mercredi 11 janvier 2017

@NigerMigrants ; Désert du Ténéré : Une abominable découverte....

    Désert du Ténéré : Une abominable découverte....
    Des corps sans vie de plusieurs migrants ont été découverts dans le désert.
    Pour l'instant, toutes nos tentatives pour situer l'endroit exact et la date probable de ce drame, ont échoué. D'Agadez à Madama, en passant par Dirkou et Seguedine, toutes nos sources assurent ne pas être au courant de cette abominable découverte. S'agit d'un ancien drame resté méconnu ? Cet accident a t-il eu lieu en territoire nigérien ou libyen ? Le...
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    Moustapha Issoufou Inna lillahi sa inna ilaihi raji oune
    Awa Thiam Paix à leur âme
    Tahirou Hassane Paix à leurs âmes amine
    Arlit : Des hommes armés font irruption dans une maison et enlèvent un commerçant
    D'après des sources dignes de foi contactées par Aïr Info, cet enlèvement a eu lieu samedi dernier à Arlit aux environs de 22 heures.
    Un groupe de personnes armées a fait irruption chez l'homme en question et l'ont obligé à les suivre jusqu'à leur véhicule. Les ravisseurs auraient emprunté l'axe Arlit-frontière Algérie.
    Il y'a quelques mois, deux personnes ont été enlevées de la même manière à...
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    Akli Mohamed Ali Douramchaki Nous pouvons savoir le nom de commerçant
    Oumarou Sani Pauvre Agadez;Carrefour de tout le trafic
    Adam Kecheri Que allah sauve notre niger
    Ousmane Oumarou SD Soubahanallah
    Agadez Commune : Un mort et 88 blessés dans un accident au centre ville
    Hier vers 17 heures, un camion de transport de personnes et de marchandises en partance pour le site aurifère du Djado s'est renversé et fait 1 mort et 88 blessés selon la police.
    D'après des sources hospitalières, parmi les blessés internés à l'hôpital, 82 ont été libérés entre hier et aujourd'hui, 5 suivent encore des soins dont 1 est dans un état grave.
    Le camion lourdement chargé avait à son bord 150 personnes.
    Le Chauffeur du camion est quant à lui en garde à vue.
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    Hama Bello On a frôlé l'hécatombe à quelque centimètres d'un pompe à essence !! Allah kara kiyaye wa, franchement le passage de ces camions de djado à travers la ville doit cesser, un danger ambulant pour la circulation urbaine
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    Silimane Mahamadou Allah kiyaye
    Soumeila Issa pour ces camions, je pense que la mairie doit présager une gare contrôlée à la périphérie de la ville. sinon on en aurait pas encore fini avec des accidents de ces camions. combien de fois ces passagers du haut des marchandises se servent de gourdins p...Voir plus
    Laouali Yahaya MAIS ON NE COMPREND PLUS RIEN DANS CE PAYS LES MINES SONT FERMÉES OFFICIELLEMENT NON???
    Commune de Timia : Les restes d'un appareil de transmission découvert
    A en croire certaines sources, lundi dernier, un appareil qui serait utilisé pour les liaisons internet est tombé à l'Est de Tchiro-Mosquée dans la commune de Timia, au Nord Niger.
    Il a été ramassé par des jeunes de la localité.
    A qui appartient-il ? A quelles fins il était utilisé avant de tomber sur ce lieu précis ?
    Dim
    Photo Ibrahim Ibrahim Ag Zakaria
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    Mahamane Elh Souleymane Anastafidet Laisser les faire ils atteindront ce Qu ils cherchent ce n'est Qu un début de leurs échecs
    Derrick Mohamed Pour ceux qui ne le savent pas et qui veulent tout le temps ridiculiser les gens, j vous dis qu'il y'a un peu partout ds l'Aïr et le ténéré des balises plus dissimulées avec caméra infrarouges...à qui est ce?
    Rhissa Moussaabdouramane En realité a y voir de plus prés ce matériel existait a timia ça fait des années,pour celui qui connait Timia.
    Zouladeyni Abdou Ga'do Il faut bien vérifié c'est appareille j'espère que il as eu la mémoire, on peut connaître a qui s'appartient
    Aïr-Info Agadez a changé sa photo de profil.
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    Aïr-Info Agadez Agadez quartier Degui
    Jacques Petit Superbe!
    J’aimeRépondre121 h
    Amessalamine Ahmed Cette croix placée on ne sait où est 1000 fois plus symbolique que les ouvrages en béton de nos carrefours comme celui encombrant et onéreux du rond point en face du siège de Loumana
    Abdoul Moumouni Bakabé Sacré croix, j'avoue en tout honnêteté quant même sur le plan esthétique cette dernière est mal faite.
    Dosso : Une partie du marché central en feu
    Nous apprenons à l'instant qu'une partie du marché central de Dosso est en flammes. Nous ignorons pour l'instant les raisons et le bilan de dégâts.
    La Rédaction
    Photo : DR
    Annonce :
    Les DVD de films complets de l'intronisation du 52 ème Sultan d'Agadez et du défilé de la fête de 18 décembre 2016 disponibles aux numéros suivants : 00227 96983265 - 94 66 08 22
    L'unité à 5000 FCFA. C'est la Discothèque Albarka sise à Agadez
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    Christiane Inge Ça m'intéresse. Combien et y a t'il possibilité de faire livrer chez des amis à Niamey ?
    Farida Hammani J'ai pu l'acheter avant de repartir le 20 Décembre grace à mon ami Abdoul du restaurant Tidene, bon film, cineaste à encourager merci Abdoul, plaisir de retrouver toutes ces images au coin de ma cheminée....
    Tribune libre : Ma réponse à l'article de Libération
    Jade MIETTON est lyonnaise, réalisatrice de documentaires et organisatrice de soirées sahariennes. Après de nombreux voyages dans le Sahara et un premier film : Loin du désert, qui retrace le parcours de quatre touareg en France, la jeune femme décide de partir un mois au Niger en décembre à la découverte du pays.
    Cet article ne sera pas publié dans de "grands" journaux ou magasines, mais je tiens à relater mon expérience...
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    Issouf Aghali Article très vivant de la réalité quotidienne de nos populations et c est qui est poignant dans cet article c est surtout ce témoignage d engagement de Maouli et Agdale pour faire aboutir leurs rêves pour la région de Agadez
    Zoubeirou Kada Gao vraiment c'est admirable; et bien rediger par une personne bien instruit et conscient.
    Zoubeirou Kada Gao vraiment c'est admirable; et bien rediger par une personne bien instruit et conscient.
    Nicole Morais Pour avoir vécu longtemps à Agadez, je ne peux que partager l'article de Jade; une belle sensibilité qui a su percevoir l'âme agadézienne. On ne nous interdit pas Paris, Munich, pourquoi Agadez alors?
    Agadez : Un militaire et son complice civil écroués pour vols
    Ces deux personnes ont été arrêtées par la police d'Agadez et remises ensuite à la gendarmerie. Déférées devant le Parquet il y a quelques jours, elles ont été reconnues coupables de vols à main armée, d'usurpation de titre..etc. Ces deux malfrats sévissaient dans la commune d'Agadez depuis quelques temps. Ils rançonnaient les noctambules de la ville avec une arme à feu et un couteau. Ils arrêtaient des motocyclistes en se faisant passer pour des agents de sécurité en contrôle et disparaissaient ensuite avec l'engin. L' un est militaire de profession et l'autre civil, chômeur de son état. Leur seul point commun est l'appât du gain facile. " ils étaient venus dans mon restaurant vers 2h du matin et m'ont intimé l'ordre de vider toutes mes poches. Ils avaient pointé une arme sur moi. Je leur ai remis la somme de 165.000 FCFA et mes deux téléphones", confie Issaka, une de leurs nombreuses victimes.
    "Quand ils m'ont trouvé, je pensais vraiment que c'était un groupe d'agents de forces de l'ordre, l'un était habillé en treillis et portait son arme. L'autre un pantalon treillis et un blouson avec une cagoule et un long couteau", a indiqué une autre victime.
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    Ousmane Attiwara Il n'est pas seul
    C'est aberration 
    La vie continue 
    ...Voir plus
    Mohamed Nur El-ingueli C'est la tradition au Niger, les agents de l'Etat toute catégorie confondue, sont formés pour nous et contre nous. C'est vraiment lamentable
    Ahmed Ahmed La c est très ce ki sont sance a sécurisé le peuple
    Boubacar Ghabda Ghabda C est bien fait pour eux et heureusement pour les potentielles victimes.felicitations à la police.
    Agadez : marche de soutien des partis politiques membres de la mouvance au pouvoir
    Ce matin a eu lieu à Agadez la marche suivie d'un imposant meeting de partis politiques membres de la Mouvance au pouvoir. Il s'est agi selon la déclaration lue par Rhissa Ag Boula, ministre à la présidence de démentir certaines allégations d'une opposition politique désorientée et d'une société civile instrumentalisée tendant à méconnaître les mérites du président de la république Elh. Mahamadou Issoufou. " Oui ! Issoufou n'est pas seul !", a affirmé Aghali Aicar, vice-président de la mouvance pour la renaissance du Niger. " Agadez l'a démontré à travers cet imposant meeting.", a t-il assuré.
     Même satisfecit de la part de Adamou Habi, un grand militant de la Mouvance au pouvoir " Après les réalisations de Agadez Sokni, c'est un devoir pour toutes les populations d'Agadez de soutenir les efforts du président Elh. Mahamadou Issoufou ".
    La Rédaction
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L'AN AMAZIGH 2966 : Pourquoi on fête Yennayer ?

Yennayer ou l’an Amazigh, cette vieille coutume, qui a résisté des siècles est fêtée aujourd’hui à travers tout le territoire national. Un nouvel an Berbère 2966 qui fera son entrée en Algérie ce 12 janvier sous les couleurs officielles après que l’Etat algérien ait reconnu la langue Amazigh comme langue nationale et officielle". Aujourd'hui, que sait-on des origines de cette fête et que signifie Yennayer ?



L'AN AMAZIGH 2966 : Pourquoi on fête Yennayer ?
Les Amazighs, comme tous les peuples du monde, avaient besoin d'un calendrier pour gérer le temps et organiser leur vie. Yennayer est donc le premier mois de l’année dans le calendrier amazigh. Amenzou n’yennayer, le jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien. Etymologiquement le mot Yennayer est formé : de ‘’Yen’’ qui veut dire premier et de ‘’Ayer‘’ qui veut dire mois. 
 L’avènement de Yennayer de l’an 951 avant Jesus-Christ du calendrier grégorien correspond à un événement politique de portée incommensurable pour les Imazighen. Nombreux dans les différentes armées des Pharaons, les Imazighen allaient peu à peu s’affirmer et influencer les Rois Pharaons. C’est ainsi qu’ils réussirent à arracher leur droit à observer leur propres rites comme les cultes funéraires, pratique spirituelle d’importance capitale à l’époque. Il en fut une qui ne pouvait passer inaperçue, le rite funéraire organisé à la mort de Namart, père de Sheshanq I qui allait bientôt être le fondateur de la 22ème dynastie pharaonique. 
En effet, en l’an 950 Av.J., à la mort du Pharaon Psoussenes II, un Amazigh répondant au nom de Sheshnaq accède au statut de Pharaon d’Egypte en soumettant tout le Delta du Nil, ainsi que la grande prêtrise égyptienne sous son autorité, et fonda sa capitale à Bubastis. Auparavant, Chechanq I régnait sur un territoire allant de la partie orientale de la Libye actuelle jusqu’au delta du Nil. Il régna sur l’Egypte en tant que Pharaon de 950 jusqu’à 929 av. J.-C. 
Soucieux de respecter la tradition pharaonique, son fils épousa la princesse Makara, fille du défunt Pssossenes II. En commémorant cet événement, Yennayer devient également le symbole des retrouvailles entre les Imazighen et leur histoire plusieurs fois millénaire, de laquelle ils ont été injustement spoliés depuis maintenant deux millénaires. 
La célébration de yennayer 
Pour les Imazighen, Yennayer est d’abord une porte qui s’ouvre sur le nouvel an et appelée ’tabburt useggwass’ (la porte de l’année). Sa célébration s’explique par l’importance accordée aux rites et aux superstitions de l’époque dont certaines subsistent encore de nos jours. La période en question attire particulièrement l’attention car la saison correspond à l’approche de la rupture des provisions gardées pour l’hiver. Il convient donc de renouveler ses forces spirituelles en faisant appel aux rites. À cette époque de l’année, le rite doit symboliser la richesse. Ainsi, pour que la nouvelle année entamée soit plus fructifiante et la terre plus fertile, il convient de se purifier et de nettoyer les lieux. On obéit également aux lois rituelles telles que le sacrifice d’un animal (Asfel) sur le seuil de l’année, comme on le fait encore de nos jours sur les fondations d’une nouvelle bâtisse. Le rituel asfel symbolise l’expulsion des forces et des esprits maléfiques pour faire place aux esprits bénéfiques qui vont nous soutenir l’année durant. Si les moyens le permettent, seront sacrifiés autant de bêtes qu’il y a de membres de famille. La tradition a retenu le sacrifice d’un coq par homme 
Le nouvel an est souvent caractérisé par la manière de le fêter et de l’accueillir. Il est conçu comme un renouvellement, une initiation à un nouveau cycle temporel. On le désigne par différents termes tels : Id’ n Yennayer (la nuit de janvier); 
Dans la région de la Kabylie en Algérie et même dans la plupart des wilayas du pays, on prépare souvent une bouillie contenant le pois chiche, blé, et la fève et le noyau de datte et on sert aussi les dattes et les chênes comme dessert. Ainsi, toute la famille se réunit autour de ce plat pour célébrer la nouvelle année; celui qui trouvera le noyau de datte est chanceux. Le noyau de datte porte bonheur (symbole d’une année joyeuse et prospère). Dans certaines régions, la célébration de Yennayer dure jusqu’à trois jours. Chaque jour on y prépare un plat différent : le premier jour, on y prépare la bouillie, le deuxième jour le couscous aux sept légumes et le troisième jour, on y prépare des poulets. 

 

Riad
Lundi 11 Janvier 2016 - 18:58
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A LA UNE
http://www.reflexiondz.net/L-AN-AMAZIGH-2966-Pourquoi-on-fete-Yennayer_a37850.html

L'armée algérienne 2e plus puissante en Afrique derrière l'Egypte, 26e au monde selon Global Firepower

Publication: Mis à jour: 
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L'armée algérienne a occupé en 2016 à la 26e place au classement mondial des armées les plus puissantes, selon le site américain spécialisé dans la défense Global Firepower. Les forces militaires de l'Algérie se classent deuxièmes en Afrique derrière l'Egypte avec un "power index" de 0.4514 sur la note "parfaite" de 0.0000.
Les forces terrestres algériennes sont constituées de 512.000 militaires actifs (contre 470.000 éléments égyptiens) et 400.000 réservistes (contre 800.000 réservistes égyptiens) selon GFP.
Le site américain estime à 975 le nombre de tanks dont est équipée l'Algérie, à 1.898 le nombre de véhicules blindés. Les forces algériennes sont également dotées de 250 automoteurs d'artillerie, 350 artilleries remorquées et 148 lances-roquettes multiples.
La même source rajoute que les forces aériennes de l'Algérie sont dotées de 451 avions au total, loin derrière les 1.133 unités des forces aériennes égyptiennes. Le classement détaille une liste de 89 avions de chasses, 99 avions d'attaques au sol, 225 avions de transports et 64 avions d'entraînements. Global Firepower dénombre ensuite 210 hélicoptères, dont 34 d'attaque.
Quant à la force navale de l'Algérie, GFP dénombre 8 frégates, 6 corvettes, 6 sous-marins et 38 navires de défense côtière.
22e plus gros budget au monde
L'armée algérienne, classée devant le Zimbabwe sur la scène continentale, dépense chaque année le plus gros budget annuel accordé en Afrique, estimé en 2015 à 10.57 milliards de dollars.
Les forces militaires algériennes sont les 3e plus coûteuses dans le monde arabe, devancées par l'Arabie saoudite (56.72 milliards de dollars) et les Emirats arabes unis (14.37 milliards USD).
Le cabinet spécialisé américano-britannique IHS Markit classait tout de même en décembre 2016 le budget de l'armée algérienne 20e plus important au monde, gagnant deux place avec une hausse par rapport à 2015.
L'armée américaine est première de ce classement mondial, devant les forces russes et chinoises. La Turquie, l'Allemagne et l'Italie clôturent le TOP 10 des armées les plus puissantes au monde.
La Namibie, la Somalie et le Centrafrique sont les derniers du classement de GFP.
http://www.huffpostmaghreb.com/2017/01/11/algerie_n_14100866.html

Niger : Le nombre de migrants sortants est passé de 48000 à 1525

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Le nombre de migrants qui ont tenté de passer la frontière avec la Libye ou l’Algérie à partir de la région d’Agadez, est à la baisse depuis mi-2016. 

De plus de 48.000 migrants sortants en juillet, ce chiffre est passé à 1.525 en novembre, a indiqué l’agence de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA-Niger) dans son dernier rapport. 

Selon le document, « cette tendance s’expliquerait par l’application de mesures plus strictes par le gouvernement pour empêcher la traversée des frontières par des personnes ne disposant pas des documents de voyage requis ». 

Depuis l’adoption de la loi contre le trafic des migrants par le gouvernement nigérien en mai 2016, plusieurs passeurs et véhicules de transport des migrants ont été arrêtés à Agadez. 

En décembre, le Niger a signé un nombre de conventions de financement à hauteur de 500 millions d'euros avec l’Union européenne. Une partie de ces fonds servira à gérer le flux migratoire. 

L’année dernière, selon les projections du plan de réponse humanitaire, entre 80 000 et 100 000 personnes transiteraient par le Niger en 2016. 

Mais depuis le début de l’opération de suivi des flux migratoires en février dernier, ce sont plus de 417 000 personnes qui ont été enregistrées aux points de passage de Séguédine et d’Arlit. 

D’après l’Organisation internationale pour les migrations, ce chiffre inclut 311 000 personnes sortant du Niger et 106 000 personnes entrant dans le pays. 

L’agence onusienne souligne que 89% des migrants enregistrés depuis février sont des hommes et 11% sont des femmes. Et plus de 8 000 mineurs ont été enregistrés depuis la même période.
Augustin K. Fodou
SourceSahelien


COMPTE RENDU
Le Niger menacé d’une saisie de biens

Une dette héritée de 2011, et dont le gouvernement actuel de Mahamadou Issoufou conteste la légitimité, menace de frapper Niamey au portefeuille.

Par Ekaterina Dvinina

LE MONDE Le 27.12.2016 à 11h26

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image: http://s2.lemde.fr/image/2016/12/27/768x0/5054404_3_cc6f_le-president-du-niger-mahamadou-issoufou-au_a0fdd9e27d1e48ce2e22b2cdeaf46797.jpg



« C’est une affaire rocambolesque dont les protagonistes hésitent à parler de crainte d’être écoutés par de trop longues oreilles… Un feuilleton judiciaire qui agace au plus haut point à Niamey. Et pour cause : à la suite de la plainte d’une société peu connue du grand public, baptisée Africard, le Niger risque de voir saisis plusieurs de ses biens en France et aux Etats-Unis », rapporte Jeune Afrique. L’affaire remonte à 2011, l’époque où le Niger, en pleine transition, est dirigé par le président intérimaire Salou Djibo. Le gouvernement décide alors d’attribuer un marché de production de passeports électroniques à la société Africard, spécialisée dans l’impression de documents sécurisés et la fabrication de cartes à puce. Montant du contrat : 34,8 milliards de francs CFA (environ 53 millions d’euros, à l’époque)....




En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/27/le-niger-menace-d-une-saisie-de-biens_5054406_3212.html#vFzoH6fOjZsbpGRB.99

Notre série sur l’Afrique en 2017: Niger, le maillon faible (2)

Dernier sur le classement de l'indice de développement humain, le Niger reste un pays miné par la pauvreté et en proie à l'insécurité.
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« L’Afrique d’aujourd’hui est marquée par la sécheresse une année sur deux, le sous emploi des jeunes, l’insécurité alimentaire qui gagne du terrain, les conflits armés qui se multiplient et l’instabilité politique qui menace. » Ces propos n’ont pas été tenus par un opposant radical, ni par un économiste altermondialiste, mais entendus lors du très chic colloque « Crans Montana » qui réunissait à Bruxelles le 21 octobre 2016, la crème des élites africaines. On doit cette déclaration à Lalla Malika Issoufou, l’épouse du président nigérien Mahamadou Issoufou, qui était très officiellement accueillie par le forum. Or le Niger est l’un des pays les plus pauvres, d’Afrique. Il est présidé par son mari depuis 2011. Autant dire que madame issoufou est aux premières loges!
Au bas de l’échelle
Triste portrait, certes, mais réaliste. Et d’autant plus pour le Niger. Pays enclavé, au cœur d’une région minée par l’insécurité, le Niger cumule la plupart des freins au développement. Classé dernier sur l’indice de développement humain (IDH) avec un taux de pauvreté de 48.9% et un revenu par habitant de 420 dollars, le Niger est l’une des nations les plus pauvres du monde malgré un taux de croissance important évalué à environ 6% par la Banque Mondiale. Outre son incapacité à faire profiter la population de cette richesse, le pays reste éminemment tributaire des secteurs miniers et agricoles soumis à d’importants remous. La chute du cours des matières premières, notamment de l’uranium, fait courir d’importants risques à l’économie nigérienne très peu diversifiée. Le pays souffre par ailleurs d’une insécurité alimentaire chronique et de crises naturelles régulières, notamment des sécheresses qui font fluctuer les prix à la consommation.
Des difficultés aggravées par un accroissement vertigineux de la population. Avec un taux de croissance démographique record de 3,9% et une moyenne de sept enfants par femme, le Niger peine à proposer à une population jeune et de plus en plus nombreuse des perspectives d’avenir viables. Le fort sentiment de défiance vis-à-vis des élites et le chômage galopant font des jeunes nigériens des proies faciles pour les différents réseaux de trafiquants et les groupes radicaux présents dans la région.
Failles démocratiques
Face à ces défis colossaux, le président socialiste Mahamadou Issoufou qui bénéficie de l’appui inconditionnel de François Hollande en tant qu’allié de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, est loin d’avoir satisfait aux demandes de sa population. Pire, les atteintes du régime aux libertés publiques et la multiplication des affaires de corruption ont considérablement dégradé l’image du personnel politique nigérien. A plusieurs reprises, la presse a dénoncé les liens entre le régime et de puissants barons de la drogue dans le pays dont le tristement célèbre Chérif Ould Abidine décédé en 2016. Des accusations reprises en coulisses par certains diplomates occidentaux.
Des proches du gouvernement et de la Présidence ont par ailleurs été favorisés pour l’obtention de marchés publics lucratifs. C’est le cas de l’homme d’affaires surnommé « petit Boubé » qui a obtenu plusieurs marchés surfacturés. Dans une chronique publiée sur Le Monde Afrique le 10 octobre 2016, l’ancien sous directeur pour l’Afrique de l’Ouest au ministère des affaires étrangères, Laurent Bigot, rappelle que « Petit Boubé est également recherché par la justice au Nigeria, car son nom apparaît dans l’affaire du détournement de plusieurs milliards de dollars par Sambo Dasuki, conseiller à la sécurité nationale de l’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan. »
Des membres de l’opposition et de la société civile ont par ailleurs fait l’objet de méthodes d’intimidation à l’image d’Ali Idrissa, le coordinateur du ROTAB, une organisation qui revendique une plus grande transparence dans le secteur des industries extractives.
Le 2 janvier, un collectif réunissant plusieurs organisations de la société civile nigérienne a dénoncé l’arrestation arbitraire d’un de leurs coordinateurs, Salou Moumouni Djoga et de seize autres militants par la gendarmerie à Torodi, dans le sud ouest du pays.
Longtemps perçu comme une menace par le pouvoir en place, l’opposant Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée nationale, est en parallèle la cible d’une politique de mise à l’écart qui déborde sur plusieurs domaines d’Etat. Soupçonnés de lui être restés fidèles, certains officiers de l’armée ont été remerciés ou écartés à travers des nominations à des postes éloignés. De quoi affaiblir davantage une armée nigérienne sous-équipée et mal formée alors que les terroristes de Boko Haram continuent de menacer l’est du territoire, à la frontière avec le Nigeria. Malgré les dépenses affichées de l’Etat en matière de Défense (près de 10 % des recettes budgétaires depuis cinq ans selon le ministre des Finances Hassoumi Messaoudou), les défaites essuyées en 2016 par l’armée nigérienne sur le front sud du pays ont mis en évidence des défaillances persistantes.
Un hub militaire 
Au coeur d’une région secouée par le terrorisme, le Niger s’est par ailleurs converti en un véritable hub militaire où les bases étrangères fleurissent. A Agadez, Niamey, Zinder, Kirkou, Diffa ou encore à Madama, les armées françaises et américaines ont installés troupes et matériel de surveillance et d’appui à l’opération anti terroriste Barkhane. Plus récemment, l’Allemagne a exprimé leur intention d’investir également le terrain nigérien. La chancelière Agela Merkel envisage de déployer 850 hommes dans le pays avec l’établissement à terme, d’une base militaire logistique pour soutenir la mission onusienne au Mali (MINUSMA).
Un pari risqué pour les autorités du pays qui accueillent à bras ouverts cette présence militaire étrangère pourtant traditionnellement mal perçue au Niger. Un rapport publié par le Grip, en novembre 2016 souligne que « ces déploiements passent mal auprès de la population et de l’armée nigériennes, habituées à ne pas déléguer leurs instruments de défense à l’extérieur et attachées à la souveraineté de leur pays ». De quoi alimenter davantage l’agacement des citoyens nigériens qui avaient déjà manifesté leur hostilité à la politique d’alignement systématique du président Mahamadou Issoufou vis-à-vis de la France. Des émeutes avaient notamment éclaté après la parution de la une de Charlie Habdo caricaturant Mahomet suite à l’attaque terroriste dont avait été victime la rédaction du journal. Les critiques avaient alors fusé contre le chef de l’Etat qui avait déclaré « Je suis Charlie » et participé à la grande marche du 11 janvier 2015 à Paris auprès de François Hollande.
Lire aussi, le premier volet de notre série: La Côte d’Ivoire fragilisée
Le troisième volet de notre série, « Le Mali tout entier menacé par le terrorisme », sera publié le mercredi 11 janvier
http://mondafrique.com/serie-lafrique-2017-niger-maillon-faible-2/

Libye: l'effritement de l'exécutif

Le gouvernement libyen d'union nationale du Premier ministre, Fayez el-Sarraj est encore un peu plus fragilisé par les démissions de plusieurs de ses membres.
© REUTERS/Carlo Allegri

En Libye, le gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj mis en place par la communauté internationale pour rétablir l'ordre à Tripoli est de plus en plus fragile. Ce gouvernement, soutenu par l'ONU, doit faire face à la démission de son ministre de l'Intérieur et d'un de ses vice-Premiers ministres, Moussa el-Kouni, ce mardi 3 janvier. El-Kouni fait partie des neuf membres du Conseil présidentiel. Une situation qui montre l’impuissance et l’échec du gouvernement en place.

Moussa el-Kouni, un des trois vice-Premiers ministres en Libye, et membre du Conseil présidentiel, s'est excusé auprès des Libyens. Sa mission, et celle du gouvernement, était de limiter la souffrance des citoyens, or la souffrance s'est accrue dans le pays. « Je démissionne parce que j'ai échoué », a-t-il déclaré ce mardi 3 janvier lors de la conférence de presse qu'il a donnée à Tripoli.
El-Kouni est originaire du sud et représentait les Touaregs au Conseil présidentiel. Un conseil composé de neuf membres choisis en obéissant à un équilibre géographique. En démissionnant, il admet son échec et celui du gouvernement el-Sarraj. « Nous endossons la responsabilité de tout ce qui s'est passé au cours de l'année précédente : les violences, les meurtres, les viols... Quelle que soit l'ampleur du crime, nous sommes responsables », a-t-il assumé.
L'exécutif dirigé par Fayez el-Sarraj et soutenu par l'ONU, n'a jamais réussi à asseoir son pouvoir en Libye et n'a pas eu l'aval du Parlement qui lui donne sa légitimité. A l'intérieur même de cet exécutif, les décisions sont contradictoires et sont parfois prises sans concertation.
La démission de Moussa el-Kouni a mis en lumière une autre démission, plus grave, et passée sous silence, celle du ministre de l'Intérieur El Aref El Khouja, parti aussitôt en Tunisie.

L'Italie rouvre une ambassade en Libye

Les forces de sécurité libyennes devant l'ambassade italienne à Tripoli, le 10 janvier 2017.
© MAHMUD TURKIA / AFP

Les Italiens avaient été les derniers à fermer leur ambassade en Libye à cause de la situation sécuritaire et ils sont les premiers à revenir à Tripoli. L'ambassadeur a présenté ses lettres de créance et prendra ses fonctions à Tripoli, alors que la situation ne s'est pas améliorée, bien au contraire. Ce retour exprime la volonté italienne de rester le premier partenaire de ce pays même en temps de crise.

La réouverture de l'ambassade fermée en février 2015 est voulue pour « accélérer le processus de stabilisation dans le pays », déclarent les Italiens. Pour Rome, la nomination d'un ambassadeur à Tripoli est un « signal fort » envoyé aux Libyens.
L'Italie ne dit pas comment elle compte protéger son ambassade dans la capitale libyenne où la violence est encore pire qu'en 2015.
Contrôler l'immigration clandestine
Mais Rome cherche en fait, d'abord et avant tout, à gérer en amont la crise migratoire. Elle veut limiter le nombre de migrants clandestins qui traversent la Méditerranée et débarquent sur les côtes italiennes. Ce sont des milliers de personnes qui quittent la Libye par la mer presque tous les jours et avec eux des jihadistes. Après la découverte d'une cellule de l'organisation Etat islamique à Milano, le renvoi de huit imams qui, selon les autorités, prêchaient la haine dans la banlieue de cette ville, l’Italie cherche, comme l’Allemagne, à renvoyer des clandestins classés dangereux.
Le ministre de l'Intérieur italien Marco Minniti était à Tripoli mardi. Il a annoncé une « nouvelle phase de coopération » avec la Libye, axée autour de l'immigration clandestine. Pour cela, elle veut aider les garde-côtes libyens à agir en effectuant des opérations dans les eaux territoriales libyennes.
Mais, citant le maréchal Haftar, homme fort de l'Est libyen et opposé au gouvernement de Tripoli, le quotidien italien Il Giornale se demandait mardi si les autorités italiennes ne misaient pas sur le mauvais cheval.

Libye: un membre présumé de l'EI confirme l'exécution de deux journalistes tunisiens


Tripoli - Un membre présumé de l'organisation Etat islamique en Libye, détenu par les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar dans l'est du pays, a confirmé l'exécution de deux journalistes tunisiens disparus en Libye en septembre 2014, dans des aveux diffusés par une télévision Libyenne.

Tête rasée, le détenu qui portait une tenue de prisonnier orange, a affirmé samedi soir à cette télévision avoir été témoin de l'exécution de Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari dans une forêt près de la ville de Derna, un ancien fief de l'EI, dans l'est libyen. 

Sofiène Chourabi, un blogueur très actif durant la révolution tunisienne de 2011, et Nadhir Ktari, un photographe, ont disparu dans la région d'Ajdabiya (est) le 8 septembre 2014.

Quatre mois plus tard, la branche libyenne de l'EI a affirmé avoir exécuté ces deux journalistes. Mais cette revendication a été mise en doute par des responsables libyens puis tunisiens, notamment pour manque de preuves, ravivant l'espoir auprès des familles des deux journalistes.

Présenté comme Abderrazek Nassef Abderrazek Ali, un Libyen, le détenu affirme que Nadhir et Sofiène ont été capturés à un barrage tenu par l'EI entre Ajdabiya et Labraq (est).

Ils ont été présentés au tribunal de l'organisation ultra-radicale à Derna avant d'être exécutés par deux Tchadiens, membres de l'EI, toujours selon le détenu qui s'exprimait sur la chaîne Al-Hadath Al-Libiya, proche de Haftar.

Selon lui, les deux journalistes ont été condamnés pour offense envers le prophète Mohamed et pour non-observation du jeûne durant le mois saint musulman de ramadan, sur la base de preuves fournies par des membres tunisiens de l'EI, a-t-il dit.

Dans un communiqué publié dimanche sur sa page facebook, le ministère tunisien des Affaires étrangères a indiqué qu'il suivait avec beaucoup d'intérêt ces déclarations et est en train de faire les procédures judiciaires et diplomatiques nécessaires en coordination immédiate avec les autorités libyennes pour vérifier l'authenticité de ces informations.

La ville de Derna était un des fiefs de l'EI, qui en a été chassé en 2015 par des groupes armés proches d'Al-Qaïda.

Depuis la chute, en 2011, de Mouammar Kadhafi qui dirigea la Libye d'une main de fer pendant 42 ans, le pays est déchiré par les rivalités entre ses milices mais aussi entre ses dizaines de tribus, composantes essentielles de la société.

Le pays est toujours sous la menace jihadiste, malgré la défaite de l'EI dans son dernier fief libyen de Syrte, surtout que deux autorités politiques se disputent le pouvoir. 

D'un côté, le gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, de l'autre une autorité rivale installée dans l'Est qui contrôle une vaste partie de cette région dite de Cyrénaïque sous l'influence de Haftar.


(©AFP / 08 janvier 2017 17h56)