TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 8 septembre 2009
les migrants, une manne pour le développement ?
IRD 07-09-09
les migrants, une manne pour le développement ?
lundi 7 septembre 2009
À pied, en camion, en bateau, en avion... près de 200 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, sont partis tenter leur chance à l’étranger. Un chiffre en constante augmentation, au rythme de la mondialisation et de la crise économique : en 25 ans, le nombre de migrants dans le monde a doublé. Fuir les conflits, soif d’une vie meilleure... près des trois quarts des candidats à l’exil viennent des pays du Sud. Combien, parmi eux, rentreront un jour au pays de leurs aïeux ? Le projet de retour définitif, un mythe pour les migrants de tous horizons, est en effet constamment différé et se matérialise rarement. C’est ce que constatent les chercheurs du CEPED (IRD, Université Paris Descartes, Ined) et leurs partenaires1. À travers une réflexion pluridisciplinaire, ils ont étudié comment s’articulent migrations internationales, retours au pays d’origine et développement. Au coeur du débat, l’argent investi par les diasporas : s’ils s’accompagnent souvent d’effets pervers, ces fonds contribuent cependant efficacement à lutter contre la pauvreté, ouvrent l’accès à l’éducation ou à la santé et réduisent la vulnérabilité, notamment face à l’aléa climatique. De plus, forts de nouvelles compétences et expériences, les migrants de retour au pays modifient les hiérarchies sociales et politiques, les valeurs traditionalistes, les comportements en matière de santé, etc.
Terres de naissance, de transit ou d’accueil : tous les pays de la planète sont concernés. Au nord comme au sud, les migrations internationales sont au coeur des enjeux politiques et des débats publics. Les chercheurs du CEPED (IRD, Université Paris Descartes, Ined) et leurs partenaires1 ont analysé leur impact sur le développement des pays d’origine des migrants. Le mythe du retour définitif Dès qu’il quitte la mère patrie, le migrant n’a qu’une idée en tête : rentrer un jour définitivement au pays, avec de meilleures conditions de vie, prouvant sa réussite sociale. Un projet qui prend rapidement la forme d’un rêve, d’un mythe, constamment repoussé au moment de la retraite, quand le projet migratoire sera réalisé, ou bien lorsque le contexte économique ou politique dans le pays de départ sera plus favorable, etc. Outre l’évolution de leur société d’origine, les chercheurs ont observé que les migrants modifient leur projet migratoire en fonction de leur vie dans le pays d’adoption : obtention d’un emploi, insertion dans le tissu social, acquisition de droits sociaux, voire de la citoyenneté, constitution d’une famille…
Ce qui conduit le migrant à redéfinir au fil du temps sa relation avec sa communauté. La personne exilée peut alors se retrouver en décalage avec les siens restés au pays du fait de son expérience acquise à l’étranger, de ses perceptions, de la distance géographique et sociale. De fait, de nombreux migrants ne réalisent jamais leur projet de retour et n’effectuent que des va-et-vient entre le pays d’origine et celui d’accueil. Cependant, s’ils veulent conserver leur place, leur légitimé, et donc la possibilité, pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, de réintégrer un jour leur communauté, ils sont tout de même contraints de maintenir des liens de solidarité. Ils vont ainsi apporter un soutien financier, le plus souvent au bénéfice de leur famille, en matière de santé, de scolarisation ou d’aide alimentaire, etc.
L’argent des migrants : une arme contre la pauvreté Plus de 160 milliards de dollars : c’est la somme envoyée chaque année par les 200 millions de migrants dans le monde vers les pays du sud. Un montant trois fois supérieur à l’aide publique au développement. Ces transferts d’argent constituent une importante ressource pour bon nombre de pays, comme la Turquie, l’Egypte ou encore le Maroc où ils sont supérieurs aux revenus du tourisme. Mais ces financements depuis l’étranger mettent sous perfusion la société d’origine sans véritablement créer de dynamique interne. Les observateurs affirment souvent que cet argent ne contribue pas à la croissance économique et qu’il est dilapidé en dépenses somptuaires. Or, s’il est vrai qu’il n’alimente pas toujours des investissements productifs au niveau de la région ou du pays, il contribue néanmoins au développement social en améliorant le niveau de vie des individus et des familles.
Cette source de revenus permet en effet de limiter les risques de paupérisation. Elle joue le rôle d’assurance maladie, finance l’éducation des enfants, permet de se prémunir contre les aléas climatiques, etc. Par ailleurs, le pouvoir économique des migrants constitue un enjeu social, et surtout politique, important. En effet, leur réussite à l’étranger peut d’une part modifier la hiérarchie sociale traditionnelle. De plus, leur expérience migratoire et la vie à l’étranger leur permet de suivre une formation scolaire, universitaire et professionnelle et d’apprendre des valeurs telles que la démocratie, la parité hommesfemmes ou la reconnaissance des qualifications professionnelles. Cela leur permet également d’acquérir de nouveaux comportements en matière de santé, de gestion économique, etc. Enfin, les quelques migrants de retour au pays, mais aussi ceux restés à l’étranger, n’hésitent plus à s’investir dans le jeu politique à l’encontre de la tradition : remise en cause du pouvoir et du rôle politique lié à l’âge, à l’appartenance de caste, au prestige d’une lignée… Pour les pays du Sud, dont les trois quarts des migrants de la planète sont issus, les migrations internationales représentent d’importants enjeux en termes de développement. Soutien financier aux familles, transfert de compétences, défense de valeurs démocratiques, redistribution du jeu politique…malgré une certaine dépendance financière qui s’instaure, les impacts positifs sont multiples. Demeure la question de la transmission du lien social : les enfants de migrants nés dans le pays d’accueil vont-ils continuer à aider leur communauté d’origine alors qu’ils ont accès à un autre niveau de vie, de nouvelles exigences en termes de consommation, une autre nationalité, une autre culture ?
lundi 7 septembre 2009 Institut de Recherche pour le Développement, Paris (IRD)
lundi 7 septembre 2009
Issouf Maha invité à témoigner de la situation de son pays à l'Université de rentrée du Modem
Samedi 5 septembre 2009, Issouf ag MAHA - président de TCHINAGHEN - était accueilli par François BAYROU en tant qu'intervenant dans la table ronde "L'Europe et le monde en question" à l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate.
Il est intervenu aux côtés de Marielle de SARNEZ, vice-présidente du Mouvement Démocrate, Frédéric ENCEL, directeur de recherches à l’Institut Français de Géopolitique, Antoine SFEIR, directeur des Cahiers de l’Orient et Guy VERHOFSTADT, ancien premier ministre de Belgique, président du groupe ADLE au Parlement Européen.
Visionnez la video de son intervention :
L'EUROPE ET LE MONDE EN QUESTIONS, ISSOUF AG MAHA
par mouvementdemocrate
350.000 personnes touchées par les inondations en Afrique de l’Ouest, selon OCHA
APA-Dakar (Sénégal) -06-09-09
350.000 personnes touchées par les inondations en Afrique de l’Ouest, selon OCHA
dimanche 6 septembre 2009
APA-Dakar (Sénégal) Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) fait état de plusieurs cas d’inondations en Afrique de l’Ouest qui auraient touché près de 350 000 personnes, a appris APA samedi auprès de l’agence onusienne. Selon la même source, le Burkina Faso qui n’a pas connu des telles inondations depuis 90 ans semble être le pays le plus touché avec plus de 110 000 personnes déplacées, dont la plupart dans la capitale Ouagadougou.
Les autorités du Burkina ont fait état de cinq morts, tandis que le principal hôpital de l’Université a été inondé au point d’évacuer les malades.
Les Nations Unies vont déployer une équipe de sept personnes à Ouagadougou pour faire une évaluation des besoins humanitaires nécessaires, annonce la source.
La même source indique que d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ont été également affectés par les fortes pluies abattues ces derniers jours dans la région,.
Au Niger, pays frontalier du Burkina Faso, environ 3.500 bâtiments auraient été en partie détruits, la région d’Agadès, dans le nord, ayant été durement touchée.
Les pluies torrentielles ont également tué une vingtaine de personnes au Ghana, avec sa capitale Accra parmi les zones les plus touchées, selon OCHA.
Le Bénin, la Guinée et le Sénégal ont également signalé que des dizaines de milliers de personnes dans chaque pays affrontent les inondations.
TBS/mn/APA 2009-09-06 16:43:44
Le nouveau site du doCip à redécouvrir : tout savoir sur les peuples autochtones
http://www.docip.org/
Le nouveau site du doCip à redécouvrir : tout savoir sur les peuples autochtones
dimanche 6 septembre 2009Bienvenue au nouveau site du doCip !
Il est plus dynamique, réactif et mieux structuré. Il comporte une importante nouveauté : notre centre de documentation en ligne. Toutefois, il ne comporte pas encore tous nos documents. Il est régulièrement alimenté et, en attendant, tous les documents de l’ancien site se trouvent encore sur old.docip.org.
Le site est en train d’être finalisé et nous vous prions de nous excuser d’éventuels dysfonctionnements.
Actualités Update/Informativo 85-86
Nous avons le plaisir de vous informer que l’Update 85-86 est maintenant disponible. Dans la section "Update en ligne" se trouvent la table des matières et le lien vers le numéro complet au format PDF. Tous les numéros précédents sont disponibles ... [En savoir plus] Les interventions du Mécanisme d’experts
La plupart des interventions présentées durant la 2ème session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones, sont disponibles dans notre base de données en ligne. Vous y accéderez en cliquant ici ou en allant depuis notre site dans ... [En savoir plus] Incomindios : hébergement pour les délégué-e-s autochtones
Incomindios met à disposition des possibilités d’hébergement avantageuses pour les délégué-e-s autochtones durant le prochain Mécanisme d’Expert sur les droits des peuples autochtones et durant le Caucus des délégué-e-s autochtones qui le précédera ... [En savoir plus] Formulaire d’inscription pour la deuxième session du MEDPA, date limite pour l’accréditation 15 juillet 2009
Le formulaire d’inscription en ligne pour la deuxième session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones est maintenant disponible ici.
Veuillez noter que le dernier délai pour l’inscription est fixé au 15 juillet 2009.
...
Déclaration de Anchorage
La Déclaration de Anchorage, résultat du Sommet général des peuples autochtones sur les changements climatiques, qui a eu lieu du 20 au 24 avril 2009 en Alaska, est maintenant disponible en ligne.
...
Publication de l’HCDH
La publication Travailler avec le programme des Nations Unies en matière des droits de l’homme : un Manuel pour la société civile est maintenant disponible en ligne.
Pour l’instant en anglais , arabe et russe ...
Evénement parallèle pendant l’Instance permente sur les questions autochtones, 20 mai 2009
Le mercredi 20 mai 2009 aura lieu le lancement du nouveau DVD documentaire du doCip sur l’Instance permanente, en même temps que la présentation du Portail indigène.
L’événement parallèle aura lieu de 11h35 à 13h00 dans la salle de conférence ...
Le site de DOCIP !
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
Stéphane Davin-07-09-09-http://www.developpementdurablelejournal.com
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
lundi 7 septembre 2009
La Chine a manifesté son intérêt pour le groupe Areva. Son fonds d’investissement souverain CIC est candidat pour entrer dans le capital du groupe et pour racheter sa filiale T&D.
La Chine se montre intéressée par les activités d’Areva. Selon le quotidien Les échos, des représentants de son fonds souverain Chine Investment Corp ont pris contact avec le groupe nucléaire français en août. Leur intérêt porte sur deux investissements.
Le premier concerne la filiale d’Areva de transport et de distribution , T&D. En mai, Areva avait annoncé la mise en vente de cette filiale valorisée entre 3 et 5 Md€. Plusieurs offres ont été faites par Alstom, Schneider, Axa Private Equity. Vendredi encore on apprenait que Toshiba serait aussi sur les rangs pour le rachat de T&D. La vente de T&D s‘inscrit dans un programme de levée de fonds annoncé en juin pour un montant de 8Md€. Le groupe a en effet besoin de fortes liquidités pour financer la sortie de son ancien associé Siemens parti en janvier (2 Md€).
Mais il doit aussi faire face aux déboires de la construction d’un réacteur EPR en Finlande qui en raison d’importants retards pris sur le projet et du conflit juridique et financier qui en résulte, est en train de plomber le groupe. Areva doit aussi financer d’importants investissements.
Aussi, le groupe envisage d’ouvrir son capital à quelques partenaires stratégiques. Le groupe japonais Mitsubishi avec lequel il développe des réacteurs est sur les rangs.
7 septembre 2009, Stéphane Davin
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
lundi 7 septembre 2009
La Chine a manifesté son intérêt pour le groupe Areva. Son fonds d’investissement souverain CIC est candidat pour entrer dans le capital du groupe et pour racheter sa filiale T&D.
La Chine se montre intéressée par les activités d’Areva. Selon le quotidien Les échos, des représentants de son fonds souverain Chine Investment Corp ont pris contact avec le groupe nucléaire français en août. Leur intérêt porte sur deux investissements.
Le premier concerne la filiale d’Areva de transport et de distribution , T&D. En mai, Areva avait annoncé la mise en vente de cette filiale valorisée entre 3 et 5 Md€. Plusieurs offres ont été faites par Alstom, Schneider, Axa Private Equity. Vendredi encore on apprenait que Toshiba serait aussi sur les rangs pour le rachat de T&D. La vente de T&D s‘inscrit dans un programme de levée de fonds annoncé en juin pour un montant de 8Md€. Le groupe a en effet besoin de fortes liquidités pour financer la sortie de son ancien associé Siemens parti en janvier (2 Md€).
Mais il doit aussi faire face aux déboires de la construction d’un réacteur EPR en Finlande qui en raison d’importants retards pris sur le projet et du conflit juridique et financier qui en résulte, est en train de plomber le groupe. Areva doit aussi financer d’importants investissements.
Aussi, le groupe envisage d’ouvrir son capital à quelques partenaires stratégiques. Le groupe japonais Mitsubishi avec lequel il développe des réacteurs est sur les rangs.
7 septembre 2009, Stéphane Davin
Coordination des Forces Démocratiques pour la République : Déclaration du 05 septembre 2009
Coordination des Forces Démocratiques pour la République : Déclaration du 05 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009
Mr Tandja Mamadou avait pris la grave décision de dissoute l’Assemblée Nationale alors qu’elle était sur le point de donner un avis défavorable à son projet de convocation de son référendum anticonstitutionnel du 4 août dernier.
L’article 48 de la Constitution du 0 août 1999 lui prescrit un délai de maximum de 90 jours pour organiser des élections législatives anticipées et mettre en place une nouvelle Assemblée. Au regard du non respect de ce délai prescrit par la Constitution, la CFDR annonçait la réhabilitation de fait de l’Assemblée nationale dissoute à partir du 24 août 2009. Subséquemment une majorité forte de 67 députés sur 113 demandait, dans une déclaration en date du 30 août 2009, la convocation d’une session extraordinaire du Parlement. Suite à cette initiative de nos députés, l’opinion a été témoin de la répression barbare qui s’est abattue sur nos militants le dimanche 30 août 2009 : répression qui s’est soldée par plusieurs dizaines de blessés. Depuis le septembre, alors que tout était prêt pour la tenue de la session, le pouvoir, en place désormais illégitime, procède à l’interpellation et au placement en garde à vue des députés de deux dernières législatures, membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Président des groupes et des Commissions parlementaires, ainsi que de certains agents de l’administration de ladite Assemblée, sur la base des conclusions d’un rapport d’inspection commandée à dessein par Mr Tandja Mamadou.
A la date du 5 septembre 2009 30 personnalités sont ainsi interpellées et gardées dans les locaux de la police sous le fallacieux prétexte de détournement de derniers publics. En réalité sous ce prétexte Tandja Mamadou détourne les moyens de répression de l’Etat à des fins de règlement de compte politique. Avec la détention de Marou Amadou et de Alassane Karfi a Koutoukalé ainsi que celle des camarades de Dosso, l’interpellation des députés porte à ce jour à 55 le nombre de prisonniers politiques détenus dans les geôles du régime.
Par ailleurs, ajoutées aux précédentes, les interpellations débutées le 3 septembre dernier porte à 184 le nombre total des personnes arbitrairement privées de liberté, à un moment ou à un autre, depuis le déclenchement du processus du coup d’Etat de Mr Tandja Mamadou contre les institutions de la République. Ainsi pensant avoir parachevé son coup d’Etat avec son référendum du 4 août 2009, Tandja Mamadou tente de poursuivre son offensive contre l’écrasante majorité de la classe politique et de la société civile opposée à son projet d’instauration d’un régime despotique dans le pays. Bien que les méthodes utilisées soient grossières, il avait quelque chance d’abuser de l’opinion non avertie, si sa famille, contre laquelle il se garde de prendre quelle que mesure que ce soit n’était pas compromise dans des affaires de corruption, de trafic d’influence et de prise d’intérêt en violation des dispositions de l’article 41 de la Constitution du 9 août 1999.
C’est le lieu de rappeler :
L’existence de la holding Trendfield présente en Afrique uniquement en Mauritanie et au Niger. Dans ce dernier pays, cette holding a des intérêts on le sait, dans l’uranium, l’or, le fer, etc…
Les pots de vin dont bénéficient certains membres de sa famille et de son entourage très proche dans le cadre de l’attribution des titres miniers.
Le recours au trafic d’influence qui parait tellement naturel a un de ses frères qu’il confiait à un journal de la place : « c’est mon devoir de travailler pour subvenir au besoin de mes enfants ». Ainsi sous la dynastie de Tandja le travail c’est le trafic d’influence et la corruption.
Les conclusions restées sans suite de la commission d’enquête parlementaire sur l’exploitation de l’or de SAMIRA ;
La conception anticonstitutionnelle et la gestion opaque du programme spécial.
De manière générale, Tandja Mamadou donne l’absolution aux pires des escrocs pourvu qu’ils soutiennent son projet de mise en place d’une dictature dans le pays et envoie en prison sans état d’âme l’honnête citoyen qui s’y oppose. Devenu partial et notoirement injuste il a cessé le président de tous les Nigériens. Il est devenu le chef d’un clan mafieux au centre duquel se trouve sa famille qui traîne des casseroles dont il est apparemment le seul à ne pas entendre les bruits. En tout état de cause, il n’est pas étonnant que celui, qui déjà a violé son double serment coranique commette autant d’injustice en ce mois béni de ramadan.
Il es désormais établi, que cet homme qui, dans son immense hypocrisie disait, il n’y a pas si longtemps, que le Niger n’a rien d’autre a vendre que sa démocratie, constitue en grave danger pour la paix et la sécurité de notre pays. Face à cette situation, la CFDR :
Renouvelle son exigence d’un retour à l’ordre constitutionnel normal tel que définit par la Constitution du 9 août 1999 ;
Encourage les députés signataires de la demande convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale à poursuivre leur combat et à mener à bien leurs travaux ;
Dénonce la chasse aux sorcières, les intimidations, ainsi que les arrestations et incarcérations arbitraires opérées contre ses militants au mépris du respect des règles élémentaires de procédure judiciaire ;
Exige la libération de tous les députés ainsi que celle de tous les autres détenus politiques ;
Interpelle les forces de police et leur demande de ne pas obéir à des ordres manifestement illégaux conformément aux dispositions de l’article 13 de la Constitution du 9 août 1999 ;
Exige l’ouverture d’une enquête sur les présomptions de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur les membres de la famille de Tandja Mamadou, notamment sur son fils Papa Tandja et son frère Brah Tandja.
Exige l’ouverture d’une enquête sur l’attribution des titres miniers et pétroliers ;
Exige que soit donner aux conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur SAMIRA et à celle sur l’audit de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ;
Demande aux partenaires financiers de procéder à un audit financier du programme spécial ;
Engage le peuple nigérien à la résistance par tous les moyens qu’offre la Constitution de la 5e République ;
Demande à toutes ces militantes et militants de se tenir prêt pour répondre à ses mots d’ordre afin de défendre les acquis démocratiques.
Vive la CFDR Vive la Démocratie Vive la République Vive le Niger
Coordination des Forces Démocratiques pour la République
Fait à Niamey, le 5 Septembre 2009.
lundi 7 septembre 2009
Mr Tandja Mamadou avait pris la grave décision de dissoute l’Assemblée Nationale alors qu’elle était sur le point de donner un avis défavorable à son projet de convocation de son référendum anticonstitutionnel du 4 août dernier.
L’article 48 de la Constitution du 0 août 1999 lui prescrit un délai de maximum de 90 jours pour organiser des élections législatives anticipées et mettre en place une nouvelle Assemblée. Au regard du non respect de ce délai prescrit par la Constitution, la CFDR annonçait la réhabilitation de fait de l’Assemblée nationale dissoute à partir du 24 août 2009. Subséquemment une majorité forte de 67 députés sur 113 demandait, dans une déclaration en date du 30 août 2009, la convocation d’une session extraordinaire du Parlement. Suite à cette initiative de nos députés, l’opinion a été témoin de la répression barbare qui s’est abattue sur nos militants le dimanche 30 août 2009 : répression qui s’est soldée par plusieurs dizaines de blessés. Depuis le septembre, alors que tout était prêt pour la tenue de la session, le pouvoir, en place désormais illégitime, procède à l’interpellation et au placement en garde à vue des députés de deux dernières législatures, membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Président des groupes et des Commissions parlementaires, ainsi que de certains agents de l’administration de ladite Assemblée, sur la base des conclusions d’un rapport d’inspection commandée à dessein par Mr Tandja Mamadou.
A la date du 5 septembre 2009 30 personnalités sont ainsi interpellées et gardées dans les locaux de la police sous le fallacieux prétexte de détournement de derniers publics. En réalité sous ce prétexte Tandja Mamadou détourne les moyens de répression de l’Etat à des fins de règlement de compte politique. Avec la détention de Marou Amadou et de Alassane Karfi a Koutoukalé ainsi que celle des camarades de Dosso, l’interpellation des députés porte à ce jour à 55 le nombre de prisonniers politiques détenus dans les geôles du régime.
Par ailleurs, ajoutées aux précédentes, les interpellations débutées le 3 septembre dernier porte à 184 le nombre total des personnes arbitrairement privées de liberté, à un moment ou à un autre, depuis le déclenchement du processus du coup d’Etat de Mr Tandja Mamadou contre les institutions de la République. Ainsi pensant avoir parachevé son coup d’Etat avec son référendum du 4 août 2009, Tandja Mamadou tente de poursuivre son offensive contre l’écrasante majorité de la classe politique et de la société civile opposée à son projet d’instauration d’un régime despotique dans le pays. Bien que les méthodes utilisées soient grossières, il avait quelque chance d’abuser de l’opinion non avertie, si sa famille, contre laquelle il se garde de prendre quelle que mesure que ce soit n’était pas compromise dans des affaires de corruption, de trafic d’influence et de prise d’intérêt en violation des dispositions de l’article 41 de la Constitution du 9 août 1999.
C’est le lieu de rappeler :
L’existence de la holding Trendfield présente en Afrique uniquement en Mauritanie et au Niger. Dans ce dernier pays, cette holding a des intérêts on le sait, dans l’uranium, l’or, le fer, etc…
Les pots de vin dont bénéficient certains membres de sa famille et de son entourage très proche dans le cadre de l’attribution des titres miniers.
Le recours au trafic d’influence qui parait tellement naturel a un de ses frères qu’il confiait à un journal de la place : « c’est mon devoir de travailler pour subvenir au besoin de mes enfants ». Ainsi sous la dynastie de Tandja le travail c’est le trafic d’influence et la corruption.
Les conclusions restées sans suite de la commission d’enquête parlementaire sur l’exploitation de l’or de SAMIRA ;
La conception anticonstitutionnelle et la gestion opaque du programme spécial.
De manière générale, Tandja Mamadou donne l’absolution aux pires des escrocs pourvu qu’ils soutiennent son projet de mise en place d’une dictature dans le pays et envoie en prison sans état d’âme l’honnête citoyen qui s’y oppose. Devenu partial et notoirement injuste il a cessé le président de tous les Nigériens. Il est devenu le chef d’un clan mafieux au centre duquel se trouve sa famille qui traîne des casseroles dont il est apparemment le seul à ne pas entendre les bruits. En tout état de cause, il n’est pas étonnant que celui, qui déjà a violé son double serment coranique commette autant d’injustice en ce mois béni de ramadan.
Il es désormais établi, que cet homme qui, dans son immense hypocrisie disait, il n’y a pas si longtemps, que le Niger n’a rien d’autre a vendre que sa démocratie, constitue en grave danger pour la paix et la sécurité de notre pays. Face à cette situation, la CFDR :
Renouvelle son exigence d’un retour à l’ordre constitutionnel normal tel que définit par la Constitution du 9 août 1999 ;
Encourage les députés signataires de la demande convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale à poursuivre leur combat et à mener à bien leurs travaux ;
Dénonce la chasse aux sorcières, les intimidations, ainsi que les arrestations et incarcérations arbitraires opérées contre ses militants au mépris du respect des règles élémentaires de procédure judiciaire ;
Exige la libération de tous les députés ainsi que celle de tous les autres détenus politiques ;
Interpelle les forces de police et leur demande de ne pas obéir à des ordres manifestement illégaux conformément aux dispositions de l’article 13 de la Constitution du 9 août 1999 ;
Exige l’ouverture d’une enquête sur les présomptions de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur les membres de la famille de Tandja Mamadou, notamment sur son fils Papa Tandja et son frère Brah Tandja.
Exige l’ouverture d’une enquête sur l’attribution des titres miniers et pétroliers ;
Exige que soit donner aux conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur SAMIRA et à celle sur l’audit de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ;
Demande aux partenaires financiers de procéder à un audit financier du programme spécial ;
Engage le peuple nigérien à la résistance par tous les moyens qu’offre la Constitution de la 5e République ;
Demande à toutes ces militantes et militants de se tenir prêt pour répondre à ses mots d’ordre afin de défendre les acquis démocratiques.
Vive la CFDR Vive la Démocratie Vive la République Vive le Niger
Coordination des Forces Démocratiques pour la République
Fait à Niamey, le 5 Septembre 2009.
Agadez/Communiqué de presse
Communiqué de presse
Le 02 septembre 2009, une inondation a détruit plusieurs quartiers de la ville d'Agadez, causant d'innombrables dégâts matériels et physiques à la population. Plusieurs familles d'agadez et des zones environnantes vivent dans la précarité absolue, nécessitant une aide urgente d'organisations humanitaires et de personnes de bonne volonté. Un comité de crise sous le haut patronage du gouverneur d'Agadez Abba Malam Boukar a été crée par les autorités administratives pour évaluer les dégats et prendre des mesures urgentes pour la circonstance. En marge du comité de crise, un comité de l'aide et de suivie sera officialisé auprès des autorités administratives, coutumières, religieuses et des populations. Ferons partis du comité des représentants de la société civile, d'associations et ONG, des chefs de quartiers qui adhèrent à l'initiative. Il sera parrainé par le gouverneur et le sultan d'Agadez. Le comité tient à une gestion transparente et sérieuse. C'est pourquoi le comité-aide-Agadez invite tout le monde au respect des sinistrés. Tout un chacun de nous, doit prendre à coeur ce problème et doit s'incliner devant les difficultés économiques et morales que vivent ces pauvres sinistrés. Votre aide minime qu'elle soit peut être d'une grande utilité et soulagera sans doute les familles nécessiteuses. Les besoins sont énormes et s'articulent autour de la nourriture, des soins, des biens matériels, des moyens financiers... Le comité lance un appel aux éditeurs de presse nationale et internationale à diffuser largement l'émergence d'agadez. Un site web du comité-aide-Agadez a été officialisé pour la circonstance où tout un chacun de vous peut donner sa contribution et suivre au jour le jour la situation. Nous vous remercions de votre attention.
Lien du site http://comite-aide-agadez.jimdo.com/
Le comité aide et suivie d'Agadez
vendredi 4 septembre 2009
CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ - APPEL A LA SOLIDARITE
Collectif TCHINAGEN
CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ - APPEL A LA SOLIDARITE
Un malheur n’arrivant jamais seul ; après l’état de précarité lié aux sécheresses et à la désertification, la détresse née d’un conflit armé qui a détruit le tissu économique de la région d’Agadez, c’est l’eau qui vient tout ravager, laissant des familles entières sans abri, sans nourriture et sans repère.
En effet, dans la nuit du 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
Le bilan est macabre. Près de 3500 maisons détruites. Des milliers de sans abri, plus de dix morts en majorité des enfants. Les familles sont hébergées à la mairie, dans le lycée, les collèges et les écoles et dorment à même le sol. Des bonnes volontés se mobilisent pour distribuer des kg de riz et de sucre mais la précarité atteint son paroxysme et la détresse des populations monte d’heure en heure.
Des centaines de familles ont tout perdu. Elles ont besoin d’abris, de nourriture, de couvertures, de médicaments...
De plus, l'eau boueuse qui stagne dans plusieurs quartiers de la ville représente d’importants risques d’épidémie : cholera, poliomyélite, paludisme...
Nos correspondants locaux vont coordonner une aide aux plus démunis sous l’impulsion des femmes qui sont très mobilisées et sauront cibler en priorité les familles les plus touchées.
Pour leur venir en aide, nous faisons appel à votre générosité.
Grâce à votre aide et à la mobilisation de nos correspondants locaux, nous pourrons soutenir des familles qui ont tout perdus, contribuer à améliorer leurs conditions de vie et les aider à sortir de la situation de détresse qu’elles subissent aujourd’hui.
Merci d'avance pour vos initiatives et votre générosité.
A titre indicatif, voici les prix des produits de base dont les familles sinistrées ont besoin :
- sac de riz de 50 kg = 50 euros
- sac de semoule de 25 kg = 30 euros
- pâtes alimentaires le carton de 10kg =12 euros
- la bouteille de gaz = 15 euros
- le carton de 25 savons = 9 euros
- l'eau en fût de 200 litres = 5 euros
Pour faire un don, envoyez un chèque à l'ordre de Tchinaghen (adresse ci-dessous)
TCHINAGHEN
Boîte n°26 - 3 passage Rauch, 75011 Paris
tchinaghen@yahoo.fr - ww.tchinaghen.org
N° Siret : 505 038 364 00012
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
L’Express.fr / Reuters 4-09-09
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
vendredi 4 septembre 2009
NIAMEY - Au moins 24 anciens députés et cadres du parlement dissous soupçonnés de corruption ont été placés en garde à vue après leur audition au commissariat central de la police de Niamey, apprend-on de sources judiciaires.
Plus de 150 autres personnes doivent être entendues dans cette affaire de corruption qui porte sur 18 milliards de francs CFA environ (27 millions d’euros).
"La police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du parlement", a précisé à Reuters Amina Abdourahamane, procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey.
Parmi les personnes arrêtées figurent Mohamed Bazoum, ex-député et vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, chef de file de l’opposition), et Mariama Alhassane, une ancienne député, proche du président Mamadou Tandja.
"Cette action vise à décourager, à faire taire les démocrates et à les empêcher d’agir", a dit aux médias privés, Hassoumi Massaoudou, ancien député. "Quiconque a détourné, doit subir les rigueurs de la loi", a estimé pour sa part Nouhou Arzika, militant de la société civile.
Depuis mai, le Niger est plongé dans une crise politique provoquée par la décision du président Tandja d’organiser un référendum constitutionnel pour se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat légal, le 22 décembre 2009.
La consultation, tenue le 4 août en dépit d’une décision négative de la cour constitutionnelle, a entériné une constitution qui le maintient en fonction trois ans de plus, jusqu’en 2012 et ne limite plus le nombre de mandats.
L’opposition a dénoncé "un coup d’Etat" et promis de lutter jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Le président Tandja a dissous le parlement, seule institution à même de le poursuivre pour haute trahison, et promis des législatives anticipées le 20 août. Les opposants ont annoncé avoir réhabilité le parlement dissous à compter du 24 août.
Reuters, publié le 04/09/2009
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
vendredi 4 septembre 2009
NIAMEY - Au moins 24 anciens députés et cadres du parlement dissous soupçonnés de corruption ont été placés en garde à vue après leur audition au commissariat central de la police de Niamey, apprend-on de sources judiciaires.
Plus de 150 autres personnes doivent être entendues dans cette affaire de corruption qui porte sur 18 milliards de francs CFA environ (27 millions d’euros).
"La police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du parlement", a précisé à Reuters Amina Abdourahamane, procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey.
Parmi les personnes arrêtées figurent Mohamed Bazoum, ex-député et vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, chef de file de l’opposition), et Mariama Alhassane, une ancienne député, proche du président Mamadou Tandja.
"Cette action vise à décourager, à faire taire les démocrates et à les empêcher d’agir", a dit aux médias privés, Hassoumi Massaoudou, ancien député. "Quiconque a détourné, doit subir les rigueurs de la loi", a estimé pour sa part Nouhou Arzika, militant de la société civile.
Depuis mai, le Niger est plongé dans une crise politique provoquée par la décision du président Tandja d’organiser un référendum constitutionnel pour se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat légal, le 22 décembre 2009.
La consultation, tenue le 4 août en dépit d’une décision négative de la cour constitutionnelle, a entériné une constitution qui le maintient en fonction trois ans de plus, jusqu’en 2012 et ne limite plus le nombre de mandats.
L’opposition a dénoncé "un coup d’Etat" et promis de lutter jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Le président Tandja a dissous le parlement, seule institution à même de le poursuivre pour haute trahison, et promis des législatives anticipées le 20 août. Les opposants ont annoncé avoir réhabilité le parlement dissous à compter du 24 août.
Reuters, publié le 04/09/2009
jeudi 3 septembre 2009
des pluies diluviennes font au moins trois morts à Agadez
des pluies diluviennes font au moins trois morts à Agadez Trois personnes au moins sont mortes suite à des pluies diluviennes à Agadez, ville du nord du Niger en plein coeur du désert, où 3.500 habitations ont été détruites, ont indiqué mercredi les autorités locales.
"Il y a eu au moins trois morts" lors des intempéries mardi soir, a indiqué à la presse locale le secrétaire général du gouvernorat d'Agadez, Amadou Boukata.
Les victimes sont mortes noyées après avoir été emportées par de forts courants d'eau, a expliqué à l'AFP un habitant de la ville ayant requis l'anonymat, joint par téléphone.
Quelque 3.500 maisons se sont effondrées, selon les autorités municipales d'Agadez.
Plusieurs quartiers de cette cité historique ont été inondés. Les deux hôpitaux et le commissariat de police font partie des zones les plus affectées par le sinistre, a rapporté la radio privée Anfani.
Les casernes militaires ont été isolées du reste de la ville par les eaux.
Ce genre d'intempérie est très rare dans le nord désertique nigérien, où certaines localités ne sont pratiquement jamais arrosées par la pluie.
mercredi 2 septembre 2009
Météoconsult/Agadès (NER) - Altitude 498m mercredi 02 septembre
Agadès (NER) - Altitude 498m mercredi 02 septembre
Fiabilité 80 %
MATIN 29°C à 9h
Ressentie 29°C
1013 hPa vent Calme de sud-ouest
De larges éclaircies, mais évolution orageuse possible.
Possibilité d'averses.
APRES MIDI
33°C à 15h
Ressentie 33°C
1012 hPa Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h
De larges éclaircies, mais évolution orageuse possible.
Possibilité d'averses.
SOIREE
30°C à 21h
Ressentie 30°C
1012 hPa Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h
Couverture nuageuse élevée mais assez épaisse.
Sans précipitation.
NUIT 28°C à 3h
Ressentie 28°C
1013 hPa
Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h
Ciel très nuageux se dégageant totalement.
Possibilité d'averses.
Fiabilité 80 %
MATIN 29°C à 9h
Ressentie 29°C
1013 hPa vent Calme de sud-ouest
De larges éclaircies, mais évolution orageuse possible.
Possibilité d'averses.
APRES MIDI
33°C à 15h
Ressentie 33°C
1012 hPa Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h
De larges éclaircies, mais évolution orageuse possible.
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SOIREE
30°C à 21h
Ressentie 30°C
1012 hPa Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h
Couverture nuageuse élevée mais assez épaisse.
Sans précipitation.
NUIT 28°C à 3h
Ressentie 28°C
1013 hPa
Vent faible de sud-ouest
5 à 10 km/h
Ciel très nuageux se dégageant totalement.
Possibilité d'averses.
Agadez inondations suite
Selon des sources joint par telephone a Agadez ,la ville reste encore coupée en deux après les pluies dilluviennes d'hier qui ont durées 8 heures de temps .L'Oued Telwa est sorti de son lit inondant au passage toutes les constructions de la compagnie de Kourou a Abalane ,rejoignant Aghazar Midarane au centre ville . Des milliers d'habitations ont étés emportées ou inondées.Pour le moment on dénombre 5 disparus ,mais ça reste un bilan provisoire..Beaucoups de personnes restent injoignable pour le moment et des dizaines de milliers d'autres sinistrés cherchent des abris ou une assistance pour le moment .
Catastrophe à Agadez
mardi 1 septembre 2009
COMMUNIQUÉ DE L’ÉTAT MAJOR ET DE LA DIRECTION POLITIQUE DU MNJ
mardi 1 septembre 2009
COMMUNIQUÉ DE L’ÉTAT MAJOR ET DE LA DIRECTION POLITIQUE DU MNJ
Sur instruction des combattantes et des combattants pour la Justice, l’état Major du MNJ élargie à tous les officiers et aux responsables politiques du Mouvement s’est réuni ce jour 31 août 2009.
A l’issue des différents rapports présentés sur l’objet de la réunion par les responsables de tous les échelons du Mouvement, Mr. Aghali ALAMBO, jusque-là maintenu comme président du MNJ, est reconnu coupable d’actes d’une extrême gravité à l’endroit du Mouvement.
Outre son obsession maladive pour le sacre de la pensée unique, Mr. Aghali ALAMBO s’est coupé totalement du terrain pour s’établir à Tripoli où il reste à l’affût du moindre moyen que dégagerait la Libye dans les efforts qu’elle déploie pour aboutir à un dialogue qui mènerait vers des négociations entre le MNJ et le pouvoir nigérien en vue d’un retour à la Paix Véritable et Définitive dans notre pays : ce guet n’est mené que dans l’unique but de tout détourner à ses fins personnelles.
Depuis sa chambre d’hôtel de Tripoli, Mr. Aghali ALAMBO prend des décisions et des engagements sans jamais en référer une seule fois au Mouvement.
Du coup, il abuse de la confiance du MNJ et, mieux, il trompe les autorités libyennes dans leurs efforts pour une fin de conflit dans notre pays.
En fait, depuis son arrivée à Tripoli, Mr. Aghali ALAMBO s’est attelé au mensonge vis-à-vis des autorités libyennes et des activités de démotivation à l’égard des combattants qui, malheureusement pour lui, ne lui ont jamais prêté qu’une oreille très distraite sachant bien qu’il finira par se prendre à terme à son propre aveuglement matériel car la lutte du MNJ est un combat pour la justice sociale.
Force est de constater aujourd’hui qu’en dépit de plusieurs interpellations et de nombreux rappels à l’ordre, Mr. Aghali ALAMBO n‘a pas été (et est) incapable de se ressaisir. Pire, tous ses actes se résument de plus en plus à des manœuvres pour une reddition sans condition de notre mouvement qui pourtant garde toutes ses forces et ses moyens intacts : le dernier geste en date posé par Mr. Aghali ALAMBO a été de tenter de subtiliser les véhicules militaires du Mouvement pour les amener et les échanger contre des véhicules civils sur lesquels il aurait certainement fait main basse ! Mais, c’est sans compter sur la vigilance des combattants qui l’avaient à l’œil depuis le jour où il est apparu très porté sur l’avènement d’un régime anticonstitutionnel dans notre pays.
En effet, comme on l’a vu, des personnes parmi ses proches immédiats et à travers qui il entretient des liens très étroits avec les plus hautes autorités de Niamey, se sont, de retour de Tripoli où elles l’ont rencontré, investies pleinement dans la propagande contre l’État de Droit au Niger.
A partir de là, ne doit-on pas légitimement se poser la question de savoir pour qui travaille Mr. Aghali ALAMBO ? Le Peuple ou les autorités de Niamey ?
Au vu de ce qui précède, il s’avère Mr. Aghali ALAMBO, de par sa conduite de plus en plus trompeuse à l’endroit du MNJ et des pays qui s’investissent pour la recherche d’une solution négociée au conflit entre le MNJ et le pouvoir de Niamey, n’honore pas le Mouvement.
Aussi, combattants, officiers et responsables politiques du MNJ décident et arrêtent que Mr. Aghali ALAMBO n’est plus président du MNJ à compter de ce jour 31 août 2009.En conséquence, le MNJ informe les autorités libyennes et celles du pouvoir de Niamey que les engagements, décision ou assurances pris ou donnés par Mr. Aghali ALAMBO depuis qu’il s’est établi dans son hôtel à Tripoli n’engage que sa seule personne.
Par ailleurs, le MNJ rappelle qu’il reste attaché à l’initiative du guide de la révolution libyenne d’arriver à la Paix par la voie des négociations qui elles, ne peuvent s’enclencher sans qu’au préalable les 4 conditions suivantes ne soient remplies :
1. La levée de l’état d’urgence dans le nord,
2. La libération de toutes les personnes arrêtées en rapport avec le conflit,
3. Déclaration et mise en place d’une trêve sur la zone du conflit,
4. Ouverture formelle des négociations en terrain neutre sur la base d’un calendrier précis des rencontres.
Le MNJ rappelle, d’autre part, à tous les combattants le devoir qui leur incombe désormais d’arrêter et de remettre Aghali ALAMBO à la disposition du Mouvement pour répondre de ses actes de haute trahison.
Dans l’immédiat, un directoire composé du Chef d’état Major Général et des officiers et responsables politiques du MNJ assurent la conduite du Mouvement et ce, en attendant la désignation d’un nouveau président intègre et visionnaire.
Signé Amoumoune KALAKOUWA,
Chef d’état Major Général du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ)
Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 1.9.09
Targuinca : Bulletin d’information n°11 - Août 2009 - Nouvelles des populations du Nord Niger
Targuinca, vendredi 28 août 2009
Targuinca : Bulletin d’information n°11 - Août 2009 - Nouvelles des populations du Nord Niger
mardi 1er septembre 2009
Affirmant que le peuple lui demandait de rester au pouvoir après deux quinquennats successifs, Mamadou Tandja a décidé d’organiser un referendum en août 2009. Après avoir dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s’opposaient à toute modification de la Constitution, après s’être octroyé, le 26 juin, des « pouvoirs exceptionnels » en activant l’article 58 de la Constitution qui, lorsque « l’indépendance de la République est menacée », permet au président de gouverner par ordonnances et décrets, malgré la démission de huit ministres du principal parti qui le soutenait, malgré toutes les oppositions intérieures et extérieures au pays, Tandja a mené à bien son projet. Le referendum a eu lieu le 4 août et a plébiscité le président de 92,5% des voix.
Pour la première fois depuis l’avènement de la démocratie en 1993, les sept centrales syndicales du Niger, qui regroupent à la fois les fonctionnaires et les employés du privé, avaient appelé à une grève générale le 18 juin. Cet appel a été déclaré illégal par le gouvernement et la grève interdite.
Tandja est resté sourd aux avertissements de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme (UIDH), de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du secrétaire général de l’ONU et de la Commission européenne qui a bloqué le versement d’une aide au budget de l’Etat nigérien pour protester contre la dérive autoritaire du président.
Après la proclamation des résultats du referendum, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) a demandé à la CEDEAO et à l’Union africaine de sanctionner le président Tandja. « Le problème du Niger, c’est la malédiction des ressources minières qui est aussi le mal de l’Afrique », a déclaré le président du RADDHO, Alioune Tine. « Tous les pays qui détiennent des ressources minières, pétrole, uranium, etc, sont confrontés à des conflits armés, qui naissent d’un intérêt économique grandissant », a-t-il ajouté.
Le 9 août, le Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD) a publié un communiqué appelant à la mobilisation générale contre le régime du président Tandja. Le 10 août, Marou Amadou, président du FUSAD et porte-parole du Front de Défense de la Démocratie (FDD)- regroupement de partis politiques, d’ONG et de syndicats opposés à la modification de la Constitution voulue par le président du Niger- a été arrêté. Il était accusé de « propagande régionaliste » et de « provocation à la désobéissance aux forces armées et de sécurité ». Le tribunal correctionnel de Niamey l’a aussitôt relaxé et il a été libéré le 11 août mais immédiatement enlevé par des forces de sécurité et, en dehors de tout cadre légal, à nouveau placé en garde à vue. Il est maintenant officiellement poursuivi pour « administration d’une association non autorisée » et risque un mois à un an d’emprisonnement et de 10 000 à 200 000 FCFA d’amende. Marou Amadou est incarcéré à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, à l’ouest de Niamey. Amnesty International appelle à sa libération inconditionnelle et immédiate, car, à aucun moment, il n’a préconisé l’usage de la violence.
Samedi 22 août, à Niamey, malgré l’interdiction des autorités, une manifestation de l’opposition nigérienne s’est rassemblée devant le Parlement pour dénoncer le referendum qui autorise le président Tandja à se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires. Parmi les militants interpellés par la police figure Bazoum Mohamed, vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme.
Le 22 août également, Wada Maman, secrétaire général de l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC), membre très actif du ROTAB (« Publiez ce que vous payez au Niger ») et secrétaire général du FUSAD, a été arrêté en pleine rue. Il n’avait pas participé à la manifestation devant le Parlement. Depuis, M. Maman est détenu, sans inculpation, dans un camp de police à Niamey ; il n’a toujours pas eu accès aux services d’un avocat.
Dans le nord du Niger, en dépit des conditions posées par les rebelles en préalable à l’ouverture de négociations pour la paix, le président Tandja a reconduit pour trois mois, à partir du 27 août, l’état de « mise en garde » qui donne pleins pouvoirs à l’armée et à la police. Nous n’avons pas d’informations officielles sur les négociations entre gouvernement nigérien et rebelles. Mais le coup d’Etat constitutionnel de Mamadou Tandja ne laisse rien présager de bon pour les Touaregs… Le dernier numéro d’Aïr Info (N°101) en fait son gros titre : « Désarmement des ex-combattant. La grande désillusion ». Ces derniers mois « Les missions s’étaient succédées aux missions ; les contacts aux contacts entre la Libye et Niamey ; entre Niamey et Agadez mais au finish rien de concret, rien n’a été signé ! Un observateur qui a requis l’anonymat jette la faute aux autorités nigériennes qui n’ont rien fait et ne font rien pour tourner cette page. Pour lui, « rien n’a été concrétisé avec le Niger, il n y a aucune trace aujourd’hui que l’Etat du Niger veut finir avec cet épineux problème ! » (cf article complet en page 3 du journal).
Pour les civils, rendus exsangues par le conflit, la vie quotidienne est toujours aussi difficile. Bon nombre des habitants d’Iférouane sont rentrés chez eux, mais ils souffrent de pénurie alimentaire : la route d’Arlit à Iférouane est dangereuse et les commerçants en tirent prétexte pour vendre les denrées alimentaires encore plus cher que dans le reste du Nord Niger. L’infirmier se retrouve dans un dispensaire sans matériel ni médicaments. L’école est à nouveau ouverte, mais les élèves n’ont pas de fournitures ( cahiers, stylos,etc…). Les habitants de Gougaram n’ont pas encore tenté le retour dans leur village.
A Arlit, la coordination de la Société civile a écrit à Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, qui devait rencontrer ses représentants le 4 mai, en marge de la cérémonie de pose de la première pierre du gisement uranifère d’Imouraren. Mme Lauvergeon n’ayant pu se libérer pour cette entrevue, les membres de la coordination de la Société civile d’Arlit ont tenu à lui faire part de leurs préoccupations dans un courrier. Ils ont notamment demandé à AREVA de favoriser le recrutement d’une main d’œuvre locale en implantant son centre de recrutement à Arlit, et non à Niamey comme c’est le cas actuellement. La coordination de la Société civile voudrait aussi que les fonds, alloués par les filières d’AREVA au Niger pour le développement durable des communes du département où elles sont implantées, soient indexés sur le chiffre d’affaires, soient réellement débloqués et versés sur un compte spécial, en accord avec l’administration nigérienne locale. Par ailleurs, la coordination de la Société civile a aussi sollicité AREVA pour un soutien aux projets d’énergie solaire dans les zones où sont implantées les industries et pour la création d’un centre d’apprentissage et d’infrastructures sportives à Arlit. Enfin, elle a rappelé à Mme Lauvergeon les problèmes d’eau potable et de gestion des résidus de traitement de l’uranium extrait à Arlit ; ces problèmes non résolus grèvent lourdement la vie quotidienne et la santé des habitants.
En France, les élèves de CAP Employé de vente spécialisé et de Bac pro ( 3 ans) commerce du lycée E. Lemonnier, à Rouen, ont remis à Targuinca un don de 200 euros, provenant de la vente de vêtements d’occasion. Merci à eux et à leurs professeurs.
Targuinca a fait parvenir aux secouristes de Gougaram du chlorure de magnesium, de l’acerola, des huiles essentielles et une somme de 150 euros pour acheter des médicaments et régler leurs petits salaires.
Merci à ceux et celles qui ont aidé cet été les forgerons venus vendre leurs bijoux et ceux de beaucoup d’autres artisans touaregs. Leur commerce en France aide de nombreuses familles en difficulté au Niger et, dans le contexte de crise économique qui prend de l’ampleur dans notre pays, il est de plus en plus difficile de trouver des points de vente.
lundi 31 août 2009
Désarmement des ex-combattants du Niger : La grande désillusion
Dim -AÏR-INFO N° 101 du 15 au 31 Août 2009
Désarmement des ex-combattants du Niger : La grande désillusion
lundi 31 août 2009Annoncé en grandes pompes depuis plusieurs semaines, le désarmement des ex-combattants cantonnés à Emidgra a du plomb dans l’aile. En lieu et place de l’euphorie suscitée naît la désillusion et même la colère. Qu’est-ce qui se passe ? « C’est le statuquo ! », soupire un des chefs rebelles venu à Agadez avec l’espoir de faire la paix ! Pour lui : « tous les indicateurs prouvent que rien ne bouge dans le cadre de ce désarmement ». Les missions s’étaient succédées aux missions ; les contacts aux contacts entre la Libye et Niamey ; entre Niamey et Agadez mais au finish rien de concret, rien n’a été signé ! Un observateur qui a requis l’anonymat jette la faute aux autorités nigériennes qui n’ont rien fait et ne font rien pour tourner cette page. Pour lui, « rien n’a été concrétisé avec le Niger, il n y a aucune trace aujourd’hui que l’Etat du Niger veut finir avec cet épineux problème ! ». Alhousseini, un jeune garçon qui a tout perdu lors de cette insécurité a la solution du silence complice des autorités du Niger. « Actuellement, tout ce qui les préoccupe, c’est d’organiser le scrutin référendaire, le gagner et organiser les autres élections législatives, régionales et que sais-je encore et quand ils seront bien assis, ils vont nous chasser pour que chacun regagne chez lui avec seulement la promesse de pas être inquiété ». « Tout juste ! », confirme aussi son voisin Amantcho, un autre ex-combattant au visage buriné par l’angoisse mais aussi la …peur : « On commence à perdre patience avec ce cantonnement sans queue ni tête.
Sans rien te cacher, on a peur qu’un beau jour tout se gâte ! On sera alors pris comme des rats ! ». A voir les choses de plus près, ce sont seulement les autorités régionales qui s’évertuent à mener ce travail jusqu’au bout. Mais que feront ces autorités si Niamey donne des signes d’essoufflement ? La Libye, ce pays qui a mené ce travail de médiation, attend sûrement à plus d’engagement de la part des autorités de Niamey, engagement qui tarde à se concrétiser. Et pour preuves ? De dizaines de prisonniers arrêtés dans le cadre de cette insécurité croupissent encore en prison, attendant leur libération, écartelés entre l’espoir et l’amertume. Une promesse qui se concrétise avec une déroutante lenteur.
Pour bon nombre de personnes contactées à Agadez, Il est alors grand temps que SEM Tandja Mamadou donne véritablement un coup de pouce à ce processus ! Il l’a promis aux populations d’Agadez et à tous les nigériens de faire la Paix. « Il a eu un bon score à son référendum à Agadez parce qu’il a promis la paix, la vraie PAIX ! Alors, nous aussi, on attend ! », rappelle Salif, un enseignant à Agadez. « La Libye a fait énormément de sacrifices. Elle a d’abord permis financièrement la mise en place et l’entretien du camp d’Emidgra. Alors, il faut que Niamey prenne la relève car ce sont d’abord ses enfants ! », justifie Amoumane, un jeune étudiant en vacances.
« Il n’est un secret pour personne que tous les ex-combattants qui vivent à Emidgra sont entretenus grâce aux efforts de la Libye. Moi, je trouve que le Niger doit aussi investir comme le fait la Libye », soutient l’étudiant avec une voix brisée.Quel sera le sort du site d’Emidgra si rien n’est fait à ses pensionnaires ? « Amoumane ne cache pas ses craintes. « Ils vont tous quitter et se servir de tout ce qu’ils trouvent ! Le banditisme à grande échelle en un mot ! ». Le dernier signe d’espoir et peut-être l’ultime secours à cet élan de paix résultera de la rencontre des délégués du MNJ actuellement en conclave avec les autorités du Niger à Niamey. Attendons les prochains jours, peut-être seront-ils porteurs d’espoir pour cette région alanguie.
La Paix de Tanja
La Paix de Tanja
invité : M. Abba Mallam Boukar
Vendredi, 28 Août 2009 22:38
Abba_Mallam_BoukarM. le Gouverneur, dites-nous où est-ce qu’on en est avec les négociations avec les fronts armés ?
Actuellement, nous sommes en train de recenser les combattants et leur armement avec nos partenaires notamment le pays frère qu’est la Libye. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce travail demande du temps mais nous vous assurons que c’est une question de semaines.
“ On peut dire que la paix est sur les rails et nous pensons d’ici la fin de l’année renouer avec l’accalmie
générale de manière à ce que les activités touristiques qui sont la deuxième activité économique
de la région puissent mieux repartir...”, affirme Abba Mallam Boukar
D’ici quelques jours, nous pensons libérer des personnes qui seraient en liaison avec ces mouvements et nous sommes en pourparlers avec le MNJ et le FFR.
En un mot, on peut dire que la paix est sur les rails et nous pensons d’ici la fin de l’année renouer avec l’accalmie générale de manière à ce que les activités touristiques qui sont la deuxième activité économique de la région puissent mieux repartir.
Quelles sont alors les mesures immédiates pour la réinsertion de ces ex-combattants?
Ayant déjà une expérience des premières rébellions, des expériences les plus malencontreuses qui auraient dû servir d’école, le gouvernement du Niger a pris la décision de ne plus traiter ces questions comme si on n’avait jamais vécu des situations pareilles antérieurement. Rappelez-vous! Nous avons fait une cérémonie dénommée Flamme de la Paix avec la communauté internationale. Et lorsqu’on enterre les armes, on met fin à un conflit interne, il est alors hors de question que ce conflit renaisse et même s’il refait surface, ce n’est pas sous la même forme. Les mouvements actuels sont nés des problèmes d’humeur entre les anciens fronts; l’origine n’est point un mécontentement dû au fait que le gouvernement ait été un mauvais partenaire dans le traitement de cette question. Le gouvernement a bel et bien respecté les clauses en intégrant plus de 3000 ex-combattants, et accompagné la réinsertion socio-économique de ces ex-combattants. Cependant, il est utile de révéler que les partenaires au développement qui avaient pris des engagements et les pays amis n’ont pas été au rendez-vous. Les causes de la reprise de ces armes font aujourd’hui que le gouvernement ne peut plus s’engager dans des négociations. Et pour preuves, tous les anciens fronts sont là et nous sommes en contact avec eux. Ils ont dit qu’ils ont signé une paix définitive, ils ne reviennent pas làdessus. Donc cela montre qu’on n’a pas à encourager à chaque fois qu’il y a un problème de faire naître des fronts et de négocier avec eux après. C’est pourquoi il est hors de question qu’on négocie comme on l’avait fait avant. Ce qu’on peut faire par contre qui est l’option choisie par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République est que les jeunes acceptent de déposer les armes puisqu’il n’est pas bon de régler par la force un problème fraternel et à partir de cet instant là, le gouvernement lui accepte à travers des opinions exprimées par les populations un peu partout de vous laisser vivre en paix. Nous leur accordons le pardon, et de ne pas poursuivre en justice ceux qui parmi eux n’ont pas un dossier particulier en justice. Pour ce qui est de la réinsertion socio-économique, nous sommes soucieux de cela et nous sommes d’accord que les partenaires puissent aider à la réinsertion des jeunes. C’est qui est sûr, nous n’avons pas un programme pour recruter des personnes parce qu’elles ont repris des armes. Il y a des recrutements normaux qui se font dans toutes les administrations notamment dans l’armée, la gendarmerie et partout. Mais s’il y a des armements des matériels de guerre, il est tout à fait normal que l’État reprenne ce matériel parce qu’on ne peut pas le laisser sur le terrain. Ils ont juste droit à un dédommagement de leur matériel et à vivre en paix dans la société comme tous les nigériens.
Interview réalisée en juillet par DIM
28 août 2009
Publié le 15 août 2009
Source : Aïr Info
awinnane
J'ai envie de demander au nom de quoi cet étranger parachuté comme gouverneur d'Agadez se permet sans vergogne de déblatérer ses fantasmagories sur un problème qui le dépasse?
La région d'Agadez ne recèle t elle pas des personnalités natives qui seraient mieux interpellées par les difficultés de ce terroir que celui qui a été juste envoyé pour faire des sous, et représenter l'œil et les oreilles de Tanja?
L'ex militant de la CDS mué par la faim en défenseur de tanja n'a pas l'envergure qu'il faut pour être considéré comme une personne respectable par les populations de la région.Il ne défend pas la région, il fait la court à Mr.tanja.
Son objectif est clair il ne peut pas concevoir l'instauration d'une climat où les agadesiens seront responsables de la gestion de leur région: cela signifie qu'il rentre chez lui, lui comme plusieurs de ses compatriotes qui sous ces régimes d'assistanat viennent parasiter la région de leurs incommensurables carences et de faim matérielle.
l'aspiration à l'autogestion des populations ne peut pas sortir de la bouche de l'occupant. Le monsieur gouverneur semble atteint du même vertigo que son tuteur: on se croit important pour dicter ses volontés aux rebelles qui eux le voit tout nu. On peut par décence garder de telles inepties pour soit mais à force de se goinfrer chez les autres on ne peut s'empêcher de roter, pour montrer sa satiété. De là à prendre ses désirs pour de l'évangile il n'y a qu'un pas.
ce qui importe est que la région produise pour nourrir ces tous trous de culs, quand aux aspirations des autochtones c'est une musique qui n'inspire pas notre colon grassouillet.
La leçon des rebellions passées est qu'il ne suffit pas de bruler les armes pour faire la paix. La paix est un long processus, qu'il faut vouloir semer, entretenir et suivre patiemment et résolument, un certain esprit tenace et permanent.
comme toute cette attitude a manquée pour le Niger notre gouverneur de tanja préfère penser que l'échec est à mettre sur le dos des autres : partenaires, chefs des fronts... sauf le gouvernement qui est resté immaculé car lui permettant de continuer ses mangements tranquilles comment l'en blâmer?
Pour éviter de se trouver devant des responsabilités qu'on serait incapable d'honorer il ne faut pas signer des accords comme avant. Pire il ne faut pas négocier tout en promettant le retour de la Paix. Par ce que dans cette gestion de sous-traitance la parole des ex chefs de fronts et parole d'évangile tandis que les injustices que soulève le MNJ il ne faut pas en parler.
Il faut se gripper sur une mauvaise gestion de l'ancienne rébellion pour éluder tous les problèmes qui sont générateurs de soulèvement. On se croit en terrain conquis et on se donne le DROIT de dicter ses volontés.
Le régisseur de tanja essaie de faire référence à la pseudo fraternité oubliant que ses bidasses ont peinées deux ans et demis promettant au jour le jour l'éradication imminente de cette rébellion et jusqu'à là queue d'âne. Au lieu de reconnaitre sa défaite militaire on cherche à impressionner, en bombant la poitrine devant femmes et enfants.
Pour pousser ces jeunes à déposer les armes chez eux sans condition et à accepter ta charité de pardon après l'échec de ton armée sur le terrain, et les souffrances qu'elle a fait subir à des innocents comme ceux que tu tiens comme otages dans tes geôles, il te faudra réviser ta rhétorique.
C'est toi qui doit rendre tes armes si tu veux vivre en Paix sur nos terres.
A bon entendeur salut!
Awinnane
mercredi 26 août 2009
[Contribution] TANDJA 1er, ROI DU NIGER
[Contribution] TANDJA 1er, ROI DU NIGER
Écrit par Pr Bilal Tefridj (OPINIONS N° 86 DU 12 AOUT 2009)
Mercredi, 26 Août 2009 13:45 « En vérité, lorsque les Rois pénè- trent dans une cité, ils y apportent la corruption et transforment ses citoyens respectables en personnes viles. C'est ainsi qu'ils agissent ».Coran, Sourate des Fourmis, verset 34. Le cas Tandja me pose problèmes (et je suis certain de ne pas être le seul chercheur dans cette situation) ;je n'ai jamais autant lu et relu mes classiques de sciences politiques que depuis j'ai découvert avec fascination et crainte ce projet singulier de restauration autoritaire dans un pays africain où le dictateur s'est pourtant fait élire par deux fois, de manière démocratique, Président de la République. Plus les jours passent, plus le dictateur se découvre et sa personnalité dévient plus lisible. Il apparait, (je l'ai écrit précédemment), comme un dictateur ordinaire, peut-être même ubuesque tant la volonté insensée d'instaurer un pouvoir personnel exorbitant transcende toutes les autres considérations. 1. Tandja et le syndrome d'hubris'. Maintenant que les courtisans de Tandja tout seuls, face au « peuple qui a exigé le referendum », ont dû tricher et frauder, comme de vulgaires voleurs, pour atteindre le formidable taux de participation de 68%,le Roi sait très bien, (et plus que tout autre), qu'il se trouve dans une posture difficilement tenable sur la dur ée. Tant qu'il claironnait que cest au nom du peuple qu'il allait organiser ce referendum, il pouvait se tromper, croire lui même en ses propres illusions et surestimer ses capacités à gérer cette crise politique majeure ; maintenant qu'il sait que, même avec un boycott des opposants, il a été incapable de mobiliser « son peuple qui a exigé le referendum », il sait clairement que son régime illégal ne tient qu'à un fil.
Et la résistance des citoyens nig ériens, renforcée par la solidarité internationale, ne tardera pas à le couper. Il ya des victoires qui sonnent comme de grosses défaites. La victoire du « OUI » du 4 aout est une grosse défaite. Pour le Président. Uniquement pour le Président et son clan. Le peuple Nigérien, lui, en refusant l'instrumentalisation a gagné cette bataille ; mais n'a pas encore gagné la guerre (la restauration de l'ordre démocratique). Ce referendum est plus une défaite des tazartchistes que des opposants à ce projet. L'échec retentissant de cette mascarade met à nu toute l'imposture. Toute la campagne participant à la célébration fanfaronne de cette victoire par les courtisans de la Cour ne peut cacher que désormais le Roi est nu ; dans la Grèce antique, on disait pour se moquer de ce genre de Rois que « le Roi a perdu sa couronne, mais sa démarche n'a pas changé ».
Par le tragique et l'absurde de cette situation, le Président Tandja apparait comme la caricature la plus abrupte des hommes assoiffés de pouvoir. Il est obsédé par cette volont é d'inscrire son nom dans l'imaginaire des Nigériens. Il faut que l'histoire ne retienne que son nom. « Dans le monde entier, il n'y a pas un président comme moi » a déclaré, de manière péremptoire Tandja. Georges Bush avait déjà dit la même chose avant lui. Et quand on sait que la mémoire collective a retenu Bush comme le Président le plus stupide de l'histoire politique américaine ; il ya lieu de se chagriner pour le Niger et souhaiter qu'il n'y ait pas une telle comparaison pour le nouveau monarque nigérien. Le même Bush n'a-t-il pas déclaré que « Quand un président fait quelque chose, cela signifie que ce n'est pas illégal ».
Tandja a dû s'appliquer ce théorème pour croire aujourd'hui, au Niger, que c'est lui la loi et que tout ce qu'il ferait ne pouvait être ill égal. Il l'a pensé et le porte parole du gouvernement l'a dit sur les ondes internationales. Que c'est terrible pour l'intelligence des Nigé- riens.. ! Dans un numéro du Journal panafricain, jeune afrique, paru en juillet dernier, Béchir Ben Yahmed a écrit un excellent article (« ces malades qui sont au pouvoir ») dans lequel il a évoqué le livre de David Owen. Ancien Ministre britannique des affaires étrangères, David Owen sait de quoi il parle. Jeune Afrique à publié cet extrait d'une pertinence absolue : « Chez un grand nombre de chefs d'Etat, l'exp érience du pouvoir entraine des altérations psychologiques qui se traduisent par des illusions de grandeur et des attitudes narcissiques et irresponsables.
Les dirigeants atteints de ce syndrome d'hubris politique croient qu'ils sont capables de grands exploits et qu'on attend d'eux des actions extraordinaires. Ils estiment qu'ils savent toujours mieux que les autres et que les règles de moralité ne s'appliquent pas à eux. Plus ces hommes politiques s'accrochent au pouvoir, plus ces tendances semblent s'accentuer, comme on a pu le voir avec Mao, Castro, Mugabé... » Et aujourd'hui Tandja. Béchir Ben Yahmed poursuit en écrivant qu'un « dirigeant atteint de ce syndrome d'hubris peut mentir, contourner la loi : il justifiera le tout par une mission à accomplir ».Suivez simplement mon regard.. François Bayrou (Candidat à la pré- sidentielle Française de 2007) a écrit un très bon livre, qui est devenu en quelques jours un bestseller en France, dans lequel il brocarde la tentation personnelle du président Sarkozy d'accumuler dans ses mains tous les pouvoirs et de mettre en réseau tous les secteurs d'influence, de sorte qu'il puisse régner et conduire la France à sa guise.
Entre la volonté de Tandja de bâtir une vulgaire dictature où il n'y a de pouvoirs que pour lui et par lui, et Sarkozy, la différence est grande .Mais ce qu'il dit de Sarkozy, est intéressant et pourrait s'appliquer à Tandja. En effet, il écrit ceci : « Le Président de la République a un plan. Il conduit la France là où elle toujours refusé d'aller. Jamais démocratie ne porta plus mal son nom. Jamais République ne fut moins publique.».Pour parler du Niger, nous devons constater ce n'est pas que République est devenue moins publique, c'est qu'elle est tout simplement pulvérisée. Tandja est parvenu à transformer ce régime démocratique en une monarchie. Tandja va passer dans l'histoire politique comme étant le dernier Pré- sident de la 5e République et le premier Souverain de la 6e République, FOFO (bravo) Tandja ! En août 2005(déjà !), le Bulletin Afrology a écrit que :
« l'intervention ratée de Tandja dans la récente crise togolaise laisse planer de sérieux doutes sur ses projets de développement pour le continent. On ne peut pas continuer à compter sur (...) des dirigeants médiocres pour construire les Etats ».J'avais à l'époque trouvé ce jugement particuli èrement sévère et j'avais réagi pour indiquer que le Président Tandja est un démocrate et on pouvait compter sur lui pour qu'il réaffirme certaines valeurs dans le cadre de sa médiation au Togo. Aujourd'hui, je dois reconnaitre que je me suis fortement trompé et que les camarades d'Afrology ont eu une lucidité incroyable. Mieux, je dois reconnaitre la pertinence de leur analyse qui leur a permis (presque avant tout le monde) de savoir que Tandja n'avait aucune capacité intrins èque de porter des projets de progrès pour l'Afrique. Il est clair que son coup d'état du 4 aout est un terrible recul pour tout le continent.
Monsieur Mamadou Tandja aura réussi l'imposture d'abattre à lui seul une décennie de vie démocratique et surtout parvenu à édifier, sur les cendres de la vie républicaine, un régime monarchique, non pas au sens de pouvoir héréditaire, mais au sens du pouvoir concentré en un seul. D'ailleurs lui-même se croit plutôt Sarki (chef féodal, dans une langue du Niger) que Président de la République. J'ai lu la Constitution du Maroc, le Roi M6 n'a pas plus de pouvoirs que Tandja ! Les Nigériens sont donc dans une Saraouta (Royauté, monarchie) et non une République. Cette dernière, est pour le moment, dissoute avec le referendum du 4 aout. La monarchie (du grec mono « seul », archein « pouvoir ») est un syst ème politique où l'unité du pouvoir est symbolisée par une seule personne, appelée monarque. Elle n'est ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire : il a toujours existé des monarchies électives, par exemple chez les Gaulois.
Selon la définition de Montesquieu, une monarchie se définit par le gouvernement absolu d'un seul, mais ce pouvoir est, en principe, limité par des lois. En vérité, le Président du Niger est plus à plaindre, qu'à blâmer. Il n'échappe pas à la logique qui emprisonne, étouffe et détruit tous les monarques. Cette logique implacable, c'est l'inconscience des enjeux et des dangers des situations qu'ils créent. Oui, le Président du Niger est à plaindre. Quand le budget d'un pays ne dépasse pas le bonus accord é à des collaborateurs d'une petite banque française et que ce budget repose à près de 50% sur l'extérieur, on ne peut pas narguer la communauté internationale. Le bon sens et la raison devraient emp êcher au président nigérien de dé- fier la communauté internationale. Tenez, pour le budget 2009, sur des recettes qui ont été estimées à 735.637.725.000 fcs, près de 50% sont des recettes externes, y compris plus de 17 milliards finançant le « fameux » programme spécial du Président.
Pour faire simple, si la communauté internationale coupe son robinet, le Roi sera incapable de financer l'essentiel des dépenses de sa cour. 2. La Cour du souverain C'est un classique des souverains que de répandre autour d'eux la grâce et la disgrâce, de distribuer la vie et la mort et de repartir les privil èges et les affronts. Aujourd'hui, au Niger, seuls ceux qui soutiennent le projet ont des droits et cela quelque soit leur passif judicaire. Et plus les jours passent, plus l'on se rend compte que ce projet couvre aussi une gigantesque mafia mêlant inté- rêts de la famille du président et ceux de quelques courtisans. Il y a plus aucun doute que le Tazartché est certainement l'une des plus sales affaires politico-financi ères du Niger. Jamais la corruption et l'enrichissement illicite n'ont servi de carte d'accès aux privilè- ges du pouvoir. Dans des pays normaux, la corruption, le détournement et l'enrichissement illicite constituent des taches dont on ne se départ jamais et constituent des vices que ceux qui sont au pouvoir.
Au Niger, c'est leffet inverse. Le Tazartché est porté par des anciens prisonniers et des nouveaux communicateurs mafieux qui signent des accords de partage en millions de dollars. Jamais, on n'a atteint un niveau aussi élevé de corruption. En vérité, Tandja, comme tous les monarques reste comme un enfant -barbare. Ce n'est pas moi qui le dit le premier, c'est ENCORE François Bayrou un auteur que j'aime peu, mais dont la plume reste fort pertinente. Il dit que le monarque reste toujours un enfant- barbare : « Enfant, parce qu'il se croit tout-puissant, qu'il imagine que le monde commence avec lui et qu'il est à sa main. Il est barbare parce qu'il sous estime, méprise, ou plus gravement ignore ce que sont les piliers de la maison ». 3.Memento mori Les ROMAINS ,lorsqu'ils honoraient les généraux triomphants, sous les ovations du peuple et les arcs de triomphe, plaçaient sur son char un esclave chargé d'une double tache :
d'abord il tenait au dessus de la tête du général triomphant la glorieuse couronne de laurier ;et ensuite il était chargé de sans cesse lui répéter à l'oreille le rappel de sa fragilité :cave ne cadas « attention à ne pas tomber »,ou memento mori « souviens toi que tu vas mourir ».Ce qui est vrai pour Rome l'est tout autant pour les monarques de temps modernes. Cela est encore plus vrai pour le Roi Tandja, ce monarque fraichement intronisé par le referendum du 4 août. Il ya cependant un point sur lequel il faut insister, si l'on veut comprendre (est-ce le bon mot ?) la démarche de celui qui était membre du CMS de 1974.Tandja a un compte à régler avec le passé et notamment avec Kountché (qui a dirigé le ré- gime militaire au Niger pendant près de quinze ans). Il a souffert longtemps d'avoir été marginalisé et pas du tout reconnu par l'ancien homme fort du Niger .
C'est un drame psychologique terrible qui se joue dans la tête du Pré- sident Tandja, et il compte le gérer en se donnant les mêmes pouvoirs que Kountché qui lui était dans un régime d'exception. C'est un peu comme si Tandja bloquait le temps en 1974, avec cette fois lui-même à la tête du pays. Toute la propagande tendant à faire croire que jamais, il n'y eut un Pré- sident comme Tandja consiste à vouloir effacer de la mémoire des Nigériens le passé du Président kountché. Cette volonté obsessionnelle de vouloir faire dater l'histoire du Niger à partir de son accession au pouvoir est commune à tous les dictateurs. J'ai très bien décrit cette logique dans les contributions pré- cédentes. De la même manière, nous savons que toutes les dictatures remplissent les prisons et produisent des exilés. Le combat contre ce régime ne sera pas facile, il sera rude.
Certainement le plus rude de l'histoire politique nigérienne et dans ce cadre, il y a des choses qui sont et resteront toujours vraies par nature. Cette dictature va chuter, ses animateurs retourneront vite leur veste. Il n'y a aucun doute là dessus. Mais en attendant ce régime va se durcir et réprimera toutes les libertés, il fera plein de prisonniers et contraindra certains nigériens à l'exil. Il voudra même gouverner la conscience des Nigériens. Il va donc se raidir et sera constamment sur le qui vive; mais l'histoire nous apprend que plus un régime dictatorial se raidit et se durcit, plus il devient fragile et vulnérable. Les dictateurs ont toujours besoin d'argent pour financer le populisme et assurer les extravagances et les privilèges de la cour.
Ce besoin de mobiliser des ressources financières toujours plus grandes, non pas pour financer le développement du pays, mais pour entretenir le clan (il y a pas moins de Dix institutions inutilement budgétivores dans la nouvelle constitution monarchique) est l'un des talons d'Achille de ce régime. Il n'ya presque plus d'issue pour le Président que d'endetter le pays auprès de la Chine et de consacrer l'essentiel des ressources budgétaires à l'entretien d'un appareil policier répressif. Il ne faut point perdre de vue que le faible taux de participation au referendum a rendu encore ce régime plus isolé et surtout plus vulnérable. On savait qu'il était illégal, on sait maintenant qu'il est illégal, illégitime et (dans un bref avenir) sans ressources. La répression va renforcer le capital de la ré- sistance. Mais que personne ne se méprenne et croit que ce sera un combat facile.
Ce sera alors une erreur stratégique grave. En fait, le fonctionnement de ce régime est parfaitement prévisible, il s'agit du déroulement d'une tyrannie ordinaire. Et personne ne peut s'attendre à ce qu'une monarchie puisse produire autre chose que la dictature et la réduction des espaces de liberté .Il ne peut en être autrement. Pour que les hommes et les femmes puissent vivre dans de socié- tés de liberté, il a fallu qu'ils renversent les monarchies et tous les autres régimes féodaux .Seul le Roi Tandja et ses courtisans pensent qu'il est encore possible de restaurer l'ordre ancien. 4. Les médias du monarque La question de l'accès égal et équitable des citoyens et des organisations socio-politiques aux médias publics est une des vieilles conquê- tes des démocraties occidentales u Niger, de la Conférence Nationale Souveraine.
Le fait que les organisations politiques et sociales aient accès aux médias n'est donc pas né de la simple volonté des dirigeants ; aucun régime ne peut souffrir un libre accès aux médias et tant qu'ils peuvent les contrôler, tous les régimes y auraient certainement recours. C'est pour le constituant a toujours sacralisé cet accès et l'a protégé des humeurs de ceux qui dirigent. Malheureusement dans la plupart des pays africains, les pouvoirs en place ont tendance à croire qu'il s'agit de leurs biens privés dont ils peuvent en faire une gestion patrimoniale. Or, comme l'a si bien écrit l'auteur précité, le service public n'appartient pas au pouvoir. Il n'appartient même pas à l'Etat ; il appartient à la communauté des citoyens, des spectateurs ou des auditeurs qui paient la redevance d'un même montant, quelque soient leurs moyens. Tous égaux dans la contribution, de toutes opinions, de toutes conditions :
à tous, on doit la plus stricte justice, le plus strict respect du pluralisme notamment dans l'information et dans l'organisation du débat. Bien sûr que cela vaut seulement pour une société démocratique, mais le Niger n'est plus dans ce cadre là depuis que le Pré- sident a engagé son projet de restauration autoritaire. La confiscation des médias publics est à la fois le symptôme et le symbole de la dé- gradation démocratique au Niger. Dans ce contexte, le courage des médias privés indépendants et leur détermination à tenir le flambeau de la résistance est assez significatif. A chaque fois que j'écris sur le projet du tazartché, j'ai en mémoire ce que Jean de la Bruyère écrit, il y a plus de trois siècles. Il écrit que : « L'on doit se taire sur les puissants ; il y a presque toujours de la flatterie à en dire du bien ; il y a du péril à en dire du mal pendant qu'ils vivent et de la lâcheté quand ils sont morts »
Alors à choisir entre le péril et la lâcheté, j'ai choisi le péril pour contribuer à la protection de l'ordre démocratique au Niger. Et je sais également que les Nigériens choisiront le péril pour porter l'estocade finale à ceux qu'ils ont déjà battu en 1990. Encore une fois, l'histoire politique au Niger se construira avec la dé- faite de ceux qui portent le projet Tazartché..C'est ma profonde conviction. Enfin que dire pour clore ce texte : Merci pour Merci, nous, nous disons MERCI au Peuple Nig érien qui, le 4 août, a défait l'imposture.
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Écrit par Pr Bilal Tefridj (OPINIONS N° 86 DU 12 AOUT 2009)
Mercredi, 26 Août 2009 13:45 « En vérité, lorsque les Rois pénè- trent dans une cité, ils y apportent la corruption et transforment ses citoyens respectables en personnes viles. C'est ainsi qu'ils agissent ».Coran, Sourate des Fourmis, verset 34. Le cas Tandja me pose problèmes (et je suis certain de ne pas être le seul chercheur dans cette situation) ;je n'ai jamais autant lu et relu mes classiques de sciences politiques que depuis j'ai découvert avec fascination et crainte ce projet singulier de restauration autoritaire dans un pays africain où le dictateur s'est pourtant fait élire par deux fois, de manière démocratique, Président de la République. Plus les jours passent, plus le dictateur se découvre et sa personnalité dévient plus lisible. Il apparait, (je l'ai écrit précédemment), comme un dictateur ordinaire, peut-être même ubuesque tant la volonté insensée d'instaurer un pouvoir personnel exorbitant transcende toutes les autres considérations. 1. Tandja et le syndrome d'hubris'. Maintenant que les courtisans de Tandja tout seuls, face au « peuple qui a exigé le referendum », ont dû tricher et frauder, comme de vulgaires voleurs, pour atteindre le formidable taux de participation de 68%,le Roi sait très bien, (et plus que tout autre), qu'il se trouve dans une posture difficilement tenable sur la dur ée. Tant qu'il claironnait que cest au nom du peuple qu'il allait organiser ce referendum, il pouvait se tromper, croire lui même en ses propres illusions et surestimer ses capacités à gérer cette crise politique majeure ; maintenant qu'il sait que, même avec un boycott des opposants, il a été incapable de mobiliser « son peuple qui a exigé le referendum », il sait clairement que son régime illégal ne tient qu'à un fil.
Et la résistance des citoyens nig ériens, renforcée par la solidarité internationale, ne tardera pas à le couper. Il ya des victoires qui sonnent comme de grosses défaites. La victoire du « OUI » du 4 aout est une grosse défaite. Pour le Président. Uniquement pour le Président et son clan. Le peuple Nigérien, lui, en refusant l'instrumentalisation a gagné cette bataille ; mais n'a pas encore gagné la guerre (la restauration de l'ordre démocratique). Ce referendum est plus une défaite des tazartchistes que des opposants à ce projet. L'échec retentissant de cette mascarade met à nu toute l'imposture. Toute la campagne participant à la célébration fanfaronne de cette victoire par les courtisans de la Cour ne peut cacher que désormais le Roi est nu ; dans la Grèce antique, on disait pour se moquer de ce genre de Rois que « le Roi a perdu sa couronne, mais sa démarche n'a pas changé ».
Par le tragique et l'absurde de cette situation, le Président Tandja apparait comme la caricature la plus abrupte des hommes assoiffés de pouvoir. Il est obsédé par cette volont é d'inscrire son nom dans l'imaginaire des Nigériens. Il faut que l'histoire ne retienne que son nom. « Dans le monde entier, il n'y a pas un président comme moi » a déclaré, de manière péremptoire Tandja. Georges Bush avait déjà dit la même chose avant lui. Et quand on sait que la mémoire collective a retenu Bush comme le Président le plus stupide de l'histoire politique américaine ; il ya lieu de se chagriner pour le Niger et souhaiter qu'il n'y ait pas une telle comparaison pour le nouveau monarque nigérien. Le même Bush n'a-t-il pas déclaré que « Quand un président fait quelque chose, cela signifie que ce n'est pas illégal ».
Tandja a dû s'appliquer ce théorème pour croire aujourd'hui, au Niger, que c'est lui la loi et que tout ce qu'il ferait ne pouvait être ill égal. Il l'a pensé et le porte parole du gouvernement l'a dit sur les ondes internationales. Que c'est terrible pour l'intelligence des Nigé- riens.. ! Dans un numéro du Journal panafricain, jeune afrique, paru en juillet dernier, Béchir Ben Yahmed a écrit un excellent article (« ces malades qui sont au pouvoir ») dans lequel il a évoqué le livre de David Owen. Ancien Ministre britannique des affaires étrangères, David Owen sait de quoi il parle. Jeune Afrique à publié cet extrait d'une pertinence absolue : « Chez un grand nombre de chefs d'Etat, l'exp érience du pouvoir entraine des altérations psychologiques qui se traduisent par des illusions de grandeur et des attitudes narcissiques et irresponsables.
Les dirigeants atteints de ce syndrome d'hubris politique croient qu'ils sont capables de grands exploits et qu'on attend d'eux des actions extraordinaires. Ils estiment qu'ils savent toujours mieux que les autres et que les règles de moralité ne s'appliquent pas à eux. Plus ces hommes politiques s'accrochent au pouvoir, plus ces tendances semblent s'accentuer, comme on a pu le voir avec Mao, Castro, Mugabé... » Et aujourd'hui Tandja. Béchir Ben Yahmed poursuit en écrivant qu'un « dirigeant atteint de ce syndrome d'hubris peut mentir, contourner la loi : il justifiera le tout par une mission à accomplir ».Suivez simplement mon regard.. François Bayrou (Candidat à la pré- sidentielle Française de 2007) a écrit un très bon livre, qui est devenu en quelques jours un bestseller en France, dans lequel il brocarde la tentation personnelle du président Sarkozy d'accumuler dans ses mains tous les pouvoirs et de mettre en réseau tous les secteurs d'influence, de sorte qu'il puisse régner et conduire la France à sa guise.
Entre la volonté de Tandja de bâtir une vulgaire dictature où il n'y a de pouvoirs que pour lui et par lui, et Sarkozy, la différence est grande .Mais ce qu'il dit de Sarkozy, est intéressant et pourrait s'appliquer à Tandja. En effet, il écrit ceci : « Le Président de la République a un plan. Il conduit la France là où elle toujours refusé d'aller. Jamais démocratie ne porta plus mal son nom. Jamais République ne fut moins publique.».Pour parler du Niger, nous devons constater ce n'est pas que République est devenue moins publique, c'est qu'elle est tout simplement pulvérisée. Tandja est parvenu à transformer ce régime démocratique en une monarchie. Tandja va passer dans l'histoire politique comme étant le dernier Pré- sident de la 5e République et le premier Souverain de la 6e République, FOFO (bravo) Tandja ! En août 2005(déjà !), le Bulletin Afrology a écrit que :
« l'intervention ratée de Tandja dans la récente crise togolaise laisse planer de sérieux doutes sur ses projets de développement pour le continent. On ne peut pas continuer à compter sur (...) des dirigeants médiocres pour construire les Etats ».J'avais à l'époque trouvé ce jugement particuli èrement sévère et j'avais réagi pour indiquer que le Président Tandja est un démocrate et on pouvait compter sur lui pour qu'il réaffirme certaines valeurs dans le cadre de sa médiation au Togo. Aujourd'hui, je dois reconnaitre que je me suis fortement trompé et que les camarades d'Afrology ont eu une lucidité incroyable. Mieux, je dois reconnaitre la pertinence de leur analyse qui leur a permis (presque avant tout le monde) de savoir que Tandja n'avait aucune capacité intrins èque de porter des projets de progrès pour l'Afrique. Il est clair que son coup d'état du 4 aout est un terrible recul pour tout le continent.
Monsieur Mamadou Tandja aura réussi l'imposture d'abattre à lui seul une décennie de vie démocratique et surtout parvenu à édifier, sur les cendres de la vie républicaine, un régime monarchique, non pas au sens de pouvoir héréditaire, mais au sens du pouvoir concentré en un seul. D'ailleurs lui-même se croit plutôt Sarki (chef féodal, dans une langue du Niger) que Président de la République. J'ai lu la Constitution du Maroc, le Roi M6 n'a pas plus de pouvoirs que Tandja ! Les Nigériens sont donc dans une Saraouta (Royauté, monarchie) et non une République. Cette dernière, est pour le moment, dissoute avec le referendum du 4 aout. La monarchie (du grec mono « seul », archein « pouvoir ») est un syst ème politique où l'unité du pouvoir est symbolisée par une seule personne, appelée monarque. Elle n'est ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire : il a toujours existé des monarchies électives, par exemple chez les Gaulois.
Selon la définition de Montesquieu, une monarchie se définit par le gouvernement absolu d'un seul, mais ce pouvoir est, en principe, limité par des lois. En vérité, le Président du Niger est plus à plaindre, qu'à blâmer. Il n'échappe pas à la logique qui emprisonne, étouffe et détruit tous les monarques. Cette logique implacable, c'est l'inconscience des enjeux et des dangers des situations qu'ils créent. Oui, le Président du Niger est à plaindre. Quand le budget d'un pays ne dépasse pas le bonus accord é à des collaborateurs d'une petite banque française et que ce budget repose à près de 50% sur l'extérieur, on ne peut pas narguer la communauté internationale. Le bon sens et la raison devraient emp êcher au président nigérien de dé- fier la communauté internationale. Tenez, pour le budget 2009, sur des recettes qui ont été estimées à 735.637.725.000 fcs, près de 50% sont des recettes externes, y compris plus de 17 milliards finançant le « fameux » programme spécial du Président.
Pour faire simple, si la communauté internationale coupe son robinet, le Roi sera incapable de financer l'essentiel des dépenses de sa cour. 2. La Cour du souverain C'est un classique des souverains que de répandre autour d'eux la grâce et la disgrâce, de distribuer la vie et la mort et de repartir les privil èges et les affronts. Aujourd'hui, au Niger, seuls ceux qui soutiennent le projet ont des droits et cela quelque soit leur passif judicaire. Et plus les jours passent, plus l'on se rend compte que ce projet couvre aussi une gigantesque mafia mêlant inté- rêts de la famille du président et ceux de quelques courtisans. Il y a plus aucun doute que le Tazartché est certainement l'une des plus sales affaires politico-financi ères du Niger. Jamais la corruption et l'enrichissement illicite n'ont servi de carte d'accès aux privilè- ges du pouvoir. Dans des pays normaux, la corruption, le détournement et l'enrichissement illicite constituent des taches dont on ne se départ jamais et constituent des vices que ceux qui sont au pouvoir.
Au Niger, c'est leffet inverse. Le Tazartché est porté par des anciens prisonniers et des nouveaux communicateurs mafieux qui signent des accords de partage en millions de dollars. Jamais, on n'a atteint un niveau aussi élevé de corruption. En vérité, Tandja, comme tous les monarques reste comme un enfant -barbare. Ce n'est pas moi qui le dit le premier, c'est ENCORE François Bayrou un auteur que j'aime peu, mais dont la plume reste fort pertinente. Il dit que le monarque reste toujours un enfant- barbare : « Enfant, parce qu'il se croit tout-puissant, qu'il imagine que le monde commence avec lui et qu'il est à sa main. Il est barbare parce qu'il sous estime, méprise, ou plus gravement ignore ce que sont les piliers de la maison ». 3.Memento mori Les ROMAINS ,lorsqu'ils honoraient les généraux triomphants, sous les ovations du peuple et les arcs de triomphe, plaçaient sur son char un esclave chargé d'une double tache :
d'abord il tenait au dessus de la tête du général triomphant la glorieuse couronne de laurier ;et ensuite il était chargé de sans cesse lui répéter à l'oreille le rappel de sa fragilité :cave ne cadas « attention à ne pas tomber »,ou memento mori « souviens toi que tu vas mourir ».Ce qui est vrai pour Rome l'est tout autant pour les monarques de temps modernes. Cela est encore plus vrai pour le Roi Tandja, ce monarque fraichement intronisé par le referendum du 4 août. Il ya cependant un point sur lequel il faut insister, si l'on veut comprendre (est-ce le bon mot ?) la démarche de celui qui était membre du CMS de 1974.Tandja a un compte à régler avec le passé et notamment avec Kountché (qui a dirigé le ré- gime militaire au Niger pendant près de quinze ans). Il a souffert longtemps d'avoir été marginalisé et pas du tout reconnu par l'ancien homme fort du Niger .
C'est un drame psychologique terrible qui se joue dans la tête du Pré- sident Tandja, et il compte le gérer en se donnant les mêmes pouvoirs que Kountché qui lui était dans un régime d'exception. C'est un peu comme si Tandja bloquait le temps en 1974, avec cette fois lui-même à la tête du pays. Toute la propagande tendant à faire croire que jamais, il n'y eut un Pré- sident comme Tandja consiste à vouloir effacer de la mémoire des Nigériens le passé du Président kountché. Cette volonté obsessionnelle de vouloir faire dater l'histoire du Niger à partir de son accession au pouvoir est commune à tous les dictateurs. J'ai très bien décrit cette logique dans les contributions pré- cédentes. De la même manière, nous savons que toutes les dictatures remplissent les prisons et produisent des exilés. Le combat contre ce régime ne sera pas facile, il sera rude.
Certainement le plus rude de l'histoire politique nigérienne et dans ce cadre, il y a des choses qui sont et resteront toujours vraies par nature. Cette dictature va chuter, ses animateurs retourneront vite leur veste. Il n'y a aucun doute là dessus. Mais en attendant ce régime va se durcir et réprimera toutes les libertés, il fera plein de prisonniers et contraindra certains nigériens à l'exil. Il voudra même gouverner la conscience des Nigériens. Il va donc se raidir et sera constamment sur le qui vive; mais l'histoire nous apprend que plus un régime dictatorial se raidit et se durcit, plus il devient fragile et vulnérable. Les dictateurs ont toujours besoin d'argent pour financer le populisme et assurer les extravagances et les privilèges de la cour.
Ce besoin de mobiliser des ressources financières toujours plus grandes, non pas pour financer le développement du pays, mais pour entretenir le clan (il y a pas moins de Dix institutions inutilement budgétivores dans la nouvelle constitution monarchique) est l'un des talons d'Achille de ce régime. Il n'ya presque plus d'issue pour le Président que d'endetter le pays auprès de la Chine et de consacrer l'essentiel des ressources budgétaires à l'entretien d'un appareil policier répressif. Il ne faut point perdre de vue que le faible taux de participation au referendum a rendu encore ce régime plus isolé et surtout plus vulnérable. On savait qu'il était illégal, on sait maintenant qu'il est illégal, illégitime et (dans un bref avenir) sans ressources. La répression va renforcer le capital de la ré- sistance. Mais que personne ne se méprenne et croit que ce sera un combat facile.
Ce sera alors une erreur stratégique grave. En fait, le fonctionnement de ce régime est parfaitement prévisible, il s'agit du déroulement d'une tyrannie ordinaire. Et personne ne peut s'attendre à ce qu'une monarchie puisse produire autre chose que la dictature et la réduction des espaces de liberté .Il ne peut en être autrement. Pour que les hommes et les femmes puissent vivre dans de socié- tés de liberté, il a fallu qu'ils renversent les monarchies et tous les autres régimes féodaux .Seul le Roi Tandja et ses courtisans pensent qu'il est encore possible de restaurer l'ordre ancien. 4. Les médias du monarque La question de l'accès égal et équitable des citoyens et des organisations socio-politiques aux médias publics est une des vieilles conquê- tes des démocraties occidentales u Niger, de la Conférence Nationale Souveraine.
Le fait que les organisations politiques et sociales aient accès aux médias n'est donc pas né de la simple volonté des dirigeants ; aucun régime ne peut souffrir un libre accès aux médias et tant qu'ils peuvent les contrôler, tous les régimes y auraient certainement recours. C'est pour le constituant a toujours sacralisé cet accès et l'a protégé des humeurs de ceux qui dirigent. Malheureusement dans la plupart des pays africains, les pouvoirs en place ont tendance à croire qu'il s'agit de leurs biens privés dont ils peuvent en faire une gestion patrimoniale. Or, comme l'a si bien écrit l'auteur précité, le service public n'appartient pas au pouvoir. Il n'appartient même pas à l'Etat ; il appartient à la communauté des citoyens, des spectateurs ou des auditeurs qui paient la redevance d'un même montant, quelque soient leurs moyens. Tous égaux dans la contribution, de toutes opinions, de toutes conditions :
à tous, on doit la plus stricte justice, le plus strict respect du pluralisme notamment dans l'information et dans l'organisation du débat. Bien sûr que cela vaut seulement pour une société démocratique, mais le Niger n'est plus dans ce cadre là depuis que le Pré- sident a engagé son projet de restauration autoritaire. La confiscation des médias publics est à la fois le symptôme et le symbole de la dé- gradation démocratique au Niger. Dans ce contexte, le courage des médias privés indépendants et leur détermination à tenir le flambeau de la résistance est assez significatif. A chaque fois que j'écris sur le projet du tazartché, j'ai en mémoire ce que Jean de la Bruyère écrit, il y a plus de trois siècles. Il écrit que : « L'on doit se taire sur les puissants ; il y a presque toujours de la flatterie à en dire du bien ; il y a du péril à en dire du mal pendant qu'ils vivent et de la lâcheté quand ils sont morts »
Alors à choisir entre le péril et la lâcheté, j'ai choisi le péril pour contribuer à la protection de l'ordre démocratique au Niger. Et je sais également que les Nigériens choisiront le péril pour porter l'estocade finale à ceux qu'ils ont déjà battu en 1990. Encore une fois, l'histoire politique au Niger se construira avec la dé- faite de ceux qui portent le projet Tazartché..C'est ma profonde conviction. Enfin que dire pour clore ce texte : Merci pour Merci, nous, nous disons MERCI au Peuple Nig érien qui, le 4 août, a défait l'imposture.
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L’Afrique et ses institutions moribondes : Après les stériles agitations de la CEDEAO, quelle position face à Tandja ?
http://www.togosite.com-26-08-09
L’Afrique et ses institutions moribondes : Après les stériles agitations de la CEDEAO, quelle position face à Tandja ?
mercredi 26 août 2009
En dépit de la levée de boucliers tant au plan externe qu’interne, tant au niveau des institutions du pays qu’à celui de la grande majorité des populations nigériennes, Mamadou Tandja, le jusqu’au-boutiste, l’un de ceux qui « jettent par terre le visage de l’Afrique », aura réussi à narguer tout le monde et maintenu sa position du début jusqu’à la fin (tenue effective le 4 août dernier du référendum) au grand dam de la communauté internationale, y compris sa propre Cedeao. Il y a un peu plus de soixante-douze heures, que Tandja a promulgué la nouvelle Constitution suite à la validation le 14 août du résultat du référendum par une Cour Constitutionnelle aux ordres.
On se rappelle que l’Organisation sous régionale (Cedeao) s’était agitée entre juin et juillet 2009 au sujet du projet de réforme constitutionnelle du président nigérien. Elle était allée jusqu’à brandir une menace de sanctions contre lui, conformément à l’infraction que constitue aux yeux de cette Organisation sous-régionale, l’audace de procéder à une réforme de la constitution à six mois de la prochaine élection, si le président nigérien ne revenait pas sur sa décision. Rappelons que la nouvelle constitution entre autres, renforce le pouvoir du chef de l’Etat : « Le président de la République est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif ».
Cela fait bientôt trois semaines que le référendum s’est déroulé au Niger, initiative personnelle de Tandja qui a naturellement occasionné gratuitement des troubles dans son pays avec blessés et arrestations. Signalons que depuis huit jours, le jeune Marou Amadou, président du Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD) croupit en prison ; on lui reproche de gérer une structure non déclarée. Depuis ses dernières sorties et la tenue du référendum, l’Organisation sous-régionale et ses responsables sont tous rentrés dans leur coquille, plus de nouvelles.
Au moins, il y a une dizaine de jours, l’Union Européenne a renouvelé le risque de sanction que court le Niger du fait de cette initiative solitaire qui constitue un recul de la démocratie. Un pays ne saurait être abandonné entre les mains d’un individu, sous prétexte d’avoir avec soi les forces armées ou d’être un produit de l’armée nationale. Les lois de la République sont faites pour être respectées par tout citoyen quel que soit le niveau où l’on se trouve. Lorsqu’en 2005 au Togo, tout comme aujourd’hui dans le cas de Tandja (à l’époque patron de l’institution), il y avait eu violation de la Constitution, il s’était passé quelque chose de similaire à ce que fait aujourd’hui la Cedeao au Niger. Une réelle volonté de valorisation de l’Organisation à travers une gestion rigoureuse et une application impersonnelle des textes était quasi absente.
Que ce soit Mamadou Tandja, président en exercice de la Cedeao en personne, ou ses collaborateurs, notamment Ibn Chambas, ou Aïchatou Mindaoudou, ou encore une certaine Adrienne Diop dans la crise togolaise, ils avaient tous administré aux Africains et au monde la leçon que, réellement, comme le dit un proverbe togolais « La belle coiffure ne s’improvise pas du jour au lendemain et qu’elle commence depuis le milieu d’où l’on vient ». En d’autres termes, nos sociétés sont en pleine dégradation, en pleine déconfiture et le minimum de vertus et de bonnes manières de nos jours, deviennent choses rares en Afrique. Un véritable drame pour l’avenir du Continent ! A dire vrai, l’Afrique est en pleine rétrogradation.
Tenez, comment peut-on comprendre que les mêmes « conneries », les mêmes « bêtises », les mêmes « tares » qui empoisonnent la vie politique au niveau de toute l’Afrique, puissent s’étendre aux milieux sportifs aujourd’hui ? Rappelons-nous le litige qui oppose actuellement l’ancien président de la FTF (Fédération togolaise de football), M. Tata Avlessi au président de la CAF (Confédération africaine de football), M. Issa Hayatou au sujet des dommages et intérêts que le Tribunal arbitral des sports (TAS) avait condamné la CAF à verser à M. Avlessi. Il s’agissait de quelques millions de francs CFA que par cynisme et manque de hauteur et d’élégance, M. Hayatou ne s’est pas encore décidé à payer à l’intéressé, continuant sans doute à faire le jeu des hommes des ténèbres. Avec pareil état d’esprit, comment l’Afrique pourra-t-elle évoluer, s’émanciper et convaincre le monde ?
Plus d’un an après le verdict du tribunal, M. Hayatou qui n’avait pas su se montrer élégant et se maintenir au-dessus de la mêlée en tant que président de cette institution sportive panafricaine dans la crise togolo-togolaise où des méthodes viles et antisportives avaient été utilisées pour salir un homme, ne s’est pas encore décidé à s’exécuter. Et il n’est pas inutile de dire que ce monsieur là aussi, tout comme nos chefs d’Etat, ne sait pas partir la tête haute et par la grande porte. L’Afrique n’a-t-elle donc pas de gros problèmes ?
Après les stériles agitations et les comédies insipides de ces plaisantins de la Cedeao qui accusaient Mamadou Tandja il y a quelques semaines encore, de violer les textes de l’institution communautaire, à quand la sanction contre celui-là qui, à 70 ans, aura littéralement craché sur l’Organisation dont il est membre, en passant outre les menaces proférées à son endroit en allant jusqu’au bout ? Au moins pour Faure Gnassingbé, il y a eu un semblant de respect de l’injonction en faisant marche arrière.
Aux instances de la Cedeao et au président en exercice, Tandja Mamadou pourrait répliquer sans doute que le Niger avait écouté leurs voix en 2005 et accompagné le Togo d’Eyadèma, le grand bienfaiteur de la sous-région dont l’avion servait de taxi gratuit pour certains homologues à l’occasion des conférences, et sans gros dégâts pour Faure Gnassingbé, « parce que sans son Papa il n’y aurait pas eu de Cedeao ». Pourquoi donc me sanctionnerez-vous ? Leur demandera-t-il probablement. Quant à la sanction, les Africains l’attendent tous de pieds fermes et sont avides d’en découvrir la forme, afin de savoir ce que vaut réellement la fameuse Cedeao.
Ce qui est plus déplorable dans le silence qui accompagne la forfaiture de Mamadou Tandja, c’est que ce sont les pauvres et vaillants Nigériens qui vont faire les frais du démocrate qui s’est subitement mué en dictateur à la fin de son mandat, à la grande surprise de tous. Les arrestations et emprisonnements vont se succéder et la police, voire l’armée ne manqueront pas de tirer sur les populations lors des manifestations qui s’annoncent et ce, sur ordre de Tandja Mamadou.
Une fermeté de la Cedeao et de l’Union africaine dès le début aurait pu amener à quelque chose. Malheureusement les deux institutions moribondes qui crient à la prévention des crises politiques et des conflits en Afrique sont plus promptes à parler qu’à agir efficacement. Le cas Tandja est trop grave dans la mesure où, non seulement il aura violé les textes en vigueur dans son propre pays, mais également les textes de la Cedeao.
Alain Simouba
L’Afrique et ses institutions moribondes : Après les stériles agitations de la CEDEAO, quelle position face à Tandja ?
mercredi 26 août 2009
En dépit de la levée de boucliers tant au plan externe qu’interne, tant au niveau des institutions du pays qu’à celui de la grande majorité des populations nigériennes, Mamadou Tandja, le jusqu’au-boutiste, l’un de ceux qui « jettent par terre le visage de l’Afrique », aura réussi à narguer tout le monde et maintenu sa position du début jusqu’à la fin (tenue effective le 4 août dernier du référendum) au grand dam de la communauté internationale, y compris sa propre Cedeao. Il y a un peu plus de soixante-douze heures, que Tandja a promulgué la nouvelle Constitution suite à la validation le 14 août du résultat du référendum par une Cour Constitutionnelle aux ordres.
On se rappelle que l’Organisation sous régionale (Cedeao) s’était agitée entre juin et juillet 2009 au sujet du projet de réforme constitutionnelle du président nigérien. Elle était allée jusqu’à brandir une menace de sanctions contre lui, conformément à l’infraction que constitue aux yeux de cette Organisation sous-régionale, l’audace de procéder à une réforme de la constitution à six mois de la prochaine élection, si le président nigérien ne revenait pas sur sa décision. Rappelons que la nouvelle constitution entre autres, renforce le pouvoir du chef de l’Etat : « Le président de la République est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif ».
Cela fait bientôt trois semaines que le référendum s’est déroulé au Niger, initiative personnelle de Tandja qui a naturellement occasionné gratuitement des troubles dans son pays avec blessés et arrestations. Signalons que depuis huit jours, le jeune Marou Amadou, président du Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD) croupit en prison ; on lui reproche de gérer une structure non déclarée. Depuis ses dernières sorties et la tenue du référendum, l’Organisation sous-régionale et ses responsables sont tous rentrés dans leur coquille, plus de nouvelles.
Au moins, il y a une dizaine de jours, l’Union Européenne a renouvelé le risque de sanction que court le Niger du fait de cette initiative solitaire qui constitue un recul de la démocratie. Un pays ne saurait être abandonné entre les mains d’un individu, sous prétexte d’avoir avec soi les forces armées ou d’être un produit de l’armée nationale. Les lois de la République sont faites pour être respectées par tout citoyen quel que soit le niveau où l’on se trouve. Lorsqu’en 2005 au Togo, tout comme aujourd’hui dans le cas de Tandja (à l’époque patron de l’institution), il y avait eu violation de la Constitution, il s’était passé quelque chose de similaire à ce que fait aujourd’hui la Cedeao au Niger. Une réelle volonté de valorisation de l’Organisation à travers une gestion rigoureuse et une application impersonnelle des textes était quasi absente.
Que ce soit Mamadou Tandja, président en exercice de la Cedeao en personne, ou ses collaborateurs, notamment Ibn Chambas, ou Aïchatou Mindaoudou, ou encore une certaine Adrienne Diop dans la crise togolaise, ils avaient tous administré aux Africains et au monde la leçon que, réellement, comme le dit un proverbe togolais « La belle coiffure ne s’improvise pas du jour au lendemain et qu’elle commence depuis le milieu d’où l’on vient ». En d’autres termes, nos sociétés sont en pleine dégradation, en pleine déconfiture et le minimum de vertus et de bonnes manières de nos jours, deviennent choses rares en Afrique. Un véritable drame pour l’avenir du Continent ! A dire vrai, l’Afrique est en pleine rétrogradation.
Tenez, comment peut-on comprendre que les mêmes « conneries », les mêmes « bêtises », les mêmes « tares » qui empoisonnent la vie politique au niveau de toute l’Afrique, puissent s’étendre aux milieux sportifs aujourd’hui ? Rappelons-nous le litige qui oppose actuellement l’ancien président de la FTF (Fédération togolaise de football), M. Tata Avlessi au président de la CAF (Confédération africaine de football), M. Issa Hayatou au sujet des dommages et intérêts que le Tribunal arbitral des sports (TAS) avait condamné la CAF à verser à M. Avlessi. Il s’agissait de quelques millions de francs CFA que par cynisme et manque de hauteur et d’élégance, M. Hayatou ne s’est pas encore décidé à payer à l’intéressé, continuant sans doute à faire le jeu des hommes des ténèbres. Avec pareil état d’esprit, comment l’Afrique pourra-t-elle évoluer, s’émanciper et convaincre le monde ?
Plus d’un an après le verdict du tribunal, M. Hayatou qui n’avait pas su se montrer élégant et se maintenir au-dessus de la mêlée en tant que président de cette institution sportive panafricaine dans la crise togolo-togolaise où des méthodes viles et antisportives avaient été utilisées pour salir un homme, ne s’est pas encore décidé à s’exécuter. Et il n’est pas inutile de dire que ce monsieur là aussi, tout comme nos chefs d’Etat, ne sait pas partir la tête haute et par la grande porte. L’Afrique n’a-t-elle donc pas de gros problèmes ?
Après les stériles agitations et les comédies insipides de ces plaisantins de la Cedeao qui accusaient Mamadou Tandja il y a quelques semaines encore, de violer les textes de l’institution communautaire, à quand la sanction contre celui-là qui, à 70 ans, aura littéralement craché sur l’Organisation dont il est membre, en passant outre les menaces proférées à son endroit en allant jusqu’au bout ? Au moins pour Faure Gnassingbé, il y a eu un semblant de respect de l’injonction en faisant marche arrière.
Aux instances de la Cedeao et au président en exercice, Tandja Mamadou pourrait répliquer sans doute que le Niger avait écouté leurs voix en 2005 et accompagné le Togo d’Eyadèma, le grand bienfaiteur de la sous-région dont l’avion servait de taxi gratuit pour certains homologues à l’occasion des conférences, et sans gros dégâts pour Faure Gnassingbé, « parce que sans son Papa il n’y aurait pas eu de Cedeao ». Pourquoi donc me sanctionnerez-vous ? Leur demandera-t-il probablement. Quant à la sanction, les Africains l’attendent tous de pieds fermes et sont avides d’en découvrir la forme, afin de savoir ce que vaut réellement la fameuse Cedeao.
Ce qui est plus déplorable dans le silence qui accompagne la forfaiture de Mamadou Tandja, c’est que ce sont les pauvres et vaillants Nigériens qui vont faire les frais du démocrate qui s’est subitement mué en dictateur à la fin de son mandat, à la grande surprise de tous. Les arrestations et emprisonnements vont se succéder et la police, voire l’armée ne manqueront pas de tirer sur les populations lors des manifestations qui s’annoncent et ce, sur ordre de Tandja Mamadou.
Une fermeté de la Cedeao et de l’Union africaine dès le début aurait pu amener à quelque chose. Malheureusement les deux institutions moribondes qui crient à la prévention des crises politiques et des conflits en Afrique sont plus promptes à parler qu’à agir efficacement. Le cas Tandja est trop grave dans la mesure où, non seulement il aura violé les textes en vigueur dans son propre pays, mais également les textes de la Cedeao.
Alain Simouba
Conférence téléphonique : résultats du groupe AREVA
AREVA – Département Communication Financière-26-08-09
Conférence téléphonique : résultats du groupe AREVA
mercredi 26 août 2009
Madame Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire du groupe AREVA, et Monsieur Alain-Pierre Raynaud, Directeur Financier du groupe AREVA, présenteront les résultats du groupe pour le 1er semestre 2009 lors d’une conférence téléphonique, également accessible par internet, le 31 août 2009 à 17h45, heure de Paris.
Vous pourrez accéder à la conférence téléphonique en composant le :
France : +33 (0)1 70 99 42 97
Grande Bretagne : +44 (0)20 7806 1961
USA : +1 718 354 1387
Reste du Monde : +81 (0)3 3570 8228
Merci de vous connecter à la conférence téléphonique 10 minutes avant l’heure indiquée pour valider votre identité.
A l’issue de cette conférence, vous pourrez poser vos questions en français ou en anglais en suivant les instructions de l’opératrice.
Vous pourrez accéder à la webcast audio en direct sur internet, en vous connectant à :
Conférence en français : http://webcast.areva.com/20090831/r...
Conférence en anglais : http://webcast.areva.com/20090831/2... Un différé sera disponible le jour même sur le site www.areva.com.
Pour tous renseignements, vous pouvez contacter : Samira Taguine : samira.taguine@areva.com Tél : 33 (0)1 34 96 06 47 AREVA – Département Communication Financière
Conférence téléphonique : résultats du groupe AREVA
mercredi 26 août 2009
Madame Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire du groupe AREVA, et Monsieur Alain-Pierre Raynaud, Directeur Financier du groupe AREVA, présenteront les résultats du groupe pour le 1er semestre 2009 lors d’une conférence téléphonique, également accessible par internet, le 31 août 2009 à 17h45, heure de Paris.
Vous pourrez accéder à la conférence téléphonique en composant le :
France : +33 (0)1 70 99 42 97
Grande Bretagne : +44 (0)20 7806 1961
USA : +1 718 354 1387
Reste du Monde : +81 (0)3 3570 8228
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A l’issue de cette conférence, vous pourrez poser vos questions en français ou en anglais en suivant les instructions de l’opératrice.
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Conférence en anglais : http://webcast.areva.com/20090831/2... Un différé sera disponible le jour même sur le site www.areva.com.
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