TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 27 octobre 2009
Communiqué :le FFR rejoint le processus de Paix en cours au Niger.
Après maintes sollicitations de la part des personnalités Nigériennes et internationales, le FFR informe l’opinion nationale et internationale, qu’il rejoint le processus de Paix en cours au Niger.
Le dialogue amorcé sous l'égide du guide de la Révolution d’El Fatah, le désir d'un retour définitif de la paix, les propositions et les ouvertures du gouvernement Nigérien, et sa disponibilité d’aller vers cette paix, sont autant de facteurs qui ont motivé la décision du FFR à rejoindre le processus de paix.
Une délégation de notre front entamera bientôt des pourparlers francs avec les autorités Nigériennes et Libyennes.
Ce sera pour nous l’occasion de découvrir les mécanismes prévus pour le retour définitif de la Paix, et de transmettre au gouvernement Nigérien, et au médiateur Libyen nos revendications.
Le FFR est pour une Paix véritable, définitive et durable, condition sine qua none pour un développement réel des régions affectées par le conflit.
C’est convaincu de ce principe que nous voulons nous engager et travailler pour un retour durable de la Paix au Niger.
Le Front
lundi 26 octobre 2009
Guinée et Niger : l’Onu demande à la Cedeao de corser les sanctions contre Dadis et Tandja
Guinée et Niger : l’Onu demande à la Cedeao de corser les sanctions contre Dadis et Tandja Ouestafnews - Le Bureau des nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa), a lancé un appel en direction des chefs d’Etat de le Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour qu’ils renforcent les sanctions déjà prises contre le Niger et la Guinée, deux pays en proie à de graves crises politico-institutionnels depuis plusieurs mois.
L’appel a été lancé à la suite d’une rencontre tenue au Sénégal portant sur « crise politiques et droits de l’homme en Afrique de l’Ouest », selon un communiqué de l’Unowa transmis à Ouestafnews.
La Cedeao a déjà pris des sanctions contre le Niger et la Guinée, respectivement une « suspension de toutes les instances » de l’organisation sous-régionale pour le Niger et un « embargo sur les armes » pour ce qui est de la Guinée.
Les participants à la réunion de l’Unowa encouragent la Cedeao « en plus des mesures déjà prises, à procéder, au besoin, au gel des avoirs des dirigeants civils et militaires, de leurs familles, ainsi qu’à leur interdiction de voyage et de séjour à l’étranger », affirme le communiqué.
La même source préconise « une profonde réforme du secteur de la Défense et de la Sécurité » dans les deux pays.
En Guinée, des actes violences perpétrées par des militaires le 28 septembre 2009 contre des partisans de l’opposition ont mis en péril la transition initiée en décembre 2008 par le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte militaire). Cette junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara est aujourd’hui soumise à de fortes pressions de la communauté internationale, notamment celles de la France et des Etats-Unis.
Au Niger, des élections législatives boycottées par l’opposition ont davantage discrédité le régime du président Mamadou Tandja déjà largement affecté par l’organisation d’un référendum contesté et rejeté par l’opposition nigérienne et l’ensemble de la communauté internationale.
Ce référendum qui a modifié la constitution permet au président nigérien de rester au pouvoir pour trois années supplémentaires et de pouvoir se représenter à une éventuelle présidentielle alors que selon l’ancienne constitution son mandat deuxième et dernier mandat devait arriver arrivait à expiration en décembre 2009.
Lundi 26 Octobre 2009
Ouestaf News
L’industrie nucléaire française procède à un véritable pillage au Niger
Françafrique
L’industrie nucléaire française procède à un véritable pillage au Niger
Par Sophie Chapelle (26 octobre 2009)
Depuis 40 ans, la multinationale Areva puise abondamment dans les ressources d’un des pays les plus pauvres de la planète. Le Niger pourrait demain devenir le deuxième producteur mondial d’uranium. Pourtant, le pays figure à la dernière place de l’indicateur de développement humain. C’est dans cette absence de partage des richesses et sur fond de crise institutionnelle, que se profile une catastrophe sociale, environnementale et économique. Produire ici de l’électricité d’origine nucléaire a pour corollaire, là-bas, contaminations radioactives et désertification.
Photo : Areva ne fera pas la loi au NigerAreva, champion français de l’industrie nucléaire, le clame fièrement : sa nouvelle mine d’uranium d’Imouraren, au Niger, sera la plus importante d’Afrique et la deuxième au monde. Areva répète avoir « fait du développement durable la clé de voûte de sa stratégie industrielle avec la triple ambition d’une croissance rentable, socialement responsable et respectueuse de l’environnement ».
Dans le cadre de cette stratégie, Areva a organisé le 16 mai dernier à Agadez, dans le nord du Niger, « une audience publique et un atelier de validation de l’étude d’impact environnemental d’Imouraren ». La multinationale de l’atome se serait-elle reconvertie à un soudain souci de transparence ? « Un écran de fumée », selon le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger, au moment où - coïncidence ? - l’état d’exception est décrété sur la région d’Agadez. Dénonçant l’impossibilité de consulter le rapport provisoire, la mise à l’écart du comité Ad-hoc, la réduction du temps imparti à la consultation, le collectif associatif demande de disposer de cette étude d’impact et d’une contre-expertise scientifique indépendante. Il attend toujours.
Areva, éco-responsable ?Derrière les grands discours socialement responsables et respectueux de l’environnement se cache une toute autre réalité. Des études indépendantes ont d’ores et déjà été menées. La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) révèle que les eaux distribuées dans la ville minière d’Arlit, où opère Areva, ne sont pas aux normes de potabilité : d’après les prélèvements de 2004 et 2005, le taux de contamination de ces eaux dépasse de 7 à 110 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ! Toujours selon la Criirad, des boues radioactives et d’énormes masses de déchets radioactifs, les « stériles », sont stockées à l’air libre. La société civile nigérienne, via l’association Aghir In Man ou le réseau Rotab, ont tenté d’alarmer Areva et les responsables politiques nigériens sur la question. En vain. A ce jour, rien n’a été fait pour revoir la gestion de ces sites uranifères, selon le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger.
Il n’y a pas que la contamination radioactive qui pose problème. Areva, et d’autres industries minières, contribuent à la désertification du pays. « L’économie pastorale est en train de disparaître dans le Nord du Niger, région où s’installent les miniers du monde entier. On va vers une catastrophe environnementale et économique », prévient l’hydrogéologue Alain Joseph. L’élevage extensif - principale source de revenus d’un des Etats les plus pauvres de la planète - mené par les Touaregs, les Peulhs et les tribus arabes Kounta dans l’immense plaine de l’Irhazer est fortement remis en cause par l’assèchement des nappes phréatiques d’Agadez (nord du Niger), seule ressource en eau de la région. La cause de leur épuisement ? L’octroi de concessions minières : 139 permis de recherche et d’exploitation ont été vendus en moins d’un an. L’eau des nappes est acheminée vers des mines de charbon qui alimente en électricité les installations d’Areva à Arlit.
Un comportement prédateur
A Akokan et Arlit, les sociétés Cominak et Somaïr, dont Areva est l’opérateur, ont déjà épuisé à 70% l’aquifère carbonifère au nord du Tarat, à raison de 22 000 m3/j depuis 38 ans. Ces deux sociétés envisagent d’utiliser un pipeline de 30 km et de déplacer leurs pompages vers l’ouest, dans la nappe des grès d’Agadez. « C’est significatif du comportement prédateur minier : on s’installe, on prend le maximum et après moi, le désert, s’insurge Alain Joseph. Non content d’avoir vidé l’aquifère du Tarat, Areva s’installe maintenant à Imouraren. Bien d’autres pays, la Chine, le Canada, l’Inde, l’Australie, se ruent sur les ressources du sous-sol nigérien. Nous allons assisté à un assèchement rapide de cette nappe. Comment vont vivre les pasteurs si les sources sont épuisées ? Comment vont-ils se déplacer dans un univers qui va être maintenant essentiellement minier ? »
Côté face : L’uranium nigérien sert à alimenter les centrales nucléaires françaises
Côté pile : Désertification et absence de partage des richesses au Niger (Crédit : Areva ne fera pas la loi au Niger)
« Ce que nous voulons c’est l’arrêt de l’exploitation des mines d’uranium. Seul le régime en profite, le peuple nigérien lui ne profite que de la misère et des radiations ». Pour Aghali Mahiya, Touareg du Niger et ancien salarié de la Somaïr, filiale nigérienne d’Areva, la population ne bénéficie d’aucune retombée économique. Bien que l’exploitation d’Imouraren fasse du Niger le deuxième producteur mondial d’uranium, le pays est encore classé parmi les trois plus pauvres de la planète et figure à la dernière place de l’Indicateur de développement humain. De son côté, Areva a tiré du Niger près de 40 % de sa production d’uranium depuis 40 ans. Sans ce précieux combustible, jamais la multinationale n’aurait pu se développer ni le nucléaire français fonctionner. Pas question, pour autant, de favoriser le développement du pays.
« Le peuple nigérien ne profite que de la misère et des radiations »Pour Myrtho, président d’une association au Nord-Niger, le partage des richesses n’existe pas. « J’ai rencontré Issouf ag Maha, le maire de Tchirozerine au Niger. Areva lui a demandé une liste de gens intéressés pour travailler pour Areva. M. le Maire a fait une liste de 800 personnes avec leur nom, leur adresse... mais à ce jour aucune de ces personnes n’a été embauchée par Areva. » La multinationale pèse plus de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2008. L’Etat nigérien, lui, voit son produit intérieur brut plafonner à 2,7 milliards d’euros en 2007. Soit cinq fois moins que le groupe dirigé par Anne Lauvergeon (en photo). Comment rivaliser ? Surtout quand, derrière Areva, on trouve l’Etat français.
La poursuite de l’exploitation d’uranium au Niger s’établit sur le fond d’ « une très grave crise institutionnelle », rappelle Olivier Thimonnier de l’association Survie. En mai dernier, le président Tandja annonce l’organisation d’un référendum en vue d’un changement constitutionnel afin de prolonger son mandat. S’ensuit la dissolution de la cour constitutionnelle et de l’Assemblée nationale qui jugent le projet de référendum inconstitutionnel. En juin, alors que Tandja s’arroge les pleins pouvoirs, le Quai d’Orsay se contente de rappeler « [l’importance que la France attache au cadre constitutionnel du Niger, à la préservation de l’acquis démocratique de ce pays et à sa stabilité. » Le référendum est organisé le 4 août, et malgré la forte opposition des syndicats, des partis et d’une partie de la société civile, le Niger finit par adopter une 6e Constitution. Dans l’indifférence presque totale des médias français [1].
Areva, outil de la Françafrique ?Le 20 octobre, Tandja organise des élections législatives. Il est isolé sur la scène politique intérieure : l’ensemble de la société civile, des centrales syndicales et son propre parti, divisé, s’y sont opposés. Il est la cible de critiques internationales : gel partiel de la coopération de l’UE avec le Niger, suspension du Niger par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, mesures à venir de l’Union africaine. Seule la France reste silencieuse. « Le 10 août, le ministère des affaires étrangères déclare que la France est attentive à l’élection, qu’elle doit être transparente et démocratique. Ceci valide la réforme de la Constitution par le président Tandja, analyse Olivier Thimonnier. Cette position française est le résultat de la défense d’intérêts économiques clairement liés aux intérêts d’Areva au Niger. Elle s’inscrit dans le prolongement de la politique d’indépendance énergétique de la France lancée par le Général de Gaulle dans les années 60. »
Une indépendance énergétique qualifiée de « parfaitement virtuelle » par Johnny Da Silva du Réseau Sortir du Nucléaire. « La France importe 100 % de son uranium pour 80 % de son électricité. C’est sans compter les transports de matières radioactives sur des milliers de kilomètres. » « Quand on nous explique que le nucléaire est une énergie propre, c’est un mensonge à plusieurs niveaux, poursuit le Député Vert Noël Mamère. Ce n’est ni une énergie renouvelable, ni une énergie propre mais bien une énergie sale dans sa contribution à soutenir les réseaux de la Françafrique et les régimes dictatoriaux. » Le Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger demande à toutes les parties impliquées un moratoire sur l’extraction minière. En attendant l’hypothétique appui de ce moratoire par le gouvernement français, les choix énergétiques de ce dernier continuent d’avoir de désastreuses conséquences… loin de nos vertes campagnes.
Sophie Chapelle
BASTA!
samedi 24 octobre 2009
Niger:NON aux amnisties successives des militaires auteurs d’exactions contre des civiles et NON aux amnisties des crimes de guerre
A LA MEMOIRE DE TOUS CES INNOCENTS VICTIMES D EXACTIONS EXTRA JUDICIAIRES commises par les forces armées nigeriennes(FAN).samedi 24 octobre 2009
AFP/23/10/09 NIAMEY — « Le président du Niger Mamadou Tandja a amnistié les rebelles touaregs qui ont récemment déposé les armes, selon un communiqué officiel lu à la radio d’Etat. Selon l’ordonnance présidentielle, "Sont amnistiés dans tous les effets et conséquences, les faits et actes susceptibles de recevoir une qualification pénale commis dans le cadre de l’insurrection armée durant la période 2005 à la date de la signature de la présidence ordonnance". Bénéficient de cette amnistie, "les auteurs, les co-auteurs et complices des crimes et délits commis pendant ladite période (de la rébellion armée)". Sont aussi concernées "les personnes appartenant aux forces de défense et de sécurité ou toute autre personne leur ayant prêté main forte et les personnes appartenant aux divers mouvements de l’insurrection armée".
L’amnistie profite également aux "personnes poursuivies, condamnées, recherchées ou susceptibles de l’être pour les infractions commises pendant de l’insurrection armée". "(...) Il nous paraît primordial de privilégier le pardon qui, à mes yeux devrait passer par une amnistie en faveur de toutes les personnes directement ou indirectement impliquées dans ce conflit", a déclaré vendredi soir Mamadou Tandja à la radio, tout en remerciant le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, médiateur dans le conflit qui a éclaté en 2007 dans le nord désertique nigérien proche de la Libye ».
Vu les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre commis par les militaires nigériens membres des FAN (forces armées nigériennes) à l'encontre des populations civiles touarègues juste pour leurs appartenance ethnique depuis 1990,
Vu les massacres de Tchintabaraden qui ont fait 2600 morts civils Touaregs, perpétrés par les FAN en 1990,
Vu qu'aucun responsable de ces crimes n'a été jugé à ce jour,
Vu les massacres perpétrés par les Fan de 1992 à 1995 au nord du Niger, notamment dans les régions de Tahoua et d'Agadez, qui ont fait plus de 200 morts civils touaregs
Vu qu'aucune enquête sur ces faits n'a été ordonnée à ce jour.
Vu l'assassinat des prisonniers de guerre par les FAN, au nombre de 4 (quatre) dont le Capitaine Acharif Mohamed, Premier Vice-Président du MNJ à Tézirzaït le 27- 28 Juin 2008,
Vu le massacre des civils Touaregs nigériens, au nombre de 123 personnes, commis par les Fan de 2007 à 2009 au nord du Niger dans le massif de l' Aïr,
Vu le refus délibéré de mener des enquêtes pour trouver les responsables de toutes ces exactions à l'encontre des civils Touaregs innocents,
Vu la mauvaise foi avec laquelle le gouvernement nigérien a répondu le 27 Mai au rapporteur spécial de l'ONU (Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU) sur les exécutions extrajudiciaires (2009-11eme session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU).
Au vu de tout ce qui précède :
Nous disons NON aux amnisties successives des militaires auteurs d’exactions contre des civiles et NON aux amnisties des crimes de guerre,
Nous continuerons à interpeller l’opinion nationale et internationale afin que les auteurs de ces crimes soient jugés,
Nous assurons le suivi de ces dossiers tant que justice ne sera pas faite,
Nous interpellons à nouveau les Etats-Unis, l’ONU, l’Union Européenne, l’Union Africaine et la CEDEAO pour qu’ils mettent tout en œuvre afin que les auteurs de ces crimes soient jugés.
Pour mémoire, voici la liste des civils Touareg assassinés de 2007 à 2009 :
Sidi Mohamed Imolan dit Kalakoua
Abtchaw Kounfi
Aoussouk Kounfi
Idrissa Takho-Ouidane
Aghalo Moughamad
Maghmoud Moughamad
Ghousmane Ewadane
Moughmoud Tagho
Aghmad Hitane
Zeyda ag Badi
Ahmadu ag Moussa
Ghoumour ag Ahmad
Mohamed ag Akarfa
Ismaghil ag Akam
Rhissa ag Attaher
Bikim ag Ilyas
Akloua ag Hama
Oumra Lahcen
Adam Abarchi
Ghoumour Assaleh
Mohamed Atchawar
Manik Kané
Almoctar Bachir
Hamad Moussa (un religieux qui pendant toute sa vie ne s'est occupé que de ses livres saints)
Liman Houdane
Toukane Assale
Mohamed Rhissa Imolane
Ikizaba Attoulel
Mouhmoud Alain
Aboubacar (commerçant)
Mohamed Almoctar (Guinadan)
Abdousalam Amadou Zamanka
Hadda Baregha
Mahmoud Alanne
Kouzaba Attolal
Oumama Iyadane
Ibrahim Ghissa
Boulla Lachi
Hamadi Ghoumour
Idrissa
Lolo
Sidi Koummado
Inana Krima
CADAVRES DES CIVILS RETROUVÉS MORTS :
- à l'Est de Gougaram
Akassa Abdourahamane
Ilyass Abdourahamane
Abbi Ghabdoula
Badame Ghabdoula
Soulimane Tchahama
Madouwane Aoughamet
- aux environs de Tidène
Inanane Ag Karimoune
Plus un grand nombre de disparus dont les corps n'ont pas été retrouvés…
MOHAMED OMAR
Collectif Euro-Saharien pour la paix.
L'Algérie et les Etats-Unis discutent du renforcement des liens dans la lutte contre le terrorisme
[Walid Ramzi] La haute responsable américaine de la défense Vicki Huddleston s'est rendue à Alger cette semaine pour discuter de la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
2009-10-21
La visite cette semaine en Algérie de la vice-secrétaire américaine à la Défense pour l'Afrique souligne le désir des deux pays de renforcer les liens et la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Par Walid Ramzi pour Magharebia à Alger – 21/10/09
[Walid Ramzi] La haute responsable américaine de la défense Vicki Huddleston s'est rendue à Alger cette semaine pour discuter de la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Les Etats-Unis apprécient le rôle de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme au Maghreb et dans les régions subsahariennes, a déclaré la vice-secrétaire américaine à la Défense pour l'Afrique Vicki Huddleston, lundi 19 octobre lors d'une conférence de presse à Alger.
Mme Huddleston, qui s'exprimait à l'occasion d'une visite de trois jours en Algérie, a déclaré que les deux pays avaient souligné la nécessité de poursuivre la "bonne coopération" qui existe entre les Etats-Unis et l'Algérie, notamment en matière de lutte antiterroriste et de sécurité maritime en Méditerranée.
Les commentaires de cette haute responsable américaine interviennent dans un contexte de renforcement des liens entre Alger et Washington, marqué par des "progrès substantiels" en matière politique, économique, scientifique et sécuritaire ces dernières années, a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci à l'agence APS mardi 20 octobre.
Mme Huddleston a été reçue par le ministre algérien de la Défense Abdelmalek Guenaizia lundi au ministère à Alger. Selon un communiqué du ministère, les entretiens ont essentiellement porté sur "la coopération bilatérale dans les domaines militaires et technologiques".
"Les Etats-Unis n'ont pas caché qu'ils souhaitaient initier une coopération en matière de sécurité et de renseignement avec l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, un sujet qui revêt la plus haute priorité lors de toutes les visites effectuées par des responsables américains", a expliqué le spécialiste des questions de sécurité au Maghreb Hassan Bouliha à Magharebia. "Les Etats-Unis se félicitent en permanence du rôle de l'Algérie dans la lutte antiterroriste et considèrent l'aide et les informations fournies par ce pays comme réellement importantes au vu de l'expérience des autorités algériennes en charge de la sécurité dans la lutte contre le terrorisme."
Mme Huddleston a expliqué que ses entretiens avec les responsables algériens avaient porté sur "les moyens d'instaurer une coopération en matière de sécurité avec l'Union africaine dans le but de lutter contre le terrorisme."
Lors d'une réunion avec les responsables des instances de sécurité des Etats du Sahel africain (Mali, Mauritanie et Niger, plus l'Algérie en tant que pays hôte) à Tamanrasset, elle a qualifié cette étape d'"importante dans le cadre de la lutte antiterroriste", ajoutant que "les Etats-Unis apporteront leur soutien à toute initiative visant à éradiquer le terrorisme dans la région."
A propos des populations touaregs éparpillées dans la région du Sahel, Mme Huddleston a réfuté qu'elles puissent être liées d'une quelconque manière à des groupes terroristes.
"Les Touaregs n'ont rien à voir avec les groupes terroristes locaux", a-t-elle affirmé. "Ils sont connus pour leur tolérance et n'ont aucun [courant] terroriste en leur sein."
Elle a également parlé du rôle de l'US Africa Command, affirmant que "l'AFRICOM coopérera indirectement avec plusieurs Etats, dont l'Algérie, dans la lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel et en Afrique en général."
Cette lutte contre le terrorisme, a-t-elle poursuivi, se déroulera par le biais d'une coordination sécuritaire entre les Etats partenaires, comme des entraînements militaires aux Etats-Unis et dans plusieurs pays du Sahel, dont l'Algérie. Cette coordination se mettra en place dans la lignée des manoeuvres navales conjointes au large des côtes algériennes entre la Marine nationale algérienne et l'US Marine Corps, a-t-elle ajouté.
La presse locale et les spécialistes de la sécurité ont proposé des analyses détaillées, et différents point de vue, sur cette visite.
Mme Huddleston a présenté à l'Algérie une proposition promettant une assistance technique dans le domaine de "la lutte contre le terrorisme" aux Etats africains par le biais de l'Union africaine, selon le quotidien El Khabar. En retour, il lui a été demandé que Washington utilise son influence au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies pour obtenir une résolution pénalisant le paiement de rançons aux terroristes qui détiendraient des otages.
Hassan Bouliha a déclaré que Washington "ne fait aucun mystère de vouloir assurer sa sécurité en matière d'énergie. Ce faisant, il tente d'élargir ses sources, de manière à ne pas être en permanence dépendant du pétrole du Golfe." De plus, a-t-il ajouté, les Etats-Unis souhaitent "renforcer leurs liens avec l'Algérie pour pouvoir utiliser ces liens au plan régional, en particulier avec l'Union africaine et dans l'ensemble de l'Afrique… parce que l'Algérie est un preneur d'initiatives."
"La coordination en matière de sécurité entre l'Algérie et les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme en Afrique est déjà un fait", a expliqué Abdelalli Razaki, un universitaire spécialisé dans les questions de sécurité, lors d'une conférence de presse. "C'est un fait bien connu que les intérêts sécuritaires de l'Algérie et les intérêts sécuritaires des Etats-Unis se donnent la main dans les efforts de lutte antiterroriste."
Mohamad Samim, un spécialiste des relations internationales, explique pour sa part que l'intérêt croissant des Etats-Unis "pour l'Algérie en particulier, et l'Afrique du Nord et les Etats du Sahel en général, souligne les préoccupations américaines que les groupes terroristes puissent étendre leurs activités dans cette région... [et] souligne le souhait des Etats-Unis d'étendre la coopération avec cette région et de renforcer les échanges d'informations entre les différentes agences chargées de la sécurité."
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Niger : amnistie aux rebelles touareg et aux soldats qui ont déposé les armes
AFP 23-10-09
Niger : amnistie aux rebelles touareg et aux soldats qui ont déposé les armes
samedi 24 octobre 2009
NIAMEY — Le président du Niger Mamadou Tandja a amnistié les rebelles touareg qui ont récemment déposé les armes, selon un communiqué officiel lu à la radio d’Etat.
Selon l’ordonnance présidentielle, "sont amnistiés dans tous les effets et conséquences, les faits et actes susceptibles de recevoir une qualification pénale commis dans le cadre de l’insurrection armée durant la période 2005 à la date de la signature de la présidence ordonnance".
Bénéficient de cette amnistie, "les auteurs, les co-auteurs et complices des crimes et délits commis pendant ladite période (de la rébellion armée)".
Sont aussi concernées "les personnes appartenant aux forces de défense et de sécurité ou toute autre personne leur ayant prêté main forte et les personnes appartenant aux divers mouvements de l’issurrection armée", dit le communiqué.
L’amnistie profite aussi aux "personnes poursuivies, condamnées, recherchées ou susceptibles de l’être pour les infractions commises pendant de l’insurrection armée".
"(...) il nous paraît primordial de privilégier le pardon, qui à mes yeux devrait passer par une amnistie en faveur de toutes les personnes directement ou indirectement impliquées dans ce conflit", a déclaré vendredi soir Mamadou Tandja à la radio, tout en remerciant le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, médiateur dans le conflit qui a éclaté en 2007 dans le nord désertique nigérien proche de la Libye.
Niamey et les rebelles du MNJ avaient engagé en mars des discussions, depuis en panne, sous les auspices de Mouammar Kadhafi, qui a appelé le 15 mars les combattants à déposer les armes et à intégrer un processus de paix.
Le président avait alors offert une amnistie.
Les trois fronts de la rébellion, dont le Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ), exigent notamment une meilleure insertion des Touareg dans l’armée, les corps para-militaires et le secteur minier situé dans la zone du conflit (nord).
Seul le Front des forces de redressement (FFR) dirigée par Rhissa Ag Boula, figure historique de la première rébellion touareg dans les années 1990, rejette toujours le processus de paix.
Ancien ministre du tourisme nigérien, Ag Boula, qui vit à l’étranger, avait été condamné à mort par contumace pour l’assassinat présumé d’un homme politique en 2004 dans le nord du pays.
La rébellion a récemment demandé au président Tandja de le grâcier.
mercredi 21 octobre 2009
Washington réclame des sanctions de la Cedeao contre le Niger
par JA08, le 21 Octobre 2009 à 10:58 Washington - Les Etats-Unis ont exhorté la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) à imposer des sanctions contre le Niger. La Cedeao a suspendu mardi le Niger pour dénoncer la tenue de législatives boycottées par l'opposition mais voulues par le président Mamdou Tandja pour consolider son pouvoir.
"Nous exhortons la Cedeao à avancer vers l'imposition immédiate de sanctions complètes étant donné que le président Tandja n'a pas respecté la demande de la Cedeao de suspendre les élections législatives", a déclaré le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs, dans un communiqué.
"Nous exhortons le président Tandja à résoudre la crise politique au Niger par le dialogue, plutôt que par des actions intéressées qui continuent d'éroder l'engagement du Niger envers la démocratie et une bonne gouvernance", a-t-il ajouté.
La Cedeao a décidé de suspendre le Niger jusqu'au rétablissement dans le pays de "la légalité constitutionnelle".
SDA-ATS
Suice.infos
Lecco (Italie/Rencontre sur la Question Touarègue
Rencontre sur la Question Touarègue
Lecco (Italie), le 17 et 18 octobre 2009, Les Cultures.Du 17 au 18 Octobre 2009, s’est déroulé à Lecco (Italie) un Symposium sur la Question Touarègue qui s’est tenu dans le cadre du festival des cultures de Lecco (Italie), « immagimondo ».
A cette occasion, l’association « Les Cultures », la société civile locale, l’Internationale touarègue, et « il Mondo Tuareg », ont planché sur la situation en Pays Touareg, et plus précisément la situation sécuritaire due au conflit Touareg au nord Niger.
Tous les aspects ont été abordés, et les auditeurs Européens, et Africains ont été particulièrement intéressés.
De la PolitiqueLa situation de non-droit actuel a été évoquée, car la coexistence de deux républiques (Vème pour les opposants et VIème pour le pouvoir) est un phénomène singulier qui devait être relevé, et qui a été dénoncée unanimement par tous les acteurs internationaux (Nations unies, USA et France entre autres), instances sous-régionales notamment africaines (CEDEAO), mais aussi localement, par les sociétés civiles nigériennes et certains personnages politiques.
De l’Economie et du Social
Les importantes ressources minières que recèle le sous-sol nigérien du sud (l’Or de Tillabéry), au nord (Uranium, pétrole…) sont exploitées sans transparence sur les attributions de permis de concessions, ni sur les compensations financières et conjecturent par conséquent de la corruption, des passe- droits et des détournements de deniers et biens publics.
Le développement humain des populations stagnent, voire se dégradent, et c’est une des raisons qui participent du classement du Niger comme étant le dernier pays au monde où il fait bon vivre, c'est-à-dire dernier à l’IDH (Indice de développement Humain), cela pour la troisième fois consécutive.
Les multinationales dont la principale, Areva, la Française, ne contribuent pas non-plus, en raison de l’opacité de ces procédures et fonctionnements, à l’amélioration de la situation des populations autochtones.
La pollution de l’environnement par l’exploitation uranifère, et les multiples problèmes de Santé ont été aussi évoqués.
Il est appuyé que les entreprises minières se doivent, au même titre que les Etats, d’appliquer la déclaration des droits des peuples autochtones de septembre 2007 ratifiée par les Nations unies et de rechercher les moyens de l’intégrer dans leurs projets lorsque ceux-ci sont implantés en territoires autochtones.
Le climat social est envenimé par la situation politique qui oppose les Nigériens depuis plusieurs mois maintenant.
A cela viennent s’ajouter les inondations récentes dans le nord du Niger, et les menaces de famines pour plus de 2,3 millions de Nigériens comme ont alerté plusieurs Ong.
Il y a aussi le cas de plusieurs dizaines de civils emprisonnés arbitrairement pour des raisons ethniques, politiques et idéologiques (prisonniers d’opinion).
De la Sécurité
Les conférenciers se sont félicités de la reprise prochaine des vols charters par Point-Afrique, mais ont mis en garde contre les dangers liées aux mines disséminées ; en effet, aucun protocole de désarmement global n’a été conclu, ni de sécurisation des sites minés. Donc le danger et le risque sont latents. Le souhait est la reprise du Tourisme, manne saisonnière essentielle pour de milliers de locaux. Il est précisé que le tourisme est possible dans la ville historique d’Agadez et ses alentours, mais qu’au-delà, les conférenciers précisent qu’ils ne détiennent pas les détails des conditions sécuritaires rendant possibles la reprise des activités de tourisme.
D’autre part, les conférenciers ont rappelé que sur les trois (03) fronts actifs dans l’Aïr Nigérien, seuls deux (02) d’entre eux ont formellement déposé les armes, et donc la paix n’est que partielle et informelle ; aucun accord de Paix n’a été signé, par conséquent aucun document officiel contraignant les parties ou d’engagement ne lie le gouvernement du Niger aux mouvements armés qui ont abandonné le maquis.
De l’environnement
Il est rappelé l’existence récente de la déclaration des peuples autochtones des Nations unies et sa ratification par des pays qui, pourtant, ne reconnaissent pas localement le caractère autochtone de certaines de leurs populations.
Cette déclaration expose les équilibres à rechercher préalablement à tout projet sur territoire autochtone, notamment la concertation préalable et la compensation; elle est appelée à trouver le cadre de son intégration dans les textes constitutionnels tels que l’ont déjà faits certains pays de l’Amérique Latine.
Le principe de pollueur – payeur étant applicable au Niger, il est nécessaire qu’une étude d’impact ait été menée par un organisme indépendant, qu’un « point zéro » des sites ait été réalisé de manière à pouvoir solliciter des sociétés la dépollution des sites exploités, la remise en état des sols et en qualité de l’eau, le traitement des déchets; le cas échéant, exiger des compensations et des restaurations.
De même, les travailleurs des mines devront être suivis individuellement sur le long terme par des cabinets médicaux indépendants.
Enfin, il est fortement préconisé qu’une réelle représentation nomade existe au sein de divers instances, notamment internationales afin que ces dernières soient en mesure de mieux appréhender, édifier et réaliser des projets de développement spécifiquement pastoraux en vue de la sauvegarde et de la conservation des cultures et des modes de vie qui y sont liés.
Il est rappelé que les modes de vie de peuples pastoraux dans les zones arides ont toujours été respectueuses de l’environnement et que l’élevage n’y serait pas possible sans l’accompagnement et la présence de l’homme, sa compétence, et sa volonté de vouloir continuer à y vivre, et gérer un habitat sensible et rude à la fois.
Des recommandations
Des recommandations ont conclu ces travaux. Les principales étant :
l’appel à l’organisation d’une Conférence Internationale sur la Question Touarègue,
le retour à l’ordre Constitutionnel,
le Respect des Droits de l’Homme,
le retour des populations déplacées pour raison de conflit.
La délégation continuera sa tournée d’information à Genève, et Bruxelles ce début de semaine.
lundi 19 octobre 2009
Communiqué du FFR : “Tout ce qui brille n’est pas de l’Or !”
19-10-09
Communiqué du FFR : “Tout ce qui brille n’est pas de l’Or !”
lundi 19 octobre 2009
Le FFR tout en s’inscrivant dans une démarche de Paix véritable, tient à rétablir la Vérité.
Comme l’a déjà annoncé le Commissaire à la Guerre, les démarches récentes faites à Niamey et Agadez n’engagent nullement le FFR.
Lors de notre dernier communiqué, nous avions précisé que notre front le FFR ne fait nullement partie de ce ballet orchestré à Agadez puis Niamey.
L’on parle d’une demande d’amnistie individuelle émanant de notre front afin de pouvoir rejoindre le processus de Paix.
Nous tenons à démentir ces dits.
Tout d’abord, le FFR, ni aucun de ces membres n’attendent d’amnistie de la part d’un quelconque membre du régime actuel, qui doit se soucier de son propre sort quant aux diverses violations de la loi Fondamentale.
Ensuite, il est clair que nous continuerons notre lutte pour le retour de la démocratie et de la Justice, et de la Paix véritable.
Si les autres responsables de fronts ont oublié les crimes commis par les Fan, le Peuple Nigérien s’en souvient.
Les centaines de civils qui ont été massacrés par des officiers et des hommes de rang qu’en faisons-nous ?
Faut-il oublier l’atrocité des FAN ? Si Oui, sous quelles conditions ?
Faut-il oublier les vieillards hommes et femmes qui ont été tués ?
Faut-il oublier les dizaines de femmes violées ?
Faut-il oublier les familles qui ont été expropriées de leurs terres pour laisser la place aux multinationales ?
Au moment où on parle de traduire les responsables Guinéens auteurs des crimes et viols de Conakry devant les Tribunaux internationaux, les responsables Nigériens ont du souci à se faire, au lieu de brandir sur nos leaders, l’ombre de la condamnation arbitraire.
Notre combat ne vise pas à obtenir une quelconque amnistie pour des combattants ou responsables du front, mais concerne les Injustices sur des questions primordiales, dont la négligence peut nuire à la stabilité de notre Pays.
Nous attendons aussi de voir quel document officiel consacre cette Paix ?
Quel rôle jouera le médiateur, la Libye ?
Quels sont les poursuites à engager contre les responsables des crimes et abus ?
Quels sera le Plan de développement des régions affectées par le conflit ?
Le Mali voisin a eu l’audace de convoquer une conférence des bailleurs de fonds, pour le développement des régions du nord, le Niger en sera-t-il capable ?
Nous aimons notre Pays, et nous savons qu’une Paix mal engagée, sera plus désastreuse que le conflit lui-même. Les milliers de combattants revenus du maquis seront voués à un chômage massif qui leur prouvera à nouveau que leurs préoccupations subsistent, et qu’aucun mécanisme de réinsertion ou d’intégration n’a été mis en place.
Nous ne participerons pas à cela.
Le Front
Seco 2009 : Kidal marque un bon coup
L. DIARRA-l’Essor - 2009-10-19
Seco 2009 : Kidal marque un bon coup
lundi 19 octobre 2009
En organisant la Semaine commerciale, la Région prouve qu’elle retrouve la normalité
C’est parti pour la 9è édition de la Semaine commerciale (Seco 2009). Le coup d’envoi a été donné samedi par le ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo. La cérémonie de lancement qui s’est déroulée en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ibrahima N’Diaye, et a regroupé dans le stade municipal de Kidal plusieurs personnalités du pays, notamment Alhamdou Ag Ilyène, le gouverneur de la 8ème Région. Le premier adjoint au maire de la commune urbaine de Kidal, Abdoul Salam Ag Assalat, le premier vice-président de la délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie, El Hadj Bicha André étaient également présents.
L’organisation de cette édition de la Seco boucle la tenue de l’activité dans l’ensemble des huit régions du pays. Une semaine durant, opérateurs économiques, entrepreneurs et autres acteurs du monde des affaires exposeront leurs articles, feront connaître davantage leur savoir et leur savoir-faire. Prennent part à la Seco, plus d’une centaine de participants venus des quatre coins du pays.
Agriculteurs, éleveurs, commerçants et autres marchands, spécialistes de différents domaines économiques ont répondu massivement à l’appel de l’Adrar des Iforas. Parmi eux, Boubacar Coulibaly. Ce vendeur de bogolan ne voulait pour rien au monde manquer cette aventure, certes commerciale, mais aussi et surtout touristique.
La Seco 2009 fera certainement coup double pour plusieurs des exposants venus pour la première fois dans la ville de Kidal. D’ores et déjà, l’on peut parier sur la réussite de l’événement. Des autorités administratives et locales aux populations, en passant par les exposants et autres touristes, la Seco 2009 a certainement relevé le défi de la fête, mais aussi et de la communion et de la paix entre les communautés.
Cet événement, a indiqué Abdoul Salam Ag Assalat, constitue une preuve que Kidal n’est pas ce qu’on croit. "Il y a peu de temps, certains ne croyaient pas à notre capacité à organiser la Seco. Notre région souffre des mauvaises images. Certes, nous ne pouvons pas oublier les périodes difficiles qui ont mis toute la nation malienne en émoi. Mais je puis vous assurer que, depuis, Kidal s’engage dans une logique de paix et d’entente", a souligné le premier adjoint au maire de la commune urbaine de Kidal, tout en rendant hommage aux autorités du pays pour tous les efforts qu’elles consentent pour la paix, mais aussi et surtout pour le développement du Mali.
El Hadj Bicha André, abondera dans la même logique pour souligner combien les populations de la ville de Kidal attendaient cette occasion. Il a remercié les autorités du pays en général et du département de tutelle d’avoir cru en Kidal et en ses responsables.
Le ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce a souligné l’importance de la Seco dans la promotion des produits locaux. Selon le patron du département, la Seco constitue une plate-forme de rencontre idéale aux opérateurs économiques et à tous les acteurs du monde des affaires. L’objectif recherché, a indiqué Ahmadou Abdoulaye Diallo, est d’aider les entreprises à mieux "faire connaître au public les fruits de leur savoir-faire et créer ainsi les conditions propices à l’accroissement de leur part de marché au plan national. Véritable activité commerciale, la Seco concourt à stimuler également la consommation des produits et services locaux et contribue à améliorer ainsi la balance commerciale de notre pays », a estimé le ministre. "Il est établi que le commerce est un facteur important d’accélération de la croissance économique et de ce fait une source de création d’emplois et un moyen efficace de lutte contre la pauvreté d’où son intégration dans le Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP). Ce secteur de notre économie reste confronté à de multiples défis, comme la lutte contre la fraude, la préservation du pouvoir d’achat du consommateur dans un contexte de libéralisation du marché, l’encadrement du commerce informel, l’assurance de la qualité des produits, l’arrimage au système commercial de l’Union économique et monétaire ouest-africaine", a analysé Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Il a salué les différentes actions mises en oeuvre par le gouvernement pour relever ces défis. Le Projet Cadre intégré (PCI), le Projet d’appui aux commerçants détaillants (PACD), la Politique de mise en relation d’affaires des industriels et des commerçants du Mali, la création du Conseil national des prix (CNP), l’exonération accordée aux importations des produits de première nécessité dans le cadre du mois de Ramadan sont entre autres actions significatives, a souligné le ministre Diallo.
L. DIARRA Envoyé spécial
Libye : Entretien Kadhafi-Tandja sur l’UA et la CEN-SAD
Tripoli - 18/10/2009 Pana
Libye : Entretien Kadhafi-Tandja sur l’UA et la CEN-SAD
lundi 19 octobre 2009Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union Africaine (UA) a examiné, dimanche au cours d’un entretien téléphonique, avec le président nigérien Mamadou Tandja les moyens susceptibles de consolider les processus de l’UA et de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), base de la pyramide de l’Union.
Le président Tandja a, selon une source officielle libyenne, renouvelé sa considération et sa gratitude par rapport aux efforts du leader Kadhafi, président en exercice de la CEN-SAD, en vue de l’instauration de la paix et la stabilité au Niger en particulier, et en Afrique en général, et qui ont été couronnés dernièrement par la proclamation par les anciennes factions et groupes armés au Nord du Niger de la paix totale dans ce pays africain.
Les commandants des fronts, mouvements et factions de rébellion au Nord du Niger et au Nord du Mali ont, rappelle-t-on, lors d’une cérémonie organisée par les tribus touaregs du Niger, du Mali et de Libye le 6 octobre courant à Sebha (Sud de Libye), proclamé, en présence du guide Mouammar Kadhafi la paix totale dans ces deux régions.
Ils répondaient ainsi à l’appel que le guide Mouammar Kadhafi leur avait lancé le 17 août 2008 à Oubari (sud libyen) pendant la grande cérémonie des tribus touaregs du grand Sahara pour abandonner la violence, déposer les armes, s’intégrer dans les sociétés de leurs pays respectifs.
Le leader kadhafi avait invité ces chefs de mouvement à servir la paix et à se consacrer à la construction du développement et participer à la bataille livrée par l’Afrique pour parachever son unité.
Tripoli - 18/10/2009
Pana
dimanche 18 octobre 2009
Concert de Solidarité pour les sinistrés d'Agadez
Concert de Solidarité pour les sinistrés d'Agadez
Type : Musique/Arts - Concert
Réseau : Mondial
Date : vendredi 6 novembre 2009
Heure : 19:00 - 23:00
Lieu : Espace Jean Dame - 75002 Paris
Description Soirée organisée par :
Tchinaghen - Croq' Nature - Amitié Franco-TouregConcert de solidarité au profit des sinistrés d'Agadez
à l'invitation de Mr Jacques Boutault - Maire du IIe arrondissement
Musique Touareg : Atri n'Assouf
Espace Jean Dame
17 rue Leopold Bellan 75002 Paris
Métro Sentier
19h
Participation libre.L'intégralité des fonds récoltés sera reversée pour les sinistrés d'Agadez et sa région victimes des inondations.
Niger : des milliers de manifestants réclament la pression sur M. Tandja
AFP 17-10-09
Niger : des milliers de manifestants réclament la pression sur M. Tandja
samedi 17 octobre 2009NIAMEY — Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Niamey pour demander aux chefs d’Etats ouest-africains réunis à Abuja de faire pression sur le président Mamadou Tandja afin qu’il quitte le pouvoir à la fin de son mandat en décembre.
Un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) s’est ouvert samedi matin dans la capitale fédérale nigériane à propos des crises qui secouent deux de ses états membres : la Guinée et le Niger.
Armés de banderoles et portant des tee-shirts et des parapluies aux couleurs de leurs formations, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au régime nigérien avant d’assister à un meeting géant devant le siège du Parlement.
"La Cédéao au secours !", Non à la dictature, oui à la démocratie", "(le président) Tandja doit partir", ont crié les manifestants qui ont répondu à l’appel de la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR).
"Nous appelons la Cédéao à prendre la mesure du danger au Niger et à prendre les mesures idoines pour amener M. Tandja à revenir à une vie constitutionnelle normale", a déclaré Foumakoye Gado, un des dirigeants du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), principal parti de l’opposition.
"M. Tandja doit partir le 22 décembre à la fin de son mandat", a lancé Mohamed Bazoum, un autre responsable du PNDS, qui demande "l’arrêt du harcèlement judiciaires" contre les opposants et la libération de tous ceux qui sont emprisonnés.
Les forces de l’ordre déployées dans les alentours ne sont pas intervenues contre les manifestants.
Après avoir dissout le Parlement et la Cour constitutionnelle qui s’opposait à son projet, M. Tandja, 71 ans, au pouvoir depuis 10 ans, a organisé le 4 août le référendum qui le maintient au pouvoir jusqu’en 2012 alors qu’il devait quitter la présidence en décembre prochain.
La nouvelle Constitution supprime la limitation à deux mandats présidentiels de 5 ans successifs et renforce les pouvoirs du chef de l’Etat.
Ce scrutin référendaire tenu en dépit des protestations internationales, a plongé le Niger dans une crise politique grave.
L’opposition dénonce depuis des mois un "coup d’Etat" et a annoncé son intention de boycotter les prochaines législatives et aux municipales en décembre.
En ouvrant le sommet des chefs d’Etat de la Cédéao, l’actuel chef de l’organisation, le président nigérian Umaru Yar’adua a regretté que "malgré toutes les supplications, le président Tandja ne soit pas prêt à restaurer les structures démocratiques qu’il a récemment renvoyées" (parlement, cour constitutionnelle).
Le Niger devait faire l’objet d’un sommet de la Cédéao début septembre, mais il avait été reporté sans explication.
AFP
L’ambiguïté française face aux régressions démocratiques sur le continent africain
Philippe Bernard et Christophe Châtelot Le Monde 16-10-09
L’ambiguïté française face aux régressions démocratiques sur le continent africain
samedi 17 octobre 2009La réorganisation des acteurs de la politique africaine française ne serait qu’anecdotique si elle ne survenait en plein reflux de la démocratie dans plusieurs pays francophones. Reflux vis-à-vis duquel Paris aura souvent entretenu une certaine ambiguïté.
De Madagascar à la Mauritanie, du Niger à la Guinée, le temps des putschs militaires ou constitutionnels est en effet revenu, avec l’aide et la bénédiction du colonel Kadhafi, président de l’Union africaine. "On assiste, ces dernières années, à une terrible régression démocratique en Afrique et à la disparition de dirigeants africains charismatiques", observe Alioune Tine, président de l’organisation non gouvernementale Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), basée à Dakar.
Après les protestations d’usage, la France a ainsi, peu ou prou, pris acte de ces violations des règles internationales, sous couvert de défendre ses intérêts économiques (uranium du Niger), une position stratégique (Madagascar) ou de lutter contre le terrorisme (Mauritanie).
"Pas de problème"
A la mi-septembre, le député UMP Patrick Balkany, autre émissaire officieux de l’Elysée, considérait que la candidature à la présidentielle du capitaine Dadis Camara, chef de la junte au pouvoir en Guinée, ne "posait pas de problème", rapporte La Lettre du Continent. Ce proche de M. Sarkozy a ainsi contredit la position du Quai d’Orsay, une semaine avant la terrible répression, à Conakry, d’une manifestation pacifique d’opposants.
En juin, le même Patrick Balkany brouillait le message diplomatique français en s’affichant, en Mauritanie, au côté de Mohammed Ould Abdel Aziz, lors d’un de ses meetings électoraux. Malgré le boycottage de l’opposition mauritanienne, le général putschiste faisait alors campagne pour une élection présidentielle tronquée dont la communauté internationale demandait le report.
En plein vacillement des leaderships africains, le continent aurait pourtant besoin de repères clairs. Et la France de partenaires fiables. "On cherche à s’appuyer de plus en plus sur des dirigeants africains, conclut un haut diplomate français. Mais beaucoup ne s’assument pas." Comme en atteste l’absence de condamnation forte formulée par les dirigeants d’Afrique de l’Ouest après la tuerie de Conakry, le 28 septembre.
Philippe Bernard et Christophe Châtelot
vendredi 16 octobre 2009
Tinariwen - Imidiwan: Companions
A short 3 minute clip from the forthcoming CD+DVD release of Tinariwen - Imidiwan: Companions
ABRAY-BO le Charismatique leader du groupe Tinariwen
Lulla is taken from Tinariwen's new album "Imidiwan: Companions". The footage featured in the video are clips taken from the DVD short film that accompanies the new album.
mercredi 14 octobre 2009
www.loeildumonde.org:organise une grande journée de solidarité pour le Niger !
Adhérent(e), ami(e),
Vous cherchiez une occase de venir à Lagny ce week end ?
Nous avertissons un peu tard mais comme ça, pas d'oubli possible !! Invitez du monde, faites connaître cette belle journée autour de vous :
C'est Samedi 17 octobre : une grande journée de solidarité pour le Niger !
Exposition de photo, vidéo, bijoux / Petits plats et boissons d'Afrique et d'ailleurs / Excellents concerts de musiques berbères
Dès 15h00 (entrée libre)
En avant gout de la soirée musicale, l’occasion sera donnée au sein de l’Espace Charles Vanel de
découvrir de nombreux aspects de la culture berbère et touarègue.
Exposition de photographies et poésies-vidéos du Niger, par Céline Pagny
Projection de films de Jérémie Reichenbach et Ingrid Patetta
Artisanat traditionnel et spécifique, par Aude Durou
Art culinaire : tartes, maffé et couscous par Ami, Christine et les autres ...et à 20h00 : concerts berbères
Une grande rencontre d’artistes venus d’Afrique et d’Europe permettra de découvrir un répertoire traditionnel enrichi de nouvelles couleurs musicales.
Au programme :
Le Duo Soma présentera le Conte Takamat inspiré d’une légende touarègue.
Le guitariste Farid Medghacen, accompagné de son groupe, nous fera découvrir la musique traditionnelle kabyle.
Le groupe Kel Assouf, nous offre des compositions inspirées du répertoire traditionnel touareg émaillé d’intonations blues, rock et reggae.
Tarifs pour le concert Cat. B 15 € /10 €/ 8 €
Les bénéfices de la soirée seront utilisés par l’association L’œil du Monde au profit des projets de reconstruction (puits, école) suite à la situation de crise au Nord Niger et suite aux inondations.
Pensez à réserver votre place au concert
Par téléphone : 01.64.12.47.50 (Espace Charles Vanel)
Sur place du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
Par e-mail : direction-culturelles@lagny-sur-marne.fr
Location FNAC Carrefour / www.fnac.com : 0892 68 36 22 (0.34 euro la minute). Espace Charles Vanel
22, boulevard du Maréchal Galliéni
77400 Lagny-sur-Marne
01.64.12.47.50.
espace-charles-vanel@lagny-sur-marne.fr
www.espacecharlesvanel.com
L’œil du Monde
Association loi 1901 n°0771012708, née le 13/12/2001 - Agrément Jeunesse et éducation populaire n° 7707488J
45 rue du 27 août 1944 - 77400 Lagny-sur-Marne
contactodm@yahoo.fr - www.loeildumonde.org
Diplomat Robert Fowler’s kidnapper has powerful terrorist links
Globe and Mail - 13/10/09
Diplomat Robert Fowler’s kidnapper has powerful terrorist links
Wednesday 14 October 2009
Ten months after the kidnapping, there are reports that Algeria is offering Mokhtar Belmokhtar an amnesty
On the northern edge of Timbuktu, the ancient mud buildings disappear and there is nothing but endless desert, stretching for nearly 1,000 kilometres to the border of Algeria and beyond.
This forbidding landscape, populated only by a few bands of nomads and smugglers, is the stronghold of Mokhtar Belmokhtar, the elusive commander of the terrorist cell that kidnapped two Canadian diplomats and held them hostage in the Sahara for more than four months.
The 37-year-old Algerian-born radical, trained in Afghanistan and still closely linked with al-Qaeda, has a fearsome reputation in the Algerian media. His legend is fuelled by nicknames such as “The Uncatchable” and “The Emir of the Masked Battalion.”
A more accurate portrait would begin with another nickname, given to him because of his lucrative cigarette-smuggling activities: “Mr. Marlboro.”
His true value to the Sahara terrorists is his ability to deliver money and weapons to his allies in Algeria and Mauritania, known as al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM). Rather than leading his men on dangerous missions or in battle, he prefers to lead from behind, relying on support networks in northern Mali that evolved from his trafficking of drugs, stolen cars, cigarettes and hostages.
By marrying at least four wives from the desert communities of northern Mali, including the famed blue-robed Tuareg nomads, Mr. Belmokhtar has entrenched himself in the Sahara region, giving him the protection he needs to survive.
“Unlike some of the other AQIM leaders, literally through marriage he has found his way into the social fabric of Mali and Mauritania,” said Peter Pham, a U.S.-based expert on terrorism in Africa.
Crucially, Mr. Belmokhtar is believed to have forged close links with senior government officials in northern Mali, allowing him to operate freely in the Sahara in exchange for refraining from attacks on Malian targets. The arrangement created a safe haven that has proven useful to his allies in their kidnap-for-ransom operations over the past six years.
When Canadian diplomats Robert Fowler and Louis Guay were kidnapped in Niger last December, they were promptly whisked across the border to Mali, where the hostage-takers clearly felt much safer. Similarly, two Austrian tourists kidnapped in Tunisia were taken to Mali and held there until their release. In both cases, Mr. Belmokhtar was the key figure in negotiating the final ransom. The revenue from the kidnappings, believed to be many millions of dollars, added to the financial wealth of “Mr. Marlboro.”
Among the people of the Sahara, Mr. Belmokhtar is known more as a trader than a terrorist – someone with whom they can do business. “He is not a bad man,” said Baba Ould Sheik, an Arab leader from northern Mali who negotiated with Mr. Belmokhtar to obtain the release of the Canadians. “He’s simple. He’s not nasty. It’s possible to talk to him.”
Canadian taxpayers have spent millions in a clandestine operation initially aimed at freeing Mr. Fowler and Mr. Guay from Mr. Belmokhtar, and which is now focused on bringing him to justice. Dozens of federal diplomats, spies and police travelled to West Africa last spring in hopes of rescuing the two Canadians, who were released in April in exchange for four AQIM members imprisoned in Mali. The mission continues today, with the RCMP still hoping to lay charges against Mr. Belmokhtar and his accomplices.
Born in central Algeria in 1972, Mr. Belmokhtar was a teenager when he became obsessed with the Islamic militants who were fighting against Soviet troops in Afghanistan in the late 1980s. By 1991, at the age of 19, he was travelling to Afghanistan to train with the Islamic fighters. He says he attended a notorious al-Qaeda training camp in Jalalabad and fought in battles across Afghanistan.
Returning to Algeria in 1993, he joined the Islamic extremists who were battling Algeria’s military regime. He became the leader of the “southern zone” of the insurgency, obtaining weapons and supplies through smuggling networks in the Sahara, although he also occasionally led attacks against Algerian and Mauritanian security forces.
Mr. Belmokhtar, also known as “The One-Eyed” because he is blind in one eye, was a key intermediary between the Algerian radicals and the leaders of al-Qaeda. By 2006, his group had merged with al-Qaeda and rebranded itself as al-Qaeda in the Islamic Maghreb, tapping into the global Islamist ideology.
His trafficking activities, meanwhile, remained a major source of arms and equipment for the Algerian terrorists. “His ability to supply jihadi elements in northern Algeria reliably has been critical to the ability for these groups to sustain their activities,” wrote Andrew Black, a U.S.-based risk management consultant, in an analysis for the Jamestown Foundation.
Ten months after the kidnapping of Mr. Fowler and Mr. Guay, there is no sign that the RCMP has moved closer to its goal of prosecuting Mr. Belmokhtar. Instead, there are persistent reports from Algiers that the Algerian authorities are giving him a new option: an amnesty agreement that might put him beyond the reach of Canadian prosecution forever. “If it’s up to him, he might accept the amnesty,” Mr. Ould Sheik said.
"Le Mouvement du Nord Mali pour le Changement" ne désarme pas
"Le Mouvement du Nord Mali pour le Changement" ne désarme pas
mercredi 14 octobre 2009
Nous démentons les allégations publiées par certains médias les 6, 7 et 8 octobre 2009 disant que le chef du Mouvement Nord Mali pour le Changement (ATNMC), Ibrahim Ag Bahanga, aurait déposé les armes le 6 octobre dans le Sud libyen.
Si Ibrahim Ag Bahanga a quitté ses bases dans le Nord du Mali début octobre 2009, c’est sur invitation des officiels libyens chargés du dossier touareg et du directoire du Mouvement Nigérien pour la Justice (MNJ), pour assister dans le Sud libyen à la cérémonie de remise des armes par le MNJ, les 6 et 7 octobre 2009. Cette remise des armes n’a concerné que le MNJ, qui a démarré des négociations avec les autorités nigériennes à Niamey le 10 octobre, sous médiation libyenne.
Pour ce qui concerne le Nord Mali, nous rappelons qu’aucune réconciliation et aucun développement ne seront possibles tant que les autorités maliennes n’engageront pas des négociations politiques avec le Mouvement représenté par Ibrahim Ag Bahanga, les cadres politiques et les quelques centaines de combattants touareg armés. On ne peut envisager de paix sans négociations préalables.
Aujourd’hui, les autorités maliennes sont trop occupées à organiser des rencontres directes avec les deux groupes salafistes (AQMI) installés au Nord-Ouest du Mali (où ils sont réfugiés et où ils s’approvisionnent). Les autorités de Bamako tentent ainsi de détourner l’attention de la communauté internationale de la problématique touareg.
Nous tenons à rappeler à tous ceux qui ont, jusqu’à ce jour, parrainé la paix au Nord Mali, que le Mouvement a utilisé tous les canaux de dialogue disponibles.
Récemment, Ibrahim Ag Bahanga et les cadres politiques du Mouvement ont renouvelé aux autorités maliennes leur constante disponibilité à dialoguer pour trouver une issue pacifique aux différends qui les opposent. En juillet, août et septembre derniers, des médiateurs extérieurs et des facilitateurs nationaux ont vu à nouveau leurs initiatives de paix rejetées par les autorités de Bamako.
Nous attirons l’attention des partenaires techniques et financiers du Mali, de l’Union européenne, du représentant spécial de l’ONU à Dakar, de l’Algérie (co-signataire de l’Accord-cadre de juillet 2006) : si les autorités centrales maliennes continuaient à refuser d’engager prochainement des discussions politiques sérieuses demandées par le Mouvement représenté par Ibrahim Ag Bahanga et les cadres politiques et militaires de ce Mouvement, on pourrait en conclure que les autorités maliennes incitent et invitent à une nouvelle escalade militaire.
Porte Parole, Chargé des Relations Extérieures. Le Mouvement du Nord Mali pour le Changement (ATNMC)
Hama Ag Sidahmed
Cérémonie officielle de remise d’armes à Agadez : D’importantes quantités d’armes et de munitions remises aux autorités
Mohamed Madou et Addine Ag Algalass (ORTN)
-Le Sahel du Mardi 13 Octobre 2009
Le ministre d’Etat Albadé AboubaLe vendredi 9 octobre dernier, l’arène des jeux traditionnels d’Agadez a été le cadre d’une importante cérémonie consacrée à la remise d’armes par le Front Patriotique Nigérien (FPN) aux autorités nationales. Cette cérémonie a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de la Décentralisation, M. Albadé Abouba, qui avait à ses côtés, le ministre d’Etat libyen chargé de la Sécurité Extérieure, M. Bouzeid Dorda, le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Abba Malam Boukar, le Haut commissaire à la restauration de la Paix, M. Mohamed Anako, le Chef d’Etat Major particulier du Président de la République, le Général Maï Manga Oumara, l’ambassadeur du Niger en Libye, SEM. Amadou Gonomi, et son homologue libyen accrédité à Niamey, SEM. Souleymane Ahmed. Au cours de cette grandiose cérémonie, le Front Patriotique Nigérien (FPN) a concrétisé à sa volonté de faire la paix à l’heure du pardon et de la réconciliation nationale qui soutendent la refondation de la République. En effet, à trois (3) jours d’intervalle avec le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), près d’un millier de ses hommes en cantonnement depuis trois (3) mois à Inzighrane, à l’est d’Agadez, ont officiellement déposé les armes qu’ils ont solennellement remises aux autorités. Par ce geste, les ex-combattants du FPN répondent aux appels sans cesse renouvelés du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mamadou Tandja, pour un retour rapide de la paix et de la stabilité dans la partie septentrionale de notre cher pays.
Après les salutations adressées aux responsables et aux combattants démobilisés du FPN, la délégation a visité le matériel de guerre remis par le Front. Il s’agit de mines antichars, d’armes individuelles et collectives, de munitions de tous calibres et des moyens mobiles. Le clou de la cérémonie a été incontestablement la remise symbolique, par le président du FPN, M. Aklou Sidi Sidi, d’un fusil d’assaut, aux mains du représentant de l’Etat nigérien, en l’occurrence le ministre d’Etat, M. Albadé Abouba. Un geste historique qui marque, pour les excombattants dudit front, la fin de la lutte armée. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le chef du Front Patriotique Nigérien a d’ailleurs révélé que l’insécurité a renforcé deux phénomènes qui, si on n’y prend garde, vont continuer à menacer la stabilité, l’instabilité des pays riverains du Sahara.
Il s’agit, a-t-il précisé, du trafic de drogue et la circulation des armes à feu. " Ces trafics mafieux peuvent servir de base aux mécontents qui mettent en avant le matériel au détriment des pertes en vies humaines ", a indiqué Aklou Sidi Sidi. C’est donc devant ces constats amères, et en réponse à l’appel du peuple nigérien, pour la paix, que le FPN a décidé, selon son président, et ce en toute responsabilité, de déposer les armes et de privilégier le dialogue. Il a, à cette occasion, adressé ses sincères remerciements au Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mamadou Tandja, au Guide de la Révolution Libyenne et au ministre d’Etat Albadé Abouba pour avoir créé les conditions de la réconciliation nationale et du pardon mutuel. Au titre du MNJ, M. Agali Alambo et M. Amoumoune Kalakowa sont intervenus pour saluer la fin des hostilités.
Ils ont réaffirmé leur attachement aux processus de paix couronné par la remise le 6 octobre dernier à Sebha en Libye, d’une partie de leur arsenal de guerre. Abondant dans le même sens, le représentant du FFR de Rhissa Ag Boula, a déclaré que leur front, le seul à rester encore dans le maquis, ne tardera pas à emboîter le pas à ses frères démobilisés des autres fronts et mouvements. Cette cérémonie, a souligné pour sa part le Haut commissaire à la restauration de la paix, met un terme définitif à trois (3) années d’un conflit fratricide, de souffrances, d’incertitudes et d’inquiétudes pour tous ces Nigériens. Cette paix retrouvée, a-t-il reconnu, ne serait pas possible sans l’impression personnelle du Président de la République, SEM. Mamadou Tandja, et le concours précieux du Guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Mouamar El Kadhafi, Président de l’Union Africaine, Président et Haut médiateur de la CEN-SAD.
Quant au Gouverneur de la région d’Agadez, M. Abba Malam Boukar, il a souligné qu’à travers cette cérémonie porteuse d’espoir, la population d’Agadez voit l’avènement d’une paix durable et définitive. A son tour, le ministre d’Etat libyen chargé de la sécurité extérieure, M. Bouzeïd Dorda, a d’abord transmis au peuple frère du Niger, le message de paix et d’amitié du Guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, le Colonel Mouamar El Kadhafi. Aujourd’hui a-t-il fait remarquer, le Niger n’a nullement besoin de fusils, de canons, mais plutôt de moyens de productions susceptibles de créer les conditions d’un développement socioéconomique rapide. Aussi, a-t-il saisi l’occasion pour annoncer le démarrage, dans un avenir très proche, des travaux de bitumage de la route Toumo Agadez. Un gigantesque chantier commun auquel le Guide Libyen attache la plus haute importance.
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