lieu l’ officialisation de la langue amazighe et de lidentite amazighe depuis plus d un quart de siècle de revendication du Mouvement amazigh . Bien au contriare le MCA constate un double langage d’application des engagements du gouvernement Marocain au niveau de la promotion de la langue Amazighe dans la vie publique. L’expropriation et la spoliation des terres des Amazighs se poursuivent sans relâche, poussant les paysans Amazighs à la pauvreté et à l’exil. L’interdiction des prénoms Amazighs se poursuit malgré l’engagement du gouvernement Marocain devant les instances onusiennes de remédier à la situation. La délégation amazighe dénonce l’arrestation des militants Amazighs à Tqghjijit, Errachidia, Mekhnès et autres régions du pays.
• En Algérie La constitution du Haut Commissariat Amazighe (HCA), et la reconnaissance de la langue Amazighe dans la constitution comme langue nationale ont été des actions positives entreprise par le gouvernement Algérien Cependant le pouvoir algérien n a pas exprime sa volonté politique de mettre en œuvre l application des ces engagements envers les mouvements identitaires et politiques des Imazighens en Algérie, ainsi les responsables du crime sauvage des événements du printemps noir ne sont jamais passe en justice et sont restés dans l’impunité. La politique de l’arabisation idéologique de l Etat ne cesse de continuer et risque d’éradiquer l’identité Amazighe. Tous les moyens politiques, administratifs et financiers de l’Etat visent le sabotage économique de la Kabylie, et la marginalisation de la région. Le peuple amazigh dans sa diversité a été toujours réprime par le pouvoir. Les autres régions Amazighes de l’Algérie vivent dans la même situation.
• En Libye, et en Tunisie l’existence du peuple Amazigh est simplement niée par ces régimes totalitaires, les déclarations du chef de l’Etat libyen visent l éradication du peuple amazigh.
• En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, les discriminations et la marginalisation de ce peuple et le non respect des accords signés entre les Touaregs et les gouvernements de ces Etats, poussent régulièrement les Touaregs à se révolter pour dénoncer les injustices et les menaces à leur survie. Cette répression amène les populations Touarègues à se réfugier à l’extérieur de leur pays d’origine. Peuples autochtones du Sahel vivent durement les effets des changements climatiques avec des sécheresses. Au Nord Niger la plus grande préoccupation est l’exploitation de l’uranium dont les conséquences seront dramatiques sur la santé humaine, animale et l’environnement.
Par conséquent, nous recommandons à l’Instance Permanente de prendre action sur les points suivants :
• Encourager les Etats de la région a l application de la déclaration des Nations Unies sur les Peuples Autochtones.
• La reconnaissance constitutionnelle de la langue Amazighe comme langue officielle des Etats de Tamazgha (Afrique du Nord).
• Créer des institutions Amazighes nationales et régionales chargées de la formation, de la protection et de la promotion de l’identité et de la langue Amazighe,
• La généralisation d’une manière sérieuse et crédible de l’enseignement de la langue Amazighe et son intégration équitable dans les medias publics,
• L’autodétermination des régions Amazighes dans des systèmes fédéraux, garantissant au peuple Amazigh le droit du partage du pouvoir des richesses et des valeurs dans le respect de l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats respectifs,
• Soutenir la volonté du peuple Canarien dans son projet de l’autodétermination.
Organisations signataires :
L’International Touarègue (Bordeaux)
Association touarègue tidawt
Association TUNFA (Niger)
Association Tin-Hinan ( Bourkina fasso)
Association Bouskouda ( Cameroun)
Collectif OAFA
Congres Mondial Amazigh (Paris)
Organisation TAMAYNUT (Rabat Maroc)
Association Tawssna ( Achtouken –Ait Baha- Maroc)
Association Tigmi ( Tizi Ouzou, Algerie)
Association Ils Umazigh ( Tizi Ouzou, Algerie)
lundi 17 mai 2010
jeune Afrique:Une bonne note pour les grandes écoles du continent
Une bonne note pour les grandes écoles du continent
jeune Afrique
17/05/2010 à 11h:04 Par Christine Murris
© Delphine Warin pour J.A. Les écoles privées africaines de management, d’ingénieurs ou de techniciens sont en plein essor et de plus en plus aptes à fournir une formation de qualité aux élites de demain.
L’enseignement supérieur africain serait-il enfin en mesure de former les cadres et techniciens que les économies d’Afrique francophone lui réclament de longue date ? Même s’il reste du chemin à parcourir, le secteur est en net progrès. « Ces dernières années, les universités d’État ont fait faillite, à cause des années blanches [grèves, reports d’examens, etc., NDLR], qui désorganisent les filières et découragent les bonnes volontés. Aujourd’hui, les États n’ont plus les moyens de vraiment améliorer cette offre éducative », constate Didier Acouetey, fin connaisseur de la situation des jeunes diplômés du supérieur et président d’AfricSearch, un cabinet de recrutement spécialiste du continent.
Les étudiants eux-mêmes, trop enclins à se tourner vers le droit et les sciences humaines, ont négligé les enseignements scientifiques et techniques, même courts, qui auraient davantage répondu aux besoins de l’économie tout en leur épargnant l’épreuve du chômage. « Pourtant, dans la dernière décennie, un secteur privé dynamique de l’enseignement supérieur s’est développé, poursuit Didier Acouetey. Quelques pôles d’excellence ont vu le jour, d’abord en Côte d’Ivoire puis dans d’autres États : Gabon, Mali, Niger, et même au Burkina. »
Selon un rapport de l’Unesco publié en 2008, la très forte augmentation depuis le début des années 2000 du nombre d’étudiants sur le continent – 10 millions en 2010, un chiffre qui pourrait doubler d’ici à 2015 ! – a favorisé l’éclosion d’un enseignement supérieur privé multiforme, qui accueille désormais environ 20 % de la population estudiantine.
Coopération avec les entreprises
Le boom du nombre d’étudiants n’explique pas à lui seul la multiplication des ouvertures d’écoles. Dans les services (banques, assurances, télécoms…) et dans certains secteurs industriels (agroalimentaire, minier et travaux publics), les entreprises sont aussi confrontées à un besoin croissant de jeunes cadres opérationnels.
Comme les grandes écoles occidentales, nées d’une coopération étroite entre les mondes académique et économique, les établissements d’enseignement privés africains qui se sont créés depuis le début des années 2000 sont souvent soutenus par les entreprises. Celles-ci financent des chaires et des équipements, tandis que les écoles y envoient leurs étudiants pour des stages pratiques ou leurs enseignants pour des séances de formation continue. Des échanges de bons procédés devenus aujourd’hui indispensables.
C’est la stratégie définie à l’École supérieure algérienne des affaires : dans cet établissement, créé en 2004 à Alger par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie avec l’appui d’un consortium de grandes écoles françaises, un club d’entreprises (regroupant entre autres BNP Paribas, Deloitte, Cepro, KPMG et Danone) est constamment représenté. Sa mission : vérifier la pertinence de l’offre de formation au regard des attentes du monde du travail, faciliter l’insertion professionnelle des étudiants en proposant stages et cursus en alternance, conseiller l’école dans l’élaboration de ses programmes de formation continue.â
L’osmose constante avec le monde professionnel est peut-être encore plus cruciale dans la formation destinée au secteur industriel, notamment à cause du coût des équipements éducatifs. C’est une des caractéristiques fortes de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement 2iE de Ouagadougou. La Sogea-Satom, du groupe Vinci, a ainsi participé à la création d’une licence professionnelle en maintenance, réparation et gestion d’un parc de matériel de travaux publics. Ce qui a permis la naissance de la toute première entreprise junior (fondée par les étudiants durant leur cursus) de l’Afrique subsaharienne ! D’autres multinationales, comme Areva, Delmas Export ou Bolloré, y financent des bourses d’étudiants et recrutent les jeunes fraîchement diplômés. Autre exemple de relations école-entreprises, l’École supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) du Sénégal, qui prône des partenariats avec les équipementiers.
Accès aux diplômes européens
Autre méthode pour améliorer les formations et donner plus de relief aux diplômes : les accords et échanges avec des partenaires académiques d’autres continents disposant de labels prestigieux. De l’échange des enseignants ou des étudiants, des cursus élaborés et conduits en commun jusqu’aux doubles diplômes, ces alliances entre écoles se sont développées. Ainsi l’École nationale d’ingénieurs de Tunis propose-t-elle un double diplôme en association avec l’École des mines de Paris. Pour les écoles africaines, il s’agit de bénéficier de certains enseignements, de se doter aux yeux de la clientèle – étudiants comme entreprises – d’un label qui valorise les cours dispensés, et d’offrir aux étudiants l’accès éventuel à des diplômes européens. Au total, des opérations assez fructueuses pour être activement recherchées et développées.
L’École supérieure du commerce et des affaires (Esca) à Casablanca et son partenaire français Grenoble École Management envisagent d’ailleurs d’ouvrir dès la rentrée prochaine le Campus euro-africain de management (Ceam). Il aura pour vocation de drainer vers Casablanca « une population d’étudiants à fort potentiel mais qui n’ont pas les moyens de partir à l’étranger », selon Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble. Des partenariats entre les établissements de bon niveau d’Afrique subsaharienne et les grandes écoles internationales permettront d’attirer des étudiants aussi bien africains qu’européens ou asiatiques.
Le paysage de l’enseignement supérieur en Afrique a beaucoup changé et certains pays vivent une quasi-invasion d’écoles privées. Les grandes villes du Maroc semblent ainsi disposer d’une école de commerce à chaque coin de rue. Certaines institutions, tirant profit du discrédit qui frappe l’université, veulent attirer, parfois à grands frais, des entreprises et des étudiants alors qu’elles n’ont pas grand-chose à leur offrir. Aux premières, elles promettent une main-d’œuvre qualifiée et de qualité. Aux seconds, elles prétendent pouvoir éviter le chômage et peut-être même, par le jeu de la mobilité internationale, ouvrir les portes des grands groupes. « Il faudrait y voir plus clair dans cette offre éducative, voire faire un peu de ménage », concède Didier Acouetey.
C’est l’un des objectifs du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), qui a lancé une étude exhaustive de l’offre éducative dans les différents pays francophones. « Malgré quelques points forts, les systèmes éducatifs, publics ou privés, sont loin de proposer aux entreprises tous les mécaniciens, chefs de travaux, électriciens, ingénieurs qu’il leur faut. Or, les entreprises sont prêtes à s’impliquer davantage », assure Jean-Jacques Landrot, membre du comité directeur du Cian. D’ici quelques mois, l’enquête devrait permettre aux membres de l’organisation de mieux « cibler » les cursus qu’elles entendent soutenir, voire développer.
En tout état de cause, l’offre éducative privée s’est développée, et quelques pôles d’excellence se sont affirmés. En parallèle, certaines grandes entreprises se sont dotées de leurs propres établissements de formation initiale et continue. C’est le cas de la BGFI, qui « ne peut pas se permettre d’avoir un manque de compétences ou des salariés mal formés », insiste Hervé Ndoume Essingone, directeur général de l’école interne du groupe bancaire gabonais à Libreville. D’où la création d’une business school – maison qui accueille une quarantaine d’étudiants en licence professionnelle ou en master spécialisés dans les métiers de la banque, tout en assurant la formation continue des salariés du groupe.
La région d'Agadez en proie à un banditisme résiduel sans precedent.
Le dimanche 16 mai ,des bandits armés ont attaqués un convoi de commerçants libyens à Thurayatte à 85 Km environ d'Agadez .Pour le moment le bilan provisoire de l' attaque a fait 6 morts côté libyen et des nombreux passagers grievement blessés ...on ignore si les motifs seraient l'argent,les marchandises ,ou des reglements de comptes entre bandes rivales de trafiquants sillonant l'espace saharien ..
Comme nous l'avons maintes fois souligner ,si une mobilisation totale des populations,des ex combatants,des autorités et de tous les acteurs de la securité n'est pas effective ,le phenomène découragera toute initiative en faveur du developpement régional ,mais aussi national.
Nouvelle envoyé par HK d'Agadez.
Comme nous l'avons maintes fois souligner ,si une mobilisation totale des populations,des ex combatants,des autorités et de tous les acteurs de la securité n'est pas effective ,le phenomène découragera toute initiative en faveur du developpement régional ,mais aussi national.
Nouvelle envoyé par HK d'Agadez.
Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté
http://www.tsa-algerie.com-16-05-10
Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté
dimanche 16 mai 2010
Les autorités nigériennes ont arrêté et placé en détention le chauffeur algérien du touriste français enlevé le mois dernier au nord du pays. Selon l’agence Reuters qui rapporte l’information de source judiciaire, il est soupçonné de complicité dans cet enlèvement.
L’homme s’appelle Ouaghi Abidine. Il avait été enlevé en même temps que le Français puis relaché quatre jours plus tard au Mali. Il avait été retrouvé dans le désert par une caravane d’éleveurs de chameaux qui l’avaient ramené en Algérie. Dans un premier temps, les autorités nigeriennes pensaient qu’il était victime de l’enlèvement mais « un juge a accusé Ouaghi Abidine de complicité de kidnapping et il a été placé dans une prison civile à Niamey. L’Algérien a été extradé par son pays la semaine dernière », a indiqué la source de l’agence Reuters.
Al Qaida au maghreb a revendiqué l’enlèvement du touriste français âgé de 78 ans, et réclame la libération de militants islamistes pour le relacher.
Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté
dimanche 16 mai 2010
Les autorités nigériennes ont arrêté et placé en détention le chauffeur algérien du touriste français enlevé le mois dernier au nord du pays. Selon l’agence Reuters qui rapporte l’information de source judiciaire, il est soupçonné de complicité dans cet enlèvement.
L’homme s’appelle Ouaghi Abidine. Il avait été enlevé en même temps que le Français puis relaché quatre jours plus tard au Mali. Il avait été retrouvé dans le désert par une caravane d’éleveurs de chameaux qui l’avaient ramené en Algérie. Dans un premier temps, les autorités nigeriennes pensaient qu’il était victime de l’enlèvement mais « un juge a accusé Ouaghi Abidine de complicité de kidnapping et il a été placé dans une prison civile à Niamey. L’Algérien a été extradé par son pays la semaine dernière », a indiqué la source de l’agence Reuters.
Al Qaida au maghreb a revendiqué l’enlèvement du touriste français âgé de 78 ans, et réclame la libération de militants islamistes pour le relacher.
dimanche 16 mai 2010
Terakaft signifie "la caravane" en tamasheq est un groupe de blues touareg. Recomposé autour de Diara, le sage et taciturne guitariste rythmique de Tinariwen
Édition du samedi 15 mai 2010
Midi Libre.com
DR
Perpignan. Terakaft signifie"la caravane" en Tamasheq langue des Touaregs
Terakaft signifie "la caravane" en tamasheq est un groupe de blues touareg. Recomposé autour de Diara, le sage et taciturne guitariste rythmique de Tinariwen, Terakaft compte aujourd'hui trois jeunes ishumar en son sein et fonctionne comme un modèle de passation de pouvoir entre les générations de guitaristes touaregs.Ouverture des portes à 18 h 30. Participation aux frais : 5 euros. Rens. Théâtre de la complicité, 8 bis rue St-Matthieu, tél. 04 68 51 41 18.
Sirocco Final du festival Ce soir, concerts à la Casa musicale. A 19 h, Satsuna (ethnojazz) : la musique de Satsuna trace des chemins vers des Orients imaginaires. L'inspiration des musiques traditionnelles rencontre celle du jazz et des musiques actuelles. A 20 h 30 Alma Viajera (chanson métisse) : auteur compositeur, Lili présente aujourd'hui le fruit des inspirations et du travail partagé avec ses nouveaux musiciens. Style métis et festif, d'inspirations multiples (France, Afrique, Espagne), textes en français, espagnol et djoula. A 22 h 30, Oudaden (musique amazigh Maroc) : c'est l'un des groupes mythiques du Maroc. Il puise son inspiration dans la musique traditionnelle amazighe. Il y a dans ce groupe la passion des racines, qu'ils relisent et réactualisent dans une musique vivante. A minuit, Terakaft(ci-contre) ....
Midi Libre.com
DR
Perpignan. Terakaft signifie"la caravane" en Tamasheq langue des Touaregs
Terakaft signifie "la caravane" en tamasheq est un groupe de blues touareg. Recomposé autour de Diara, le sage et taciturne guitariste rythmique de Tinariwen, Terakaft compte aujourd'hui trois jeunes ishumar en son sein et fonctionne comme un modèle de passation de pouvoir entre les générations de guitaristes touaregs.Ouverture des portes à 18 h 30. Participation aux frais : 5 euros. Rens. Théâtre de la complicité, 8 bis rue St-Matthieu, tél. 04 68 51 41 18.
Sirocco Final du festival Ce soir, concerts à la Casa musicale. A 19 h, Satsuna (ethnojazz) : la musique de Satsuna trace des chemins vers des Orients imaginaires. L'inspiration des musiques traditionnelles rencontre celle du jazz et des musiques actuelles. A 20 h 30 Alma Viajera (chanson métisse) : auteur compositeur, Lili présente aujourd'hui le fruit des inspirations et du travail partagé avec ses nouveaux musiciens. Style métis et festif, d'inspirations multiples (France, Afrique, Espagne), textes en français, espagnol et djoula. A 22 h 30, Oudaden (musique amazigh Maroc) : c'est l'un des groupes mythiques du Maroc. Il puise son inspiration dans la musique traditionnelle amazighe. Il y a dans ce groupe la passion des racines, qu'ils relisent et réactualisent dans une musique vivante. A minuit, Terakaft(ci-contre) ....
Poème :Journée mondiale pour l'élimination des violences faites aux femmes
Poème :Journée mondiale pour l'élimination des violences faites aux femmes
Pauvre femme
Je ressens tes souffrances,
Quand tu donnes la naissance.
Au Sud comme au Nord,
Ton cri est très fort.
Dans quelques horizons,
En mauvaise raison,
Sans soins, sans défense,
Tu meurs en silence.
Quand l’époux te répudie,
C’est alors la perfidie ;
Ton ménage s’affaisse,
Ton mariage s’écroule.
Toi longtemps mère épouse,
Par la faute d’un mari Satan,
Tu es risée de la société,
L’injustice brise tes qualités,
Dans un monde sans aspect,
Tu es en quête de ton respect.
Oh femme ! Oh mère !
Ne sois pas désolée,
Deviens plus enchantée,
Toute l’humanité t’écoute,
Je te défends sans doute,
J‘ évite tes souffrances,
Je lutte sans intermittences,
Pour
Qu’on promulgue des lois,
Qu’on respecte tes droits,
Qu’on ne voie tes larmes,
Qu’on t’épargne ces armes :
Les insultes, les sévices,
Les fausses couches,
Les maris farouches.
Sachant que mon bonheur,
Est le fruit de ta chaleur,
Je te protège, accouche.
Femme mère !
Si tu n’es pas intégrée,
Il n’y aurait pas de progrès.
Moussa Elékou, Juriste
Conseiller technique en Droits Humains, ANDDH/Agadez
contacter Moussa Elekou :
moussa_ag_elekou@yahoo.fr
samedi 15 mai 2010
Niger : Un eldorado minier si instable
1er avril 2010 par Danyel Dubreuil
http://survie.org/Deux mois après sa mise en place, la VIe république du Niger, installée aux forceps par Mamadou Tandja, s’est achevée brutalement avec le coup d’Etat du 18 février 2010, le quatrième de l’histoire du Niger indépendant. Quelles implications pour Areva ?
L’ex-président avait pendant toute l’année 2009 planifié et mis en oeuvre un coup d’Etat constitutionnel qui lui avait permis de modifier la constitution, de soumettre à son autorité toutes les institutions démocratiques, de s’octroyer une prolongation automatique de mandat de trois années et de mettre en place les jalons pour se maintenir sans limite de temps à la tête du Niger. Dans un formidable mouvement démocratique, toutes les organisations de la société civile nigérienne et la quasi-totalité des partis politiques nigériens d’importance avaient fait front commun contre ce coup de force constitutionnel. La détermination avec laquelle les deux camps se faisaient face avait conduit à une situation de blocage politique complet. Début février, l’échec de la médiation menée par l’ancien président nigérian Abdul Sa-la-mi Abu-ba-kar mandaté par la CEDEAO semblait définitif. Mamadou Tandja plus rigide que jamais face à la contestation, était de plus en plus isolé, ne se reposant plus que sur son clan – sa famille et ses partenaires d’affaires. Il n’a pas su empêcher l’intervention de militaires pourtant sous surveillance, trop sûr de son aura sur une armée qu’il avait largement su faire profiter des retombées économiques du boom minier.
Mais l’achat d’équipements et d’armes modernes, les primes permanentes, les cadeaux en nature (maisons et véhicules), l’impunité garantie ne l’ont pas protégé. En deux petites heures et avec très peu d’hommes, les responsables militaires parmi les plus puissants du pays ont fait tomber un régime installé illégalement, et déjà consommé aux yeux des Nigériens par ses dérives autocratiques et autoritaires.
Un coup chasse l’autre
Un coup d’Etat militaire vient donc chasser un coup d’Etat constitutionnel. Certains acteurs du renversement de Tandja n’en sont pas à leur « coup » d’essai : le chef d’orchestre du coup d’Etat du 18 février 2010, le colonel Djibrilla Hima dit « Pelé », actuel commandant de la zone militaire de Niamey, faisait partie il y a dix ans en 1999 des meneurs du coup de force qui avait conduit à l’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara et au renversement du régime d’alors. Une transition militaire de neuf mois avait permis l’établissement d’une nouvelle constitution et conduit à l’élection de Mamadou Tandja.
Le 20 février 2010, le chef d’escadron Salou Djibo est placé à la tête du pays par ses coputschistes, qui se rassemblent au sein du CSRD (Conseil suprême pour la restauration de la démocratie). Salou Djibo est éduqué, formé à l’étranger, calme presque timide, ayant fait toutes ses preuves de chef opérationnel, dans la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire ou à la tête de la très stratégique compagnie de blindés de Niamey, une des plus puissantes unités militaires du pays. Le premier de la classe des militaires nigériens est la figure la plus présentable que la nouvelle junte pouvait proposer aux Nigériens et au monde extérieur. Bonne pioche.
Un immense soulagement ?
Dans la population, la nouvelle du coup d’Etat est accueillie avec un soulagement non dissimulé, presque comme une libération. Les condamnations formelles formulées par l’Union africaine, la CEDEAO et les annonces de sanctions ne masquent pas un soulagement évident de voir se débloquer la situation. Les organisations nigériennes à la tête de la contestation, après avoir salué la fin du régime honni de Tandja appellent vigoureusement la junte à s’organiser au plus vite pour restituer le pouvoir aux civils, à organiser une transition en concertation avec tous les acteurs de la scène politique nigérienne, et à s’engager à ne pas se présenter à la tête des futures institutions du pays. Elles annoncent leur intention de poursuivre leurs efforts pour faire aboutir leur combat pour la restauration de la démocratie, cette fois-ci dans un cadre qu’elles espèrent plus ouvert.
Une junte de transition ?
La junte après avoir procédé à une première vague d’arrestations comprenant principalement l’ex-président et son fidèle ministre de l’intérieur Albadé Abouba, mais également les ministres les plus impliqués dans le Tazarché [1] , semble vouloir donner des gages de sérénité et de confiance. Tous les ministres sont progressivement relâchés, seuls Tandja et Albadé sont toujours retenus dans des villas présidentielles. Les premières décisions de la junte visent à rassurer les pays voisins et la communauté internationale, les militaires nomment le 23 février un Premier ministre civil, Mahamadou Danda (ministre de l’Information dans le gouvernement de transition qui avait suivi le coup d’Etat de 1999 et conseiller à l’ambassade du Canada à Niamey depuis dix ans), qui déclare immédiatement qu’il n’acceptera pas de faire de la figuration. Pour couper court aux comparaisons avec la Guinée, les militaires nigériens mettent en place début mars un gouvernement de transition composé de techniciens, pour beaucoup expatriés, et de cinq militaires, dont un seul à un poste d’importance, le ministère de la Défense. Ils prennent deux ordonnances. La première empêche les membres du gouvernement issus du CSRD d’être candidats à quelque élection que ce soit, la deuxième empêche tout porteur de tenue, qu’il soit militaire ou paramilitaire, d’être candidat à des élections consécutives à cette transition démocratique ou qui se mèneraient pendant cette transition démocratique y compris s’il démissionnait pour se présenter. Dans ces ordonnances, il est clairement dit que ces mesures ne peuvent faire l’objet d’aucune modification durant la transition. Dont acte.
Salou Djibo, le nouvel homme fort du Niger (à gauche) en compagnie du président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mohammed Ibn Chambas. Le CSRD semble vouloir se cantonner à un rôle limité puisqu’il annonce la mise en place d’un Conseil consultatif pour début avril qui, sur le modèle de la conférence nationale de 1991 en version réduite, sera chargé de définir le calendrier de la transition, de mettre en place la nouvelle constitution, ainsi que les institutions du futur régime. Les principaux leaders politiques en exil depuis de longs mois sont invités à rentrer au pays pour prendre part aux négociations. Hama Amadou est particulièrement attendu. Réputé proche de Nicolas Sarkozy et des milieux d’affaires continentaux et internationaux, l’ancien Premier ministre de 1999 à 2007, est toujours le favori pour succéder à Tandja à la magistrature suprême. Il reste à voir si des élections seront réellement organisées dans les prochains mois.
La France, la Chine, les minières et l’eldorado nigérien
Au cours des dernières semaines de sa présidence, Mamadou Tandja avait fini par réellement exaspérer tous ses interlocuteurs internationaux. Ses déclarations d’ouverture vers l’Iran ont probablement convaincu la communauté internationale que Tandja était dorénavant irrécupérable. Les Etats-Unis en particulier, très actifs dans la lutte anti-terroriste dans le Sahara, montraient ouvertement leur agacement. En France l’Elysée se retrouvait dans une situation délicate à cause de son choix, à peine dissimulé, de soutenir Tandja.
Mais globalement les partenaires internationaux du Niger font profil bas face à ce nouveau coup de force qui semble avoir pris tout le monde de court, la France particulièrement. Si le Quai d’Orsay condamne rapidement le coup, c’est Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération, qui, relayant les inquiétudes de l’Elysée, se fait le porte-parole de la junte nigérienne pour affirmer, le 19 février, que les positions d’Areva au Niger ne sont ni menacées ni remises en cause, une déclaration en forme d’incantation. Chez Areva en revanche, on est moins serein. Dès le 21 février, soit trois jours seulement après le coup d’Etat, Anne Lauvergeon annonce un déplacement à Niamey début mars accompagnée par le ministre français de l’Industrie, Christian Estrosi, émissaire spécial de Nicolas Sarkozy, avant de se dédire pour finalement ne plus rien dire.
Areva gagne du temps
Face aux militaires, la stratégie d’Areva semble hésitante. Le groupe, fragilisé par un endettement très important, la perte du « marché du siècle » aux Emirats Arabes Unis, ainsi que par les attaques politiques visant les choix de sa direction, se décide pourtant à reprendre la main en annonçant le 26 février, un report de trois ans de la mise en exploitation du gigantesque gisement d’uranium d’Imouraren initialement prévu pour 2011. Moussa Souley, un cadre d’Areva à Niamey, justifie le report du démarrage de l’exploitation en expliquant : « Avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet ». Sauf que ce n’est pas tant la crise financière qui retarde le projet mais plutôt les cours mondiaux de l’uranium, équivalents aux coûts d’exploitation, qui rendent l’exploitation peu rentable. En provoquant un retard sur un site de production majeur, Areva compte faire remonter les cours plus vite que prévu et donc renflouer sa trésorerie en gérant un important stock. On est donc très loin du partenariat respectueux et moderne clamé par Areva lors de la signature du contrat par Sarkozy en mars 2009 à Niamey.
De son côté, la junte passe à l’offensive dans le secteur minier. L’affairisme frénétique autour de l’attribution des permis miniers nigériens avait grandement contribué à détériorer l’image de Tandja auprès de sa population. L’octroi des permis d’exploration avait entraîné l’habituel cortège de commissions distribuées aux intermédiaires proches du pouvoir et poussé les associations nigériennes à demander des investigations judiciaires.
Révision des contrats miniers
Le 17 mars, les autorités de transition annoncent qu’elles veulent revoir tous les contrats miniers, y compris ceux signés avec Areva, sans pour autant fixer de calendrier précis. Interrogés sur la volonté réelle de la junte de pousser les investigations, les membres du réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab) veulent croire en la bonne foi des militaires et en leur volonté de faire respecter les engagements pris par Areva. Depuis, plusieurs audits ont été lancés, mais ils ne concernent encore que les sociétés d’Etat nigériennes (du pétrole, de l’électricité et des mines), dont les dirigeants sont accusés par la junte d’avoir détourné des fonds pour financer le Tazarché ; le 29 mars, ils ont été par ailleurs arrêtés avec quatorze autres personnes proches de Tandja, pour avoir tenté de déstabiliser la junte. Aucune société étrangère n’a pour le moment été visée, même si les contrats chinois sont particulièrement dans la ligne de mire des militaires à cause des liens affichés de l’ancien président avec la Chine. En fait, la junte cherche un équilibre subtil : lutter contre l’intense spéculation financière sur les permis octroyés tout en offrant des garanties aux investisseurs miniers, dont elle sait qu’ils assureront des revenus vitaux pour le Niger au cours des prochaines années.
Avec Areva, la situation est particulièrement délicate : en retardant l’exploitation d’Imouraren, elle prive le pouvoir d’une partie de ses revenus accroissant ainsi la pression financière sur la junte dans un contexte de suspension de l’aide internationale, de crise alimentaire aiguë. De quoi calmer les ardeurs dans la révision des contrats d’Areva avec le Niger.
Espérons que la CSRD concrétise toutes ses annonces et que ni les rumeurs ou tentatives d’un nouveau coup d’Etat de la part de militaires restés fidèles à Tandja, ni les rivalités politiques exacerbées entre les prétendants au pouvoir, ni les manoeuvres des compagnies minières, ni la grave crise alimentaire qui s’annonce, ne bouleversent une situation qui reste très précaire, et n’assombrissent encore le quotidien déjà intenable des Nigériens.
Danyel Dubreuil
[1] Tazarché : « continuité » en haoussa, terme utilisé par les soutiens de Tandja pour justifier son maintien au pouvoir afin qu’il puisse terminer ses grands chantiers.
Mettant la vie de l’otage entre les mains du président Sarkozy ,Droukdel envoie la liste de ses éléments emprisonnés au négociateur français
El Khabar - 15/05/10
Mettant la vie de l’otage entre les mains du président Sarkozy
Droukdel envoie la liste de ses éléments emprisonnés au négociateur français
samedi 15 mai 2010
L’organisation Al-Qaida au Maghreb islamique, a annoncé, hier, dans un communiqué publié sur internet que la vie de l’otage français Michel Germaneau, 78 ans étaient entre les mains du président Sarkozy. L’organisation de Droukdel a, en effet, déclaré quelle enverrait au négociateur français la liste de leurs éléments détenus dont il demande la libération en échange de celle de l’otage, enlevé le 19 avril dernier au Niger. Le communiqué sous forme d’enregistrement de l’organisation implique, dans une tentative pour influencer l’opinion publique française, le président Sarkozy, déclarant « vous êtes le seul responsable(Sarkozy) de la vie de votre citoyen », menaçant de tuer l’otage si leur revendication n’est pas exécutée rapidement.
L’AQMI a, en plus de la diffusion d’un message audio ainsi que de la photo et d’une photocopie de la carte d’identité de Michel Germaneau, indiqué que l’otage qui avait été enlevé le 22 avril dernier est un ingénieur à la retraite qui travaillait pour le secteur pétrolier algérien. L’enregistrement dont la date d’enregistrement est encore indéterminée montre Michel Germaneau appelant le président Sarkozy à tout faire pour sa libération. L’organisation indique également que l’otage est cardiaque et qu’il n’a pas de médicaments, mettant ainsi un peu plus la pression sur les responsables français pour qu’ils accélèrent les négociations.
Ceci intervient à l’heure ou le ministère français des affaires étrangères assurent que tous ces services sont mobilisés pour la libération de Michel Germaneau, sans pour autant donner d’informations sur les revendications d’Al-Qaida. Il semblerait, au vu de l’annonce de Droukdel, que son intention est d’envoyer au négociateur français une liste de terroristes à libérer et que les négociations sont déjà bien avancées. Il n’est donc pas impossible que la France exerce les mêmes pressions qu’elle avait exercées sur le président malien pour la libération de l’otage Pierre Camatte, mais cette fois-ci, sur le président mauritanien qui est attendu pour une visite officielle à Paris.
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Editorial El Khabar :
« Allô » Droukdel !
Par M. Iouanoughène
Les revendications formulées par Droukdel à Sarkozy sont susceptibles d’aggraver la crise entre l’Algérie et la France, qui dure depuis plusieurs mois, si l’on prend en considération la manière avec laquelle la France a réussi à libérer ses otages détenus au Mali, et la réaction de la partie algérienne qui a qualifié cette opération de complot. Il n’est pas évident de mettre fin aux groupes d’Al Qaida au pays du Maghreb Islamique et au Sahara algérien. Comme il n’est pas évident aussi d’analyser la personnalité de Droukdel, qui choisit bien le timing de ses sorties médiatiques et qui a pu attirer l’attention même de New York Times, qui l’a interviewé à la veille des présidentielles américaines. Les études de chimie que Droukdel a suivies à l’université de Blida, lui ont-elles donenr un statut lui permettant, avant qu’il rejoigne les camps terroristes, d’être capable d’être au courant de toutes les actualités mondiales, les cerner et de les influencer ? Ou bien, incarne-t-il la personnalité de Geronimo que l’armada médiatique américaine et européenne utilise pour faire peur à leurs peuples de couleur qui menacent la culture occidentale chez eux ? Si l’affaire Geronimo était juste et que les comédiens de Hollywood réussiraient de changer sa nature et de faire d’elle une sauvagerie qui guette tout homme blanc pacifique n’agressant personne, on ignore que serait le cas pour ce qui est de l’affaire de Droukdel qu’on ignore jusqu’à ce jour et dont on ignore les limites entre ce qui est illusion et ce qui est conviction religieuse ou aussi ce qui est exploitation de la religion et pour quelles fins et même les parties qui exploitent la religion dans ce cas ? Est-ce Droukdel en personne ou d’autres... ? Jusqu’à ce que tout soit clair, sur la vérité de ce qui se passe sur nos frontières sud, l’organisation d’Al-Qaida continue à kidnapper les otages occidentaux, tantôt en Algérie et tantôt au Mali et d’autres fois au Niger et en Mauritanie…les ressortissants occidentaux continuent, quand même, leurs aventures touristiques et diplomatiques au Sahara. Ils y viennent de Tunisie, du Maroc et …il est rare que les touristes occidentaux passent par les agences touristiques agréées officiellement en Algérie ou dans les pays voisins, comme ils ne prêtent également pas d’importance aux mises en gardes qui leur sont formulées par leurs ambassades ou ministères des affaires étrangères. Voilà que l’organisation de Droukdel s’ingère pour la deuxième fois au bout de quelques mois, dans la controverse entre Alger et Paris sur plusieurs questions, objet de discorde entre les deux capitales. Nous demandons, donc, à Droukdel de mettre à la disposition des journalistes algériens son numéro de téléphone afin qu’il nous informe de sa stratégie dans ses relations avec Paris, Washington et Londres…qui sait…peut être qu’elle sera meilleure que celle du gouvernement algérien.
Mettant la vie de l’otage entre les mains du président Sarkozy
Droukdel envoie la liste de ses éléments emprisonnés au négociateur français
samedi 15 mai 2010
L’organisation Al-Qaida au Maghreb islamique, a annoncé, hier, dans un communiqué publié sur internet que la vie de l’otage français Michel Germaneau, 78 ans étaient entre les mains du président Sarkozy. L’organisation de Droukdel a, en effet, déclaré quelle enverrait au négociateur français la liste de leurs éléments détenus dont il demande la libération en échange de celle de l’otage, enlevé le 19 avril dernier au Niger. Le communiqué sous forme d’enregistrement de l’organisation implique, dans une tentative pour influencer l’opinion publique française, le président Sarkozy, déclarant « vous êtes le seul responsable(Sarkozy) de la vie de votre citoyen », menaçant de tuer l’otage si leur revendication n’est pas exécutée rapidement.
L’AQMI a, en plus de la diffusion d’un message audio ainsi que de la photo et d’une photocopie de la carte d’identité de Michel Germaneau, indiqué que l’otage qui avait été enlevé le 22 avril dernier est un ingénieur à la retraite qui travaillait pour le secteur pétrolier algérien. L’enregistrement dont la date d’enregistrement est encore indéterminée montre Michel Germaneau appelant le président Sarkozy à tout faire pour sa libération. L’organisation indique également que l’otage est cardiaque et qu’il n’a pas de médicaments, mettant ainsi un peu plus la pression sur les responsables français pour qu’ils accélèrent les négociations.
Ceci intervient à l’heure ou le ministère français des affaires étrangères assurent que tous ces services sont mobilisés pour la libération de Michel Germaneau, sans pour autant donner d’informations sur les revendications d’Al-Qaida. Il semblerait, au vu de l’annonce de Droukdel, que son intention est d’envoyer au négociateur français une liste de terroristes à libérer et que les négociations sont déjà bien avancées. Il n’est donc pas impossible que la France exerce les mêmes pressions qu’elle avait exercées sur le président malien pour la libération de l’otage Pierre Camatte, mais cette fois-ci, sur le président mauritanien qui est attendu pour une visite officielle à Paris.
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Editorial El Khabar :
« Allô » Droukdel !
Par M. Iouanoughène
Les revendications formulées par Droukdel à Sarkozy sont susceptibles d’aggraver la crise entre l’Algérie et la France, qui dure depuis plusieurs mois, si l’on prend en considération la manière avec laquelle la France a réussi à libérer ses otages détenus au Mali, et la réaction de la partie algérienne qui a qualifié cette opération de complot. Il n’est pas évident de mettre fin aux groupes d’Al Qaida au pays du Maghreb Islamique et au Sahara algérien. Comme il n’est pas évident aussi d’analyser la personnalité de Droukdel, qui choisit bien le timing de ses sorties médiatiques et qui a pu attirer l’attention même de New York Times, qui l’a interviewé à la veille des présidentielles américaines. Les études de chimie que Droukdel a suivies à l’université de Blida, lui ont-elles donenr un statut lui permettant, avant qu’il rejoigne les camps terroristes, d’être capable d’être au courant de toutes les actualités mondiales, les cerner et de les influencer ? Ou bien, incarne-t-il la personnalité de Geronimo que l’armada médiatique américaine et européenne utilise pour faire peur à leurs peuples de couleur qui menacent la culture occidentale chez eux ? Si l’affaire Geronimo était juste et que les comédiens de Hollywood réussiraient de changer sa nature et de faire d’elle une sauvagerie qui guette tout homme blanc pacifique n’agressant personne, on ignore que serait le cas pour ce qui est de l’affaire de Droukdel qu’on ignore jusqu’à ce jour et dont on ignore les limites entre ce qui est illusion et ce qui est conviction religieuse ou aussi ce qui est exploitation de la religion et pour quelles fins et même les parties qui exploitent la religion dans ce cas ? Est-ce Droukdel en personne ou d’autres... ? Jusqu’à ce que tout soit clair, sur la vérité de ce qui se passe sur nos frontières sud, l’organisation d’Al-Qaida continue à kidnapper les otages occidentaux, tantôt en Algérie et tantôt au Mali et d’autres fois au Niger et en Mauritanie…les ressortissants occidentaux continuent, quand même, leurs aventures touristiques et diplomatiques au Sahara. Ils y viennent de Tunisie, du Maroc et …il est rare que les touristes occidentaux passent par les agences touristiques agréées officiellement en Algérie ou dans les pays voisins, comme ils ne prêtent également pas d’importance aux mises en gardes qui leur sont formulées par leurs ambassades ou ministères des affaires étrangères. Voilà que l’organisation de Droukdel s’ingère pour la deuxième fois au bout de quelques mois, dans la controverse entre Alger et Paris sur plusieurs questions, objet de discorde entre les deux capitales. Nous demandons, donc, à Droukdel de mettre à la disposition des journalistes algériens son numéro de téléphone afin qu’il nous informe de sa stratégie dans ses relations avec Paris, Washington et Londres…qui sait…peut être qu’elle sera meilleure que celle du gouvernement algérien.
vendredi 14 mai 2010
Les USA déconseillent aux Américains de se rendre au Niger
AFP- 11/05/2010
Les USA déconseillent aux Américains de se rendre au Niger
WASHINGTON, 11 mai 2010 (AFP) - Les Etats-Unis déconseillent aux Américains de voyager dans le nord du Niger en raison des risques d'enlèvement qui planent sur les Occidentaux, selon un communiqué du département d'Etat diffusé mardi.
"Le département d'Etat met en garde les citoyens américains sur le risque de voyager au Niger et recommande de ne pas se rendre dans le nord du pays en raison des menaces d'enlèvement qui planent sur les Occidentaux", indique le document.
Les enlèvements d'Occidentaux sont courants dans une vaste zone désertique à cheval entre le Niger, le Mali et l'Algérie, territoire où opère le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
lc/sj/sf
AFP 111746 GMT MAI 10
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