Depuis une semaine des actes de banditisme d'une rare violence sont perpetrés dans le nord Niger sur des personnes civiles et leurs biens.Ainsi un chauffeur en provenance d'Algerie a été abattu par des bandits armés qui ont pris son véhicule et son chargement de lait en poudre .
Le directeur de l'Agence Tidene ;Mohamed Ixa ,et le nommé Mohamed El Moctar tous deux originaires d'Agadez se sont fait rançonner et prendre leur affaires personnelles par ces memes individus d'un autre âge.
Le MNJ condamne fermement ces actes et les auteurs qui les ont posés et fera tout son possible afin de traquer ces bandits et les livrés a la justice.
Mokhtar Omar
Chargé des rélations exterieures /MNJ
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 22 juillet 2009
mardi 21 juillet 2009
Niger : la presse écrite indépendante entame une grève d'une semaine
Niger
20.07.09 | 13h30
Monde.fr
La presse écrite indépendante au Niger a entamé lundi une grève d'une semaine pour réclamer l'abrogation d'une décision présidentielle prévoyant des sanctions contre les médias sans préavis, a-t-on appris auprès d'organisations médiatiques.
"La grève est bien suivie. Trois importantes revues, L'Enquêteur, Le Canard Déchaîné et la Griffe (...) sont absentes des kiosques" ce lundi, a indiqué à l'AFP Boubacar Diallo, de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi).
Cette action durera jusqu'au 25 juillet, selon les organisateurs qui avaient dans un premier temps évoqué la date du 26 juillet.
Mardi, les chaînes de radio et de télévision privées observeront une grève d'un jour dans le cadre de ce mouvement.
Six organes de presse indépendants avaient annoncé vendredi dans un communiqué qu'ils exigeaient "l'abrogation pure et simple" de la "décision scélérate" du président Mamadou Tandja.
Le 8 juillet, le chef de l'Etat a décidé que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Jusqu'ici, le CSC, instance de régulation des médias, prenait ses décisions par consensus de ses onze membres ou par vote.
Ali Abdou, directeur de la très populaire radio Anfani a estimé lundi que c'était "l'existence même des médias qui était menacée".
La décision présidentielle intervient dans un contexte de crise politique au Niger.
M. Tandja doit constitutionnellement quitter le pouvoir au terme de son deuxième quinquennat le 22 décembre. Mais il a convoqué un référendum le 4 août pour l'adoption d'une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester à la tête du pays.
Afin d'y parvenir, il a dissous le parlement puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" pour gouverner seul par décrets.
La grève des médias privés concerne une soixantaine de parutions, vingt-trois radios et quatre télévisions privées, essentiellent concentrées dans la capitale, selon Boubacar Diallo.
20.07.09 | 13h30
Monde.fr
La presse écrite indépendante au Niger a entamé lundi une grève d'une semaine pour réclamer l'abrogation d'une décision présidentielle prévoyant des sanctions contre les médias sans préavis, a-t-on appris auprès d'organisations médiatiques.
"La grève est bien suivie. Trois importantes revues, L'Enquêteur, Le Canard Déchaîné et la Griffe (...) sont absentes des kiosques" ce lundi, a indiqué à l'AFP Boubacar Diallo, de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi).
Cette action durera jusqu'au 25 juillet, selon les organisateurs qui avaient dans un premier temps évoqué la date du 26 juillet.
Mardi, les chaînes de radio et de télévision privées observeront une grève d'un jour dans le cadre de ce mouvement.
Six organes de presse indépendants avaient annoncé vendredi dans un communiqué qu'ils exigeaient "l'abrogation pure et simple" de la "décision scélérate" du président Mamadou Tandja.
Le 8 juillet, le chef de l'Etat a décidé que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Jusqu'ici, le CSC, instance de régulation des médias, prenait ses décisions par consensus de ses onze membres ou par vote.
Ali Abdou, directeur de la très populaire radio Anfani a estimé lundi que c'était "l'existence même des médias qui était menacée".
La décision présidentielle intervient dans un contexte de crise politique au Niger.
M. Tandja doit constitutionnellement quitter le pouvoir au terme de son deuxième quinquennat le 22 décembre. Mais il a convoqué un référendum le 4 août pour l'adoption d'une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester à la tête du pays.
Afin d'y parvenir, il a dissous le parlement puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" pour gouverner seul par décrets.
La grève des médias privés concerne une soixantaine de parutions, vingt-trois radios et quatre télévisions privées, essentiellent concentrées dans la capitale, selon Boubacar Diallo.
Les Touareg contre Al Qaîda
ILS SONT DISPOSÉS À COMBATTRE CETTE NÉBULEUSE AU SAHEL
Les Touareg contre Al Qaîda
L EXPRESSION DZ.COM
L’insécurité dans la bande sahélo-saharienne suscite un front unique.
L’Algérie, la Libye et le Mali vont conjuguer leurs forces et leurs efforts pour déloger Al Qaîda de la bande sahélo-saharienne. Le président malien, Amadou Touré, a donné le ton avant-hier. «L’Algérie, le Mali et la Libye vont mettre en commun leurs moyens militaires pour combattre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne et liée notamment à Al-Qaîda», selon le président Amadou Touré dont le pays a fait l’objet ces derniers temps de menaces et pressions d’Aqmi qui a investi cette vaste zone depuis quelques années déjà. «Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignements pour combattre ce problème», a poursuivi le chef de l’Etat malien. Selon ce dernier, les entretiens trilatéraux tenus lors du dernier sommet de l’Union africaine avec le guide Mouamar El Gueddafi, Abdelaziz Bouteflika ont porté essentiellement sur la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne. Dans le même contexte, un sommet régional sur l’insécurité dans la région du Sahel doit se tenir prochainement au Niger. Cette conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel a été plusieurs fois reportée. Amadou Toumani Touré a déclaré: «Aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières». La date de cette rencontre sera, selon lui, connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août. Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad. Le 17 juin dernier, pas moins de 26 terroristes d’Aqmi ont été tués au cours d’une opération menée pour la première fois par l’Armée malienne à l’extrême nord du pays à la frontière avec l’Algérie. Cependant, le 4 juillet dernier, l’Armée malienne avait reconnu avoir subi des pertes dans ses rangs. Des dizaines de personnes sont mortes dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi. Toutefois, avant d’annoncer la décision de mettre en commun les moyens militaires et de renseignements pour combattre ce fleau, l’Armée malienne a annoncé en juin dernier avoir entamé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies. «Après environ un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases», a-t-il déclaré. Par ailleurs, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté. Sur un autre plan, les ex-rebelles touareg seront également de la partie. Ces derniers seront désormais aux trousses d’Al Qaîda au Maghreb islamique en se ralliant à la lute antiterroriste contre (Aqmi). Leur engagement aux côtés des forces gouvernementales à oeuvrer contre Al Qaîda est venu après un long silence au cours duquel ils étaient soupçonnés d’être de mèche avec Al Qaîda. Ainsi, les Touareg vont réhabiliter les groupes ou les unités spéciales pour collaborer à la lutte contre la nouvelle menace d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Les «unités spéciales» sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien.
Mais une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite début 2009 par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est, depuis le début de l’année, réfugié en Libye. S’agissant de la réinsertion socio-économique des jeunes des trois régions du nord du Mali, un programme de réinsertion mobilisant 1,5 million d’euros est prévu incessamment, selon le texte final de la rencontre.
Mohamed BOUFATAH
Independent Media Go on Strike against Niger President’s Decree
Voice of America - 20/07/09
mardi 21 juillet 2009
In Niger, newspaper publishers and journalists will embark on a one-week strike Monday to protest what they describe as President Mamadou Tandja’s move to silence the independent media.
The Niger Association of Independent Printers (ANEPI) also called on Nigeriens to join in the struggle to protect their freedoms.
Niger’s Prime Minister Hama Amadou (L) hands over his cabinet resignation to President Mamadou Tanja at the Presidential Palace in Niamey, 01 Jun 2007
This follows President Tandja’s decree last week giving sweeping powers to the broadcasting commission to take punitive actions against any media criticism of his planned 4 August referendum.
The president, whose second five-year term ends in December, wants a mandate to change the constitution to extend his rule for three more years.
But the independent press is condemning the move as draconian and dictatorial.
"Today Monday, (the) Organization of Media of Niger has decided to not publish any independent newspaper from Monday to Friday. And we decided it because we want to react against the decision of the President, Mamadou Tandja, to concentrate all the power of the Supreme Council of Communication in the hand of the president of this council," said Abdulrahman Ousmane, owner of "Alternative" newspaper and a leading member of (ANEPI).
He said the strike aims to pressure President Tandja to reverse the decree.
"For us this decision is going against the principle of independence of this council. And so we decided to demonstrate until the cancellation of President Tandja Mamadou," he said.
Ousmane said the president’s decree is unconstitutional.
"The Supreme Council of Communication according to the constitution is an independent institution, so now with this decision it won’t be a reality. The council will be in the president’s office," Ousmane said.
He said the president’s decree undermines Niger’s hard-won freedoms. Niger
"We don’t accept it because we have fought many years before to have an independent institution to regulate the media. So we don’t accept this decision of President Mamadou Tandja to transform an independent institution to an institution dependent on him," he said.
Ousmane hopes the strike will impair the August 4 referendum.
"We think that our struggle will have an impact so Niger citizens will know that the press freedom and the independent media are very important in the democratic system. So we want to show Niger people what will happen to their lives without independent media," Ousmane said.
Embattled President Tandja plans to hold an August 4 referendum despite wide condemnation from opposition groups and the international community.
mardi 21 juillet 2009
In Niger, newspaper publishers and journalists will embark on a one-week strike Monday to protest what they describe as President Mamadou Tandja’s move to silence the independent media.
The Niger Association of Independent Printers (ANEPI) also called on Nigeriens to join in the struggle to protect their freedoms.
Niger’s Prime Minister Hama Amadou (L) hands over his cabinet resignation to President Mamadou Tanja at the Presidential Palace in Niamey, 01 Jun 2007
This follows President Tandja’s decree last week giving sweeping powers to the broadcasting commission to take punitive actions against any media criticism of his planned 4 August referendum.
The president, whose second five-year term ends in December, wants a mandate to change the constitution to extend his rule for three more years.
But the independent press is condemning the move as draconian and dictatorial.
"Today Monday, (the) Organization of Media of Niger has decided to not publish any independent newspaper from Monday to Friday. And we decided it because we want to react against the decision of the President, Mamadou Tandja, to concentrate all the power of the Supreme Council of Communication in the hand of the president of this council," said Abdulrahman Ousmane, owner of "Alternative" newspaper and a leading member of (ANEPI).
He said the strike aims to pressure President Tandja to reverse the decree.
"For us this decision is going against the principle of independence of this council. And so we decided to demonstrate until the cancellation of President Tandja Mamadou," he said.
Ousmane said the president’s decree is unconstitutional.
"The Supreme Council of Communication according to the constitution is an independent institution, so now with this decision it won’t be a reality. The council will be in the president’s office," Ousmane said.
He said the president’s decree undermines Niger’s hard-won freedoms. Niger
"We don’t accept it because we have fought many years before to have an independent institution to regulate the media. So we don’t accept this decision of President Mamadou Tandja to transform an independent institution to an institution dependent on him," he said.
Ousmane hopes the strike will impair the August 4 referendum.
"We think that our struggle will have an impact so Niger citizens will know that the press freedom and the independent media are very important in the democratic system. So we want to show Niger people what will happen to their lives without independent media," Ousmane said.
Embattled President Tandja plans to hold an August 4 referendum despite wide condemnation from opposition groups and the international community.
Des officiels de l’Onu à Niamey sur fond de tensions politiques
APA - Niamey (Niger)
mardi 21 juillet 2009
APA - Niamey (Niger) Une délégation d’officiels de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée lundi à Niamey pour y rencontrer les plus hautes autorités du Niger, dans une atmosphère marquée par l’entêtement du Président Mamadou Tandja à adopter, par referendum, le 4 août prochain, une nouvelle constitution qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir.
La délégation a été accueillie à l’aéroport de Niamey par la ministre nigérienne des affaires étrangères Dr Aichatou Mindaoudou en compagnie de Mme Kardiatou Lo, la coordinatrice du système des Nations unies au Niger, a indiqué à APA, un officiel nigérien qui a requis l’anonymat.
Cette visite qui n’a pas été médiatisée, a pour but, selon cette source, de rencontrer le Chef de l’Etat nigérien en vue d’évoquer éventuellement la situation politique née du projet de referendum, jugée « anticonstitutionnelle », par la Cour constitutionnelle du Niger.
En juin dernier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit préoccupé par la situation au Niger, marquée selon lui par des « tensions politiques accrues dans le pays ».
Par ailleurs, la décision du Président Tandja de modifier la constitution, contre l’avis de la cour constitutionnelle, continue de susciter un tollé à l’intérieur et à l’extérieur avec notamment les condamnations de Washington, Ottawa, Paris, la Francophonie et la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) dont le Niger est membre.
Pour sa part, l’Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.
Fin juin dernier, le Président Tandja s’est accordé des « pouvoirs exceptionnels » en vertu desquels il a décidé de gouverner par décret et ordonnances, en l’absence du parlement qu’il a dissout depuis le 26 mai dernier.
En même temps, il a dissout la Cour constitutionnelle, qui a émis par trois fois des décisions défavorables au projet présidentiel de convoquer un référendum le 4 août prochain pour adopter une nouvelle constitution.
Agé de 71 ans, le chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de l’actuelle constitution du Niger.
Mais une campagne a été ouverte pour l’adoption par référendum d’un nouveau texte fondamental qui ne comporte pas de limitations de mandats.
mardi 21 juillet 2009
APA - Niamey (Niger) Une délégation d’officiels de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée lundi à Niamey pour y rencontrer les plus hautes autorités du Niger, dans une atmosphère marquée par l’entêtement du Président Mamadou Tandja à adopter, par referendum, le 4 août prochain, une nouvelle constitution qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir.
La délégation a été accueillie à l’aéroport de Niamey par la ministre nigérienne des affaires étrangères Dr Aichatou Mindaoudou en compagnie de Mme Kardiatou Lo, la coordinatrice du système des Nations unies au Niger, a indiqué à APA, un officiel nigérien qui a requis l’anonymat.
Cette visite qui n’a pas été médiatisée, a pour but, selon cette source, de rencontrer le Chef de l’Etat nigérien en vue d’évoquer éventuellement la situation politique née du projet de referendum, jugée « anticonstitutionnelle », par la Cour constitutionnelle du Niger.
En juin dernier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit préoccupé par la situation au Niger, marquée selon lui par des « tensions politiques accrues dans le pays ».
Par ailleurs, la décision du Président Tandja de modifier la constitution, contre l’avis de la cour constitutionnelle, continue de susciter un tollé à l’intérieur et à l’extérieur avec notamment les condamnations de Washington, Ottawa, Paris, la Francophonie et la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) dont le Niger est membre.
Pour sa part, l’Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.
Fin juin dernier, le Président Tandja s’est accordé des « pouvoirs exceptionnels » en vertu desquels il a décidé de gouverner par décret et ordonnances, en l’absence du parlement qu’il a dissout depuis le 26 mai dernier.
En même temps, il a dissout la Cour constitutionnelle, qui a émis par trois fois des décisions défavorables au projet présidentiel de convoquer un référendum le 4 août prochain pour adopter une nouvelle constitution.
Agé de 71 ans, le chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de l’actuelle constitution du Niger.
Mais une campagne a été ouverte pour l’adoption par référendum d’un nouveau texte fondamental qui ne comporte pas de limitations de mandats.
La traque d’Al-Qaïda au Maghreb s’intensifie avec l’aide d’ex-rebelles touareg
Liberté-Algérie - 20/07/09
La traque d’Al-Qaïda
mardi 21 juillet 2009Les unités spéciales composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara, vont se joindre à la traque menée par l’armée malienne contre les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb opérant dans la région.
Dans le but de soutenir la lutte contre les terroristes, notamment les membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opèrent dans le Sahara, les participants à la réunion destinée à relancer le processus de paix entre le gouvernement malien et les ex-rebelles ont décidé de “rendre fonctionnelles les unités spéciales dans les meilleurs délais”. Ces unités spéciales sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Ainsi, les ex-rebelles touareg du Mali participeront à la lutte contre Al-Qaïda dans le nord du pays. Le document sanctionnant les travaux de cette rencontre souligne que “la réunion se félicite de l’engagement de l’Alliance (ex-rebelles touareg) à œuvrer avec le gouvernement malien dans sa lutte contre la nouvelle menace que représente le terrorisme dans la région”. À signaler que c’est la première fois que la rencontre, qui a rassemblé les ex-rebelles, le gouvernement et la médiation algérienne, se déroule à Bamako, ce qui constitue un signe de décrispation certaine entre les deux parties. C’est aussi la première fois que les ex-rebelles touareg arrivent officiellement dans la capitale malienne, excepté la venue discrète de certains d’entre eux récemment à Bamako. La rencontre se déroule notamment en présence des principaux signataires de l’accord de paix d’Alger (2006) : le ministre malien de l’Administration territoriale, le général Kafougouna Koné, des représentants de l’ex-rébellion et le médiateur en chef, l’ambassadeur d’Algérie au Mali Abdelkrim Ghreib. Les participants ont particulièrement insisté sur la réinsertion socioéconomique des jeunes des trois régions du nord du Mali, dont le programme débutera “au plus tard fin juillet 2009”, selon le texte final. Pour rappel, le Mali et l’Algérie ont déjà mobilisé un peu plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros) pour lancer le projet. Parmi ces mesures figure l’installation dès la semaine prochaine d’une structure à Kidal qui sera chargée d’aider à la réinsertion socioéconomique de plus de 10 000 jeunes des trois régions du nord du Mali. Un appel a été lancé à la communauté internationale pour participer financièrement au développement du nord du Mali. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’accord d’Alger avait été ralentie pendant un an et demi (2007-début 2009) par des rebelles dissidents et cette réunion doit permettre de relancer son application concrète, notamment le développement du nord du pays. À noter qu’une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est depuis le début de l’année réfugié en Libye.
La traque d’Al-Qaïda
mardi 21 juillet 2009Les unités spéciales composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara, vont se joindre à la traque menée par l’armée malienne contre les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb opérant dans la région.
Dans le but de soutenir la lutte contre les terroristes, notamment les membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opèrent dans le Sahara, les participants à la réunion destinée à relancer le processus de paix entre le gouvernement malien et les ex-rebelles ont décidé de “rendre fonctionnelles les unités spéciales dans les meilleurs délais”. Ces unités spéciales sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Ainsi, les ex-rebelles touareg du Mali participeront à la lutte contre Al-Qaïda dans le nord du pays. Le document sanctionnant les travaux de cette rencontre souligne que “la réunion se félicite de l’engagement de l’Alliance (ex-rebelles touareg) à œuvrer avec le gouvernement malien dans sa lutte contre la nouvelle menace que représente le terrorisme dans la région”. À signaler que c’est la première fois que la rencontre, qui a rassemblé les ex-rebelles, le gouvernement et la médiation algérienne, se déroule à Bamako, ce qui constitue un signe de décrispation certaine entre les deux parties. C’est aussi la première fois que les ex-rebelles touareg arrivent officiellement dans la capitale malienne, excepté la venue discrète de certains d’entre eux récemment à Bamako. La rencontre se déroule notamment en présence des principaux signataires de l’accord de paix d’Alger (2006) : le ministre malien de l’Administration territoriale, le général Kafougouna Koné, des représentants de l’ex-rébellion et le médiateur en chef, l’ambassadeur d’Algérie au Mali Abdelkrim Ghreib. Les participants ont particulièrement insisté sur la réinsertion socioéconomique des jeunes des trois régions du nord du Mali, dont le programme débutera “au plus tard fin juillet 2009”, selon le texte final. Pour rappel, le Mali et l’Algérie ont déjà mobilisé un peu plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros) pour lancer le projet. Parmi ces mesures figure l’installation dès la semaine prochaine d’une structure à Kidal qui sera chargée d’aider à la réinsertion socioéconomique de plus de 10 000 jeunes des trois régions du nord du Mali. Un appel a été lancé à la communauté internationale pour participer financièrement au développement du nord du Mali. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’accord d’Alger avait été ralentie pendant un an et demi (2007-début 2009) par des rebelles dissidents et cette réunion doit permettre de relancer son application concrète, notamment le développement du nord du pays. À noter qu’une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est depuis le début de l’année réfugié en Libye.
Mauritanie : arrestation de deux assassins présumés d’un Américain, liés à Al Qaïda
AFP - 18/07/09
Mauritanie
dimanche 19 juillet 2009Deux combattants islamistes, auteurs présumés de l’assassinat le 23 juin d’un ressortissant américain dans la capitale mauritanienne, ont été arrêtés et venaient d’un maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali, ont indiqué samedi les autorités mauritaniennes.
"Les deux personnes arrêtées hier (vendredi) soir sont les meurtriers de l’Américain Christopher Leggett", a déclaré lors d’une conférence de presse le commissaire principal Mohamed Lemine Ould Ahmed, directeur de la Sûreté de l’Etat, dont le service dépend du ministère de l’Intérieur.
"Ils appartiennent à une cellule de quatre personnes qui ont toutes été arrêtées, deux avaient été interpellées le 27 juin. Ils sont venus du maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt dans la journée, une source policière avait déjà évoqué cette piste : "fort probablement, il pourrait s’agir des mêmes personnes ayant tué l’Américain". L’assassinat de l’Américain avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Forte de plusieurs centaines d’hommes, la branche maghrébine d’Al-Qaïda est essentiellement implantée en Algérie mais elle a étendu ses opérations dans le Sahel, depuis deux ans en Mauritanie et depuis quelques semaines dans le nord du Mali.
Selon le directeur de la Sûreté de l’Etat, les salafistes arrêtés vendredi soir avaient été pris "en filature par la police depuis le meurtre" du ressortissant américain, abattu de trois balles dans la tête en plein jour dans le quartier de Ksar à Nouakchott.
Lors de la conférence de presse, il a montré aux journalistes les chargeurs des pistolets ayant, selon lui, servi au meurtre. "Il manque les trois balles tirées contre lui, c’est une preuve supplémentaire que nous avons", a-t-il souligné.
Il a également exhibé la ceinture d’explosifs que portait un des salafistes interpellés vendredi soir, dans ce même quartier de ksar.
"Nous avons négocié longuement avec lui pour le convaincre de ne pas faire usage de cette ceinture" puis les policiers l’ont "neutralisé" en le blessant aux "deux membres supérieurs et à la jambe".
"Tout le groupe (deux arrêtés le 27 juin + deux interpellés vendredi soir) se trouve entre nos mains, son action n’a rien à voir avec les élections" présidentielles qui se déroulent samedi et qui sont censées mettre un terme à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008, a-t-il assuré.
Le ressortissant américain résidait depuis plusieurs années à Nouakchott où il dirigeait une école.
Un témoin avait alors indiqué que la victime avait "d’abord résisté à une tentative d’enlèvement par des jeunes qui se trouvaient à bord d’une voiture Toyota noire".
"C’est après avoir échoué à l’embarquer que ces jeunes l’ont tué de trois balles dans la tête tirées à bout portant", avait-il précisé. Les enlèvements d’Occidentaux se multiplient depuis quelques mois dans les pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali et Niger).
Les otages sont libérés après plusieurs mois de captivité, probablement contre versement de rançons, ce que contestent toujours les autorités. Mais début juin, Aqmi avait annoncé avoir exécuté un otage britannique. Il s’agissait du premier otage occidental tué par les salafistes dans le Sahel.
Fin 2007, quatre touristes français avaient été tués après une tentative d’enlèvement à Aleg (250 km à l’est de la capitale). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi sont actuellement détenus et en instance de jugement à Nouakchott dans ce dossier.
Mauritanie
dimanche 19 juillet 2009Deux combattants islamistes, auteurs présumés de l’assassinat le 23 juin d’un ressortissant américain dans la capitale mauritanienne, ont été arrêtés et venaient d’un maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali, ont indiqué samedi les autorités mauritaniennes.
"Les deux personnes arrêtées hier (vendredi) soir sont les meurtriers de l’Américain Christopher Leggett", a déclaré lors d’une conférence de presse le commissaire principal Mohamed Lemine Ould Ahmed, directeur de la Sûreté de l’Etat, dont le service dépend du ministère de l’Intérieur.
"Ils appartiennent à une cellule de quatre personnes qui ont toutes été arrêtées, deux avaient été interpellées le 27 juin. Ils sont venus du maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt dans la journée, une source policière avait déjà évoqué cette piste : "fort probablement, il pourrait s’agir des mêmes personnes ayant tué l’Américain". L’assassinat de l’Américain avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Forte de plusieurs centaines d’hommes, la branche maghrébine d’Al-Qaïda est essentiellement implantée en Algérie mais elle a étendu ses opérations dans le Sahel, depuis deux ans en Mauritanie et depuis quelques semaines dans le nord du Mali.
Selon le directeur de la Sûreté de l’Etat, les salafistes arrêtés vendredi soir avaient été pris "en filature par la police depuis le meurtre" du ressortissant américain, abattu de trois balles dans la tête en plein jour dans le quartier de Ksar à Nouakchott.
Lors de la conférence de presse, il a montré aux journalistes les chargeurs des pistolets ayant, selon lui, servi au meurtre. "Il manque les trois balles tirées contre lui, c’est une preuve supplémentaire que nous avons", a-t-il souligné.
Il a également exhibé la ceinture d’explosifs que portait un des salafistes interpellés vendredi soir, dans ce même quartier de ksar.
"Nous avons négocié longuement avec lui pour le convaincre de ne pas faire usage de cette ceinture" puis les policiers l’ont "neutralisé" en le blessant aux "deux membres supérieurs et à la jambe".
"Tout le groupe (deux arrêtés le 27 juin + deux interpellés vendredi soir) se trouve entre nos mains, son action n’a rien à voir avec les élections" présidentielles qui se déroulent samedi et qui sont censées mettre un terme à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008, a-t-il assuré.
Le ressortissant américain résidait depuis plusieurs années à Nouakchott où il dirigeait une école.
Un témoin avait alors indiqué que la victime avait "d’abord résisté à une tentative d’enlèvement par des jeunes qui se trouvaient à bord d’une voiture Toyota noire".
"C’est après avoir échoué à l’embarquer que ces jeunes l’ont tué de trois balles dans la tête tirées à bout portant", avait-il précisé. Les enlèvements d’Occidentaux se multiplient depuis quelques mois dans les pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali et Niger).
Les otages sont libérés après plusieurs mois de captivité, probablement contre versement de rançons, ce que contestent toujours les autorités. Mais début juin, Aqmi avait annoncé avoir exécuté un otage britannique. Il s’agissait du premier otage occidental tué par les salafistes dans le Sahel.
Fin 2007, quatre touristes français avaient été tués après une tentative d’enlèvement à Aleg (250 km à l’est de la capitale). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi sont actuellement détenus et en instance de jugement à Nouakchott dans ce dossier.
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
(AFP) - BAMAKO
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
lundi 20 juillet 2009(AFP) - BAMAKO — L’Algérie, la Libye et le Mali vont "mettre en commun" leurs "moyens militaires pour combattre" l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, liée notamment à Al-Qaïda, a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré, cité lundi dans la presse malienne.
"Au dernier sommet de l’Union africaine (début juillet en Libye, ndlr), avec mes deux aînés, le guide frère Mouammar Kadhafi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, nous avons parlé surtout de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne", a affirmé le président malien dans le quotidien gouvernemental L’Essor.
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires, de renseignement pour combattre ce problème", a poursuivi le chef de l’Etat.
L’armée malienne a annoncé en juin avoir commencé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies.
"Après presque un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases", a-t-il déclaré.
Le 17 juin, l’armée a affirmé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant pour la première fois une base d’Aqmi à la frontière avec l’Algérie, dans l’extrême-nord du pays.
Selon l’armée, des "dizaines" de personnes sont également mortes le 4 juillet dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi.
Ces derniers mois, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté.
Au sujet de la conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel qui a été plusieurs fois reportée, Amadou Toumani Touré a déclaré qu’"aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence, à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières".
La date de cette rencontre sera selon lui connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août.
Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad.
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
lundi 20 juillet 2009(AFP) - BAMAKO — L’Algérie, la Libye et le Mali vont "mettre en commun" leurs "moyens militaires pour combattre" l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, liée notamment à Al-Qaïda, a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré, cité lundi dans la presse malienne.
"Au dernier sommet de l’Union africaine (début juillet en Libye, ndlr), avec mes deux aînés, le guide frère Mouammar Kadhafi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, nous avons parlé surtout de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne", a affirmé le président malien dans le quotidien gouvernemental L’Essor.
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires, de renseignement pour combattre ce problème", a poursuivi le chef de l’Etat.
L’armée malienne a annoncé en juin avoir commencé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies.
"Après presque un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases", a-t-il déclaré.
Le 17 juin, l’armée a affirmé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant pour la première fois une base d’Aqmi à la frontière avec l’Algérie, dans l’extrême-nord du pays.
Selon l’armée, des "dizaines" de personnes sont également mortes le 4 juillet dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi.
Ces derniers mois, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté.
Au sujet de la conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel qui a été plusieurs fois reportée, Amadou Toumani Touré a déclaré qu’"aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence, à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières".
La date de cette rencontre sera selon lui connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août.
Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad.
lundi 20 juillet 2009
FFR/Communiqué de Guerre 20 juillet, 2009
Communiqué de Guerre 20 juillet, 2009
Posté par La Voix des martyrs dans : Communiqué
Dans la journée du 19 Juillet 2009, deux détachements mobiles du FFR, ont intercepté un convoi militaire sur l'axe Agadez-Arlit, et un autre sur l'axe Gougaram-Iferouane.
Sur l'axe Gougaram-Iferouane, deux (02) véhicules et leurs assaillants ont été détruits.
Le Chef de Guerre
Rhissa Ag Boula
le FFR a attaqué la relève qui va à Iférouane et aurait détruit 2 véhicules.
aux "dernières nouvelles", le FFR a attaqué la relève qui va à Iférouane et aurait détruit 2 véhicules.
source/forum agadez niger
source/forum agadez niger
DES RUMEURS SUR UN ACCROCHAGE FFR ET PATROUILLE FAN SUR AGADEZ NIGER
DES RUMEURS SUR UN ACCROCHAGE FFR ET PATROUILLE FAN
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Bonjour,
Des rumeurs d'Agadez font cas d'un accrochage dans l'Aïr. Est-ce que quelqu'un a eu echo de ces infos car sur le site FFR, rien n'a été publié.
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lo fornier
Affirmé
Inscrit le: 10 Juil 2005
Messages: 245
Localisation: occitanie
Posté le: Lun 20 Juil 2009 12:40 Sujet du message: salut
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Bonjour,
hier le convoi Tahoua-Agadez a été attaqué et une poursuite s'est engagée....
Cordialement
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Amnis
Nouveau
Inscrit le: 28 Mai 2009
Messages: 9
Localisation: Agadez
Posté le: Lun 20 Juil 2009 13:16 Sujet du message:
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Merci lo fornier. S'agit t-il d'un acte isolé ou bien c'est Rhissa qui met en pratique ses menaces qui restent quand même inquietantes vu le processus actuel de paix engagé!
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Bonjour,
Des rumeurs d'Agadez font cas d'un accrochage dans l'Aïr. Est-ce que quelqu'un a eu echo de ces infos car sur le site FFR, rien n'a été publié.
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lo fornier
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Posté le: Lun 20 Juil 2009 12:40 Sujet du message: salut
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Bonjour,
hier le convoi Tahoua-Agadez a été attaqué et une poursuite s'est engagée....
Cordialement
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Amnis
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Posté le: Lun 20 Juil 2009 13:16 Sujet du message:
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Merci lo fornier. S'agit t-il d'un acte isolé ou bien c'est Rhissa qui met en pratique ses menaces qui restent quand même inquietantes vu le processus actuel de paix engagé!
Face à la menace Al Quaïda… L’armées malienne et les ex rebelles touaregs font cause commune
La Situation politique et sécuritaire au Nord
Face à la menace Al Quaïda… L’armées malienne et les ex rebelles touaregs font cause commune
Aurore, 20/07/2009
S’il y a une chose sur laquelle ex rebelles touaregs et armée malienne s’entendent aujourd’hui, c’est bien la lutte contre Al Qaeda, la nébuleuse. Une rencontre discrète a lieu hier dans la capitale malienne pour sceller une alliance contre le terrorisme international.
C’est officiellement dans le but de relancer le processus de paix qu’autorités maliennes et ex-rebelles se sont assis sur la même table et pour la première fois à Bamako sous l’égide du ministre de l’administration territoriale le général Kafougouna Koné, en présence des leaders de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC- l’ex-rébellion) et de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Abdelkrim Ghreib, en qualité de médiateur entre les deux parties. De bonnes sources, le chef rebelle Ibrahim Bahanga aujourd’hui réfugié en Libye n’a pas pris part à la réunion.
Même si cet alibi (relance du processus de paix) est parfaitement d’actualité puisque entrant dans le cadre des activités du comité de suivi de l’accord d’Alger, il ne demeure pas moins que la rencontre avait initialement pour but de contenir la menace Salafiste aujourd’hui inféodé à Al Qaeda d’Ossama Ben Laden.
La réunion d’hier permettra non seulement de relancer le processus de paix entre ex –rebelles touaregs et le gouvernement malien, mais sera le point de départ d’une coalition contre le terrorisme.
Les événements survenus ces derniers temps au nord du pays attestent de la gravité du moment. Toute chose qui a nécessité l’envoi de plusieurs renforts sur le théâtre des opérations. Depuis Tombouctou en effet, d’importantes troupes ont fait mouvement vers la région de Kidal la semaine dernière. La guerre est désormais et véritablement ouverte dans la bande sahélo-Saharienne.
En fin de semaine dernière, deux présumés assassins d’un touriste américain en Mauritanie ont été arrêtés par la police mauritanienne. Selon les autorités de ce pays, les suspects venaient du territoire malien.
Rappelons en outre que dans le cadre de la lutte contre terrorisme, les pays sahélo-Saharienne ont signé entre eux des accords relatif au droit de poursuite. Les armées maliennes et algériennes en l’occurrence peuvent désormais s’aventurer sur l’un et l’autre territoire à la poursuite des bandits et terroristes.
N’Tji Diarra
Mali/Rencontre ex-rebelles/autorités
RFI/Mali
Rencontre ex-rebelles/autorités
Article publié le 19/07/2009 Dernière mise à jour le 19/07/2009 à 19:42 TUDes représentants du gouvernement et des ex-rebelles touaregs, ainsi que des médiateurs algériens, ont entamé dimanche à Bamako des discussions pour relancer le processus de paix dans le nord du pays. C’est la première rencontre de ce genre. Est notamment prévue l’installation, à Kidal, d’une structure de réinsertion pour les ex-belligérants.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Excepté une précédente arrivée discrète à Bamako, c’est la première fois que les ex-rebelles touaregs venus du nord participent au grand jour à une rencontre officielle dans la capitale malienne.
La décrispation sur le terrain se confirme donc et que ce soit pour la médiation algérienne ou les ex-belligérants, il faut aller de l’avant. Pour cela, tous ont insisté sur le fait que le développement, la lutte contre la pauvreté, sont des moyens de consolider le processus de paix.
Des actes : dès la semaine prochaine serait installée à Kidal la structure de commandement d’un programme de réinsertion socio-économique. Dix mille jeunes originaires des trois régions du nord Mali bénéficieront de ce programme. Et pour un début, grâce à un financement des gouvernements algériens et maliens, un peu plus d’un milliard de francs CFA sont déjà mobilisés.
L’autre sujet sur la table de la rencontre, c’est celui de l’avenir des unités spéciales, ce sont des troupes armées composées essentiellement d’ex-rebelles touaregs mais sous commandement de l’armée régulière. Ces unités sont déjà formées. Il s’agit aujourd’hui de les rendre opérationnelles.
Et compte tenu de la situation actuelle dans la bande sahélo-saharienne, en face, le premier ennemi sera Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique.
vendredi 17 juillet 2009
Mines d'uranium au Niger: un forum déplore "l'opacité" autour des contrats
Mines d'uranium au Niger: un forum déplore "l'opacité" autour des contrats
(AFP) – il y a 1 heure
NIAMEY — Les participants à un forum sur l'extraction minière au Niger, troisième producteur mondial d'uranium, ont déploré vendredi "l'opacité" des contrats signés entre le Niger et des firmes étrangères et demandé leur publication au journal officiel.
Vu "l'opacité qui entoure des contrats pétroliers et miniers, nous demandons leur publication intégrale dans le journal officiel et l'élimination des clauses de confidentialité", ont indiqué dans un communiqué final les participants à ce forum organisé par l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
L'ITIE regroupe des organisations non gouvernementales (ONG), des compagnies minières et le gouvernement nigérien.
Les journalistes, ONG, bailleurs de fonds ou encore experts du secteur qui participaient à cette rencontre ont également réclamé l'adoption par le Niger d'une loi sur l'accès du public aux documents miniers.
Pays producteur d'uranium, d'or et bientôt de pétrole, le Niger fait partie de la trentaine d'Etats qui adhèrent au processus de l'ITIE, lancé en 2002 à Johannesburg par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Récemment, des ONG locales ont dénoncé "le flou" entretenu par les autorités sur une centaine de permis d'exploitation d'uranium et de pétrole accordés à des sociétés étrangères, dont le groupe nucléaire français Areva.
"En dépit de l'adhésion du Niger à l'ITIE, les pouvoirs publics ont du mal à respecter la transparence dans les industries extractives", a déclaré, un responsable de l'initiative, Ali Idrissa.
M. Idrissa a regretté le rejet en mai dernier par le Parlement nigérien d'une commission d'enquête sur les contrats miniers.
Des groupes de rebelles touareg sont très actifs depuis 2007 dans le nord du pays, riche en uranium, pour réclamer une "juste répartition" des revenus tirés de ce minerai.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus
(AFP) – il y a 1 heure
NIAMEY — Les participants à un forum sur l'extraction minière au Niger, troisième producteur mondial d'uranium, ont déploré vendredi "l'opacité" des contrats signés entre le Niger et des firmes étrangères et demandé leur publication au journal officiel.
Vu "l'opacité qui entoure des contrats pétroliers et miniers, nous demandons leur publication intégrale dans le journal officiel et l'élimination des clauses de confidentialité", ont indiqué dans un communiqué final les participants à ce forum organisé par l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
L'ITIE regroupe des organisations non gouvernementales (ONG), des compagnies minières et le gouvernement nigérien.
Les journalistes, ONG, bailleurs de fonds ou encore experts du secteur qui participaient à cette rencontre ont également réclamé l'adoption par le Niger d'une loi sur l'accès du public aux documents miniers.
Pays producteur d'uranium, d'or et bientôt de pétrole, le Niger fait partie de la trentaine d'Etats qui adhèrent au processus de l'ITIE, lancé en 2002 à Johannesburg par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Récemment, des ONG locales ont dénoncé "le flou" entretenu par les autorités sur une centaine de permis d'exploitation d'uranium et de pétrole accordés à des sociétés étrangères, dont le groupe nucléaire français Areva.
"En dépit de l'adhésion du Niger à l'ITIE, les pouvoirs publics ont du mal à respecter la transparence dans les industries extractives", a déclaré, un responsable de l'initiative, Ali Idrissa.
M. Idrissa a regretté le rejet en mai dernier par le Parlement nigérien d'une commission d'enquête sur les contrats miniers.
Des groupes de rebelles touareg sont très actifs depuis 2007 dans le nord du pays, riche en uranium, pour réclamer une "juste répartition" des revenus tirés de ce minerai.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus
Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Jeudi 16 juillet 2009
/Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Le Niger se bat pour défendre sa démocratie jeune et fragile.
Niamey, Niger
Adam Nossiter
L’opiniâtreté fait son apparition dans des environnements hostiles comme celui de cette capitale au bord d’un désert, comme dans le stoïcisme des vendeurs de viande grillée sous une chaleur accablante ou la patience des chameaux qui transportent de lourds tapis en roseau dans les rues poussiéreuses. Ou encore le refus obstiné, depuis deux mois maintenant, des citoyens appauvris de se séparer d’un produit apparemment aussi fragile que la maigre verdure locale : la démocratie.
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le coup d’état rampant du Président Mamadou Tandja pour employer les termes de ceux qui le critiquent : son intention de rester au-delà de la limite légale dans son palais de l’époque coloniale, un étincelant oasis de murailles blanchies à la chaux alignées de manière géométrique situé au milieu de bâtiments gouvernementaux délabrés et de maisons en terre séchée.
Dans sa campagne pour une nouvelle constitution qui abolirait les limites fixées au mandat présidentiel et lui donnerait plus de pouvoirs au bout de dix ans à la tête du pays, le président a dissous la cour suprême qui avait rendu un jugement défavorable suite à sa tentative de rester au pouvoir, a dissous un Parlement récalcitrant, pris des mesures pour museler les média, parmi lesquelles la fermeture d’une station de radio et de télévision, et a arrêté les dirigeants de l’opposition.
La démocratie est une nouveauté ici dans un des pays les plus pauvres de la planète, elle a à peine dix ans dans ce vaste pays essentiellement désertique, plus grand que la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
Des gisements d’uranium, parmi les plus importants au monde, assurent des rentrées d’argent au gouvernement mais les habitants n’ont pas grand-chose.
La plupart vivent avec moins d’un dollar par jour et les taux de mortalité des mères et des enfants sont bien au dessus de la moyenne en Afrique, deux fois plus pour les femmes qui accouchent.
Le pays occupe le cinquième rang en partant de la queue à l’indice du développement des Nations Unies et une malnutrition persistante règne dans les zones rurales selon les personnes qui travaillent pour les organisations humanitaires.
Dans la capitale, les membres extrêmement boursouflés des mendiants insistants témoignent des effets de la maladie non jugulée.
Toutefois, une chose chèrement acquise par le peuple, après des décennies de coups d’état , d’hommes forts de l’armée et de gouvernements faibles, est un ordre politique qui a ressemblé à la démocratie, malgré des rechutes :
deux élections présidentielles couronnées de succès, des candidats battus qui rentrent chez eux sans provoquer de troubles, une opposition très critique et une presse vigilante même si elle est aux abois.
Les citoyens ne sont manifestement pas disposés à renoncer à leurs conquêtes fragiles. Les manifestations de rue ont cédé la place aux grèves et aux gros titres quotidiens dans la presse non gouvernementale comme celui qui proclame « le démantèlement de la démocratie » dans le Républicain de cette semaine, principal journal d’opposition.
Au marché central qui grouille de monde, l’humeur est devenue sombre et les vendeurs crient leur colère lorsqu’on cite le projet de Tazarché de M. Tandja, un mot haoussa qui signifie « continuité ».
Les syndicats et les parties d’opposition ont créé un front uni contre lui et appellent à d’autres manifestations et au boycott du référendum du 4 août de M. Tandja sur sa nouvelle constitution pour le Niger qui concentrerait le pouvoir entre ses mains et lui permettrait de se présenter après avoir exercé les deux mandats auxquels il est actuellement limité.
Le Conseil constitutionnel du pays a jugé qu’il ne pouvait pas organiser le référendum.
La solution de M. Tandja a été de dissoudre le Conseil et de remplacer ses membres. « Il y a eu une remise en cause fondamentale de la légalité » a déclaré Moussa Coulibaly, avocat, président du barreau national, en citant le fait que le président s’est récemment octroyé des pouvoirs spéciaux.
« Dans tout autre pays où la démocratie est solidement enracinée, ce qui se produit ici serait impensable. C’est d’autant plus grave que dix ans de conquêtes sont maintenant menacées. » a déclaré M. Coulibaly.
L’ex président G.W Bush a jadis rendu hommage à M. Tandja pour son adhésion aux valeurs démocratiques. Aujourd’hui, l’ancien militaire âgé de 71 ans a réalisé « la première étape d’un coup d’état » a déclaré Mohamadou Issoufou, chef de l’opposition, homme politique expérimenté, qui a été arrêté pendant la nuit et a été interrogé au siège de la police à Niamey la semaine dernière mais a été ensuite relâché. « C’est précisément cela, une étape dans un scénario classique de coup d’état » a déclaré M. Issoufou lors d’un entretien à son QG au bord d’une piste en terre battue.
M. Issoufou qui a pris la tête des manifestations a averti que l’impasse pourrait entraîner « une épreuve de force. Je suis extrêmement préoccupé par la stabilité du pays. » Pourtant si c’est un coup d’état, il a été dissimulé et présenté comme légal, M. Tandja insistant sur le fait qu’il a le droit de dissoudre d’abord une institution puis une autre, ce qui rend le mouvement de protestation qui a investi la ville de couleur brun foncé de la base au sommet d’autant plus notable.
Si c’est un coup d’état, il est furtif et pour l’essentiel n’a pas entraîné l’usage de la force. Pourtant, les citoyens sont très attentifs.
« Ce n’est pas bon du tout pour la démocratie » dit Adama Abdou, vendeur au marché alors que d’autres font cercle autour de lui et hochent la tête en signe d’approbation.
« Nous ne voulons pas de président à vie ici. Oui, la démocratie est en grand péril, en grand péril. Les Nigériens sont contre Tazarché. Nous sommes contre. » répète t-il. « Nous n’en voulons plus. Il faut qu’il s’en aille » déclare Hamani Issaka, un autre marchand. « Je ne vois pas ce qu’il a fait. Qu’est ce qu’il a fait ? Regardez les rues. Il y a de l’eau » dit M. Issaka montrant la route boueuse, pleine de nids de poule, inondée après les dernières pluies. « Tazarché, ce n’est pas bien » dit Abdoulaye Hama, marchand lui aussi. « Le pays n’est pas d’accord. Il n’y a rien à manger et il y a des tas de problèmes. Il n’a pas respecté son serment. »
Dans le palais présidentiel, édifice clair et spacieux de style mauresque construit pour les anciens gouverneurs français et bien caché par rapport à la route, M. Tandja est rayonnant et déclare que la seule raison pour laquelle il veut rester c’est parce que le peuple le supplie de le faire.
« Le peuple l’exige. J’ai pour obligation de ne jamais trahir les aspirations du peuple. C’est le peuple qui l’a demandé. » déclare M. Tandja.
Dans le grand hall à l’extérieur, une peinture murale géante représente M. Tandja, les bras levés au milieu de champs luxuriants, entourés de citoyens minuscules qui lui tendent les bras.
Dressant la liste de ce qu’il appelle ses projets menés à bien : travaux publics, amélioration du système éducatif, le président déclare :
« Quand on regarde tout cela, c’est normal que le peuple veuille vous garder aussi longtemps que possible. »
Mercredi dernier, M. Tandja s’est octroyé le pouvoir de prendre « des mesures restrictives sans préavis » contre les organes de presse qui mettent en danger « la sécurité de l’état ou l’ordre public »selon la radio d’état.
Même si les Etats Unis et l’Union européenne ont condamné les mesures prises par M. Tandja, en raison d’un accord sur le pétrole avec la Chine et du soutien du colonel Kadhafi de Libye, il est peut-être, selon les experts, relativement à l’abri des pressions occidentales, malgré la présence massive de l’aide extérieure dans le budget du Niger.
M. Tandja affirme avec insistance qu’il n’a « bafoué aucun aspect de la constitution. »
Un dirigeant syndical de Niamey qui a également mené les mouvements de protestation exprime sa colère et son désaccord :
« Malheureusement, il nous a fait rater notre entrée dans le grande cour des pays démocratiques comme le Ghana et le Mali » déclare Issoufou Sidibé, secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.
« Il nous a fait complètement rater ce qui aurait constitué notre entrée triomphale. Il a mis en colère tout Nigérien qui est fier de son pays. »
Traduit de l’anglais américain par Jean-Pierre Hilaire.
Article paru dans The International Herald Tribune du 14 juillet 2009
/Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Le Niger se bat pour défendre sa démocratie jeune et fragile.
Niamey, Niger
Adam Nossiter
L’opiniâtreté fait son apparition dans des environnements hostiles comme celui de cette capitale au bord d’un désert, comme dans le stoïcisme des vendeurs de viande grillée sous une chaleur accablante ou la patience des chameaux qui transportent de lourds tapis en roseau dans les rues poussiéreuses. Ou encore le refus obstiné, depuis deux mois maintenant, des citoyens appauvris de se séparer d’un produit apparemment aussi fragile que la maigre verdure locale : la démocratie.
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le coup d’état rampant du Président Mamadou Tandja pour employer les termes de ceux qui le critiquent : son intention de rester au-delà de la limite légale dans son palais de l’époque coloniale, un étincelant oasis de murailles blanchies à la chaux alignées de manière géométrique situé au milieu de bâtiments gouvernementaux délabrés et de maisons en terre séchée.
Dans sa campagne pour une nouvelle constitution qui abolirait les limites fixées au mandat présidentiel et lui donnerait plus de pouvoirs au bout de dix ans à la tête du pays, le président a dissous la cour suprême qui avait rendu un jugement défavorable suite à sa tentative de rester au pouvoir, a dissous un Parlement récalcitrant, pris des mesures pour museler les média, parmi lesquelles la fermeture d’une station de radio et de télévision, et a arrêté les dirigeants de l’opposition.
La démocratie est une nouveauté ici dans un des pays les plus pauvres de la planète, elle a à peine dix ans dans ce vaste pays essentiellement désertique, plus grand que la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
Des gisements d’uranium, parmi les plus importants au monde, assurent des rentrées d’argent au gouvernement mais les habitants n’ont pas grand-chose.
La plupart vivent avec moins d’un dollar par jour et les taux de mortalité des mères et des enfants sont bien au dessus de la moyenne en Afrique, deux fois plus pour les femmes qui accouchent.
Le pays occupe le cinquième rang en partant de la queue à l’indice du développement des Nations Unies et une malnutrition persistante règne dans les zones rurales selon les personnes qui travaillent pour les organisations humanitaires.
Dans la capitale, les membres extrêmement boursouflés des mendiants insistants témoignent des effets de la maladie non jugulée.
Toutefois, une chose chèrement acquise par le peuple, après des décennies de coups d’état , d’hommes forts de l’armée et de gouvernements faibles, est un ordre politique qui a ressemblé à la démocratie, malgré des rechutes :
deux élections présidentielles couronnées de succès, des candidats battus qui rentrent chez eux sans provoquer de troubles, une opposition très critique et une presse vigilante même si elle est aux abois.
Les citoyens ne sont manifestement pas disposés à renoncer à leurs conquêtes fragiles. Les manifestations de rue ont cédé la place aux grèves et aux gros titres quotidiens dans la presse non gouvernementale comme celui qui proclame « le démantèlement de la démocratie » dans le Républicain de cette semaine, principal journal d’opposition.
Au marché central qui grouille de monde, l’humeur est devenue sombre et les vendeurs crient leur colère lorsqu’on cite le projet de Tazarché de M. Tandja, un mot haoussa qui signifie « continuité ».
Les syndicats et les parties d’opposition ont créé un front uni contre lui et appellent à d’autres manifestations et au boycott du référendum du 4 août de M. Tandja sur sa nouvelle constitution pour le Niger qui concentrerait le pouvoir entre ses mains et lui permettrait de se présenter après avoir exercé les deux mandats auxquels il est actuellement limité.
Le Conseil constitutionnel du pays a jugé qu’il ne pouvait pas organiser le référendum.
La solution de M. Tandja a été de dissoudre le Conseil et de remplacer ses membres. « Il y a eu une remise en cause fondamentale de la légalité » a déclaré Moussa Coulibaly, avocat, président du barreau national, en citant le fait que le président s’est récemment octroyé des pouvoirs spéciaux.
« Dans tout autre pays où la démocratie est solidement enracinée, ce qui se produit ici serait impensable. C’est d’autant plus grave que dix ans de conquêtes sont maintenant menacées. » a déclaré M. Coulibaly.
L’ex président G.W Bush a jadis rendu hommage à M. Tandja pour son adhésion aux valeurs démocratiques. Aujourd’hui, l’ancien militaire âgé de 71 ans a réalisé « la première étape d’un coup d’état » a déclaré Mohamadou Issoufou, chef de l’opposition, homme politique expérimenté, qui a été arrêté pendant la nuit et a été interrogé au siège de la police à Niamey la semaine dernière mais a été ensuite relâché. « C’est précisément cela, une étape dans un scénario classique de coup d’état » a déclaré M. Issoufou lors d’un entretien à son QG au bord d’une piste en terre battue.
M. Issoufou qui a pris la tête des manifestations a averti que l’impasse pourrait entraîner « une épreuve de force. Je suis extrêmement préoccupé par la stabilité du pays. » Pourtant si c’est un coup d’état, il a été dissimulé et présenté comme légal, M. Tandja insistant sur le fait qu’il a le droit de dissoudre d’abord une institution puis une autre, ce qui rend le mouvement de protestation qui a investi la ville de couleur brun foncé de la base au sommet d’autant plus notable.
Si c’est un coup d’état, il est furtif et pour l’essentiel n’a pas entraîné l’usage de la force. Pourtant, les citoyens sont très attentifs.
« Ce n’est pas bon du tout pour la démocratie » dit Adama Abdou, vendeur au marché alors que d’autres font cercle autour de lui et hochent la tête en signe d’approbation.
« Nous ne voulons pas de président à vie ici. Oui, la démocratie est en grand péril, en grand péril. Les Nigériens sont contre Tazarché. Nous sommes contre. » répète t-il. « Nous n’en voulons plus. Il faut qu’il s’en aille » déclare Hamani Issaka, un autre marchand. « Je ne vois pas ce qu’il a fait. Qu’est ce qu’il a fait ? Regardez les rues. Il y a de l’eau » dit M. Issaka montrant la route boueuse, pleine de nids de poule, inondée après les dernières pluies. « Tazarché, ce n’est pas bien » dit Abdoulaye Hama, marchand lui aussi. « Le pays n’est pas d’accord. Il n’y a rien à manger et il y a des tas de problèmes. Il n’a pas respecté son serment. »
Dans le palais présidentiel, édifice clair et spacieux de style mauresque construit pour les anciens gouverneurs français et bien caché par rapport à la route, M. Tandja est rayonnant et déclare que la seule raison pour laquelle il veut rester c’est parce que le peuple le supplie de le faire.
« Le peuple l’exige. J’ai pour obligation de ne jamais trahir les aspirations du peuple. C’est le peuple qui l’a demandé. » déclare M. Tandja.
Dans le grand hall à l’extérieur, une peinture murale géante représente M. Tandja, les bras levés au milieu de champs luxuriants, entourés de citoyens minuscules qui lui tendent les bras.
Dressant la liste de ce qu’il appelle ses projets menés à bien : travaux publics, amélioration du système éducatif, le président déclare :
« Quand on regarde tout cela, c’est normal que le peuple veuille vous garder aussi longtemps que possible. »
Mercredi dernier, M. Tandja s’est octroyé le pouvoir de prendre « des mesures restrictives sans préavis » contre les organes de presse qui mettent en danger « la sécurité de l’état ou l’ordre public »selon la radio d’état.
Même si les Etats Unis et l’Union européenne ont condamné les mesures prises par M. Tandja, en raison d’un accord sur le pétrole avec la Chine et du soutien du colonel Kadhafi de Libye, il est peut-être, selon les experts, relativement à l’abri des pressions occidentales, malgré la présence massive de l’aide extérieure dans le budget du Niger.
M. Tandja affirme avec insistance qu’il n’a « bafoué aucun aspect de la constitution. »
Un dirigeant syndical de Niamey qui a également mené les mouvements de protestation exprime sa colère et son désaccord :
« Malheureusement, il nous a fait rater notre entrée dans le grande cour des pays démocratiques comme le Ghana et le Mali » déclare Issoufou Sidibé, secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.
« Il nous a fait complètement rater ce qui aurait constitué notre entrée triomphale. Il a mis en colère tout Nigérien qui est fier de son pays. »
Traduit de l’anglais américain par Jean-Pierre Hilaire.
Article paru dans The International Herald Tribune du 14 juillet 2009
Déclaration des Fronts et Mouvement opposés à la tenue du référendum du 04 août 2009
Déclaration des Fronts et Mouvement opposés à la tenue du référendum du 04 août 2009
vendredi 17 juillet 2009
Considérant la décision unilatérale du Président de la République Mamadou Tandja, de convoquer le référendum du 04 août 2009, sans aucune tentative de dialogue, ni de concertation ou de consultation avec les Institutions et Organes Nationaux compétents ayant pourtant fait leur preuve au cours de ces dix (10) dernières années dans les résolutions de conflits ;
Considérant le refus manifeste du Chef de l’Etat d’obtempérer à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 12 juin 2009 annulant le décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 04 août 2009 en vue de la tenue d’un référendum sur un projet de Constitution pour une 6ème République ; Considérant le recours inopportun, abusif et illégal du Président de la République aux dispositions de l’article 53 de la Constitution du 09 août 1999 pour se donner des pouvoirs exceptionnels ; Constatant par la même occasion la grave décision de dissolution de la Cour Constitutionnelle et les batteries de décisions les unes plus scélérates que les autres pour liquider les institutions de la 5ème République, toute chose qui confirme la rupture de l’ordre constitutionnel normal ; Convaincus par ailleurs du caractère illégal, illégitime et scélérat de cette convocation de référendum soulignée par la Cour Constitutionnelle, responsable de contrôle de conformité à la Constitution du 09 août 1999 des lois et de tous les actes juridiques majeurs ; Considérant le rejet massif du référendum anticonstitutionnel par l’écrasante majorité du Peuple et des Forces vives de la Nation ; Considérant les réactions de désapprobation de la Communauté Internationale notamment celles des partenaires au développement, qui font peser de lourdes menaces de suspension de leur coopération avec le Niger ; Considérant les luttes historiques menées par les Forces vives de la Nation pour l’instauration du multipartisme, de la démocratie et de l’Etat de droit, luttes qui ont abouti à l’organisation des premières élections pluralistes et transparentes au Niger en 1993 ; Considérant que le second et dernier mandat constitutionnel du Président de la République Mamadou Tandja arrive à échéance le 22 décembre 2009, sans possibilité aucune de le renouveler ou de le prolonger dans l’esprit et la lettre de la Constitution en vigueur ; Convaincus que les aspirations légitimes du peuple nigérien à la paix, à la stabilité, à la quiétude et au progrès ne peuvent être préservées que dans le respect strict des institutions de la République, des lois et règlements qu’il s’est librement donné ; Considérant que le Niger a connu une stabilité politique, institutionnelle, et une cohésion sociale pendant 10 ans avec la Constitution de la 5ème République ; Considérant les dispositions des articles 13, 29 et 115 de la Constitution du 09 août 1999 qui disposent : Article 13 : Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal, la loi détermine l’ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’Etat, qui se rendrait coupable d’actes de tortures, de sévisses ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions soit de sa propre initiative, soit sur instructions sera puni conformément à la loi ;
Article 29 : Tout citoyen nigérien, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter, en toutes circonstances, la Constitution et l’ordre judiciaire de la République » ; Article 115 : Les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours, ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles ;Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD),du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), signataires de la présente déclaration :
1.Décidons de créer à compter de ce jour un collectif, cadre permanent de concertation et d’actions en vue de trouver les voies et moyens légaux permettant au Niger de sortir de cette crise que lui impose indûment le Président de la République Mamadou Tandja ; 2.Considérons comme nulles et de nuls effets toutes les décisions anticonstitutionnelles prises par le Président de la République Mamadou Tandja et exigeons un retour immédiat à l’ordre constitutionnel normal ; 3.Exigeons le rétablissement de la Cour Constitutionnelle dissoute le 29 juin 2009, dans ses attributions et sa composition ; 4.Décidons d’intensifier la lutte par tous les moyens légaux et à tous les niveaux pour empêcher la tenue du référendum anticonstitutionnel prévu pour le 04 août 2009 ;
Au regard de tout ce qui précède, Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD), du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), invitons tous les démocrates sincères ainsi que les patriotes convaincus du danger de déstabilisation que fait courir le Chef de l’Etat lui-même à notre pays, de se mobiliser et de se tenir prêts pour répondre à tous mots d’ordre.
Toutefois, les signataires de la présente déclaration demandent instamment au Président de la République, dans un sursaut patriotique, le retrait pur et simple de son projet de référendum anticonstitutionnel et d’engager l’ouverture d’un dialogue constructif entre toute la classe politique et l’ensemble des acteurs sociaux de notre pays en vue d’une sortie de crise apaisée et honorable, pour éviter au Pays de sombrer dans une situation encore plus difficile.
A défaut les signataires de la présente déclaration tiennent le Président de la République pour seul et unique responsable de toutes les dérives qui adviendraient et prennent l’opinion Nationale et Internationale à témoin. Vive la démocratie ; Vive la République ; Vive le Niger.
Fait à Niamey le 16 juillet 2009
Ont signé pour :
Le Front pour la Défense de la Démocratie, Mahamadou Issoufou Le Front pour la République et la Démocratie, Mahamane Hamissou Moumouni L’Intersyndical des Travailleurs du Niger, Soumaila Bagna Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République, Mahamane Ousmane
vendredi 17 juillet 2009
Considérant la décision unilatérale du Président de la République Mamadou Tandja, de convoquer le référendum du 04 août 2009, sans aucune tentative de dialogue, ni de concertation ou de consultation avec les Institutions et Organes Nationaux compétents ayant pourtant fait leur preuve au cours de ces dix (10) dernières années dans les résolutions de conflits ;
Considérant le refus manifeste du Chef de l’Etat d’obtempérer à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 12 juin 2009 annulant le décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 04 août 2009 en vue de la tenue d’un référendum sur un projet de Constitution pour une 6ème République ; Considérant le recours inopportun, abusif et illégal du Président de la République aux dispositions de l’article 53 de la Constitution du 09 août 1999 pour se donner des pouvoirs exceptionnels ; Constatant par la même occasion la grave décision de dissolution de la Cour Constitutionnelle et les batteries de décisions les unes plus scélérates que les autres pour liquider les institutions de la 5ème République, toute chose qui confirme la rupture de l’ordre constitutionnel normal ; Convaincus par ailleurs du caractère illégal, illégitime et scélérat de cette convocation de référendum soulignée par la Cour Constitutionnelle, responsable de contrôle de conformité à la Constitution du 09 août 1999 des lois et de tous les actes juridiques majeurs ; Considérant le rejet massif du référendum anticonstitutionnel par l’écrasante majorité du Peuple et des Forces vives de la Nation ; Considérant les réactions de désapprobation de la Communauté Internationale notamment celles des partenaires au développement, qui font peser de lourdes menaces de suspension de leur coopération avec le Niger ; Considérant les luttes historiques menées par les Forces vives de la Nation pour l’instauration du multipartisme, de la démocratie et de l’Etat de droit, luttes qui ont abouti à l’organisation des premières élections pluralistes et transparentes au Niger en 1993 ; Considérant que le second et dernier mandat constitutionnel du Président de la République Mamadou Tandja arrive à échéance le 22 décembre 2009, sans possibilité aucune de le renouveler ou de le prolonger dans l’esprit et la lettre de la Constitution en vigueur ; Convaincus que les aspirations légitimes du peuple nigérien à la paix, à la stabilité, à la quiétude et au progrès ne peuvent être préservées que dans le respect strict des institutions de la République, des lois et règlements qu’il s’est librement donné ; Considérant que le Niger a connu une stabilité politique, institutionnelle, et une cohésion sociale pendant 10 ans avec la Constitution de la 5ème République ; Considérant les dispositions des articles 13, 29 et 115 de la Constitution du 09 août 1999 qui disposent : Article 13 : Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal, la loi détermine l’ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’Etat, qui se rendrait coupable d’actes de tortures, de sévisses ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions soit de sa propre initiative, soit sur instructions sera puni conformément à la loi ;
Article 29 : Tout citoyen nigérien, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter, en toutes circonstances, la Constitution et l’ordre judiciaire de la République » ; Article 115 : Les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours, ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles ;Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD),du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), signataires de la présente déclaration :
1.Décidons de créer à compter de ce jour un collectif, cadre permanent de concertation et d’actions en vue de trouver les voies et moyens légaux permettant au Niger de sortir de cette crise que lui impose indûment le Président de la République Mamadou Tandja ; 2.Considérons comme nulles et de nuls effets toutes les décisions anticonstitutionnelles prises par le Président de la République Mamadou Tandja et exigeons un retour immédiat à l’ordre constitutionnel normal ; 3.Exigeons le rétablissement de la Cour Constitutionnelle dissoute le 29 juin 2009, dans ses attributions et sa composition ; 4.Décidons d’intensifier la lutte par tous les moyens légaux et à tous les niveaux pour empêcher la tenue du référendum anticonstitutionnel prévu pour le 04 août 2009 ;
Au regard de tout ce qui précède, Nous, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FDD), du Front pour la République et la Démocratie (FRD), du Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République (MDDR) et l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN), invitons tous les démocrates sincères ainsi que les patriotes convaincus du danger de déstabilisation que fait courir le Chef de l’Etat lui-même à notre pays, de se mobiliser et de se tenir prêts pour répondre à tous mots d’ordre.
Toutefois, les signataires de la présente déclaration demandent instamment au Président de la République, dans un sursaut patriotique, le retrait pur et simple de son projet de référendum anticonstitutionnel et d’engager l’ouverture d’un dialogue constructif entre toute la classe politique et l’ensemble des acteurs sociaux de notre pays en vue d’une sortie de crise apaisée et honorable, pour éviter au Pays de sombrer dans une situation encore plus difficile.
A défaut les signataires de la présente déclaration tiennent le Président de la République pour seul et unique responsable de toutes les dérives qui adviendraient et prennent l’opinion Nationale et Internationale à témoin. Vive la démocratie ; Vive la République ; Vive le Niger.
Fait à Niamey le 16 juillet 2009
Ont signé pour :
Le Front pour la Défense de la Démocratie, Mahamadou Issoufou Le Front pour la République et la Démocratie, Mahamane Hamissou Moumouni L’Intersyndical des Travailleurs du Niger, Soumaila Bagna Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie et de la République, Mahamane Ousmane
NIGER : Late rains put crops at risk
IRIN - 16/07/09
NIGER Low rainfall has disrupted the planting season throughout Niger as farmers who sowed seeds in May are forced to replant when their first crops died, according to the national association of farmers.
“There are real concerns with the planting season this year,” the association’s coordinator, Djibo Bagna, told IRIN.
Idrissa Halidou in the semi-arid village of Torodi near the border with Burkina Faso told IRIN he lost his first planting. “We had planted in May, but lack of rains forced us to plant again.”
Halidou told IRIN he is “tapping into his cereal stock to face the lean season.”
The period between plantings and harvests typically lasts from June to September.
Nationwide, almost 8,000 out of 11,000 villages had reported to the government first plantings by 30 June.
In 2009 late rains have resulted in “plants withering in dry pockets…in certain localities, especially during the first 20 days in May”, according to the government’s 30 June inter-ministerial report on rain and agriculture, which characterized rainfall in most parts of Niger as “weak to moderate”.
The national farmer association’s Bagna said in some regions at this time last year, crops had already begun to grow.
Farmers in Diffa, a commune in the southeast, told IRIN the first rain of the season arrived on 14 July, a month later than in 2008.
Delayed rains have resulted in pastures that are “progressively degrading in quality”, causing pastoralists to seek rain-fed pastures elsewhere for their animals. The most affected areas are Diffa and Maradi in the south, according to the government’s 10 July rain report.
Late rains coincide with rising food prices, according to the government’s weekly system of information on agricultural markets (SIMA), which reported that as of the first week of July, the prices of millet and maize were three percent higher than the previous week, while sorghum was five percent more expensive – costing up to US$42 for 100kg.
Prices for millet, sorghum, rice and maize are up to six percent higher than this time last year, according to the government’s price index.
NIGER Low rainfall has disrupted the planting season throughout Niger as farmers who sowed seeds in May are forced to replant when their first crops died, according to the national association of farmers.
“There are real concerns with the planting season this year,” the association’s coordinator, Djibo Bagna, told IRIN.
Idrissa Halidou in the semi-arid village of Torodi near the border with Burkina Faso told IRIN he lost his first planting. “We had planted in May, but lack of rains forced us to plant again.”
Halidou told IRIN he is “tapping into his cereal stock to face the lean season.”
The period between plantings and harvests typically lasts from June to September.
Nationwide, almost 8,000 out of 11,000 villages had reported to the government first plantings by 30 June.
In 2009 late rains have resulted in “plants withering in dry pockets…in certain localities, especially during the first 20 days in May”, according to the government’s 30 June inter-ministerial report on rain and agriculture, which characterized rainfall in most parts of Niger as “weak to moderate”.
The national farmer association’s Bagna said in some regions at this time last year, crops had already begun to grow.
Farmers in Diffa, a commune in the southeast, told IRIN the first rain of the season arrived on 14 July, a month later than in 2008.
Delayed rains have resulted in pastures that are “progressively degrading in quality”, causing pastoralists to seek rain-fed pastures elsewhere for their animals. The most affected areas are Diffa and Maradi in the south, according to the government’s 10 July rain report.
Late rains coincide with rising food prices, according to the government’s weekly system of information on agricultural markets (SIMA), which reported that as of the first week of July, the prices of millet and maize were three percent higher than the previous week, while sorghum was five percent more expensive – costing up to US$42 for 100kg.
Prices for millet, sorghum, rice and maize are up to six percent higher than this time last year, according to the government’s price index.
Tear gas disperses Niger protest
BBC - 15/07/09
Tear gas disperses Niger protest
jeudi 16 juillet 2009
Security forces in Niger have used batons and tear gas to disperse a group of women protesting at the president’s attempts to hold on to power.
About 100 women from the main opposition coalition tried to hold a sit-in outside the constitutional court in the capital, Niamey.
President Mamadou Tandja wants to hold a referendum to decide if he should be allowed to seek a third time in office.
But critics say the move would risk the country returning to dictatorship.
There have been large scale protests against the referendum, scheduled for 4 August.
Parliament dissolved
But the president’s supporters argue he should be allowed a third term, saying he has brought prosperity to the country in the 10 years since he assumed power.
He is due to step down in December.
The BBC’s Idy Baraou, in Niamey, says the local gendarmerie broke up the protest by women from the the Front for the Defence of Democracy.
They fired tear gas canisters and some of the women were beaten with batons.
The demonstration comes as opposition politicians have urged Nigeriens to boycott the referendum.
Mr Tandja, 70, dissolved parliament and abolished the Constitutional Court after both institutions opposed his proposed referendum.
Earlier this week the country’s lawyers went on strike to show solidarity with the court.
Mr Tandja was first elected in 1999, and then again five years later.
He had previously promised to quit in December this year, a month after presidential elections are due to be held.
Tear gas disperses Niger protest
jeudi 16 juillet 2009
Security forces in Niger have used batons and tear gas to disperse a group of women protesting at the president’s attempts to hold on to power.
About 100 women from the main opposition coalition tried to hold a sit-in outside the constitutional court in the capital, Niamey.
President Mamadou Tandja wants to hold a referendum to decide if he should be allowed to seek a third time in office.
But critics say the move would risk the country returning to dictatorship.
There have been large scale protests against the referendum, scheduled for 4 August.
Parliament dissolved
But the president’s supporters argue he should be allowed a third term, saying he has brought prosperity to the country in the 10 years since he assumed power.
He is due to step down in December.
The BBC’s Idy Baraou, in Niamey, says the local gendarmerie broke up the protest by women from the the Front for the Defence of Democracy.
They fired tear gas canisters and some of the women were beaten with batons.
The demonstration comes as opposition politicians have urged Nigeriens to boycott the referendum.
Mr Tandja, 70, dissolved parliament and abolished the Constitutional Court after both institutions opposed his proposed referendum.
Earlier this week the country’s lawyers went on strike to show solidarity with the court.
Mr Tandja was first elected in 1999, and then again five years later.
He had previously promised to quit in December this year, a month after presidential elections are due to be held.
Les magistrats du Niger appellent à la réhabilitation de la Cour constitutionnelle
APA-Niamey(Niger)
jeudi 16 juillet 2009
APA-Niamey(Niger) Le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a appelé jeudi au « rétablissement » de la Cour constitutionnelle dissoute fin juin dernier par le Président Mamadou Tandja, après qu’elle a déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum pour adopter une nouvelle constitution.
Dans une déclaration lue par son secrétaire générale, Yacouba Soumana, le SAMAN, a invité le Chef de l’Etat à « rétablir » la Cour constitutionnelle qu’il avait « illégalement » dissoute en vertu de pouvoirs exceptionnels qu’il s’est accordés « alors même que les conditions de ces pouvoirs n’étaient pas réunies ».
Les magistrats nigériens ont dénoncé la nomination d’une nouvelle équipe de juges constitutionnels « taillée sur mesure avec une concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la république ».
« Même si les conditions de l’application des pouvoirs exceptionnels étaient réunis, ceux-ci devaient permettre de garantir le fonctionnement normal des instituions et non de les démanteler » a dit M.Soumana, faisant allusion à la décision prise par le Président de Tandja de gouverner par décrets et ordonnances.
Selon le responsable syndical, le SAMAN « se donnera tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications ».
Lundi, les avocats du Niger ont déposé leurs robes et fermé leurs cabinets en raison d’une grève de 24 heures pour manifester leur « solidarité » avec la Cour constitutionnelle, révoquée pour s’être opposée au référendum du président Tandja qui veut adopter par référendum une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir.
La représentante du Conseil de l’Ordre des avocats avait démissionné de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Zada Aïssatou, avait récemment démissionné de la vice-présidence de cet organe, en même temps que les délégués des ONG et partis opposés au référendum.
Afin d’organiser ce référendum, le Chef de l’Etat a dissout fin mai dernier, l’assemblée nationale et modifié le code électoral, après s’être octroyé des « pouvoirs exceptionnels » qui avaient également permis de dissoudre la Cour constitutionnelle.
Le 12 juillet dernier, à la veille du lancement de la campagne référendaire, le Président Tandja a appelé à un « oui massif » pour ce nouveau texte fondamental controversé au sein de la classe politique et des organisations de la société civile.
Le front pour la défense de la démocratie dirigé par le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou, a qualifié cette initiative de « coup d’Etat » et appelé à un « boycott massif » de ce référendum, « à haut risque et porteur de graves dangers pour la paix et l’Etat de droit », selon Mahamane Ousmane, l’ancien président du parlement et principal allié à Tandja.
Élu en 1999, puis réélu en 2004, le Chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de la constitution actuelle. Mais, selon les termes de la nouvelle constitution soumise à référendum, le Président en poste pourra exercer le pouvoir d’Etat jusqu’en 2012.
Il pourra ensuite se représenter autant de fois qu’il le souhaite contrairement à l’actuelle Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans une fois renouvelable.
DS/of/APA 2009-07-16 12:28:58
jeudi 16 juillet 2009
APA-Niamey(Niger) Le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a appelé jeudi au « rétablissement » de la Cour constitutionnelle dissoute fin juin dernier par le Président Mamadou Tandja, après qu’elle a déclaré « non conforme à la constitution » le projet de référendum pour adopter une nouvelle constitution.
Dans une déclaration lue par son secrétaire générale, Yacouba Soumana, le SAMAN, a invité le Chef de l’Etat à « rétablir » la Cour constitutionnelle qu’il avait « illégalement » dissoute en vertu de pouvoirs exceptionnels qu’il s’est accordés « alors même que les conditions de ces pouvoirs n’étaient pas réunies ».
Les magistrats nigériens ont dénoncé la nomination d’une nouvelle équipe de juges constitutionnels « taillée sur mesure avec une concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la république ».
« Même si les conditions de l’application des pouvoirs exceptionnels étaient réunis, ceux-ci devaient permettre de garantir le fonctionnement normal des instituions et non de les démanteler » a dit M.Soumana, faisant allusion à la décision prise par le Président de Tandja de gouverner par décrets et ordonnances.
Selon le responsable syndical, le SAMAN « se donnera tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications ».
Lundi, les avocats du Niger ont déposé leurs robes et fermé leurs cabinets en raison d’une grève de 24 heures pour manifester leur « solidarité » avec la Cour constitutionnelle, révoquée pour s’être opposée au référendum du président Tandja qui veut adopter par référendum une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir.
La représentante du Conseil de l’Ordre des avocats avait démissionné de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Me Zada Aïssatou, avait récemment démissionné de la vice-présidence de cet organe, en même temps que les délégués des ONG et partis opposés au référendum.
Afin d’organiser ce référendum, le Chef de l’Etat a dissout fin mai dernier, l’assemblée nationale et modifié le code électoral, après s’être octroyé des « pouvoirs exceptionnels » qui avaient également permis de dissoudre la Cour constitutionnelle.
Le 12 juillet dernier, à la veille du lancement de la campagne référendaire, le Président Tandja a appelé à un « oui massif » pour ce nouveau texte fondamental controversé au sein de la classe politique et des organisations de la société civile.
Le front pour la défense de la démocratie dirigé par le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou, a qualifié cette initiative de « coup d’Etat » et appelé à un « boycott massif » de ce référendum, « à haut risque et porteur de graves dangers pour la paix et l’Etat de droit », selon Mahamane Ousmane, l’ancien président du parlement et principal allié à Tandja.
Élu en 1999, puis réélu en 2004, le Chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de la constitution actuelle. Mais, selon les termes de la nouvelle constitution soumise à référendum, le Président en poste pourra exercer le pouvoir d’Etat jusqu’en 2012.
Il pourra ensuite se représenter autant de fois qu’il le souhaite contrairement à l’actuelle Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans une fois renouvelable.
DS/of/APA 2009-07-16 12:28:58
Les suisses ont compté sur trois parties différentes pour les négociations
El Khabar -
16/07/09
Une source proche du dossier des otages occidentaux du nord Mali et du Niger, ayant travaillé sans relâche, 7 mois durant, ont révélé que la Grande Bretagne a échoué dans la gestion de la négociation parce qu’elle utilisé la même méthode qui lui a permis de libérer le journaliste britannique Alain Johnston, à Gaza, en Palestine. Notre interlocuteur a résumé cet échec en deux parties, la première étant que les britanniques n’ont pas suffisamment compté sur l’expérience des négociateurs locaux et c’est ce qui a été considéré par les terroristes comme étant « une provocation », d’autant qu’ils avaient souvent mis beaucoup de temps pour répondre aux exigences des terroristes et maintenir un contact permanent avec eux. Les services britanniques pensaient, à tort, pouvoir rééditer le succès à Gaza, sans tenir compte de la différence des conditions sécuritaires très différentes dans la mesure qu’au Sahel, la sécurité est totalement inexistante. Il en de même pour la rigueur de la démarche britannique puisqu’il n’a pas été tenu compte d’aspects autrement plus importants comme le lieu, le temps et surtout la nature sanguinaire d’El Qaida au Maghreb. La gestion par les services britannique, de la relation avec les intermédiaires locaux n’a pas été à la hauteur, puisque ils se sont contentés de Salafistes venus d’Europe, il y a quelques mois. Ce comportement a introduit, chez les preneurs d’otages, de la suspicion quand à la volonté de Grande Bretagne de gagner du temps, pour pouvoir libérer les otages, à travers une action militaire. Notre source a ajouté que le groupe de Hamadou Abid, « Abouzid Abdelhamid » avait pour objectif de libérer 20 terroristes détenus, détenus dans les prisons d’Algérie, du Mali et de la Mauritanie. Ce qui a été formellement dénoncé par l’Algérie. Les négociations avaient été tenues secrètes avant qu’El Qaida, ne donne l’information sur les médias électroniques. Cette manière d’agir est une forme de « tâter le pouls », très connue par les personnes proches de ce genre de dossiers qui se terminent souvent par le payement de grandes rançons. Il était possible de gérer ce dossier par les britanniques en exploit les capacités de pression des intermédiaires locaux mais ils ont insisté pour utiliser les canaux européens consistant à travailler avec, entre autres, la vidéo prouver que l’otage est encore vivant. Cette exigence britannique n’était pas de nature à conforter les preneurs d’otages qui n’étaient pas habitués à ce genre de procédé ; celui-ci représenterait, pour eux, un risque sécuritaire important. Notre source a affirmé qu’un pays dont il a préféré taire le nom avait payé la rançon, exigée par le groupe de « Essoufi », pour libérer l’otage suisse. El Khabar a appris, d’autres parts, que les informations données auparavant, avaient été confirmées et que les négociations se faisaient, simultanément, à trois niveaux distincts ; il s’agit d’un groupe composés de tribus Touaregs, des Salafistes d’Europe et les britanniques. Les activités de ces trois groupes étaient coordonnées par les services d’un pays maghrébin qui a rejoint, plus tard, les négociations.
16/07/09
Une source proche du dossier des otages occidentaux du nord Mali et du Niger, ayant travaillé sans relâche, 7 mois durant, ont révélé que la Grande Bretagne a échoué dans la gestion de la négociation parce qu’elle utilisé la même méthode qui lui a permis de libérer le journaliste britannique Alain Johnston, à Gaza, en Palestine. Notre interlocuteur a résumé cet échec en deux parties, la première étant que les britanniques n’ont pas suffisamment compté sur l’expérience des négociateurs locaux et c’est ce qui a été considéré par les terroristes comme étant « une provocation », d’autant qu’ils avaient souvent mis beaucoup de temps pour répondre aux exigences des terroristes et maintenir un contact permanent avec eux. Les services britanniques pensaient, à tort, pouvoir rééditer le succès à Gaza, sans tenir compte de la différence des conditions sécuritaires très différentes dans la mesure qu’au Sahel, la sécurité est totalement inexistante. Il en de même pour la rigueur de la démarche britannique puisqu’il n’a pas été tenu compte d’aspects autrement plus importants comme le lieu, le temps et surtout la nature sanguinaire d’El Qaida au Maghreb. La gestion par les services britannique, de la relation avec les intermédiaires locaux n’a pas été à la hauteur, puisque ils se sont contentés de Salafistes venus d’Europe, il y a quelques mois. Ce comportement a introduit, chez les preneurs d’otages, de la suspicion quand à la volonté de Grande Bretagne de gagner du temps, pour pouvoir libérer les otages, à travers une action militaire. Notre source a ajouté que le groupe de Hamadou Abid, « Abouzid Abdelhamid » avait pour objectif de libérer 20 terroristes détenus, détenus dans les prisons d’Algérie, du Mali et de la Mauritanie. Ce qui a été formellement dénoncé par l’Algérie. Les négociations avaient été tenues secrètes avant qu’El Qaida, ne donne l’information sur les médias électroniques. Cette manière d’agir est une forme de « tâter le pouls », très connue par les personnes proches de ce genre de dossiers qui se terminent souvent par le payement de grandes rançons. Il était possible de gérer ce dossier par les britanniques en exploit les capacités de pression des intermédiaires locaux mais ils ont insisté pour utiliser les canaux européens consistant à travailler avec, entre autres, la vidéo prouver que l’otage est encore vivant. Cette exigence britannique n’était pas de nature à conforter les preneurs d’otages qui n’étaient pas habitués à ce genre de procédé ; celui-ci représenterait, pour eux, un risque sécuritaire important. Notre source a affirmé qu’un pays dont il a préféré taire le nom avait payé la rançon, exigée par le groupe de « Essoufi », pour libérer l’otage suisse. El Khabar a appris, d’autres parts, que les informations données auparavant, avaient été confirmées et que les négociations se faisaient, simultanément, à trois niveaux distincts ; il s’agit d’un groupe composés de tribus Touaregs, des Salafistes d’Europe et les britanniques. Les activités de ces trois groupes étaient coordonnées par les services d’un pays maghrébin qui a rejoint, plus tard, les négociations.
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