mercredi 29 avril 2009
Le PAM réinstalle 20.000 personnes dans le Nord du Niger
Pana - Niamey - 28/04/2009
Le PAM réinstalle 20.000 personnes dans le Nord du Niger
mercredi 29 avril 2009
Niger - le Programme alimentaire mondial (PAM) a décidé de soutenir la réinstallation dans leurs villages d’origine de 20.000 personnes dans la région d’Agadez (Nord-Niger) avec 600 tonnes de vivres pour une assistance alimentaire de deux mois, indique le bulletin d’information de cette institution.
Selon le PAM, bon nombre de ces personnes se sont déplacées vers les centres de divers départements d’Agadez (Iférouane, Gougaram, Danet, Dabaga et Tchirozérine) - dont certains depuis 2007 - pour fuir l’insécurité qui a sévi dans la région. Leurs biens matériels et exploitations agricoles ont été laissés à l’abandon depuis leur départ.
Aujourd’hui, la sécurité aidant, certains d’entre eux ont déjà amorcé le retour dans leurs villages d’origine. "La réintégration dans le système économique reste un défi : le matériel délaissé depuis plus d’un an doit être remis en état et les exploitations agricoles sont à relancer", souligne le PAM
Selon les informations recueillies par le Comité régional de prévention et gestion des crises alimentaires (CRPGCA) d’Agadez, les difficultés de ravitaillement, la baisse du pouvoir d’achat, la fermeture des centres de Santé et écoles sont autant de questions nécessitant une réponse pour une réinstallation durable de ces personnes.
Dans un premier temps, les personnes, qui se réinstallent, auront besoin de nourriture dans l’immédiat afin de mieux concentrer les ressources qui leurs seront données (et éviter ainsi la vente des articles non-alimentaires) au redémarrage de leurs exploitations agricoles.
Niamey - 28/04/2009
Pana
Le PAM réinstalle 20.000 personnes dans le Nord du Niger
mercredi 29 avril 2009
Niger - le Programme alimentaire mondial (PAM) a décidé de soutenir la réinstallation dans leurs villages d’origine de 20.000 personnes dans la région d’Agadez (Nord-Niger) avec 600 tonnes de vivres pour une assistance alimentaire de deux mois, indique le bulletin d’information de cette institution.
Selon le PAM, bon nombre de ces personnes se sont déplacées vers les centres de divers départements d’Agadez (Iférouane, Gougaram, Danet, Dabaga et Tchirozérine) - dont certains depuis 2007 - pour fuir l’insécurité qui a sévi dans la région. Leurs biens matériels et exploitations agricoles ont été laissés à l’abandon depuis leur départ.
Aujourd’hui, la sécurité aidant, certains d’entre eux ont déjà amorcé le retour dans leurs villages d’origine. "La réintégration dans le système économique reste un défi : le matériel délaissé depuis plus d’un an doit être remis en état et les exploitations agricoles sont à relancer", souligne le PAM
Selon les informations recueillies par le Comité régional de prévention et gestion des crises alimentaires (CRPGCA) d’Agadez, les difficultés de ravitaillement, la baisse du pouvoir d’achat, la fermeture des centres de Santé et écoles sont autant de questions nécessitant une réponse pour une réinstallation durable de ces personnes.
Dans un premier temps, les personnes, qui se réinstallent, auront besoin de nourriture dans l’immédiat afin de mieux concentrer les ressources qui leurs seront données (et éviter ainsi la vente des articles non-alimentaires) au redémarrage de leurs exploitations agricoles.
Niamey - 28/04/2009
Pana
Conférence "Peuples autochtones"-ENS Lyon-05-05-09
Conférence "Peuples autochtones"-ENS Lyon-05-05-09
mercredi 29 avril 2009
Conférence "Peuples autochtones" le mardi 05 mai 2009 - à 18h30 - E.N.S. Lyon
Julian Burger, responsable du programme des peuples autochtones et des minorités, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme aux Nations Unies.
Stéphane Jacob, directeur de la galerie « Arts d’Australie Stéphane Jacob » à Paris.
- Conférence "Peuples autochtones"
Indigène, peuple premier, autochtone, minorité, ethnie, tribu sont autant de qualificatifs entrés dans le langage courant mais que nous n’utilisons pas toujours à bon escient.
A la fin du 15 ème siècle, au début de l’expansion européenne dans les Amériques, la majorité des peuples vivaient sur leurs territoires d’origine. Certes, des migrations à grande échelle s’étaient déjà produites et des civilisations avaient disparu, mais c’est le colonialisme moderne qui est responsable du déplacement forcé d’habitants autochtones. Les peuples autochtones ont un sentiment très fort de leur identité en tant que peuples uniques avec leurs territoires, leurs langues et leurs cultures. Ils demandent le droit de définir eux-mêmes le sens du mot « autochtone » et d’être reconnus comme tels.
La clé de la survie des peuples autochtones est l’autodétermination, la liberté des peuples à contrôler leurs propres existences. Ils revendiquent un territoire ancestral, détenu collectivement par leur communauté. Ils veulent être traités comme des « peuples » et non comme de simples statistiques de population. Ils tiennent également à gérer leurs propres affaires et leur développement.
- Stéphane Jacob
Directeur de la Galerie « Arts d’Australie Stéphane Jacob » à Paris. C’est en 1995 que Stéphane Jacob, diplômé de l’Ecole du Louvre et ancien chargé de la communication du Musée National des Monuments Français à Paris, part vivre une année en Australie. Il y découvre la richesse artistique de ce continent contrasté. De retour en France, Stéphane Jacob décide de partager sa passion pour cet art en pleine émergence et aux multiples facettes. A cette fin, il crée la galerie « Arts d’Australie Stéphane Jacob » , le 1er octobre 1996.
Stéphane Jacob apportera son regard artistique sur la collection d’art aborigène du Musée des Confluences qu’il a contribué à construire en étroite relation avec les équipes scientifiques du Musée. Fort de son expérience de terrain et de son expertise, il évoquera, en s’appuyant sur les oeuvres de cette collection, le mode de vie des aborigènes et leur mythologie pluri-millénaire, la naissance et le développement de l’art aborigène contemporain, le contexte dans lequel ces oeuvres ont été créées et pour certaines commandées spécifiquement pour le Musée. Expression de la permanence d’un monde en constante mutation, l’art aborigène se vit non seulement dans son énergie plastique mais aussi dans sa dimension politique et son aspect profondément identitaire.
Julian Burger est responsable du programme des peuples autochtones et des minorités, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme aux Nations Unies, à Genève. Il oeuvre pour les droits des peuples autochtones depuis plus de 25 ans. Il a participé au développement international, permettant aux peuples autochtones de bénéficier d’une meilleure visibilité ; et a organisé entre les gouvernements et les représentants des peuples autochtones les négociations qui ont mené à l’adoption de la Déclaration des Droits des peuples autochtones en septembre 2007 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il est l’auteur de nombreux livres et articles sur les peuples autochtones et les Droits de l’Homme.
[En écho à la 2ème édition de Paroles d’Autochtones]url :www.museedesconfluences.fr
Laurent Renard
mercredi 29 avril 2009
Conférence "Peuples autochtones" le mardi 05 mai 2009 - à 18h30 - E.N.S. Lyon
Julian Burger, responsable du programme des peuples autochtones et des minorités, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme aux Nations Unies.
Stéphane Jacob, directeur de la galerie « Arts d’Australie Stéphane Jacob » à Paris.
- Conférence "Peuples autochtones"
Indigène, peuple premier, autochtone, minorité, ethnie, tribu sont autant de qualificatifs entrés dans le langage courant mais que nous n’utilisons pas toujours à bon escient.
A la fin du 15 ème siècle, au début de l’expansion européenne dans les Amériques, la majorité des peuples vivaient sur leurs territoires d’origine. Certes, des migrations à grande échelle s’étaient déjà produites et des civilisations avaient disparu, mais c’est le colonialisme moderne qui est responsable du déplacement forcé d’habitants autochtones. Les peuples autochtones ont un sentiment très fort de leur identité en tant que peuples uniques avec leurs territoires, leurs langues et leurs cultures. Ils demandent le droit de définir eux-mêmes le sens du mot « autochtone » et d’être reconnus comme tels.
La clé de la survie des peuples autochtones est l’autodétermination, la liberté des peuples à contrôler leurs propres existences. Ils revendiquent un territoire ancestral, détenu collectivement par leur communauté. Ils veulent être traités comme des « peuples » et non comme de simples statistiques de population. Ils tiennent également à gérer leurs propres affaires et leur développement.
- Stéphane Jacob
Directeur de la Galerie « Arts d’Australie Stéphane Jacob » à Paris. C’est en 1995 que Stéphane Jacob, diplômé de l’Ecole du Louvre et ancien chargé de la communication du Musée National des Monuments Français à Paris, part vivre une année en Australie. Il y découvre la richesse artistique de ce continent contrasté. De retour en France, Stéphane Jacob décide de partager sa passion pour cet art en pleine émergence et aux multiples facettes. A cette fin, il crée la galerie « Arts d’Australie Stéphane Jacob » , le 1er octobre 1996.
Stéphane Jacob apportera son regard artistique sur la collection d’art aborigène du Musée des Confluences qu’il a contribué à construire en étroite relation avec les équipes scientifiques du Musée. Fort de son expérience de terrain et de son expertise, il évoquera, en s’appuyant sur les oeuvres de cette collection, le mode de vie des aborigènes et leur mythologie pluri-millénaire, la naissance et le développement de l’art aborigène contemporain, le contexte dans lequel ces oeuvres ont été créées et pour certaines commandées spécifiquement pour le Musée. Expression de la permanence d’un monde en constante mutation, l’art aborigène se vit non seulement dans son énergie plastique mais aussi dans sa dimension politique et son aspect profondément identitaire.
Julian Burger est responsable du programme des peuples autochtones et des minorités, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme aux Nations Unies, à Genève. Il oeuvre pour les droits des peuples autochtones depuis plus de 25 ans. Il a participé au développement international, permettant aux peuples autochtones de bénéficier d’une meilleure visibilité ; et a organisé entre les gouvernements et les représentants des peuples autochtones les négociations qui ont mené à l’adoption de la Déclaration des Droits des peuples autochtones en septembre 2007 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il est l’auteur de nombreux livres et articles sur les peuples autochtones et les Droits de l’Homme.
[En écho à la 2ème édition de Paroles d’Autochtones]url :www.museedesconfluences.fr
Laurent Renard
Nouveaux recrutements dans l’armée : Formalité pour intégrer de jeunes rebelles ?
Fatoumata Haïdara-
L’indicateur Renouveau, 29/04/2009
Annoncé pour le mois de juin prochain, le recrutement dans l’armée dont le dépôt de dossier a déjà commencé, donne lieu à de nombreuses tractations. Depuis deux semaines les candidats à ce recrutement se mobilisent créant une affluence particulière dans les mairies, les centre secondaires d’état-civil, dans les commissariats de police et les tribunaux qui octroient des documents requis. Mais l’espoir suscité chez les jeunes par l’ouverture de ce recrutement est en passe de se transformer en cauchemar pour beaucoup tant le nombre de postes à pouvoir est limité.
Le prochain recrutement dans l’armée ne comblera plus les attentes des postulants, c’est du moins ce qui se dit en aparté. A en croire nos sources, les régions nord du pays et Bamako et les autres capitales régionales n’auront pas la même part du « gâteau ». Une note serait récemment sortie tombée comme un couperet sur la tête des candidats des régions sud du pays dans ce sens. On apprend que les régions nord du pays vont se tailler la part du lion. Sur 365 agents à recruter dans la garde nationale, il était prévu de recruter dont 35 éléments par région. A la dernière minute ce chiffre aurait été revu à la baisse au profit des régions nord du pays, précisément de Kidal.
Selon des informations concordantes, cette région à elle seule doit fournir 250 des 365 élèves/gardes nationaux. Quant aux autres régions réunies, dit-on, elles devront se contenter de 115 éléments, soit un peu plus d’une dizaine de postes par région. Les autres recrues dans ce corps seront recherchées dans le district de Bamako.
S’agissant des autres corps, on apprend que la même décision récemment sortie ferait la part belle aux candidats de la région de Kidal au détriment des autres régions.
La gendarmerie devra recruter 320 éléments dont 32 postes pour le personnel féminin. L’armée nationale, quant à elle, prévoie 760 nouvelles recrues dont 76 candidatures féminines pour l’armée de terre. L’armée de l’air a exprimé un besoin de 150 éléments dont 15 personnels féminins. Le service de transmission de l’armée a besoin de recruter 30 éléments dont trois de sexe féminin. Le service de la musique de l’armée en veut 60 dont 6 filles. Le bataillon des sports mise sur 60 éléments dont 6 personnels féminins. Celui de la santé table sur 60 dont 6 filles.
Au regard de ce que certains candidats appellent la « discrimination négative » contre les candidats de la partie sud du pays, on peut affirmer que l’espoir suscité par l’ouverture de ce recrutement se transforme déjà en cauchemar pour beaucoup de candidats qui se disent prêts à se retirer de la course, car, avancent-ils, leurs chances sont d’ores et déjà réduites. Ils estiment que le recrutement servira de formalité, « car sur les 10 postes ouverts, ce sont les candidats recommandés ou les candidats sous couvert d’officiers qui seront privilégiés ».
Nec plus ultra de la « discrimination » : on apprend que les jeunes recrues venant des régions nord du pays ne suivraient pas la même formation que leurs futurs frères d’armes d’autres horizons. Ils auraient la latitude de participer ou pas aux épreuves physiques du centre d’instruction (CI).
Fatoumata Haïdara
L’indicateur Renouveau, 29/04/2009
Annoncé pour le mois de juin prochain, le recrutement dans l’armée dont le dépôt de dossier a déjà commencé, donne lieu à de nombreuses tractations. Depuis deux semaines les candidats à ce recrutement se mobilisent créant une affluence particulière dans les mairies, les centre secondaires d’état-civil, dans les commissariats de police et les tribunaux qui octroient des documents requis. Mais l’espoir suscité chez les jeunes par l’ouverture de ce recrutement est en passe de se transformer en cauchemar pour beaucoup tant le nombre de postes à pouvoir est limité.
Le prochain recrutement dans l’armée ne comblera plus les attentes des postulants, c’est du moins ce qui se dit en aparté. A en croire nos sources, les régions nord du pays et Bamako et les autres capitales régionales n’auront pas la même part du « gâteau ». Une note serait récemment sortie tombée comme un couperet sur la tête des candidats des régions sud du pays dans ce sens. On apprend que les régions nord du pays vont se tailler la part du lion. Sur 365 agents à recruter dans la garde nationale, il était prévu de recruter dont 35 éléments par région. A la dernière minute ce chiffre aurait été revu à la baisse au profit des régions nord du pays, précisément de Kidal.
Selon des informations concordantes, cette région à elle seule doit fournir 250 des 365 élèves/gardes nationaux. Quant aux autres régions réunies, dit-on, elles devront se contenter de 115 éléments, soit un peu plus d’une dizaine de postes par région. Les autres recrues dans ce corps seront recherchées dans le district de Bamako.
S’agissant des autres corps, on apprend que la même décision récemment sortie ferait la part belle aux candidats de la région de Kidal au détriment des autres régions.
La gendarmerie devra recruter 320 éléments dont 32 postes pour le personnel féminin. L’armée nationale, quant à elle, prévoie 760 nouvelles recrues dont 76 candidatures féminines pour l’armée de terre. L’armée de l’air a exprimé un besoin de 150 éléments dont 15 personnels féminins. Le service de transmission de l’armée a besoin de recruter 30 éléments dont trois de sexe féminin. Le service de la musique de l’armée en veut 60 dont 6 filles. Le bataillon des sports mise sur 60 éléments dont 6 personnels féminins. Celui de la santé table sur 60 dont 6 filles.
Au regard de ce que certains candidats appellent la « discrimination négative » contre les candidats de la partie sud du pays, on peut affirmer que l’espoir suscité par l’ouverture de ce recrutement se transforme déjà en cauchemar pour beaucoup de candidats qui se disent prêts à se retirer de la course, car, avancent-ils, leurs chances sont d’ores et déjà réduites. Ils estiment que le recrutement servira de formalité, « car sur les 10 postes ouverts, ce sont les candidats recommandés ou les candidats sous couvert d’officiers qui seront privilégiés ».
Nec plus ultra de la « discrimination » : on apprend que les jeunes recrues venant des régions nord du pays ne suivraient pas la même formation que leurs futurs frères d’armes d’autres horizons. Ils auraient la latitude de participer ou pas aux épreuves physiques du centre d’instruction (CI).
Fatoumata Haïdara
Communiqué de presse du MNJ
http://m-n-j.blogspot.com/2009/04/communique-de-presse-du-mnj.html
Communiqué de presse du MNJ
mercredi 29 avril 2009
Suite à la libération, après 04 mois de détention, de Mr Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU dans le cadre du conflit qui oppose le gouvernement du Niger à la rébellion du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la Justice tient à manifester son entière satisfaction face à ce dénouement heureux.
Le MNJ souhaite à Mr Fowler ainsi qu’à ses compagnons, un bon retour auprès de leurs familles respectives et tient par ailleurs à féliciter les présidents du Mali et du Burkina Faso pour leurs efforts auprès des responsables de l’acte ignoble que constitue cet enlèvement ; efforts qui viennent ainsi de se couronner de succès.
Le MNJ réaffirme sa volonté à œuvrer pour une solution négociée du conflit qui l’oppose au gouvernement nigérien et espère que la Libye, l’ONU et les pays amis du Niger s’investissent davantage pour que notre pays retrouve la Paix Durable et Définitive.
Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l’adresse 28.4.09
Communiqué de presse du MNJ
mercredi 29 avril 2009
Suite à la libération, après 04 mois de détention, de Mr Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU dans le cadre du conflit qui oppose le gouvernement du Niger à la rébellion du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la Justice tient à manifester son entière satisfaction face à ce dénouement heureux.
Le MNJ souhaite à Mr Fowler ainsi qu’à ses compagnons, un bon retour auprès de leurs familles respectives et tient par ailleurs à féliciter les présidents du Mali et du Burkina Faso pour leurs efforts auprès des responsables de l’acte ignoble que constitue cet enlèvement ; efforts qui viennent ainsi de se couronner de succès.
Le MNJ réaffirme sa volonté à œuvrer pour une solution négociée du conflit qui l’oppose au gouvernement nigérien et espère que la Libye, l’ONU et les pays amis du Niger s’investissent davantage pour que notre pays retrouve la Paix Durable et Définitive.
Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l’adresse 28.4.09
Genève,20-24 avril 09, actions du Congrès Mondial Amazigh
http://www.congres-mondial-amazigh.org/-/index.php
Genève,20-24 avril 09, actions du Congrès Mondial Amazigh
mercredi 29 avril 2009
Depuis leur arrivée à Genève samedi 18 avril, les membres de la délégation amazighe ont d’abord participé dès le lendemain aux conférences des ONG organisées avant l’ouverture officielle de la Conférence officielle de l’ONU sur le racisme et les discriminations.
Au Palais des Nations à partir du 20 avril, les délégués Amazighs se sont partagés les tâches afin de pouvoir être présents aussi bien dans la plénière que dans la plupart des conférences et débats organisés en marge de la conférence officielle.
Lors des débats, ils ont été nombreux à prendre la parole et au moment des pauses et des repas ou en fin de séances, les représentants Amazighs ont multiplié les contacts avec les ONG, les Groupes de travail d’experts de l’ONU, les Rapporteurs Spéciaux ainsi que les délégations officielles.
Durant leurs interventions, les membres de la délégation amazighe (Maroc, Libye, Kabylie et de la diaspora notamment de France et de Hollande), ont rappelé aux Etats leurs engagements dans la mise en œoeuvre effective des dispositions de la Déclaration et du Programme d’Action de Durban, et ont également soulevé notamment les questions relatives aux droits des peuples autochtones, aux violences, à la répression et au racisme institutionnel pratiqués par les Etats d’Afrique du Nord à l’encontre des Amazighs.
Profitant de cette vitrine internationale, les membres de la délégation amazighe ont fourni un travail d’information à destination des différents organes de l’ONU et des acteurs internationaux dans le but de les sensibiliser à la problématique amazighe telle qu’elle se pose dans les différents pays de Tamazgha.
L’ensemble des ces activités ont pu donner une grande visibilité à la question amazighe au Palais des Nations à Genève. Le drapeau amazigh ainsi que les robes Kabyles portées par les femmes membres de la délégation du CMA ont particulièrement attiré l’attention et suscité l’intérêt des présents à Genève. On entendait souvent la question : "You are Amazigh" ? et la réponse : " Yes, I am !".
Conférence mondiale contre le racisme et les discriminations
Genève, 20 – 24 avril 2009
Intervention du Président du CMA en séance plénière
Mme La Présidente,
Mmes, Mrs les délégués
Les Amazighs constituent le peuple premier d`Afrique du Nord. On les appelle communément les "Berbères". La Conférence de Durban en 2001 à laquelle nous avions pris part, était un événement historique qui a suscité en nous un immense espoir, car nous croyions à un réel engagement des Etats, des organisations internationales et de la société civile, pour une véritable lutte contre le racisme et toutes les formes de discriminations.
Huit années plus tard nous sommes au regret de constater que pour le peuple Amazigh les choses ne sont pas allées dans le sens attendu : nous avons continué à subir la répression, les interdits et l’exclusion du fait même que nous sommes des Amazighs.
Ici à Genève, nous avons écouté les gouvernements qui administrent nos pays en Afrique du Nord (notamment le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye) dire une fois de plus, qu’il n’y a pas de racisme chez eux et même donner des leçons de bonne conduite en matière de tolérance et de respect des droits de l’homme.
Malheureusement, nous sommes là pour témoigner qu’aujourd’hui il y a des détenus au Maroc seulement parce qu’ils ont revendiqué le droit à leur langue et à leur culture amazighes, que notre collègue Chakib El-Kheyari est emprisonné arbitrairement depuis le 18 février dernier et Abdelaziz El-Wazani est menacé subit le harcèlement judiciaire depuis 2 ans, qu’en Algérie les gendarmes ont tué 126 Kabyles en 2001 lors de manifestations pacifiques et que les militants pour l’autonomie de la Kabylie subissent un harcèlement policier permanent, qu’au Niger et au Mali les Touaregs sont pourchassés, que la Tunisie a presque achevé sa tâche d’éradication de l’existence des Amazighs dans ce pays, qu’en Libye, les domiciles de militants pour les droits des Amazighs ont été attaqués dans la ville de Yefren en décembre 2008 par des extrémistes arabistes en présence et avec l’aide de la police et de l’armée.
En définitive, au delà de la Déclaration qui vient d’être adoptée ici à Genève, ce que nous attendons, ce sont surtout les actes concrets, en commençant par l’arrêt immédiat des violences et de l`oppression dont souffre le peuple Amazigh. Seules des avancées réelles et dûment constatées, dans le respect de nos droits pourraient nous rendre l’espoir et la confiance.
En tant qu’ONG, nous croyons beaucoup au droit international et à l’ONU pour nous aider à faire reconnaître et respecter nos droits. Mais nous pensons que l’ONU ne doit pas rester le club exclusif des Etats. L’ONU doit s’ouvrir à tous les peuples et Nations du monde afin que toute l’humanité soit démocratiquement représentée au sein de cette organisation mondiale. Il est donc impératif que l’organisation des Nations Unies accepte comme membres les peuples sans Etat et les peuples marginalisés, comme c’est le cas du peuple amazigh. Nous demandons donc solennellement à ce que le peuple Amazigh soit accepté comme membre des Nations Unies afin que cette instance puisse être notre maison à tous.
Je vous remercie de votre attention.
Palais des Nations, Genève, 24 avril 2009
Belkacem Lounes
Président du CMA
NB : Lors de l’intervention orale du Président du CMA et juste après qu’il ait évoqué le cas de la Libye, le représentant du gouvernement libyen a immédiatement réclamé une motion d’ordre, pour protester contre les propos de Belkacem Lounes. Celui-ci a ensuite poursuivi son intervention en répondant qu’il était de son devoir de dénoncer le racisme et les violations des droits humains et de réclamer qu’ils cessent. Il a ajouté : " le jour où les Etats respecteraient les droits et les libertés, je serai le premier à les féliciter ". Cet incident a eu pour effet de susciter davantage l’intérêt de l’auditoire à l’intervention du Président du CMA.
1 Message
Genève,20-24 avril 09, actions du Congrès Mondial Amazigh 29 avril 11:37, par Ettey aghali
j espere ke les problème des amazighan est rèel . C est parceke ns ns disposons pas d un pays digne de ns kon va ns traiter ainssi.je parle au nom des touaregs ki sons maltirise et chasser des terre d leur encetre pour servir les intere international et particulierememt celuis d areva
Genève,20-24 avril 09, actions du Congrès Mondial Amazigh
mercredi 29 avril 2009
Depuis leur arrivée à Genève samedi 18 avril, les membres de la délégation amazighe ont d’abord participé dès le lendemain aux conférences des ONG organisées avant l’ouverture officielle de la Conférence officielle de l’ONU sur le racisme et les discriminations.
Au Palais des Nations à partir du 20 avril, les délégués Amazighs se sont partagés les tâches afin de pouvoir être présents aussi bien dans la plénière que dans la plupart des conférences et débats organisés en marge de la conférence officielle.
Lors des débats, ils ont été nombreux à prendre la parole et au moment des pauses et des repas ou en fin de séances, les représentants Amazighs ont multiplié les contacts avec les ONG, les Groupes de travail d’experts de l’ONU, les Rapporteurs Spéciaux ainsi que les délégations officielles.
Durant leurs interventions, les membres de la délégation amazighe (Maroc, Libye, Kabylie et de la diaspora notamment de France et de Hollande), ont rappelé aux Etats leurs engagements dans la mise en œoeuvre effective des dispositions de la Déclaration et du Programme d’Action de Durban, et ont également soulevé notamment les questions relatives aux droits des peuples autochtones, aux violences, à la répression et au racisme institutionnel pratiqués par les Etats d’Afrique du Nord à l’encontre des Amazighs.
Profitant de cette vitrine internationale, les membres de la délégation amazighe ont fourni un travail d’information à destination des différents organes de l’ONU et des acteurs internationaux dans le but de les sensibiliser à la problématique amazighe telle qu’elle se pose dans les différents pays de Tamazgha.
L’ensemble des ces activités ont pu donner une grande visibilité à la question amazighe au Palais des Nations à Genève. Le drapeau amazigh ainsi que les robes Kabyles portées par les femmes membres de la délégation du CMA ont particulièrement attiré l’attention et suscité l’intérêt des présents à Genève. On entendait souvent la question : "You are Amazigh" ? et la réponse : " Yes, I am !".
Conférence mondiale contre le racisme et les discriminations
Genève, 20 – 24 avril 2009
Intervention du Président du CMA en séance plénière
Mme La Présidente,
Mmes, Mrs les délégués
Les Amazighs constituent le peuple premier d`Afrique du Nord. On les appelle communément les "Berbères". La Conférence de Durban en 2001 à laquelle nous avions pris part, était un événement historique qui a suscité en nous un immense espoir, car nous croyions à un réel engagement des Etats, des organisations internationales et de la société civile, pour une véritable lutte contre le racisme et toutes les formes de discriminations.
Huit années plus tard nous sommes au regret de constater que pour le peuple Amazigh les choses ne sont pas allées dans le sens attendu : nous avons continué à subir la répression, les interdits et l’exclusion du fait même que nous sommes des Amazighs.
Ici à Genève, nous avons écouté les gouvernements qui administrent nos pays en Afrique du Nord (notamment le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye) dire une fois de plus, qu’il n’y a pas de racisme chez eux et même donner des leçons de bonne conduite en matière de tolérance et de respect des droits de l’homme.
Malheureusement, nous sommes là pour témoigner qu’aujourd’hui il y a des détenus au Maroc seulement parce qu’ils ont revendiqué le droit à leur langue et à leur culture amazighes, que notre collègue Chakib El-Kheyari est emprisonné arbitrairement depuis le 18 février dernier et Abdelaziz El-Wazani est menacé subit le harcèlement judiciaire depuis 2 ans, qu’en Algérie les gendarmes ont tué 126 Kabyles en 2001 lors de manifestations pacifiques et que les militants pour l’autonomie de la Kabylie subissent un harcèlement policier permanent, qu’au Niger et au Mali les Touaregs sont pourchassés, que la Tunisie a presque achevé sa tâche d’éradication de l’existence des Amazighs dans ce pays, qu’en Libye, les domiciles de militants pour les droits des Amazighs ont été attaqués dans la ville de Yefren en décembre 2008 par des extrémistes arabistes en présence et avec l’aide de la police et de l’armée.
En définitive, au delà de la Déclaration qui vient d’être adoptée ici à Genève, ce que nous attendons, ce sont surtout les actes concrets, en commençant par l’arrêt immédiat des violences et de l`oppression dont souffre le peuple Amazigh. Seules des avancées réelles et dûment constatées, dans le respect de nos droits pourraient nous rendre l’espoir et la confiance.
En tant qu’ONG, nous croyons beaucoup au droit international et à l’ONU pour nous aider à faire reconnaître et respecter nos droits. Mais nous pensons que l’ONU ne doit pas rester le club exclusif des Etats. L’ONU doit s’ouvrir à tous les peuples et Nations du monde afin que toute l’humanité soit démocratiquement représentée au sein de cette organisation mondiale. Il est donc impératif que l’organisation des Nations Unies accepte comme membres les peuples sans Etat et les peuples marginalisés, comme c’est le cas du peuple amazigh. Nous demandons donc solennellement à ce que le peuple Amazigh soit accepté comme membre des Nations Unies afin que cette instance puisse être notre maison à tous.
Je vous remercie de votre attention.
Palais des Nations, Genève, 24 avril 2009
Belkacem Lounes
Président du CMA
NB : Lors de l’intervention orale du Président du CMA et juste après qu’il ait évoqué le cas de la Libye, le représentant du gouvernement libyen a immédiatement réclamé une motion d’ordre, pour protester contre les propos de Belkacem Lounes. Celui-ci a ensuite poursuivi son intervention en répondant qu’il était de son devoir de dénoncer le racisme et les violations des droits humains et de réclamer qu’ils cessent. Il a ajouté : " le jour où les Etats respecteraient les droits et les libertés, je serai le premier à les féliciter ". Cet incident a eu pour effet de susciter davantage l’intérêt de l’auditoire à l’intervention du Président du CMA.
1 Message
Genève,20-24 avril 09, actions du Congrès Mondial Amazigh 29 avril 11:37, par Ettey aghali
j espere ke les problème des amazighan est rèel . C est parceke ns ns disposons pas d un pays digne de ns kon va ns traiter ainssi.je parle au nom des touaregs ki sons maltirise et chasser des terre d leur encetre pour servir les intere international et particulierememt celuis d areva
mardi 28 avril 2009
Paix au Niger : La désillusion au rendez vous?
Le rétour de certains combatants de la résistance au Niger dans le cadre de l'appel du président de la république et des éfforts de certains notables du nord s'avere dangereux et plein d'embûches.
Les ex rebels repondant à ces sirènes se retrouvent ainsi monnayés pour leur retour au bercail par certaines personnalités aux motifs douteux .
La suite aujourd'hui est q'ils se retrouvent sans aucune garantie,ni d'amnestie,ni de rejoindre leurs postes encore moins d'être libres pour certains...
Des arrestations,des brimades restent leurs lots quotidiens malgré les garanties du président de la république ,du haut commissaire à la restauration de la paix et du ministre de l'interieur reçemment faiseur de paix à Tripoli.
Le retour de certains élements des FNIS et surtout des Unités Sahariennes en est l'illustration parfaite.
Il leur est réproché pour certains d'après le commandemant de ne pas avoir ramené leurs armes avec lesquelles ils ont désertés.
A Niamey CEUX QUI ONT NEGOCIER LEUR RETOUR TENTENT DE SE RENDRE A TRIPOLI POUR "FAIRE AvANCER LA PAIX" tout en sémant deja les germes d'une future rebellion.
AVIS AUX AMATEURS!!
IBANAKAL
Les ex rebels repondant à ces sirènes se retrouvent ainsi monnayés pour leur retour au bercail par certaines personnalités aux motifs douteux .
La suite aujourd'hui est q'ils se retrouvent sans aucune garantie,ni d'amnestie,ni de rejoindre leurs postes encore moins d'être libres pour certains...
Des arrestations,des brimades restent leurs lots quotidiens malgré les garanties du président de la république ,du haut commissaire à la restauration de la paix et du ministre de l'interieur reçemment faiseur de paix à Tripoli.
Le retour de certains élements des FNIS et surtout des Unités Sahariennes en est l'illustration parfaite.
Il leur est réproché pour certains d'après le commandemant de ne pas avoir ramené leurs armes avec lesquelles ils ont désertés.
A Niamey CEUX QUI ONT NEGOCIER LEUR RETOUR TENTENT DE SE RENDRE A TRIPOLI POUR "FAIRE AvANCER LA PAIX" tout en sémant deja les germes d'une future rebellion.
AVIS AUX AMATEURS!!
IBANAKAL
Le GSPC attaque des militaires maliens
Terrorisme au Sahel
Le GSPC attaque des militaires maliens
L’attaque aurait fait 5 morts parmi les militaires, mais des sources maliennes démentent ce bilan. Selon elles, les militaires ont arrêté 5 terroristes et récupéré un important lot d’armes.
Le GSPC donne la preuve qu’il est bel et bien implanté au Mali. Quelques heures après les déclarations du président malien à El Watan, le GSPC a frappé fort au nord du Mali.
Selon des sources sécuritaires locales, un groupe composé d’une quinzaine de terroristes a attaqué dimanche dernier, vers 11h30, une patrouille de militaires chargée d’assurer la sécurité du scrutin communal – qui s’est ouvert le même jour – à l’extrême nord de Tessalit, dans la région de Kidal, située à quelques centaines de kilomètres de la frontière sud-ouest avec l’Algérie. Selon nos sources, les assaillants armés de kalachnikovs et dotés de moyens de communication satellitaire étaient à bord de trois véhicules tout-terrain et attendaient le passage de la patrouille, dont ils avaient surveillé les mouvements. L’accrochage aurait duré plus d’une heure avant que les renforts, qui n’étaient pas loin, n’arrivent sur les lieux. Nos interlocuteurs avancent un bilan de 5 morts ainsi que des blessés parmi les militaires, mais des sources officielles maliennes, que nous avons jointes hier, affirment « n’avoir subi aucune perte.
L’opération a été réussie ». Selon elles, les forces maliennes « ont encerclé le groupe de terroristes et fait prisonniers quatre d’entre eux » alors qu’« un important lot d’armes et de munitions, des véhicules et des équipements divers de communication ont été saisis ». Nos sources, faut-il le souligner, ne parlent plus de salafistes, mais de « terroristes que l’armée malienne a neutralisés ». Peut-on croire que les autorités maliennes se soient rendu compte de la nuance ? On n’en sait rien. En outre, aucune information sur l’identité des quatre terroristes arrêtés n’a été donnée, sous prétexte que « l’enquête à ce sujet est en cours ». Cependant, des sources au fait de cette affaire sont formelles. Il s’agirait d’un groupe composé de terroristes algériens guidés par des Maliens. « Ils voulaient lancer un message aux autorités maliennes : ils peuvent frapper à n’importe quel moment, où et quand ils le veulent. Le choix de l’attaque au moment où se déroulent les élections communales, c’est-à-dire où la région est envahie de militaires, prouve l’assurance avec laquelle le GSPC a pour habitude d’activer au nord du Mali », explique nos interlocuteurs. En fait, quelles que soient les conditions dans lesquelles cette opération a eu lieu, cela démontre au moins que le GSPC semble avoir rompu le « deal » qu’il a passé avec les officiels maliens. Celui de ne jamais commettre d’attentats sur le sol qui lui sert de gîte. C’est également une réponse au président Amadou Toumani Touré, qui déclarait dans l’entretien qu’il nous a accordé à Bamako, que le GSPC « n’a jamais commis d’actes terroristes sur le territoire malien ».
C’est également un démenti flagrant adressé au chef suprême du Mali, qui ne cesse d’affirmer que le GSPC ne se trouve pas sur son sol, mais sur toute la bande sahélo-saharienne. L’attaque d’hier, même si elle est avortée, montre encore une fois que la région est véritablement sur un volcan. Elle intervient au moment où les négociations avec le groupe de Abou Zeid, émir du GSPC pour la région sahélo-saharienne, se poursuivent pour aboutir à la libération de deux touristes, un Britannique et un Suisse, détenus en otages depuis plus de quatre mois. Mokhtar Belmokhtar, un chef de la même zone, mais en disgrâce avec l’émir national Droukdel, a, après de longues tractations, décidé de libérer les deux diplomates onusiens de nationalité canadienne, qu’il détenait depuis le début de l’année en cours. Les ex-otages avaient été enlevés au Niger par un groupe de contrebandiers qui les a remis au GSPC. Quatre jours après la libération de quatre otages (deux par Belmokhtar et deux autres, des femmes âgées, par Abou Zeid), Abou Zeid menace d’exécuter les deux otages restants (britannique et suisse), si ses revendications ne sont pas acceptées. Officiellement, il s’agit de la libération de salafistes mauritaniens arrêtés au Mali, et Abou Koutada en détention à Londres, mais officieusement, ils auraient exigé une rançon dont le montant n’aurait pas été déterminé. Rappelant étrangement l’épisode de l’enlèvement des touristes autrichiens, libérés après 9 mois de détention, contre le paiement d’une somme que certains estiment à 10 millions d’euros. L’on se rappelle qu’au début de ce rapt, les auteurs avaient exigé la libération de certains terroristes avant de réclamer une rançon.
Par Salima Tlemçani
lundi 27 avril 2009
Déclarez votre amour bio avec la bague éthique “Artkem”
24 avril 2009
bague touareg en argent Artkem
Pour clore cette semaine dédiée à l’amour bio nous ne pouvions passer à côté du cadeau rêvé par toutes les femmes : la bague ! Aussi, Greenzer vous fait découvrir la bague touareg en argent “Artkem” disponible chez Amnesty International.
Les bijoux éthiques “Artkem” sont riches de la culture occidentale et de la tradition artisanale du Sahel. Ils sont nés d’une rencontre entre des artisans joailliers touaregs de Niamey et de deux joailliers français. Cela vous garantit donc un savoir-faire à la fois local et de qualité. Offrir un bijou “Artkem”, c’est faire un achat éco-responsable qui respecte les hommes et les cultures locales. Ces bijoux vous garantissent donc un achat équitable et solidaire.
Les bijoux “Artkem” sont fabriqués directement au Niger. La construction du premier atelier de production date de l’été 2007. Il est le premier centre de production aux normes européennes en Afrique de l’Ouest d’où une exécution moins pénible des tâches et une réelle qualité de finition. Un joaillier français enseigne aux artisans locaux une méthode de travail précise dans le respect du savoir-faire local.
Fabriquée au Niger, cette bague touareg s’inspire des courbes des dunes d’Afrique et des motifs tissés sur les tapis traditionnels. La bague touareg “Artkem” permettra donc à votre amour bio de rêver et de s’évader rien qu’en regardant son doigt ! Ce simple jonc en argent ciselé et intemporel est incrusté d’ébène. Une bague écolo et originale pour une femme originale ! En plus la bague éthique “Artkem” est réglable et s’adapte donc à toutes les mains : la plus sûre façon de ne pas se tromper.
Si vous voulez offrir une bague intemporelle et originale afin de déclarer votre amour à l’unique femme écolo qui fait battre votre cœur, alors n’hésitez plus et craquez pour la bague en argent “Artkem”. En outre, cette bague éthique sera parfaite pour une demande en mariage écolo !
La bague touareg “Artkem” est disponible chez notre marchand Amnesty International au prix de 23€.
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La Société des Mines d’Azelik (Somina) interpellée
26-04-09
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L’ONG Aghir In’Man basée à Agadez a publié le 19 avril dernier un communiqué pour s’inquiéter du comportement de la Société des Mines d’Azelik (Somina) qui cherche à exploiter le gisement d’uranium dans la commune d’Ingall. Pilotée par les Chinois, la société travaille apparemment dans la plus grande opacité, à en croire le communiqué. Elle refuse d’ouvrir ses portes aux acteurs sociaux locaux. «Depuis le démarrage des travaux de cette mine, nous avons tenté en tant qu’organisation de la société civile de protection de l’environnement d’interpeller les dirigeants de la Somina pour une transparence dans le cadre de la protection de l’environnement et de la surveillance radiologique mais en vain», dénonce l’ONG, dans son communiqué, rappelant les conditions difficilement acceptables dans lesquelles se sont déroulés l’audience publique et l’atelier de validation de l’étude d’impact environnemental de la mine.
La tentative de bâclage de l’atelier d’évaluation de l’étude d’impact environnemental du projet de construction de la raffinerie de pétrole convoqué à Zinder a conforté Aghir In’Man dans sa conviction que les compagnies chinoises ont «le même mode opératoire» partout où elles interviennent. Pour l’ONG, «ce piétinement des lois nigériennes en la matière ne peut déboucher que sur le désordre et l’anarchie, toute chose que tout promoteur minier doit éviter afin de bâtir une industrie qui s’intègre convenablement dans les territoires où elle s’implante». Devant «les inquiétudes, les ratés et les imperfections graves» dans le cadre de l’exploitation de nos ressources, Aghir In’Man a cru devoir lancer un appel à tous les nouveaux partenaires miniers, «notamment les chinois, pour qu’ils se ressaisissent afin de ne pas décevoir l’espoir de tout un peuple. Que tous les partenaires miniers gardent en mémoire l’amertume et le désarroi du peuple nigérien face au demi-siècle d’exploitation de l’uranium par Areva au Niger», a-telle interpellé.
Avant de réitérer son souhait et celui des autres organisations de protection de l’environnement, «de visiter toutes les mines afin de constater de manières transparentes les mesures qui sont prises pour protéger les populations riveraines, les travailleurs de la radioactivité, l’environnement et les questions de développement durable».
Republicain Niger
Hama Amadou finalement évacué sur la France
Libération-Niger
26 avril 2009-
Comme il l’avait exigé des autorités nigériennes, Hama Amadou a non seulement obtenu la liberté provisoire jeudi dernier après 10 mois d’incarcération, mais il a pu rejoindre son hôpital parisien, dès le lendemain de sa libération. Le gouvernement nigérien voulait l’évacué au Maroc, mais le célèbre prisonnier politique a dit niet ; il préfère la France dans l’hôpital de Neuilly où il a l’habitude de se faire soigner. Aussi l’ancien premier ministre refusait toute évacuation tant qu’il n’est pas libre de ses mouvements.
Finalement il a obtenu la liberté provisoire, le 23 avril dernier et depuis hier samedi 25 avril il a été admis dans son hôpital préféré en terre française.
Rappelons que Hama Amdou a été renversé de son poste de premier ministre du Niger par sa propre majorité en mai 2007. Il avait dit juste après sa chute que sa majorité était sans âme. L’année suivante, précisément en juin 2008, il est accusé de détournement de fonds destinés à la presse et jeté à la prison de haute sécurité de Koutoukalé.
Avec du recul, pour bon nombre de nigériens Hama Amadou est tout simplement un prisonnier politique. Il avait juste avant son arrestation affirmé que le président Tanja Mamadou n’avait pas l’intention de quitter le pouvoir à la fin de son second et dernier mandat en décembre 2009.
26 avril 2009-
Comme il l’avait exigé des autorités nigériennes, Hama Amadou a non seulement obtenu la liberté provisoire jeudi dernier après 10 mois d’incarcération, mais il a pu rejoindre son hôpital parisien, dès le lendemain de sa libération. Le gouvernement nigérien voulait l’évacué au Maroc, mais le célèbre prisonnier politique a dit niet ; il préfère la France dans l’hôpital de Neuilly où il a l’habitude de se faire soigner. Aussi l’ancien premier ministre refusait toute évacuation tant qu’il n’est pas libre de ses mouvements.
Finalement il a obtenu la liberté provisoire, le 23 avril dernier et depuis hier samedi 25 avril il a été admis dans son hôpital préféré en terre française.
Rappelons que Hama Amdou a été renversé de son poste de premier ministre du Niger par sa propre majorité en mai 2007. Il avait dit juste après sa chute que sa majorité était sans âme. L’année suivante, précisément en juin 2008, il est accusé de détournement de fonds destinés à la presse et jeté à la prison de haute sécurité de Koutoukalé.
Avec du recul, pour bon nombre de nigériens Hama Amadou est tout simplement un prisonnier politique. Il avait juste avant son arrestation affirmé que le président Tanja Mamadou n’avait pas l’intention de quitter le pouvoir à la fin de son second et dernier mandat en décembre 2009.
Niger : Hama Plus sauvé par la maladie
Niger : Hama Plus sauvé par la maladie
par JA08, le 27 Avril 2009 à 13:45
Dix mois après avoir séjourné dans la haute prison de sécurité de Koutoukalé, l’ex-Premier ministre nigérien a recouvré la liberté le 23 avril 2009 « pour raison de santé », a dit avec insistance la Haute Cour de justice présidée par Moumouni Djermakoye Adamou. Rappel des faits pour ceux qui n’en auraient pas eu connaissance :
u commencement, Hama Amadou a été accusé d’avoir dissipé 100 millions de francs qui devaient servir d’appui à la presse privée. Même après avoir brandi les preuves que cet argent a bien été utilisé, et n’est donc pas allé dans sa poche, l’intéressé a été inculpé et emprisonné. Mais finalement la justice ne retiendra que 39 millions qu’il doit à l’Etat.
Reclus à Koutoukalé dont, ironie du sort, lui-même avait ordonné la construction, l’illustre prisonnier souffrait depuis quelque temps d’hypotension et d’hypoglycémie qui nécessitent des soins urgents. De sa geôle, les autorités ont voulu d’abord l’envoyer au Maroc pour recevoir les soins. Refus catégorique de l’ancien directeur de cabinet du président Seyni Kountché qui préfère l’hôpital américain de Neuilly en France où il a l’habitude de faire son check-up.
Le feuilleton politico-judiciaire qui vient de connaître une issue provisoire appelle quelques lectures concernant la vie nationale de ce pays. D’abord quoi qu’on dise, même la démocratie nigérienne est une réalité. Des députés de la majorité, notamment du Mouvement national pour la société de développement (MNSD-Nassara), qui votent des motions de défiance contre le Premier ministre, refusent de suivre le chef de l’Etat dans sa volonté de s’accorder un troisième mandat, une Assemblée où le débat intramajoritaire fait penser à ceux entre opposition et mouvance présidentielle... on n’est pas dans un pays européen mais bien au Niger.
C’est pourquoi, quand Hama Amadou a commencé à avoir ses ennuis judiciaires, d’aucuns ont certes loué le fait que cela prouve que nul n’est au-dessus de la loi dans ce pays. Mais la célérité de l’enrôlement du dossier ainsi que la suite qui en a découlé laissaient échapper un parfum de règlement de comptes politiques. Hama Plus n’est pas n’importe qui : véritable animal politique, il est électoralement assis au Niger et ce n’est pas l’actuel chef de l’Etat qui dira le contraire, puisqu’il doit son fauteuil en partie à Hama Plus. Mais, c’est connu, et Machiavel l’avait théorisé, « si tu es fait que quelqu’un soit roi... ». L’ancien chef du gouvernement a-t-il des remords pour avoir favorisé l’accession au pouvoir de celui qui fut aide de camp de Kountché ?
Depuis ce 24 avril 2009, Hama Amadou doit remercier non seulement la Haute Cour de justice mais aussi et surtout la maladie, car « l’attitude bienveillante de la justice » à son égard s’explique par le fait qu’il est souffrant. Du reste, si Mes Yawo Agboyibor, Issif Baddhio et d’autres avocats ont bâti leur plaidoirie sur le fait que leur client n’a rien à se reprocher, ils n’ont pu influer sur les attendus du jugement qu’en tablant sur sa santé, défaillante. Voilà donc celui qui fait figure d’adversaire de Tandja sauvé par la maladie.
Devant resté aphone ou plutôt dans une posture ou ne doivent poindre ni « provocation ni arrogance » et « être disponible à tout moment pour répondre devant la Haute Cour de la question de fond », Hama Amadou est véritablement à un tournant capital de sa carrière politique.
Crédité également de moyens financiers conséquents, l’homme est un potentiel remplaçant de Tandja si les élections se déroulent à la loyale. Et pour beaucoup, sauf accident et malgré l’épée de la justice qui pend sur sa tête, il va briguer l’unique poste qu’on l’accuse de lorgner et qui lui aura valu toutes ces avanies politiques et judiciaires, mais pour lequel il a toutes les chances. A moins que Tandja n’use de tous les moyens pour s’accorder la rallonge de 3 ans dont il a besoin pour terminer ses grands chantiers.
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana/ L’Observateur
Après les allégations du président Touré/Quand le Mali protège le GSPC
Actualité (Lundi 27 Avril 2009)
Après les allégations du président Touré
Quand le Mali protège le GSPC
Par :Mounir Boudjema
Quotidien "Liberté" Algérie.
L’Algérie a toujours cru que le Mali, comme incarné par Amadaou Toumani Touré (ATT), est un pays sur lequel elle pouvait compter dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Mais au regard des récentes déclarations du président malien, on est en droit de s’interroger sur la santé mentale du régime de Bamako.
Le festival de contre-vérités émises par le président malien dans les colonnes d’un confrère interpelle les connaisseurs de la région du Sahel. Le Mali, longtemps considéré comme une préoccupation sécuritaire majeure dans la région du Sahel, possède tous les moyens pour ne plus être le pays à la traîne dans la lutte antiterroriste, mais au regard des affirmations hasardeuses du président malien, Bamako semble pratiquer l’amnésie volontaire.
D’abord, le président omet de dire que le Mali est préoccupant actuellement à plus d’un titre. Le sanctuaire qu’il offre et l’impunité qu’il accorde aux deux groupes terroristes de la branche sahélienne du GSPC sont une réalité intangible. Le laxisme, sinon la complicité, à l’égard des réseaux de trafic de drogue a pris une telle ampleur que non seulement le cannabis marocain transite par le Mali, mais tous les réseaux de la cocaïne et plus récemment, ceux de l’héroïne. Le troisième grief qui peut être fait au Mali d’ATT est cette incapacité chronique à mettre fin à la dissidence touarègue et à respecter les engagements pris lors de l’accord d’Alger du 4 juillet 2006.
Le nord du Mali aussi grand que la Belgique
Mais examinons de plus près l’argumentaire du président malien. D’abord sur le point des accords d’Alger. ATT déclare que la totalité des armes des rebelles touaregs n’a pas été déposée. Ce qui est une des rares vérités émises par le président malien. Mais ce qu’il n’explique pas, c’est comment les armes en bon état rendues par les Touaregs aux militaires maliens dans le cadre des accords de paix se retrouvent entre les mains de certains terroristes abattus récemment au Sahara ! Les numéros de série faisant foi.
Le président malien nie le fait que le GSPC utilise toute la largeur de la bande sahélienne au nord du Mali pour se déplacer ou prendre racine. La présence du GSPC est signalée dans plusieurs localités maliennes telles que Tombouctou, Araouane, Taoudenni, Tessalit, Al-Khallil, Hassi Ichourad, Hassi Essala ou le mont Tadac. Toute cette région est infestée de terroristes d’Al-Qaïda Maghreb et les témoignages des otages européens enlevés en 2003, en 2008 ou en 2009, précisent que ces régions ont servi de lieu de détention ou aux transactions pour leur libération. La bande désertique citée
par le président malien est réelle, mais celle-ci se trouve en plein territoire malien, aussi grand que la Belgique, où la présence de l’État malien est fantomatique et dont les terroristes ont fait le principal sanctuaire.
Bamako, le mauvais élève du Sahel
Assez subtilement, le président malien souligne que les prises d’otages des Européens ont eu lieu en Algérie ou en Tunisie, accusant à demi-mot ces États. Il omet juste de préciser que les quatre touristes européens kidnappés le 22 janvier dernier l’ont été en territoire malien, à 10 kilomètres de la localité frontalière nigérienne de Chigoden.
Le président malien se défausse également sur ses voisins sahéliens accusant les autres États sahélo-sahéliens de “passivité”. Ce qui est un comble. Car comment peut-on accuser le Niger qui, malgré des moyens militaires rudimentaires et une famine endémique, n’a pas hésité à attaquer à plusieurs reprises les bases et les convois du GSPC en 1998, en 2004 et en 2005 ? Des attaques qui ont coûté la vie à des soldats nigériens. Comment peut-on stigmatiser le Tchad qui, en mars 2004, a attaqué la base d’Abderezzak El-Para et neutralisé 15 terroristes
Même les mouvements rebelles tchadiens, tels que le MDJT, ont contribué à lutter contre le terrorisme au Sahel en livrant le même El-Para à la Libye, puis à l’Algérie pour y être jugé. Peut-il réellement accuser la Mauritanie qui, malgré l’instabilité politique, a arrêté 7 terroristes du GSPC Sahel du groupe de Mokhtar Belmokhtar, après l’attaque de la caserne d’El-M’riti en juin 2005. Nouakchott a même engagé une vaste opération militaire qui a permis de déloger les terroristes de leurs refuges à Hassi Echourad, au nord du Mali, au grand désarroi de Bamako qui n’a pas su ou voulu le faire.
Même les mouvements touaregs, dénigrés par ATT, comme celui de “l’alliance du 23 mai pour le changement” ont participé à l’effort de guerre contre le terrorisme dans le Sahel en neutralisant le groupe d’Ahmed Zerfaoui, listé par l’ONU.
10 tonnes d’amonitrate viennent du Sahel
La conclusion qui s’impose d’elle-même est que Bamako est le cancre de la région en matière de lutte antiterroriste. Le Mali est tellement obsédé par régler son compte au mouvement touareg qu’il donne sa protection aux groupes terroristes et ferme les yeux sur les réseaux de trafic de drogue qui enrichissent les seigneurs de guerre de la région.
Le pacte tacite entre Bamako et le GSPC semble clair. Selon un repenti, les Salafistes ont même créé une cellule pour se renseigner sur les mouvements des rebelles touaregs et fournissent des tuyaux aux services secrets maliens. Ces derniers semblent, à l’instar d’autres gouvernements qui préfèrent négocier avec le terrorisme au lieu de le combattre, persuader le GSPC de ne pas attaquer des cibles au Mali ou de pénétrer de manière voyante dans les centres urbains.
On est en droit de s’interroger aussi sur le renflouement des effectifs terroristes puisque les salafistes interpellés dans les grands centres urbains ne sont pas emprisonnés, mais renvoyés dans la zone du GSPC au nord du mali comme ce fut le cas avec trois Mauritaniens du groupe Belmokhtar.
Quant à l’argent des rançons, il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire pour Bamako. Comme celle qui concerne les deux millions d’euros, saisis dans la ville de Mopti, chez le frère de l’otage autrichien et dont on ne connaît pas le destinataire. Ou encore tous les achats d’explosifs et d’armement effectués par Al-Qaïda Maghreb dans le Sahel et expédiés vers le nord algérien comme dans l’affaire des 10 tonnes d’amonitrate réceptionnées par Droukdel et qui servent à tuer des Algériens dans les attentats kamikazes.
Cette liste non exhaustive des oublis du président malien qui considère les groupes terroristes comme étant d’essence “nationaliste” !
Elle laisse incrédule les observateurs de la scène sahélienne. Quand on a un passif aussi lourd à l’égard du terrorisme international, on se demande pourquoi la communauté internationale s’acharne sur le Soudanais Omar El-Bachir cloué au pilori du TPI pour moins que ça.
Mounir B.
Touareg
bonne réponse pour les délires verbales du bidasse att,qui éssaie de salir les Touaregs encore une fois de plus.Heureusement que des médias hônnetes existent pour remettre les pendules à l'heure!!
Mali : quatre islamistes algériens arrêtés après un accrochage
Jeune Afrique - 26/04/09
Mali
Quatre islamistes algériens ont été arrêtés dimanche dans le nord du Mali à la suite d’un accrochage avec une patrouille de l’armée, a-t-on appris de source militaire.
"Nos troupes chargées de sécuriser les élections (municipales de dimanche) sont tombées nez-à-nez avec un groupe d’islamistes algériens armés. Il y a eu échanges de coups de feu. Quatre +bandits armés+ ont été arrêtés", a déclaré à l’AFP un responsable de l’armée malienne contacté dans le nord du Mali.
Selon lui, l’accrochage s’est déroulé "dans le très grand nord-Mali", région désertique frontalière de l’Algérie.
"Nous avons aussi saisis sur eux des armes, des munitions et des véhicules", a ajouté la même source.
Interrogé par l’AFP, le gouvernorat de la région de Kidal, où l’accrochage s’est déroulé, a affirmé que les "les opérations de votes s’étaient déroulées normalement dans le secteur où les salafistes ont été traqués".
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a par ailleurs menacé de tuer un otage britannique qu’il détient dans le nord du Mali si Londres ne libère pas dans vingt jours l’islamiste radical Abou Qatada, rapporte dimanche le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
La menace de tuer l’otage britannique est contenue dans un communiqué publié ce dimanche, précise le SITE.
En février, l’Aqmi avait revendiqué l’enlèvement de deux diplomates canadiens ainsi que celui de quatre touristes européens, kidnappés en janvier.
Deux des touristes, un Britannique et un Suisse, restent aux mains des ravisseurs, après la libération de quatre premiers captifs le 22 avril.
Le Mali est "en train de tout faire" pour que les otages européens toujours détenus par des "salafistes" dans le nord du pays "soient libérés sains et saufs", a affirmé le président malien Amadou Toumani Touré dans un entretien publié samedi par le quotidien algérien El Watan.
Les deux otages européens toujours détenus au Mali sont entre les mains d’un groupe dirigé par l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, a affirmé vendredi à l’AFP une source proche d’un diplomate engagé dans les négociations.
Abdelhamid Abou Zeid est habituellement désigné par l’ONU sous le nom de Abid Hammadou et serait âgé de 43 ans.
dimanche 26 avril 2009
L'Association "LA MAISON DU SAHARA" organise une journée d'échanges artisanaux, culturels, artistiques mais avant tout...humains.
Amis Sahariens,
Retenez-bien cette date :
DIMANCHE 31 MAI à NUZEJOULS (46150).
L'Association "LA MAISON DU SAHARA" organise une journée d'échanges artisanaux, culturels, artistiques mais avant tout...humains. La "Journée QUERCY-TOUAREG" se veut avant tout une journée de rencontres et d'échanges.
Ne soyez donc pas surpris de rencontrer à la fois un marché d'artisans locaux et des artisans venus du Niger, une prestation de l'Ecole de Musique de Cahors, une exposition de voitures de collection et des musiciens touaregs, joueurs de djembé, conteurs africains, atelier d'écriture Tifinagh, écrivains, photographes, conférence-débat, expositions, campement saharien,...
> A cette occasion, vous pourrez effectuer des promenades à dos de dromadaire.
Sans oublier l' espace restauration qui proposera couscous-pâtisseries ensoleillées - thé à la menthe...
> Si vous souhaitez participer à cette journée conviviale ou nous faire part de vos idées, merci de bien vouloir nous contacter :
Valérie et Ousmane
MAISON DU SAHARA - Mas de Môles - 46150 NUZEJOULS
Tél. 05 65 36 64 17 ou 06 23 46 39 13
maisondusahara@orange.fr
P.S. : Concernant l'hébergement, nous attendons la réponse d'un centre d'hébergement situé à 3 km de Nuzejouls. Avec participation. Nous aurons la réponse le 30 avril et serons en mesure de vous renseigner à cette date.
L'Association "LA MAISON DU SAHARA" organise une journée d'échanges artisanaux, culturels, artistiques mais avant tout...humains.
Bayrou dénonce "des politiques colonialistes" vis-à-vis de pays africains
Bayrou dénonce "des politiques colonialistes" vis-à-vis de pays africains
HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (AFP) — François Bayrou a dénoncé samedi dans le Calvados "des politiques colonialistes" envers des pays pauvres, qui consistent à leur "piquer leur matières premières, en particulier l'uranium", faisant allusion à un récent voyage de Nicolas Sarkozy au Niger.
Le président du MoDem s'exprimait lors d'une réunion de campagne pour les élections européennes à Hérouville-Saint-Clair devant quelque 300 personnes.
"Je suis pour que l'on protège les régions les plus fragiles du monde, pour qu'on les rende autonomes en matière de production agricole et de production industrielle", a affirmé M. Bayrou.
"Ce que nous avons fait après la guerre pour les pays européens, je considère que c'est un devoir que nous le fassions pour eux et pas que nous continuions ce qu'il faut bien appeler des politiques colonialistes, qui consistent à aller leur piquer leurs matières premières, en particulier l'uranium, à les transformer chez nous en produits finis et à leur renvoyer chez eux", faisant que ces pays sont "absolument exploités et ruinés", a-t-il ajouté.
"J'ai vu des choses dans les déplacements récents du président de la République à ce sujet qui doivent nous donner à penser", a poursuivi le député des Pyrénées-atlantiques.
Le président Nicolas Sarkozy a signé fin mars à Niamey un partenariat stratégique pour l'exploitation de l'uranium nigérien par le groupe français Areva.
"Ceci est impossible, surtout dans la période de crise que nous sommes en train de vivre (...) On a fait une politique agricole commune dont le but était de réserver aux producteurs européens au marché européen. On doit faire la même chose pour les producteurs africains", a-t-il estimé.
"Voilà des idées simples qui vont nous servir de marques de fabrique, d'identité, dans le grand débat européen", a-t-il lancé à l'assistance.
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Toulouse 26 avril : L’uranium au Niger : richesse ou malédiction ?
Samedi 25 avril 2009
15h à 21h : à la ferme des 50 à Ramonville (31).
Contact Caracole :05.61.20.61.57
Conférence d’Aghali Mahiya, ancien mineur touareg du nord-Niger, qui viendra témoigner du conflit qui sévit dans cette zone.
Suivra un débat, avec Croq’Nature/Amitié Franco Touareg, Amis de la Terre, Collectif Anti-Nucléaire Toulousain : un film, des expositions, des contes, de la musique et des stands sur la culture touareg, un buffet et des boissons seront proposés et permettront de participer au frais de cette organisation.
"Notre monde a-t-il le droit de laisser passer sous silence la destruction de tout un peuple dont le crime originel serait d’habiter un Sahara jadis inculte mais devenu immensément riche.
samedi 25 avril 2009
Deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay, ont été libérés cette semaine après quatre mois de détention
Publié le 24 avril 2009 à 22h58 | Mis à jour le 24 avril 2009 à 22h59
La libération
Pierre Jury
Le Droit
Deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay, ont été libérés cette semaine après quatre mois de détention aux mains de militants qui pourraient être des sympathisants d'Oussama ben Laden, avec al-Qaïda au Maghreb islamique.
Trois jours après leur libération, le mystère demeure encore sur toutes les circonstances qui l'entourent, et il est possible que nous ne saurons jamais le fond de l'histoire. Tout d'abord, il faut se féliciter de cette heureuse issue. Les deux hommes, capturés le 14 décembre, semblaient en bonne forme compte tenu des épreuves émotives et physiques qu'ils ont traversées depuis (en compagnie de quatre autres otages, il appert, dont deux autres ont recouvré leur liberté en même temps). Il ne semble pas qu'ils aient été torturés, et devraient passer quelques jours dans un hôpital militaire d'Allemagne avant de revenir au Canada, la semaine prochaine.
La population ne soupçonne pas l'ampleur des efforts déployés au Canada et ailleurs, et du vaste réseau de gens qui ont participé, de près ou de loin, aux manoeuvres qui ont permis cette libération. Des politiciens et des diplomates auraient multiplié les démarches auprès de tous leurs contacts privilégiés au Niger, où MM. Fowler et Guay ont été kidnappés, ainsi qu'au Burkina Faso voisin, tout autant qu'au Mali, où ils ont été remis en liberté, et sans doute dans plusieurs autres pays qui ont pu servir d'intermédiaires dans les efforts de négociation. Des agents secrets du Service canadien de renseignement de sécurité ont sans doute participé également, tandis que des professionnels du méconnu Centre de la sécurité des télécommunications Canada tentaient d'intercepter des informations électroniques.
Dès que la remise en liberté a été confirmée, le premier ministre Stephen Harper s'est évidemment réjoui du dénouement de toute cette triste histoire, alors que les deux diplomates agissaient justement pour l'ONU, afin de trouver un terrain d'entente entre les rebelles touaregs établis au nord du Niger qui, selon des sources médiatiques, souhaiteraient de plus importantes redevances sur l'uranium dans leur région. MM. Fowler et Guay revenaient justement d'une visite à une mine de la société canadienne Semafo, à l'ouest de Niamey, au Niger. Il n'est pas impossible que les touaregs, qui avaient d'abord revendiqué l'enlèvement, aient « échangé » leurs otages aux islamistes, par la suite.
Le premier ministre a nié tout échange d'argent dans cette affaire. « Le gouvernement du Canada ne paie pas de rançon dans ces cas-là et nous n'échangeons pas de prisonniers », a-t-il lancé d'emblée.
De fait, il n'existe sans doute aucun poste budgétaire « Paiement de rançons » dans les dossiers du ministère des Finances : la vérificatrice générale Sheila Fraser y verrait illico.
Mais ne soyons pas dupes. Il y a bien d'autres manières de compenser des gens qui nous aident que de leur verser de l'argent directement. Une « preuve » de la reconnaissance du Canada pourrait prendre la forme d'un quelconque projet d'infrastructure, ou une aide ponctuelle pour une initiative humanitaire dans un ou quelques pays concernés. Certains ont même comparé ce « marché » à une transaction dans la Ligue nationale de hockey, mais qui impliquerait cinq équipes et où tout le monde, évidemment, doit sentir qu'il sort gagnant. En bout de ligne, cela coûtera au Canada et aux contribuables canadiens. Cela peut sembler triste, mais il s'agit d'un risque inévitable lorsque l'on sort de son pays. En réalité, le Canada a fait ce qu'il devait faire pour assurer la sécurité de ses diplomates.
On souhaiterait qu'il adopte une attitude semblable envers les Canadiens ordinaires qui sont mal pris à l'étranger. Pensons à Ronald Smith, un tueur mais un Canadien malgré tout, qui attend dans le couloir de la mort au Montana. Pensons à Omar Khadr, un enfant-soldat accusé d'avoir tué un soldat américain en Afghanistan et qui croupit dans la prison de Guantanamo depuis 2002. Pensons à Abousfian Abdelrazik, terré à l'ambassade canadienne à Khartoum depuis un an en attente de papiers qui lui permettraient de revenir au pays, papiers qu'on lui refuse pour des raisons obscures, alors que les autorités canadiennes n'ont rien à lui reprocher.
Bravo au Canada pour son rôle auprès de MM. Fowler et Guay. Alléger les souffrances des trois autres Canadiens serait bien plus facile encore, mais le gouvernement de Stephen Harper s'y refuse.
Dommage ? Une honte, plutôt !
La libération
Pierre Jury
Le Droit
Deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay, ont été libérés cette semaine après quatre mois de détention aux mains de militants qui pourraient être des sympathisants d'Oussama ben Laden, avec al-Qaïda au Maghreb islamique.
Trois jours après leur libération, le mystère demeure encore sur toutes les circonstances qui l'entourent, et il est possible que nous ne saurons jamais le fond de l'histoire. Tout d'abord, il faut se féliciter de cette heureuse issue. Les deux hommes, capturés le 14 décembre, semblaient en bonne forme compte tenu des épreuves émotives et physiques qu'ils ont traversées depuis (en compagnie de quatre autres otages, il appert, dont deux autres ont recouvré leur liberté en même temps). Il ne semble pas qu'ils aient été torturés, et devraient passer quelques jours dans un hôpital militaire d'Allemagne avant de revenir au Canada, la semaine prochaine.
La population ne soupçonne pas l'ampleur des efforts déployés au Canada et ailleurs, et du vaste réseau de gens qui ont participé, de près ou de loin, aux manoeuvres qui ont permis cette libération. Des politiciens et des diplomates auraient multiplié les démarches auprès de tous leurs contacts privilégiés au Niger, où MM. Fowler et Guay ont été kidnappés, ainsi qu'au Burkina Faso voisin, tout autant qu'au Mali, où ils ont été remis en liberté, et sans doute dans plusieurs autres pays qui ont pu servir d'intermédiaires dans les efforts de négociation. Des agents secrets du Service canadien de renseignement de sécurité ont sans doute participé également, tandis que des professionnels du méconnu Centre de la sécurité des télécommunications Canada tentaient d'intercepter des informations électroniques.
Dès que la remise en liberté a été confirmée, le premier ministre Stephen Harper s'est évidemment réjoui du dénouement de toute cette triste histoire, alors que les deux diplomates agissaient justement pour l'ONU, afin de trouver un terrain d'entente entre les rebelles touaregs établis au nord du Niger qui, selon des sources médiatiques, souhaiteraient de plus importantes redevances sur l'uranium dans leur région. MM. Fowler et Guay revenaient justement d'une visite à une mine de la société canadienne Semafo, à l'ouest de Niamey, au Niger. Il n'est pas impossible que les touaregs, qui avaient d'abord revendiqué l'enlèvement, aient « échangé » leurs otages aux islamistes, par la suite.
Le premier ministre a nié tout échange d'argent dans cette affaire. « Le gouvernement du Canada ne paie pas de rançon dans ces cas-là et nous n'échangeons pas de prisonniers », a-t-il lancé d'emblée.
De fait, il n'existe sans doute aucun poste budgétaire « Paiement de rançons » dans les dossiers du ministère des Finances : la vérificatrice générale Sheila Fraser y verrait illico.
Mais ne soyons pas dupes. Il y a bien d'autres manières de compenser des gens qui nous aident que de leur verser de l'argent directement. Une « preuve » de la reconnaissance du Canada pourrait prendre la forme d'un quelconque projet d'infrastructure, ou une aide ponctuelle pour une initiative humanitaire dans un ou quelques pays concernés. Certains ont même comparé ce « marché » à une transaction dans la Ligue nationale de hockey, mais qui impliquerait cinq équipes et où tout le monde, évidemment, doit sentir qu'il sort gagnant. En bout de ligne, cela coûtera au Canada et aux contribuables canadiens. Cela peut sembler triste, mais il s'agit d'un risque inévitable lorsque l'on sort de son pays. En réalité, le Canada a fait ce qu'il devait faire pour assurer la sécurité de ses diplomates.
On souhaiterait qu'il adopte une attitude semblable envers les Canadiens ordinaires qui sont mal pris à l'étranger. Pensons à Ronald Smith, un tueur mais un Canadien malgré tout, qui attend dans le couloir de la mort au Montana. Pensons à Omar Khadr, un enfant-soldat accusé d'avoir tué un soldat américain en Afghanistan et qui croupit dans la prison de Guantanamo depuis 2002. Pensons à Abousfian Abdelrazik, terré à l'ambassade canadienne à Khartoum depuis un an en attente de papiers qui lui permettraient de revenir au pays, papiers qu'on lui refuse pour des raisons obscures, alors que les autorités canadiennes n'ont rien à lui reprocher.
Bravo au Canada pour son rôle auprès de MM. Fowler et Guay. Alléger les souffrances des trois autres Canadiens serait bien plus facile encore, mais le gouvernement de Stephen Harper s'y refuse.
Dommage ? Une honte, plutôt !
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