Romandie News
La Libye et le Canada signent un mémorandum sur le nucléaire civil TRIPOLI - La Libye et le Canada ont signé un mémorandum d'entente sur le nucléaire civil, le quatrième du genre signé par Tripoli en deux ans, a-t-on appris jeudi de source officielle libyenne.
Le document a été signé mercredi à Tripoli par l'ambassadeur du Canada en Libye, Haig Sarafian, et le vice-ministre libyen des Affaires étrangères chargé des Amériques, Ahmad Fitouri, a précisé la même source.
Le mémorandum prévoit une coopération en matière de recherche, d'extraction, de transformation et de transport de l'uranium, ainsi que de son utilisation dans la médecine et la dessalement de l'eau de mer.
Depuis juillet 2007, Tripoli a signé trois accords similaires avec Paris, Kiev et Moscou.
(©AFP / 30 juillet 2009 11h39)
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 1 août 2009
Ansongo à feu et à sang : Celui qui seme le vent recolte la tempete
Ansongo à feu et à sang : Celui qui seme le vent recolte la tempete | Nom : Niak | 01/08/2009 - 02H17 Les peulhs et le gouvernement ne doivaient pas etre surpris de cette tuerie .
Les Touareg n'ont fait qu'un acte que je qualifie de naturel.
Des questions que je pose a l'ensemble des Internautes sont :
Quelle sera votre reaction face aux tueurs de vos relatifs lorsqu'on libere ceux-ci sans vous consulter ?
De maniere simple vous pensez qu'il est normal de liberer des assassins sans demander l'avis des parents des victimes ?
Les peulhs etaient fiers de cette liberation comme s'ils l'avaient acquise de force , alors qu'ils devaient etre les premiers a la condamner pour la securite,la quietude et le bon voisinage dans leur zone .
Meme le criminel Lt amadou Diallo a remis sa tenue et perçoit son salaire des fonds du contribuable malien.
Tant que Koulouba n'arrete pas ses irresponsabilites et son injustice ces tueries iront de generation en generation .
Si les auteurs des actes d'aujourd'hui doivent etre punis,ils devront forcement l'etre avec ceux d'hier.
Entre temps je ne peux que les tirer mon chapeau pour avoir venger les victimes d'hier dont le sommeil fut interrompu par la liberation d'Amadou Diallo et sa Clique .
Le calme et la vigilance doivent etre les premiers soucis de tous les touareg de la sous region, meme si cela est dur sur son propre territoire.Mais toute action est digne pour survivre
Courage a chacun de vous .
source forum Kidal info
Les Touareg n'ont fait qu'un acte que je qualifie de naturel.
Des questions que je pose a l'ensemble des Internautes sont :
Quelle sera votre reaction face aux tueurs de vos relatifs lorsqu'on libere ceux-ci sans vous consulter ?
De maniere simple vous pensez qu'il est normal de liberer des assassins sans demander l'avis des parents des victimes ?
Les peulhs etaient fiers de cette liberation comme s'ils l'avaient acquise de force , alors qu'ils devaient etre les premiers a la condamner pour la securite,la quietude et le bon voisinage dans leur zone .
Meme le criminel Lt amadou Diallo a remis sa tenue et perçoit son salaire des fonds du contribuable malien.
Tant que Koulouba n'arrete pas ses irresponsabilites et son injustice ces tueries iront de generation en generation .
Si les auteurs des actes d'aujourd'hui doivent etre punis,ils devront forcement l'etre avec ceux d'hier.
Entre temps je ne peux que les tirer mon chapeau pour avoir venger les victimes d'hier dont le sommeil fut interrompu par la liberation d'Amadou Diallo et sa Clique .
Le calme et la vigilance doivent etre les premiers soucis de tous les touareg de la sous region, meme si cela est dur sur son propre territoire.Mais toute action est digne pour survivre
Courage a chacun de vous .
source forum Kidal info
Référendum Nigerien : Quel sort pour la democratie ?
vendredi 31 juillet 2009
Référendum Nigerien : Quel sort pour la democratie ?
Artiste engagé pour un désenclavement des esprits
Plus que quatre jours et les nigériens décideront s'ils doivent continuer avec Mamadou Tandja ou pas. De leur bon sens dépendra l'avenir démocratique de ce cher pays frère. Dans tous les cas, les abus de pouvoir du président Tandja ne laissent rien présager de rassurant. Les répercutions des décisions des institutions et partenaires internationaux risquent a coup sur d'être fatal pour les nigériens. Que Dieu protège le Niger !
Élisée
Référendum Nigerien : Quel sort pour la democratie ?
Artiste engagé pour un désenclavement des esprits
Plus que quatre jours et les nigériens décideront s'ils doivent continuer avec Mamadou Tandja ou pas. De leur bon sens dépendra l'avenir démocratique de ce cher pays frère. Dans tous les cas, les abus de pouvoir du président Tandja ne laissent rien présager de rassurant. Les répercutions des décisions des institutions et partenaires internationaux risquent a coup sur d'être fatal pour les nigériens. Que Dieu protège le Niger !
Élisée
L'UE menace de couper les vivres au Niger
Les pays de l'Union européenne ont menacé vendredi le Niger de «graves conséquences» pour l'avenir des aides européennes accordées au pays en raison du référendum prévu le 4 août dans le pays par le président pour se maintenir au pouvoir.
«L'Union européenne souligne que la poursuite des violations des éléments essentiels de l'accord de Cotonou aura de graves conséquences pour la coopération entre l'UE et le Niger», indique un communiqué publié par la présidence suédoise de l'UE au nom des 27. Cet accord de coopération et de développement, signé en juin 2000 dans la capitale du Bénin entre l'Union européenne et les pays dits ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), prévoit le respect de critères démocratiques et de défense des droits de l'Homme.
Les pays de l'UE, dans leur communiqué, ont dénoncé le référendum du 4 août, jugeant qu'il allait à l'encontre d'un arrêt de la Cour constitutionnelle du pays.
Le président Mamadou Tandja, qui devait se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d'organiser ce jour là un référendum pour changer la constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.
«L'Union européenne réaffirme que la dissolution de la Cour constitutionnelle et l'exercice du gouvernement sans contrôle parlementaire constituent de graves violations des valeurs démocratiques fondamentales et des principes de l'État de droit», souligne le communiqué.
Le 11 juillet, la Commission européenne avait déjà bloqué le versement d'une aide au budget de l'État du Niger pour protester contre la dérive autoritaire du président Mamadou Tandja.
«L'Union européenne souligne que la poursuite des violations des éléments essentiels de l'accord de Cotonou aura de graves conséquences pour la coopération entre l'UE et le Niger», indique un communiqué publié par la présidence suédoise de l'UE au nom des 27. Cet accord de coopération et de développement, signé en juin 2000 dans la capitale du Bénin entre l'Union européenne et les pays dits ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), prévoit le respect de critères démocratiques et de défense des droits de l'Homme.
Les pays de l'UE, dans leur communiqué, ont dénoncé le référendum du 4 août, jugeant qu'il allait à l'encontre d'un arrêt de la Cour constitutionnelle du pays.
Le président Mamadou Tandja, qui devait se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d'organiser ce jour là un référendum pour changer la constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.
«L'Union européenne réaffirme que la dissolution de la Cour constitutionnelle et l'exercice du gouvernement sans contrôle parlementaire constituent de graves violations des valeurs démocratiques fondamentales et des principes de l'État de droit», souligne le communiqué.
Le 11 juillet, la Commission européenne avait déjà bloqué le versement d'une aide au budget de l'État du Niger pour protester contre la dérive autoritaire du président Mamadou Tandja.
Nigeria: des Tchadiens et Nigériens avec les "talibans" (police et radio)
LAGOS, 30 juil 2009 (AFP) - Nigeria: des Tchadiens et Nigériens avec les "talibans" (police et radio) Des Tchadiens et des Nigériens ont combattu aux côtés des insurgés islamistes dans le nord du Nigeria, ont indiqué jeudi une radio privée du Niger et une source policière au Nigeria.
Une vingtaine de Tchadiens auraient participé aux affrontements avec les forces de l'ordre nigérianes de ces derniers jours dans l'Etat de Borno, frontalier du Tchad, a indiqué à l'AFP un policier ayant requis l'anonymat.
Des Nigériens de la ville de Diffa (extrême sud-est du Niger) auraient aussi combattu aux côtés des "talibans" nigérians, selon une radio privée du Niger.
Selon Radio Anfani, un nombre indéterminé d'habitants de Diffa, proche de l'Etat de Borno, "ont vendu leurs maisons et d'autres biens avant le déclenchement (dimanche) des violences et sont partis avec leurs femmes dans cet Etat pour participer au mouvement".
Au moins 600 personnes ont été tuées au cours de cinq jours d'affrontements au Nigeria entre l'armée et une secte d'extrémistes islamistes, dont le numéro deux a été abattu alors qu'il s'enfuyait de Maiduguri (nord-est), le fief des "Talibans" et capitale de l'Etat de Borno.
Une vingtaine de Tchadiens auraient participé aux affrontements avec les forces de l'ordre nigérianes de ces derniers jours dans l'Etat de Borno, frontalier du Tchad, a indiqué à l'AFP un policier ayant requis l'anonymat.
Des Nigériens de la ville de Diffa (extrême sud-est du Niger) auraient aussi combattu aux côtés des "talibans" nigérians, selon une radio privée du Niger.
Selon Radio Anfani, un nombre indéterminé d'habitants de Diffa, proche de l'Etat de Borno, "ont vendu leurs maisons et d'autres biens avant le déclenchement (dimanche) des violences et sont partis avec leurs femmes dans cet Etat pour participer au mouvement".
Au moins 600 personnes ont été tuées au cours de cinq jours d'affrontements au Nigeria entre l'armée et une secte d'extrémistes islamistes, dont le numéro deux a été abattu alors qu'il s'enfuyait de Maiduguri (nord-est), le fief des "Talibans" et capitale de l'Etat de Borno.
Nigeria : les "talibans" écrasés, l'armée se déploie en force au nord
De Aminu Abubakar (AFP) – Il y a 23 heures
MAIDUGURI — Après cinq jours de violences au cours desquelles des centaines de rebelles islamistes ont été tués, dont leur chef Mohamed Yusuf, la situation semblait se normaliser vendredi dans le nord du Nigeria où l'armée se déploie en force.
Selon un journaliste de l'AFP à Maiduguri, ville du nord-est où les affrontements ont été les plus sanglants (300 morts en une seule journée), la nuit de jeudi à vendredi a été pratiquement normale et calme.
Selon un photographe de l'AFP, la vie commençait à reprendre son cours dans la capitale de l'Etat de Borno. Dans les rues quadrillées par les forces de sécurité, on voyait de plus en plus d'habitants qui étaient restés terrés chez plusieurs jours. Quelques commerces ont rouvert, mais les banques étaient toutefois fermées.
"La situation est revenu à la normale dans cette ville, mais nous avons ordonné aux forces de sécurité de tout faire pour débusquer ce qui reste de ces fauteurs de trouble", a déclaré le gouverneur de l'Etat de Borno, Ali Modu Sheriff.
Selon un délégué du Comité international de la Croix-rouge (CICR) dans le nord-est du Nigeria, Ibrahim Aliyu, environ 4.000 habitants de Maiduguri ont été déplacés par les combats et s'entassent dans des camps de fortune. Selon lui, les autorités nigérianes font preuve de "négligence" face aux conséquences humanitaires de la crise.
Après avoir écrasé les rebelles islamistes jeudi, les forces de l'ordre fédérales n'ont pas pour autant l'intention de baisser la garde.
Le chef d'Etat-major de la Défense, le général Paul Dike, a juré vendredi de débarrasser le pays des extrémistes islamistes.
"Je garantis aux Nigérians (...) que l'armée passera au peigne fin chaque pouce de terrain pour s'assurer que de tels événements ne se produiront plus", a-t-il déclaré.
"Nous sommes mobilisés et nous avons les capacités d'écraser toute attaque contre la sécurité du Nigeria", a-t-il ajouté après avoir visité Maiduguri.
Les violences avaient touché depuis dimanche quatre Etats septentrionaux: Yobe, Bauchi, Borno et Kano.
Le président Umaru Yar'adua, qui était jeudi en visite officielle au Brésil, a selon son porte-parole ordonné la poursuite de la traque des derniers "talibans" en fuite.
Avec le retour au calme, l'heure était vendredi au bilan et aux questions après ces journées de violences.
Le porte-parole du ministre de la Défense s'est refusé à donner un bilan des pertes humaines. Il a également nié qu'il y ait eu des victimes civiles collatérales.
Selon un décompte de l'AFP, les affrontements avec les membres de la secte "Taliban" -appelée en langue haoussa Boko Haram (l"éducation occidentale est un pêché")-, ont fait au minimum 600 morts en cinq jours, un bilan qui risque vraisemblablement de s'alourdir.
Toute la presse nigériane titrait vendredi sur la mort du leader des "talibans" nigérians, Mohamed Yusuf, 39 ans, capturé puis abattu jeudi soir. Certains quotidien, tel The Punch, s'interrogeaient aussi sur les circonstances de sa mort, très peu de temps après l'annonce de sa capture.
Un journaliste de l'AFP a pu voir son corps dénudé, criblé de balles, au quartier général de la police de Maiduguri.
"Il a supplié et demandé le pardon avant d'être tué par balles", a déclaré à l'AFP un policier.
Les organisations de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) et Amnesty international ont demandé au Nigeria d'enquêter sur sa mort.
Mais pour la ministre nigériane de l'Information Dora Akunyili, quelles qu'en soient les circonstances, la mort de Mohamed Yusuf est "la meilleure chose qui pouvait arriver au Nigeria".
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus »
MAIDUGURI — Après cinq jours de violences au cours desquelles des centaines de rebelles islamistes ont été tués, dont leur chef Mohamed Yusuf, la situation semblait se normaliser vendredi dans le nord du Nigeria où l'armée se déploie en force.
Selon un journaliste de l'AFP à Maiduguri, ville du nord-est où les affrontements ont été les plus sanglants (300 morts en une seule journée), la nuit de jeudi à vendredi a été pratiquement normale et calme.
Selon un photographe de l'AFP, la vie commençait à reprendre son cours dans la capitale de l'Etat de Borno. Dans les rues quadrillées par les forces de sécurité, on voyait de plus en plus d'habitants qui étaient restés terrés chez plusieurs jours. Quelques commerces ont rouvert, mais les banques étaient toutefois fermées.
"La situation est revenu à la normale dans cette ville, mais nous avons ordonné aux forces de sécurité de tout faire pour débusquer ce qui reste de ces fauteurs de trouble", a déclaré le gouverneur de l'Etat de Borno, Ali Modu Sheriff.
Selon un délégué du Comité international de la Croix-rouge (CICR) dans le nord-est du Nigeria, Ibrahim Aliyu, environ 4.000 habitants de Maiduguri ont été déplacés par les combats et s'entassent dans des camps de fortune. Selon lui, les autorités nigérianes font preuve de "négligence" face aux conséquences humanitaires de la crise.
Après avoir écrasé les rebelles islamistes jeudi, les forces de l'ordre fédérales n'ont pas pour autant l'intention de baisser la garde.
Le chef d'Etat-major de la Défense, le général Paul Dike, a juré vendredi de débarrasser le pays des extrémistes islamistes.
"Je garantis aux Nigérians (...) que l'armée passera au peigne fin chaque pouce de terrain pour s'assurer que de tels événements ne se produiront plus", a-t-il déclaré.
"Nous sommes mobilisés et nous avons les capacités d'écraser toute attaque contre la sécurité du Nigeria", a-t-il ajouté après avoir visité Maiduguri.
Les violences avaient touché depuis dimanche quatre Etats septentrionaux: Yobe, Bauchi, Borno et Kano.
Le président Umaru Yar'adua, qui était jeudi en visite officielle au Brésil, a selon son porte-parole ordonné la poursuite de la traque des derniers "talibans" en fuite.
Avec le retour au calme, l'heure était vendredi au bilan et aux questions après ces journées de violences.
Le porte-parole du ministre de la Défense s'est refusé à donner un bilan des pertes humaines. Il a également nié qu'il y ait eu des victimes civiles collatérales.
Selon un décompte de l'AFP, les affrontements avec les membres de la secte "Taliban" -appelée en langue haoussa Boko Haram (l"éducation occidentale est un pêché")-, ont fait au minimum 600 morts en cinq jours, un bilan qui risque vraisemblablement de s'alourdir.
Toute la presse nigériane titrait vendredi sur la mort du leader des "talibans" nigérians, Mohamed Yusuf, 39 ans, capturé puis abattu jeudi soir. Certains quotidien, tel The Punch, s'interrogeaient aussi sur les circonstances de sa mort, très peu de temps après l'annonce de sa capture.
Un journaliste de l'AFP a pu voir son corps dénudé, criblé de balles, au quartier général de la police de Maiduguri.
"Il a supplié et demandé le pardon avant d'être tué par balles", a déclaré à l'AFP un policier.
Les organisations de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) et Amnesty international ont demandé au Nigeria d'enquêter sur sa mort.
Mais pour la ministre nigériane de l'Information Dora Akunyili, quelles qu'en soient les circonstances, la mort de Mohamed Yusuf est "la meilleure chose qui pouvait arriver au Nigeria".
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus »
Niger/Hama Amadou rejette les accusations du pouvoir
RFI
Hama Amadou rejette les accusations du pouvoir
vendredi 31 juillet 2009
Après avoir appris que les autorités nigériennes avaient délivré contre lui un mandat d’arrêt international, l’ancien Premier ministre Hama Amadou a voulu s’exprimer, ce vendredi, sur les ondes de RFI pour contester les fondements de cette démarche du gouvernement de Niamey. Jeudi, le ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement, Mohamed Ben Omar, avait confirmé qu’un mandat d’arrêt international avait été lancé contre l’ancien Premier ministre, l’accusant notamment de « détenir 15 000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank ». Hama Amadou a rejeté ses accusations, estimant que le président Mamadou Tandja cherche seulement à le jeter en prison
Se trouvant actuellement à l’étranger, Hama Amadou considère que « l’un des objectifs de ce mandat, c’est de m’empêcher de me déplacer et continuer à faire ce travail à l’extérieur qui est d’une importance capitale ». L’ancien Premier ministre a ajouté qu’il ne peut pas rentrer dans son pays, à cause de ce mandat d’arrêt international : « son premier objectif, c’est de m’arrêter et me jeter en taule pour quelque motif que ce soit. La dernière fois où j’ai déjà été au Niger, ils ont tenté de monter une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. J’ai pu sortir in extremis du pays. Maintenant ils montent un dossier soi-disant de détournement de fonds publics et de blanchiment d’argent ».
Selon des médias de Niamey, Hama Amadou serait accusé d’enrichissement illicite et blanchiment d’argent, portant sur 15 milliards de francs CFA, près de 23 millions d’euros, ce qu’il a démenti : « vous voyez quelqu’un capable de voler 16 milliards de CFA dans le budget du Niger ? Si j’ai volé 16 milliards alors pourquoi les ministres qui m’ont aidé à les voler n’ont pas été cités dans le dossier ? Quand un juge, sans instruction préalable, lance un mandat d’arrêt contre quelqu’un, sans l’avoir entendu, ni même ses avocats, comprenez bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas ».
L’ancien Premier ministre nigérien affirme avoir saisi ses avocats pour engager les procédures requises auprès d’Interpol et auprès des autres pays « pour démontrer le caractère politique de cette affaire ». Selon Hama Amadou, « Interpol ne peut pas être l’instrument politique de Tandja ». Il s’agit de la deuxième inculpation contre Hama Amadou en moins d’un an. En juin 2008, il a été arrêté, puis incarcéré durant dix mois, pour détournement présumé de fonds publics dans une affaire d’aide publique à la presse. Il est aujourd’hui en liberté provisoire. Hama Amadou, 59 ans, est actuellement en tournée dans la sous-région pour faire campagne pour le non au référendum du 4 août prochain, auprès de la diaspora nigérienne.
Le président Mamadou Tandja, 71 ans, a décidé d’organiser cette consultation pour changer la Constitution et rester en fonction après son deuxième quinquennat qui s’achève en décembre. Hama Amadou a été chef du gouvernement nigérien pendant sept ans et a accusé le président d’avoir voulu l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle initialement prévue pour la fin de l’année
Hama Amadou rejette les accusations du pouvoir
vendredi 31 juillet 2009
Après avoir appris que les autorités nigériennes avaient délivré contre lui un mandat d’arrêt international, l’ancien Premier ministre Hama Amadou a voulu s’exprimer, ce vendredi, sur les ondes de RFI pour contester les fondements de cette démarche du gouvernement de Niamey. Jeudi, le ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement, Mohamed Ben Omar, avait confirmé qu’un mandat d’arrêt international avait été lancé contre l’ancien Premier ministre, l’accusant notamment de « détenir 15 000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank ». Hama Amadou a rejeté ses accusations, estimant que le président Mamadou Tandja cherche seulement à le jeter en prison
Se trouvant actuellement à l’étranger, Hama Amadou considère que « l’un des objectifs de ce mandat, c’est de m’empêcher de me déplacer et continuer à faire ce travail à l’extérieur qui est d’une importance capitale ». L’ancien Premier ministre a ajouté qu’il ne peut pas rentrer dans son pays, à cause de ce mandat d’arrêt international : « son premier objectif, c’est de m’arrêter et me jeter en taule pour quelque motif que ce soit. La dernière fois où j’ai déjà été au Niger, ils ont tenté de monter une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. J’ai pu sortir in extremis du pays. Maintenant ils montent un dossier soi-disant de détournement de fonds publics et de blanchiment d’argent ».
Selon des médias de Niamey, Hama Amadou serait accusé d’enrichissement illicite et blanchiment d’argent, portant sur 15 milliards de francs CFA, près de 23 millions d’euros, ce qu’il a démenti : « vous voyez quelqu’un capable de voler 16 milliards de CFA dans le budget du Niger ? Si j’ai volé 16 milliards alors pourquoi les ministres qui m’ont aidé à les voler n’ont pas été cités dans le dossier ? Quand un juge, sans instruction préalable, lance un mandat d’arrêt contre quelqu’un, sans l’avoir entendu, ni même ses avocats, comprenez bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas ».
L’ancien Premier ministre nigérien affirme avoir saisi ses avocats pour engager les procédures requises auprès d’Interpol et auprès des autres pays « pour démontrer le caractère politique de cette affaire ». Selon Hama Amadou, « Interpol ne peut pas être l’instrument politique de Tandja ». Il s’agit de la deuxième inculpation contre Hama Amadou en moins d’un an. En juin 2008, il a été arrêté, puis incarcéré durant dix mois, pour détournement présumé de fonds publics dans une affaire d’aide publique à la presse. Il est aujourd’hui en liberté provisoire. Hama Amadou, 59 ans, est actuellement en tournée dans la sous-région pour faire campagne pour le non au référendum du 4 août prochain, auprès de la diaspora nigérienne.
Le président Mamadou Tandja, 71 ans, a décidé d’organiser cette consultation pour changer la Constitution et rester en fonction après son deuxième quinquennat qui s’achève en décembre. Hama Amadou a été chef du gouvernement nigérien pendant sept ans et a accusé le président d’avoir voulu l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle initialement prévue pour la fin de l’année
Trans-Sahara pipeline fuels ’gas war’
UPI - 29/07/09
Trans-Sahara pipeline fuels ’gas war’
samedi 1er août 2009Security concerns could delay plans by Nigeria, Niger and Algeria to build a 2,580-mile pipeline across the Sahara to carry natural gas to Europe.
The project, estimated to cost between $13 billion and $20 billion, dwarfing Chevron’s $4 billion Chad-Cameroon pipeline north of Nigeria, will also intensify a war of nerves between Russia and Europe, which is trying to break Moscow’s stranglehold on its gas supplies.
The project, which was first mooted in the 1970s, finally got the go-ahead on July 3 when the three African states signed an agreement in Abuja, Nigeria’s capital, to start work on the 48-56-inch pipeline.
It is scheduled to be completed by 2015, but there is still a long way to go before construction can begin.
Private sector companies have still to be brought in to help finance the project with the state-owned Nigerian National Petroleum Corp. and Algeria’s state-run oil and gas monopoly, Sonatrach.
Nigeria has natural gas reserves estimated at 180 trillion cubic feet, the seventh largest in the world.
But the country, whose long-established oil industry in the Niger Delta has been plagued by insurgents and criminal gangs for years, has not yet been able to fully develop a gas industry.
The pipeline would give those ambitions a boost. It is slated to pump 30 billion cubic meters of gas a year northward from the Niger Delta into Algeria.
There it will link up with Algeria’s gas grid, and then be fed into Spain or Italy via two pipelines that run under the Mediterranean.
Two others are under construction, but more may be needed to carry the volumes planned for the trans-Sahara project.
The Europeans want the African gas to loosen their dependency on Russian gas. Moscow has disrupted gas supplies to Europe several times in recent years, often in winter.
This has caused deep anxiety across the European Union, which gets one-quarter of its gas from Russia and is seeking to ensure its future energy security.
The planned capacity of the trans-Sahara pipeline would be sufficient to weaken Russia’s grip on Europe.
Russia’s state-run energy giant, Gazprom, has countered by reaching an agreement with Nigeria to invest $2.5 billion in Africa’s biggest oil and gas sector.
Although the Russians are not directly involved in the trans-Sahara pipeline, their mere presence in Nigeria’s gas sector worries the Europeans about possible interference later.
If Gazprom does eventually secure a stake in the trans-Sahara pipeline, it would reinforce the Russians’ grip on Europe’s gas supply rather than widening Europe’s supply base.
Gazprom — along with Total of France, ENI of Italy and Royal Dutch Shell, which are long-established in Nigeria’s oil sector — has expressed interest in participating in the trans-Sahara project with the Nigerian National Petroleum Corp. and Algeria’s Sonatrach.
But there is a more immediate threat to the proposed pipeline. The main Nigerian militant group, the Movement for the Emancipation of Niger Delta, has already threatened to sabotage the project.
The group has already forced severe cutbacks in Nigeria’s oil production since it launched its campaign in 2005, from 2.6 million barrels per day in 2006 to 1.7 million now.
The Nigerian government says its military forces will protect the gas fields and the trans-Sahara pipeline they will feed. But so far the armed forces have been unable to crush the militants or the highly organized criminal gangs that steal large amounts of oil every year.
Marauding Tuareg tribal rebels in Niger and al-Qaida groups operating in Algeria and the southern Sahara also pose threats to the planned pipeline that until addressed could delay the project.
Trans-Sahara pipeline fuels ’gas war’
samedi 1er août 2009Security concerns could delay plans by Nigeria, Niger and Algeria to build a 2,580-mile pipeline across the Sahara to carry natural gas to Europe.
The project, estimated to cost between $13 billion and $20 billion, dwarfing Chevron’s $4 billion Chad-Cameroon pipeline north of Nigeria, will also intensify a war of nerves between Russia and Europe, which is trying to break Moscow’s stranglehold on its gas supplies.
The project, which was first mooted in the 1970s, finally got the go-ahead on July 3 when the three African states signed an agreement in Abuja, Nigeria’s capital, to start work on the 48-56-inch pipeline.
It is scheduled to be completed by 2015, but there is still a long way to go before construction can begin.
Private sector companies have still to be brought in to help finance the project with the state-owned Nigerian National Petroleum Corp. and Algeria’s state-run oil and gas monopoly, Sonatrach.
Nigeria has natural gas reserves estimated at 180 trillion cubic feet, the seventh largest in the world.
But the country, whose long-established oil industry in the Niger Delta has been plagued by insurgents and criminal gangs for years, has not yet been able to fully develop a gas industry.
The pipeline would give those ambitions a boost. It is slated to pump 30 billion cubic meters of gas a year northward from the Niger Delta into Algeria.
There it will link up with Algeria’s gas grid, and then be fed into Spain or Italy via two pipelines that run under the Mediterranean.
Two others are under construction, but more may be needed to carry the volumes planned for the trans-Sahara project.
The Europeans want the African gas to loosen their dependency on Russian gas. Moscow has disrupted gas supplies to Europe several times in recent years, often in winter.
This has caused deep anxiety across the European Union, which gets one-quarter of its gas from Russia and is seeking to ensure its future energy security.
The planned capacity of the trans-Sahara pipeline would be sufficient to weaken Russia’s grip on Europe.
Russia’s state-run energy giant, Gazprom, has countered by reaching an agreement with Nigeria to invest $2.5 billion in Africa’s biggest oil and gas sector.
Although the Russians are not directly involved in the trans-Sahara pipeline, their mere presence in Nigeria’s gas sector worries the Europeans about possible interference later.
If Gazprom does eventually secure a stake in the trans-Sahara pipeline, it would reinforce the Russians’ grip on Europe’s gas supply rather than widening Europe’s supply base.
Gazprom — along with Total of France, ENI of Italy and Royal Dutch Shell, which are long-established in Nigeria’s oil sector — has expressed interest in participating in the trans-Sahara project with the Nigerian National Petroleum Corp. and Algeria’s Sonatrach.
But there is a more immediate threat to the proposed pipeline. The main Nigerian militant group, the Movement for the Emancipation of Niger Delta, has already threatened to sabotage the project.
The group has already forced severe cutbacks in Nigeria’s oil production since it launched its campaign in 2005, from 2.6 million barrels per day in 2006 to 1.7 million now.
The Nigerian government says its military forces will protect the gas fields and the trans-Sahara pipeline they will feed. But so far the armed forces have been unable to crush the militants or the highly organized criminal gangs that steal large amounts of oil every year.
Marauding Tuareg tribal rebels in Niger and al-Qaida groups operating in Algeria and the southern Sahara also pose threats to the planned pipeline that until addressed could delay the project.
Vehicle-born explosives, improvised explosive devices, assassinations, carjacking, rocket attacks, assaults or kidnappings
Bruce Sterling - wired.com - 30/07/09
Vehicle-born explosives, improvised explosive devices, assassinations, carjacking, rocket attacks, assaults or kidnappings
WORLDWIDE CAUTION
samedi 1er août 2009
The Department of State has issued this Worldwide Caution to update information on the continuing threat of terrorist actions and violence against American citizens and interests throughout the world. In some countries, the worldwide recession has contributed to political and economic instability and social unrest. American citizens are reminded to maintain a high level of vigilance and to take appropriate steps to increase their security awareness. This replaces the Worldwide Caution dated February 2, 2009 to provide updated information on security threats and terrorist activities worldwide.
The Department of State remains concerned about the continued threat of terrorist attacks, demonstrations, and other violent actions against U.S. citizens and interests overseas. Americans are reminded that demonstrations and rioting can occur with little or no warning.
Current information suggests that al-Qaida and affiliated organizations continue to plan terrorist attacks against U.S. interests in multiple regions, including Europe, Asia, Africa, and the Middle East. These attacks may employ a wide variety of tactics including suicide operations, assassinations, kidnappings, hijackings, and bombings. The July 17 bombing of the JW Marriott and Ritz-Carlton hotels in Jakarta, Indonesia, where at least nine people were killed and six Americans were among the 50 or more injured ; the February 2009 kidnapping of an American UNHCR official in Pakistan ; the kidnapping of four European tourists in January on the Mali-Niger border ; the kidnapping of two Canadian diplomats in Niger in December 2008 ; and the kidnapping of NGO workers along the Kenya-Somali border in July 2009 all illustrate the continuing desire of extremists to strike Western targets and perceived interests.
Extremists may elect to use conventional or non-conventional weapons, and target both official and private interests. Examples of such targets include high-profile sporting events, residential areas, business offices, hotels, clubs, restaurants, places of worship, schools, public areas, and locales where Americans gather in large numbers, including during holidays.
Terrorists attacked two hotels, a railway station, restaurant, hospital, and other locations frequented by Westerners in Mumbai, India, on November 26, 2008. Over 170 persons are believed to have been killed, including six Americans, and hundreds were injured. On September 20, 2008, terrorists bombed the Islamabad Marriott Hotel killing two U.S. Department of Defense employees and one Department of State contractor. One private American sustained minor injuries. A July 9, 2008, terrorist attack on Turkish police guarding the U.S. Consulate General in Istanbul, Turkey, killed three police officers and wounded other police personnel. The March 15, 2008, bombing of an Italian restaurant in Islamabad, Pakistan, injured several Americans.
Americans are reminded of the potential for terrorists to attack public transportation systems. Bombs exploded near city buses in Tripoli, Lebanon, on August 13 and September 29, 2008, killing twenty-one people. Other incidents include multiple anti-personnel mine detonations on passenger buses in June 2008 in Sri Lanka, multiple terrorist attacks on trains in India in 2006, the July 2005 London Underground bombings, and the March 2004 train attacks in Madrid. Extremists also may select aviation and maritime services as possible targets, such as the August 2006 plot against aircraft in London, or the December 2006 bomb at Madrid’s Barajas International Airport. In June 2007, a vehicle was driven into the main terminal at Glasgow International Airport and burst into flames, but the bomb failed to detonate.
——————————– The Middle East and North Africa ——————————–
Credible information indicates terrorist groups seek to continue attacks against U.S. interests in the Middle East and North Africa. Terrorist actions may include bombings, hijackings, hostage taking, kidnappings, and assassinations. While conventional weapons such as explosive devices are a more immediate threat in many areas, use of non-conventional weapons, including chemical or biological agents, must be considered a possible threat. Terrorists do not distinguish between official and civilian targets. Increased security at official U.S. facilities has led terrorists and their sympathizers to seek softer targets such as public transportation, residential areas, and public areas where people congregate, including restaurants, hotels, clubs, and shopping areas.
In January 2009, unidentified gunmen opened fire outside the U.S. Embassy in Sana’a, Yemen. No injuries were reported. On September 17, 2008, armed terrorists attacked the U.S. Embassy in Sana’a, Yemen, killing several Yemeni personnel, one embassy security guard, and a few individuals waiting to gain entry to the embassy. On January 15, 2008, a roadside explosion in Beirut, Lebanon killed three Lebanese and injured an American citizen. On December 11, 2007, two vehicle-borne explosive devices were detonated at the UN headquarters in Algiers and the Algerian Constitutional Council. There were a series of bombings in Morocco in March and April 2007, two of which occurred simultaneously outside the U.S. Consulate General and the private American Language Center in Casablanca. Additionally, an attack took place on the American International School in Gaza in April 2007. These events underscore the intent of terrorist entities to target facilities perceived to cater to Westerners.
Potential targets are not limited to those companies or establishments with overt U.S. ties. For instance, terrorists may target movie theaters, liquor stores, bars, casinos, or any similar type of establishment, regardless of whether they are owned and operated by host country nationals. Due to varying degrees of security at all such locations, Americans should be particularly vigilant when visiting these establishments.
The violence in Iraq and conflict between Palestinians and Israelis has the potential to produce demonstrations and unrest throughout the region. The armed conflict between Israeli forces and Hamas in Gaza in December 2008 and January 2009 raised tensions and sparked demonstrations throughout the world. The Department of State continues to warn of the possibility for violent actions against U.S. citizens and interests in the region. Anti-American violence could include possible terrorist actions against aviation, ground transportation, and maritime interests, specifically in the Middle East, including the Red Sea, Persian Gulf, the Arabian Peninsula, and North Africa.
The Department is concerned that extremists may be planning to carry out attacks against Westerners and oil workers on the Arabian Peninsula. Armed attacks targeting foreign nationals in Saudi Arabia that resulted in many deaths and injuries, including U.S. citizens, appear to have been preceded by extensive surveillance. On February 22, 2009, there was a bomb attack targeting a popular tourist destination in Cairo, Egypt’s Old City. Tourist destinations in Egypt frequented by Westerners were also attacked in April 2006 resulting in many deaths and injuries, including Americans.
Extremists may be surveilling Westerners, particularly at hotels, housing areas, and rental car facilities. Potential targets may include U.S. contractors, particularly those related to military interests. Financial or economic venues of value also could be considered as possible targets ; the failed attack on the Abqaiq oil processing facility in Saudi Arabia in late February 2006 and the September 2006 attack on oil facilities in Yemen are examples.
———– East Africa ———–
A number of al-Qaida operatives and other extremists are believed to be operating in and around East Africa. As a result of the conflict in Somalia, some of these individuals may seek to relocate elsewhere in the region. Americans considering travel to the region and those already there should review their plans carefully, remain vigilant with regard to their personal security, and exercise caution. Terrorist actions may include suicide operations, bombings, kidnappings, or targeting maritime vessels. Terrorists do not distinguish between official and civilian targets. Increased security at official U.S. facilities has led terrorists to seek softer targets such as hotels, beach resorts, prominent public places, and landmarks. In particular, terrorists and like-minded extremists may target international aid workers, civil aviation, and seaports in various locations throughout East Africa, including Somalia.
On July 17, three NGO workers were kidnapped by unidentified gunmen from their base in Mandera, Kenya, located on the border with Somalia. Americans in remote areas or border regions where military or police authority is limited or non-existent could also become targets.
Americans considering travel by sea near the Horn of Africa or in the southern Red Sea should exercise extreme caution, as there has been a notable increase in armed attacks, robberies, and kidnappings for ransom at sea by pirates in recent months. Merchant vessels continue to be hijacked in Somali territorial waters, while others have been hijacked as far as 300 nautical miles off the coast of Somalia, Yemen, and Kenya in international waters.
The U.S. Government maritime authorities advise mariners to avoid the port of Mogadishu, and to remain at least 200 nautical miles off the coast of Somalia. In addition, when transiting around the Horn of Africa or in the Red Sea, it is strongly recommended that vessels travel in convoys, and maintain good communications contact at all times.
Americans traveling on commercial passenger vessels should consult with the shipping or cruise ship company regarding precautions that will be taken to avoid hijacking incidents. Commercial vessels should review the Department of Transportation Maritime Administration’s suggested piracy countermeasures for vessels transiting the Gulf of Aden at http://marad.dot.gov/news_room_land... advisories/advisory/advisory2008-08.htm.
———– West Africa ———–
The terrorist group, Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), has become increasingly active in the West African countries of Mali, Mauritania, and Niger, as well as in parts of North Africa. AQIM uses regions of these countries as safe havens and platforms from which to conduct operations. Formerly known as GSPC (Salafist Group for Preaching and Combat), AQIM has been designated a terrorist organization by both the United States and the European Union.
AQIM has declared its intention to attack Western interests and targets. AQIM is known to operate in the northern region of Mali, the southeastern region of Mauritania, and along the border between Niger and Mali. In addition to being a threat to Westerners, AQIM contributes to civil unrest and banditry, which reinforce longstanding security concerns in West Africa. U.S. citizens are urged to avoid travel to these areas. U.S. government personnel are required to obtain advance written approval to travel to these areas. For additional information about travel in this region, please consult the Country Specific Information (CSI) for Mauritania, Mali, and Niger.
———————- South and Central Asia ———————-
15. The U.S. Government continues to receive information that terrorist groups in South and Central Asia may be planning attacks in the region, possibly against U.S. Government facilities, American citizens, or American interests. The presence of al-Qaida, Taliban elements, indigenous sectarian groups, and other terror organizations, many of which are on the U.S. Government’s list of foreign terror organizations, poses a potential danger to American citizens in the region.
Terrorists and their sympathizers have demonstrated their willingness and capability to attack targets where Americans or Westerners are known to congregate or visit. Their actions may include, but are not limited to, vehicle-born explosives, improvised explosive devices, assassinations, carjacking, rocket attacks, assaults or kidnappings.
In June 2009, gunmen stormed the Pearl Continental Hotel in Peshawar, Pakistan, and detonated a bomb that resulted in several deaths and scores of injuries. In February 2009, Taliban insurgents conducted a coordinated terrorist attack in Kabul, Afghanistan, which resulted in the death of at least 26 and the wounding of 50 individuals. Between October 2008 and June 2009, several American citizens were kidnapped in Afghanistan and Pakistan.
In November 2008, coordinated terrorist attacks on luxury hotels, a Jewish community center, a restaurant, train station, hospital, and other facilities frequented by foreigners in Mumbai, India, killed more than 170, including six Americans. On November 12, 2008, an American government contractor and his driver in Peshawar, Pakistan, were shot and killed in their car.
In September 2008, more than fifty people, including three Americans, were killed and hundreds were injured when a suicide bomber set off a truck filled with explosives outside a major international hotel in Islamabad, Pakistan. In August 2008, gunmen stopped and shot at the vehicle of an American diplomat in Peshawar.
Also in August, three western non-governmental organization (NGO) employees, along with their Afghan driver, were gunned down as they traveled south of Kabul, Afghanistan. On June 2, 2008, a large bomb exploded in front of the Danish Embassy in Islamabad, killing at least six people and wounding nearly 20. In May 2008, a series of coordinated bombings occurred in market and temple areas of the tourist city of Jaipur in Rajasthan, India. In Afghanistan, kidnappings and terrorist attacks on international organizations, international aid workers, and foreign interests continue.
Previous terrorist attacks conducted in Central Asia have involved improvised explosive devices and suicide bombers and have targeted public areas, such as markets, local government facilities, and, in 2004, the U.S. and Israeli Embassies in Uzbekistan. In addition, hostage-takings and skirmishes have occurred near the Uzbek-Tajik-Kyrgyz border areas.
————- Before You Go ————-
U.S. citizens living or traveling abroad are encouraged to register with the nearest U.S. Embassy or Consulate through the State Department’s travel registration web site at https://travelregistration.state.go... to obtain updated information on travel and security. Americans without Internet access may register directly with the nearest U.S. Embassy or Consulate….
Vehicle-born explosives, improvised explosive devices, assassinations, carjacking, rocket attacks, assaults or kidnappings
WORLDWIDE CAUTION
samedi 1er août 2009
The Department of State has issued this Worldwide Caution to update information on the continuing threat of terrorist actions and violence against American citizens and interests throughout the world. In some countries, the worldwide recession has contributed to political and economic instability and social unrest. American citizens are reminded to maintain a high level of vigilance and to take appropriate steps to increase their security awareness. This replaces the Worldwide Caution dated February 2, 2009 to provide updated information on security threats and terrorist activities worldwide.
The Department of State remains concerned about the continued threat of terrorist attacks, demonstrations, and other violent actions against U.S. citizens and interests overseas. Americans are reminded that demonstrations and rioting can occur with little or no warning.
Current information suggests that al-Qaida and affiliated organizations continue to plan terrorist attacks against U.S. interests in multiple regions, including Europe, Asia, Africa, and the Middle East. These attacks may employ a wide variety of tactics including suicide operations, assassinations, kidnappings, hijackings, and bombings. The July 17 bombing of the JW Marriott and Ritz-Carlton hotels in Jakarta, Indonesia, where at least nine people were killed and six Americans were among the 50 or more injured ; the February 2009 kidnapping of an American UNHCR official in Pakistan ; the kidnapping of four European tourists in January on the Mali-Niger border ; the kidnapping of two Canadian diplomats in Niger in December 2008 ; and the kidnapping of NGO workers along the Kenya-Somali border in July 2009 all illustrate the continuing desire of extremists to strike Western targets and perceived interests.
Extremists may elect to use conventional or non-conventional weapons, and target both official and private interests. Examples of such targets include high-profile sporting events, residential areas, business offices, hotels, clubs, restaurants, places of worship, schools, public areas, and locales where Americans gather in large numbers, including during holidays.
Terrorists attacked two hotels, a railway station, restaurant, hospital, and other locations frequented by Westerners in Mumbai, India, on November 26, 2008. Over 170 persons are believed to have been killed, including six Americans, and hundreds were injured. On September 20, 2008, terrorists bombed the Islamabad Marriott Hotel killing two U.S. Department of Defense employees and one Department of State contractor. One private American sustained minor injuries. A July 9, 2008, terrorist attack on Turkish police guarding the U.S. Consulate General in Istanbul, Turkey, killed three police officers and wounded other police personnel. The March 15, 2008, bombing of an Italian restaurant in Islamabad, Pakistan, injured several Americans.
Americans are reminded of the potential for terrorists to attack public transportation systems. Bombs exploded near city buses in Tripoli, Lebanon, on August 13 and September 29, 2008, killing twenty-one people. Other incidents include multiple anti-personnel mine detonations on passenger buses in June 2008 in Sri Lanka, multiple terrorist attacks on trains in India in 2006, the July 2005 London Underground bombings, and the March 2004 train attacks in Madrid. Extremists also may select aviation and maritime services as possible targets, such as the August 2006 plot against aircraft in London, or the December 2006 bomb at Madrid’s Barajas International Airport. In June 2007, a vehicle was driven into the main terminal at Glasgow International Airport and burst into flames, but the bomb failed to detonate.
——————————– The Middle East and North Africa ——————————–
Credible information indicates terrorist groups seek to continue attacks against U.S. interests in the Middle East and North Africa. Terrorist actions may include bombings, hijackings, hostage taking, kidnappings, and assassinations. While conventional weapons such as explosive devices are a more immediate threat in many areas, use of non-conventional weapons, including chemical or biological agents, must be considered a possible threat. Terrorists do not distinguish between official and civilian targets. Increased security at official U.S. facilities has led terrorists and their sympathizers to seek softer targets such as public transportation, residential areas, and public areas where people congregate, including restaurants, hotels, clubs, and shopping areas.
In January 2009, unidentified gunmen opened fire outside the U.S. Embassy in Sana’a, Yemen. No injuries were reported. On September 17, 2008, armed terrorists attacked the U.S. Embassy in Sana’a, Yemen, killing several Yemeni personnel, one embassy security guard, and a few individuals waiting to gain entry to the embassy. On January 15, 2008, a roadside explosion in Beirut, Lebanon killed three Lebanese and injured an American citizen. On December 11, 2007, two vehicle-borne explosive devices were detonated at the UN headquarters in Algiers and the Algerian Constitutional Council. There were a series of bombings in Morocco in March and April 2007, two of which occurred simultaneously outside the U.S. Consulate General and the private American Language Center in Casablanca. Additionally, an attack took place on the American International School in Gaza in April 2007. These events underscore the intent of terrorist entities to target facilities perceived to cater to Westerners.
Potential targets are not limited to those companies or establishments with overt U.S. ties. For instance, terrorists may target movie theaters, liquor stores, bars, casinos, or any similar type of establishment, regardless of whether they are owned and operated by host country nationals. Due to varying degrees of security at all such locations, Americans should be particularly vigilant when visiting these establishments.
The violence in Iraq and conflict between Palestinians and Israelis has the potential to produce demonstrations and unrest throughout the region. The armed conflict between Israeli forces and Hamas in Gaza in December 2008 and January 2009 raised tensions and sparked demonstrations throughout the world. The Department of State continues to warn of the possibility for violent actions against U.S. citizens and interests in the region. Anti-American violence could include possible terrorist actions against aviation, ground transportation, and maritime interests, specifically in the Middle East, including the Red Sea, Persian Gulf, the Arabian Peninsula, and North Africa.
The Department is concerned that extremists may be planning to carry out attacks against Westerners and oil workers on the Arabian Peninsula. Armed attacks targeting foreign nationals in Saudi Arabia that resulted in many deaths and injuries, including U.S. citizens, appear to have been preceded by extensive surveillance. On February 22, 2009, there was a bomb attack targeting a popular tourist destination in Cairo, Egypt’s Old City. Tourist destinations in Egypt frequented by Westerners were also attacked in April 2006 resulting in many deaths and injuries, including Americans.
Extremists may be surveilling Westerners, particularly at hotels, housing areas, and rental car facilities. Potential targets may include U.S. contractors, particularly those related to military interests. Financial or economic venues of value also could be considered as possible targets ; the failed attack on the Abqaiq oil processing facility in Saudi Arabia in late February 2006 and the September 2006 attack on oil facilities in Yemen are examples.
———– East Africa ———–
A number of al-Qaida operatives and other extremists are believed to be operating in and around East Africa. As a result of the conflict in Somalia, some of these individuals may seek to relocate elsewhere in the region. Americans considering travel to the region and those already there should review their plans carefully, remain vigilant with regard to their personal security, and exercise caution. Terrorist actions may include suicide operations, bombings, kidnappings, or targeting maritime vessels. Terrorists do not distinguish between official and civilian targets. Increased security at official U.S. facilities has led terrorists to seek softer targets such as hotels, beach resorts, prominent public places, and landmarks. In particular, terrorists and like-minded extremists may target international aid workers, civil aviation, and seaports in various locations throughout East Africa, including Somalia.
On July 17, three NGO workers were kidnapped by unidentified gunmen from their base in Mandera, Kenya, located on the border with Somalia. Americans in remote areas or border regions where military or police authority is limited or non-existent could also become targets.
Americans considering travel by sea near the Horn of Africa or in the southern Red Sea should exercise extreme caution, as there has been a notable increase in armed attacks, robberies, and kidnappings for ransom at sea by pirates in recent months. Merchant vessels continue to be hijacked in Somali territorial waters, while others have been hijacked as far as 300 nautical miles off the coast of Somalia, Yemen, and Kenya in international waters.
The U.S. Government maritime authorities advise mariners to avoid the port of Mogadishu, and to remain at least 200 nautical miles off the coast of Somalia. In addition, when transiting around the Horn of Africa or in the Red Sea, it is strongly recommended that vessels travel in convoys, and maintain good communications contact at all times.
Americans traveling on commercial passenger vessels should consult with the shipping or cruise ship company regarding precautions that will be taken to avoid hijacking incidents. Commercial vessels should review the Department of Transportation Maritime Administration’s suggested piracy countermeasures for vessels transiting the Gulf of Aden at http://marad.dot.gov/news_room_land... advisories/advisory/advisory2008-08.htm.
———– West Africa ———–
The terrorist group, Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), has become increasingly active in the West African countries of Mali, Mauritania, and Niger, as well as in parts of North Africa. AQIM uses regions of these countries as safe havens and platforms from which to conduct operations. Formerly known as GSPC (Salafist Group for Preaching and Combat), AQIM has been designated a terrorist organization by both the United States and the European Union.
AQIM has declared its intention to attack Western interests and targets. AQIM is known to operate in the northern region of Mali, the southeastern region of Mauritania, and along the border between Niger and Mali. In addition to being a threat to Westerners, AQIM contributes to civil unrest and banditry, which reinforce longstanding security concerns in West Africa. U.S. citizens are urged to avoid travel to these areas. U.S. government personnel are required to obtain advance written approval to travel to these areas. For additional information about travel in this region, please consult the Country Specific Information (CSI) for Mauritania, Mali, and Niger.
———————- South and Central Asia ———————-
15. The U.S. Government continues to receive information that terrorist groups in South and Central Asia may be planning attacks in the region, possibly against U.S. Government facilities, American citizens, or American interests. The presence of al-Qaida, Taliban elements, indigenous sectarian groups, and other terror organizations, many of which are on the U.S. Government’s list of foreign terror organizations, poses a potential danger to American citizens in the region.
Terrorists and their sympathizers have demonstrated their willingness and capability to attack targets where Americans or Westerners are known to congregate or visit. Their actions may include, but are not limited to, vehicle-born explosives, improvised explosive devices, assassinations, carjacking, rocket attacks, assaults or kidnappings.
In June 2009, gunmen stormed the Pearl Continental Hotel in Peshawar, Pakistan, and detonated a bomb that resulted in several deaths and scores of injuries. In February 2009, Taliban insurgents conducted a coordinated terrorist attack in Kabul, Afghanistan, which resulted in the death of at least 26 and the wounding of 50 individuals. Between October 2008 and June 2009, several American citizens were kidnapped in Afghanistan and Pakistan.
In November 2008, coordinated terrorist attacks on luxury hotels, a Jewish community center, a restaurant, train station, hospital, and other facilities frequented by foreigners in Mumbai, India, killed more than 170, including six Americans. On November 12, 2008, an American government contractor and his driver in Peshawar, Pakistan, were shot and killed in their car.
In September 2008, more than fifty people, including three Americans, were killed and hundreds were injured when a suicide bomber set off a truck filled with explosives outside a major international hotel in Islamabad, Pakistan. In August 2008, gunmen stopped and shot at the vehicle of an American diplomat in Peshawar.
Also in August, three western non-governmental organization (NGO) employees, along with their Afghan driver, were gunned down as they traveled south of Kabul, Afghanistan. On June 2, 2008, a large bomb exploded in front of the Danish Embassy in Islamabad, killing at least six people and wounding nearly 20. In May 2008, a series of coordinated bombings occurred in market and temple areas of the tourist city of Jaipur in Rajasthan, India. In Afghanistan, kidnappings and terrorist attacks on international organizations, international aid workers, and foreign interests continue.
Previous terrorist attacks conducted in Central Asia have involved improvised explosive devices and suicide bombers and have targeted public areas, such as markets, local government facilities, and, in 2004, the U.S. and Israeli Embassies in Uzbekistan. In addition, hostage-takings and skirmishes have occurred near the Uzbek-Tajik-Kyrgyz border areas.
————- Before You Go ————-
U.S. citizens living or traveling abroad are encouraged to register with the nearest U.S. Embassy or Consulate through the State Department’s travel registration web site at https://travelregistration.state.go... to obtain updated information on travel and security. Americans without Internet access may register directly with the nearest U.S. Embassy or Consulate….
vendredi 31 juillet 2009
IBRAHIM HAMIDOU, l’homme qui a vendu le régime
IBRAHIM HAMIDOU, l’homme qui a vendu le régime
Écrit par A.S (Le Courrier N° 65 DU 30 JUILLET 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:12
Journaliste, Directeur de Publication de journal « Tribune du Peuple », ancien conseiller de l’ex Premier Ministre Hama Amadou, c’est pratiquement lui qui a vendu le régime relativement à la découverte des scandales révélés par l’opposition et publiés dans la presse. Il y a moins de deux ans de cela, Ibrahim Hamidou vivait sa disgrâce. Sortie par la petite porte au cabinet du Premier Ministre de l’époque Hama Amadou (dans les parages de 2005) commence alors pour Ibrahim Hamidou la traversée du désert. Il reprend sa robe de journalisme qu’il a abandonnée plusieurs années auparavant pour se réfugier sous la climatisation de la primature. On l’aperçoit alors dans un groupe de journalistes à SANAM (Filingué), à Dankassari (Dogondoutchi), à Kollori Kollo et Kellé (Gouré) pour la couverture médiatique de l’électrification rurale desdites localités laissant les jeunes de sa rédaction sur les carreaux. Dieu ne laisse pas mourir les oiseaux du ciel a plus forte raison nous les hommes ; tant bien que mal il survit. Puis hop en 2008, c’est la consécration. IBRAHIM HAMIDOU change de voiture comme il change de pantalon. Il achète une belle maison au quartier Terminus qu’il détruit et reconstruit pour faire office de siège de son journal et que sais-je encore. Il posséderait d’autres parcelles vides sur lesquelles il dresse des villas.
A Dosso sa ville natale, il s’arracherait un grand terrain de la mission Evangélique situé non loin de l’ORTN. Comme tout bon fils pour qui la chance a souri, il casse le vieux banco de papa et maman et érige une villa. Pour prouver qu’il est désormais un grand homme, il fait un mariage pompeux et jette les billets dans la maison de ses nouveaux beaux parents. Selon certains dires, il aurait des comptes bancaires garnis hors du Niger au Burkina Faso. D’où lui sort tout cet argent se demandèrent les Nigériens ? A-t-il gagné un gros coup au Pari Mutuel Urbain ? Non. A-t-il un génie cracheur de billets de banque ? C’est irrationnel. Et comme tout finit par se découvrir et qu’il a donné lui-même les pistes de son enrichissement, l’opposition tombe sur ses sales dossiers. Bonjour les dégâts !
Écrit par A.S (Le Courrier N° 65 DU 30 JUILLET 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:12
Journaliste, Directeur de Publication de journal « Tribune du Peuple », ancien conseiller de l’ex Premier Ministre Hama Amadou, c’est pratiquement lui qui a vendu le régime relativement à la découverte des scandales révélés par l’opposition et publiés dans la presse. Il y a moins de deux ans de cela, Ibrahim Hamidou vivait sa disgrâce. Sortie par la petite porte au cabinet du Premier Ministre de l’époque Hama Amadou (dans les parages de 2005) commence alors pour Ibrahim Hamidou la traversée du désert. Il reprend sa robe de journalisme qu’il a abandonnée plusieurs années auparavant pour se réfugier sous la climatisation de la primature. On l’aperçoit alors dans un groupe de journalistes à SANAM (Filingué), à Dankassari (Dogondoutchi), à Kollori Kollo et Kellé (Gouré) pour la couverture médiatique de l’électrification rurale desdites localités laissant les jeunes de sa rédaction sur les carreaux. Dieu ne laisse pas mourir les oiseaux du ciel a plus forte raison nous les hommes ; tant bien que mal il survit. Puis hop en 2008, c’est la consécration. IBRAHIM HAMIDOU change de voiture comme il change de pantalon. Il achète une belle maison au quartier Terminus qu’il détruit et reconstruit pour faire office de siège de son journal et que sais-je encore. Il posséderait d’autres parcelles vides sur lesquelles il dresse des villas.
A Dosso sa ville natale, il s’arracherait un grand terrain de la mission Evangélique situé non loin de l’ORTN. Comme tout bon fils pour qui la chance a souri, il casse le vieux banco de papa et maman et érige une villa. Pour prouver qu’il est désormais un grand homme, il fait un mariage pompeux et jette les billets dans la maison de ses nouveaux beaux parents. Selon certains dires, il aurait des comptes bancaires garnis hors du Niger au Burkina Faso. D’où lui sort tout cet argent se demandèrent les Nigériens ? A-t-il gagné un gros coup au Pari Mutuel Urbain ? Non. A-t-il un génie cracheur de billets de banque ? C’est irrationnel. Et comme tout finit par se découvrir et qu’il a donné lui-même les pistes de son enrichissement, l’opposition tombe sur ses sales dossiers. Bonjour les dégâts !
Les Huit Villas du Gouverneur de Tahoua ?
Écrit par K.M (Le Courrier N° 65 DU 30 JUILLET 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 11:28
Il est apparemment facile de faire ou de se réaliser des choses colossales par ces temps qui courent, surtout avec l’avènement des « princes tazartchistes ». Le temps de tazartché semble être celui des grands chantiers avec des poses des premières pierres ça et là et qui dénoterait une opulence démesurée. En effet, l’exécuteur émérite du programme spécial semble étendre le programme au quartier Dar Salam avec la construction de Huit (8) villas contiguës qui reflètent le « paradis ». Et selon des informations provenant de Gao ( Mali) qui sont en train d’être vérifiées, le vieux « Li Kita » détiendrait des châteaux au pays des Askia En tout cas les maisons qui se trouvent à Dar Salam sont révélatrices de la gabegie qui gangrène la sphère de l’Etat. Il y a aujourd’hui dix sept ans que la Conférence Nationale révélait que le Niger n’a jamais été mal géré que la période du MNSD parti Etat. Aujourd’hui encore, ce sont presque les mêmes acteurs et animateurs de ce parti, mais dans un autre MNSD qui gouvernent le pays, et qui donnent « rendez vous » à la gabegie, au népotisme et à la pensée unique. Cet échantillon de réalisations du Gouverneur doit interpeller tout citoyen soucieux du développement de ce pays. On comprend alors le soutien dont bénéficie le « tazartché » dans certains milieux.
Vendredi, 31 Juillet 2009 11:28
Il est apparemment facile de faire ou de se réaliser des choses colossales par ces temps qui courent, surtout avec l’avènement des « princes tazartchistes ». Le temps de tazartché semble être celui des grands chantiers avec des poses des premières pierres ça et là et qui dénoterait une opulence démesurée. En effet, l’exécuteur émérite du programme spécial semble étendre le programme au quartier Dar Salam avec la construction de Huit (8) villas contiguës qui reflètent le « paradis ». Et selon des informations provenant de Gao ( Mali) qui sont en train d’être vérifiées, le vieux « Li Kita » détiendrait des châteaux au pays des Askia En tout cas les maisons qui se trouvent à Dar Salam sont révélatrices de la gabegie qui gangrène la sphère de l’Etat. Il y a aujourd’hui dix sept ans que la Conférence Nationale révélait que le Niger n’a jamais été mal géré que la période du MNSD parti Etat. Aujourd’hui encore, ce sont presque les mêmes acteurs et animateurs de ce parti, mais dans un autre MNSD qui gouvernent le pays, et qui donnent « rendez vous » à la gabegie, au népotisme et à la pensée unique. Cet échantillon de réalisations du Gouverneur doit interpeller tout citoyen soucieux du développement de ce pays. On comprend alors le soutien dont bénéficie le « tazartché » dans certains milieux.
A la Présidence de la République : le Président de la République reçoit une délégation de la CNPC
Écrit par La Rédaction (Sahel Dimanche du Vendredi, 31 Juillet 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:35
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a reçu hier en audience une délégation de la CNPC, conduite par son vice-président, M. Wang Xing YI. Cette entreprise chinoise est responsable de la construction de la raffinerie de pétrole de Zinder. L'objet de la rencontre était de faire avec le Chef de l'Etat, la situation de l'avancement des travaux. A l'issue de la rencontre, le Président Tandja a déclaré que la partie nigérienne est totalement satisfaite de l'état d'avancement des travaux.
Le ministre des Mines et de l'Energie, qui était présent à l'audience, a indiqué pour sa part que les travaux avancent normalement à la grande satisfaction de la partie nigérienne. Quant à R. Wang Xing YI, il a indiqué que très bientôt la cité qui doit abriter les employés de la raffinerie du Niger sera un très bel exemple pour toute la sous-région en matière de création d'emplois et de disponibilité du carburant pour notre pays et pour nos voisins qui n'en disposent pas.
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:35
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, a reçu hier en audience une délégation de la CNPC, conduite par son vice-président, M. Wang Xing YI. Cette entreprise chinoise est responsable de la construction de la raffinerie de pétrole de Zinder. L'objet de la rencontre était de faire avec le Chef de l'Etat, la situation de l'avancement des travaux. A l'issue de la rencontre, le Président Tandja a déclaré que la partie nigérienne est totalement satisfaite de l'état d'avancement des travaux.
Le ministre des Mines et de l'Energie, qui était présent à l'audience, a indiqué pour sa part que les travaux avancent normalement à la grande satisfaction de la partie nigérienne. Quant à R. Wang Xing YI, il a indiqué que très bientôt la cité qui doit abriter les employés de la raffinerie du Niger sera un très bel exemple pour toute la sous-région en matière de création d'emplois et de disponibilité du carburant pour notre pays et pour nos voisins qui n'en disposent pas.
HOLDING TRENFIELD: La ténébreuse affaire minière
HOLDING TRENFIELD: La ténébreuse affaire minière
Écrit par Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:39
La Holding Trenfield, cette société aux contours flous travaillant dans le secteur minier suscite beaucoup d’interrogations dans certains milieux au parfum du négoce minier. Quels sont les vrais propriétaires de la Holding Trenfield, s’était notamment interrogé le président du parti de l’opposition PNDS Issoufou Mahamadou. Les parlementaires nigériens alertés par d’importants trafics miniers ont voulu fouiller dans cette forêt touffue des affaires minières. Ils n’y sont jamais parvenus, l’Assemblée Nationale allait être dissoute, et Trenfield est restée à l’abri de toutes investigations. Fiche technique de la Holding Trenfield : la société est actionnaire :
-à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela ;
-à hauteur de 5% dans le capital de la société des mines d’Azelik (SOMINA) ;
-à hauteur de 25% dans Tagaza II et IV, GOVIEX disposant de 75%. Sur les trois niveaux de participation, il faut noter que l’Etat du Niger n’est présent que dans le capital de la société des mines d’Azelik où il détient 33% des parts. Le gouvernement nigérien est absent à deux niveaux, dans l’exploitation du gisement de l’uranium de Madaouela partagée entre Trenfield et GOVIEX et sur le site de Tagaza II et IV, là encore partagée entre Trenfield et GOVIEX. Trenfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis dans la zone de Tafassasset, dénommée Tin keradet de 50.000 km². Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.
Coïncidence troublante ou option stratégique de la société qui n’a pas voulu disperser ses énergies, Trenfield n’est présente en Afrique dans deux pays : le Niger et la Mauritanie. Qui sont les véritables patrons de la Trenfield ? L’opinion nationale le saura-telle un jour ? La question reste posée.
Écrit par Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:39
La Holding Trenfield, cette société aux contours flous travaillant dans le secteur minier suscite beaucoup d’interrogations dans certains milieux au parfum du négoce minier. Quels sont les vrais propriétaires de la Holding Trenfield, s’était notamment interrogé le président du parti de l’opposition PNDS Issoufou Mahamadou. Les parlementaires nigériens alertés par d’importants trafics miniers ont voulu fouiller dans cette forêt touffue des affaires minières. Ils n’y sont jamais parvenus, l’Assemblée Nationale allait être dissoute, et Trenfield est restée à l’abri de toutes investigations. Fiche technique de la Holding Trenfield : la société est actionnaire :
-à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela ;
-à hauteur de 5% dans le capital de la société des mines d’Azelik (SOMINA) ;
-à hauteur de 25% dans Tagaza II et IV, GOVIEX disposant de 75%. Sur les trois niveaux de participation, il faut noter que l’Etat du Niger n’est présent que dans le capital de la société des mines d’Azelik où il détient 33% des parts. Le gouvernement nigérien est absent à deux niveaux, dans l’exploitation du gisement de l’uranium de Madaouela partagée entre Trenfield et GOVIEX et sur le site de Tagaza II et IV, là encore partagée entre Trenfield et GOVIEX. Trenfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis dans la zone de Tafassasset, dénommée Tin keradet de 50.000 km². Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.
Coïncidence troublante ou option stratégique de la société qui n’a pas voulu disperser ses énergies, Trenfield n’est présente en Afrique dans deux pays : le Niger et la Mauritanie. Qui sont les véritables patrons de la Trenfield ? L’opinion nationale le saura-telle un jour ? La question reste posée.
RÉVÉLATIONS DE MAHAMADOU ISSOUFOU: Les vraies raisons d’un référendum
RÉVÉLATIONS DE MAHAMADOU ISSOUFOU: Les vraies raisons d’un référendum
Écrit par Laoual Sallaou Ismaël (Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:43
A quelques jours du référendum de Mamadou Tandja pour s’offrir une Constitution pour une 6ème République et un bonus de trois ans, le Chef de file de l’opposition Mahamadou Issoufou vient de faire une révélation des plus inattendues et des plus troublantes pour le Président Tandja. L’opération Tazartché du Président de la République commence à montrer un autre visage. Un faciès monstrueux qui sent le monde des sales affaires, celles des véritables camorra cupides et impitoyables. Qual i fiée ‘ ’d’opération mafieuse’ ’ par Mahamadou Issoufou dès son annonce, le projet Tazartché du Président Tandja ne porte manifestement pas l’idéal dont on le maquille, si on s’en tient aux déclarations faites le vendredi dernier à l’occasion de la Conférence de presse de la CFDR. Pour illustrer la fausseté du fondement de ce projet, Mahamadou Issoufou dira, devant les journalistes «le Président dit qu’il n’a rien à se reprocher. Nous, nous pensons le contraire. J’avais déjà à l’occasion du congrès du PNDS, vous vous rappelez, donné quelques informations sur ce qui se passe dans le secteur minier. j’avais évoqué la corruption qui gangrène très fortement ce secteur en donnant un exemple. L’exemple de la Holding Train Field qui a des intérêts dans plusieurs sociétés de recherche et d’exploitation d’uranium. Je confirme ce que j’avais eu déjà à dire à l’occasion de cette manifestation. Je voudrais vous dire que nous avons des preuves que la société Niger Uranium S.A est une société qui a son siège à au plateau (NDLR : rectificatif a été donné que c’est plutôt à Koira Kano).
Cette société a comme actionnaires des personnalités du pouvoir, des personnalités de l’entourage du président, des personnalités très fortement engagées dans cette aventure de référendum qui est à la base de la crise politique que connaît le Niger aujourd’hui.» Le président du PNDS va dénoncer preuve à l’appui la corruption qui gangrène le secteur minier au Niger. Deux proches du président de la République, en l’occurrence M. Ibrahim Hamidou et M. Hadia Toulaye Tandja, sont supposés avoir perçus de la société uranium SA Ventures 5.000.000 de dollars. Ils ont également reçu, soutiendrat- il, 25% des actions gratuites dans le capital de la société Niger Uranium SA Ventures qui reviendraient à la société MULTIMEDIA COMMUNICATION SARL de Ibrahim Hamidou.
Dans un second protocole d’accord, le même Ibrahim Hamidou et Hadia Toulaye Tandja doivent recevoir 4 millions de dollars US de Brinkley Mining Project 7 Limited. Ces éléments de preuve ont été largement étalés par la presse et il s’agit d’un protocole d’accord portant fixation de taux de pourcentage et d’un autre engagement sur l’honneur portant fixation de taux de pourcentage accordé aux deux proches du Président de la République et signé le 23 janvier 2008 à Niamey. Le chef de file de l’opposition poursuivra en disant «de deux choses l’une, ou bien le président de la République n’est pas au courant de ça et alors il n’est pas à sa place ou bien il est au courant alors ses mains ne sont pas blanches comme neige contrairement à ce qu’il prétend», avant d’argumenter que ‘’le président de la République et son clan sont totalement impliqués dans la corruption et la mauvaise gestion’’.
C’est du reste, appuiera le leader du PNDS, «cela qui est à la base de ce projet antidémocratique. C’est pour défendre des intérêts particuliers que le président a jeté notre pays dans la crise actuelle». Cette révélation de Mahamadou Issoufou démontre si besoin est combien certains partisans de Tazartché sont mouillés jusqu’au cou dans des scabreuses affaires d’enrichissement illicite, de passe-droit, de trafic d’influence et de détournement de deniers publics. Sentant la fi des affaires, ils n’ont d’autre choix que de s’embarquer dans cette entreprise pour s’accrocher comme des sangsues aux ressources de l’Etat ou pour échapper à d’éventuelles représailles. Même si Ibrahim Hamidou, l’une des personnalités impliquées dans cette ténébreuse affaire, se défend en indiquant qu’ils n’ont encore rien perçu des 5 millions de dollars, il n’en demeure pas moins que les actes sont là et traduisent clairement la manière par laquelle certaines personnalités détournent l’Etat à des fins strictement personnelles.
Cette révélation ramène aussi la question de l’octroi des permis miniers qui avait suscité au mois de mai dernier la curiosité de l’Assemblée Nationale qui avait tenté de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. Mais en vain. Une autre enquête avait été menée par rapport à l’exploitation aurifère au niveau de la SML sur le site de Samira qui a mis en lumière la double fonction jouée par un des conseillers du Président de la République, sans compter l’obscurité qui entoure l’exportation de ce minerai. Dans les autres secteurs, où de nombreux dossiers ont été soulevés, l’opération mains propres du Président de la République s’est complètement émoussée depuis le déclenchement de la campagne pour le changement de la constitution, comme pour confirmer la thèse de l’oppo- si tion qui parle «d’ impuni té contre Tazartché ». En tout cas, un coin de voile vient d’être soulevé par le président du PNDS-Tarayya, qui mérite des explications.
Écrit par Laoual Sallaou Ismaël (Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:43
A quelques jours du référendum de Mamadou Tandja pour s’offrir une Constitution pour une 6ème République et un bonus de trois ans, le Chef de file de l’opposition Mahamadou Issoufou vient de faire une révélation des plus inattendues et des plus troublantes pour le Président Tandja. L’opération Tazartché du Président de la République commence à montrer un autre visage. Un faciès monstrueux qui sent le monde des sales affaires, celles des véritables camorra cupides et impitoyables. Qual i fiée ‘ ’d’opération mafieuse’ ’ par Mahamadou Issoufou dès son annonce, le projet Tazartché du Président Tandja ne porte manifestement pas l’idéal dont on le maquille, si on s’en tient aux déclarations faites le vendredi dernier à l’occasion de la Conférence de presse de la CFDR. Pour illustrer la fausseté du fondement de ce projet, Mahamadou Issoufou dira, devant les journalistes «le Président dit qu’il n’a rien à se reprocher. Nous, nous pensons le contraire. J’avais déjà à l’occasion du congrès du PNDS, vous vous rappelez, donné quelques informations sur ce qui se passe dans le secteur minier. j’avais évoqué la corruption qui gangrène très fortement ce secteur en donnant un exemple. L’exemple de la Holding Train Field qui a des intérêts dans plusieurs sociétés de recherche et d’exploitation d’uranium. Je confirme ce que j’avais eu déjà à dire à l’occasion de cette manifestation. Je voudrais vous dire que nous avons des preuves que la société Niger Uranium S.A est une société qui a son siège à au plateau (NDLR : rectificatif a été donné que c’est plutôt à Koira Kano).
Cette société a comme actionnaires des personnalités du pouvoir, des personnalités de l’entourage du président, des personnalités très fortement engagées dans cette aventure de référendum qui est à la base de la crise politique que connaît le Niger aujourd’hui.» Le président du PNDS va dénoncer preuve à l’appui la corruption qui gangrène le secteur minier au Niger. Deux proches du président de la République, en l’occurrence M. Ibrahim Hamidou et M. Hadia Toulaye Tandja, sont supposés avoir perçus de la société uranium SA Ventures 5.000.000 de dollars. Ils ont également reçu, soutiendrat- il, 25% des actions gratuites dans le capital de la société Niger Uranium SA Ventures qui reviendraient à la société MULTIMEDIA COMMUNICATION SARL de Ibrahim Hamidou.
Dans un second protocole d’accord, le même Ibrahim Hamidou et Hadia Toulaye Tandja doivent recevoir 4 millions de dollars US de Brinkley Mining Project 7 Limited. Ces éléments de preuve ont été largement étalés par la presse et il s’agit d’un protocole d’accord portant fixation de taux de pourcentage et d’un autre engagement sur l’honneur portant fixation de taux de pourcentage accordé aux deux proches du Président de la République et signé le 23 janvier 2008 à Niamey. Le chef de file de l’opposition poursuivra en disant «de deux choses l’une, ou bien le président de la République n’est pas au courant de ça et alors il n’est pas à sa place ou bien il est au courant alors ses mains ne sont pas blanches comme neige contrairement à ce qu’il prétend», avant d’argumenter que ‘’le président de la République et son clan sont totalement impliqués dans la corruption et la mauvaise gestion’’.
C’est du reste, appuiera le leader du PNDS, «cela qui est à la base de ce projet antidémocratique. C’est pour défendre des intérêts particuliers que le président a jeté notre pays dans la crise actuelle». Cette révélation de Mahamadou Issoufou démontre si besoin est combien certains partisans de Tazartché sont mouillés jusqu’au cou dans des scabreuses affaires d’enrichissement illicite, de passe-droit, de trafic d’influence et de détournement de deniers publics. Sentant la fi des affaires, ils n’ont d’autre choix que de s’embarquer dans cette entreprise pour s’accrocher comme des sangsues aux ressources de l’Etat ou pour échapper à d’éventuelles représailles. Même si Ibrahim Hamidou, l’une des personnalités impliquées dans cette ténébreuse affaire, se défend en indiquant qu’ils n’ont encore rien perçu des 5 millions de dollars, il n’en demeure pas moins que les actes sont là et traduisent clairement la manière par laquelle certaines personnalités détournent l’Etat à des fins strictement personnelles.
Cette révélation ramène aussi la question de l’octroi des permis miniers qui avait suscité au mois de mai dernier la curiosité de l’Assemblée Nationale qui avait tenté de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. Mais en vain. Une autre enquête avait été menée par rapport à l’exploitation aurifère au niveau de la SML sur le site de Samira qui a mis en lumière la double fonction jouée par un des conseillers du Président de la République, sans compter l’obscurité qui entoure l’exportation de ce minerai. Dans les autres secteurs, où de nombreux dossiers ont été soulevés, l’opération mains propres du Président de la République s’est complètement émoussée depuis le déclenchement de la campagne pour le changement de la constitution, comme pour confirmer la thèse de l’oppo- si tion qui parle «d’ impuni té contre Tazartché ». En tout cas, un coin de voile vient d’être soulevé par le président du PNDS-Tarayya, qui mérite des explications.
Mohammed VI veut faire du partenariat Maroc-pays du Sahel un modèle de coopération Sud Sud
APA-Rabat (Maroc)
vendredi 31 juillet 2009
APA-Rabat (Maroc) Le Roi Mohammed VI a fait part jeudi de la disponibilité du Maroc à faire de son partenariat avec les Etats voisins du Sahel « un modèle de coopération Sud-Sud ».
S’exprimant à l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a indiqué que la politique suivie par Rabat avec les pays du Sahel « apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable ».
Il expliqué cette politique de « solidarité et de coopération » par la mise à disposition des expériences et du savoir-faire marocain, « en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération Sud-Sud ».
Le Maroc, qui célèbre ce 30 juillet les 10 ans de règne de Mohammed VI, a opéré durant les cinq dernières années un retour « spectaculaire » sur la scène africaine en dépit de son retrait depuis 1984 de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) après l’admission controversée du Front Polisario.
Etant un des farouches défenseurs de la coopération Sud-Sud, le Roi Mohammed VI s’est rendu dans plusieurs pays africains, permettant ainsi la signature d’une batterie d’accords de coopération et la mise sur pied d’une stratégie de développement humain en s’inspirant de l’Initiative marocaine de développement humain (INDH) lancée en 2005.
La dimension économique a suivie la dynamique diplomatique africaine de la plus haute autorité chérifienne, le but étant de dépasser le chiffre jugé « insignifiant » d’échange avec 17 pays subsahariens tournant autour de 450 millions de dollars.
Rabat a même adopté une stratégie envers les Pays les moins avancés (PMA) du continent en décidant en 2000 de l’annulation de la dette de ces pays tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain.
Depuis son accession au trône en juillet 1999, suite au décès de son père, Hassan II, Mohammed VI a visité, parfois à plusieurs reprises, le Sénégal, le Gabon, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Bénin, la Guinée Equatoriale, la Gambie,le Mali, le Niger, la RD Congo, le Congo, le Cameroun, le Cap Vert.
Il a ainsi contribué à consolider les relations déjà tissées avec ces pays et à élargir le cercle des amitiés avec en toile de fond le renforcement ou l’ouverture d’un partenariat économique voire politique.
vendredi 31 juillet 2009
APA-Rabat (Maroc) Le Roi Mohammed VI a fait part jeudi de la disponibilité du Maroc à faire de son partenariat avec les Etats voisins du Sahel « un modèle de coopération Sud-Sud ».
S’exprimant à l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a indiqué que la politique suivie par Rabat avec les pays du Sahel « apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable ».
Il expliqué cette politique de « solidarité et de coopération » par la mise à disposition des expériences et du savoir-faire marocain, « en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération Sud-Sud ».
Le Maroc, qui célèbre ce 30 juillet les 10 ans de règne de Mohammed VI, a opéré durant les cinq dernières années un retour « spectaculaire » sur la scène africaine en dépit de son retrait depuis 1984 de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) après l’admission controversée du Front Polisario.
Etant un des farouches défenseurs de la coopération Sud-Sud, le Roi Mohammed VI s’est rendu dans plusieurs pays africains, permettant ainsi la signature d’une batterie d’accords de coopération et la mise sur pied d’une stratégie de développement humain en s’inspirant de l’Initiative marocaine de développement humain (INDH) lancée en 2005.
La dimension économique a suivie la dynamique diplomatique africaine de la plus haute autorité chérifienne, le but étant de dépasser le chiffre jugé « insignifiant » d’échange avec 17 pays subsahariens tournant autour de 450 millions de dollars.
Rabat a même adopté une stratégie envers les Pays les moins avancés (PMA) du continent en décidant en 2000 de l’annulation de la dette de ces pays tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain.
Depuis son accession au trône en juillet 1999, suite au décès de son père, Hassan II, Mohammed VI a visité, parfois à plusieurs reprises, le Sénégal, le Gabon, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Bénin, la Guinée Equatoriale, la Gambie,le Mali, le Niger, la RD Congo, le Congo, le Cameroun, le Cap Vert.
Il a ainsi contribué à consolider les relations déjà tissées avec ces pays et à élargir le cercle des amitiés avec en toile de fond le renforcement ou l’ouverture d’un partenariat économique voire politique.
La discrimination positive dans la protestation diplomatique
Le Messager N° 2908 (Cameroun)
jeudi 30 juillet 2009
L’interférence des facteurs idéologiques et géopolitiques dans l’orchestration des protestations internationales : observations à partir des situations iraniennes, nigériennes et honduriennes (suite)
c) La discrimination positive dans la protestation diplomatique Il faudrait remonter à l’appréciation faite par l’administration Reagan sur le régime dictatorial chilien conduit par Augusto Pinochet pour établir une ligne conceptuelle précise. La Maison-Blanche opère alors une classification entre les régimes dictatoriaux qui appliquent une politique totalitaire, antilibérale et impropre au développement économique et au bien être des citoyens d’une part, et les régimes autoritaires qui construisent une société certes critiquable par certains aspects, mais qui sont libérales et favorisent la croissance économique et le développement humain. Dans le premier cas, ce sont les régimes communistes, et dans le deuxième cas ce sont les régimes soutenus et conseillés par Washington, le Fmi et la Banque mondiale comme le Chili du général Pinochet.
La même thèse a toujours été défendue par la France à propos de ses possessions d’Afrique francophone dont la plupart n’ont en réalité jamais quitté le statut de simple comptoir colonial. Alors que l’on croyait que les choses avaient évolué à Paris avec le passage des socialistes au pouvoir et les soubresauts des conférences nationales en 1990 consécutives au vent de la pérestroïka, la décennie 2000 a vu le conservatisme diplomatique français sur l’Afrique se manifester de façon encore plus ouverte. Lorsque Paris ne se tait pas tout simplement comme dans le cas du Niger, elle étale publiquement aux yeux du monde et sans honte ni scrupule, son soutien aux régimes dictatoriaux d’Afrique. L’on a ainsi entendu le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner traiter le régime du dictateur tchadien Idriss Déby de régime démocratique. Le ministre voulait ainsi justifier l’intervention de l’aviation et des troupes françaises pour sauver ce régime menacé par une insurrection rebelle en février 2008.
L’on sait que dans le cas du Niger, la France qui à travers le groupe Areva, contrôle la production du minerais d’uranium dans le pays, a le souci de ne rien faire qui puisse à terme compromettre un marché juteux objet de nombreuses convoitises, surtout chinoises. Mais de façon générale, Paris n’a pas à propos de l’Afrique, la même analyse et la même exigence de gestion, de gouvernance et de gestion politique et économique que pour le reste du monde. La démarche est encore plus répugnante que celle de Washington en Amérique centrale à l’époque des républiques bananières contrôlées par les multinationales américaines. La France proteste rarement lorsque des cas de violation grossière des droits de l’Homme et d’atteinte à la démocratie sont signalés en Afrique. L’on peut ainsi rappeler que les modifications constitutionnelles pour allonger les mandats présidentiels et remettre en scène des présidents à vie, n’ont presque jamais suscité la moindre émotion du côté de l’Elysée, idem pour les fraudes électorales et les répressions à répétition. Cette politique a reçu une formulation théorique dans une déclaration faite par Jacques Chirac alors Premier ministre lors d’une visite officielle à Abidjan : « la démocratie n’est pas faite pour les africains, et si l’on essaye de trop critiquer les élections, les chefs d’Etat n’en feront plus du tout ».
La compréhension de cette déclaration d’un des hommes d’Etat les plus représentatifs de l’idéologie internationale française contemporaine renvoie à une sorte de discrimination positive de circonstance motivée par des exigences géopolitiques. La même déclaration ne pourrait pas être faite pour l’Europe centrale ni pour une partie de l’Asie. En conséquence, il n’y a pas de protestation possible si les régimes africains prennent une coloration totalitaire, massacrent leurs citoyens, violent les constitutions, consacrent des présidences à vie, pillent les caisses publiques et organisent le gouvernement de comparses et de mafieux.
Si l’on revient à la Chine et à la Russie face à la situation en Iran, on retrouve une tradition similaire d’abstention, mais davantage à cause des proximités géopolitiques et dans une certaine mesure, pour sauvegarder une possibilité unique et extraordinaire de conserver une hypothèque voir une épée de Damoclès sur la tête de Washington. Moscou alimente Téhéran en armements de pointe, particulièrement des missiles antiaériens performants de nouvelle génération, et contribue à la fourniture des éléments cruciaux de son programme nucléaire. Cette coopération ne procure pas seulement des devises, elle constitue un moyen de chantage et d’influence dans le jeu global de redéfinition et de stabilisation de l’équilibre géopolitique dans les régions du Golfe persique, du Moyen et Proche-Orient. Ce que Moscou ne contrôle pas à Ryad, il le tient par une alliance de circonstance avec l’Iran, lequel de surcroît constitue un véritable casse-tête pour tous les régimes conservateurs, théocratiques et proaméricains du coin. A suivre
Par SHANDA TONME
jeudi 30 juillet 2009
L’interférence des facteurs idéologiques et géopolitiques dans l’orchestration des protestations internationales : observations à partir des situations iraniennes, nigériennes et honduriennes (suite)
c) La discrimination positive dans la protestation diplomatique Il faudrait remonter à l’appréciation faite par l’administration Reagan sur le régime dictatorial chilien conduit par Augusto Pinochet pour établir une ligne conceptuelle précise. La Maison-Blanche opère alors une classification entre les régimes dictatoriaux qui appliquent une politique totalitaire, antilibérale et impropre au développement économique et au bien être des citoyens d’une part, et les régimes autoritaires qui construisent une société certes critiquable par certains aspects, mais qui sont libérales et favorisent la croissance économique et le développement humain. Dans le premier cas, ce sont les régimes communistes, et dans le deuxième cas ce sont les régimes soutenus et conseillés par Washington, le Fmi et la Banque mondiale comme le Chili du général Pinochet.
La même thèse a toujours été défendue par la France à propos de ses possessions d’Afrique francophone dont la plupart n’ont en réalité jamais quitté le statut de simple comptoir colonial. Alors que l’on croyait que les choses avaient évolué à Paris avec le passage des socialistes au pouvoir et les soubresauts des conférences nationales en 1990 consécutives au vent de la pérestroïka, la décennie 2000 a vu le conservatisme diplomatique français sur l’Afrique se manifester de façon encore plus ouverte. Lorsque Paris ne se tait pas tout simplement comme dans le cas du Niger, elle étale publiquement aux yeux du monde et sans honte ni scrupule, son soutien aux régimes dictatoriaux d’Afrique. L’on a ainsi entendu le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner traiter le régime du dictateur tchadien Idriss Déby de régime démocratique. Le ministre voulait ainsi justifier l’intervention de l’aviation et des troupes françaises pour sauver ce régime menacé par une insurrection rebelle en février 2008.
L’on sait que dans le cas du Niger, la France qui à travers le groupe Areva, contrôle la production du minerais d’uranium dans le pays, a le souci de ne rien faire qui puisse à terme compromettre un marché juteux objet de nombreuses convoitises, surtout chinoises. Mais de façon générale, Paris n’a pas à propos de l’Afrique, la même analyse et la même exigence de gestion, de gouvernance et de gestion politique et économique que pour le reste du monde. La démarche est encore plus répugnante que celle de Washington en Amérique centrale à l’époque des républiques bananières contrôlées par les multinationales américaines. La France proteste rarement lorsque des cas de violation grossière des droits de l’Homme et d’atteinte à la démocratie sont signalés en Afrique. L’on peut ainsi rappeler que les modifications constitutionnelles pour allonger les mandats présidentiels et remettre en scène des présidents à vie, n’ont presque jamais suscité la moindre émotion du côté de l’Elysée, idem pour les fraudes électorales et les répressions à répétition. Cette politique a reçu une formulation théorique dans une déclaration faite par Jacques Chirac alors Premier ministre lors d’une visite officielle à Abidjan : « la démocratie n’est pas faite pour les africains, et si l’on essaye de trop critiquer les élections, les chefs d’Etat n’en feront plus du tout ».
La compréhension de cette déclaration d’un des hommes d’Etat les plus représentatifs de l’idéologie internationale française contemporaine renvoie à une sorte de discrimination positive de circonstance motivée par des exigences géopolitiques. La même déclaration ne pourrait pas être faite pour l’Europe centrale ni pour une partie de l’Asie. En conséquence, il n’y a pas de protestation possible si les régimes africains prennent une coloration totalitaire, massacrent leurs citoyens, violent les constitutions, consacrent des présidences à vie, pillent les caisses publiques et organisent le gouvernement de comparses et de mafieux.
Si l’on revient à la Chine et à la Russie face à la situation en Iran, on retrouve une tradition similaire d’abstention, mais davantage à cause des proximités géopolitiques et dans une certaine mesure, pour sauvegarder une possibilité unique et extraordinaire de conserver une hypothèque voir une épée de Damoclès sur la tête de Washington. Moscou alimente Téhéran en armements de pointe, particulièrement des missiles antiaériens performants de nouvelle génération, et contribue à la fourniture des éléments cruciaux de son programme nucléaire. Cette coopération ne procure pas seulement des devises, elle constitue un moyen de chantage et d’influence dans le jeu global de redéfinition et de stabilisation de l’équilibre géopolitique dans les régions du Golfe persique, du Moyen et Proche-Orient. Ce que Moscou ne contrôle pas à Ryad, il le tient par une alliance de circonstance avec l’Iran, lequel de surcroît constitue un véritable casse-tête pour tous les régimes conservateurs, théocratiques et proaméricains du coin. A suivre
Par SHANDA TONME
L’Algérie soutient le Mali dans la création de projets de développements pour lutter contre le terrorisme
Par Nazim Fethi pour Magharebia à Alger
jeudi 30 juillet 2009
Le Gouvernement algérien intensifie sa coopération avec le Mali sur des projets de développement en vue de couper la route aux terroristes du réseau al-Qaida qui y trouvent refuge.
Selon des responsables algériens du Ministère de l’Intérieur, l’Algérie a promis d’aider le Mali à améliorer sa sécurité et à développer ses Gouvernorats du nord, de Gao, Tombouctou, et Kidal à travers des projets qui incluent des forages et des centres de formation professionnelle.
"Les projets font partie d’une vision qui a pour but d’amorcer une dynamique de développement dans ces régions, afin de contribuer à la restauration de la paix et à l’approfondissement de la stabilité dans cette partie du Mali", a déclaré Mohand Akli Akreche, responsable au Ministère, lors d’une réunion de la commission bilatérale frontalière qui s’est tenue lundi 27 juillet à Bamako.
Les régions du nord du Mali sont majoritairement peuplées par des tribus Touaregs nomades qui ont longtemps lutté contre le Gouvernement malien, avant qu’Alger ne négocie une trêve en 2008. Les derniers projets viennent accompagner la coopération militaire et ont pour objectif d’empêcher l’exploitation des propulations de la région par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), dont les membres ont revendiqué l’assassinat le 3 juin de l’otage britannique Edwin Dyer.
Les projets en cours comprennent la construction de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chaque gouvernorat du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins et la réhabilitation d’un troisième. Assistant à la réunion, Amadou Beli Soussouko, conseiller technique du Gouvernement malien a félicité la partie algérienne pour "l’engagement tenu", et a souligné ces projets comme étant "un exemple de la coopération sud-sud". " La contribution de l’Algérie participe aux efforts pour asseoir une stabilité durable dans cette partie du Mali qui sort d’un conflit douloureux" a-t-il ajouté.
Ces derniers projets se construisent sur une tradition de coopération bilatérale. Dans le passé, l’Algérie avait accueilli les réfugiés maliens qui fuyaient la sécheresse et les combats entre les Touaregs et le gouvernement. Le méga-projet de la route transsaharienne, devant relier l’Algérie au Nigeria, passera par le Mali, qui bénéficiera également du gazoduc Lagos-Alger, tout comme de celui de la fibre optique reliant l’Afrique du sud à l’Algérie.
Mais c’est surtout en matière de lutte anti-terroriste que l’urgence d’une coopération s’est fait sentir, notamment depuis que les groupes terroristes ont commencé à utiliser les pays du Sahel, notamment le Mali, comme base arrière, et comme zone de transit des armes. L’assassinat de Dyer a acculé les autorités de Bamako à réagir promptement. Avec des accords de coopération, notamment militaire et entrant dans la lutte antiterroriste, et particulièrement avec l’Algérie, les autorités maliennes veulent ainsi passer à l’action au cours d’une "la lutte sans merci contre les combattants islamistes", selon les termes d’un responsable du Ministère de l’Intérieur qui a préféré conserver l’anonymat. Des contacts sont actuellement en cours entre différents services de renseignements et de sécurité de plusieurs pays pour coordonner la lutte contre les réseaux terroristes affiliés à Al-Qaida qui "écument toute la bande sahélienne, entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et même vers le Tchad". Dans ce combat, le renforcement de la coopération algéro-malienne est "indispensable", selon un ancien diplomate qui a requis l’anonymat. "Si on n’aide pas le Mali dans sa lutte contre Al-Qaida, ce pays ne pourra pas le faire tout seul. D’autant plus qu’il a eu beaucoup de mal à contenir la rébellion Touareg au nord", dit le diplomate. "Il s’agit donc de contribuer à ramener le calme au nord, en aidant les tribus touaregs à améliorer leurs conditions de vie et à normaliser leurs relations avec Bamako. " "Il faut également empêcher les groupes terroristes de s’installer dans ce pays ou de faire transiter leurs armes, et mettre fin aux opérations de kidnappings, éviter que le Mali négocie avec les ravisseurs des rançons à payer, sachant que ces rançons permettront à financer les activités terroristes", ajoute-t-il. L’ancien diplomate fait remarquer que cette coopération ne concerne pas uniquement l’Algérie, même si cette dernière est la plus impliquée. "D’autres pays de la région, et des pays occidentaux, à leur tête les USA, contribuent à cette opération." Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
jeudi 30 juillet 2009
Le Gouvernement algérien intensifie sa coopération avec le Mali sur des projets de développement en vue de couper la route aux terroristes du réseau al-Qaida qui y trouvent refuge.
Selon des responsables algériens du Ministère de l’Intérieur, l’Algérie a promis d’aider le Mali à améliorer sa sécurité et à développer ses Gouvernorats du nord, de Gao, Tombouctou, et Kidal à travers des projets qui incluent des forages et des centres de formation professionnelle.
"Les projets font partie d’une vision qui a pour but d’amorcer une dynamique de développement dans ces régions, afin de contribuer à la restauration de la paix et à l’approfondissement de la stabilité dans cette partie du Mali", a déclaré Mohand Akli Akreche, responsable au Ministère, lors d’une réunion de la commission bilatérale frontalière qui s’est tenue lundi 27 juillet à Bamako.
Les régions du nord du Mali sont majoritairement peuplées par des tribus Touaregs nomades qui ont longtemps lutté contre le Gouvernement malien, avant qu’Alger ne négocie une trêve en 2008. Les derniers projets viennent accompagner la coopération militaire et ont pour objectif d’empêcher l’exploitation des propulations de la région par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), dont les membres ont revendiqué l’assassinat le 3 juin de l’otage britannique Edwin Dyer.
Les projets en cours comprennent la construction de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chaque gouvernorat du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins et la réhabilitation d’un troisième. Assistant à la réunion, Amadou Beli Soussouko, conseiller technique du Gouvernement malien a félicité la partie algérienne pour "l’engagement tenu", et a souligné ces projets comme étant "un exemple de la coopération sud-sud". " La contribution de l’Algérie participe aux efforts pour asseoir une stabilité durable dans cette partie du Mali qui sort d’un conflit douloureux" a-t-il ajouté.
Ces derniers projets se construisent sur une tradition de coopération bilatérale. Dans le passé, l’Algérie avait accueilli les réfugiés maliens qui fuyaient la sécheresse et les combats entre les Touaregs et le gouvernement. Le méga-projet de la route transsaharienne, devant relier l’Algérie au Nigeria, passera par le Mali, qui bénéficiera également du gazoduc Lagos-Alger, tout comme de celui de la fibre optique reliant l’Afrique du sud à l’Algérie.
Mais c’est surtout en matière de lutte anti-terroriste que l’urgence d’une coopération s’est fait sentir, notamment depuis que les groupes terroristes ont commencé à utiliser les pays du Sahel, notamment le Mali, comme base arrière, et comme zone de transit des armes. L’assassinat de Dyer a acculé les autorités de Bamako à réagir promptement. Avec des accords de coopération, notamment militaire et entrant dans la lutte antiterroriste, et particulièrement avec l’Algérie, les autorités maliennes veulent ainsi passer à l’action au cours d’une "la lutte sans merci contre les combattants islamistes", selon les termes d’un responsable du Ministère de l’Intérieur qui a préféré conserver l’anonymat. Des contacts sont actuellement en cours entre différents services de renseignements et de sécurité de plusieurs pays pour coordonner la lutte contre les réseaux terroristes affiliés à Al-Qaida qui "écument toute la bande sahélienne, entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et même vers le Tchad". Dans ce combat, le renforcement de la coopération algéro-malienne est "indispensable", selon un ancien diplomate qui a requis l’anonymat. "Si on n’aide pas le Mali dans sa lutte contre Al-Qaida, ce pays ne pourra pas le faire tout seul. D’autant plus qu’il a eu beaucoup de mal à contenir la rébellion Touareg au nord", dit le diplomate. "Il s’agit donc de contribuer à ramener le calme au nord, en aidant les tribus touaregs à améliorer leurs conditions de vie et à normaliser leurs relations avec Bamako. " "Il faut également empêcher les groupes terroristes de s’installer dans ce pays ou de faire transiter leurs armes, et mettre fin aux opérations de kidnappings, éviter que le Mali négocie avec les ravisseurs des rançons à payer, sachant que ces rançons permettront à financer les activités terroristes", ajoute-t-il. L’ancien diplomate fait remarquer que cette coopération ne concerne pas uniquement l’Algérie, même si cette dernière est la plus impliquée. "D’autres pays de la région, et des pays occidentaux, à leur tête les USA, contribuent à cette opération." Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
Niger
jeudi 30 juillet 2009
(AFP)-NIAMEY — La justice nigérienne a délivré jeudi un mandat d’arrêt international contre l’ancien Premier ministre Hama Amadou, libéré provisoirement fin avril de dix mois de prison pour corruption présumée, a annoncé le porte-parole du gouvernement Mohamed Ben Omar.
"Un mandat d’arrêt international a été lancé contre l’ex-chef du gouvernement car une enquête a révélé qu’il détient 15.000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank", a déclaré Ben Omar, également porte-parole du gouvernement, à la presse.
Le ministre de la Justice a saisi Interpol pour l’arrestation d’Amadou et dit "espérer la coopération" des Etats avec lesquels le Niger a des accords judiciaires, a poursuivi Ben Omar.
Longtemps présenté comme le possible successeur de l’actuel président Mamadou Tandja, Hama Amadou, 59 ans, avait été arrêté et emprisonné en juin 2008 pour des détournements présumés de fonds publics. Depuis son incarcération, celui qui fut premier ministre pendant sept ans a dénoncé un complot du président pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle fin 2009.Le président Tandja, qui devait alors se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d’organiser le 4 août un référendum pour changer la Constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.
Selon la radio privée de Niamey, Radio Anfani, Amadou serait accusé d’"enrichissement illicite et blanchiment d’argent portant sur 15 milliards de FCFA (22,9 M EUR, 31 M USD)". Après sa libération, Amadou s’était rendu à Paris pour des soins médicaux. On ignore où il se trouve actuellement.
En son absence, ses partisans ont créé à la mi-juin un nouveau parti politique, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), en faisant scission d’avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le parti au pouvoir.
Début juillet, un tribunal de Niamey avait annulé un congrès du MNSD tenu en février au cours duquel Hamadou avait été débarqué de la présidence du parti et remplacé par l’actuel Premier ministre Seïni Oumarou. Depuis lors, le MNSD, qui compte toujours de nombreux partisans de M. Hamadou, aurait enregistré de nombreuses défections.
2 Messages de forum agadez niger
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:35
Bien note et si c’ etait vrai qu’ un proces equitable soit fait. Cela dit, les nigeriens ne sont pas dupes car cela intervient 48 heures apres la publication dans les journeaux prives d’ une information sur les connivences d’ un fils du President et d’ un journaliste affairiste et sans scrupules dans le secteur minier avec a la cle envriron 4 milliards de FCFA de commissions versees aux deux precites pour on ne sait quel service. A quand l’ instruction de cette affaire par les juges ? Encore en 2009, le ridicule ne tue personne en Afrique...
Répondre à ce message
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:40
L’ action d’ ECOBANK vaut moint de 50 FCFA, 15.000 actions valent 750.000 FCFA.
CHERCHEZ L’ ERREUR
jeudi 30 juillet 2009
(AFP)-NIAMEY — La justice nigérienne a délivré jeudi un mandat d’arrêt international contre l’ancien Premier ministre Hama Amadou, libéré provisoirement fin avril de dix mois de prison pour corruption présumée, a annoncé le porte-parole du gouvernement Mohamed Ben Omar.
"Un mandat d’arrêt international a été lancé contre l’ex-chef du gouvernement car une enquête a révélé qu’il détient 15.000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank", a déclaré Ben Omar, également porte-parole du gouvernement, à la presse.
Le ministre de la Justice a saisi Interpol pour l’arrestation d’Amadou et dit "espérer la coopération" des Etats avec lesquels le Niger a des accords judiciaires, a poursuivi Ben Omar.
Longtemps présenté comme le possible successeur de l’actuel président Mamadou Tandja, Hama Amadou, 59 ans, avait été arrêté et emprisonné en juin 2008 pour des détournements présumés de fonds publics. Depuis son incarcération, celui qui fut premier ministre pendant sept ans a dénoncé un complot du président pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle fin 2009.Le président Tandja, qui devait alors se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d’organiser le 4 août un référendum pour changer la Constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.
Selon la radio privée de Niamey, Radio Anfani, Amadou serait accusé d’"enrichissement illicite et blanchiment d’argent portant sur 15 milliards de FCFA (22,9 M EUR, 31 M USD)". Après sa libération, Amadou s’était rendu à Paris pour des soins médicaux. On ignore où il se trouve actuellement.
En son absence, ses partisans ont créé à la mi-juin un nouveau parti politique, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), en faisant scission d’avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le parti au pouvoir.
Début juillet, un tribunal de Niamey avait annulé un congrès du MNSD tenu en février au cours duquel Hamadou avait été débarqué de la présidence du parti et remplacé par l’actuel Premier ministre Seïni Oumarou. Depuis lors, le MNSD, qui compte toujours de nombreux partisans de M. Hamadou, aurait enregistré de nombreuses défections.
2 Messages de forum agadez niger
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:35
Bien note et si c’ etait vrai qu’ un proces equitable soit fait. Cela dit, les nigeriens ne sont pas dupes car cela intervient 48 heures apres la publication dans les journeaux prives d’ une information sur les connivences d’ un fils du President et d’ un journaliste affairiste et sans scrupules dans le secteur minier avec a la cle envriron 4 milliards de FCFA de commissions versees aux deux precites pour on ne sait quel service. A quand l’ instruction de cette affaire par les juges ? Encore en 2009, le ridicule ne tue personne en Afrique...
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Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:40
L’ action d’ ECOBANK vaut moint de 50 FCFA, 15.000 actions valent 750.000 FCFA.
CHERCHEZ L’ ERREUR
Nouvelle constitution nigérienne : Sacre de Tandja 1er, tsar du Ténéré
Le 4 août 2009, les Nigériens iront aux urnes. Par la seule volonté du président actuel, Mamadou Tandja. Pour se prononcer, c’est là un bien gros mot, sur une nouvelle constitution qui consacrera l’avènement de la VIe République. Cette révision constitutionnelle, on le sait, procède de la lubie d’un chef d’Etat de voir son mandat prolongé au-delà de l’échéance, pourtant impérative, que lui impose l’actuelle loi fondamentale.
« Puisque la présente loi ne nous le permet, alors, nous la changerons par une autre, comme nous l’autorisent les prérogatives présidentielles », se sont, opportunément et cyniquement, prévalus les Tazartchés, les enragés de la cause de la prolongation. Ainsi donc, naquit un nouveau corpus constitutionnel, fruit de l’esprit machiavélique des nègres de service de l’homme fort de Niamey. Quelle forme d’organisation du pouvoir politique consacre cette nouvelle constitution ? De jure, un régime présidentiel, mais de facto, un système présidentialiste, si ce n’est l’absolutisme tsariste. En un mot comme en mille, un recul démocratique. Jugez-en vous-même. Dans sa version finale, le projet de constitution stipule que le président de la République est à la fois chef du gouvernement, chef de l’Administration, chef suprême des armées et chef du Conseil supérieur de la Magistrature. Alors que la loi fondamentale actuelle, bientôt caduque, confère au président la fonction de chef de l’Etat, et au Premier ministre celle de chef du gouvernement. Une sorte d’exécutif bicéphale souci de diversification des canaux du pouvoir.
La clause limitative du nombre de mandats présidentiels (2 fois non renouvelable) est désormais une disposition digne d’un musée, estiment les concepteurs du nouveau texte de loi.
Comble d’iniquité, le projet de constitution prévoit, noir sur blanc, la prolongation de trois ans du mandat de Mamadou Tandja. En son article 154, il précise : « Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu en décembre 2O12. Cet article ne peut faire l’objet d’une révision (sic) ».
On se croirait à l’époque de la Russie tsariste. Comme on peut le constater, la VIe République, réclamée à cor et à cri par cette meute de Tazartchés chauffés à blanc par des marchands d’illusions, oui, cette République-là, n’est rien d’autre qu’une mise sous coupe réglée d’une démocratie qui avait pourtant valeur d’exemple dans une Afrique peu permissive aux valeurs républicaines.
Elle marque le retour du pays du Ténéré à la conception nabale, cette africânerie qui veut que sous nos cieux, le pouvoir ne supporte point le partage. Un état de fait entretenu par des roitelets avec la complicité d’une horde d’intellectuels dévots. C’est la réalité politique qui prévaut au Togo, au Cameroun, au Gabon, dans les deux Congo, … au Burkina Faso, où la seule évocation du mot « alternance » vaut subversion et entraîne tout ce que cela vaut comme conséquences.
Que Mamadou Tandja et ses Raspoutines du Sahel arrêtent de nous traumatiser le tympan avec les incantations du genre : « trois ans de prolongation pour achever des chantiers ». Achever des chantiers dans un pays, qui plus est le Niger, pays pauvre parmi les plus pauvres de la planète, est une chimère qui ne trompe personne.
De même, qu’ils arrêtent de raconter des fables comme « c’est le peuple qui décidera ». Lorsque, pour une ambition personnelle, on en vient à renvoyer sans ménagement des députés, représentant justement le peuple, à dissoudre un Conseil constitutionnel, symbole à haute valeur républicaine, à prendre des décrets scélérats qui menacent la liberté de la presse …, bref, quand on atteint ce degré d’autoritarisme, c’est que le peuple, on s’en soucie comme d’une guigne. Le tsar Tandja 1er arrive ; prière, s’incliner sur son passage !
Alain Saint Robespierre
L’Observateur Paalga
http://www.lefaso.net/spip.php?article32604&rubrique7
« Puisque la présente loi ne nous le permet, alors, nous la changerons par une autre, comme nous l’autorisent les prérogatives présidentielles », se sont, opportunément et cyniquement, prévalus les Tazartchés, les enragés de la cause de la prolongation. Ainsi donc, naquit un nouveau corpus constitutionnel, fruit de l’esprit machiavélique des nègres de service de l’homme fort de Niamey. Quelle forme d’organisation du pouvoir politique consacre cette nouvelle constitution ? De jure, un régime présidentiel, mais de facto, un système présidentialiste, si ce n’est l’absolutisme tsariste. En un mot comme en mille, un recul démocratique. Jugez-en vous-même. Dans sa version finale, le projet de constitution stipule que le président de la République est à la fois chef du gouvernement, chef de l’Administration, chef suprême des armées et chef du Conseil supérieur de la Magistrature. Alors que la loi fondamentale actuelle, bientôt caduque, confère au président la fonction de chef de l’Etat, et au Premier ministre celle de chef du gouvernement. Une sorte d’exécutif bicéphale souci de diversification des canaux du pouvoir.
La clause limitative du nombre de mandats présidentiels (2 fois non renouvelable) est désormais une disposition digne d’un musée, estiment les concepteurs du nouveau texte de loi.
Comble d’iniquité, le projet de constitution prévoit, noir sur blanc, la prolongation de trois ans du mandat de Mamadou Tandja. En son article 154, il précise : « Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu en décembre 2O12. Cet article ne peut faire l’objet d’une révision (sic) ».
On se croirait à l’époque de la Russie tsariste. Comme on peut le constater, la VIe République, réclamée à cor et à cri par cette meute de Tazartchés chauffés à blanc par des marchands d’illusions, oui, cette République-là, n’est rien d’autre qu’une mise sous coupe réglée d’une démocratie qui avait pourtant valeur d’exemple dans une Afrique peu permissive aux valeurs républicaines.
Elle marque le retour du pays du Ténéré à la conception nabale, cette africânerie qui veut que sous nos cieux, le pouvoir ne supporte point le partage. Un état de fait entretenu par des roitelets avec la complicité d’une horde d’intellectuels dévots. C’est la réalité politique qui prévaut au Togo, au Cameroun, au Gabon, dans les deux Congo, … au Burkina Faso, où la seule évocation du mot « alternance » vaut subversion et entraîne tout ce que cela vaut comme conséquences.
Que Mamadou Tandja et ses Raspoutines du Sahel arrêtent de nous traumatiser le tympan avec les incantations du genre : « trois ans de prolongation pour achever des chantiers ». Achever des chantiers dans un pays, qui plus est le Niger, pays pauvre parmi les plus pauvres de la planète, est une chimère qui ne trompe personne.
De même, qu’ils arrêtent de raconter des fables comme « c’est le peuple qui décidera ». Lorsque, pour une ambition personnelle, on en vient à renvoyer sans ménagement des députés, représentant justement le peuple, à dissoudre un Conseil constitutionnel, symbole à haute valeur républicaine, à prendre des décrets scélérats qui menacent la liberté de la presse …, bref, quand on atteint ce degré d’autoritarisme, c’est que le peuple, on s’en soucie comme d’une guigne. Le tsar Tandja 1er arrive ; prière, s’incliner sur son passage !
Alain Saint Robespierre
L’Observateur Paalga
http://www.lefaso.net/spip.php?article32604&rubrique7
Trois maires destitués au Niger
Suite à un arrêté préfectoral émanant du préfet de Tera, localité située à l’est du Niger, les maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol ont été destitués et remplacés, selon nos sources. Les trois élus avaient refusé d’organiser le référendum en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution nécessaire à Mamadou Tandja pour briguer un troisième mandat. Pour l’heure, il n’y a pas de raison officielle donnée à ces destitutions. Tous les conseillers municipaux auraient également démissionné à l’exception d’Abdoulaye Sabbou, Hadaoula Siddo et Abouda Mohamed qui ont été nommés respectivement maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol.
http://www.afrik.com/breve16895.html
http://www.afrik.com/breve16895.html
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