lundi 22 avril 2013

Ce soir, diffusion de l'émission 'Un Œil sur la Planète' de la télévision France 2 à Kidal


 
Créé Le Lundi 22 Avril 2013 14:01
Écrit Par Toumast Press

La télévision française France 2 est l'un des rares media qui essayent de réellement donner une représentation non-partisane et libre de la situation dans le Mali et l'Azawad. Pour mémoire, c'est un reportage de France 2 qui a montré (en partie) les exactions de l'armée malienne dans la région de Mopti avec notamment l'image du puits-fausse commune qui est resté gravé dans de nombreuses mémoires.


Récemment, une équipe de France 2 s'est rendue à Kidal afin de faire un reportage sur la situation dans l'Azawad, ainsi que le vœu des populations civiles.
Ce reportage de Laurent Hamida et Olivier Joulie, intitulé "La question Touareg" sera diffusé ce soir à 23h heure de Paris (21h GMT). Une interview fascinante d'Intallah Ag Attaher, Chef Suprême des Ifoghas et Chef des tribus Touareg de l'Adagh (région de Kidal) serait également au menu.
Pour rappel, du haut de ses 70 ans, le patriarche et marabout Intallah Ag Attaher est l'un des plus grands soutiens de l'indépendance de l'Azawad (ICI et ). Malgré son âge avancé et ses moyens limités, il n'a ménagé aucun effort pour apporter une très belle pierre nécessaire à la construction de l'édifice azawadien.

La rédaction de Toumast Press

dimanche 21 avril 2013

Discours du président du Mnla et de l'Azawad historique son excellence Bilal Ag Acharif à Kidal



6 April dagh Kidal - 2




Le MNLA a officiellement opté pour des négociations avec Bamako



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Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLABilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA

Communiqué N° 58





Samedi, 20 Avril 2013 08:05

Mouvement National de Libération de l’Azawad

°°°°°°°°°

MNLA

Unité – Liberté - Justice





Communiqué du Secrétaire Général du MNLA






Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA),


Rappelle qu’il a officiellement opté pour des négociations avec le Mali dans le cadre du respect de son intégrité territoriale et réclame à cet effet l’ouverture immédiate des négociations,
Rappelle son engagement à protéger les populations de l’Azawad, quelle que soit leur origine, et sa disponibilité à porter assistance à une enquête internationale et impartiale sur tous les crimes commis dans l’Azawad, y compris à Aguelhok en janvier 2012,
Réaffirme son engagement, maintes fois prouvé, à lutter contre le terrorisme, comme en témoignent les combats près d’Anéfis des 30 et 31 Mars 2013 au cours desquels le MNLA, seul, a éliminé dix sept (17) terroristes,
Rend hommage à tous ceux qui ont également versé leur sang dans la lutte contre le terrorisme, en premier lieu aux français et aux tchadiens ainsi qu’aux victimes civiles,
Constate avec regret que l’armée malienne continue de privilégier la guerre contre les populations de l’Azawad à la lutte contre le terrorisme, ce qui se reflète par son intention de préparer des attaques contre des positions tenues par le MNLA, notamment à Anefis et à Tin Fadimata,
Exige la libération immédiate des prisonniers politiques détenus à Bamako en violation des lois internationales, et en premier lieu Monsieur Abdoulkarim Ag Mattafa, arrêté par traîtrise par des miliciens de l’armée malienne alors qu’il venait parlementer avec un officier français,
Appelle solennellement tous les pays engagés à servir la paix à ramener Bamako à la raison. Si l’armée malienne qui serait plus utile à assurer la protection des populations civiles, en venait à attaquer les positions du MNLA, nous nous considérons en légitime défense. En aucun cas le MNLA ne relancera les hostilités, mais il se défendra s’il est attaqué.
demande au Chef de la MISMA la mise en place d’un dispositif de collaboration entre les forces de la MISMA présentes dans l’Azawad et le MNLA pour une meilleure sécurisation des populations et l’efficacité dans lutte contre les narco terroristes constituant la mission principale de ces forces.



Kidal, le 18 Avril 2013

Pour le MNLA,
Le Secrétaire Général,
Bilal AG ACHERIF
SourceMnla

samedi 20 avril 2013

Françafique: La France socialiste, c’est « toute honte bue »…




12/04/2013 - 17:23

BAMAKO (SIWEL) — C’est dans la capitale des putschistes de Bamako que le chef de la très hypocrite diplomatie française, Laurent Fabius, déclare que « Le moment venu, il faudra que tout groupe - ça vaut pour le MNLA comme pour tout autre groupe armé - accepte d'être cantonné et de renoncer à ses armes ». La France demande donc au MNLA et aux touaregs de bien vouloir mourir en se livrant pieds et poings liés à leur bourreaux depuis 1960. Depuis la création du Mali, un Etat-Nation que la France a tracé à la règle pour ses propres besoins économique. D’autre part, par cette déclaration, Laurent Fabius met à la même enseigne le MNLA , seule organisation laïque de l’Azawad, et les islamo-terroristes qui ont tranquillement prospérés à l’ombre du palais présidentiel malien de Koulouba.


La Françafrique, sponsor officiel des dictatures africaines.(PH/DR)
La Françafrique, sponsor officiel des dictatures africaines.(PH/DR)
Vendredi dernier, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré à Bamako que le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) devra « le moment venu accepter d'être cantonné et renoncer à ses armes ». « Le moment venu, il faudra que tout groupe - ça vaut pour le MNLA comme pour tout autre groupe armé - accepte d'être cantonné et de renoncer à ses armes », a déclaré le ministre de l’hypocrisie française. Rien que ça !!! en clair, cela signifie pour les touaregs « allez braves gens, vous devez acceptez de mourir sans vous défendre » 

Faisant table rase des exactions commises (et avérées, mais cela importe peu pour le pays des droits de l’homme ») par les bandes armées du gouvernement des putschistes que la France est partie épauler dans l’Azawad, M. Fabius n’a pas eu honte de dire que « Dans un pays démocratique, il ne peut pas y avoir deux armées », exigeant ainsi des touaregs qu’ils se laissent tranquillement torturer, violer, spolier et tuer par centaines. On se demande bien comment Fabius peut-il parler de « pays démocratique » en évoquant le Mali alors que la France apporte son soutien et son aide militaire à des « putschistes » pour réoccuper un territoire qui n’est pas le leurs en y effectuant les pires abominations des pires années de guerres ??? 

Laurent Fabius, a également affirmé, dans la conférence de presse qu’il a donnée à Bamako, capitale des putschistes, que la ville de Kidal, tenue par le MNLA « fait partie du territoire malien ». Oui en effet, parce que telle a été la volonté de la France coloniale puis de la Françafrique depuis 1960, uniquement pour ses propres intérêts et sans lien aucun avec le respect des droits des peuples ou la démocratie. 

Plus de 50 ans après, toujours aussi imprégnée de valeurs de « justices » et de « droits de l’homme », la France socialiste assiste militairement des putschistes et demande à ce que la seule ville qui échappe encore aux horreurs de l’armée malienne sur les civils azawadiens, Kidal en l’occurrence, passe sous l’autorité des maliens. Or, si Kidal échappe aux massacres ders maliens, ce n’est certainement pas du fait de la présence des soldats français mais bien du seul fait de la présence des soldats du MNLA. Les régions de Gao et de Tinbouctou, où l’armée française est « aux côtés » des assassins qui composent l’armée malienne, sont livrées aux massacres sans fin des soldats maliens. 

Par ailleurs, toujours dans cette hypocrisie qui caractérise la diplomatie française, Laurent Fabius a nié toute corrélation entre les troupes françaises de la calamiteuse opération Serval : « Il y a une situation spécifique liée au fait que le MNLA est présent (à Kidal) et que des forces françaises sont là, il n'y a aucune connexion entre les deux » déclare, sans sourciller, le chef de l’hypocrite diplomatie française, alors-même que les unités du MNLA combattent les terroristes du MUJAO. 

Le MNLA, quant à lui reste silencieux sur cette nouvelle exigence française et réclame toujours "l'autodétermination" de l’Azawad après avoir renoncé à sa déclaration d’indépendance à la suite de l’hostilité internationale qui peine à renoncer à sa vampirisation de l’Afrique. L’opération Serval, une fumisterie sans nom, prétend être allée combattre les terroristes quand elle n’a d’autre objectif que de sécuriser un territoire pour en extraire tranquillement les richesses au profit exclusif de la France (AREVA et Cie), tout en laissant les populations locales subir les conséquences de santé publique. Et pendant ce temps-là, les sanguinaires de l’armée malienne, et leurs auxiliaires des milices ethniques, massacrent, sous l’aile protectrice de la France socialiste, un peuple millénaire qui ne demanda qu’à vivre librement sur la terre de leurs ancêtres. 


PH/DR
PH/DR
Mais faut-il s’étonner de cette « politique étrangère » de la France quand on sait que le « pays des droits de l’homme » soutient activement la « rébellion syrienne », qui s’affiche franchement et ouvertement salafiste et que Paul Biya, le plus vieux des « dictateurs amis de la France » et président du très démocratique Cameroun est reçu par François Hollande qui a même fait le déplacement en Algérie et au Maroc pour apporter son soutien à deux éminentes démocraties « arabes » pour rester dans la terminologie coloniale. 

zp, 
SIWEL 121723 AVR 13

Alakhbar | Mali – Gao: l'Armée malienne attaque un village arabe

Alakhbar | Mali – Gao: l'Armée malienne attaque un village arabe

AREVA AU NIGER : LA FRANÇAFRIQUE N’EST PAS MORTE


AREVA AU NIGER : LA FRANÇAFRIQUE N’EST PAS MORTE

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Par Yann Cézard
Dans les premiers jours de la guerre François Hollande affirmait : « La France n’a aucun intérêt au Mali. Elle ne défend aucun calcul économique ou politique. » Le 19 mai 2006, Sarkozy avait servi le même boniment à Cotonou : « La politique de la France en Afrique aurait pour seul objectif de s’approprier les ressources géologiques du continent. Où est la vérité ? A ceux qui pensent cela, je veux quand même rappeler qu’il n’existe plus de compagnie minière française. » Alors oui, « où est la vérité ? » Total, Bolloré, Bouygues n’auraient pas d’intérêts en Afrique ? Et Areva ?
Areva, entreprise à capitaux essentiellement publics, est née en 2001 de deux filiales du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique). C’est un groupe « intégré », de la production d’uranium à la construction de centrales.
L’industrie nucléaire produit 70 % de l’électricité en France (le plus fort taux du monde). Dès les années 1950, elle s’est tournée vers les colonies africaines pour se fournir en uranium. « L’indépendance énergétique de la France », qui serait assurée par l’industrie nucléaire, fut donc toujours un mythe. La dernière mine d’uranium française a d’ailleurs fermé en 2001. La France importe désormais la totalité de son uranium.
D’où l’importance vitale du Niger, qui fournit le tiers de son uranium à EDF, via Areva. Mais Areva est aussi une vendeuse de centrales à travers le monde, et comme le disait son ancienne présidente, Anne Lauvergeon : « Nous ne pouvons pas vendre de centrale si nous n’avons pas de minerai. » Or Areva tire 25 % de son uranium du Niger.
Cette proportion augmentera encore dans les années qui viennent. Malgré la catastrophe de Fukushima en 2010, le nucléaire a le vent en poupe. Le prix de l’uranium sur le marché mondial ne cesse d’augmenter. Après avoir investi quatre milliards d’euros dans ses mines depuis 2007, Areva va ouvrir en 2014 au Niger une des plus grandes mines du monde, sur le site d’Imouraren (1, 2 milliard d’euros d’investissement). La production d’uranium du Niger doublerait alors, faisant de ce pays le troisième producteur mondial. Areva confirmerait son rang de numéro 1 mondial, avec 17 % du marché.
Quand Anne Lauvergeon déclarait : « Quitter le Niger serait pour nous mais surtout pour ce pays une vraie catastrophe », on ne peut donc que lui donner raison… pour Areva. Mais pour le Niger ?
Quarante ans d’exploitation d’uranium… au profit de qui ?
La « catastrophe », en fait, a déjà eu lieu pour les populations et les travailleurs de la région des mines. Elle est écologique et sanitaire, les hommes, les sols, les eaux ont été empoisonnés par le minerai radioactif et les produits toxiques utilisés pour le transformer. Mais l’omerta règne, d’autant plus qu’Areva est à la croisée de deux grands tabous de la politique française : le nucléaire et la Françafrique.
Quant à l’argent de l’uranium… Areva est la 36ème entreprise française. Son chiffre d’affaires était en 2008 de 13, 2 milliards d’euros (+ 34 % en quatre ans). C’est cinq fois le PIB du Niger, dont l’Etat a un budget de seulement 320 millions de dollars. C’est la moitié des bénéfices annuels moyens d’Areva.
Le Niger est un des pays les plus pauvres de la planète. L’espérance de vie y dépasse à peine les cinquante ans. Les taux de mortalité infantile (163 pour mille) et d’analphabétisme (70 %) sont parmi les plus élevés du monde. La famine a encore frappé des millions de personnes en 2005.
Dans son livre sur Areva, Raphaël Granvaud fait ce constat accablant : « Si une lampe sur trois est éclairée en France grâce à de l’uranium nigérien, la plupart des nigériens n’ont pas l’électricité. »
Malicieusement , l’ambassadeur de Chine au Niger remarquait récemment : « Si le Niger exploite l’uranium depuis 40 ans et que cela ne lui rapporte pas plus d’argent que ses exportations d’oignons, c’est qu’il y a un problème. »
Le « problème », un groupement d’associations nigériennes l’a chiffré ainsi : en 2003, l’uranium représentait 63 % des recettes d’exportation du Niger mais 4, 3 % des recettes de l’Etat. La valeur totale de la production d’uranium entre 1967 et 2007 aurait été de 2 500 milliards de francs CFA. Mais seulement 292 milliards seraient revenus à l’Etat nigérien (en comptant tout : ventes directes de minerai, dividendes, impôts sur les bénéfices, taxes). Soit 12 % de la valeur de l’uranium exporté. Valeur en plus artificiellement basse, car très inférieure au prix normal de l’uranium sur le marché mondial.
Le droit de pillage françafricain
En 1967 un accord franco-nigérien crée la société des mines de l’Aïr (Somaïr). Le Niger obtient seulement 20 % des parts de la société, le reste va au CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Les conventions signées sont de longue durée (20 à 25 ans) et « de gré à gré », donc déconnectées du marché mondial. Ainsi, non seulement la part de l’Etat nigérien dans les mines et les impôts sont très faibles, mais en plus les prix resteront très bas par rapport au marché mondial. Les compagnies minières qui se constitueront ensuite sur ce modèle ne verseront qu’une infime partie de leurs revenus au Niger, de l’ordre de 5, 5 % selon des ONG du pays.
Cette escroquerie est complétée par les « accords de défense » signés, après l’indépendance, par le Niger (comme la plupart des ’autres anciennes colonies) avec la France. Celle-ci promet son « assistance militaire » en échange d’une clause économique « d’approvisionnement préférentiel » de la France en « matières premières stratégiques ». C’est le pacte néocolonial : assurance-vie pour les dictateurs contre leurs propres peuples, en échange d’un droit de pillage des ressources naturelles.
Bras-de-fer et coups tordus
Les dictateurs nigériens vont parfois se rebiffer pour obtenir une plus grande part du gâteau.
En 1973 le prix du pétrole et par contrecoup de l’uranium flambe. Mais le Niger et le Gabon (autre producteur africain) ne peuvent en profiter à cause des accords passés avec la France. En mars 1974, lors d’une négociation à Niamey, le président nigérien Diori demande que celle-ci s’engage « sur les bases de l’apport énergétique du Gabon et du Niger à l’économie française » et d’une comparaison des prix de l’uranium et du pétrole. La France suspend les négociations. Diori est renversé le 14 avril. Son successeur, Kountché, officier formé par l’armée française, assure aussitôt que l’armée n’a « obéi à aucun ordre venant de l’étranger. » Les troupes françaises basées à Niamey n’ont pas bougé… Finalement, Paris consent à payer un tout petit peu plus cher son uranium.
En 2006, le président Tandja tente à son tour de renégocier le prix de l’uranium. En effet l’industrie nucléaire se développe à nouveau à marche forcée dans le monde. Les prix atteignent une moyenne de 186 euros/kg sur le marché mondial, alors qu’Areva paie 41 euros le kg au Niger… par une convention qui court jusqu’à 2007. Pour faire pression sur les Français, Tandja distribue des permis d’exploration à plusieurs compagnies étrangères, et surtout à la China Nuclear Uranium Corporation.
La France doit alors ruser, car il n’est plus aussi simple de faire respecter, « à l’ancienne », son pré carré africain. Moins parce qu’il serait délicat de faire renverser le régime par un quelconque galonné local, que parce que mondialisation oblige. La Chine n’est pas seulement une concurrente au Niger. C’est le grand marché nucléaire de l’avenir, capital pour Areva. Lors de la visite de Sarkozy en Chine en 2007, la firme chinoise CGNPC achète à Areva deux centrales EPR et une grande quantité d’uranium.
Reste le recours aux bonnes vieilles barbouzeries d’antan.
2007 : le double jeu français
En février 2007, une nouvelle rébellion des Touaregs du nord du Niger éclate. Ces populations sont spoliées et condamnées à une misère profonde, pendant que la compagnie française arrache des milliards à leur sol. L’Etat nigérien les opprime pour conserver la totalité des miettes que lui laisse la France. Le Mouvement nigérien pour la justice (MNJ) réclame le transfert de 50 % des ressources minières aux collectivités locales, des mesures d’indemnisation pour les populations.
Or, cette fois, le gouvernement français dit s’inquiéter… pour les droits de l’homme ! Il laisse l’armée nigérienne s’enliser. Un responsable d’Areva, ancien colonel, se rend même au Niger pour négocier clandestinement la sécurité des sites. Furieux Tandja le fait expulser, ainsi que le directeur d’Areva Niger. Puis, le 1er août 2007, à la télévision nationale, il martèle que le Niger « n’a nullement l’intention » de chasser Areva, mais « en 2008 nous allons négocier ferme, l’uranium est notre produit, et il sera vendu à notre profit, car rien ne sera comme avant. »
Sarkozy et Tandja trouvent finalement un accord. Le Niger pourra vendre quelques centaines de tonnes d’uranium sur le marché mondial et le prix de l’uranium est relevé à 80 dollars le kilo, bien moins quand même que la moyenne mondiale des contrats pluriannuels de gré à gré (140 $/kg). En janvier 2008, l’accord pour l’exploitation de la mine géante d’Imouraren est signé par Areva et le Niger, qui obtient… seulement 33, 5 % des parts. L’accord ne dit rien sur l’environnement, la santé, les droits des populations.
Le gouvernement français peut donc retourner sa veste contre les « extrémistes » et les « trafiquants de drogue » que redeviennent soudainement les rebelles touaregs, et soutenir la nouvelle « sale guerre » au nord du pays. La boucle est bouclée. L’Etat français a retrouvé le bon vieux temps des colonies, ses amis (le « gouvernement légitime » du Niger), ses ennemis (les terroristes), et son droit de pillage.
Pour aller plus loin
Areva en Afrique – Une face cachée du nucléaire français, de Raphaël Granvaud.
Un livre de la collection Dossiers noirs de l'Association Survie, Agone, 14 euros.
[Illustration]
Dans la mine d’uranium à ciel ouvert d’Arlit, au Niger. DR.

FRANCE / CAMEROUN - 
Article publié le : samedi 20 avril 2013 à 18:53 - Dernière modification le : samedi 20 avril 2013 à 23:39

Libération de la famille Moulin-Fournier: y a-t-il eu des contreparties?

Deux des ex-otages Tanguy (d) et Cyril Alain-Fournier (c), accueillis par le président François Hollande, à l'aéroport d'Orly, le 20 avril 2013.
Deux des ex-otages Tanguy (d) et Cyril Alain-Fournier (c), accueillis par le président François Hollande, à l'aéroport d'Orly, le 20 avril 2013.
REUTERS/Thomas Samson

Par RFI
La famille Moulin-Fournier enlevée au Cameroun est rentrée en France ce samedi 20 avril après deux mois de captivité au Nigeria. François Hollande, tout comme Tanguy Moulin-Fournier, a remercié le président Paul Biya pour son aide. Les autorités camerounaises ont en effet beaucoup travaillé à leur libération. Reste à savoir quelles contreparties ont été accordées aux ravisseurs.

De sources concordantes, il y a bien eu échange de prisonniers et le Cameroun a bien remis à Boko Haram de présumés membres de la secte islamiste incarcérés dans le pays.
Les chiffres exacts divergnent selon les sources. Entre 10 et 12 personnes auraient ainsi été échangées dans la nuit de jeudi à vendredi contre les otages français. Comment cela s’est-il passé ? Un peu comme dans les films, a expliqué une source proche du dossier, faisant référence aux échanges en pleine nuit de deux groupes d’otages. Des sources qui précisent que c’est l’un des rares moments où la famille Moulin-Fournier a été séparée.
Il n’y a donc pas eu d’opération coup de poing ou de passage en force, mais bien un échange, fruit de négociations menées par Yaoundé avec l’aval de Paris qui a suivi tout cela de très près.
Aucune certitude, en revanche, sur un éventuel versement de rançon. Une bonne source affirme, en tout cas, « que tout le monde avait le carnet de chèques à la main durant ces négociations ». Paris réfute catégoriquement d’avoir versé de l’argent aux ravisseurs, mais il n’est pas dit que Yaoundé ou surtout GDF-Suez, l’entreprise qui emploie Tanguy Moulin-Fournier, n’ait pas mis la main à la poche dans cette affaire.

Bandits et terroristes main dans la main
Depuis la libération des otages ce vendredi les langues se délient peu à peu, confirmant certaines pistes évoquées depuis deux mois par plusieurs observateurs.
Selon des sources concordantes, ce sont des coupeurs de routes camerounais qui ont en premier enlevé les sept Français non loin du parc de Waza. Ils les ont vendus ensuite une semaine après aux voisins nigérians de Boko Haram.
Il faut dire que les membres d’une même ethnie, les Kanouris, sont à cheval sur les deux pays. Un lien qui a sans doute facilité les tractations dans une région où la frontière est une véritable passoire. Faute de moyens matériels et humains, les autorités nigérianes et camerounaises ne parviennent pas à sécuriser la zone. Résultat, les incursions au Cameroun des islamistes de Boko Haram sont d’autant plus fréquentes que cette partie de l’État de Borno, au Nigeria, est devenue un bastion de la secte.
Cette révélation sur l’enlèvement des sept Français prouve que les bandits en tout genre et les islamistes entretiennent des liens étroits. De quoi remettre un peu plus en cause la sécurité dans la zone.

Elle regroupera les différentes parties maliennes : Une réunion de réconciliation prévue à Alger



Vendredi 19 Avril 2013

Les efforts de l’Algérie pour un règlement politique à la crise malienne se poursuivent. En effet, une rencontre de réconciliation nationale entre les différentes parties maliennes du Nord est prévue au cours du mois en cours à Alger, a-t-on appris auprès de sources proche du dossier. 

L’initiative a été conduite par la société civile, des partis politiques et autres personnalités qui travaillent d’arrache -pied afin de réussir cette rencontre, afin d’imposer la stabilité dans ces régions du frère malien. 

A ce propos, Ali Zaoui, expert international dans les questions sécuritaires, un des initiateurs de la rencontre qui a le quitus des autorités de l’Algérie a indiqué hier dans une déclaration à « L’Actualité» que  le but de cette rencontre est de réconcilier les différentes tribus et rebelles dans ces localités. 

« Nous attendons sque plusieurs groupes activant dans le Nord du Mali soient présents à Alger. A titre d’exemple le  MNLA, MAA, MIA et ANSAR EDDINE pacifique. Et ça en présence des représentant des Nation unis (ONU), Union Africain (UA) organisation économique des pays de l'Afrique de l'ouest (CEDAO), d’Union européenne défense de droit de l'homme auprès des nations unies et les pays du champ (l'Algérie, Niger et la Mauritanie et le Mali », a-t-il détaillé dans un entretien téléphonique que nous a accordés. 

Selon lui, le but de cette rencontre est en premier lieu d’apporter le soutien pour les frères maliens afin de sortir de cette crise qui risque «gros» sur toutes la région et ainsi, déjouer le complot franco-marocain au Sahel. 

« Comme nous le savons, le Maroc s’implique d’avantage dans le conflit sahélien, alors que ce dernier n’a rien avoir  dans cette région, et également il (Maroc) veut montrer  à l’opinion mondiale que les sahraouis sont des terroristes et c’est eux qui sont derrière les activités terroristes dans la région du Sahel», a-t-il dit. 

Concernant la France qui mène actuellement des opérations militaires sur le territoire malien, a prouvé son «échec» sur le terrain, et le coup d’Etat au centre d’Afrique, ajoute notre interlocuteur, mené par des rebelles en faisant destituer Bouazizi considéré comme un allié de la France, de son poste de président l’a fragilisée davantage. Et, elle a montré les limites de sa stratégie préconisée dans le continent. 

Rappelons qu’une rencontre similaire a été organisée début de l’année à Adrar, mais cette dernière n’a pas atteint les résultats escomptés d’elle, puisque cette dernière a été organisée dans des circonstances « particulières», coïncidant avec l’intervention militaire dans le Mali. 

Concernant l’information rapportée par l’Agence française (AFP), dont laquelle, elle parle de présence de nombreux combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l’un des groupes terroristes qui ont occupé le nord du Mali, « sont retournés dans les camps du Polisario, à Tindouf ». 

Une information qui a fait réagir l’Algérie. « Le bureau de l'agence France presse (AFP) de Bamako, vient encore de commettre une dépêche mensongère, une grossière entreprise de désinformation », a indiqué, avant-hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. 

Il a ajouté:« Nous sommes, dit-il, habitués aux errements intéressés et subjectifs de l'auteur de ce papier d'angle », ajoutant que « les développements consacrés au Polisario et au Sahara occidental sont truffés d'allégations mensongères » attribués, « pour la commodité de l'exercice », à un « militaire Africain qui, fort opportunément, demande le couvert de l'anonymat ». 

Le porte-parole souligne qu’il s’agit là « d’une grossière entreprise de désinformation, puisque les relais régionaux d'instigation et de repli du Mujao sont bien connus de tous et ne se trouvent pas sur le territoire algérien ».

Les travailleurs de la COMINAK, filiale du groupe français AREVA, en grève illimitée



NIAMEY (Xinhua) -Jeudi 18 avril 2013 | 21:21 UTC
Les agents de la Compagnie minière d’Akouta (COMINAK), exploitante de l’une des plus importantes mines d’uranium dans la région d’Agadez, dans le nord du Niger, pour le compte du groupe français AREVA, ont entamé une grève illimitée pour exiger des responsables de ladite société le respect de leur protocole d’accord signé en 2009, apprend-on jeudi à Niamey de source syndicale.
Selon le secrétaire général du syndicat des travailleurs des mines, M. Inoua Neino, intervenant sur une radio privée de la place, le protocole singé en 2009 avec cette société « dit que si en fin d’année la KOMINAK réalise un bénéfice, alors les travailleurs vont bénéficier d’une prime, selon un calcul schématique ».
Or, à croire Inoua Neino, « en 2012, la COMINAK a réalisé, selon ses propres dires, plus de 27 milliards de FCFA. Sur ce bénéfice, elle doit d’abord enlever les 30% de l’Etat qui constituent l’impôt, et désintéresser les travailleurs et les autres partenaires. Ce qui n’a pas été respecté ».
« Non seulement la COMINAK a driblé l’Etat, mais elle veut aussi driblé les travailleurs. Et Nous, nous disons qu’il faut que chacun soit mis dans ses droits, et l’Etat et les travailleurs », exige-t-il.
Ce mouvement, selon le secrétaire général du syndicat des travailleurs des mines, « n’est pas orienté vers la création d’un droit, mais vers le respect d’un contrat. Il sera respecté par tous les moyens ».
Une autre grève illimitée serait déclenchée par les travailleurs nigériens de la société des mines d’AZELIK (SOMINA), toujours dans la région d’Agadez, pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, apprend-on de même source.
http://www.afriquinfos.com/articles/2013/4/18/travailleurs-cominak-filiale-groupe-fran%C3%A7ais-areva-greve-illimitee-222069.asp

Sur le même sujet

Niger: Areva entre rêves et revers



L’Express-, avec Charles Haquet, publié le 
Un document confidentiel dévoile les coulisses des rudes tractations entre le géant français du nucléaire civil et un pays sahélien qui, malgré son pactole en uranium, demeure l’un des plus pauvres de la planète. Cours en berne, insécurité, enjeux politiques : un vrai casse-tête.
C’est un document « confidentiel » de six feuillets daté du 9 novembre 2012. Intitulé « Minutes de meeting », ce compte rendu détaillé rapporte les conclusions d’une réunion de travail tenue à Paris entre Massaoudou Hassoumi, directeur de cabinet du président du Niger, Mahamadou Issoufou, et un triumvirat de la société Areva, no 1 mondial du nucléaire civil, emmené par son directeur général adjoint, Olivier Wantz. Pour l’essentiel, les discussions portent sur le devenir du gigantesque site d’Imouraren, deuxième mine d’uranium à ciel ouvert de la planète, pour lequel le groupe français a consenti 2 milliards d’euros d’investissements. Au-delà, le texte cosigné par Hassoumi et Wantz a le mérite de décrypter tous les enjeux d’un marché aussi vital pour les pays producteurs, à commencer par le très pauvre Niger – 186e et dernier au classement 2013 de l’indice de développement humain des Nations unies -, que pour leurs clients nantis, voraces en énergie. Marché plombé par la chute des cours mondiaux, rançon du désastre de la centrale japonaise de Fukushima (mars 2011), mais à très haute teneur en radioactivité politique.
François Hollande et Mahamadou Issoufou, président du Niger, à Paris, en novembre 2012. Pour des raisons électorales, le chef d’Etat africain souhaiterait que le site d’Imouraren soit opérationnel avant la fin de 2015.Reuters/Philippe Wojazer
En filigrane, une évidence : le calendrier technico-économique d’Areva et l’horizon électoral nigérien ne s’accordent guère. Elu en mars 2011, Mahamadou Issoufou exige la « mise en production » d’Imouraren, prévue initialement dès 2012 mais depuis lors différée à plusieurs reprises, avant le terme de son quinquennat. D’autant qu’il briguera alors un second mandat. Ainsi, quand Olivier Wantz préconise un lancement à la mi-2016, il s’attire une ferme mise au point de l’émissaire de Niamey : « M. Hassoumi, lit-on, réaffirme que le Niger a très peu de marge de manoeuvre quant à la date de démarrage », s’agissant d’un « projet majeur du programme du président de la République et d’un engagement fort vis-à-vis du peuple nigérien ». « L’année 2015, conclut-il, est une échéance politique importante qu’il convient de ne pas dépasser. »

« Non à Areva ! » « A bas l’impérialisme ! »

Peut-on être plus clair ? Les signataires conviennent donc d’un artifice de casuiste : le décollage officiel de l’usine sera célébré non à la sortie du premier fût, mais « au début de la mise en tas du premier minerai d’uranium », soit au troisième trimestre 2015…
Le 7 avril, Issoufou enfonce le clou au détour du « message à la Nation » délivré à l’occasion du deuxième anniversaire de son investiture : « Imouraren, déclare-t-il, entrera en production, plaise à Dieu, à la mi-2015. » « Trop tôt au vu des cours mondiaux », assène en écho un cadre d’Areva familier de l’échiquier sahélien. Mais voilà, l’élu doit tenir compte des rancoeurs d’une opinion pressée de voir la manne uranifère adoucir son quotidien. Un mois plus tôt, 2 000 étudiants, outrés par les travers d’un partenariat jugé inéquitable, avaient défilé à Niamey aux cris de « Non à la France ! », « Non à Areva ! » et « A bas l’impérialisme ! » Grief récurrent, volontiers invoqué en haut lieu. En son temps, l’ancien président Mamadou Tandja, renversé en février 2010, avait obtenu le quasi-doublement du prix de la tonne de minerai. Recourant au passage à l’efficace martingale du « chantage pékinois » : il menaçait d’évincer Areva au profit d’autres opérateurs, venus notamment de l’empire du Milieu. Depuis, la donne s’est compliquée. Selon toute vraisemblance, le groupe que présideLuc Oursel finalisera, fin avril à Pékin, l’entrée du chinois CNNC dans le capital d’Imouraren SA…
La relation privilégiée que François Hollande entretient avec le « camarade » Issoufou, croisé hier dans les coulisses de l’Internationale socialiste et seul chef d’Etat africain qu’il rencontra durant sa campagne, dicte-t-elle le tempo du tango tumultueux que dansent Areva et le Niger ? Pas vraiment. « Prix de la tonne ou montant de royalties, nous n’avons pas vocation à intervenir dans les négociations commerciales, soutient un conseiller élyséen. Mais il va de soi qu’en tant qu’actionnaire majoritaire d’Areva, nous sommes tenus informés des discussions. » Enclin à choyer le Niger, allié loyal sur le front malien, Paris lui a consenti en 2012 une aide budgétaire de 10 millions d’euros – soit près du quart de l’enveloppe mondiale des subventions made in France – ainsi qu’un prêt d’un montant cinq fois supérieur. Mais, jure un homme du sérail, l’Elysée n’est pour rien dans le pactole (35 millions sur trois ans) promis par Areva à Niamey. Non pas, comme le prétend la version officielle, pour financer la sécurisation des sites uranifères, mais en guise d’indemnité de retard. Dans le document dont L’Express révèle ici la teneur, il est question du « manque à gagner généré par le report probable au-delà de la fin 2014″ d’un projet appelé à doubler la production du Niger.
Il n’empêche : la sécurité constitue bien un enjeu crucial. Nul n’a oublié que quatre des otages français détenus au Sahel par la mouvance djihadiste, salariés de filiales d’Areva, furent enlevés en septembre 2010 à Arlit, berceau de l’aventure nigérienne du groupe. Lequel, reconnaît Olivier Wantz face à l’envoyé de Niamey, peine à attirer des entreprises partenaires sur un chantier isolé et dépourvu d’infrastructures d’accueil, du fait de la « situation sécuritaire dans la région ». En la matière, le dispositif de protection a été singulièrement renforcé, avec le déploiement d’unités d’élite nigérienne et française. Depuis l’assaut meurtrier lancé en janvier sur le complexe gazier algérien d’In Amenas, plusieurs dizaines de membres des forces spéciales hexagonales sillonnent les abords des sites miniers.

Des estimations revues à la baisse à l’horizon 2020

Pessimisme à brève échéance, confiance mesurée à terme : ainsi
apparaît, au détour du document ici dévoilé, la vision que se fait Areva du marché mondial de l’uranium. Ses stratèges ont revu à la baisse d’environ 15 % leurs estimations du parc nucléaire mondial à l’horizon 2020 et anticipent, sur fond de surproduction chronique, la « mise sous cocon » – autrement dit, le gel – du projet namibien de Trekkopje, où furent engloutis plus de 800 millions d’euros de mise de fonds. Dans ce contexte, Wantz envisage devant le « dircab » du président Issoufou que Imouraren et son aînée Cominak – la plus grande mine souterraine de la planète, exploitée depuis 1978 – deviennent « marginales », voire que la dernière nommée soit vouée à la fermeture. Paradoxe ? Le DG adjoint d’Areva juge en revanche « très porteuses » les perspectives à long terme. Projection corroborée par Raphaël Homayoun Boroumand, professeur d’économie à l’ESG Management School. « 2013 sera une année charnière, souligne cet expert. On perçoit un net rebond de la demande, stimulée par la Russie, l’Inde, la Chine et la Corée du Sud. Il y a aujourd’hui 62 réacteurs en construction, dont 26 en terre chinoise. D’où le regain d’optimisme perceptible au sein de certains groupes miniers. »
A ce stade, une certitude : quels que soient les aléas des cours mondiaux, l’ancien ingénieur des Mines Mahamadou Issoufou ne s’en laissera pas compter. L’homme connaît la chanson : il fut, dans une vie antérieure, directeur d’exploitation de la mine d’Arlit, puis secrétaire général de la Somaïr, filiale d’Areva…
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/niger-areva-entre-reves-et-revers_1242657.html

Quand Al-Qaida au Maghreb Islamique tient conférence sur Twitter



Maghreb.blog.lemonde
Des grottes de la vallée d’Amettetaï aux salles de rédaction internationales, il n’y a parfois qu’un clic. Traquée par l’armée française et son allié tchadien dans son sanctuaire au Nord du Mali, l’organisation djihadiste Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a pris l’initiative, début avril, d’organiser une « conférence-tweet » en anglais, pendant deux heures, à destination des medias par le biais de son site internet de propagande, Al Andalus. Le résultat publié lundi 15 avril, et repris quelques jours plus tard par des sites de surveillance américains des forums djihadistes, offre un panel de près de 70 questions-réponses quelque peu surréalistes. « Nous sommes une part inaliénable de ce monde, nous vivons dans notre temps », justifie AQMI, qui se dit soucieuse d’éclairer « l’opinion publique internationale ignorante d’un certain nombre de faits ».
Etablir un « contact direct » avec la presse, poursuit AQMI, pourrait selon « les lois américaines, françaises ou d’autres gouvernements de la région mener les pauvres journalistes tout droit à Guantanamo ou Serkadji, le Guantanamo algérien ».
Citations religieuses à l’appui, les réponses de l’organisation attribuées à son porte-parole Abou Abdallah Ahmed, évoquent donc pêle-mêle le jihad et ses liens avec la mouvance salafiste. « Alliance et soutien » avec les combattants du Front Al-Nosra en Syrie (qui a récemment annoncé son rapprochement avec Al-Qaida), ou des« contacts, certainement », avec le successeur d’Oussama Ben Laden, « notre Cheikh »Ayman Al-Zawahiri. S’agissant de la branche Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) la formule « c’est une relation d’amour », ne fait pas dans la demi-mesure. Les membres d’Ansar Al Charia en Tunisie, eux,  sont des « frères ». Quant à Boko Haram, au Nigeria, AQMI déclare : « nous formons un seul corps pour défendre l’honneur de l’Islam ». Sur son propre organigramme, pas de doute : AQMI reste dirigée par Abdelmalek Droukdal, alias Abou Moussab Abdelwadoud, et sa branche sahélienne par Djamel Okacha, alias Yahia Abou El Hamam, « nommé cinq mois avant l’invasion française », et non après, est-il précisé.
Interrogé sur l’un de ses ex-dirigeants, Mokhtar Belmokhtar, à la tête de la nouvelle katiba les « Signataires par le sang » qui a revendiqué l’assaut meurtrier, mi-janvier, sur le site gazier algérien de Tignatourine, son ancienne maison mère livre cette mise au point : « Pratiquement et administrativement, le frère Khaled Abou El-Abbas [son nom de guerre] a annoncé qu’il se séparait de l’organisation » mais, explique en substance AQMI, la nécessité de s’unir contre la « croisade » des Français « dépasse »tous les clivages. L’organisation djihadiste se refuse en revanche à confirmer la mort de Mokhtar Belmokhtar annoncée par le président tchadien Idriss Deby, renvoyant cette question au « porte-parole » de sa katiba, tout comme elle refuse de commenter la mort d’un autre de ses émirs, Abou Zeid, pourtant confirmée par l’Algérie et la France.
Le ton évolue selon les questions. « En guerre ouverte avec le régime algérien depuis 20 ans », l’organisation djihadiste, dont les principaux chefs sont d’origine algérienne, fustige la France qui « veut négocier sous la pression et les frappes aériennes » la libération des sept otages encore détenus en Afrique du Nord. « Leur sort, ajoute-t-elle, est entre les mains du président François Hollande et la porte est toujours ouverte pour trouver une solution juste ». Le porte-parole de l’organisation confirme cependant l’exécution d’un huitième otage, Philippe Verdon, annoncée par un précédent message de l’organisation le 19 mars mais non validée jusqu’ici par Paris. Et si AQMI dit ne pas être à l’origine de menaces pesant sur « la tour Eiffel », elle « appelle tous les musulmans à prendre la France pour cible  à l’intérieur comme à l’extérieur » de ses frontières.
http://maghreb.blog.lemonde.fr/2013/04/19/quand-al-qaida-au-maghreb-islamique-tient-conference-sur-twitter/ 

La Mecque des repentis

Omar Berbiche-El Watan-le 20.04.13 |
L’information révélée par El Watan Week-end de ce vendredi, relative aux trois chefs du mouvement islamiste malien Ançar Eddine qui se sont rendus aux autorités algériennes, illustre d’abord la déroute des organisations islamistes armées de ce pays dans la guerre menée par les forces françaises au Mali avec l’aide des troupes africaines. En se réfugiant en Algérie, ces chefs terroristes et leurs hommes, acculés dans leurs derniers retranchements dans les montagnes d’Adrar des Ifoghas, ont préféré se rendre non pas aux autorités maliennes, mais plutôt à celles d’un pays voisin en portant leur choix sur l’Algérie. Cela pour sauver leur peau tournant ainsi le dos au culte du martyr auquel on associe le djihad dans la rhétorique intégriste.
Pourquoi l’Algérie, qui a payé et continue de payer un lourd tribut au terrorisme, est-elle devenue par on ne sait quel paradoxe de l’histoire une terre d’accueil pour des terroristes ? Les autorités algériennes leur auraient proposé de leur accorder l’asile politique contre leur abandon de l’action armée. Ces trois émirs d’Ançar Eddine n’ont pas demandé à se mettre sous l’aile protectrice de la Mauritanie voisine, du Niger ou d’un autre Etat voisin de la région du Sahel. Ils ont choisi l’Algérie. Bien qu’en position de faiblesse, il ne fait pas de doute que ces chefs terroristes ont négocié leur retraite avec les responsables algériens.
Lesquels pour ne pas être mal compris par leurs partenaires ont dû, à leur tour, informer les autorités maliennes et les autres parties étrangères, notamment françaises, impliquées dans la guerre au Mali ainsi que les structures de commandement militaire des pays du Sahel. L’arrivée de Bouteflika aux affaires s’est traduite par un assouplissement et une bienveillance de l’action de l’Etat vis-à-vis de l’islamisme. C’est ainsi que la mouvance islamiste a pu intégrer par la voie royale le gouvernement non pas à travers des individus, mais en tant que parti politique par le truchement du Mouvement de la société pour la paix (MSP).
Sur la même lancée, les portes de la rahma (repentir) furent grandes ouvertes comme jamais auparavant pour encourager les activistes à déposer les armes. Cette politique a incité des chefs de l’ex-AIS à le faire. Personne ne sait à ce jour quel est leur statut dans la mesure où la justice n’a pas pris le relais du politique, comme annoncé. Cette carte de visite de l’Algérie qui met en exergue les vertus de clémence et du pardon semble avoir fait recette au-delà de nos frontières, où notre pays est manifestement vu comme la Mecque des islamistes activistes repentis. La question est de savoir ce que les autorités algériennes comptent faire de ces hôtes qui se sont invités chez nous. Leur dossier fera-t-il l’objet d’un traitement politique ou force restera-t-elle à la loi ?
Contrairement au cas de Abderrazak El Para qui a fait lui l’objet d’une extradition de la Libye, les chefs d’Ançar Eddine, qui étaient dans une autre posture, avaient cette possibilité de négocier leur reddition.
Omar Berbiche,http://www.elwatan.com/edito/la-mecque-des-repentis-20-04-2013-210903_171.php

M. Rhissa Feltou, maire d’Agadez : «Même si le tourisme s’est arrêté, Agadez reste une destination de choix»


M. Rhissa Feltou, maire d’Agadez : «Même si le tourisme s’est arrêté, Agadez reste une destination de choix»

Le Sahel
 Monsieur le maire, pouvez-vous nous présenter brièvement la commune urbaine d’Agadez ?C’est un honneur pour nous de recevoir le Sahel-Dimanche ici, et de pouvoir partager avec nos concitoyens les réalités de notre commune. Agadez est le chef-lieu de la région du même nom. Elle est devenue commune urbaine en 1972, avec une population estimée aujourd’hui à 120.000 habitants. La commune couvre une superficie de 600 km2. En termes d’activités économiques, Agadez est connue pour ses activités touristiques. Mais Agadez est aussi un carrefour, un lieu de transit entre l’Afrique du Nord et l’Afrique au Sud du Sahara.
M. Rhissa Feltou M. Rhissa Feltou
Nous sommes aussi un centre pas très éloigné des principales frontières, notamment l’Algérie et la Libye, et il faut dire que les échanges et les relations socioculturelles sont très importantes avec ces deux pays. La situation géographique d’Agadez lui confère cette particularité, pour ne pas dire privilège, du point de vue des activités économiques. Le commerce est très florissant et notre commune en tire des bénéfices significatifs.
Concernant les ressources, au titre de l’année 2013, nous avons un budget de 1 milliard 650 millions de FCFA. Nous attendons une mobilisation des ressources minimales au regard des difficultés qu’a connues notre commune, notamment à l’incivisme. Cet incivisme lui-même était né du découragement consécutif à l’instabilité socio politique. Malgré tout cela, nous avons des ressources importantes qui permettent à la commune de fonctionner. Ces ressources nous viennent notamment grâce à la loi sur la répartition des recettes issues de l’exploitation minière. Et depuis 2011, ces redevances minières nous permettaient de financer certaines actions, notamment la construction des classes et l’équipement de la commune. Nous avons d’ailleurs reçu, au titre de 2010, une enveloppe d’environ 65 millions FCFA. Nous comptons utiliser ces ressources pour équiper la police municipale récemment créée dans le cadre du renforcement de la stabilité et de la paix. Nous comptons aussi financer la réalisation d’infrastructures économiques, notamment un parc et un garage municipal. Notre commune a aussi bénéficié, dans le cadre de la voirie et de l’assainissement, d’une enveloppe assez consistante de la part du Ministère de l’Equipement, à travers la CAFER. Ce financement nous a permis de reprendre plus de 20 km de voirie à l’intérieur de la ville. Je tiens à noter que, pratiquement depuis 1980, nous n’avons pas eu un seul mètre de rue bitumée. C’est pourquoi, au nom des populations et du Conseil municipal, je tiens à saluer ce geste du Ministère de l’Equipement. Aujourd’hui, les usagers empruntent des voies entièrement reprises, sans nids de poule. Cela a contribué à diminuer le taux d’accidents de circulation. Ça a aussi permis d’embellir la ville, et les populations apprécient ce geste de l’Etat. A cela, il faut ajouter les travaux de reprise des voies et de l’ouvrage sur le kori du Telwa. Cela permettra de maintenir le niveau élevé d’activités économiques. En effet, ce kori a souvent provoqué des inondations et même stoppé les activités économiques. Ce qui a eu comme conséquence un manque à gagner pour notre commune. L’Etat, à travers la CAFER et la GERTA, a financé la reprise du passage de la RTA sur le kori Telwa.

Le tourisme constituait une importante source de revenus pour les populations et la commune. Mais les problèmes sécuritaires vécus dans la région ont fortement compromis cette activité. Quel est l’impact réel de cet état de fait sur la Commune ?

Il faut tout de suite dire que c’est un manque à gagner important pour la région en général et pour la commune d’Agadez en particulier. Agadez a connu un essor certain aux périodes de pic de cette activité. Le tourisme rapportait directement, aux différentes couches socio-économiques, près de 4 milliards en argent liquide. Il a contribué à un changement de statut social et à élever le niveau de vie des populations. Malheureusement, l’activité a été stoppée net en 2007 avec le déclenchement de la rébellion par le MNJ. Et depuis lors, les choses ne se sont pas arrangées avec les menaces en tous genres (trafics, développement du terrorisme) dans la région. Cela a fini par compromettre définitivement cette activité rentable pour nous. Vous l’avez remarqué à travers le nombre d’hôtels, les sites artisanaux, le site historique de la vieille ville et les agences de voyage. Malgré l’insécurité et l’arrêt du tourisme, nous faisons de l’inscription du site historique au patrimoine mondial, notre cheval de bataille. Le dossier est très avancé. Nous sommes là-dessus depuis plus d’un an, avec notre ambassadeur à l’UNESCO et le gouvernement à travers le Ministère de la Culture, en collaboration avec un comité de gestion de la vieille ville d’Agadez qui est géré par un agent du Ministère de la Culture, et aussi en collaboration avec le sultanat et toutes les personnes concernées par ce patrimoine.

Que sont devenus les principaux acteurs du tourisme ? Est-ce qu’ils ont pu se reconvertir dans d’autres activités ?

La reconversion est quelque peu difficile, mais aussi facile. Elle est facile parce que la plupart des acteurs sont aussi des éleveurs. Il y a bien sûr des commerçants. Mais elle est difficile aussi, il faut le reconnaitre. Vous avez constaté que la presque totalité des agences de voyages ont fermé. Au niveau des hôtels, certains continuent, malgré tout, de survire avec le passage des sociétés minières, des ONG et projets. Et puis la ville reste toujours une destination fréquentée, même si le tourisme s’est arrêté, il y a un tourisme intérieur qui est entrain de se développer. C’est ce qui permet à quelques hôtels de survire. D’autres acteurs ont embrassé l’agriculture à travers les cultures irriguées dans la vallée de la Telwa. Agadez a développé la culture de l’oignon à une période où elle est impossible dans d’autres régions. Cela ne peut certes pas remplacer l’activité touristique, mais ça a permis d’occuper beaucoup de gens.

L’assainissement est un défi certain pour les communes. Comment se présente ce volet dans la Commune d’Agadez ?

C’est vrai, c’est un défi particulier pour notre commune qui est comme toutes les autres villes du Niger, en pleine expansion. Nous avons des problèmes énormes liés à l’assainissement, qui est une activité trop lourde, trop couteuse, pour qu’elle soit laissée à la seule charge des communes. Pour notre part, nous avons, depuis notre arrivée au conseil municipal, réhabilité le garage de la commune. Nous disposons aujourd’hui de 4 camions et d’une chargeuse pour enlever les ordures ménagères. L’insuffisance des moyens fait que nous n’assurons pas cette activité de manière régulière. Je dis que c’est une activité trop lourde pour être laissée à la seule charge des communes. Il faut qu’on partage une partie des charges avec l’Etat. L’assainissement ne se limite pas seulement à ramasser les ordures et aller les déverser ailleurs. C’est toute une filière qu’il faut organiser, la commune et l’Etat, eux-mêmes ne suffissent pas. Il faut créer un cadre national pour maîtriser cette activité. Il faut notamment multiplier les partenaires et mettre en place un plan national d’aide à l’assainissement. Je pense que l’assainissement est une activité lourde et difficile à maitriser, donc on a besoin de la spécifier. C’est une activité qui nécessite une multitude d’acteurs qui peuvent, chacun, se spécialiser et prendre en charge un secteur : par exemple les eaux usées, le drainage des eaux de pluies, la collecte des ordures ménagères, etc. C’est extrêmement complexe, raison pour laquelle nous approchons tous les acteurs, et il faut que l’Etat aide les communes.

Agadez est un centre de transit, mais avec la situation actuelle en Libye et en Algérie, les frontières sont difficiles à franchir. Est-ce que la commune arrive à accueillir, sans difficultés, tous ces candidats à l’immigration ?

C’est tout à fait vrai, Agadez est une zone de passage, mais l’instabilité qui s’est créée en Libye a stoppé les échanges et a limité le déplacement des migrants en direction de ces pays (Algérie et Libye). Et on le ressent au niveau de la commune. C’est un manque à gagner pour la Commune. Vous savez, il y a beaucoup de nos compatriotes qui partent dans ces pays à la recherche de travail. Et il y avait un véritable échange de marchandises et un transfert de devises. Mais tout cela s’est arrêté. Et nous le ressentons au niveau de la mobilisation des recettes. La Commune a pris un coup dur, mais les échanges se poursuivent malgré les difficultés. Les recettes fiscales et douanières en ont pris un coup, puisque le volume des échanges et la circulation des marchandises ne sont plus comme avant. Il est indéniable que la crise libyenne a eu beaucoup de répercussions sur notre commune et sur les activités socio-économiques.

Agadez s’est doté récemment d’une police municipale. Quel est l’impact de ce corps sur la vie de la commune ?

C’est une initiative de la commune qui s’inscrit dans le cadre de la recherche de stabilité. Elle a permis de résorber le problème du chômage des jeunes. La commune urbaine d’Agadez dispose aujourd’hui d’un effectif de 45 agents, et les autres communes ont chacune 15 agents. Il faut noter que la formation de ces agents a été prise en charge par le PNUD. L’apport de cette police municipale est inestimable dans la vie de la commune. Nous avons créé ce corps parce que nous en avons senti le besoin. Ce corps contribue beaucoup dans la mobilisation des recettes, et aussi au niveau de l’assainissement, de la circulation et de la sécurité au niveau des marchés. Ces agents ont reçu une formation qui leur permet d’exercer dans la légalité. Ils ont été initiés au maintien de l’ordre, à la question de sécurité dans les centres urbains. Ils ont aussi reçu, tout récemment, une formation dans le cadre de la lutte anti-terroriste grâce à l’Union Européenne et à travers le Programme Paix, Sécurité et développement du PNUD. Aujourd’hui, la police municipale est essentielle. Elle est au contact avec les populations. Ce qui constitue un apport supplémentaire pour les autres Forces de Défense et de Sécurité dans le cadre de la sécurité traditionnelle. Elle intègre bien le tissu socio-économique. Elle est encadrée par les agents de la Police Nationale pour éviter les abus, débordements ou toute autre atteinte aux droits des citoyens.
Il nous appartient de lui donner l’équipement nécessaire pour qu’elle mène à bien sa mission. Nous venons récemment de recevoir cinq (5) motos de la part du PNUD pour équiper la brigade de patrouille et la brigade sanitaire. Il faut dire que la police municipale est très sollicitée par les populations dans le cadre de la santé et de l’assainissement. Elle joue aussi le rôle de médiateur en cas de petits pépins dans les quartiers.

Qu’est-ce qui est entrepris dans le cadre de la coopération décentralisée ?

Nous avons, dans le cadre de la question d’assainissement et de voirie, sollicité certains partenaires. Agadez est en relation avec la commune de Saint Brieuc en France. Nos relations datent de plus d’une trentaine d’années. Nous avons des projets dans le domaine de l’électrification des centres de santé intégrés, de 13 cases de santé, la réhabilitation du CSI du centre ville avec nos partenaires français. Nous les avons également sollicités pour nous aider à peaufiner nos réflexions pour faire face au problème de l’assainissement. La commune de Saint Brieuc est très impliquée dans le cadre du jumelage avec des communes d’autres pays. Ce qui nous ouvre d’autres opportunités de coopération décentralisée.

Avec l’importation des véhicules d’occasion en provenance de la Libye et de l’Algérie, on assiste à l’apparition de parcs sauvages un peu partout dans la ville. Que faites-vous pour organiser ce secteur et surtout pour qu’il rapporte à la commune ?

Il y a en effet depuis quelques temps, la reprise de l’importation en quantité de véhicules en provenances des pays que vous venez de citer. Nous avons mis en place en début d’année un comité pour organiser et maîtriser les multiples parcs auto qui se créent dans la commune. Nous avons tenu plusieurs réunions avec les différents acteurs. Et je pense que les services du recouvrement sont aujourd’hui arrivés à mettre en place un système d’organisation pour tirer de meilleures recettes de cette activité qui est très rentable et qui peut apporter un plus aux recettes de la commune. C’est vrai que ça n’a pas été facile au début, mais aujourd’hui nous sommes arrivés à stabiliser et bien maîtriser cette activité qui est non négligeable en termes de recettes pour la commune.

http://www.lesahel.org/index.php/component/k2/item/2921-m-rhissa-feltou-maire-dagadez–m%C3%AAme-si-le-tourisme-sest-arr%C3%AAt%C3%A9-agadez-reste-une-destination-de-choix