El Khabar -
16/07/09
Une source proche du dossier des otages occidentaux du nord Mali et du Niger, ayant travaillé sans relâche, 7 mois durant, ont révélé que la Grande Bretagne a échoué dans la gestion de la négociation parce qu’elle utilisé la même méthode qui lui a permis de libérer le journaliste britannique Alain Johnston, à Gaza, en Palestine. Notre interlocuteur a résumé cet échec en deux parties, la première étant que les britanniques n’ont pas suffisamment compté sur l’expérience des négociateurs locaux et c’est ce qui a été considéré par les terroristes comme étant « une provocation », d’autant qu’ils avaient souvent mis beaucoup de temps pour répondre aux exigences des terroristes et maintenir un contact permanent avec eux. Les services britanniques pensaient, à tort, pouvoir rééditer le succès à Gaza, sans tenir compte de la différence des conditions sécuritaires très différentes dans la mesure qu’au Sahel, la sécurité est totalement inexistante. Il en de même pour la rigueur de la démarche britannique puisqu’il n’a pas été tenu compte d’aspects autrement plus importants comme le lieu, le temps et surtout la nature sanguinaire d’El Qaida au Maghreb. La gestion par les services britannique, de la relation avec les intermédiaires locaux n’a pas été à la hauteur, puisque ils se sont contentés de Salafistes venus d’Europe, il y a quelques mois. Ce comportement a introduit, chez les preneurs d’otages, de la suspicion quand à la volonté de Grande Bretagne de gagner du temps, pour pouvoir libérer les otages, à travers une action militaire. Notre source a ajouté que le groupe de Hamadou Abid, « Abouzid Abdelhamid » avait pour objectif de libérer 20 terroristes détenus, détenus dans les prisons d’Algérie, du Mali et de la Mauritanie. Ce qui a été formellement dénoncé par l’Algérie. Les négociations avaient été tenues secrètes avant qu’El Qaida, ne donne l’information sur les médias électroniques. Cette manière d’agir est une forme de « tâter le pouls », très connue par les personnes proches de ce genre de dossiers qui se terminent souvent par le payement de grandes rançons. Il était possible de gérer ce dossier par les britanniques en exploit les capacités de pression des intermédiaires locaux mais ils ont insisté pour utiliser les canaux européens consistant à travailler avec, entre autres, la vidéo prouver que l’otage est encore vivant. Cette exigence britannique n’était pas de nature à conforter les preneurs d’otages qui n’étaient pas habitués à ce genre de procédé ; celui-ci représenterait, pour eux, un risque sécuritaire important. Notre source a affirmé qu’un pays dont il a préféré taire le nom avait payé la rançon, exigée par le groupe de « Essoufi », pour libérer l’otage suisse. El Khabar a appris, d’autres parts, que les informations données auparavant, avaient été confirmées et que les négociations se faisaient, simultanément, à trois niveaux distincts ; il s’agit d’un groupe composés de tribus Touaregs, des Salafistes d’Europe et les britanniques. Les activités de ces trois groupes étaient coordonnées par les services d’un pays maghrébin qui a rejoint, plus tard, les négociations.
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 17 juillet 2009
mercredi 15 juillet 2009
Niger/FFR/appel à la désobéissance civile et militaire
Mercredi 15 juillet 2009
/Niger/FFR/appel à la désobéissance civile et militaire
Appel tous les patriotes sincères à la désobéissance civile et militaire contre le régime dictatoriale et antidémocratique de Tandja.
Nous avertissons tous les citoyens Nigeriens des risques et dangers qu'ils en courent en se rendant aux urnes ou en participant aux préparatifs du référendum illégalement convoqué par le dictateur de Niamey.
Nous agirons sévèrement et concrètement contre toute autorité administrative et coutumière corrompue qui collabore avec le dictateur Tandja dans ses macabres dessins du délabrement de l'Etat Nigerien.
Nous en appelons à tous les patriotes Nigeriens de s'unir au FFR pour trouver la tête mortelle, vite et la couper, sinon la menace autoritaire de Tandja et ses sbires, sera toujours au-dessus de nos têtes et adieu rêve de démocratie, de justice et de liberté.
Nous sommes engagés dans ce combat-là et confirmons qu'il n'y a pas à ce jour aucune négociation avec le pouvoir de Niamey.
Nous n'avons nullement l'intention de traiter avec un pouvoir hors-la-loi qui s'isole et s'enfonce chaque jour davantage dans l'illégalité et le fascisme.
Le front
Nomadic groups challenge measles vaccination effort for 400,000 children in Mali
MSF - 13/07/09
mardi 14 juillet 2009
“We have to keep the ‘cold chain’ right up to the most remote places,” explained Louis Kakudji Mutokhe. “The cold chain is based in Timbuktu and at least two vehicles bring icepacks and vaccines to the field. You really need a lot of resources if you want to avoid giving ineffective vaccines to the kids.” Bamako - A measles epidemic has hit northern Mali. MSF is providing treatment to sick people and has launched a vaccination campaign for approximately 400,000 children between six months and 15 years of age.
Measles is a contagious disease that mostly affects children. The disease can be fatal or cause serious complications, including blindness and pneumonia. Measles can be prevented by vaccination but in the affected areas in Mali, very weak vaccination coverage is a major factor in the spread of the epidemic.
In order to prevent this, MSF started in May a vaccination campaign in the Timbuktu region, an area where the epidemic threshold had been reached. So far, MSF and Ministry of Health teams have vaccinated 160,000 children in Timbuktu city and in the surrounding ‘circles’ (areas). The vaccination will continue in the Timbuktu region and another campaign will soon start in the neighbouring Gao region.
Populations on the move
Among the population, many are ‘Tuareg’ and other nomadic populations who are heading south of Timbuktu in search of water. Teams have also vaccinated certain ethnic groups, who are currently heading to the shore of the Niger River in search for fish.
“People are constantly on the move and this is a big challenge,” explained Louis Kakudji Mutokhe, MSF medical coordinator. “It is extremely difficult to follow their migration. Two or three days before the vaccination we have to send a team of educators to let people know about the vaccination and to ask them not to move ! But if it starts raining somewhere, then they move on to these places where they can find better water points for the cattle.”
There have been more than 2,500 patients with measles so far in the regions of Timbuktu and Gao. MSF has set up three measles treatment centres in Timbuktu and another two in Gao. In addition, four mobile teams are doing outreach searches to locate sick people, care for them and refer complicated cases to treatment facilities.
In such a vast and underpopulated area (about one inhabitant per square km), MSF had to mobilise significant logistical needs. On top of that, the poor condition of the roads means that moving from one place to another takes a long time. So in Timbuktu region only, 12 teams of MSF staff, Ministry of Health staff, and representatives of civil society, are working on the vaccination campaign. About 20 cars take the teams to the vaccination sites.
The temperature at this time of year in Mali is almost 50 degrees Celsius. However, to be effective, vaccines must be kept at a low temperature – between two and eight degrees Celsius.
“We have to keep the ‘cold chain’ right up to the most remote places,” explained Louis Kakudji Mutokhe. “The cold chain is based in Timbuktu and at least two vehicles bring icepacks and vaccines to the field. You really need a lot of resources if you want to avoid giving ineffective vaccines to the kids.”
Overall, around 100 MSF staff, the majority from Mali, are working to address the measles outbreak.
Une reconnaissance au terrorisme
El Khabar - 15/07/09
Une reconnaissance au terrorisme
mercredi 15 juillet 2009
Il y a quelques mois, des sources bien informées sur les dossiers du terrorisme et des terroristes, ont rapporté que les autorités algériennes ont renoncé à une opération militaire très importante, que l’Algérie aurait exécuté avec les forces militaires des pays africains du voisinage, contre les fiefs de la branche de « El Qaida au Maghreb islamique », dans les zones frontalières entre l’Algérie, et le Mali et le Niger. Selon les mêmes sources, la décision d’abandonner une opération, aussi importante, a été prise suite aux pressions exercées par des puissances occidentales, de peur de mettre la vie de leurs concitoyens, kidnappés par El Qaida, en danger. Les pressions des pays européens, ont, en fait, pour objectif de permettre aux terroristes de reprendre le souffle, et de leur offrir un temps supplémentaire pour se reposer et s’exercer, et même pour circuler et se déplacer vers des endroits plus sûrs, loin de poursuite et de surveillance, sachant que le fait d’être prêt à la mise en exécution de cette opération militaire, signifie, bien entendu, que les endroits, auxquels se cachent les groupes terroristes, ont été déterminés auparavant, afin de les cerner, par la suite…Ces données ont plusieurs significations, et démontrent que la politique adoptée des pays occidentaux, quand il s’agit de préserver leurs intérêts et garantir la sécurité d’un individu ou d’un groupe de leurs ressortissants, ils protègent et servent le terrorisme, d’une manière claire, franche et sereine. Les choses ont allé loin de là, à tel point que certains pays occidentaux ont eu recours à des intermédiaires locaux, et ont crée des canaux de communication avec des organisations terroristes, et ont négocié avec eux, ce qui est interprété comme une confirmation politique et une reconnaissance non déclarée de ces pays à El Qaida, qui est devenue, selon leur logique scientifique, un numéro, avec lequel il faut traiter… Y a-t-il une autre reconnaissance plus significative que les négociations ? Pire encore…Il s’avéré que des pays occidentaux ont payé des rançons avec des montants faramineux, pour voir leurs concitoyens relâchés par les groupes terroristes…Cela ne peut être expliqué que par le soutien financier pour le terrorisme et les terroristes, qui est assuré par ces pays que les considérons comme démocrates, et ils se vantant d’être démocrates. Oui… La politique des pays occidentaux est basée, théoriquement, sur les droits de l’homme, ces derniers évitent de cibler les terroristes, et puis ils les reconnaissent et les acceptent comme une partie, dans les négociations, et par la suite, ils cèdent aux pressions et acceptent de se faire escroquer des montants exorbitants, jamais offerts « aux associations caritatives et humanitaires, tout cela a pour finalité la relaxe d’un ou deux otages occidentaux », « point d’exclamation ». Il est clair que nous sommes pour la vie, et contre la mort des êtres humains, à n’importe quel endroit et moment, et sans tenir compte de leurs croyances, la couleur de leurs visages, leurs sexes et leurs origines, nous disons à ces occidentaux que ceux avec lesquels vous négociez, et auxquels vous payez des millions, vous leur donnez l’occasion de tuer de centaines de personnes parmi nous, ils ont déjà tué des dizaines de milliers de nos innocents, alors qu’est ce que signifie que la vie d’un seul être humain européen, est beaucoup plus chère que des milliers de personnes, faisant partie de nous ? La seule et unique explication, c’est que l’être humain, dans les pays occidentaux, est plus cher que celui vivant parmi nous…Vous, les prôneurs de la démocratie, cela est une pure discrimination.
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A la une
L’Algérie mène une campagne contre le payement des rançons
10 millions d’euros octroyés aux terroristes par des pays européens
Les hauts responsables algériens, suite à une proposition des services de renseignements, travaillent pour gagner un large soutien international, afin de pousser le conseil de sécurité à adopter les propositions de l’Algérie, contre des rançons octroyées aux groupes terroristes. Les responsables algériens ont fait part de cette proposition, à l’occasion du sommet du G8 et au sommet des pays non-alignés, tenu hier, en Egypte. Selon certains rapports sécuritaires, l’organisation terroriste, El Qaida, au pays du Sahel, a récolté pas moins de 10 millions d’euros, après les kidnappings visant des occidentaux, ajoutant que 32 touristes européens ont été kidnappés, en 2003, par Abderrezak El Para, alors que 2 touristes autrichiens ont été kidnappés en 2008, et 6 en 2009. Dans ce cadre, et si on étudie les rapports de sécurité, concernant les montants qui vont aux rançons, on découvre que des contrats d’armement importants. Souvent conclus avec des marchands d’armes de Burkina Faso, Nigeria, et les mouvements séparatistes, à travers des intermédiaires, qui approvisionnent certaines régions en Algérie, à l’instar de Ghardaia, M’sila…etc. Par ailleurs, les renseignements algériens pensent que la coordination sécuritaire avec les pays du Sahel, pourrait manquer d’efficacité, car ces pays cèdent facilement aux pressions exercées par d’autres puissances internationales. De son côté, l’Algérie a introduit cette proposition à l’Union Africaine, et elle a été adoptée, mais elle restera inefficace, si elle ne sera pas inscris parmi les résolutions des Nations Unies. Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été chargé par le président de la République, de transmettre la proposition de l’Algérie, aux membres du G8, réunis en Italie.
15-07-2009 Par Attef Kedadra
Une reconnaissance au terrorisme
mercredi 15 juillet 2009
Il y a quelques mois, des sources bien informées sur les dossiers du terrorisme et des terroristes, ont rapporté que les autorités algériennes ont renoncé à une opération militaire très importante, que l’Algérie aurait exécuté avec les forces militaires des pays africains du voisinage, contre les fiefs de la branche de « El Qaida au Maghreb islamique », dans les zones frontalières entre l’Algérie, et le Mali et le Niger. Selon les mêmes sources, la décision d’abandonner une opération, aussi importante, a été prise suite aux pressions exercées par des puissances occidentales, de peur de mettre la vie de leurs concitoyens, kidnappés par El Qaida, en danger. Les pressions des pays européens, ont, en fait, pour objectif de permettre aux terroristes de reprendre le souffle, et de leur offrir un temps supplémentaire pour se reposer et s’exercer, et même pour circuler et se déplacer vers des endroits plus sûrs, loin de poursuite et de surveillance, sachant que le fait d’être prêt à la mise en exécution de cette opération militaire, signifie, bien entendu, que les endroits, auxquels se cachent les groupes terroristes, ont été déterminés auparavant, afin de les cerner, par la suite…Ces données ont plusieurs significations, et démontrent que la politique adoptée des pays occidentaux, quand il s’agit de préserver leurs intérêts et garantir la sécurité d’un individu ou d’un groupe de leurs ressortissants, ils protègent et servent le terrorisme, d’une manière claire, franche et sereine. Les choses ont allé loin de là, à tel point que certains pays occidentaux ont eu recours à des intermédiaires locaux, et ont crée des canaux de communication avec des organisations terroristes, et ont négocié avec eux, ce qui est interprété comme une confirmation politique et une reconnaissance non déclarée de ces pays à El Qaida, qui est devenue, selon leur logique scientifique, un numéro, avec lequel il faut traiter… Y a-t-il une autre reconnaissance plus significative que les négociations ? Pire encore…Il s’avéré que des pays occidentaux ont payé des rançons avec des montants faramineux, pour voir leurs concitoyens relâchés par les groupes terroristes…Cela ne peut être expliqué que par le soutien financier pour le terrorisme et les terroristes, qui est assuré par ces pays que les considérons comme démocrates, et ils se vantant d’être démocrates. Oui… La politique des pays occidentaux est basée, théoriquement, sur les droits de l’homme, ces derniers évitent de cibler les terroristes, et puis ils les reconnaissent et les acceptent comme une partie, dans les négociations, et par la suite, ils cèdent aux pressions et acceptent de se faire escroquer des montants exorbitants, jamais offerts « aux associations caritatives et humanitaires, tout cela a pour finalité la relaxe d’un ou deux otages occidentaux », « point d’exclamation ». Il est clair que nous sommes pour la vie, et contre la mort des êtres humains, à n’importe quel endroit et moment, et sans tenir compte de leurs croyances, la couleur de leurs visages, leurs sexes et leurs origines, nous disons à ces occidentaux que ceux avec lesquels vous négociez, et auxquels vous payez des millions, vous leur donnez l’occasion de tuer de centaines de personnes parmi nous, ils ont déjà tué des dizaines de milliers de nos innocents, alors qu’est ce que signifie que la vie d’un seul être humain européen, est beaucoup plus chère que des milliers de personnes, faisant partie de nous ? La seule et unique explication, c’est que l’être humain, dans les pays occidentaux, est plus cher que celui vivant parmi nous…Vous, les prôneurs de la démocratie, cela est une pure discrimination.
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A la une
L’Algérie mène une campagne contre le payement des rançons
10 millions d’euros octroyés aux terroristes par des pays européens
Les hauts responsables algériens, suite à une proposition des services de renseignements, travaillent pour gagner un large soutien international, afin de pousser le conseil de sécurité à adopter les propositions de l’Algérie, contre des rançons octroyées aux groupes terroristes. Les responsables algériens ont fait part de cette proposition, à l’occasion du sommet du G8 et au sommet des pays non-alignés, tenu hier, en Egypte. Selon certains rapports sécuritaires, l’organisation terroriste, El Qaida, au pays du Sahel, a récolté pas moins de 10 millions d’euros, après les kidnappings visant des occidentaux, ajoutant que 32 touristes européens ont été kidnappés, en 2003, par Abderrezak El Para, alors que 2 touristes autrichiens ont été kidnappés en 2008, et 6 en 2009. Dans ce cadre, et si on étudie les rapports de sécurité, concernant les montants qui vont aux rançons, on découvre que des contrats d’armement importants. Souvent conclus avec des marchands d’armes de Burkina Faso, Nigeria, et les mouvements séparatistes, à travers des intermédiaires, qui approvisionnent certaines régions en Algérie, à l’instar de Ghardaia, M’sila…etc. Par ailleurs, les renseignements algériens pensent que la coordination sécuritaire avec les pays du Sahel, pourrait manquer d’efficacité, car ces pays cèdent facilement aux pressions exercées par d’autres puissances internationales. De son côté, l’Algérie a introduit cette proposition à l’Union Africaine, et elle a été adoptée, mais elle restera inefficace, si elle ne sera pas inscris parmi les résolutions des Nations Unies. Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été chargé par le président de la République, de transmettre la proposition de l’Algérie, aux membres du G8, réunis en Italie.
15-07-2009 Par Attef Kedadra
lundi 13 juillet 2009
Tinariwen : L'EMBLÈME DE LA CULTURE TOUARÈGUE in L'ESSOR
C'est le groupe de musique le plus célèbre du nord de notre pays. Il parcourt le monde pour faire connaître l'art des hommes bleus. Originaire de Tessalit dans la région de Kidal, Tinariwen "les déserts" en tamasheq, est un groupe de musique touareg bien connu sur la scène internationale. Dans cette partie du Mali, les nomades mènent une vie dure et solitaire parfois. Pour combler le vide et oublier le quotidien difficile, les touareg improvisent des chants pour réduire les distances qu'ils soient à pied ou à dos de chameau, et ainsi dissiper leur blues. Ces chants sont rythmés par le tendé. Un instrument traditionnel de percussion battu à la cadence des chameaux. C'est cette musique traditionnelle que le groupe Tinariwen tente de moderniser avec l'introduction de la guitare acoustique.Au fil du temps, sa musique est devenue une sorte de mélange avec le rock and roll et le blues américain, sur fond de musique traditionnelle. Ce qui a permis à Tinariwen d'être adopté par les siens et de conquérir de nombreux mélomanes à travers le monde.
Initié par Ibrahim Ag Alhabib dit "Abraybone", Alhassane Ag Touhami et feu Intayaden, lors d'un festival à Alger en 1982, trois amis qui jouaient une guitare acoustique, puis le groupe "les voix du hoggar" leur a offert une première guitare électrique.Après la signature du Pacte national en 1992 à Tamanrasset, c'est le retour de la paix, le groupe s'est consacré à la diffusion de la culture touarègue grâce à sa musique et à des paroles évoquant l'amour pour le désert et les souffrances du monde touareg. Certains membres du groupe qui avaient participé à la rébellion ont troqué les fusils contre des instruments de musique.A partir de cet instant, Tinariwen participe à de nombreux festivals au Mali et en Europe. C'est en 2000 que le groupe signe son premier album "The Radio Tisdas Session" enregistré à Kidal par Justin Adams et Lo'Jo, un groupe français. Puis c'est l'album "Amassakoul" le voyageur en tamasheq, édité en 2004 qui confirme la notoriété du groupe. Tinariwen fait figure d'ambassadeur des touareg à travers le monde avec ses tournées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Dès lors, le groupe partage la scène avec des grands groupes et des stars du rock comme les Rolling Stones, Carlos Santana, Robert Plant, Taj Mahal ou Elvis Costelle... Une tournée qui sera suivie de la sortie de leur troisième album "Aman Iman" (l'eau c'est la vie) qui vient confirmer le succès du groupe puisqu'il a été entre autre disque d'argent en Grande Bretagne.Tinariwen est devenu une sorte d'emblème pour les touareg du monde entier. Actuellement en tournée en Europe, le groupe sortira dans quelques mois son quatrième album intitulé "Imidiwan" (les compagnons ou les amis) en tamasheq. Le groupe mis deux mois pour travailler sur cet album à Tessalit.Entre chants d'espoir et de blues, Tinariwen, ces fils du désert réinventent la musique qui touche le corps, le cœur et l'âme. Tinariwen est le groupe le plus célèbre des groupes de musique touareg. C'est le messager de la culture du monde touareg.
Assaleck Ag TITA
l'Essor n°16483 du - 2009-07-13
Publié par Hassan à l'adresse 7/13/2009
Al-Qaeda frees Swiss captive
Al Jazeera - 12/07/09
Al-Qaeda frees Swiss captive
lundi 13 juillet 2009
A Swiss national held hostage in Mali since January has been released by his captors, al-Qaeda in the Islamic Maghreb, a spokesman for the country’s president has said.
"We can confirm that the Swiss has been freed," Seydou Cissouma told the Reuters news agency on Sunday.
Werner Greiner was captured on January 22 with three other people while attending a music festival near the Niger border.
The two women in the group were freed in April, but Edwin Dyer, a Briton, was beheaded in May.
Greiner was reportedly freed in Gao region in the country’s northern desert, where dozens of people were reported killed this month in clashes between the Malian army and al-Qaeda fighters.
Medical attention
Switzerland’s foreign ministry said that he had received medical attention and would be heading home soon.
"The Swiss foreign ministry learnt with joy that the efforts towards the liberation of the last Swiss hostage in Mali has been successful," it said in a statement.
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest"
Swiss foreign ministry
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest."
An official involved in negotiations with the kidnappers in northern Mali told the AFP news agency earlier this month that the Swiss national was in poor health.
"He is hardly eating at all. He is suffering a lot. We are very worried," he said.
In May, the Algerian media reported that al-Qaeda was demanding $14.21m in exchange for Greiner and Dyer.
It was not immediately clear on Sunday whether a ransom had been paid for the release of the Swiss national.
Al-Qaeda in the Islamic Maghreb emerged out of the Salafist Group for Preaching and Combat, an Algerian Islamist movement.
The group now operates across a vast stretch of the Sahel region of northern Africa.
Amadou Toumani Toure, Mali’s president, announced an all-out war on the group after Dyer’s execution and there has been fierce fighting in subsequent months.
Al-Qaeda frees Swiss captive
lundi 13 juillet 2009
A Swiss national held hostage in Mali since January has been released by his captors, al-Qaeda in the Islamic Maghreb, a spokesman for the country’s president has said.
"We can confirm that the Swiss has been freed," Seydou Cissouma told the Reuters news agency on Sunday.
Werner Greiner was captured on January 22 with three other people while attending a music festival near the Niger border.
The two women in the group were freed in April, but Edwin Dyer, a Briton, was beheaded in May.
Greiner was reportedly freed in Gao region in the country’s northern desert, where dozens of people were reported killed this month in clashes between the Malian army and al-Qaeda fighters.
Medical attention
Switzerland’s foreign ministry said that he had received medical attention and would be heading home soon.
"The Swiss foreign ministry learnt with joy that the efforts towards the liberation of the last Swiss hostage in Mali has been successful," it said in a statement.
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest"
Swiss foreign ministry
"The last hostage has been freed in Mali. The Swiss citizen has been taken care of medically and will be repatriated to Switzerland to rest."
An official involved in negotiations with the kidnappers in northern Mali told the AFP news agency earlier this month that the Swiss national was in poor health.
"He is hardly eating at all. He is suffering a lot. We are very worried," he said.
In May, the Algerian media reported that al-Qaeda was demanding $14.21m in exchange for Greiner and Dyer.
It was not immediately clear on Sunday whether a ransom had been paid for the release of the Swiss national.
Al-Qaeda in the Islamic Maghreb emerged out of the Salafist Group for Preaching and Combat, an Algerian Islamist movement.
The group now operates across a vast stretch of the Sahel region of northern Africa.
Amadou Toumani Toure, Mali’s president, announced an all-out war on the group after Dyer’s execution and there has been fierce fighting in subsequent months.
Référendum au Niger : le président Tandja appelle au "oui massif"
NIAMEY(AFP)
Référendum au Niger : le président Tandja appelle au "oui massif"
lundi 13 juillet 2009NIAMEY(AFP) — Le président du Niger Mamadou Tandja a appelé dimanche soir à un "oui massif" lors du référendum sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2012.
"Je vous exhorte à adopter le projet de constitution par un +oui+ massif le 4 août prochain", a déclaré le président dans un discours radio-télévisé de lancement de campagne du référendum.
Cette campagne référendaire sera close le 2 août.
Après 10 ans à la tête du pays, le président doit constitutionnellement quitter le pouvoir le 22 décembre mais il a convoqué un référendum le 4 août pour changer la Constitution afin de se maintenir en poste.
Après prolongation de son mandat, jusqu’en 2012, il pourrait se représenter autant qu’il le veut, alors que l’actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président. Cette disposition ne peut être modifiée ni par le Parlement ni par référendum.
Pour permettre ce référendum, M. Tandja a dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s’est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
"Ce projet de constitution une fois adopté confortera définitivement notre pays dans sa marche vers le progrès et la stabilité", a poursuivi le président Tandja en soutenant que "le peuple doit être seul juge du maintien fonction du président de la république".
L’opposition dénonce "un coup d’Etat" du président Tandja et exige le rétablissement de la légalité constitutionnelle.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), un des trois fronts anti-référendum, a appelé "tous les démocrates sincères à conjuguer leurs efforts en vue de faire échec au référendum".
"Ce référendum à haut risque est porteur de graves dangers pour la paix, l’Etat de droit et la quiétude sociale au Niger", a estimé samedi le président du parlement dissous, Mahamane Ousmane.
Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) "exige" le départ de M. Tandja et sa "mise en accusation" conformément à l’article 119 de la Constitution pour "haute trahison pour avoir violé son serment" de respecter la Constitution.
L’Union européenne, la France, les Etats-Unis et le Canada, la Suisse ont demandé au président Tandja de renoncer à son référendum "illégal".
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) dont le Niger est membre a brandi des sanctions allant jusqu’au blocus économique et l’isolement diplomatique.
Bruxelles a donné le ton en annonçant il y trois jours le blocage du versement d’une aide budgétaire au Niger.
Référendum au Niger : le président Tandja appelle au "oui massif"
lundi 13 juillet 2009NIAMEY(AFP) — Le président du Niger Mamadou Tandja a appelé dimanche soir à un "oui massif" lors du référendum sur une nouvelle constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2012.
"Je vous exhorte à adopter le projet de constitution par un +oui+ massif le 4 août prochain", a déclaré le président dans un discours radio-télévisé de lancement de campagne du référendum.
Cette campagne référendaire sera close le 2 août.
Après 10 ans à la tête du pays, le président doit constitutionnellement quitter le pouvoir le 22 décembre mais il a convoqué un référendum le 4 août pour changer la Constitution afin de se maintenir en poste.
Après prolongation de son mandat, jusqu’en 2012, il pourrait se représenter autant qu’il le veut, alors que l’actuelle Constitution interdit un troisième mandat à tout président. Cette disposition ne peut être modifiée ni par le Parlement ni par référendum.
Pour permettre ce référendum, M. Tandja a dissous le Parlement, puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s’est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
"Ce projet de constitution une fois adopté confortera définitivement notre pays dans sa marche vers le progrès et la stabilité", a poursuivi le président Tandja en soutenant que "le peuple doit être seul juge du maintien fonction du président de la république".
L’opposition dénonce "un coup d’Etat" du président Tandja et exige le rétablissement de la légalité constitutionnelle.
Le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), un des trois fronts anti-référendum, a appelé "tous les démocrates sincères à conjuguer leurs efforts en vue de faire échec au référendum".
"Ce référendum à haut risque est porteur de graves dangers pour la paix, l’Etat de droit et la quiétude sociale au Niger", a estimé samedi le président du parlement dissous, Mahamane Ousmane.
Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) "exige" le départ de M. Tandja et sa "mise en accusation" conformément à l’article 119 de la Constitution pour "haute trahison pour avoir violé son serment" de respecter la Constitution.
L’Union européenne, la France, les Etats-Unis et le Canada, la Suisse ont demandé au président Tandja de renoncer à son référendum "illégal".
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) dont le Niger est membre a brandi des sanctions allant jusqu’au blocus économique et l’isolement diplomatique.
Bruxelles a donné le ton en annonçant il y trois jours le blocage du versement d’une aide budgétaire au Niger.
samedi 11 juillet 2009
Niger : Bss dénonce les « dérives monarchiques » de Tandja
Niger
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal (Bss) appelle la communauté internationale en particulier l’Organisation des Nations Unies à condamner le « coup de force » du Président Tandja et à l’obliger à revenir à la raison afin d’épargner au Niger des turbulences inutiles. Elle exprime sa solidarité et son soutien à l’ensemble des forces démocratiques et patriotiques du Niger qui sont en train de « se battre contre les dérives monarchiques de Tandja pour maintenir leur pays dans le concert des nations démocratiques ».
La constitution du Niger stipule qu’après deux mandats successifs un Président de la République ne peut plus se présenter à une élection présidentielle. En plus, il est clairement dit que cette disposition de la Constitution n’est pas susceptible de modification que ce soit par voie référendaire ou parlementaire.
Mamdaou Tandja devait se retirer du pouvoir le 22 décembre 2009. Il a passé deux quinquennats à la tête du pays et projette de prolonger son mandat de trois ans au cours desquels aucune élection ne serait organisée. En dépit de la large désapprobation de l’essentiel des forces vives nigériennes, il est déterminé à poursuivre son projet. C’est ainsi qu’il a dissout des institutions et a installé d’autres.
Aly DIOUF
La Coalition Bennoo Siggil Senegaal (Bss) appelle la communauté internationale en particulier l’Organisation des Nations Unies à condamner le « coup de force » du Président Tandja et à l’obliger à revenir à la raison afin d’épargner au Niger des turbulences inutiles. Elle exprime sa solidarité et son soutien à l’ensemble des forces démocratiques et patriotiques du Niger qui sont en train de « se battre contre les dérives monarchiques de Tandja pour maintenir leur pays dans le concert des nations démocratiques ».
La constitution du Niger stipule qu’après deux mandats successifs un Président de la République ne peut plus se présenter à une élection présidentielle. En plus, il est clairement dit que cette disposition de la Constitution n’est pas susceptible de modification que ce soit par voie référendaire ou parlementaire.
Mamdaou Tandja devait se retirer du pouvoir le 22 décembre 2009. Il a passé deux quinquennats à la tête du pays et projette de prolonger son mandat de trois ans au cours desquels aucune élection ne serait organisée. En dépit de la large désapprobation de l’essentiel des forces vives nigériennes, il est déterminé à poursuivre son projet. C’est ainsi qu’il a dissout des institutions et a installé d’autres.
Aly DIOUF
Niger : Bruxelles bloque un paiement
Niger : Bruxelles bloque un paiement
samedi 11.07.2009, 20:02
La Commission européenne a bloqué le versement d’une aide au budget de l’État du Niger pour protester contre la dérive autoritaire du président Mamadou Tanda, a-t-on appris samedi auprès des services du Développement.
samedi 11.07.2009, 20:02
La Commission européenne a bloqué le versement d’une aide au budget de l’État du Niger pour protester contre la dérive autoritaire du président Mamadou Tanda, a-t-on appris samedi auprès des services du Développement.
Niger: il faut lever la "censure" (médias)
Niger: il faut lever la "censure" (médias)
AFP
11/07/2009 | Mise à jour : 18:47 | Ajouter à ma sélection
Des organisations de presse du Niger, mais aussi le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux Etats-Unis, ont demandé au président Mamadou Tandja de lever la "censure" frappant les médias nigériens, a-t-on appris aujourd'hui.
Le président nigérien a décidé mercredi que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Ce projet a pour objectif de permettre à M. Tandja de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat.
"Nous sommes préoccupés par la censure qui pèse actuellement sur tout traitement de l'opposition publique à votre projet d'amendement constitutionnel", écrit le CPJ dans un message écrit vendredi au président.
"Ces restrictions privent de fait les Nigériens de l'opportunité de participer à une décision politique cruciale, avec des conséquences à long terme pour le pays", critique le CPJ, qui parle de "censure sommaire".
Le CPJ explique être "alarmé par les restrictions croissantes imposées (...) sur la presse privée nigérienne".
Dans un communiqué, six organisations de presse du Niger ont dénoncé samedi "le caractère machiavélique de cette décision (...) appelons les journalistes à la solidarité en vue de barrer la route aux prédateurs de la liberté de la presse".
AFP
11/07/2009 | Mise à jour : 18:47 | Ajouter à ma sélection
Des organisations de presse du Niger, mais aussi le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux Etats-Unis, ont demandé au président Mamadou Tandja de lever la "censure" frappant les médias nigériens, a-t-on appris aujourd'hui.
Le président nigérien a décidé mercredi que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.
Ce projet a pour objectif de permettre à M. Tandja de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat.
"Nous sommes préoccupés par la censure qui pèse actuellement sur tout traitement de l'opposition publique à votre projet d'amendement constitutionnel", écrit le CPJ dans un message écrit vendredi au président.
"Ces restrictions privent de fait les Nigériens de l'opportunité de participer à une décision politique cruciale, avec des conséquences à long terme pour le pays", critique le CPJ, qui parle de "censure sommaire".
Le CPJ explique être "alarmé par les restrictions croissantes imposées (...) sur la presse privée nigérienne".
Dans un communiqué, six organisations de presse du Niger ont dénoncé samedi "le caractère machiavélique de cette décision (...) appelons les journalistes à la solidarité en vue de barrer la route aux prédateurs de la liberté de la presse".
Mali : l’Afghanistan du Sahel
Par Salima Tlemçani (El WATAN - Algérie)
Mali : l’Afghanistan du Sahel
Al Qaïda au Maghreb islamique y a commis plusieurs actions spectaculaires ces derniers jourssamedi 11 juillet 2009
Lorsque le GSPC a annoncé, mercredi dernier, avoir tué, le 4 juillet 2009, 28 soldats et capturé trois autres, la surprise a été totale. Néanmoins, la revendication a permis de comprendre au moins cette sortie virulente du président malien Amadou Toumani Touré, vingt-quatre heures plus tard (le 5 juillet), promettant la guerre totale aux terroristes du GSPC, après avoir été passif face à l’implantation de plus en plus massive d’abord des troupes de Mokhtar Belmokhtar, puis de celles Abou Zeid, dissident de ce dernier.
La multiplication des enlèvements d’étrangers et la négociation de leur libération par l’intermédiaire de notables et d’officiels maliens au nord du Mali n’a fait que renforcer les rangs des terroristes en moyens humains et matériels, mais aussi les liens solidement entretenus avec la communauté Brabiche, implantée au nord de Tombouctou, et qui a joué un rôle important dans la neutralisation de la rébellion touareg. Dimanche dernier, le président Touré a surpris en s’exprimant d’un ton coléreux : « C’est une lutte totale contre Al Qaïda que nous menons actuellement. Je dis bien totale. Sur le terrain, dans la bande sahélo-saharienne, les salafistes et leurs complices qui sont auteurs de multiples trafics, sont nos ennemis », a-t-il dit, sans pour autant faire allusion à ce qui s’était passé la veille de cette déclaration. Il aura fallu attendre 48 heures pour que le GSPC annonce son « fait de guerre » : une embuscade meurtrière tendue à un convoi militaire, qui a fait 28 morts. Les premiers éléments d’information indiquent que l’attaque a eu lieu, samedi dernier vers 4h, dans la zone d’Arouane, non loin de Tombouctou, contre un convoi de militaires. Pris dans leur moment de repos, les soldats ont eu du mal à repousser les tirs nourris d’une cinquantaines de terroristes. L’effet de surprise leur a été fatal. La presse malienne a fait état de 4 morts, dont un colonel, et de 4 disparus. De nombreux blessés ont été transférés à Tombouctou. L’on a signalé également la destruction des 4 pick-up militaires. Dans son communiqué, le GSPC affirme avoir tué 28 soldats et capturé 3 autres. L’organisation terroriste ne reconnaît qu’une seule perte dans ses rangs, un Mauritanien. Elle a en outre menacé de lancer d’autres attaques visant personnellement le président Touré, et avec virulence, en lui reprochant d’avoir soutenu les Occidentaux, qualifiés de « croisés », dans la guerre menée contre Al Qaïda.
Les autorités maliennes au pied du mur
Mises au pied du mur, les autorités maliennes parlent de « propagande » puis reconnaissent à demi-mot qu’« il y a eu certes des dizaines de morts de part et d’autre », précisant toutefois que « ce sont les terroristes qui ont perdu le plus d’hommes. Nous avons une dizaine d’éléments portés disparus. Cinq d’entre eux sont revenus lundi à la base ». Que s’est-il passé au juste ? Selon des sources locales, l’embuscade a eu lieu samedi 4 juillet, vers 4h, lorsqu’un convoi militaire en expédition dans la zone d’Araouane, non loin de Tombouctou (en route vers Taoudéni), a été pris, dans son sommeil, par les tirs nourris d’une cinquantaine de terroristes. Avant de partir, les assaillants ont détruit les 4 pick-up des militaires et délesté leurs victimes de leurs armes et de leurs moyens de communication. Les rares survivants ont été pris en otages. Du côté algérien, des sources sécuritaires confirment l’attaque, précisant que les pertes dans les rangs de l’armée malienne étaient « importantes » sans pour autant préciser le nombre. Selon nos interlocuteurs, les auteurs de cette embuscade pourraient être de la phalange de Abou Zeid, dissident de Belmokhtar, composée d’une centaine d’éléments, parmi lesquels de nombreux étrangers, notamment des Mauritaniens.
Depuis des années, le nord du Mali a constitué un no man’s land où se croisent et évoluent, sous l’œil passif des autorités – et complice des populations locales – non seulement les troupes du GSPC, mais aussi les bandes de trafiquants de drogue, d’armes et de papiers, les contrebandiers et les passeurs de migrants clandestins. La situation s’est aggravée avec la multiplication des enlèvements d’Occidentaux dont la libération se fait toujours en contrepartie de rançons, après négociation par l’intermédiaire de notables et officiels maliens, sur le sol malien. Pointé du doigt, le Mali, rassuré par le fait que les terroristes n’ont jamais commis d’attentat sur son sol, a préféré adopter la position de passivité. Interpellé par les pays voisins, notamment l’Algérie, il se défend en brandissant l’argument du manque de moyens. Pour le président Touré, le problème du terrorisme concerne tous les pays de la région et, de ce fait, « tous doivent » l’aider à mener cette guerre à commencer par l’Algérie, qu’il veut à tout prix impliquer directement dans le combat et sur son propre territoire. A ce titre, il va même annoncer publiquement, de manière unilatérale, la préparation d’une grande opération militaire conjointe des armées malienne et algérienne, pour déloger le GSPC de la bande sahélo-saharienne, mais se contredit plus tard en affirmant qu’il est juste question « de maintenir en tenaille » les groupes du GSPC entre l’Algérie et le Mali.
Les Algériens de loin...
Du côté algérien, des sources sécuritaires démentent toute « opération conjointe » et affirment qu’elles ne font que « suivre de loin » ce qui se passe actuellement au nord du Mali, qualifié d’ailleurs « de très inquiétant ». Ce qui pousse à croire que la déclaration du président Touré n’a d’autre objectif que de rassurer une opinion interne de plus en plus en colère contre sa passivité face aux activités d’Al Qaïda au Nord. L’embuscade du 4 juillet dernier n’est pas la première action du GSPC qui, il y a plus d’un mois, a choqué le monde en exécutant un otage britannique (après des mois de détention) à la suite de l’échec des négociations autour d’une rançon. Quelques jours plus tard et à quelques kilomètres de la zone où a eu lieu l’embuscade du 4 juillet, le groupe d’Abou Zeid a assassiné un colonel des renseignements maliens, issu de la communauté Brabiche, dans son domicile de Tombouctou. Un acte qui a suscité une vive colère de ses proches que le régime d’Amadou Touré a tenté de calmer en annonçant, moins d’une semaine après, l’élimination de 26 terroristes d’Al Qaïda. Mieux, à ce jour, aucune demande d’identification n’a été adressée aux services de sécurité algériens.
Peut-on croire que les déclarations du président Touré relatives à « une guerre totale » contre le GSPC ne soient qu’un leurre pour calmer une communauté arabe de plus en plus en colère contre les actes sanglants du GSPC, ce même groupe qui « avait mangé » dans leur main ? Contrairement à Belmokhtar qui a toujours été contre les attentats dans les zones de repli, Abou Zeid n’a qu’un seul objectif : s’imposer comme un émir sanguinaire, fort et intransigeant, et cela en commettant le plus grand nombre d’actes de terreur dans une région devenue, au fil du temps, un lieu de lutte d’intérêts des services de renseignement de certaines puissances régionales et extrarégionales. Une sérieuse menace qui pèse lourdement sur toute la région….
Par Salima Tlemçani
Mali : l’Afghanistan du Sahel
Al Qaïda au Maghreb islamique y a commis plusieurs actions spectaculaires ces derniers jourssamedi 11 juillet 2009
Lorsque le GSPC a annoncé, mercredi dernier, avoir tué, le 4 juillet 2009, 28 soldats et capturé trois autres, la surprise a été totale. Néanmoins, la revendication a permis de comprendre au moins cette sortie virulente du président malien Amadou Toumani Touré, vingt-quatre heures plus tard (le 5 juillet), promettant la guerre totale aux terroristes du GSPC, après avoir été passif face à l’implantation de plus en plus massive d’abord des troupes de Mokhtar Belmokhtar, puis de celles Abou Zeid, dissident de ce dernier.
La multiplication des enlèvements d’étrangers et la négociation de leur libération par l’intermédiaire de notables et d’officiels maliens au nord du Mali n’a fait que renforcer les rangs des terroristes en moyens humains et matériels, mais aussi les liens solidement entretenus avec la communauté Brabiche, implantée au nord de Tombouctou, et qui a joué un rôle important dans la neutralisation de la rébellion touareg. Dimanche dernier, le président Touré a surpris en s’exprimant d’un ton coléreux : « C’est une lutte totale contre Al Qaïda que nous menons actuellement. Je dis bien totale. Sur le terrain, dans la bande sahélo-saharienne, les salafistes et leurs complices qui sont auteurs de multiples trafics, sont nos ennemis », a-t-il dit, sans pour autant faire allusion à ce qui s’était passé la veille de cette déclaration. Il aura fallu attendre 48 heures pour que le GSPC annonce son « fait de guerre » : une embuscade meurtrière tendue à un convoi militaire, qui a fait 28 morts. Les premiers éléments d’information indiquent que l’attaque a eu lieu, samedi dernier vers 4h, dans la zone d’Arouane, non loin de Tombouctou, contre un convoi de militaires. Pris dans leur moment de repos, les soldats ont eu du mal à repousser les tirs nourris d’une cinquantaines de terroristes. L’effet de surprise leur a été fatal. La presse malienne a fait état de 4 morts, dont un colonel, et de 4 disparus. De nombreux blessés ont été transférés à Tombouctou. L’on a signalé également la destruction des 4 pick-up militaires. Dans son communiqué, le GSPC affirme avoir tué 28 soldats et capturé 3 autres. L’organisation terroriste ne reconnaît qu’une seule perte dans ses rangs, un Mauritanien. Elle a en outre menacé de lancer d’autres attaques visant personnellement le président Touré, et avec virulence, en lui reprochant d’avoir soutenu les Occidentaux, qualifiés de « croisés », dans la guerre menée contre Al Qaïda.
Les autorités maliennes au pied du mur
Mises au pied du mur, les autorités maliennes parlent de « propagande » puis reconnaissent à demi-mot qu’« il y a eu certes des dizaines de morts de part et d’autre », précisant toutefois que « ce sont les terroristes qui ont perdu le plus d’hommes. Nous avons une dizaine d’éléments portés disparus. Cinq d’entre eux sont revenus lundi à la base ». Que s’est-il passé au juste ? Selon des sources locales, l’embuscade a eu lieu samedi 4 juillet, vers 4h, lorsqu’un convoi militaire en expédition dans la zone d’Araouane, non loin de Tombouctou (en route vers Taoudéni), a été pris, dans son sommeil, par les tirs nourris d’une cinquantaine de terroristes. Avant de partir, les assaillants ont détruit les 4 pick-up des militaires et délesté leurs victimes de leurs armes et de leurs moyens de communication. Les rares survivants ont été pris en otages. Du côté algérien, des sources sécuritaires confirment l’attaque, précisant que les pertes dans les rangs de l’armée malienne étaient « importantes » sans pour autant préciser le nombre. Selon nos interlocuteurs, les auteurs de cette embuscade pourraient être de la phalange de Abou Zeid, dissident de Belmokhtar, composée d’une centaine d’éléments, parmi lesquels de nombreux étrangers, notamment des Mauritaniens.
Depuis des années, le nord du Mali a constitué un no man’s land où se croisent et évoluent, sous l’œil passif des autorités – et complice des populations locales – non seulement les troupes du GSPC, mais aussi les bandes de trafiquants de drogue, d’armes et de papiers, les contrebandiers et les passeurs de migrants clandestins. La situation s’est aggravée avec la multiplication des enlèvements d’Occidentaux dont la libération se fait toujours en contrepartie de rançons, après négociation par l’intermédiaire de notables et officiels maliens, sur le sol malien. Pointé du doigt, le Mali, rassuré par le fait que les terroristes n’ont jamais commis d’attentat sur son sol, a préféré adopter la position de passivité. Interpellé par les pays voisins, notamment l’Algérie, il se défend en brandissant l’argument du manque de moyens. Pour le président Touré, le problème du terrorisme concerne tous les pays de la région et, de ce fait, « tous doivent » l’aider à mener cette guerre à commencer par l’Algérie, qu’il veut à tout prix impliquer directement dans le combat et sur son propre territoire. A ce titre, il va même annoncer publiquement, de manière unilatérale, la préparation d’une grande opération militaire conjointe des armées malienne et algérienne, pour déloger le GSPC de la bande sahélo-saharienne, mais se contredit plus tard en affirmant qu’il est juste question « de maintenir en tenaille » les groupes du GSPC entre l’Algérie et le Mali.
Les Algériens de loin...
Du côté algérien, des sources sécuritaires démentent toute « opération conjointe » et affirment qu’elles ne font que « suivre de loin » ce qui se passe actuellement au nord du Mali, qualifié d’ailleurs « de très inquiétant ». Ce qui pousse à croire que la déclaration du président Touré n’a d’autre objectif que de rassurer une opinion interne de plus en plus en colère contre sa passivité face aux activités d’Al Qaïda au Nord. L’embuscade du 4 juillet dernier n’est pas la première action du GSPC qui, il y a plus d’un mois, a choqué le monde en exécutant un otage britannique (après des mois de détention) à la suite de l’échec des négociations autour d’une rançon. Quelques jours plus tard et à quelques kilomètres de la zone où a eu lieu l’embuscade du 4 juillet, le groupe d’Abou Zeid a assassiné un colonel des renseignements maliens, issu de la communauté Brabiche, dans son domicile de Tombouctou. Un acte qui a suscité une vive colère de ses proches que le régime d’Amadou Touré a tenté de calmer en annonçant, moins d’une semaine après, l’élimination de 26 terroristes d’Al Qaïda. Mieux, à ce jour, aucune demande d’identification n’a été adressée aux services de sécurité algériens.
Peut-on croire que les déclarations du président Touré relatives à « une guerre totale » contre le GSPC ne soient qu’un leurre pour calmer une communauté arabe de plus en plus en colère contre les actes sanglants du GSPC, ce même groupe qui « avait mangé » dans leur main ? Contrairement à Belmokhtar qui a toujours été contre les attentats dans les zones de repli, Abou Zeid n’a qu’un seul objectif : s’imposer comme un émir sanguinaire, fort et intransigeant, et cela en commettant le plus grand nombre d’actes de terreur dans une région devenue, au fil du temps, un lieu de lutte d’intérêts des services de renseignement de certaines puissances régionales et extrarégionales. Une sérieuse menace qui pèse lourdement sur toute la région….
Par Salima Tlemçani
Mali : des dizaines de militaires quittent Tombouctou pour "traquer" Al-Qaïda
TOMBOUCTOU (AFP)
Mali : des dizaines de militaires quittent Tombouctou pour "traquer" Al-Qaïda
samedi 11 juillet 2009TOMBOUCTOU (AFP) — Plusieurs dizaines de militaires maliens ont quitté vendredi la ville de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, pour "traquer" les éléments de la branche maghrébine d’Al-Qaïda, a constaté un journaliste de l’AFP.
Sanglés dans des tenues militaires, avec pour certains un turban noué au cou, des dizaines de militaires maliens, quasiment tous debout derrière des véhicules pick-up, ont quitté Tombouctou sous les applaudissements de quelques habitants qui scandaient : "vive l’armée malienne ! Vive l’armée malienne !".
"Nos éléments vont dans le grand désert pour des opérations militaires, c’est-à-dire pour traquer les trafiquants d’armes, de drogue, mais aussi les éléments de Al-Qaïda", a déclaré à l’AFP un responsable de l’état-major local, sous couvert de l’anonymat.
"Les opérations dureront le temps qu’il faut", a-t-il poursuivi. Dans les trois premiers véhicules du convoi, la plupart des soldats avaient été formés par des instructeurs américains dans le cadre de l’initiative Pan Sahel.
Selon l’armée malienne, des "dizaines" de personnes sont mortes le 4 juillet dans le nord-ouest du Mali dans les affrontements les plus meurtriers signalés jusqu’ici entre la branche maghrébine d’Al-Qaïda et l’armée malienne.
Dans un communiqué publié mercredi par le centre américain de surveillance des sites islamistes, SITE, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) affirme avoir tué 28 soldats et capturé trois militaires lors d’une "embuscade" contre un "convoi de l’armée" après une "bataille féroce" dans la région de Tombouctou.
Aqmi n’a reconnu qu’un mort dans ses rangs, un combattant mauritanien.
"C’est de la propagande", avait réagi le même jour le capitaine Ali Diakité, de l’état-major de l’armée malienne, contacté par téléphone par l’AFP dans le nord du Mali.
"Il y a eu certes des dizaines de morts de part et d’autre", avait-il admis, "mais ce sont les terroristes qui ont perdu le plus d’hommes".
Aqmi est essentiellement implantée en Algérie mais a étendu depuis près de trois ans ses opérations dans le Sahel et depuis quelques semaines au Mali.
La mafia sicilienne, colombienne et russe s’offre les services d’El Qaida au Maghreb
EL Khabar - 11/07/09
La mafia sicilienne, colombienne et russe s’offre les services d’El Qaida au Maghreb
Velléités de bloquer le pipe transsaharien pour libérer les voies de la contrebandesamedi 11 juillet 2009
Les services de sécurités compétents dans les pays du Maghreb arabe ont rouvert le dossier relatif à l’enquête en relation avec les associations mafieuses de Sicile, de Colombie et de Russie. Cet intérêt est intervenu après l’attaque d’El Ouasri au Mali et après que les services algériens aient confirmé la collusion entre le leader des terroristes au Sahara, Hamid Essoufi avec la mafia marocaine et espagnole de la drogue. Les services algériens ont, donc, rouvert le dossier concernant la relation des réseaux mafieux internationaux avec El Qaida au Maghreb, quand la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée, au nord du Mali, au moment où avait eu lieu la signature de l’accord portant réalisation du Pipe Line transsaharien, entre l’Algérie et le Nigéria. Des militaires professionnels ayant travaillé dans la zone du Sahel et du Sahara affirment « qu’il est pratiquement impossible, pour tout groupe terroriste et même aux troupes régulières comme celles du Mali de travailler au mois de juillet sous une température qui varie entre 45 et 50 degrés, sans qu’ils ne subissent les conséquences logiques de la soif et de l’usure du à l’effort, dans pareilles conditions ». Les groupes de contrebandiers et des terroristes ont rencontré, ces derniers jours, Mokhtar Belmokhtar. Les risques encourus étant connus et pour cela, personne n’ose bouger en été, sauf dans des périmétres réduits ; ce qui veut dire, que les terroristes ont été payés par les groupes mafieux pour faire cette grande « exhibition », dans le désert. Il paraît, selon les intéressés par ce que se passe dans ces zones que le déplacement des terroristes sur près de 350 km n’est pas évident et la contre partie doit être très élevée. Selon une source sécuritaire, de haut rang, les pays du Sahel et l’Algérie coopèrent militairement, depuis février passé, et devaient engager une opération militaire de grande envergure si ce n’est les pressions des occidentaux qui avaient pour les otages européens et l’otage suisse qui a été assassiné. La dégradation de la situation sécuritaire, au nord Mali, selon une source crédible, a poussé les sociétés d’assurance, à doubler les primes, ce qui rend, évidemment, la réalisation du pipe impossible, sauf, s’il faut faire appel à des sociétés de sécurité privées. Cette solution est, elle aussi, de nature à donner l’occasion aux sociétés internationales d’assurance qui augmenteront les primes d’assurances des personnels étrangers, dans les entreprises pétrolières d’Algérie et du Nigéria. Selon certaines informations, l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida au Maghreb ont exagéré les bilans des dernières confrontations. Les terroristes ont voulu transmettre à leur commanditaire un message faisant état de l’accomplissement total de l’opération et le côté malien a voulu défaire la pression internationale qui pèse sur lui. La détérioration de la situation sécuritaire est intervenue, en même temps, que la signature du contrat de réalisation du Pipe transsaharien, ce qui accroît les lectures faisant état d’une collusion de Hamid Essoufi, El Qaida au Maghreb et la mafia de l’énergie et des assurances ainsi que des contrebandiers de la cocaïne de Colombie qui transitent par le Sahara pour l’Europe. Selon des aveux de certains contrebandiers, Hamid Essoufi reçoit des redevances mensuelles de chaque groupe qui transite par les zones de « Foughars » et de « Zour Rak »
11-07-2009 Ahmed Nasser
La mafia sicilienne, colombienne et russe s’offre les services d’El Qaida au Maghreb
Velléités de bloquer le pipe transsaharien pour libérer les voies de la contrebandesamedi 11 juillet 2009
Les services de sécurités compétents dans les pays du Maghreb arabe ont rouvert le dossier relatif à l’enquête en relation avec les associations mafieuses de Sicile, de Colombie et de Russie. Cet intérêt est intervenu après l’attaque d’El Ouasri au Mali et après que les services algériens aient confirmé la collusion entre le leader des terroristes au Sahara, Hamid Essoufi avec la mafia marocaine et espagnole de la drogue. Les services algériens ont, donc, rouvert le dossier concernant la relation des réseaux mafieux internationaux avec El Qaida au Maghreb, quand la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée, au nord du Mali, au moment où avait eu lieu la signature de l’accord portant réalisation du Pipe Line transsaharien, entre l’Algérie et le Nigéria. Des militaires professionnels ayant travaillé dans la zone du Sahel et du Sahara affirment « qu’il est pratiquement impossible, pour tout groupe terroriste et même aux troupes régulières comme celles du Mali de travailler au mois de juillet sous une température qui varie entre 45 et 50 degrés, sans qu’ils ne subissent les conséquences logiques de la soif et de l’usure du à l’effort, dans pareilles conditions ». Les groupes de contrebandiers et des terroristes ont rencontré, ces derniers jours, Mokhtar Belmokhtar. Les risques encourus étant connus et pour cela, personne n’ose bouger en été, sauf dans des périmétres réduits ; ce qui veut dire, que les terroristes ont été payés par les groupes mafieux pour faire cette grande « exhibition », dans le désert. Il paraît, selon les intéressés par ce que se passe dans ces zones que le déplacement des terroristes sur près de 350 km n’est pas évident et la contre partie doit être très élevée. Selon une source sécuritaire, de haut rang, les pays du Sahel et l’Algérie coopèrent militairement, depuis février passé, et devaient engager une opération militaire de grande envergure si ce n’est les pressions des occidentaux qui avaient pour les otages européens et l’otage suisse qui a été assassiné. La dégradation de la situation sécuritaire, au nord Mali, selon une source crédible, a poussé les sociétés d’assurance, à doubler les primes, ce qui rend, évidemment, la réalisation du pipe impossible, sauf, s’il faut faire appel à des sociétés de sécurité privées. Cette solution est, elle aussi, de nature à donner l’occasion aux sociétés internationales d’assurance qui augmenteront les primes d’assurances des personnels étrangers, dans les entreprises pétrolières d’Algérie et du Nigéria. Selon certaines informations, l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida au Maghreb ont exagéré les bilans des dernières confrontations. Les terroristes ont voulu transmettre à leur commanditaire un message faisant état de l’accomplissement total de l’opération et le côté malien a voulu défaire la pression internationale qui pèse sur lui. La détérioration de la situation sécuritaire est intervenue, en même temps, que la signature du contrat de réalisation du Pipe transsaharien, ce qui accroît les lectures faisant état d’une collusion de Hamid Essoufi, El Qaida au Maghreb et la mafia de l’énergie et des assurances ainsi que des contrebandiers de la cocaïne de Colombie qui transitent par le Sahara pour l’Europe. Selon des aveux de certains contrebandiers, Hamid Essoufi reçoit des redevances mensuelles de chaque groupe qui transite par les zones de « Foughars » et de « Zour Rak »
11-07-2009 Ahmed Nasser
jeudi 9 juillet 2009
FFR/Quelle Paix pour le Niger?
Posté par La Voix des martyrs dans : Communiqué Le FFR dénonce fermement, la reddition de certains combattants, et s'insurge contre toute mascarade visant à brader une lutte qui a couté la vie à des centaines de Nigériens combattants comme civils innocents.
Le FFR rappelle que le départ de Tandja est un préalable à tout processus de dialogue avec des autorités légitimes de Niamey.
Il est hors de question, de participer à la mascarade qui est en cours en ce moment, et qui est pilotée financièrement par les Libyens, et quelques faucons de Tandja.
Le FFR continuera à tenir haut la flamme de la lutte.
Le régime actuel de Niamey est en rébellion ouverte avec la république, représentée par la Constitution. Son jeu favori est désormais, d'inventer des « dribles », à la loi fondamentale.
Cela a si bien entamé la réputation de notre Pays, que toutes les démocraties du monde, dénoncent ces manœuvres, dont le seul but est le maintien anti-démocratique de Tandja à la Présidence. Même les institutions « inamovibles » en ont fait les frais, à savoir la Cour Constitutionnelle.
Il fut une période, où cette violation de la Constitution concernait les assassinats de civils dans le nord de notre Pays, les arrestations arbitraires, et le exécutions sommaires; aujourd'hui que le mal touche la classe politique, nous sommes heureux de constater qu'ils ont été contraints à réagir, et à se mettre en ordre de bataille.
Le FFR n'acceptera Jamais le dépôt « sans condition » des armes, car notre engagement n'est pas à vendre, et l'Injustice au Niger est toujours plus grande et touche tous les aspects de la vie sociopolitique
.
Il n'y a plus d'interlocuteur valable et légitime à Niamey, car depuis bien longtemps, Tandja vogue dans un vaisseau qui défie toutes les lois de la gravité.
Ainsi, pour le FFR, les négociations de paix sérieuses, équitables et respectueuses doivent tenir compte de nos droits et surtout une volonté politique Juste.
La paix, forcément faite de concessions réciproques, est possible à condition que la justice et l'intelligence du temps soient au rendez-vous, et surtout la légitimité.
Le FFR soutien et soutiendra la lutte des forces vives démocratiques pour pousser Tandja hors du Niger.
La lutte continue.
Le Commissaire à la Guerre
Rhissa ag BOULA
Carnage d’AlQuäda dans les rangs de l’armée malienne : Le bilan s’alourdit, les inconnues se multiplient
Aurore, 09/07/2009
Près d’une semaine après la sanglante descente des éléments d’Alqaïda sur les Forces armées et de sécurité, les langues se délient peu à peu sur la réelle ampleur des dégâts ainsi que sur les facettes multiples et causes éventuelles du revers. En effet, contrairement au bilan que nous publiions dans le feu de l’événement, les pertes occasionnées à l’Armée malienne sont manifestement beaucoup plus importantes.
Selon une source proche de la grande muette mais toujours officieuse, l’attaque s’assimile plutôt à un réel carnage, et pour cause. Les pertes en vies humaines sont progressivement revues à la hausse et avoisinent déjà la trentaine au lieu des quatre (4) morts préalablement annoncés dans nos colonnes ((Aurore N°…). De nombreux éléments de l’armée régulière ne sont toujours pas repérés et aucune indication sur le nombre des blessés que le Camp militaire de Tombouctou a commencé à accueillir au compte-goutte, seulement soixante-douze (72) heures après l’attaque-surprise de la matinée du samedi dernier. De sources concordantes, ce retard s’explique par les précautions et adaptations nécessaires aux réalités d’un terrain que les assaillants auraient pris le soin de miner avant de prendre congé des lieux.
Au camp militaire de Tombouctou - où toutes les visites ont été annulées avant-hier mardi -, le spectacle est désolant chez les nouvelles recrues dans les rangs desquelles le gros des pertes est déploré. Certaines familles endeuillées n’auront peut-être aucune chance de récupérer la dépouille de leurs morts déchiquetés par les mines, un procédé utilisé pour piéger les ramasseurs de jeunes soldats tombés sur le champ d’honneur.
Selon nos informations, ils appartiennent essentiellement à la vague des recrues de 2006-2007, dont le manque d’expérience se frotte aux manœuvres stratégiques très rodées de l’ennemi. Lesquelles consistent, à en croire les mêmes sources, à créer la confusion dans les rangs de l’armée régulière en se revêtant de la tenue militaire de chaque victime. Corroborée par l’arrivée massive de dépouilles délestées de leurs treillis, la donne a pour le moins comme conséquence d’en rajouter à la déroute de jeunes recrues à peine capable de distinguer leur partenaire d’un camp ennemi constitué de nationalités et groupes ethniques divers. Ce n’est peut-être pas l’unique inconnue de la grande équation et du défi auxquels la traque de la ramification maghrébine d’Alqaïda confrontent l’armée malienne.
S’y ajoute la confusion qui entoure les circonstances douteuses dans lesquelles l’armée malienne a subi un revers pendant qu’elle se trouvait en posture offensive à peine interrompue.
Serait-elle en définitive infiltrée de l’intérieur par l’ennemi ? Cette éventualité ne semble guère écartée par certains d’adeptes confortés dans leurs suspicions et positions par la disparition mystérieuse du peloton de tête de la patrouille activée contre les éléments armés d’Alqaïda. Annoncé comme mort au départ, le Colonel Hamar Ould Ahmed Yahya est plutôt porté disparu. Sa dépouille mortelle étant jusqu’ici introuvable, les observateurs se demandent s’il a volontairement rejoint le camp des assaillants ou s’il est leur otage. Et au regard de la réputation de collaborateur circonstanciel des « Salafistes » que traine son collègue liquidé en pleine ville de Tombouctou, aucune des hypothèses n’est exclue. En dépit des impressions d’officier loyal qu’Ould Ahmed Yahya laisse à ses plus proches connaisseurs, il n’empêche que sa disparition donne lieu à des interprétations propres à installer un climat de méfiance dans les rangs de l’armée régulière.
Les dimensions multiples de l’équation vont-elles conduire les autorités à accentuer ou à mettre un bémol à la traque enthousiaste contre Alqaïda ? Face à cette question existentielle - comparable du reste à la problématique touarègue - un mutisme semble paradoxalement s’imposer à l’ensemble des composantes de l’opinion. À un point tel qu’on est en droit de s’interroger : où sont passés les adeptes d’une position intransigeante sur la souveraineté territoriale du pays ?
A Keïta
Une crise touche de plein fouet le parti MNSD au pouvoir
Une crise touche de plein fouet le parti au pouvoir
RFI Article publié le 09/07/2009 Il pourrait y avoir de nouveau du changement au sein du parti présidentiel puisque la justice vient d'annuler le dernier congrès du MNSD au cours duquel le patron du parti, Hama Amadou, avait été limogé. Il était alors en disgrâce pour cause de différend avec le président Tandja. La justice estime que les seuls représentants légaux du MNSD sont ceux désignés en 2005, dont Amadou, et élus pour 5 ans, jusqu'en 2010. Hama Amadou pourrait donc retrouver son poste et de ce fait le président Tandja pourrait perdre le contrôle de son parti.
C’est une crise dans la crise. En effet, au moment où on ne parle que de référendum, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe mercredi dans les milieux politiques à Niamey.
Bannis du MNSD (Mouvement national pour la société de développement) et aujourd’hui opposés au président Tandja, les partisans de Hama Amadou jubilent.
Pour eux, cette décision est une victoire politique. « Après la Cour constitutionnelle, c’est pour nous une légitime fierté de savoir qu’il y a encore des femmes et des hommes dans ce pays qui sont pour le respect des textes. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est que le MNSD se réconcilie avec lui-même pour qu’ensemble nous préparions sereinement les prochaines élections présidentielles de décembre 2009. Pour nous, ce référendum est nul et n’a nul effet », remarque Omar Tchana, un des proches de l’ex-Premier ministre.
Reste à pouvoir exécuter une telle décision lourde de conséquences pour le pouvoir dont l’appareil électoral repose sur le MNSD. Mais pour l’avocat de Hama Amadou, Maître Marc Lebihan, la décision lie tout le monde. « Cette décision est exécutoire sur minute et avant enregistrement, c’est-à-dire que les dirigeants actuels issus du Congrès de MNSD de février 2009 de Zinder n’ont plus aucune légalité, ni aucune légitimité. Une fois que cette décision est prononcée, nous avons tous l’obligation de la respecter. Et dès l’instant où on n’exécute pas une décision de justice, on se met hors la loi ».
Le pouvoir n’a toujours pas réagi officiellement à cette décision
Source:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/article_82543.asp[url][/url]
RFI Article publié le 09/07/2009 Il pourrait y avoir de nouveau du changement au sein du parti présidentiel puisque la justice vient d'annuler le dernier congrès du MNSD au cours duquel le patron du parti, Hama Amadou, avait été limogé. Il était alors en disgrâce pour cause de différend avec le président Tandja. La justice estime que les seuls représentants légaux du MNSD sont ceux désignés en 2005, dont Amadou, et élus pour 5 ans, jusqu'en 2010. Hama Amadou pourrait donc retrouver son poste et de ce fait le président Tandja pourrait perdre le contrôle de son parti.
C’est une crise dans la crise. En effet, au moment où on ne parle que de référendum, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe mercredi dans les milieux politiques à Niamey.
Bannis du MNSD (Mouvement national pour la société de développement) et aujourd’hui opposés au président Tandja, les partisans de Hama Amadou jubilent.
Pour eux, cette décision est une victoire politique. « Après la Cour constitutionnelle, c’est pour nous une légitime fierté de savoir qu’il y a encore des femmes et des hommes dans ce pays qui sont pour le respect des textes. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est que le MNSD se réconcilie avec lui-même pour qu’ensemble nous préparions sereinement les prochaines élections présidentielles de décembre 2009. Pour nous, ce référendum est nul et n’a nul effet », remarque Omar Tchana, un des proches de l’ex-Premier ministre.
Reste à pouvoir exécuter une telle décision lourde de conséquences pour le pouvoir dont l’appareil électoral repose sur le MNSD. Mais pour l’avocat de Hama Amadou, Maître Marc Lebihan, la décision lie tout le monde. « Cette décision est exécutoire sur minute et avant enregistrement, c’est-à-dire que les dirigeants actuels issus du Congrès de MNSD de février 2009 de Zinder n’ont plus aucune légalité, ni aucune légitimité. Une fois que cette décision est prononcée, nous avons tous l’obligation de la respecter. Et dès l’instant où on n’exécute pas une décision de justice, on se met hors la loi ».
Le pouvoir n’a toujours pas réagi officiellement à cette décision
Source:
http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/article_82543.asp[url][/url]
Appel à la manifestation du 10 Juillet 2009 à l'Ambassade du Niger en France
Coordination pour la Sauvegarde de la Démocratie (CSD) FRANCE Appel à la manifestation du 10 Juillet 2009 à l'Ambassade du Niger en France Nous sommes à un tournant crucial de l’histoire de notre pays. Le Président Tandja veut imposer un référendum anticonstitutionnel à notre pays pour se maintenir au pouvoir et pérenniser ainsi sa politique de népotisme, de clientélisme politique et de détournements organisés de deniers publics. Pour réaliser ce projet funeste, il a procédé en violation flagrante de la constitution et de son serment à la liquidation systématique des institutions de la République. Après avoir dissous l’Assemblée nationale le 26/05, il vient de s’octroyer des pouvoirs exceptionnels de façon illégale, de procéder le 29/06 à la suspension de plusieurs articles de la loi fondamentale et à la dissolution de la cour constitutionnelle, qui dans son arrêt du 12/06 a annulé le décret portant organisation du référendum. Ces actes sont contraires à la bonne gouvernance démocratique et à certains traités régionaux et internationaux que le Niger a ratifiés.
Nous sommes donc face à un régime illégal, sans aucune légitimité
La communauté nigérienne résidant en France rassemblée au sein de la Coordination pour la sauvegarde de la démocratie(CSD) condamne avec vigueur ce coup d’état constitutionnel et dit non à cette situation inédite de confiscation de pouvoir et de restauration autoritaire.
La communauté nigérienne de France défendra avec détermination les acquis démocratiques, le cadre républicain et l’état de droit au Niger
Accepteriez –vous que Tandja instaure un régime de tyrannie, se proclame Président à vie du Niger et prépare sur trois (3) ans une monarchie rampante pour installer une dynastie Tandja à la tête de l’état ?
La communauté nigérienne de France dit non au régime de dictature de Tandja et à son projet d’infantilisation de notre peuple. Nous entendons pour ce faire mener une lutte historique pour l’honneur de la démocratie et de la République .C’est un combat patriotique pour la sauvegarde de la dignité de notre peuple et de la légalité constitutionnelle.
Ce noble combat de l’honneur contre le parjure est le nôtre. Il nous interpelle tous ! Nous devrons répondre présents au rendez-vous de l’histoire de notre pays. De notre lutte et de notre détermination dépendra désormais l’avenir de la démocratie au Niger, fondement des droits et libertés.
Le comité d’organisation de la CSD lance un appel pressant à tous les démocrates et républicains nigériens résidant en France pour un sursaut patriotique et les invite à participer massivement à la manifestation pacifique du vendredi 10 juillet 2009 de 10h à13 h devant l’Ambassade du Niger à Paris pour défendre les acquis démocratiques et l’état de droit au Niger.
La presse est invitée à 11 h à cette importante manifestation.
Notre cause est juste, Nous vaincrons !
Lieu de la manifestation :
Ambassade du Niger à Paris,
154, Rue de Longchamp 75016, M° Porte dauphine ou RERC Station Av Foch.
Fait à Paris le 06/07/09
mercredi 8 juillet 2009
Niger’s main Tuareg rebel group set for talks
ReliefWeb - 06/07/09
Niger’s main Tuareg rebel group set for talks
mardi 7 juillet 2009
NIAMEY, July 6, 2009 (AFP) - Leaders of Niger’s main Tuareg rebel Movement of Nigeriens for Justice (MNJ) have arrived in Niamey for peace talks with the government, an interior ministry official said Monday.
The delegation arrived Sunday from Libya and will "have discussions about the possible disarming of their fighters" and barracks for the rebels if a deal is reached, said the official, who asked not to be named.
But MNJ president Agaly Alambo was not part of the delegation.
The MNJ emerged in 2007 in the uranium-rich north of the otherwise deeply poor west African country on the southern edge of the Sahara, part of the Sahel territory that is home to Tuaregs in several countries.
The first meeting between Niger’s Tuaregs and President Mamadou Tandja took place on May 3.
Niger’s leader, who had long dismissed the rebels as no more than armed bandits, eventually proposed an amnesty for those Tuaregs who laid down their arms. But divisions within the MNJ have created two splinter groups, which may complicate a peace process.
Offically, only one of these splinter groups, the Nigerian Patriotic Front (FPN), has agreed to its forces accepting barracks on a government base in the north.
The MNJ and the breakaway Front of Forces for a Recovery (FFR), led by former tourism minister Rhissa Ag Boula, are demanding a total amnesty for all their forces and the release of prisoners.
They also want an end to the state of emergency Tandja placed on northern Niger in 2007, to give the army a free hand.
Tandja’s amnesty offer coincided with a vital deal with French mining giant Areva to open up an enormous new uranium mine at Imouraren in northern Niger, on the traditional territory of the Tuareg desert nomads.
Uranium is the only substantial source of foreign exchange for the landlocked nation.
For a definitive peace, Niger’s Tuaregs want posts in the army and in the paramilitary police, as well as a stake in the uranium mining that takes place on their lands.
Observers have questioned how far Tandja’s amnesty offer goes. FFR warlord Ag Boula has been sentenced to death in his absence having been convicted of the murder of a ruling party activist. He currently lives in exile in France.
Niger : Un parti pour le boycott actif du référendum du 4 août
Afrique en ligne - 07/07/09
Niger : Un parti pour le boycott actif du référendum du 4 août
mercredi 8 juillet 2009
Le Secrétaire général -adjoint du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Taraya), M. Hassoumi Massaoudou, a exhorté, mardi, "les Nigériens des villes et des campagnes à un boycott actif du scrutin référendaire programmé pour le 4 août prochain par le président Mamadou Tandja", soulignant que l’opposition et les démocrates dans leur ensemble n’accepteront pas la tenue de cette consultation.
"Ce n’est pas d’un référendum dont les résultats sont connus d’avance dont les Nigériens ont besoin. Nous n’envisageons même pas que ce référendum ait lieu. Nous ferons tout pour l’empêcher. Nous créerons une situation telle que cela se fasse dans des conditions extrêmement difficiles", a menacé M. Massaoudou lors d’une conférence de presse à Niamey.
"Il n’est pas question, pour nous, de laisser une clique d’aventuriers fouler au pied la démocratie que nous avons chèrement acquise. Notre peuple est digne et il n’acceptera pas ce coup d’Etat", a-t-il précisé, ajoutant que ce combat sera mené avant, pendant et éventuellement après le référendum.
Parlant du recours aux pouvoirs exceptionnels, M. Massaoudou a estimé que depuis la mise en oeuvre de l’article 53 de la Constitution du 9 août 1999, toutes les institutions de la République sont illégitimes.
Selon lui, dans aucun pays au monde des pouvoirs exceptionnels ne peuvent dissoudre une Constitution et les arrêts de la Cour constitutionnelle, regrettant que le Niger soit aujourd’hui devenu la risée de la communauté internationale.
"C’est pourquoi nous avons demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de s’en tenir à l’arrêt du 12 juin rendu par la Cour constitutionnelle invalidant le décret du président Tandja qui convoque le corps électoral pour un référendum le 4 août 2009", a-t-il expliqué.
"Nos représentants à cette commission défendront cette position, à savoir que la CENI n’est pas fondée à organiser le scrutin référendaire. Si, malgré tout, le gouvernement insiste pour le faire, ce sera sans nous", a-t-il ajouté.
Niamey - 07/07/2009
Pana
Niger : Un parti pour le boycott actif du référendum du 4 août
mercredi 8 juillet 2009
Le Secrétaire général -adjoint du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Taraya), M. Hassoumi Massaoudou, a exhorté, mardi, "les Nigériens des villes et des campagnes à un boycott actif du scrutin référendaire programmé pour le 4 août prochain par le président Mamadou Tandja", soulignant que l’opposition et les démocrates dans leur ensemble n’accepteront pas la tenue de cette consultation.
"Ce n’est pas d’un référendum dont les résultats sont connus d’avance dont les Nigériens ont besoin. Nous n’envisageons même pas que ce référendum ait lieu. Nous ferons tout pour l’empêcher. Nous créerons une situation telle que cela se fasse dans des conditions extrêmement difficiles", a menacé M. Massaoudou lors d’une conférence de presse à Niamey.
"Il n’est pas question, pour nous, de laisser une clique d’aventuriers fouler au pied la démocratie que nous avons chèrement acquise. Notre peuple est digne et il n’acceptera pas ce coup d’Etat", a-t-il précisé, ajoutant que ce combat sera mené avant, pendant et éventuellement après le référendum.
Parlant du recours aux pouvoirs exceptionnels, M. Massaoudou a estimé que depuis la mise en oeuvre de l’article 53 de la Constitution du 9 août 1999, toutes les institutions de la République sont illégitimes.
Selon lui, dans aucun pays au monde des pouvoirs exceptionnels ne peuvent dissoudre une Constitution et les arrêts de la Cour constitutionnelle, regrettant que le Niger soit aujourd’hui devenu la risée de la communauté internationale.
"C’est pourquoi nous avons demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de s’en tenir à l’arrêt du 12 juin rendu par la Cour constitutionnelle invalidant le décret du président Tandja qui convoque le corps électoral pour un référendum le 4 août 2009", a-t-il expliqué.
"Nos représentants à cette commission défendront cette position, à savoir que la CENI n’est pas fondée à organiser le scrutin référendaire. Si, malgré tout, le gouvernement insiste pour le faire, ce sera sans nous", a-t-il ajouté.
Niamey - 07/07/2009
Pana
Violent accrochage entre l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida
El Khabar - 07/07/09
Violent accrochage entre l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida
mardi 7 juillet 2009
Des "accrochages très meurtriers" se sont déroulés vendredi et samedi entre une patrouille de l’armée malienne et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, dans le nord-ouest du Mali. Une patrouille des forces armées et de sécurité, engagées dans des missions de contrôle dans la bande sahélo-saharienne, a eu des accrochages très meurtriers avec le groupe d’Abouzid, les 3 et 4 juillet, dans le secteur du nord-ouest, près de la frontière sud de l’Algérie. 28 militaires maliens auraient été tués dans un combat, sans précédent. Un communiqué d’El Qaida, publié, avant-hier, sur un site Internet islamiste, informe que son groupe, particulièrement actif, au Sahara, avait été alerté que l’armée malienne s’apprêtait à l’attaquer, à l’aube de samedi et qu’il s’était préparé en engageant les combats en premier, pour avoir l’effet de surprise. Il est affirmé, dans ce même communiqué, que l’officier supérieur qui dirigeait l’attaque, du côté malien aurait été tué. Le lieu où avaient eu lieu les combats seraient connus pour être un espace très utilisé par le Groupe Abouzid qui dit avoir donné une gifle à ATT pour « pour qu’il ne nous fasse pas la guerre par procuration » Le 17 juin, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant, pour la première fois, une base de la branche maghrébine d’Al-Qaïda sur son sol. L’opération avait été menée dans l’extrême nord du Mali, à la frontière avec l’Algérie, sur le territoire de la localité de Garn-Akassa, à l’ouest de l’oasis de Tessalit. Cette offensive avait eu lieu un peu plus de deux semaines après l’assassinat pour la première fois d’un otage occidental, le Britannique Edwin Dyer, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Violent accrochage entre l’armée malienne et les terroristes d’El Qaida
mardi 7 juillet 2009
Des "accrochages très meurtriers" se sont déroulés vendredi et samedi entre une patrouille de l’armée malienne et des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, dans le nord-ouest du Mali. Une patrouille des forces armées et de sécurité, engagées dans des missions de contrôle dans la bande sahélo-saharienne, a eu des accrochages très meurtriers avec le groupe d’Abouzid, les 3 et 4 juillet, dans le secteur du nord-ouest, près de la frontière sud de l’Algérie. 28 militaires maliens auraient été tués dans un combat, sans précédent. Un communiqué d’El Qaida, publié, avant-hier, sur un site Internet islamiste, informe que son groupe, particulièrement actif, au Sahara, avait été alerté que l’armée malienne s’apprêtait à l’attaquer, à l’aube de samedi et qu’il s’était préparé en engageant les combats en premier, pour avoir l’effet de surprise. Il est affirmé, dans ce même communiqué, que l’officier supérieur qui dirigeait l’attaque, du côté malien aurait été tué. Le lieu où avaient eu lieu les combats seraient connus pour être un espace très utilisé par le Groupe Abouzid qui dit avoir donné une gifle à ATT pour « pour qu’il ne nous fasse pas la guerre par procuration » Le 17 juin, l’armée malienne avait annoncé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant, pour la première fois, une base de la branche maghrébine d’Al-Qaïda sur son sol. L’opération avait été menée dans l’extrême nord du Mali, à la frontière avec l’Algérie, sur le territoire de la localité de Garn-Akassa, à l’ouest de l’oasis de Tessalit. Cette offensive avait eu lieu un peu plus de deux semaines après l’assassinat pour la première fois d’un otage occidental, le Britannique Edwin Dyer, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
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