lundi 25 février 2013

Au Mali, l'armée française embarrassée par les bavures des militaires maliens


Au Mali, l'armée française embarrassée par les bavures des militaires maliens

De notre correspondante , publié le 

Les soldats du Mali et de la France devraient travailler la main dans la main, en attendant le renfort des troupes africaines, dans la lutte contre les djihadistes. Mais la désorganisation de l'armée malienne et les accusations d'exactions qui pèsent sur elle jettent un sérieux trouble. 

Au Mali, l'armée française embarrassée par les bavures des militaires maliens
GAO (Mali)- Les Colonels Gamou et Dacko, au cheick-point de la route de Bourem. Les officiers maliens soulignent que les "bavures" ne peuvent être évitées au sein de leur armée désorganisée, avec des soldats amers et violents, pour certains.
Dorothée Thiénot/L'Express
Dans les relations entre les armées malienne et française, il y a un "avant" et un "après" dimanche 9 février. Ce jour-là, les militaires ont subi une attaque de djihadistes, plusieurs heures durant, dans le coeur de Gao, une ville dans l'est du Mali, libérée deux semaines plus tôt. Après quelques heures, l'armée française a fini parbombarder le commissariat de la ville, ex-siège de la "police islamique", où s'étaient retranchés des djihadistes armés.  
"A présent, les Français nous consultent davantage", constate un commandant malien. De son point de vue, l'opération du 9 février ne peut s'apparenter à une victoire: "Toutes ces munitions gaspillées et tout ce boucan en ville, pour cinq hommes seulement! Si nous avions disposé simplement de quelques grenades lacrymogènes, ils seraient sortis de leur trou." Beaucoup de bruit pour rien, alors? Voire. Pour un autre commandant, la puissance de feu employée ce jour-là était indispensable, car dissuasive. Lesislamistes armés qui se cachent dans les villages à proximité de Gao ont compris à quoi ils s'exposent en cas d'attaque. Ils seraient nombreux en direction du nord, en particulier, le long du fleuve Niger et de la route qui mène à Bourem, une ville située à 80 km de Gao, dont les soldats français et maliens ont pris le contrôle, samedi 16 février. 

Les réticences de l'armée française

Mais que s'est-il passé, au juste, le 9 février? Les combats ont commencé quelques heures après que deux kamikazes se sont fait sauter au check-point de la route de Bourem, précisément, et que des djihadistes ont infiltré la ville, aidés par certains habitants de Gao. Les troupes maliennes ont alors demandé l'appui des Français; il s'agissait, en priorité, de quadriller la ville et de procéder à des fouilles dans les maisons. Mais les militaires français ont refusé: il semble, en substance, que Paris veut éviter d'être associé trop étroitement avec une armée soupçonnée d'êtreincapable de contrôler ses troupes et d'éviter les bavures. Une attitude comprise par le colonel-major Didier Dacko: "Je ne leur en veux pas de ne pas être venus tout de suite. C'était la toute première fois que nos deux armées se trouvaient face à l'ennemi commun, sans réelle coordination." A Konna, à la mi-janvier, seules les forces spéciales françaises accompagnaient l'armée malienne. 
Avec le recul, la prudence des Français semble bien inspirée: "Si l'armée française avait tiré à tout bout de champ, on l'aurait montrée du doigt et accusé de mettre en danger la vie des civils", estime Dacko.  
Les gradés de l'armée malienne eux-mêmes confirment les exactions menées par certains de leurs hommes. L'Etat-major enchaîne les réunions pour tenter d'éviter les bavures et s'efforce de sanctionner les coupables.  
Les officiers maliens soulignent que les "bavures" ne peuvent être évitées au sein de leur armée désorganisée, avec des soldats amers et violents, pour certains. Au sein des troupes, beaucoup reprochent à la population de Gao sa passivité lors de l'attaque djihadiste, au début de 2012.  
Les gradés, eux, sont plus pragmatiques: "Nous, militaires maliens, nous étions plus de 1000; en face, il y avait moins de 300 combattants. Nous devons être capable de faire notre autocritique", souligne le chef des forces spéciales maliennes, le commandant Abbas Dambélé. Faut-il réorganiser l'armée, alors? "Le mot est trop faible!", répond Moh Traoré, commandant du 34è régiment. Une refonte totale s'impose, ajoute Didier Dacko: "Notre armée est à l'image exacte de notre pays. Le coup d'Etat a accéléré sa putréfaction". 
Si les habitants de Gao ont accueilli les armées dans la liesse, la peur a désormais pris le pas. Conscient de cet écueil, l'état-major malien enchaîne les réunions sur les mesures à prendre pour calmer des soldats parfois incontrôlables. Certains militaires procèdent à des fouilles de maisons suspectes sans être accompagnés de gendarmes, et en profiteraient pour récupérer motos, frapper de potentiels suspects, ou encore égorger du bétail, par simple esprit de revanche. "C'est du pillage, reconnaît Didier Dacko. Ils agissent par manque d'éducation et de formation. Face à un homme en uniforme, que peut faire un habitant? Il obtempère, bien sûr. Et il nous est quasiment impossible de retrouver les soldats auteurs de ces actes." 
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/au-mali-l-armee-francaise-embarassee-par-les-bavures-des-militaires-maliens_

Guerre au Mali: Les français surveillent des zones à l'est de la Mauritanie


Date: 25.02.2013  Heure: 20:57 GMT

Ajouté le : 25.02.2013 20:24

Guerre au Mali: Les français surveillent des zones à l'est de la Mauritanie

ALAKHBAR (Nouakchott) – Les forces françaises en action au nord du Mali auraient élargi leur champ d'activité vers les frontières des pays limitrophes dont celles de la Mauritanie, a indiqué lundi l'agence turque Anadolu qui cite un haut responsable africain.

L'armée française, soutenue par des drones américains, surveille des larges zones du nord du Niger, du sud libyen et d'autres zones à l'est de la Mauritanie, a indiqué le responsable sous couvert de l'anonymat.

Les avions français survolent ces zones avec ses pleines capacités de frappes. Ils sont accompagnés des unités de commandos pour surveiller et pourchasser les groupes d'AQMI, Ansar Dine, MUJAO et la Phalange des Enturbannés, selon ce responsable.

Ces mesures ont pour objectif d'empêcher ces groupes de se provisionner en armes, de recruter des combattants ou de lancer des attaques contre les forces françaises et africaines, selon la source qui indique que le désert "ne connait pas les frontières"

Pierre Piccinin da PrataDonc,v tout le monde s'en fout ?

Pierre Piccinin da PrataDonc,v tout le monde s'en fout ?

Des nouvelles de Tombouctou (25 février 2013, vers 16h00) : cet après-midi, deux corps ont été retrouvés à la sortie sud de la ville. Deux hommes avec les mains liées et les yeux bandés, exécutés d'une balle dans le front. Un de mes contacts s'est immédiatement rendu sur place pour identifier les corps. Il ne s'agit pas d'Ali. Les deux hommes étaient des Touaregs arrêtés par l'armée malienne il y a plusieurs jours.

Manifestation à Nouakchott d’Arabes maliens dénonçant des « exactions » au Mali


Manifestation à Nouakchott d’Arabes maliens dénonçant des « exactions » au Mali

manifestation-arabesPlusieurs dizaines d’Arabes maliens ont manifesté jeudi à Nouakchott pour dénoncer les « exactions » commises, selon eux, par des militaires maliens contre des membres de leur communauté dans le nord de leur pays, voisin de la Mauritanie, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les manifestants se sont rassemblés devant le siège du Programme des Nations unies (Pnud) dans la capitale mauritanienne à l’appel du mouvement Le Cri de détresse.
Cette organisation, sans fournir de bilan, a parlé de « massacres à grande échelle » contre les Maliens à la peau claire dans le nord du Mali, parmi les Arabes notamment.
Les manifestants ont appelé l’ONU et les organisations humanitaires internationales à « arrêter le massacre et la barbarie » dont, selon eux, l’armée malienne s’est rendue coupable contre les populations arabes du Nord malien.

« Nos parents souffrent, plusieurs parmi eux ont été arrêtés, torturés ou exécutés pour la seule raison (qu’ils sont) arabes », a dénoncé un des manifestants. Des propos similaires ont été tenus par d’autres.

« L’armée malienne a +dépecé+ mon oncle (…) pour la seule raison qu’il était arabe, qu’il avait la peau claire », a soutenu, sanglotant, Mme Fatimettou Mint Elhousseine, responsable du mouvement Cri de détresse.
Depuis janvier 2012, début d’attaques dans le Nord malien par divers groupes armés comprenant des rebelles touareg et des islamistes liés à Al-Qaïda, des centaines de milliers de Maliens ont fui leur pays, des milliers d’entre eux se sont réfugiés en Mauritanie.
Le Mali a déclenché le 10 janvier une opération militaire, appuyée depuis le 11 janvier par l’armée française et d’autres armées africaines, pour empêcher une avancée vers le Sud et Bamako des islamistes armés qui occupaient le Nord depuis neuf mois.
Selon plusieurs témoins et des ONG de défense des droits de l’Homme, cette opération s’est accompagnée d’exactions de la part de soldats maliens contre des personnes accusées d’avoir collaboré avec les islamistes. L’ONG Human Rights Watch a appelé jeudi le gouvernement malien à « poursuivre » ces soldats présumés auteurs d’atrocités.
http://maliactu.net/manifestation-a-nouakchott-darabes-maliens-denoncant-des-exactions-au-mali/

Habaye Ag Mohamed. Chargé des affaires juridiques au sein du MNLA. Le MNLA envisage-t-il sérieusement des négociations avec un Mali spécialisé dans les exactions contre les populations civiles de l'Azawad?


Habaye Ag Mohamed. Chargé des affaires juridiques au sein du MNLA.

Le MNLA envisage-t-il sérieusement des négociations avec un Mali spécialisé dans les exactio
ns contre les populations civiles de l'Azawad?

Je suis plutôt tenté d'inverser la question: des institutions inconstitutionnelles et surtout des autorités illégitimes, une armée déliquescente, en somme un Etat failli peut-il, et doit-il négocier? De toute évidence, la réponse est non.
De tous les temps, le dialogue et la négociation constituent un credo immuable pour le MNLA, avant le déclenchement des hostilités avec l'Etat malien, pendant toute la durée des affrontements, après la déclaration de l'Etat indépendant de l'Azawad... C'est une position constante du mouvement.
Cependant, le Mali avec lequel le MNLA entend négocier n'est pas l'actuel Mali. Le MNLA est prêt à négocier avec un Mali démocratique fondé sur des institutions légales et légitimes incarnées par des dirigeants régulièrement élus et assumant pleinement, à ce titre, les charges de l'Etat. Or, depuis le 22 mars 2012, tel n'est pas le cas.
Si le MNLA a eu des contacts avec ceux qui se sont autoproclamé dirigeants du Mali depuis mars 2012, c'est bien sur insistance de la CEDEAO et de son facilitateur, le Président du Faso ainsi qu'à la demande de la France, mais n'a véritablement jamais entamé de négociations avec le Mali de la confusion, de l'inconstitutionnalité et de la dictature des badauds de la rue.

http://toumastpress.com/interview/952-interview-habaye-ag-mohamed-mnla-la-france-fait-fausse-route.html

Nigeria : Boko Haram revendique l'enlèvement de la famille française au Cameroun


Nigeria : Boko Haram revendique l'enlèvement de la famille française au Cameroun

terrorisme(1084) - islamiste(556) - Boko Haram(147) - otages français(25)


25/02/2013 à 17h:49 Par Benjamin Roger


La famille française a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun. © Capture d'écran/Youtube

Une vidéo postée lundi 25 février sur Youtube montre les sept membres de la famille Moulin-Fournier, enlevée 19 février dans le nord du Cameroun. Les ravisseurs s'y présentent comme membres de la secte islamiste Boko Haram. Une information confirmée par le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault

Mis à jour à 19h29.

Il aura fallu attendre une semaine pour en savoir plus sur les ravisseurs de la famille Moulin-Fournier, enlevée mardi 19 février à proximité du parc naturel de Waza, dans le nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria.

Pointé du doigt par les autorités françaises, le groupe islamiste Boko Haram semble bien être derrière le rapt des sept Français. Une vidéo, postée dans l'après-midi du lundi 25 février sur Youtube, montre les sept otages assis par terre, visiblement en bonne santé, entourés par trois hommes armés et enturbannés. Le gouvernement a « désormais l'information que le groupe Boko Haram revendique la détention » de la famille française, a indiqué le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, après la publication de la vidéo.

La séquence commence avec la lecture d'un communiqué par Tanguy Moulin-Fournier, le père de famille, cadre expatrié du groupe GDF-Suez basé à Yaoundé depuis un an et demi. « Nous avons été arrêté par Ahlul Sunnah Lid'dawati wal Jihad [appellation arabe de Boko Haram, NDLR]. Ils veulent la libération des frères d'Ahlul Sunnah Lid'dawati wal Jihad emprisonnés au Cameroun. Ils veulent la libération des femmes de Ahlul Sunnah Lid'dawati wal Jihad emprisonnées au Nigeria », lit-il face à la caméra. À ses côtés se tiennent sa femme, la tête recouverte par un voile, un homme, qui serait son frère, et ses quatre fils, âgés de 5 à 12 ans.


Avertissement

Puis l'un des ravisseurs lit un texte en arabe. « Je dis au président français qui combat l’islam que nous le combattons aussi. Nous lançons un avertissement au président du Nigeria, Goodluck Jonathan. Vous avez beau nous pourchasser nous finirons par vaincre et nous instaurons un état islamique au Nigeria. Nous réclamons la libération immédiate de nos frères prisonniers au Nigeria. Libérez aussi nos frères prisonniers au Cameroun. Si vous ne faites pas ce que nous vous demandons, nous égorgerons ceux que nous avons pris en otages. »


Si vous ne faites pas ce que nous vous demandons, nous égorgerons ceux que nous avons pris en otages.

Jama'atu Ahlul Sunnah Lid'dawati wal Jihad (« Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du Prophète et du Jihad ») est l'appellation arabe de la secte islamiste Boko Haram. Celle-ci n'avait jusque là jamais revendiqué d'enlèvement de ressortissants occidentaux.

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Benjamin Roger

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nfo: Backechan(Membre actif d Ançar adine) et son fils(Un jeune innocent qui na jamais tiré meme pa une balle, obligé de suivre son Pere) qui ont eté arreté par l armée algerienne ya klk semaines viennent d'arrivé dans la prisons de Tamarassat. Un jeune qui na que 18 et il s appelle Hili!! Un pere qui gache l avenir de son fils...

Info: Backechan(Membre actif d Ançar adine) et son fils(Un jeune innocent qui na jamais tiré meme pa une balle, obligé de suivre son Pere) qui ont eté arreté par l armée algerienne ya klk semaines viennent d'arrivé dans la prisons de Tamarassat. Un jeune qui na que 18 et il s appelle Hili!! Un pere qui gache l avenir de son fils...

Mali: l'armée face à un ennemi redoutablement armé


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Ces armes, récupérées par les forces spéciales maliennes, l'armée française ou encore par des groupes de "jeunes patriotes", proviennent de "stocks de l'armée malienne -il y a eu des défections massives avec des capacités militaires-, mais aussi de la gendarmerie sénégalaise ou d'autres pays limitrophes", a indiqué le colonel Mariko.
Ces armes, récupérées par les forces spéciales maliennes, l'armée française ou encore par des groupes de "jeunes patriotes", proviennent de "stocks de l'armée malienne -il y a eu des défections massives avec des capacités militaires-, mais aussi de la gendarmerie sénégalaise ou d'autres pays limitrophes", a indiqué le colonel Mariko.
Obus de chars, lance-roquettes multiples, fusils de précision, M16 : dans la région de Gao (nord), l'armée malienne doit faire face à un ennemi autant, voire mieux équipé qu'elle, la principale menace restant, selon les militaires français, les engins explosifs artisanaux.
Alignés sur la base 1 de l'aéroport de Gao, aux côtés de fusils d'assauts américains M16, de fusils de précision de fabrication tchèque, et autres roquettes russes ou chinoises, des explosifs et des détonateurs mais aussi des uniformes de différents corps de l'armée malienne.
Pour le colonel-major Didier Dacko, commandant opérationnel de la zone, "l'impression qu'on a, c'est qu'eux et nous (armée malienne) avons quasiment les mêmes armes, sauf la troisième dimension, l'aviation, qu'ils n'ont pas".
"Ils ont aussi des engins blindés, mais on s'est rendu compte qu'ils ne savaient pas les utiliser ou les réparer", relève-t-il.
"Ca nous donne une idée d'une armée, en fait des organisations qui ont les capacités d'une armée, la capacité de destruction d'une armée", a déclaré pour sa part le colonel Laurent Mariko, commandant de la zone de Gao, lors d'une présentation dimanche à la presse d'armements saisis depuis le 26 janvier, date de la reprise de la principale ville du nord du Mali aux islamistes armés qui l'occupaient depuis dix mois.
Ces armes, récupérées par les forces spéciales maliennes, l'armée française ou encore par des groupes de "jeunes patriotes", proviennent de "stocks de l'armée malienne -il y a eu des défections massives avec des capacités militaires-, mais aussi de la gendarmerie sénégalaise ou d'autres pays limitrophes", a indiqué le colonel Mariko.
Au milieu du stock d'armes, un panier de roquettes de fabrication russe, à monter sur hélicoptère, mais aussi des autocollants du drapeau des Emirats arabes unis, présentés par erreur à la presse comme "libyens".
"La perfidie pour mode opératoire"
"Ils peuvent avoir subtilisé ces armements au niveau des structures militaires de leurs pays", estime le colonel-major Dacko. "On sait qu'il y a des Mauritaniens, des Nigériens, des Algériens parmi eux. Il peut aussi y avoir des Sénégalais même si on n'en a pas la preuve", ajoute-t-il
"Les pègres n'ont pas besoin de nationalité", assène le colonel Mariko, qui insiste sur "le caractère transnational de ces groupes" dont, dit-il, "le mode opératoire privilégié est la perfidie".
Selon un haut responsable militaire malien, les éléments islamistes qui ont réussi à s'infiltrer jeudi dans la mairie et le palais de justice de Gao portaient, qui une veste d'uniforme malien, qui un pantalon d'uniforme.
Pour le colonel Mariko, la découverte de "déguisements" (uniformes de l'armée malienne, de la protection civile, casques de pompiers) prouve que "ces gens n'ont pas de signe distinctif et peuvent opérer partout".
"On trouvera d'autres caches d'armes, on intervient sur indication ou après enquête", explique-t-il, soulignant que "la tâche n'est pas finie. On va élargir le périmètre sécuritaire".
Les forces françaises s'inquiètent en particulier de la découverte d'IED (Improvised Explosive Device), qui étaient déjà leur cauchemar en Afghanistan. "Ce qui nous inquiète le plus ce sont les moyens artisanaux mis en oeuvre, avec les roquettes, notamment de 122", déclare le colonel Denis Mistral.
Selon lui, "les groupes armés jihadistes arrivent à mettre en place des systèmes télécommandés avec des téléphones et ils le font pour faire peser une menace permanente sur la ville de Gao".
"On cherche ces systèmes-là en permanence de manière à les détruire. On en a encore trouvé la nuit dernière. C'est une des choses difficiles à gérer", ajoute-t-il, soulignant qu'"il faut innover en permanence, de jour et de nuit, pour surprendre l'ennemi".
Selon des sources militaires maliennes et françaises, plusieurs des éléments islamistes infiltrés jeudi au centre de Gao étaient porteurs de ceintures d'explosifs. Un IED avait été installé précisément à l'entrée des jardins de la mairie, mais les démineurs français ont découvert que son artificier n'avait pas eu le temps de l'activer.

Mali : le martyre de Gao | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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